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(BASKET PRO B) Fringuant et efficace, Denain franchit victorieusement les Pyrénées

3 mai 2025 à 10:00

MALGRE SON INCONSTANCE DENAIN A LA PORTE DU PLAY-IN

Après trente cinq journées de Pro B, Denain Voltaire Porte du Hainaut est maintenu depuis quelques semaines mais peut toujours espérer, à trois rencontres de la fin de l’exercice 2024-2025, participer à la seconde phase, le play-in où il n’est qu’à une petite encablure avant ce premier match de mai. Cela malgré une réelle inconstance, avec de mauvais départs qui ont obligé les Denaisiens à des courses-poursuites parfois vaines, mais également en terminant de très belle manière. Comme dernièrement à l’ASA, en Alsace, où menés de 18 pts, ils ont réussi à renverser les données pour l’emporter : 81-83 au grand bonheur de leurs supporters. Sachant aussi que parfois Denain, quand il démarre bien, a souvent un quart temps qui laisse à désirer, mais avec l’appui du fidèle sixième homme il arrive à s’en sortir grâce à cette communion joueurs-supporters qui envie de nombreuses équipes.

CASSER LA SPIRALE NEGATIVE

Pour rêver d’une belle fin de saison, les protégés du Président Yohan Senez vont devoir briser la spirale négative à la maison, dans laquelle ils se sont installés avec les défaites contre St Chamond (95-106) et dernièrement lors du match carnaval contre Rouen (79-86). Leur dernière victoire à domicile remontant au 4 avril face à Hyères-Toulon (74-64). Cela même si en face il y a costaud. Pau-Lacq-Orthez occupant la quatrième place du classement, une bonne position pour le play-in, avec 60% pour 21 victoires et 14 défaites.

REMANIEMENT

Ali Bouziane, le coach denaisien, a fait tourner son banc de main de maître.

Afin de consolider plus sa raquette, Denain avait fait signer voilà quelques semaines le Canadien Elijah Lufile, hélas ce dernier, après quelques matchs, s’est blessé et est out jusque la fin de saison. Difficile de trouver un remplaçant au poste 5 en cette fin de saison, Essome Miyem et Jordan Ratton se partageant le temps de jeu dans la peinture. Les malheurs de Voltaire ne se sont pas arrêtés là car quelques jours plus tard c’est son meneur Américain Lovell Cabbil JR qui connaissait la même situation. Là, son remplacement s’est assez vite  effectué avec son compatriote Terrell Burden qui a déposé ses valises à la salle Jean Degros voilà quelques jours. Notons que le jeune Romain Parmentelot, fringuant depuis le début de saison, a bien assuré l’intérim.

L’EFFECTIF DENAISIEN ACTUEL

Terrell Burden JR, Olivier Troisfontaines, Neftali Difuidi, Benoit Gillet, Jordan Ratton, Lien Phillip (capitaine), Essome Miyem, Romain Parmentelot, Marc-olivier Lasserre, Célian Eliezer – Vanerot. Coach : Ali Bouziane, adjoints : KJ Smithe et Vincent Leman.

Il leur reste à jouer après la venue des Palois : le 9/5 déplacement à Roanne, le 13/5 contre Aix Maurienne.

RETOUR

Saluons le sympathique retour sur le parquet du complexe sportif de l’ex-meneur denaisien Matthieu Missonnier qui a fait vibrer les supporters durant trois saisons. Coqueluche denaisienne il a sauvé l’ASCDV de la relégation le 6 mai 2022 face à Lille par une perle bonifiée au buzzer (88-87). Sans oublier, un peu plus loin, d’Audrey Sauret, l’ex-capitaine de feue USVO aujourd’hui manager général du club des Pyrénées Atlantiques depuis la saison 2022-2023.

DENAIN EN TÊTE D’ENTREE

Matthieu Missonnier, l’ex-coqueluche denaisienne, de retour sur le parquet de la Jean Degros.

Contrairement à de nombreux matchs cette saison, Denain démarrait la rencontre superbement et en prenant à la gorge son hôte du soir : 16-6 (5e). Cela dans le sillage de Difuidi, Parmentelot et Burden et malgré Ledlum. Jusqu’à la première pause la situation ne changeait pas, Denain virant avec 15 longueurs de mieux (31-16, 10e). Après le mini repos les Palois reprenaient un peu d’espoir : 31-21 (13e), mais c’était un feu de paille. Les Denaisiens remettaient le couvert ensemble pour reprendre leur marche royale avec trois perles bonifiées de Lasserre : 45-25 (17e), 53-22 au repos. Il y avait des étoiles dans les yeux de leurs supporters dans les gradins de la Jean Degros. 

Pau reprenait un peu mieux les débats, mais traînait comme un boulet la nette domination denaisienne des vingt premières minutes : 63-47 (27e), 69-55 à l’aube de la dernière période alors qu’Ali Bouziane faisait tourner son banc afin de gérer la fatigue de ses ouailles. Le dernier quart temps n’allait rien changer, Denain tenait son adversaire à distance raisonnable : 75-60 (34e) pour finalement l’emporter dans une sympathique communion joueurs-public. Score final : 89-75. 

Les réactions :

visuel Romain Parmentelot déborde Minor et va inscrire deux de ses dix points

Mickaël Hay (coach de Pau) : << Chez nous en première mi-temps, il n’y a rien offensivement, rien défensivement, nous n’étions pas sur la même page, on joue les uns à côté des autres. On veut jouer vite alors que nous étions déjà à moins quinze, mais nous n’avons rien créé. Pas de défense, pas d’intelligence de jeu, pas de cohésion. Nous n’avons pas d’excuses, nous aurions du montrer bien d’autres choses. Ce soir nous avons été bousculés et il va falloir réagir très vite à cela avec de la discipline. La victoire de Denain est logique. >>

Marc-Olivier Lasserre (joueur de Denain) : << Pour moi, c’est une double victoire car j’ai fait toutes mes classes à Pau. L’avance que nous avions pris au début nous a permis de tenir sur la fin de match. Dans les vestiaires, nous ne parlons pas de play-in, mais nous prenons match après match. >>

Ali Bouziane (coach de Denain) : << La différence ce soir a été faite par la défense en laissant Pau à 75 points lui qui tourne entre 80 et 85 points de moyenne. En étant très agressifs, nous avons réussi à canaliser les tireurs à trois points ciblés qui ne terminent qu’à 4/14. Une statistique qui me plait beaucoup également, c’est que nous avons réussi à laisser à zéro passe décisive le meilleur passeur du championnat. Une nouvelle fois nous équilibrons notre bilan victoires-défaites et nous allons avoir à Roanne prochainement l’occasion d’avoir un bilan positif. Avec nos succès à Caen, à l’ASA et ce soir, je n’ai pas peur j’ai confiance en l’équipe. >>

DENAIN  – PAU : 89-75 (31-16, 22-16, 16-23, 20-20)

Denain : 34 paniers (dont 7/27 à 3 pts) sur 68 tirs ; 14/19 LF ; 47 rebonds ; 18 balles perdues ; 25 passes décisives ; 21 fautes

Burden : 8, Troisfontaines : 4, Difuidi : 16,  Ratton : 13, Phillip : 13, Miyem : 12, 

Parmentelot : 10, Lasserre : 13.

Pau : 29 paniers (dont 7/31 à 3 pts) sur 83 tirs ; 10/19 LF ; 45 rebonds ; 14 balles perdues ; 12 passes décisives ; 17 fautes.

Speight : 13, Ledlum : 18, Whyte :12, Missonnier : 5, Ndiaye : 5, Raharimanantoanina: 2, Minor: 11, Curier: 9.

Olivia et Robert Place

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La mairie de Douchy-les-Mines en crise politique ouverte et managériale !

28 avril 2025 à 05:03

(Visuel de gauche à droite Sega Soumaré, Catherine Estaquet, Daniel Tison, Brigitte Dubois, et Dominique John)

Tout d’abord, un retour factuel sur le déroulement du conseil municipal du 10 avril dernier permet de mieux comprendre l’atmosphère globale au sein d’une collectivité locale de plus de 10 000 habitants, donc mécaniquement un événement sur le Denaisis et au delà. En effet, si la majorité s’est rassemblée (17 membres) pour voter le budget 2025… « oui, mais par loyauté pour les Douchynoises et Douchynois », cite Catherine Estaquet, la solidarité avec l’édile n’y était pas compte tenu de certains agissements internes dénoncés par ailleurs. 

En effet, à la fin de ce conseil municipal, une déclaration a été lue par Catherine Estaquet au nom d’un collectif de dix élus de la majorité municipale. La réaction à cette lecture publique a été vive avec quelques éclats de voix par des élus non cités dans ledit communiqué, mais également des insultes verbales conjuguées à une agression physique du DGS via le jet d’une boulette de papier dans son oeil. A cet effet, un dépôt de plainte a été réalisé et l’enquête est en cours ; le DGS en question, cadre administratif de l’autorité préfectorale, bénéficie de plein droit d’une protection juridique d’autant plus conséquente dans l’exercice de ses fonctions. Comme dirait un film bien connu- ce qui me dérange le plus, c’est le climat- !

La demande du collectif d’élu(e)s (Alexandre Pulliat 1ère adjointe, Catherine Estaquet adjointe, Daniel Tison, adjoint, Brigitte Dubois, adjointe, Béatrice Boudry, adjointe, Sega Soumaré, délégué, Emmanuelle Egélé, déléguée, Carole Moreira, conseillère municipale, Dominique John, conseiller municipal, Régis Fassart, conseiller municipal) réside dans la prise en compte d’une situation de souffrance potentielle d’une partie très significative des agents publics de la commune.

Suite à ce déballage en public, car rien ne bougeait visiblement, mais le maire de Douchy-les-Mines, après un report de Bureau, a expliqué initier un audit indépendant des agents de la collectivité locale. La méthode choisie serait de solliciter le centre de gestion 59, un classique. « Michel Véniat nous a annoncé récemment cette mesure en Bureau et nous a demandé de participer à un cahier des charges sauf que…, nous avons appris qu’une simple lettre de saisine suffit à mobiliser le CG 59 et qui plus est, le CG 59 applique sa propre méthodologie et n’a aucun besoin de cahier des charges », tance Catherine Estaquet. 

« Notre action est en faveur des agents en souffrance de la commune », Séga Soumaré

C’est ici que les élus, présents sur la photo, veulent planter un décor indissociable de leur démarche. En effet, à quelques encablures d’une campagne électorale animée, le soupçon est naturel. C’est pourquoi, le propos se veut très tranché par Séga Soumaré : « Notre action est en faveur des agents en souffrance de la commune. Nous observons certains comportements autoritaires très difficile à vivre pour les fonctionnaires. D’ailleurs, nous risquons tout à travers notre démarche ! »

Ensuite, ce dernier cite une anecdote révélatrice d’une ambiance potentiellement délétère. « Dans ma délégation (sports et vie associative), j’ai demandé leur point de vue aux six agents de ce service. Cinq m’ont répondu qu’un responsable hiérarchique avait ordonné de ne plus parler aux élu(e)s ! ». Au niveau des rapports humains, nous serions donc au degré zéro d’une démocratie locale où les élu(e)s et fonctionnaires devraient travailler collégialement afin de rendre le meilleur service aux administrés. 

« Nous voulons un organigramme clair », Catherine Estaquet

Clé de voûte d’une ambiance difficile à supporter par les agents de la commune, un conflit de compétences décisionnelles existe entre le Directeur de Cabinet, le Directeur Général des Services, le Directeur des Services Techniques, et une Directrice Générale des Services adjointe, fonction surprenante pour une ville de plus de 10 000 habitants seulement. 

Pour rappel au lecteur, le Directeur de Cabinet travaille la ligne politique du programme municipal, la représentativité du maire, son agenda, c’est de fait la voix politique du maire bientôt très copieuse dans le cadre de la prochaine élection municipale. Ensuite, le Directeur Général des Services est le maître d’oeuvre de l’organisation communale. Sa fonction n’est pas politique. Il s’assure du bon fonctionnement des services et des équipes associées, la supervision d’ensemble des rouages administratifs assez complexe en France, la mise en oeuvre des outils de pilotage des dossiers clés, comme la recherche de subvention, et la réponse aux demandes du maire et des adjoints en charge d’une mission. En clair, deux fonctions très différentes dans une collectivité locale ou territoriale. D’ailleurs l’un est fonctionnaire (le DGS), l’autre bénéficie d’un poste fonctionnel, car le contrat d’un Directeur de Cabinet s’éteint avec le mandat du maire en fonction. Concrètement, l’entente cordiale entre ces compétences est souhaitable au sein d’une institution publique, mais la porosité entre ses deux fonctions n’est pas concevable, et même nuisible, à la bonne gestion d’une collectivité publique. 

Ensuite, le Directeur des Services Techniques est le pilote opérationnel de tous les agents, avec de facto une compétence large dans les domaines techniques d’intervention de la ville. Son rôle n’est pas administratif, mais il est le rouage indispensable d’une fluidité municipale dans l’intervention publique au quotidien en bénéfice des administrés. 

Puis, sur Douchy-les-Mines est présente une DGS Adjointe, très surprenant compte tenu de la dimension de cette commune. Comme son nom l’indique, le rôle d’adjoint implique une compétence complémentaire, pour des dossiers précis ou surcharge de travail, sous la houlette du DGS en fonction.

Et pour finir, ces compétences sont définies par un cadre légal et le seul « patron » reste le maire et sa majorité municipale, mais dans ce corset administratif très précis. En filigrane, vous avez compris que la discorde est de mise entre ces postes clés. « Le maire est conscient de la chose. Cette situation démolit les agents de la commune, un climat de peur règne dans la mairie. Nous voulons un organigramme clair », déclare Catherine Estaquet. 

Plus de majorité municipale à Douchy-les-Mines ?

Concrètement, si aucune évolution n’intervient avant le prochain conseil municipal (juin prochain), les prochaines délibérations seront étudiées cas par cas par ce collectif. « Nous voterons dans l’intérêt des Douchynoises et Douchynois, mais nous pouvons refuser de voter une, voire plusieurs délibérations », conclut Séga Soumaré.

Sur 33 élus, dont 27 à 28 présents régulièrement, vous avez eu 4 écharpes retirées l’année dernière et par suite une opposition composée de 9 élus. Si vous y ajoutez 10 membres de la majorité municipale, la gouvernance locale est potentiellement au bord de l’implosion. Ce n’est plus une révolte, mais une révolution… ! Le message passé par ce collectif d’élus est simple. Le temps de l’action à bas bruit pour essayer de remédier à ces dysfonctionnements est fini. Le débat sur cette crise interne managériale sera dorénavant public… ! En résumé, la vie municipale sur cette commune pourrait cesser, hors gestion courante, et de fait paralyser totalement l’action de la collectivité publique. C’est grave et sérieux et cela bien au delà d’une simple dissidence politique. 

Sans vouloir à aucun moment réduire l’importance d’un dysfonctionnement dans une commune rurale, un fait politique de cet acabit dans une ville stratégique du Denaisis constitue un problème politique et administratif de premier plan. La Sous-Préfecture de Valenciennes, voire le Préfet de région, pourrait suivre avec un intérêt appuyé l’évolution du climat du côté de Douchy-les-Mines !

Daniel Carlier

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(Denain) Un budget porté (encore) sur l’investissement, réduction de la dette, et maîtrise de la charge salariale !

11 avril 2025 à 14:41

(Visuel, futur coeur de ville)

Pour présenter le budget 2025 de la majorité municipale, l’édile porte le fer sur « la continuité d’un effort sur l’investissement, 20,1 millions euros en 2024 dont 14,8 millions d’euros exécutés (soit 75%) et 16,3 millions d’euros en 2025, mais cette année sans aucun emprunt. En comparaison aux communes de même strate, nous investissons 716 euros par habitant contre 395 euros par habitant en moyenne nationale. »

La liste des chantiers en cours ou programmés est pléthorique : Transformation du centre-ville, école Condorcet, éclairage led, rénovation thermique des bâtiments publics, vidéo surveillance, logements dans l’îlot Basly…

Evidemment, Anne-Lise Dufour souligne particulièrement la capacité d’autofinancement de 13 432 820 euros, grâce à son épargne brute, une subvention exceptionnelle d’un million d’euros de la CAPH (Booster) et autres subventions d’Etat et des collectivités publiques. De fait, l’absence d’emprunt contracté en 2025 permet de réduire plus encore la dette publique de Denain. « Malgré tous nos investissements et les mesures sociales pour la population, nous passons de 19,3 millions d’euros en 2020, 15,2 en 2025, et 13,3 au 01 janvier 2026, donc 6 millions d’euros de désendettement », précise-t-elle. D’ailleurs, le chiffre baromètre d’une bonne gestion des comptes publics est la capacité de désendettement d’une collectivité locale, 2,2 ans en 2024 et 1,69 ans en 2025. Un chiffre excellent positionnant Denain dans les meilleurs ratios sur les 82 communes du Valenciennois… avec 20 000 habitants environ. 

Travaux rue du Marechal Leclerc

Enfin ultime paramètre de traçabilité sur la gestion appropriée d’une commune, la maîtrise des charges de fonctionnement, et notamment la masse salariale. Concrètement, la commune avait 322 ETP(Equivalent Temps Plein) en 2020. En 2025, compte tenu de la mobilité remarquée après Covid, mais surtout des compétences transférées à la CAPH comme 12 emplois/médiathèques, 5 pour la piscine, 3 pour la Ruche d’entreprises, la ville comprend en 2025 298,4 ETP, soit 52,35% de la section de fonctionnement. Ce dernier paramètre est très raisonnable également.

Un budget primitif local, comme tous les choix politiques, est critiquable et imparfait. Pour autant, la commune de Denain, sur la base objective des chiffres, est tout simplement bien gérée. Certes, les signatures des dispositifs d’Etat, PNRQAD, NPNRU, et autres, abondent massivement dans le paysage budgétaire local, mais encore faut-il un dossier en face pour les obtenir ! La campagne électorale pourra difficilement se porter sur le bilan financier du mandat 2020/2026, tout simplement solide !

« Un écran de fumée », Youssouf Feddal 

Seule membre de l’opposition à s’exprimer, un peu dommage pour le pic de l’année en terme de démocratie participative, est Youssouf Feddal. Clairement, il ne fait pas dans la demi-mesure : « Sur quasi 100 millions d’euros durant ce mandat, vous avez seulement 25% de cette somme distribuée dans les politiques publiques. Mais ou va l’argent, dans les poches des grandes entreprises privées ? Ensuite, vous avez également des projets comme le restaurant de la piscine où 5 exploitants ont essayé de travailler, c’est un flop ! Votre budget est un écran de fumée. »

Le vote du budget est à la majorité avec 2 votes contre et une abstention.

Les subventions aux associations

« Il y a une coupe sombre dans les budgets alloués aux associations », mentionne Youssouf Feddal. A cette affirmation, Akim Dergal répond que ce budget associatif est encore à 440 000 euros. « Je participe à toutes les AG et je ne vous aperçois jamais ! », commente Akim Derghal. « Je n’ai pas besoin d’être présent aux AG pour me rapprocher des associations. J’ai été président d’une association précédemment et je connais bien les réalités associatives. »

Anne-Lise Dufour précise que certaines demandes « sont en lien avec leurs besoins et il existe près de 330 000 euros de fonds d’associations denaisiennes sur des Livrets A. »

 Dispositif interne, violence…

La commune de Denain reconduit son adhésion au dispositif interne de signalement des atteintes à l’intégrité physique, des actes de violence, de harcèlement, de discrimnation, agissements sexistes. C’est l’occasion de souligner que pour la première fois, vous pouvez déduire, sur votre imposition 2024, votre don à une association contre les violences conjugales et intrafamiliales au même titre que les autres structures d’utilité publique.

Box médicale

Le conseil municipal a voté l’installation d’une box médicale devant le Centre Hospitalier de Denain. « L’hôpital public a validé cette implantation, car ils sont débordés », souligne Anne-Lise Dufour. C’est le principe d’une téléconsultation. 

Nouveau Groupe scolaire Place Wilson

Dans les projets futurs, la création d’un nouveau groupe scolaire Place Wilson est à l’étude. Cet établissement public comprendrait 128 élèves en maternelle et 298 en élémentaire. A ce stade, nous sommes dans le lancement d’un concours restreint européen de maîtrise d’oeuvre. A charge pour la nouvelle équipe issue des élections municipales 2026 de mettre en oeuvre ce projet. 

Cet équipement scolaire s’inscrit dans les aménagements publics possibles grâce au NPNRU (Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine) pour un coût de 16 383 120 euros, dont part ville 2 897 162 euros. 

Daniel Carlier

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Le CISPD, l’outil utile de sécurité et de prévention proche de vous

14 mars 2025 à 07:30

Jean-Paul Ryckelynck, maire d’Haveluy : « Nos 4 axes de travail pour 2025 sont les violences conjugales, la santé, la parentalité, et la promotion du CISPD »

Cette communauté d’intérêt est née en 2002 sous le volet communal (CLSPD) et son extension aux intercommunalités en 2007 (CISPD). Sur le Denaisis, six communes composent ce groupe de réflexion (Douchy-les-Mines, Escaudain, Lourches, Haveluy, Abscon, et Wavrechain-sous-Denain). La ville de Denain est dotée, pour sa part, de services internes dédiés et ne fait pas partie de ce dispositif. 

Cette instance est opérationnelle depuis janvier 2014 sur le Denainis avec un coordinateur, un fonctionnaire partagé par les six communes, dont la mission est d’échanger sur les problématiques au sein de ces collectivités locales : Absentéisme, incidents chez les bailleurs sociaux, incivilités, troubles de voisinage, acteurs médicaux, etc. « Les besoins entre ces communes sont différents, car les populations sont différentes. Je suis en lien avec les techniciens dans chaque commune, voire les élus en charge du sujet », commente Christophe Hego, le coordinateur du CISPD. 

Un peu comme l’avitaillement d’un bateau, le CISPD doit donc disposer d’informations rapides, concrètes et tangibles, et se nourrir de ces faits dans les six communes pour agir au plus près des causes. Chaque année, une commune prend la présidence du dispositif, Haveluy en 2024 sous la houlette de Jean-Paul Ryckelynck et en 2025 Wavrechain-sous-Denain sous l’égide de Jacques Delcroix. 

Et concrètement, le CISPD sert à… ?

In concreto, une cellule de veille se réunit chaque mois, dans chaque localité, pour rapporter les fameux signaux faibles. Ensuite, un COPIL annuel permet un bilan précis sur chaque thématique, décortiquée le plus finement possible, et les solutions apportées. « Il faut voir d’abord le CISPD comme un outil de prévention, une action en amont afin d’éviter, voire de traiter une situation problématique », souligne le Sous-Préfet de Valenciennes. 

Les maires signent la nouvelle convention CISPD 2025

Le retour de vécu des édiles est extrêmement positif. « Ce CISPD dure et perdure. Pour ma part, je trouve que cet outil est très intéressant. Cela nous permet, notamment, de mutualiser des actions », explique Dalila Duwez Guesmia, l’édile de Lourches.

Pour le Président 2024, Jean-Paul Ryckelynck, de cette structure ad hoc pour le compte de la grande entreprise… publique, l’importance du travail dans les cellules de veille est fondamentale. « Grâce à cette coopération intercommunale, nous trouvons des solutions ensemble. Malheureusement, ce dispositif est méconnu et nous voulons en faire la promotion. Nos 4 axes de travail pour 2025 sont les violences conjugales, la santé, la parentalité, et donc la promotion du CISPD. » Et parfois, une thématique du terrain « remonte dans les Ministères comme nous l’avons fait sur l’usage détourné du protoxyde d’azote » et une loi en 2021 portée par Valérie Létard.

« Le CISPD est une richesse par les solutions nouvelles grâce aux partenariats avec le Département, l’Education nationale, les bailleurs sociaux, la communauté médicale, La Porte du Hainaut (depuis 2024), un représentant du Ministère public et de la Police Nationale », souligne Bruno Saligot, le premier magistrat d’Escaudain. 

Pour sa part, le maire d’Abscon rappelle que la délinquance n’a pas de frontières. « Des rodéos ont eu lieu sur ma commune, puis sont partis sur le Douaisis. C’est pourquoi, nous devons collaborer aussi entre les territoires. D’ailleurs, je me félicite de la dynamique de la coordination sur ce CISPD », déclare Patrick Kowalczyk.

Le secrétaire général de Douchy-les-Mines, la seule commune de plus de 10 000 habitants du CISPD du Denaisis, met en exergue la problématique de plus en plus installée « du décrochage scolaire. L’éducation est la base de tout. » Effectivement, ceci nous amène sur le sujet de la parentalité, nous y reviendrons !

Enfin, le maire de Wavrechain-sous-Denain rappelle la prochaine Police pluricommunale (parue dans la Voix du Nord) regroupant les communes d’Haulchin et Wavrechain-sous-Denain. 

Un LEAO pour le traitement des violences intrafamiliales fin 2025

Complètement lié à ce CISPD où « il est important de détecter les signaux faibles, comme venant du médecin ou d’une infirmière scolaire, car dorénavant, si la patiente est en danger le secret médical ne tient plus. Bien sûr, la problématique de l’absentéisme, les retours des bailleurs sociaux, les soupçons de violences intrafamiliales, etc., tout cela pour simplifier le traitement d’un problème identifié. Evidemment, les échanges au sein de ce CISPD sont totalement confidentiels », précise la Procureure de Valenciennes, Christelle Dumont.

Sur la thématique prégnante sur le Valenciennois des violences sexistes et sexuelles, où les deux agglo (Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut) financent de concert l’action en la matière, l’émergence d’un laboratoire des violences conjugales en mai 2023 https://www.va-infos.fr/2023/05/07/un-laboratoire-pour-faire-plus-contre-les-violences-conjugales-et-intrafamiliales/ va déboucher sur la création d’un « LEAO (Lieu d’Écoute d’Accueil et d’Orientation) porté par le service AJAR (Association Prim’Toit) d’ici la fin de l’année 2025 », indique la Procureure de Valenciennes. 

Ensuite, les sources de troubles à la sécurité publique, voire de délits plus globalement, sont multiples. C’est pourquoi, le travail de cette instance est essentielle et à ce titre, chaque maire y trouve son compte. Pour autant, nous le voyons au quotidien, le rapport de l’individu à autrui change. « Les gens ne se parlent plus. Nous le voyons concrètement dans les troubles de voisinage », souligne Dalila Duwez Guesmia, l’édile de Lourches. Pour autant, la musique nationale sur la délinquance des mineures n’est pas partagée par les maires. « Fort de mon expérience sur le sujet, les jeunes d’aujourd’hui sont les mêmes qu’hier, mais ce qui change tout, c’est le portable et les réseaux sociaux », ajoute le coordinateur. De fait, la tension, voire la délinquance, d’un moment se prolonge quasi en permanence sur les réseaux sociaux, un monde plus brutal en continu.

La Parentalité en question

Dans les axes de travail du CISPD, la prise de conscience du rôle de parents n’est pas superfétatoire. « J’ai croisé récemment une mère avec son enfant de 5 ans. Je luis demande pourquoi celui-ci n’est pas à l’école ! Elle me répond, il n’avait pas envie d’y aller aujourd’hui. Non, l’enfant roi, cela n’est plus possible ! », tance la maire de Lourches. 

Cette thématique demande des trésors d’imagination afin de remettre l’hôtel de ville au milieu du village, car pour faire comprendre que le respect d’un certain nombre de règles va profiter à l’enfant, c’est tout sauf simple ! Par suite, ce travail byzantin doit s’inscrire dans une véritable stratégie pédagogique vis à vis des détenteurs de l’autorité parentale, voire de détecter les parents en perdition, voire famille monoparentale en souffrance. 

La sécurité avant l’insécurité

Par voie de conséquence, le rapport étroit avec les forces de l’ordre est indispensable. « J’échange tous les jours avec les maires du CISPD. Notre rôle est aussi d’aider à résoudre les problèmes en amont. Par exemple, le vol par ruse chez les personnes âgées est important. C’est pourquoi, nous pouvons communiquer sur les bonnes pratiques. De même sur les vols par effraction, il y a des précautions à prendre afin de réduire les possibilités », commente le Commissaire de Valenciennes. De fait, concernant les vols dans un habitat, collectif ou individuel, tout ce qui peut ralentir, et compliquer l’action des délinquants tous toutes ces formes contribue à vous préserver du pire. 

Concrètement avec ce CISPD, des opérations « Coup de poing » sont organisées avec des contrôles massifs de véhicules, lutte contre les rodéos urbains, le trafic de stupéfiants, alcool au volant… !

Très symbolique de l’arrivée en force des Polices Municipales dans le paysage sécuritaire, la nouvelle approche des maires vis à vis des caméras de vidéo surveillance. En effet, durant la première décade du 21ème siècle, le débat éternel entre matériel de sécurité publique contre instrument liberticide à polluer les échanges politiques. Aujourd’hui, cette phase philosophique a expiré face au besoin de plus de sécurité par tous les administrés, peu importe la couleur politique de la gouvernance. A cet effet, la maire de Lourches, comme l’édile d’Haveluy, mettent en avant la poursuite et le déploiement de nouvelles caméras de vidéo surveillance sur leurs communes respectives. Le débat sur leur utilité est donc clos, mais nous sommes déjà dans l’étape suivante, celle de la caméra piéton.. !

En effet, le Commissaire de Police souligne l’efficacité du process : « Lorsque le policier en exercice active la caméra piéton, nous observons une baisse de tension immédiate dans les échanges. » Le Sous-Préfet de Valenciennes confirme cette efficience : « Aujourd’hui, le dispositif de la caméra piéton a été testé, éprouvé, les résultats montrent qu’il y a une baisse significative des incidents dès que la caméra piéton est activée. » En clair, la prochaine arrivée de la caméra piéton afin d’équiper les Polices Municipales, autorisée par la loi, est inéluctable. Gageons que le vieux débat suranné d’un monde liberticide et trop injuste passe son chemin rapidement, car tout ce qui contribue à faire baisser la tension en la matière est d’intérêt général tout simplement.

A tort méconnu, ce CISPD est réellement un outil de proximité au service des citoyens, le traitement des problèmes à la racine vaut bien mieux que de longs discours répressifs, la prévention avant le curatif comme un fil sociétal à tisser !

Daniel Carlier

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Hordain contribue à rembourser la dette publique… des autres communes !

2 mars 2025 à 06:30

Un conseil municipal d’un village de 1 400 habitants pourrait sembler plus anodin que celui d’une grande ville, mais cette écume ferait fi d’environ 30 000 communes rurales (moins de 2 000 habitants), le coeur battant de la terre de France. A Hordain, les élus devaient voter leur Budget Primitif avec la même problématique que toutes les collectivités locales, l’absence des données précises du Ministère en charge des comptes publics compte tenu d’un vote du budget… en février 2025. 

Contentieux fiscal résolu

En propos liminaire, Arnaud Bavay, l’édile de la commune, rappelle le feuilleton fiscal connu fin 2024. En effet, plusieurs communes du Valenciennois, et moult en France, ont reçu un message des contributions publiques avec un rabot des ressources de la taxe foncière conséquent. Sachant que la taxe foncière reste la dernière véritable ressource fiscale locale, le coup de massue a été très très mal vécu par les communes intéressées. Techniquement, une nouvelle prise en compte d’un bâtiment d’entreprise, avec uniquement un usage social et pas industriel, ne rentre plus dans l’assiette fiscale. C’est une porte ouverte « à une optimisation fiscale par les grandes entreprises », tance Arnaud Bavay.

Sur Hordain, le contentieux se chiffrait à 270 000 euros, une donnée financière déjà importante pour une ville, mais himalayesque pour un village. Fort heureusement, le Premier ministre, maire également, a rectifié cette injustice. « Un décret du 03 janvier 2025 précise que les communes concernées recevront une compensation, 90% en 2024, 75% en 2025, 50% en 2026. Le montant 2024 sera reversé cette année et apparaîtra sur nos comptes publics en 2025 », commente l’édile. 

« On vote ce que l’on peut avec ce que l’on sait », Arnaud Bavay

Le budget primitif 2025 sur la commune d’Hordain se décline et s’équilibre comme suit : 894 000 euros en investissement et 3 694 000 euros en fonctionnement. Les points saillants soulignent une gestion sérieuse des fonds publics. En section fonctionnement, le budget primitif indique un ratio en dessous de 50% (47,48%) en terme de charge de personnel, 1 658 000 euros.

Cette commune bénéficie également d’une crèche, sous DSP (Délégation de Service Public), avec  une subvention de 290 000 euros et 30 berceaux. Dire que ces derniers sont pris d’assaut est un euphémisme. « Les berceaux sont utilisés, mais pas seulement par les habitants d’Hordain. Les familles viennent d’Arras, Cambrai, Douai… Je ne connais pas d’autres villages, et au delà, avec une proposition de service à ce niveau », ajoute le maire. 

Certes, si la commune bénéficie de revenus fonciers de 130 000 euros, elle ne connaît plus à l’avance la fameuse taxe liée à l’installation d’une entreprise sur son sol (ex taxe locale d’équipement). Sachant que Hordain bénéficie encore de la plus grosse réserve foncière sur La Porte du Hainaut, le sujet est sensible. « Dorénavant, le nom a changé. Les contributions fiscales parlent de taxe d’aménagement. Ensuite, à toute question sur un montant prévisionnel pour établir notre budget, les contributions publiques se réfugient derrière le secret fiscal », poursuit Arnaud Bavay.

Enfin, la commune d’Hordain, comme Petite-Forêt, Lieu-st-Amand, et Trith-st-Léger, outre une DGF à zéro, doit payer une contribution au titre de la péréquation entre les territoires. « Fin 2024, nous avons payé 60 000 euros », lâche le maire. Force est de constater que le virement passerait mieux si au moins la redistribution, sous l’égide du Sous-Préfet de Valenciennes, aboutissait à une solidarité avec des communes du Valenciennois.

Face à ces écueils et incertitudes budgétaires, le conseil municipal agit en mode prudentiel. « On vote ce que l’on peut avec ce que l’on sait », conclut Arnaud Bavay.

Daniel Carlier

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Renaissance d’une salle polyvalente à Neuville-sur-Escaut

27 février 2025 à 05:30

L’âge d’or commence à 50 ans… !

Outre la carapace imposante de cette quinquagénaire, vous ressentez dès l’entrée dans cette salle « Léo Lagrange » une finition aboutie même si la présence d’un parquet, fragile par nature, peut inquiéter sur la durée. Globalement, vous êtes impressionné par la qualité du rendu travaux malgré l’existant à une époque où une ossature métallique, sans le souci de la consommation énergétique, constituait la norme écrite de construction. « Pour construire cette salle en 1972, la commune a investi 1 250 000 francs. Aujourd’hui, l’investissement est de 3,5 millions d’euros, mais avec 80% de subventions dont deux emprunts, un de 700 000 euros et un prêt relais », commente Pascal Jean, l’heureux édile du jour à Neuville-sur-Escaut.

Pour la pratique de la boxe thaï

Bien sûr, l’efficacité thermique se travaille in and out d’un bâtiment. Concernant l’enveloppe extérieure, elle recouvre l’ossature métallique existante avec une certaine esthétique. Ensuite, le système de chauffe et de ventilation a été revu complètement, des doubles fenêtres roulantes avec des volets apportant une luminosité rare dans ce type de complexe. Ensuite, vous bénéficiez d’un vestiaire hommes et d’un vestiaire femmes, des sanitaires différenciés, des locaux de rangement de matériel pour les associations sportives et un autre pour le stockage du matériel communal. De plus, vous avez même une loge d’artiste, car cette salle n’est pas seulement un espace sportif, mais aussi un site d’accueil pour des manifestations culturelles, voire de la vie associative avec une cuisine fonctionnelle à disposition. Tout juste achevée pour les voeux 2025, cette salle « Léo Lagrange » a nécessité presque deux ans de travaux. 

Faire du neuf avec du vieux… !

Pascal Jean n’est pas le seul à apprécier ce nouvel outil d’une collectivité locale de « 3 043 habitants suite à notre dernier recensement », précise le maire même si l’INSEE étale cette hausse sur trois ans. « Cette salle avec son armature imposante navigue entre modernité et tradition. En fait, elle permet encore de montrer le rôle de maire/bâtisseur empêché longtemps durant ce mandat (Covid/Crises) », explique Aymeric Robin, le Président de la CAPH.

De son côté François Xavier Cadart, le vice-président en charge du sport au Conseil départemental du Nord, souligne l’entreprise du maire « audacieuse et courageuse ». Ensuite, sa polyvalence avec l’accueil du sport scolaire, des clubs sportifs, du tissu associatif local plus largement comme des temps forts privés et publics démontre que « cet équipement vit déjà », conclut le vice-président et aussi maire de Seclin.

Pour sa part, le conseiller régional, Jean-Michel Michalak, rappelle l’utilité d’une construction répondant aux normes du moment : « C’est un bâtiment exemplaire avec au final un coût de fonctionnement plus réduit. »

Enfin, le tout nouveau Sous-Préfet de Valenciennes apprécie ce moment « fort et symbolique à travers une opération s’appuyant sur la passé, mais avec toutes les exigences d’aujourd’hui. » Un léger regard nostalgique dans le rétroviseur des J.O et Para 2024 conclut cette cérémonie protocolaire sur Neuville-sur-Escaut.

Les fonds alloués sont de 615 000 euros par le Conseil départemental du Nord, 500 000 euros par le Conseil régional Hauts de France, de 700 000 euros par l’Etat via la dotation DETR et l’Agence Nationale du Sport, et enfin La Porte du Hainaut pour coller au plafond de subvention de 80 % du total de l’investissement. 

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) A Escaudain, Trith prend sa revanche dans un derby de folie

9 février 2025 à 08:11

(Visuel Clara Causeur (17 pts) a porté la baraque trithoise à bout de bras)

MATCH CARNAVAL

Les supporters escaudinois ont défilé en mode << carnaval de Dunkerque >> dans le sillage du trompettiste du RC Lens.

C’est quoi ce match carnaval ? Depuis plusieurs années le BF Escaudain a repris le flambeau du basket masculin et organise à cette époque ce genre d’évènement. De nombreux supporters et amis du club se déguisent en mode << Carnaval de Dunkerque >>. Regroupés au club house près de la mairie, rue Paul Bert,  d’où ils démarrent leur cortège, traversent la place en musique et après quelques centaines de mètres arrivent à la salle Allende. Là, ils défilent autour du parquet pendant l’échauffement des équipes, tout en y mettant une sacrée ambiance et pendant le match ils encouragent leurs protégées, toujours en musique. Ce fut le cas toute la soirée.

LES FORCES EN PRESENCE

Construite pour jouer le haut de tableau,  en recrutant des joueuses de métier et d’avenir, la CO Trith 8e, 18 pts, 5V, 8D) a plombé, pour des raisons diverses, une grande partie de ses ambitions en perdant ses cinq premières rencontres, dont trois à domicile. Depuis cela va un peu mieux, les Trithoises terminant cinq fois avec le sourire. Elles pensaient bien obtenir un bonus par le biais du Trophée coupe de France, mais Champagne Basket avait la même intention (défaite de Trith (64-69).

Reléguée en fin de saison dernière, le BF Escaudain (9e, 17 pts, 4V, 9D) a construit alors une formation pour jouer les premiers rôles en NF2 (disons une NF2 +) afin de remonter de suite, mais une nouvelle fois, comme à la fin de saison 2020-2021, elle a appris assez tardivement qu’elle était repêchée. Avec un effectif peu dense, trois joueuses ayant quitté le navire, les Escaudinoises luttent pour éviter les deux dernières places synonymes de descente à l’étage d’en dessous. Battues à l’aller de cinq points (60-65) par Franconville, un candidat direct, elles viennent de faire le boulot en revenant du Val d’Oise samedi avec un succès prometteur et encourageant de 8 points (61-69), pour se placer devant cette dernière, le Stade Français semblant déjà condamné.

A l’aller le BF Escaudain s’était imposé à Trith : 54-59.

TRITH MARQUE SON TERRITOIRE D’ENTREE

la capitaine escaudinoise Margot Dubreucq face à Caroline Plust

Après quelques instants au coude à coude (6-6, 5e) Trith, avec Hirigoyen sur la ligne des lancers, Causeur et Kapinga aux tirs, prenait une option sur la victoire : 8-20 (10e). Et poursuivait : 15-30 (16e). C’est là que les Escaudinoises par Mfutila, Zonzon, Dubreucq et Gil réagissaient pour grignoter une partie de leur retard au repos (30-37). Mêmes actrices, même scénario à la reprise, Trith reprenant sa marche en avant : 34-49 (25e). Et une nouvelle fois les filles d’Olivier Schellaert recollaient en partie : 51-58 (30e). Mieux même, l’Américaine Gill continuait à enrhumer la défense trithoise et l’espoir revenait dans le camp escaudinois : 56-58 (33e). Cette embellie s’arrêtera là et Trith l’emportait : 67-73.

Les réactions

Meiya Tiréra (joueuse de Trith) : << Un match difficile. On le savait c’était notre derby. Nous avions perdu de 5 pts chez nous, là on gagne de 6 pts dans une très bonne ambiance de chaque côté. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Je suis content. Nous avions fait un bon match à l’aller mais Escaudain nous a fait déjouer. Content d’avoir gagné chez elles ce qui n’est pas évident, cela dans une bonne ambiance de la part des supporters. Tout s’est bien déroulé. Un match en dent de scie nous sommes montés deux fois à plus16-17, mais on les a laissés espérer c’est le petit bémol dans ce beau derby. En plus on récupère le point average. >>

Ginette Mfutla (joueuse d’Escaudain) : << C’était un derby, un derby cela se gagne, malheureusement il nous a manqué des rotations avec Zie blessée. Si le tir de Wallez rentre au lieu de faire gamelle, cela aurait pu tout changer, c’est le jeu. L’entame de match n’a pas été bonne également, on s’est ressaisi, mais cela nous a fait fatigué de courir après le score. >>

Olivier Schellaert (coach d’Escaudain) : << Dommage on prend un éclat de 15 pts en début de match, sur lequel on revient mais en laissant beaucoup d’énergie. Globalement, ce n’est pas un mauvais match. On a laissé quelques rebonds offensifs à l’adversaire et quelques drives, mais dans le plan de jeu ce n’est pas si mal, malgré un manque de rotations à l’intérieur. Il y avait du monde, une bonne ambiance.>>

ESCAUDAIN  – TRITH : 67-73  (8-20, 22-17, 21-21, 16-15)

BFE : Wallez : 9, Zonzon : 6, Gill : 26, Salahy : 5, Dubreucq :  5, Mfutila : 14, 

Mpasy : 2.

Trith : Causeur : 17, Kapinga : 16, Sbahi : 7, Mahobah : 4, Plust : 2, Tiréra : 6, Niang : 7, 

Hirigoyen : 12, Wiart : 2.

Olivia et Robert Place

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