Ce n’est pas exactement un scoop de dire qu’aujourd’hui, le smartphone est une plateforme d’importance majeure pour l’industrie du jeu vidéo. Pourtant, du point de vue des joueurs, il y a entre les mondes du jeu smartphone et du jeu « traditionnel », tel qu’on le pratique sur PC et consoles, un fossé qui paraît souvent infranchissable. Mais la donne est en train de changer, avec une industrie du mobile qui s’intéresse de plus en plus près au jeu « premium ».

Cette fois, on y est. L’appareil marketing de Qualcomm était déjà au travail depuis des mois pour « hyper » l’avènement de Windows sur ARM, promis-ce-coup-ci-c’est-pour-de-vrai, grâce à ses nouvelles puces Snapdragon X. Et cet été, plusieurs constructeurs lancent enfin leurs premiers ordinateurs adoptant ces puces (tout juste un peu trop tard, hélas, pour que nous ayons eu la possibilité de les tester dans le numéro 61 de Canard PC Hardware). Parmi eux, Microsoft lui-même renouvelle ses Surface pour l’occasion, et montre ainsi sa vision de ce que peut être l’intégration hardware de l’IA.

À travers moult fuites et rumeurs, les consoles à venir de Sony et Nintendo défraient la chronique depuis longtemps déjà, sans même que leurs constructeurs n’aient jamais dit le moindre mot officiel à leur sujet (ou presque). Faisons donc le point sur ce qui se dit sur la version « Pro » de la PlayStation 5, et sur celle qui succèdera à la Switch chez Nintendo.

Connu avant tout pour le rôle majeur qu’il a joué dans le développement du lecteur multimédia VLC (et continue de jouer en tant que président de l’organisation VideoLAN), Jean-Baptise Kempf est un développeur star s’il en est dans le domaine de l’audio/vidéo. C’est aussi un personnage réputé pour ses opinions tranchées, qu’il n’hésite jamais à exprimer sans prendre de gants. Avec le lancement de Playruo, il donne sa vision de ce que peut être le cloud gaming.

Pour les joueurs, le 5 avril 2024 est devenu une date majeure dans l’histoire d’iOS : c’est le jour où, à la faveur de changements assez radicaux dans les conditions d’utilisation de l’App Store, l’émulation de consoles a fait ses premiers pas « officiels » sur les appareils mobiles d’Apple. Un émulateur, Delta, est devenu l'application la plus téléchargée de la boutique durant deux semaines consécutives. L’événement est-il vraiment à la hauteur de cet engouement, et que peut-on espérer pour l’avenir de l’émulation sur iOS au long terme ?

Parfois, les opportunités de s'essayer aux extravagances du monde numérique d’aujourd’hui vous tombent dessus comme la misère sur le pauvre monde. Imaginez un peu la situation suivante : vous êtes plutôt du genre hyperconnecté, d’autant plus que vous exercez un métier en télétravail qui demande un accès internet permanent. Un beau jour, de secourables anonymes, s’imaginant que toutes ces informations numériques qui vous arrosent en permanence, ça ne doit pas être bon pour votre santé mentale, décident de sectionner votre fibre optique – et même, tant qu’à faire, celles de tout votre quartier. Voilà comment je me suis retrouvé, par la force des choses, à tester la connexion Internet satellitaire par Starlink.

Il y a tout juste quelques années, on se demandait encore dans quelle mesure le cloud gaming allait bouleverser le marché du jeu vidéo. Quelques retentissants ratés plus tard, on peut aujourd’hui se demander si tout ça n’était pas qu’une chimère. À moins qu’il ne faille simplement repenser les services que le jeu en streaming peut « véritablement » rendre à l’industrie ? C’est ce que défend la startup française Playruo, montée par des anciens de Shadow.

La compétition est féroce entre les GAFAM pour savoir qui sera le plus rapide et le plus efficace dans l’exploitation des nouvelles technologies d’intelligence artificielle. Lors de la conférence Build 2024, Microsoft a montré qu’il entendait pousser son avantage tous azimuts, y compris au prix d’une intégration polémique appelée Recall.

Le monde du PC est un monde où les conventions tacites, encore plus que les habitudes, sont souvent très difficiles à déboulonner. Il en est une, par exemple, à laquelle on se plie depuis le début de ce cahier : un laptop de jeu, ça contient forcément un processeur et un GPU séparés. Pourtant, les choses changent petit à petit.

Grande rivale depuis toujours de la gamme Zephyrus, la lignée Razer Blade a adopté la technologie OLED en même temps que cette dernière, en début d’année 2024 (comme c’est étonnant). Voilà qui rendait la comparaison entre les deux inévitable.

Vous vous posez peut-être une question très légitime par rapport aux PC testés dans les pages précédentes : quitte à avoir pris plusieurs machines en main pour ce dossier, pourquoi n'avoir choisi que des configs Intel/Nvidia ? C’est parce que, hélas, côté AMD, c’est un peu le désert à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Après les commentaires très généraux des pages précédentes, prenons tout de même le temps de donner quelques informations plus spécifiques sur les ordinateurs que nous avons pris en main pour ce dossier. À commencer par notre principal cobaye, le Zephyrus G16.

Toutes les études le disent : la majorité des joueurs PC utilisent comme machine de jeu un ordinateur portable. C'est une réalité qui peut sonner comme un constat déroutant, peut-être même affligeant, pour une certaine frange de joueurs tout particulièrement passionnés pour qui « PC » est depuis toujours synonyme d'une tour custom dont on a choisi amoureusement, un par un, tous les composants. Moi-même, rédacteur en chef de Canard PC Hardware, je dois admettre faire plutôt partie de ces derniers. Pourtant, au-delà des statistiques, je sais bien quelles sont les raisons qui poussent une grande partie du public à se diriger vers ces étranges engins. Alors pour pouvoir rendre compte de l'état de l'art de ce marché en 2024, je me suis livré à une expérience à haut risque : pendant un mois, j'ai décidé de vivre exclusivement avec un laptop gaming comme outil à la fois de travail et de divertissement. Voici mon histoire.

Erazer est la marque gaming de Medion, un assembleur allemand qui, jusqu’à il y a peu, ne vendait ses machines qu’outre-Rhin. Mais il fait aujourd’hui de plus en plus d’efforts pour s’imposer à l’international, avec des produits souvent très intéressants. Exemple avec ce Beast X40, qui a la particularité de pouvoir fonctionner avec un kit de watercooling vendu en option.

Chers amis, je souhaiterais faire avec vous un petit saut dans le passé. Nous sommes en 1993, les jeux de cartes à collectionner n’existent pas encore. Arrive Magic the Gathering, qui vient se tailler une place de choix et lancer un modèle économique aussi inédit que rentable. Retour en 2024. Les jeux de cartes à collectionner (ou JCC) sont monnaie courante. À tel point qu’il en devient difficile de tirer le bon grain de l’ivraie.

Peindre proprement et efficacement ses figurines est une chose, mais réussir à leur donner vie en est une autre, qui passe souvent par une étape délicate et redoutée de bien des figurinistes : aujourd'hui, on va discuter peinture de visage.

Qu’il s'agisse de peindre en trompe-l’œil ou de manière réaliste, il existe bien des méthodes pour représenter des métaux sur nos petits soldats de plastique. Mais laquelle choisir ?

Du 19 au 21 mai dernier se tenait à Cracovie la douzième édition de Digital Dragons. À la fois cérémonie à la gloire du jeu vidéo polonais, gamejam, série de conférences professionnelles et incubateur où les indés pouvaient venir montrer leurs projets aux éditeurs et investisseurs, l'événement a gagné en importance cette année, puisqu'il se déroulait pour la première fois sur trois jours. L'occasion d'aller voir ça de plus près et de manger des pierogis.

Et à ce Digital Dragons, y avait-il des jeux ? Oh que oui ! En plus des gros studios venus faire les fiers pour recruter les étudiants, on trouvait également une foule de petits indés, venus présenter leurs jeux aux investisseurs. L'occasion de découvrir des projets encore bien loin de sortir mais, pour certains, particulièrement intéressants.

Un jeu à deux un peu profond, dont le matériel tient en 112 cartes. Voilà la commande qui a lancé une game jam en trois jours, organisée par Grrre Games avec l’équipe de designers Kaedama. Le résultat, c’est Gold’n Crash. Entre les deux se dessinent pas mal d’éléments révélateurs sur la création et l’édition.