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« Grand Prix de Denain, Challenge by Origine », dimanche 16 mars 2025

20 décembre 2024 à 05:35

(Visuel Fabien Fournier et Philippe Cauffiez)

Après une première édition de prise d’informations et les corrections apportées après un « retour des griefs des participants en 2023 », ce deuxième opus commence différemment, car un partenariat s’est noué entre les organisateurs et cette entreprise française dont le vélo à la carte est son mantra. 

Atelier de l’entreprise Origine

Après Marly sur la « Zone des dix Muids », puis Somain, l’entreprise « Origine » s’est installée en décembre 2023 après 2 ans et demi pour finaliser ce projet. Aujourd’hui, avec 125 salariés, Origine est en plein développement sur la niche du « vélo 100% configurable. Nous n’avons aucun intermédiaire et le client peut venir chez nous pour adapter son vélo à son gabarit, on fait du sur-mesure. Le vélo s’adapte au client et pas l’inverse comme pour les fabrications en série. Bien sûr, nous avons 80% de nos commandes sur internet, mais un logiciel adapte la commande avec vos caractéristiques physiques. Un vélo complet est livrable entre 4 et 5 semaines après la commande », commente Fabien Fournier, le Directeur commercial de l’entreprise Origine.

La communauté des cyclistes est un petit monde où beaucoup se connaissent et comme une rencontre fortuite inévitable, l’entreprise Origine est aujourd’hui partenaire de l’organisation du Grand prix de Denain, version cyclo sportive, car « c’est notre coeur de clientèle, le vélo de course, le VVT, et aujourd’hui le Gravel en pleine croissance », ajoute Fabien Fournier.

Trois parcours différents

Le parcours de la cyclo sportive

Pour cette nouvelle version, le « Grand Prix de Denain, Challenge by Origine » propose 3 parcours  : Un de 30 km, un de 60 km, les deux sans pavés et la cyclo-sportive référencée de 100 km avec 10 secteurs pavés, seulement 3 secteurs en moins que la course professionnelle 4 jours plus tard, pas mal. A noter, deux ravitaillements seront assurés durant cette cyclo, un service rare pour ce type de manifestation. Le coût de l’inscription est de 4 € pour le parcours de 30 ou 60 kom et de 15€ pour la cyclo. « Les inscriptions sont possibles sur notre site internet https://gpdenain.fr/s-inscrire/ et via le réseau Helloasso », précise Philippe Cauffiez, Monsieur sécurité et le maître d’oeuvre de cette cyclo sportive.

L’originalité de cette édition réside aussi sur le lieu de départ et d’arrivée, il s’agira du site de l’entreprise Origine sur Rouvignies où une journée portes ouvertes sera organisée, test de vélos, showroom…, un accueil royal ! « Nous espérons plus de 500 participants, contre 450 l’année dernière », ajoute-t-il.

Concernant l’entreprise Origine, cette collaboration active s’inscrit naturellement, car « cet événement sportif se situe sur notre territoire. Après la cyclo Lille-Hardelot, c’est la deuxième cyclo que nous soutenons sans compter une trentaine de salons par an pour faire connaître nos produits », explique Fabien Fournier. 

Daniel Carlier

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D’un chantier à l’autre à Denain

16 décembre 2024 à 07:11

(Centre aqualudique de Denain)

Natureo, un centre aqualudique performant et plus rentable… !

A plusieurs reprises dans ce Conseil municipal, le nouveau centre aqualudique était au coeur du débat. En effet, le rapport 2023 de Natureo, exploitant de la DSP sur la première année pleine (ouverture février 2022) d’exercice, met en lumière 134 204 entrées, contre 1226 268 en 2022. Evidemment, l’ancienne piscine Gustave Ansart, dans son jus, était loin de ce résultat. Concrètement, il se traduit en chiffre d’affaires, 840 000 € pour l’année 2023 contre 145 000 € en 2019, la dernier année de pleine exercice de l’ancienne piscine G. Ansart. 

Pour autant, la structure est encore en déficit. « Cela n’inquiète pas outre mesure l’exploitant où elle peut faite des économies sur la gestion de l’eau. Bien sûr, le choc des énergies (durant l’hiver 2022/2023) a impacté cette gestion (et un reflux des prix énergétiques pour 2023/2024) », précise Manuel Schabaillie, le DGS de Denain.

Ensuite, le sujet du tarif d’entrée a été très discuté par l’opposition municipale. Evidemment, le prix actuel de 3,20€ est supérieur à celui de l’ancienne structure et en hausse en 2025 de 16%, mais la maire de Denain « égrène le comparatif avec les piscines des communes voisines où notre tarif d’entrée demeure moins important au final ». Pour Youssouf Fedal : « Comparaison n’est pas raison. On ne peut pas comparer Denain, Valenciennes, et Saint-Amand-les-Eaux en terme de pouvoir d’achat. »

Eternel débat sur la commune de  Denain où d’un côté, la majorité municipale utilise le statut peu envié de ville la plus pauvre de France pour capter le maximum de subventions dans tous les domaines, et c’est de la bonne gestion, et en même temps cesser de lui parler de cette étiquette collante pour la vie au quotidien de la commune. 

Anne-Lise Dufour rappelle aussi qu’il y a une « possibilité de se restaurer sur site », car à ce stade les professionnels se succèdent à la tête de ce restaurant et n’arrivent pas à le développer. 

L’ERBM pour les espaces publics

Autre délibération importante à travers la convention financière pour la requalification des espaces publics permise par l’ERBM. En effet, la différence entre l’ANRU et l’ERBM (Engagement pour le Renouvellement Urbain) réside dans la participation du dispositif ERBM dans la réhabilitation des espaces publics, dans son volet 2 et 3, mais pas l’historique ANRU de Jean-Louis. Borloo. Par contre, la première magistrate souligne aussi que l’ANRU, comme le NPNRU, fixe un moment de subventions acquise définitivement tandis que l’ERBM repose sur des crédits annuels à renouveler chaque année. « C’est pourquoi, la proposition de la Ministre du logement (démissionnaire), Valérie Létard, de sanctuariser ces crédits de l’ERBM jusqu’à 2027 (fin du dispositif 2027) est une bonne idée », déclare Anne-Lise Dufour.

Les quartiers concernés par ce projet de renouvellement urbain sont la Cité Turent, la Cité Chabaud Latour et Cité Bellevue, mais un autre site est également à l’étude, la Fosse Mathilde. De plus, cette dernière n’est pas incluse dans le dispositif de l’ERBM.

Le cas spécifique de la Fosse Mathilde

En effet, cet ancien puits a laissé un patrimoine bâti très précieux et listé dans les éléments reconnus par l’UNESCO pour le bassin minier.  Un projet assez ambitieux était à l’étude sur ce patrimoine remarquable. A ce titre, l’EPF (L’établissement Public Foncier) est propriétaire du site et doit assurer les travaux du clos et couvert prochainement. « Par contre, nous connaissons un problème de fuite de gaz (de mine), par intermittence, et l’EPF doit aussi sécuriser ce puits », commente la maire.

Néanmoins, ce danger permanent, même sécurisé, conduit à réduire drastiquement les ambitions sur ce site. « Nous avons suggéré à l’Etat l’implantation d’une Maison Frances Services. Cette proposition a été validée par les services de l’Etat. Bien sûr, l’emprise occupée sera bien inférieure (au précédent projet à l’étude) », ajoute-t-elle.

La franchise « La Goudale » à Denain

Dans cette construction d’un centre-ville, inexistant de fait, sur la commune de Denain, un forum est en chantier en lieu et place de l’ancienne salle Aragon. Sur ce dossier, un espace de restauration, voulu de qualité, est souhaité par la majorité municipale. A ce titre, une délibération a validé la signature d’un « Crédit bail » à un futur exploitant. 

Pas évoqué dans cette délibération, le nom de l’exploitant est en phase de négociation. Par contre, le franchiseur a été révélé par La Voix du Nord, en l’occurrence « La Goudale ». C’est incontestablement une belle signature-brasserie à la française dans l’assiette ! « Nous sommes en négociation avec le futur Franchisé sur la durée du Crédit bail, le coût de location/vente, etc. L’idée est de ne pas asphyxier financièrement le professionnel dès son démarrage. Cette ouverture va dynamiser la place. Aujourd’hui, nous votons la déclaration de principe d’un Crédit-Bail », commente Anne-Lise Dufour. En résumé, c’est l’heure de la Négo… !

Sur ce point, Joshua Hochart, élu de l’opposition, s’inquiète de la vente « d’un morceau de la ville de Denain sur une durée de 15/20/30 ans ». Certes, le choix de l’exploitant est déterminant et qui plus est en plein coeur de ville. Néanmoins, nous ne sommes pas dans une économie administrée et on ne peut pas bénéficier d’une vente sonnante et trébuchante, avec un retour en moins de 5 ans, et d’une exploitation 100% privée et pérenne. Sinon, il faut s’adresser à LVMH… !

« Denain respecte la loi Besson », Anne-Lise Dufour

Comme quasi à chaque conseil municipal, le sujet sensible des « gens du voyage » est abordée avec crispation. A ce stade, notre « aire d’accueil est mal gérée. Les occupants s’installent avec leur caravane définitivement et il n’y a donc plus de rotation. Par contre, Denain respecte la loi Besson, mais La Porte du Hainaut n’est pas en règle », précise la maire. Le Sous-Préfet de Valenciennes devrait présenter une solution au niveau de l’arrondissement… en 2025 !

Daniel Carlier

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Douchy-les-Mines, conseil municipal sous haute tension… politique !

28 novembre 2024 à 05:06

(L’Imaginaire, un équipement culturel chauffé par un réseau de chaleur comme la future école maternelle)

Compte tenu de l’ordre du jour et des questions orales importantes, sans oublier une déclaration officielle du « Groupe des élus communistes et républicains », on décortique les thèmes principaux.

L’école maternelle, la cantine scolaire et sa cuisine centrale !

Dans le cadre d’une question orale, Francis Wojtowicz, pour le Groupe Communistes et Républicains, s’interroge sur ce nouvel équipement scolaire : « Quelle est la durée d’amortissement. Quelle est la durée de l’emprunt ? ». L’élu de la majorité en charge répond « 60 ans sur l’amortissement, 50 ans sur l’emprunt de 5.300 000 euros pour un montant de 185.196 euros d’annuités (CDC/Banque des Territoires), et un investissement total de 7 024 142 euros ». Francis Wojtowicz s’agace sur l’absence d’une réponse de l’élu à une question précise et le procès d’incompétence en gestion des finances publiques est lancé « c’est de l’amateurisme ! ».

Concrètement, dans une collectivité locale, un chiffre financier comme juge de paix existe et constitue un baromètre pour la crédibilité de sa signature, c’est celui de sa capacité de désendettement. A ce stade, il est de 2,7 ans positionnant Douchy-les-Mines dans le peloton des bons élèves dans le Valenciennois. Pour rappel, a partir de 10 ans de capacité de désendettement, ça commence à piquer même si temporairement un énorme investissement, au pic d’un PPI, une commune peut monter en flèche cette donnée. Ensuite, à 12, c’est l’alerte et à 15 ans la mise sous tutelle. De facto, cette donnée est particulièrement observée par l’Etat de proximité, en l’occurrence la Sous-Préfecture de Valenciennes. 

Sur la question orale et le montant de l’annuité de la dette à payer, au global, pour la ville de Douchy-les-Mines et ses investissements majeurs (Imaginaire, Beffroi, Etablissement scolaire…). est de 900 000 euros d’annuités (capital + intérêt) en 2024. En 2026, à l’ouverture de cet établissement scolaire et d’une cantine scolaire, cette annuité baissera à 580 000 euros ce qui mécaniquement finance l’annuité des deux équipements vu ci-dessus. En 2031, une nouvelle baisse est encore prévue, mais compte tenu du temps écoulé, il ne prendrait pas en compte de nouveaux projets d’une nouvelle équipe municipale. Evidemment, le prochain et dernier ROB avant l’élection municipale, suivi du vote du budget, sera particulièrement scruté. 

Pour informations complémentaires, cette nouvelle école maternelle pour 5 classes, mais modulable pour 8 classes si besoin, remplit les cases d’une éco-construction BBC (Bâtiment à Basse Consommation). De plus, la nouvelle cantine scolaire associée est également la cuisine centrale pour tous les autres établissements scolaires communaux d’une ville de 10 300 habitants au dernier recensement. En terme d’économie d’échelle, de lutte contre le gaspillage alimentaire, de travail avec des producteurs locaux, etc., cet équipement pourrait cocher toutes les cases d’un bâtiment municipal, utile, économe, et responsable, à suivre… !

La ZAC des Prouettes… très attendue et retardée !

L’emploi et le logement, voilà deux thématiques devenues très sensibles pour chaque foyer français. Sur l’arrondissement du Valenciennois, si le 1er item est fébrile avec le seul moment de consensus de la soirée concernant une motion de soutien aux salariés d’Arcelor Mittal à Denain, le second est problématique avec plus de 10 000 demandes de logements en souffrance sur ce territoire. 

C’est pourquoi, peu après l’élection en mars 2020 de Michel Véniat, prenant la suite de Michel Lefebvre, le nouvel édile a poursuivi le dossier initié par son prédécesseur avec un projet ambitieux de construction de logements.

Pas moins de 274 logements étaient envisagés dans cette première mouture et un choix (étonnant) par l’ancienne équipe municipale d’un concessionnaire dans les Ardennes, Proteame ! En effet, ce dernier avait remporté un appel d’offres en 2015, puis les fouilles archéologiques, la COVID… et le lancement en 2020 (https://www.va-infos.fr/2020/06/15/proteame-en-chantier-sur-douchy-les-mines). A cette époque, Patrick Perot, ex DG de PROTEAME, louait l’idée de la concession plutôt qu’un permis de construire, car le concessionnaire (PROTEAME) endosse le costume et la responsabilité du projet de bout en bout, construction, vente… en lieu et place du concédant (Douchy-les-Mines) ! Certes, pratique dans un sens pour la collectivité locale, mais très contraignant si des difficultés surviennent… comme nous le voyons aujourd’hui.

En novembre 2024, Eric Vanhove, nouveau DG de PROTEAME depuis avril 2022, a présenté en conseil municipal son bilan 2023, ventes, chantiers en cours, perspectives… ! Outre la présentation du bilan 2023, le fait majeur de cette délibération est le prolongement de la concession de 3 ans. Initialement contractualisée pour 10 ans, la concession devait s’achever en février 2025. En l’espèce, la conjoncture…impose un allongement de ladite concession jusqu’au 27 février 2028 « avec un coût à la clé », précise le responsable de PROTEAME, le concessionnaire.

« Le plus gros risque est celui de la commercialisation », Eric Vanhove

Sur la forme, après des informations précises de l’adjoint en charge du dossier, Daniel Tison, le DG de PROTEAME a expliqué ses retards sans une remise en cause des choix antérieurs. En effet, en 2015, 77 lots libres et 91 lots libres en 2021 (et maisons jumelés, béguinage, collectifs). Là, on peut s’étonner de ce choix, notamment sur le lot libre, compte tenu que l’après Covid a conduit nombre de promoteurs dans le mur sur les lots privés. D’autres professionnels ont pris le virage à temps et ont socialisé tous leurs projets de logements. Donc, in fine, les choix de PROTEAME ne sont pas totalement étrangers à ce prolongement malgré une conjoncture inédite (COVID) que nous avons connu durant la période écoulée. Quand une collectivité locale fait le choix de la concession, c’est pour donner les clés du camion à un professionnel sur l’ensemble du projet. Ce dernier ne peut en aucun cas se réfugier derrière une délibération votée par des élus, non professionnels en la matière. En l’espèce, PROTEAME doit assumer tous ses choix dans la répartition des différents lots (libres, sociaux, béguinage, collectifs).

Bien sûr, des programmes de bailleurs sociaux très sérieux arrivent, notamment avec Clesence de plus en plus présent dans le Valenciennois. La poursuite d’une collaboration avec l’agent immobilier SAFTI a été reconduite par PROTEAME, mais « nous n’avons eu que 9 ventes cette année en lots libres. Le plus gros risque est celui de la commercialisation… », prévient Eric Vanhove.

Au bout du bout, l’ensemble du Conseil municipal pourrait revisiter ce contrat de concession dans un débat ouvert afin de voir, si besoin, des aménagements possibles, des pénalités potentielles, des voies de sortie de cette concession, ou tout autre solution afin d’éviter un programme bouclé et occupé sur 3 décennies, car un message subliminal est passé l’air de rien pour ceux qui ont bien entendu le Directeur Général de PROTEAME.

Néanmoins, le projet en tranche continue sa phase de construction…. En conclusion, le bébé ne se présente pas bien du tout. Espérons que l’accouchement se fera sans trop de douleurs pour les finances publiques, et surtout que les bénéficiaires des 274 logements pourront être chez eux dans les meilleures conditions le plus rapidement possible.

A toute fin de réflexion, le lien vers le Ministère des collectivités locales et les choix de vie durant un contrat de concession : https://www.collectivites-locales.gouv.fr/commande-publique/contrats-de-concessions-et-delegations-de-service-public

Les subventions aux associations

Petit moment cathartique avec un flottement lorsque Francis Wojtowicz indique « une erreur sur le 1er versement de la subvention aux associations ». Ensuite, il s’étonne que « le 2ème versement intervient même quand la structure n’a pas rendu son dossier. On constate des baisses et des hausses sans justifications ». 

Si l’erreur d’écriture sera corrigée, le 2ème versement pose question. Le maire dit tout haut « va-t-on pénaliser tout le monde (pour des dossiers non rendus dans les délais) ». Compte tenu que ce conseil municipal était le denier de l’année, il fallait prendre une décision. L’ensemble de l’hémicycle s’est accordé pour le vote de cette délibération afin de libérer les subventions associatives, mais avec un vote comprenant 11 abstentions. De source interne, le deuxième versement devrait se faire à la lumière d’un dossier complet, à la hausse ou à la baisse par rapport à l’année précédente. Seule question sans réponse à ce stade, une association pourra-telle percevoir ce 2ème versement, voire un remboursement du premier, si aucun dossier complet ne parvient aux services financiers de la commune ?

Au détour d’une délibération sur une subvention de 5 000 euros en faveur du CRP (Centre régional de la Photographie), l’élue en charge du dossier informe l’assemblée locale qu’un « consensus a été trouvé pour maintenir sur le site existant le CRP. Nos avons eu beaucoup de réunions préliminaires, mais aujourd’hui je peux vous dire officiellement que le CRP reste sur place même si des travaux lourds sont nécessaires. Nous sommes à la phase de l’étude ».

Enfin, sur le volet associatif, deux sections sportives, le tennis et le boulodrome abandonnent leur subvention pour une prise en charge des fluides énergétiques. Pour le coup, l’initiative est intelligente pour les deux parties. Pour autant, des membres de l’opposition municipale se plaignent  d’un club house (boulodrome) « chauffé à 6° degrés ». Le maire répond tout de go : « Nous avons vérifié la chauffe du club house de tennis fermé à 17°. Par contre, l’autre n’est pas complètement fermé d’où la température ». 

Sur ce dernier point, la crise énergétique avec son point culminant l’hiver 2022/2023 a dynamité les ressources budgétaires locales, entamé durablement leur épargne brute, et leur capacité d’autofinancement par capillarité. Toutefois, les français et les français ont démontré durant les deux derniers hivers qu’il était possible de faire des économies énergétiques. Une chauffe à 14° constitue le seuil minimal pour une non dégradation bâtimentaire, c’est donc suffisant pour des espaces sportifs. Collectivement, nous devons changer de paradigme sur ce sujet et surtout de comportement sur notre besoin collectif et individuel en la matière. 

Déclaration officielle du « Groupe des élus communistes et Républicains »

Si d’aucuns espéraient encore une bienveillance de la dissidence présumée, elle est officiellement en place : 

Daniel Carlier

 

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De la fosse au totem, une histoire écrite à l’encre noire !

26 novembre 2024 à 05:24

Catherine Bertram/DG Mission Bassin Minier : « Le Bassin minier nous positionne sur une carte du monde » 

L’édile de la commune d’Escaudain, Bruno Saligot, mais aussi vice-président en charge du climat à La Porte du Hainaut, évoque une histoire locale : « Que de chemin parcouru depuis 2012 et Saint-Pétersbourg, là où le Bassin minier a été reconnu comme Patrimoine mondial UNESCO, mais également depuis le 1er puits sur Fresnes-sur-Escaut (plus de 300 ans), et de cette cité minière (Couture) sous la tutelle de la Compagnie minière d’Anzin ». 

Catherine Bertram au pupitre et Bruno Saligot

Sur Escaudain, ce Relais d’Informations Signalétique (RIS) comprend un large éventail de bâtis miniers comme un coron, la maison de l’ingénieur, le centre de secours médical, et le Groupe scolaire, un témoignage bâtimentaire ancien de l’activité minière à l’époque. Concernant la partie habitat, la « cité couture » a été classée, mais a bénéficié d’une réhabilitation intérieure, sans toucher au visuel extérieur, en terme d’isolation pour une meilleure efficacité énergétique « avec une baisse très sensible de la facture de chauffage chez les particuliers », souligne le maire. 

Evidemment, la difficulté de cette mission est de comprendre l’évolution du paysage, car il est vivant « avec plus d’un million d’habitants sur le bassin minier », souligne Catherine Bertram, la Directrice générale de la Mission Bassin Minier. « Nous sommes entre humanité et patrimoine. Parfois, les habitants ne connaissent pas leur propre environnement », constate l’édile de la commune. C’est pourquoi, ce rappel tangible de l’histoire d’un territoire revêt une importance absolue pour son respect et son futur.

Le premier totem dès 2015

Totem Bassin minier Patrimoine mondial UNESCO « Cité Couture « sur Escaudain

Bien sûr, sous la houlette de la Mission Bassin minier en charge depuis plus de 20 ans du bassin minier, la promotion de ces espaces vivants et patrimoniaux passaient aussi par une signalétique sous tous les supports, sous toutes ses formes… Parmi ceux-ci, le premier Totem a été positionné sur Loos en Gohelle avec ses fameux terrils jumeaux, totalement iconiques, sur le site du 11-19 en septembre 2015. Ensuite, les bailleurs sociaux ( SIA et Maison et Cités) ont choisi de déployer un réseau de signalétiques en 2016 avec comme première griffe la cité Taffin à Vieux-Condé. 

A ce stade sur le Hainaut, sur les 563 cités minières, dont 124 inscrites (sur 353 éléments) au Patrimoine mondial Unesco, les bailleurs sociaux ont installé 3 totems sur Wallers, un sur Escaudain, un sur Bruay-sur-l’Escaut et bien sûr Vieux-Condé.

Un témoignage bâti minier d’une grande diversité

La diversité de la typologie du patrimoine minier est presque sans équivalents, du coron à l’habitat patrimoine en passant par les cités jardins et les cités pavillonnaires, sans oublier les églises, les salles des fêtes, cette richesse a fait l’objet « de choix (politique), de démolir ou de préserver », commente Catherine Bertram . Aujourd’hui, l’Unesco à travers cette reconnaissance fin juin 2012 a sanctuarisé 353 éléments avec une conséquence immédiate : « Le Bassin minier nous positionne sur une carte du monde. A ce titre, nos efforts de communication sont multiples, sur les tramways, les bus, et les panneaux d’infirmations avec l’aide des collectivités locales ou des intercommunalités, voire des bailleurs sociaux comme sur la cité couture à Escaudain », poursuit Catherine Bertram.

Quasi de concert, Philippe Castelain, Directeur de la réhabilitation et Renouvellement Urbain de Sia Habitat et Frédéric Blervaque, Directeur du territoire de Valenciennes chez Maisons et Cités, confirment leurs intentions de poursuivre le déploiement de cette signalétique sur les 7 agglo du bassin minier : « C’est une façon de célébrer et de valoriser notre patrimoine culturel ». A ce stade, 40 sont en place, une centaine de nouveaux Totem RIS ont été identifiés et à réaliser dans les prochaines années.

Daniel Carlier

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(WATER POLO NM 2) Denain victime de son piètre démarrage face à Granville

17 novembre 2024 à 08:17

(Nicolas Flament prodiguent ses conseils lors d’un arrêt de jeu)

WATER POLO NM 2 : DENAIN  – GRANVILLE : RETOUR EN ARRIERE ET AVENIR

Il y a quelques années le Sporting Club Libellule Denain – Porte du Hainaut bataillait en NM1, l’antichambre de l’Elite masculine (Pro A). Comme la saison 2021-2022 dans laquelle il remportait même la poule basse avec 26 pts pour huit victoires, deux nuls et deux défaites. Une très bonne prestation avec la deuxième attaque : 164 buts inscrits (13,6 de moyenne) et la première défense : 132 buts encaissés (12). Malgré cela, pour diverses raisons, il disparaissait des radars de la haute hiérarchie nationale : << De nombreux joueurs sont partis dans d’autres clubs et avec l’effectif restant pas question de repartir en N1, ni en N2. Nous avons donc demandé d’être en N3. La première saison a été difficile, la seconde meilleure avec un effectif plus costaud et l’aide financière de la Porte du Hainaut. 3e en région nous avons fait les interclubs à Colmar où nous avons terminé 4e. Sachant que des clubs de N3 ne voulaient pas monter en N2, nous avons demandé de l’intégrer ce qui a été accepté. >> résume le président Jacques Mercier qui conclut : << Des anciens sont revenus au club et cette saison sera de transition en tentant de se maintenir et dans la prochaine nous allons jouer la remontée en N1. >>

Avant cette rencontre les Denaisiens occupaient la troisième  place du classement avec trois points pour une victoire (7-8 en déplacement chez les Vikings de Rouen) et une défaite (11-15 à domicile face à l’AS Chelles). 

LES DENAISIENS DEMARRENT AU DIESEL AVANT DE CHANGER DE CARBURANT

Antoine Prouvez, le portier denaisien, détourne un tir normand

Face aux Normands Denain, privé de deux pièces maîtresses et buteurs Corentin Druelle et Hugo Quillet tous deux blessés, partait un peu dans l’inconnu , Granville n’ayant pas encore débuté leur championnat. Il est vrai que dans cette discipline le calendrier est un peu bizarroïde. Les équipiers d’Antoine Prouvez ne prenaient pas le départ escompté : 0-2 (2e), 1-4 (4e) pour atteindre la première pause avec quatre longueurs de retard (2-6). Il est vrai qu’en face Potel le portier normand avait été très présent sur sa ligne, alors que la pointe denaisienne était prise en tenaille. Avec des réalisations de Florian Druelle et Morgan Theret, Denain tenait mieux la comparaison et l’espoir revenait : 4-6 (10e). Hélas après de nombreux mauvais choix et mauvaises passes l’écart reprenait de l’embonpoint : 4-8 (12e) 5-9 au repos. 

De retour dans le bassin Nathan Pamart et Charles Lemeiter réduisaient la note : 7-9 (19e), mais ensuite les barres et la transversale ne leur permettaient pas de réduire plus ce dont profitaient les Normands pour reprendre un peu d’oxygène : 7-11. En remettant le bleu de chauffe les hommes de Nicolas Flament jetaient leurs dernières forces dans la bagarre mais échouaient au port. Score final : 11-13.

ILS ONT DIT

Nathan Pamart va surprendre la défense de Granville

Sylvain Malière (coach-joueur de Granville) : << Nous ne savions pas comment nous allions répondre  présent car nous n’avons pas joué depuis le mois de mai. Nous avons donc décidé de mettre de suite beaucoup d’intensité et cela nous a réussi face à une belle équipe de Denain. Content d’avoir pu faire jouer nos jeunes. Un bon gardien et une pointe efficace c’est encourageant. >>

Nicolas Flament (coach de Denain ) : << Dommage qu’il nous manquait deux joueurs, donc deux rotations en moins,  Hugo (Quillet) qui reste le meilleur buteur de l’équipe et Corentin (Druelle) avec son expérience de N1. On a des regrets car ils auraient pu nous apporter énormément. Mauvaise entame de match, on prend 6 buts dans la première période  par manque de concentration et seulement 7 dans les trois suivantes. Des joueurs ne sont habitués par manque d’expérience à prendre leurs responsabilités c’est sur. N’oublions pas que nous venons de N3. Malgré cela nous arrivons quand même à rivaliser face à Granville 2e l’an dernier et Chelles dernièrement qui était en N1. Maintenant travail et rigueur à l’entraînement. >>

Sofien Gherbi (joueur de Denain) : << Malgré note mauvaise entame et nos deux blessés du sept de base, nous terminons à moins 2. Au début nous étions un peu candides, pas trop attentifs et on l’a payé de suite. Nous avons remis les choses en place et on a récolté avec quelques buts. C’est dommage,  on manque d’expérience mais avec le travail nous allons progresser. >>

SCL DENAIN  – GRANVILLE : 11-13  (2-6, 3-3, 2-2, 4-2)

Buts pour Denain : F.Druelle 1, Lemeiter 3, Theret 6, N.Pamart 1.

Buts pour Granville : Le Berre 1, Serjeys 1, Golejewski 5, Marlière 4, Vilette 2.

Olivia et Robert Place

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(BASKET NF1) Escaudain a attendu très longtemps pour écarter le Stade Français

10 novembre 2024 à 08:05

(Olivier Schellaert donne ses derniers conseils)

ESCAUDAIN A UN BON COUP A JOUER

Avec la venue du Stade Français, dernier de la classe (6 pts), salle Allende, Les Escaudinoises (8pts) ont un bon coup à jouer. En cas de victoire elles possèderaient alors trois succès de mieux que les Parisiennes, plus évidemment le point average, ce qui serait non négligeable dans la lutte pour le maintien (deux descentes actuellement, sans compter le Centre Fédéral qui ne peut pas descendre). Mais pas que. En effet, en cas de résultat positif, le BF Escaudain pourrait rejoindre soit Bihorel ou Calais (tous deux 9 pts) qui vont se rencontrer dans cette septième journée, mais aussi soit dépasser Franconville (8 pts) ou prendre plus d’avance sur la voisine trithoise (7 pts) qui vont en découdre.  Ne pas se rater était donc le fil rouge de la soirée.

LE DEROULEMENT DU MATCH

Le début de match était assez énervant, les deux formations ayant laissé leur efficacité aux vestiaires. Du coup le tableau d’affichage avait un mal fou à s’emballer : 1-1 (5e) ! , 6-3 (7e). Ines Salahy essayait bien de réveiller ses équipières mais en vain pour l’instant, alors qu’en face ce n’était pas beaucoup mieux pour les filles de Régis Racine : 11-5 (10e), 12-15 (16e).

L’Américaine Jasmine Gill semble montrer le chemin à suivre pour vaincre.

Au repos tout restait à faire (20-20). Recadrées à la pause et après une belle remontée de bretelles du président Vincent De Gres, les plus fidèles des supporters espéraient une meilleure prestation de leurs protégées. Que non ! Car les Parisiennes continuaient à s’accrocher dans le sillage de Lhuillier et Mahoubou, tout en corsant les contacts : 27-28 (25e), 35-33 (33e). C’est là que la victoire allait choisir son camp. D’abord par un 8-0 bienvenu signé Gill, Wallez et Mfutila : 43-33 (36e). Leurs hôtes avaient un genou à terre et elles mettaient rapidement le second par deux perles bonifiées de Dubreucq et Gill : 49-37 (38e). Elles ne s’en relèveront pas. Score final : 51-41.

LES REACTIONS D’APRES MATCH

Régis Racine (coach du Stade Français) : << Un match décevant par rapport au scénario. A un moment du match nous avons manqué de maîtrise et d’efficacité. Nous avons eu notre chance mais nous avons fait trop d’erreurs en attaque en perdant de nombreux ballons, sans oublier les lancers francs ratés. >>

Olivier Schelleart (coach d’Escaudain) : << Le principal c’est le point mathématique dans le classement. C’était important de gagner surtout à domicile. Nous arrivons de plus en plus à des matchs avec des défenses de zone et nous n’avons pas abordé celle-ci assez correctement à mon goût. Ce que je retiens c’est que n’avons pas lâché le morceau du début à la fin, mais nous avons manqué un peu d’adresse. >>

Vincent De Gres (président du BFE) : << Le match était loin d’être gagné d’avance, mais malgré un manque cruel d’efficacité on l’a fait. Les filles manquent de confiance dans leurs initiatives notamment dans les tirs. Ce soir nous aurions du avoir un écart de 20-30 points car je pense qu’elles peuvent faire largement mieux. Après nous ne sommes par épargnés par les blessures (Mpasi entorse forfait, Zie entorse a joué sur une jambe, Gill de retour de blessure.>>

Ines Salahy (meneuse du BFE) : << Un match compliqué surtout que nous n’étions pas adroites sur leur zone et elles nous ont mises en difficulté. Puis on a su rebondir et trouver des solutions pour creuser un petit écart que nous avons réussi a garder. C’est la victoire, on la prend quand même. >>

Les jeunes d’Hornaing ont accompagné les Escaudinoises lors de la présentation des équipes.

BF ESCAUDAIN – STADE FRANÇAIS : 51-41 (11-5, 9-15, 13-12, 18-9)

Escaudain : Wallez : 8, Busignies : 1, Gill : 10, Salahy : 8, Dubreucq : 8, Mfutila : 12,  Zie : 4.

Stade Français : Marti 4, Nanguy 4, Lhuillier 8, Sy 6, Mahoubou 13, Colombo 2, Niang 4.

Olivia et Robert Place

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Roeulx répond à sa demande locale de logements

22 octobre 2024 à 06:34

Charles Lemoine : « Il y a plus de 700 demandes de logements sur mon bureau »

Avec la construction de 100 logements, dont 93 locatifs sociaux, la collectivité locale de Roeulx fait un grand bond sur l’offre de logements sur sa commune. Pour autant, elle permet « juste de respecter notre obligation de 20 % de logement sociaux », souligne Charles Lemoine, le maire.

A la limite entre Mastaing et Roeulx, rue Ghesquière, un foncier libre a permis à l’entreprise «  Les Lotisseurs du Nord » de proposer 53 logements en collectifs, répartis dans deux immeubles, 40 maisons individuelles, et 7 lots libres. Concernant l’habitat social, le bailleur social SIGH sera le propriétaire en charge sur cette commune qu’il connaît bien, car « nous avons déjà 120 logements en location sur Roeulx », précise le Directeur adjoint du bailleur social.

« 500 logements en construction et 1 000 en projets », Alexandre Calligaris

L’opérateur n’est pas encore le plus connu sur l’arrondissement, car cette entreprise est encore jeune. « Avant la Covid, sous une autre enseigne, nous travaillions uniquement le logement individuel en accès libre. Puis, nous avons anticipé une probable baisse de la demande libre, ou plutôt de l’incapacité à acheter (effective aujourd’hui), et j’ai lancé avec mon associé cette nouvelle entreprise Les Lotisseurs du Nord  (4 ans d’existence) afin de proposer à 100 % une offre dans le bloc social », commente Alexandre Calligaris.

Déjà quelques réalisations sur le Hainaut, comme sur Crespin et Noyelles-sur-Selle, et « nous avons actuellement 500 logements en construction et 1 000 en projets dans les Hauts de France, sauf sur la MEL, mais aussi en Bretagne et en Ile de France », poursuit Alexandre Calligaris.

Un dossier traversant les crises multiples

Déjà le temps administratif, plus celui du financement, est déjà copieux, mais si vous y ajoutez la crise de l’énergie avec en corollaire la hausse des matériaux (25%), vous avez une combinaison mortifère. 

Pour autant, ce dossier a résisté aux vents contraires sur une commune dans le besoin en la matière. « Il y a plus de 700 demandes de logements sur mon bureau. D’ailleurs, je parlerai plutôt de logements locatifs, car on s’installe à Roeulx et on ne veut pas en partir. 80% des demandes sont des Roeulxois et les Roeulxoises pour un enfant voulant partir du foyer familial, une personne âgée voulant retrouver un logement plus adapté à sa situation, une recomposition familiale, mais aussi quelques demandes extérieures », commente l’édile. A ce titre, cette offre a été analysée et adaptée par SIGH. De fait, beaucoup de T2,T3, voire des T1 pour les appartements, et des T4 et T5 pour les maisons individuelles, cette ventilation correspond au profilage des demandes locales !

Pour le financement lourd de ce projet immobilier, sur 17 403 993 euros, la collectivité locale de Roeulx réalise un emprunt conséquent de 14 325 414 euros, injecte 2 603 945 euros, et bénéficie de 474 634 euros de subventions via Action logement, l’Etat, la CAPH, et le NPNRU. A travers ces chiffres, est-ce nécessaire de souligner la volonté locale de répondre à la demande logements autochtone ?

Pour la Porte du Hainaut, Pascal Jean, le vice-président en charge de l’habitat, outre la participation financière de l’EPCI, est la garant d’un service ingénierie proposé aux collectivités locales. Ce dernier est aujourd’hui indispensable pour ces dernières. 

… pour le 1er trimestre 2026

A ce stade, la phase terrassement est en cours avec un objectif parfaitement identifié pour l’achèvement en bonne fin de ce chantier lourd. En effet, le premier trimestre 2026 pourrait boucler cette offre de logements importantes. « Comte tenu de la demande, une seule commission d’attribution devrait suffire afin de répartir les 93 logements locatifs sociaux », conclut Charles Lemoine et les 7 lots libres sont quasi déjà réservés… ! Oui, le logement demeure une problématique majeure sur le Hainaut et ses 350 000 âmes.

Daniel Carlier

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(Denain) Chaque M2 de la rénovation urbaine compte !

11 octobre 2024 à 04:40

(Visuel/Maison des Projets d’un plan à l’ancienne des travaux de la commune sur Denain, ce n’est pas du 3D, mais du concret)

Dans les premières délibérations, il y avait la validation d’une dépense dans le cadre de la création ex nihilo d’une « cour oasis » à l’école La Fontaine. Outre l’objet de ces cours d’écoles visant à proposer un îlot de fraîcheur aux élèves, peut-être une obligation dans 15 ans, elle met en lumière son financement. En effet, 98 159 euros dont 80% du Fonds vert et 20% pour la ville souligne l’usage par de multiples collectivités locales de ce Fonds dédié à tous les travaux reliés au climat. Véritable couteau suisse de la transition écologique, pratique pour les édiles afin de boucler leur projet, ce Fonds vert est menacé dans le prochain budget national 2025 et pour être transparent, Bruno Lemaire voulait aussi tailler dedans. « Cette dotation est validée sur l’enveloppe 2024, nous avons l’assurance d’obtenir ces fonds », rassure Anne-Lise Dufour.

Le diable est dans le détail… foncier

Comme chacun sait, Denain traverse une période de travaux quasi inédite en terme de transformation d’ensemble, supérieure à ceux du tramway en comparaison, avec un centre-ville en mutation prochaine, des quartiers, des espaces publics revisités, etc. Le premier dossier, du premier projet global actuel NPNRU, d’une réflexion globale relative à une rénovation urbaine lourde est intervenu sur l’îlot Basly… en 2006 avec le rachat par l’EPF (Etablissement Public Foncier) de cet espace urbain dégradé. Acquisition amiable à « 90% et 10% d’expropriation », selon une chargée de mission (Maison des Projets), tout semble bordé. Pour autant, plusieurs délibérations absolument indispensables pour poursuivre cette transformation majuscule ont été passées au Conseil municipal. En résumé, l’adjoint Jean-Pierre Crasnault a indiqué « qu’un M2 » avait été mal attribué dans les cessions et par suite que la propriété foncière, entre l’EPF, puis la ville, et enfin le bailleur social, devait régulariser cette erreur administrative. « Toutes ces délibérations pour 1 M2, mais elles permettent de réaliser cette rénovation complète de l’îlot Basly », mentionne la maire. 

Napoléon, l’inventeur du cadastre, ce projet un peu fou de mesurer tout le territoire français, au moins en Métropole au début, ne savait pas que son respect au mètre carré serait un mur administratif si complexe pour les propriétaires et une bénédiction pour les avocats… !

Installation d’un crématorium

Plus d’enterrement, mais une crémation, cette pratique se généralise, voire pourrait être l’usage premier dans peu de temps. La ville de Denain va se doter d’un crématorium sur sa commune. Proche du cimetière actuel, de l’autoroute et du tramway, des espaces fonciers ont été expropriés pour obtenir les terrains suffisants à la construction d’un site dédié.

Dans le cadre d’une DSP, l’entreprise OGF a remporté l’appel d’offres pour la construction et l’installation d’un crématorium. « Elle nous versera pendant 30 ans une soulte et au bout de ses 30 ans, le site appartiendra à la ville », précise Anne-Lise Dufour. Dans 50 ans, les cendres auront sans doute une seconde vie plus en phase avec le réemploi, c’est morbide…, mais certains y pensent !

« Contrats de quartier 2030 »

La délibération relative à l’adoption en Conseil municipal du nouveau « Contrat de quartier 2030 », fixant les nouvelles limites de la géographie prioritaire, les fameux QPV (Quartier Politique de la Ville), rappelle certaines données importantes. Parfois, on compare les dotations publiques du voisin, mais sur 8 700 foyers, soit plus de 21 000 habitants, 14 000 vivent dans un espace de géographie prioritaire sur Denain. 

A ce titre, l’année 2025 sera une année de recensement. Une étape décisive pour les communes, car il détermine le nombre d’habitants et par capillarité les dotations à la clé (DGF/Dotation Générale de Fonctionnement). Et justement, la prise en compte, ou non, d’un futur peuplement nouveau dans un quartier en pleine révolution urbaine constitue un véritable sujet. Il est pris en compte ou pas ? A ce stade, il semblerait que le NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine), oui, mais pas l’ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin minier), et quid des autres dispositifs de rénovation urbaine…, un enjeu colossal pour les communes concernées.

Sur cette délibération, Youssouf Fedal reproche à la premier magistrate « son manque de vision pour Denain ». Elle répond tout de go que la « présence en commission » aiderait à comprendre le dossier.

Volet éducatif 

Une délibération et une question orale ont mis en lumière des aspects positifs d’une initiative locale et une nationale.

En premier lieu, la commune de Denain récompensait déjà les élèves diplômés d’une mention au BAC, entre autres, à travers une carte cadeaux chez ses partenaires locaux. Cette fois, elle ajoute un dispositif similaire pour les détenteurs d’un CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle).

Là encore, nous voyons que tous les chemins nous ramènent au budget national, car l’aide à l’apprentissage, très soutenu pendant dans 7 ans sous forme de prime à l’embauche d’un apprenti, sera réduite assez drastiquement. La Chambre des Métiers et de l’Artisanat va essayer de peser pour limiter la casse… !

Ensuite, une question orale de Michèle Dandois a évoqué le port de l’uniforme compte tenu du 1er mois de l’expérimentation au sein de l’école Michelet. Un peu comme un témoignage national dans une Matinale de grande écoute, l’expérience est instructive. Emmanuel Cherrier, adjoint en charge, a demandé un retour des personnes concernées. Pour la Directrice de l’école : « Très positif, unité, égalité entre les élèves sans distinction de classe sociale, notamment pour des enfants issus de familles aux ressources très modestes » ; pour certains enseignants « pas de difficulté, pas de changement dans l’apprentissage, mais un respect de l’uniforme et une certaine homogénéité », et les élèves « fierté de porter l’uniforme, contents, et notamment la tenue de sport ». Une adjointe/enseignante au sein de cette école témoigne : « Les élèves sont moins distraits par la tenue vestimentaire des autres. Je note qu’ils portent (dorénavant) tous une tenue de sport pour leur cours d’EPS, c’est très bien ! ».

Bien sûr, l’expérimentation « est prévue sur 2 ans, il est bien trop tôt », conclut Anne-Lise Dufour. Toutefois, ll semblerait que l’idée dans la pratique va exploser, façon puzzle, toutes les grandes idées sur les libertés individuelles. On est tellement doué sur le sujet… !

Daniel Carlier

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