Dans la liste des phrases que je pourrais écrire si j'étais prise en otage et que je devais alerter discrètement mes proches qui me connaissent par cœur et sauraient détecter tout élément suspect au premier coup d'œil, il y a : « Je déteste les frites », « Les chiots sont une aberration de la nature » ou encore « Je suis sur un petit nuage depuis le Summer Game Fest ».

Avec Herdling, les développeurs de la série Far explorent à nouveau leur fascination pour les simulateurs de promenade – sauf qu'en lieu et place d'un bateau à guider dans la tempête ou d'un frêle esquif roulant à traîner sur des étendues désertiques, vous voilà à la tête d'un troupeau de petites créatures étranges et poilues, au beau milieu des Alpes suisses.

Quand il s’agit de confier une licence connue à un studio de jeu vidéo, il y a des choix évidents qui s’imposent : par exemple, Indiana Jones paraissait être une option tout indiquée pour MachineGames, qui s’était spécialisé au fil des années dans les jeux où il est systématiquement question de buter des nazis. Quand IO Interactive a annoncé, en novembre 2020, qu'ils travaillaient sur le prochain jeu James Bond, ça ne sonnait même plus comme une évidence, mais plutôt comme un don du ciel.

Plus de cinq ans se sont écoulés depuis la sortie du premier Death Stranding, et je craignais que ma mémoire ne me fasse un peu défaut. Mais dès les premières minutes de cette suite, deux éléments qui m'avaient déjà profondément marquée à l'époque me sont revenus en tête : le premier, c’est que les environnements sont magnifiques. Le deuxième, et je l’ai compris à mes dépens en me butant les pieds contre un rocher avant de m’étaler de tout mon long sur une crête de montagne, c’est qu’il est très laborieux de s’y déplacer.

Qu’est-ce qui fait un jeu Silent Hill ? En général, la réponse est simple : qu’il s’agisse d’un chef-d’œuvre (comme Silent Hill 2) ou d’une merde innommable (qui n’est en réalité pas si innommable que ça, puisqu’on l’appelle Silent Hill : Book of Memories), la quasi-intégralité des épisodes de la franchise se déroulent dans la ville du même nom, au minimum quelque part dans un trou paumé des États-Unis.

Si vous n'avez pas encore joué à A Plague Tale : Requiem, merci de passer directement à l'article suivant, voire de refermer ce magazine ou cet onglet de navigateur, partir en courant et vous boucher les oreilles tout en hurlant « LALALA J'ENTENDS RIEN JE NE VEUX PAS ÊTRE SPOILÉ, MÊME TRÈS LÉGÈREMENT, SUR QUOI QUE CE SOIT ».

Comme à son habitude, le Summer Game Fest a été riche en apparitions de guest-stars (dont Mads Mikkelsen, passé en express pour présenter une mission d'Hitman, ou Hideo Kojima, venu montrer une cinématique de cinq minutes aussi inintéressante que cryptique). Chacune de ces apparitions furtives a été accueillie par Perco avec indifférence, jusqu'à ce que la voix de Tom Hardy ne résonne dans le trailer de Chronicles : Medieval et qu'il se liquéfie telle une groupie face à sa rock-star préférée.