Dans le jeu de puzzle coopératif Parallel Experiment, vous incarnez deux détectives enfermés dans l’antre d’un tueur très porté sur les énigmes, dont l'immense sadisme se transmet par des puzzles à base de liquides à faire passer dans des tuyaux. Pour espérer vous en sortir, il va falloir communiquer de la manière la plus claire possible, ce qui donnera très naturellement des phrases comme « Place le levier à six heures, mais au milieu de l’aiguille », « Monte sur la plateforme du verre à martini inversé » ou encore « Je pense qu'il faut mettre la base de la part de pizza vers le haut ».

Adam Robinson-Yu, développeur du fantastique A Short Hike, vient de publier la démo de son prochain jeu sur itch.io : Untitled Paper RPG. Ne vous amusez pas trop dessus, cela dit : le projet complet ne verra peut-être jamais le jour, à cause de son envergure trop ambitieuse et d'une période de développement compliquée. ER.

Dans Peak, vous incarnez un adorable petit personnage au visage poupin parti en expédition avec trois autres alpinistes du dimanche. En théorie, l’objectif est simple : il faut escalader une grosse montagne, en partageant ses ressources et en n’oubliant jamais de tendre sa main à un camarade en galère. En pratique, c’est un peu plus compliqué.

Les peines viennent de tomber pour les trois anciens cadres d’Ubisoft qui étaient en procès pour harcèlement moral et sexuel au tribunal correctionnel de Bobigny (lequel a été le théâtre d'un déferlement de témoignages glaçants et de défenses placées sous le signe de la mauvaise foi) : selon Libération, Tommy François, ancien vice-précident du service éditorial, a écopé de trois ans de prison avec sursis et de 30 000 € d’amende pour harcèlement moral et sexuel et tentative d’agression sexuelle ; Serge Hascoët, ex-numéro 2 de la boîte, de dix-huit mois de prison avec sursis et de 45 000 € d’amendes pour complicité de harcèlement moral ; Guillaume Patrux, ancien game director, a été condamné à un an de prison avec sursis et 10 000 € d’amende pour son comportement « violent et intimidant à l’égard de la petite équipe VR dans laquelle il travaillait ». En outre, le PDG d'Ubisoft, Yves Guillemot, vient tout juste de faire l'objet d'une nouvelle procédure judiciaire : il est accusé de complicité de harcèlement moral et systémique, selon Le Parisien. ER.

Les cadres d'EA ne sont pas très satisfaits des chiffres de Battlefield 2042, qui a recensé « seulement » 22 millions de joueurs. Selon Ars Technica, qui a pu s'entretenir avec des développeurs au bout du rouleau, leur objectif pour le prochain jeu de la franchise est de 100 millions de joueurs, ce qui paraît au mieux démesuré, au pire complètement inatteignable (pour rappel, aucun épisode de Battlefield n'a jamais atteint ce chiffre, pas même leur plus gros succès, Battlefield 1, avec environ 30 millions de joueurs). Comme le disait si bien Oscar Wilde, « il faut toujours viser la lune car en cas d'échec, on pourra toujours licencier des employés plus tard en leur expliquant qu'ils n'avaient qu'à atteindre leurs objectifs ». ER.

Après une première vague de licenciements en mai, durant laquelle 6 000 employés de Microsoft avaient déjà été renvoyés, l’entreprise continue de trouver des manières inédites de cracher à la figure de ses équipes : 9 000 autres salariés vont perdre leur emploi – pardon, « moins de 4 % des effectifs » vont perdre leur emploi pour que l’entreprise procède à « des changements organisationnels nécessaires au positionnement favorable de ses équipes dans un contexte de marché en évolution », selon une porte-parole de Microsoft, qui je l’espère, dort extrêmement mal le soir. Parmi les plusieurs centaines d’employés de Xbox concernés, le studio The Initiative (qui travaillait sur le prochain Perfect Dark) devrait bientôt fermer ses portes, tandis que King (notamment responsable de Candy Crush, une petite pépite indé qui doit se vendre très mal), Raven Software et Seldgehammer Games (Call of Duty, une autre franchise méconnue qui peine à trouver son public) ou encore Turn 10 Studios (Forza Motorsport, jamais entendu parler) vont devoir réduire leurs effectifs, tandis que Blackbird, un projet de MMO développé par Zenimax Online Studios, vient d’être annulé. Pourquoi une telle décision, alors que Microsoft se porte très bien et compte 200 milliards de dollars de bénéfices sur ces deux dernières années ? La réponse est tellement manichéenne qu'il m'en coûte de l'écrire : l'entreprise compte investir plus de 80 milliards de dollars dans son infrastructure liée à l’intelligence artificielle sur cette prochaine année fiscale. ER. Photo : Coolcaesar via Wikimedia Commons

Acts of Blood est un beat them all indonésien où l'on incarne Hendra, un étudiant en droit anormalement doué en combat, qui écume les rues de Bandung à la recherche des malfrats qui ont pris part à l'assassinat de sa famille – et qui va tous les dérouiller un par un, en leur balançant des poubelles et des marteaux en pleine tête. Il n'en fallait pas beaucoup plus pour me donner envie de me ruer sur sa démo.

Dans la liste des phrases que je pourrais écrire si j'étais prise en otage et que je devais alerter discrètement mes proches qui me connaissent par cœur et sauraient détecter tout élément suspect au premier coup d'œil, il y a : « Je déteste les frites », « Les chiots sont une aberration de la nature » ou encore « Je suis sur un petit nuage depuis le Summer Game Fest ».

Avec Herdling, les développeurs de la série Far explorent à nouveau leur fascination pour les simulateurs de promenade – sauf qu'en lieu et place d'un bateau à guider dans la tempête ou d'un frêle esquif roulant à traîner sur des étendues désertiques, vous voilà à la tête d'un troupeau de petites créatures étranges et poilues, au beau milieu des Alpes suisses.

Quand il s’agit de confier une licence connue à un studio de jeu vidéo, il y a des choix évidents qui s’imposent : par exemple, Indiana Jones paraissait être une option tout indiquée pour MachineGames, qui s’était spécialisé au fil des années dans les jeux où il est systématiquement question de buter des nazis. Quand IO Interactive a annoncé, en novembre 2020, qu'ils travaillaient sur le prochain jeu James Bond, ça ne sonnait même plus comme une évidence, mais plutôt comme un don du ciel.

Plus de cinq ans se sont écoulés depuis la sortie du premier Death Stranding, et je craignais que ma mémoire ne me fasse un peu défaut. Mais dès les premières minutes de cette suite, deux éléments qui m'avaient déjà profondément marquée à l'époque me sont revenus en tête : le premier, c’est que les environnements sont magnifiques. Le deuxième, et je l’ai compris à mes dépens en me butant les pieds contre un rocher avant de m’étaler de tout mon long sur une crête de montagne, c’est qu’il est très laborieux de s’y déplacer.

Qu’est-ce qui fait un jeu Silent Hill ? En général, la réponse est simple : qu’il s’agisse d’un chef-d’œuvre (comme Silent Hill 2) ou d’une merde innommable (qui n’est en réalité pas si innommable que ça, puisqu’on l’appelle Silent Hill : Book of Memories), la quasi-intégralité des épisodes de la franchise se déroulent dans la ville du même nom, au minimum quelque part dans un trou paumé des États-Unis.

Si vous n'avez pas encore joué à A Plague Tale : Requiem, merci de passer directement à l'article suivant, voire de refermer ce magazine ou cet onglet de navigateur, partir en courant et vous boucher les oreilles tout en hurlant « LALALA J'ENTENDS RIEN JE NE VEUX PAS ÊTRE SPOILÉ, MÊME TRÈS LÉGÈREMENT, SUR QUOI QUE CE SOIT ».

Comme à son habitude, le Summer Game Fest a été riche en apparitions de guest-stars (dont Mads Mikkelsen, passé en express pour présenter une mission d'Hitman, ou Hideo Kojima, venu montrer une cinématique de cinq minutes aussi inintéressante que cryptique). Chacune de ces apparitions furtives a été accueillie par Perco avec indifférence, jusqu'à ce que la voix de Tom Hardy ne résonne dans le trailer de Chronicles : Medieval et qu'il se liquéfie telle une groupie face à sa rock-star préférée.