Laissez-moi clamer haut et fort une opinion engagée : j’en ai marre des jeux médiévaux pseudo-« réalistes » dont le but est d’être le plus sombres, brutaux et cyniques possible. Vous savez quoi ? Le Moyen Âge a mieux à offrir.

Oui, je vous ai déjà parlé de StarRupture il y a cinq ou six semaines, lorsqu'il a été annoncé. J'en remets une couche aujourd'hui, car j'ai pu y jouer une dizaine de jours, lors d'un playtest privé, sur une version limitée. Et ce que j'ai vu m'a vraiment plu.

Dehors, il fait une chaleur écrasante qui vous contraint à vous terrer dans votre maison, fenêtres et volets fermés. Tous les matins, le présentateur du journal télévisé vous livre quelques nouveaux conseils de survie : restez à l’intérieur, buvez régulièrement de l'eau, hydratez-vous bien derrière la nuque, et n’ouvrez surtout pas aux créatures affamées de sang qui viennent toquer à votre porte toutes les nuits.

Je n'aime pas Call of Duty. Enfin plus exactement, je n'aime plus Call of Duty (car il y a 20 ans, la franchise était sympa). Mais cet énorme jeu de bourrin a tout de même une qualité : ses missions en AC-130.

Décidément, chez Yacht Club Games, on est incapable de lâcher la thématique consistant à creuser dans le sol d’une manière ou d’une autre. Après le chevalier à la pelle de Shovel Knight (2014), c’est cette fois-ci avec la souris de Mina the Hollower que nous allons remuer la terre.

Il y a des jeux qui s'inspirent d'autres jeux, leur empruntent une ambiance, une palette de couleurs, un ou deux designs de monstres, quelques mécanismes par-ci par-là. Et puis il y a Alkahest, qui ne fait pas dans la subtilité et aurait très bien pu s'appeler Dark Messiah of Might and Magic 2026.

Confession : je suis favorable à la fonte des glaciers des pôles. Pour que notre civilisation disparaisse sous les flots, bien sûr, c'est compréhensible, mais aussi parce que selon mes calculs, si le niveau des océans augmente de 62,1 mètres, je pourrai enfin faire de la plongée sous-marine depuis mon balcon situé au troisième étage d'une résidence en banlieue parisienne.

« Cratylisme ». Voilà le mot que j’ai appris aujourd’hui. Et je peux remercier Nama Takahashi, dont le prochain jeu Öoo – un titre plutôt cratyliste, donc – m’a poussé dans cette rapide recherche linguistique.

Stardew Valley, c'était il y a (presque) une décennie. J'ai souvent envie d'y rejouer, mais je souffre d'une maladie pas du tout imaginaire, la pixelartite. C'est une allergie au pixel art qui se déclenche après une surexposition aux graphismes en 640×480. J'ai beau me gaver d'antihistaminiques, ça ne passe pas.

« Ce n’est pas un jeu facile à expliquer, mais il consiste en deux choses à faire : parler et marcher », déclarent les développeurs australiens de House House en préambule de leur dernière vidéo sur Big Walk. Pas besoin d’en dire plus. Vous m’avez eu à « parler ». J’adore parler.

Je ne pense pas qu’il était possible d’ouvrir le State of Play du 4 juin d’une meilleure manière. Une silhouette d’homme qui marche de dos vers une mystérieuse lumière ? Des effets psychédéliques à base de poissons et de cosmonautes ? Les néons d’une ville asiatique ? Une barre blanche verticale qui traverse l’écran de gauche à droite à intervalles réguliers ? Bon sang. C’est « Lumines Effect ».

Il y a deux choses qui déçoivent rarement dans notre beau hobby : les jeux avec des trains et les jeux de survie dans lesquels on peut construire une belle base. Alors voici Railborn. C'est un jeu de survie, mais dans un train. Pourquoi personne n'y avait pensé plus tôt ?

Acts of Blood est un beat them all indonésien où l'on incarne Hendra, un étudiant en droit anormalement doué en combat, qui écume les rues de Bandung à la recherche des malfrats qui ont pris part à l'assassinat de sa famille – et qui va tous les dérouiller un par un, en leur balançant des poubelles et des marteaux en pleine tête. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour me donner envie de me ruer sur sa démo.

Le Muppet Show et Punch-Out, voilà bien deux éléments fondateurs de mon enfance que je ne pensais jamais voir former un mashup aussi improbable qu’excitant. Heureusement, à Clermont-Ferrand, un autre petit garçon avait les mêmes amours, et lui il a réussi dans la vie.

Nous aimons tous Stardew Valley, c’est un fait. Mais force est de constater qu’au bout du dix-sept millième navet récolté, l’ennui guette même le plus passionné des maraîchers.

Seules les licences très fortes reviennent indemnes d’avoir atteint le point critique de la créativité. Red Dead Redemption avait pu sortir sa version « zombie » sans heurts, et ça fait bien longtemps que Batman est jeté en pâture aux ninjas et aux chevaliers gothiques.

Dans la liste des phrases que je pourrais écrire si j'étais prise en otage et que je devais alerter discrètement mes proches qui me connaissent par cœur et sauraient détecter tout élément suspect au premier coup d'œil, il y a : « Je déteste les frites », « Les chiots sont une aberration de la nature » ou encore « Je suis sur un petit nuage depuis le Summer Game Fest ».

Avec Herdling, les développeurs de la série Far explorent à nouveau leur fascination pour les simulateurs de promenade – sauf qu'en lieu et place d'un bateau à guider dans la tempête ou d'un frêle esquif roulant à traîner sur des étendues désertiques, vous voilà à la tête d'un troupeau de petites créatures étranges et poilues, au beau milieu des Alpes suisses.

Quand il s’agit de confier une licence connue à un studio de jeu vidéo, il y a des choix évidents qui s’imposent : par exemple, Indiana Jones paraissait être une option tout indiquée pour MachineGames, qui s’était spécialisé au fil des années dans les jeux où il est systématiquement question de buter des nazis. Quand IO Interactive a annoncé, en novembre 2020, qu'ils travaillaient sur le prochain jeu James Bond, ça ne sonnait même plus comme une évidence, mais plutôt comme un don du ciel.

Sea of Thieves, c’était quand même de bonnes barres de lol en multijoueur, comme on dit dans les ports de France et de Concarneau. Mais la navigation est aussi une affaire sérieuse et, maintenant que Skull and Bones repose au fond d’une faille océanique, le cœur des adeptes du souquage d’artimuses et du bandage de foc est à prendre.