Ce mercredi 10 septembre, des dizaines de milliers de personnes ont manifesté dans les rues des villes françaises dans le cadre du mouvement Bloquons tout, né sur Internet. La presse internationale a suivi cette journée avec une certaine stupéfaction et constate que le président de la République semble la cible privilégiée des contestataires.
Mercredi 10 septembre, la présidente de la Commission européenne tenait son discours annuel sur l’état de l’Union. Lors de cet exercice, Ursula von der Leyen a notamment proposé des sanctions contre les “ministres extrémistes” israéliens, mais, globalement, la presse du Vieux Continent a réservé un accueil mitigé à ce discours.
Selon une enquête de l’historienne Anne Sudrow, l’entreprise de cosmétiques naturels centenaire n’a pas tout dit de sa collaboration avec le régime nazi. Elle a échangé graines et plantes avec les SS chargés du jardin médicinal du camp d’extermination. Elle a livré 20 kilogrammes de crème à Sigmund Rascher, qui s’en est servi pour des expériences barbares sur les détenus du camp.
Depuis que François Bayrou a perdu le vote de confiance, entraînant la chute du quatrième gouvernement depuis mai 2022, la presse étrangère s’interroge sur l’instabilité politique française. Pour Joëlle Meskens, correspondante à Paris pour le journal belge “Le Soir”, “la France a un gros problème avec le compromis et le consensus”.
Le Premier ministre sortant français François Bayrou, entouré du nouveau Premier ministre français Sébastien Lecornu, prononce un discours lors de la cérémonie de passation de pouvoir à l’Hôtel Matignon à Paris, le 10 septembre 2025
Fondée en 2024, la boîte de production et de distribution Watermelon Pictures se spécialise dans les films palestiniens, avec un objectif : changer la représentation stéréotypée qu’Hollywood fait historiquement des Palestiniens et des Arabes. À sa tête, les frères américano-palestiniens Badie et Hamza Ali.
Les frères américano-palestinniens Badie et Hamza Ali ont fondé la maison de production Watermelon Pictures, spécialisée dans les films palestiniens. Ici au Festival du film international de Toronto, le 6 septembre 2025.
Il a suffi de deux jours de mobilisation aux chauffeurs de camions-citernes pour remporter leur bras de fer. Aliko Dangote, magnat du pétrole, voulait faire renoncer ses futurs employés à leurs droits syndicaux. Face au risque de paralysie du pays, il a fini par faire machine arrière.
Le chroniqueur phare du journal israélien de droite libérale “Yediot Aharonot” estime que l’opération menée par Tsahal contre les dirigeants du Hamas à Doha, le 9 septembre, “aurait dû être menée depuis longtemps”. À ses yeux, le Qatar est un “État voyou” devenu “à tort” médiateur entre le Hamas et Israël. L’auteur plaide pour une médiation des services de renseignements égyptiens.
Le sud de Berlin a été touché par une panne massive d’électricité, liée au sabotage de deux pylônes électriques, mardi 9 septembre. Au lendemain de cette attaque, le journal allemand “B.Z.” revient sur les motivations du groupe anarchiste à l’origine de l’incident.
Le nouveau Premier ministre est un homme discret, de droite, et perçu à l’étranger comme la continuation du macronisme à Matignon. Mais alors qu’il prend les rênes de l’exécutif dans une situation particulièrement difficile, il est aussi l’ancien ministre des Armées, “projeté sur le devant de la scène avec la multiplication des conflits”, et l’“incarnation de l’investissement militaire”.
Enlevée à Bagdad en 2023 par les Brigades du Hezbollah, la chercheuse israélo-russe Elizabeth Tsurkov a été relâchée le 9 septembre, visiblement grâce à un “accord” scellé entre les autorités irakiennes et le groupe armé proche de Téhéran sous la pression de l’administration Trump, selon certains médias irakiens.
Les déclarations de solidarité pleuvent dans les médias des pays arabes voisins du Qatar. Dans toute la région, l’attaque aérienne israélienne est vécue comme un nouveau signe de la vulnérabilité face aux menaces extérieures. Notamment en Arabie saoudite, où Israël a supplanté l’Iran dans le rôle de principale menace pour la sécurité régionale.
Depuis fin août, les États-Unis, appuyés par le Panama, s’efforcent de convaincre l’Organisation des États américains et les Nations unies de créer une “Force de répression des gangs” en Haïti, afin de remplacer la Mission multinationale d’appui à la sécurité, dont le mandat s’achève en octobre. En Amérique latine, le silence est de mise.
Seuls cinq candidats, dont le président sortant Alassane Ouattara, seront en lice pour la présidentielle du 25 octobre. Mais la décision du Conseil constitutionnel d’entériner l’exclusion de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam fait des remous. Certains représentants de l’opposition s’agitent, quand d’autres appellent au calme.
La Une d’un titre de la presse ivoirienne du 9 septembre 2025, présentant les cinq candidats à la présidentielle ivoirienne du 25 octobre. Alassane Ouattara figure tout à gauche, aux côtés de Simone Ehivet Gbagbo, Don-Mello Ahoua, Henriette Lagou et Jean-Louis Billon.
Des spécialistes en neurosciences viennent de démontrer que la perception des couleurs est sensiblement la même entre deux individus. Et ce, en s’appuyant sur des images du cerveau obtenues par IRM.
Un rapport d’historiens publié le 9 septembre estime à au moins 4 070 le nombre de Groenlandaises ayant dû porter un stérilet dans les années 1960-1970, la plupart contre leur volonté. Un dossier gênant pour le Danemark, qui présentera de nouveau ses excuses le 24 septembre, après l’avoir fait fin août.
Sur cette photo prise le 27 avril 2025, la Première ministre danoise, Mette Frederiksen (à droite), et le Premier ministre groenlandais, Jens-Frederik Nielsen, tiennent une conférence de presse devant le palais de Marienborg, à Copenhague. Le 27 août 2025, Mette Frederiksen a présenté ses excuses à plus de 4 500 victimes groenlandaises de la campagne de contraception forcée menée par le Danemark dans le but de réduire le taux de natalité des Inuits.
Au-delà du mot grivois attribué à Donald Trump, ce livre d’or de 2003, rendu public le 8 septembre, frappe par le ton cru et léger avec lequel les amis du financier pédocriminel évoquent son comportement sexuel.
Photo non datée de Jeffrey Epstein et de son ex-petite amie Ghislaine Maxwell, présentée dans le cadre du procès de cette dernière, en 2021, aux États-Unis.
Après la vague de violences qui a embrasé l’Indonésie fin août, la contestation a changé de ton. Le rose et le vert, repris aussi bien par la jeunesse et les mouvements féministes que par la diaspora, sont devenus les symboles d’une résistance civile créative et pacifique face à la répression du gouvernement.
Des manifestantes dans les protestations contre les privilèges des députés et les violences policières, brandissant des balais en signe d’appel à la réforme, le 3 septembre 2025.
Au lendemain de la répression brutale par le gouvernement des manifestations anticorruption, des foules ont vandalisé des biens publics et privés le 9 septembre. Les participants au mouvement de contestation ont condamné ces actions, et en particulier les jeunes générations qui ne veulent pas être associées au chaos, raconte “The Kathmandu Post”, dont les locaux ont été incendiés.
Des ministres d’extrême droite aux chefs centristes de l’opposition, une large partie du spectre politique israélien a applaudi l’opération menée le 9 septembre contre des dirigeants du Hamas au Qatar, relèvent la presse locale et arabe. Seules quelques voix, dont des familles d’otages et des médias de gauche, ont déploré une décision considérée comme hasardeuse, voire contre-productive.