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Comment Gagner de l’Argent en Bourse : Les 3 Piliers Essentiels

1 février 2025 à 08:31

Vous avez envie d’en finir avec les promesses de gains rapides et les pseudo gourous du trading ? Vous cherchez une approche concrète, réaliste, qui ne vous fera pas perdre vos économies du jour au lendemain ? Dans cet article, je vous propose de découvrir comment générer de vrais gains sur le long terme grâce à la Bourse. L’idée n’est pas de rêver, mais de passer à l’action de manière intelligente. Je vous rassure : pas besoin d’être un expert de Wall Street. Il s’agit simplement d’adopter quelques habitudes et de ne pas céder aux pièges classiques qui ruinent tant d’investisseurs débutants.

Les 3 piliers pour gagner de l’argent en Bourse

Nous allons aborder trois piliers incontournables. D’abord, il faut gagner de l’argent tout court pour investir. Ensuite, on doit savoir où et comment placer cet argent (spoiler : inutile de construire une usine à gaz). Enfin, on apprend à éviter les erreurs bêtes, surtout celles qui découlent de la panique ou d’une mauvaise influence extérieure.

1) Gagner de l’argent avant de vouloir le faire fructifier

Pourquoi c’est la priorité absolue

Vous avez déjà entendu “Il faut de l’argent pour gagner de l’argent” ? C’est provocateur, mais c’est vrai. Beaucoup de gens croient qu’ils vont devenir riches en misant one shot quelques centaines d’euros sur des actions ou des cryptos “qui vont exploser”. Dans la majorité des cas, ces gens finissent avec… plus grand-chose de leur capital.

Pour faire grossir votre patrimoine, il faut d’abord dégager un revenu disponible à investir chaque mois. Sans ça, le montant placé restera trop faible pour générer des intérêts composés significatifs. Si vous avez un salaire modeste et que vous ne pouvez pas mettre de côté, la priorité n’est pas de trader avec 50 € mais d’augmenter vos revenus :

  • Demander une augmentation si votre valeur dans l’entreprise a augmenté.
  • Développer une activité en ligne (YouTube, freelancing, vente de produits numériques…) qui vous génère un revenu complémentaire.
  • Changer d’employeur ou de poste pour obtenir un meilleur salaire si votre marché est porteur.

Plus vous pouvez injecter d’argent chaque mois en Bourse, plus l’effet boule de neige sera fort. Mettez-vous dans la tête que la bourse n’est pas un billet de loto. Il ne s’agit pas de jouer sa paie sur un coup de poker. On parle d’un processus régulier et discipliné.

Quelques exemples concrets

  • Épargner 100 € par mois peut vous sembler limité, mais sur 30 ans, c’est énorme grâce aux intérêts composés.
  • Épargner 1 000 € par mois si vous avez un revenu confortable, c’est un moyen d’atteindre votre indépendance financière en une dizaine d’années ou un peu plus, selon le rendement.
Calculette d'intérêt composés
Le DCA est une bonne méthode avec les ETF

Les performances passées ne garantissent pas les performances futures, mais on sait que les marchés boursiers, en particulier le marché américain, ont historiquement généré environ 8 à 10 % de rendement annuel moyen sur le long terme. Cela peut être davantage certaines années, moins d’autres, mais la tendance historique est plutôt stable.

Lien : Calculette d’intérêts composés

2) Investir régulièrement dans un ETF large (🤑)

L’ETF, l’arme secrète des investisseurs “fainéants” et pragmatiques

Vous entendez souvent parler de cryptos, d’actions de biotechs ou de stratégies de trading compliquées ? Oubliez ça ! La stratégie la plus simple — et paradoxalement la plus efficace pour beaucoup d’investisseurs — consiste à acheter régulièrement un ETF (Exchange Traded Fund) qui réplique un indice boursier large. Par exemple :

  • Un ETF Monde (MSCI World) qui investit dans les plus grosses sociétés du globe.
  • Un ETF S&P 500 (indice phare aux États-Unis) ou un ETF Nasdaq, qui suivent les plus grosses boîtes américaines.

Ces ETFs sont diversifiés. Ils couvrent des centaines, voire des milliers d’entreprises. Vous ne pariez pas sur une seule action, vous investissez dans un panier extrêmement large.

Exemple concret :

  • Un ETF Monde peut englober Apple, Microsoft, NVIDIA, mais aussi des sociétés européennes, japonaises, britanniques ou canadiennes.
  • Un ETF S&P 500 se concentre sur les 500 plus grandes entreprises américaines, réputées pour leur capacité à innover et à dégager des bénéfices.

Sur les cinq dernières années, on a vu des performances parfois supérieures à 80 %. Est-ce que c’est toujours le cas ? Non, il y a des hauts et des bas, mais la moyenne historique reste entre 8 et 10 % par an sur une longue période d’investissement.

La simplicité, un atout majeur

Si vous êtes tenté par l’idée de faire du stock-picking (choisir soi-même ses actions), posez-vous la question : avez-vous le temps et les compétences pour analyser les bilans, les perspectives de marché, la concurrence ? Dans le doute, prenez un ETF large, achetez-en tous les mois, et oubliez-le. Regardez votre solde de temps en temps, mais évitez la tentation de sauter du navire à la moindre tempête boursière.

3) Éviter les erreurs stupides (🚫)

La panique, votre pire ennemie

En Bourse, la volatilité est inévitable. Un jour, ça monte de 3 %. Le lendemain, ça chute de 2 %. Le surlendemain, ça remonte, etc. Ce qui vous fait perdre de l’argent, ce n’est pas la volatilité en soi, c’est votre réaction. Les gens paniquent parce que :

  • Les médias annoncent un “krach” imminent.
  • Un voisin ou un collègue assure que “la Bourse, c’est le casino”.
  • Un YouTubeur “trading” prédit l’effondrement total.

Conséquence : ils vendent au plus bas, ratent la reprise, et confirment leurs pertes. Si vous investissez dans un ETF solide, vous êtes sur une tendance long terme. Tant que l’économie continue de tourner, les indices ont vocation à progresser. Il y aura des crises, bien sûr, mais historiquement, la reprise finit toujours par arriver.

Se méfier des “autres”

Les erreurs stupides ne viennent pas uniquement de vous. Elles peuvent provenir de votre entourage. En France, moins de 10 % de la population investit en Bourse, et la plupart ont une vision biaisée. Les gens qui diront “La Bourse, c’est mal”, “Tu vas tout perdre”, ou encore “Les actionnaires, ce sont des vautours” sont généralement ceux qui n’ont jamais investi. Écouter leurs conseils, c’est comme consulter un médecin qui n’a jamais fait d’études de médecine.

Pour limiter ces sources de mauvaises influences, il vaut mieux :

  • Suivre des investisseurs expérimentés ou reconnus pour leur pédagogie.
  • Consulter des ressources fiables sur les bases de l’investissement.
  • Accepter que les fluctuations sont normales.

Et si on veut aller plus loin ?

Approche n°1 : Augmenter encore ses revenus

Vous vous dites sûrement : “Oui, mais je gagne déjà ma vie, comment je fais pour avoir encore plus ?”

  • Option A : vous lancer sur YouTube ou dans la création de contenu. À l’image de ce que vous lisez en ce moment, si vous avez une passion ou une compétence, vous pouvez la partager avec les autres. C’est un moyen ludique de développer une activité parallèle et vous seriez surpris des gains possibles.
  • Option B : lancer un blog, un site e-commerce ou proposer des services de freelance. Les possibilités sont nombreuses. L’objectif est de dégager plusieurs centaines d’euros de plus par mois à réinvestir ensuite en Bourse. Si vous avez des compétences mettez les à profit, sinon je ne peux rien pour vous …

Approche n°2 : Le stock-picking pour viser un surcroît de performance

Vous pouvez finir par trouver grisant de sélectionner des actions individuelles. Posséder des actions réputées comme Apple, Alphabet, LVMH, Air Liquide, L’Oréal, Bouygues, Schneider Electric , … apporte de la satisfaction.

  • Objectif : battre l’indice de référence, comme le S&P 500 ou le Nasdaq, sur le long terme.
  • Méthode : analyser les bilans, la stratégie de l’entreprise, la concurrence, le marché visé, etc.
  • Risques : choisir soi-même ses actions augmente potentiellement les gains, mais aussi les pertes si vous vous trompez.

N’envisagez cette approche que si vous avez déjà un socle solide avec un ETF et que vous êtes prêt à y consacrer du temps. C’est un passe-temps qui peut être rentable, mais qui exige un minimum de formation et de sang-froid.

Quels courtiers pour investir facilement ? (📊)

Inévitablement, vous aurez besoin d’un courtier pour acheter vos ETF ou vos actions. Les frais de transaction et la fiabilité de la plateforme sont déterminants. Voici trois solutions qui se démarquent, je suis client chez ces 3 courtiers :

PlateformeAvantagesFraisLien
Trade Republic– Interface simple et claire
– Frais très compétitifs
– Ouverture de compte rapide
– PEA ou CTO
– Frais de courtage très bas (environ 1 € par ordre) et même 0 € si vous mettez en place un plan d’investissement récurrent.
– Pas de minimum de dépôt élevé
Site officiel Trade Republic (Lien de parrainage pour vous faire gagner une action gratuite)
Boursorama– Banque en ligne reconnue
– Large gamme d’ETF
– Service client en français, réputé fiable
– PEA ou CTO
– Tarifs intéressants sur les ordres passés
– Beaucoup d’ETF à 0€ de frais grâce à un partenariat avec iShares
– Absence de frais cachés sur la plupart des offres
Site officiel Boursorama (Lien de parrainage pour vous faire gagner jusqu’à 150€ selon les produits souscrits)
DEGIRO– Large choix de marchés et produits d’investissement
– Large gamme d’ETF
– Interface assez intuitive
– Absence de frais de garde
– Certains ETF sont négociables sans commission (selon liste DEGIRO)
– Sinon les frais d’ordres sur les ETF sont à 1€ seulement
Site officiel DEGIRO (Lien de parrainage pour bénéficier de 100€ de frais de courtage)

Ces trois courtiers sont populaires auprès des investisseurs français. Ils proposent souvent des offres de bienvenue et permettent un accès simple aux principaux ETF, actions et autres produits financiers.

Comment gérer la fiscalité ?

Je n’ai pas envie de vous promettre monts et merveilles sans aborder un point important : l’imposition. En France, les gains en Bourse (dividendes, plus-values) sont généralement soumis à la Flat Tax de 30 %. Cela recouvre l’impôt sur le revenu et les prélèvements sociaux.

  • Le PEA (Plan d’Épargne en Actions) est une enveloppe fiscale avantageuse pour investir en actions et ETF éligibles. Les gains sont exonérés d’impôt sur le revenu après 5 ans, mais restent soumis aux prélèvements sociaux (17,2 %).
  • Le CTO (Compte-Titres Ordinaire) est plus flexible (accès à tous types d’actions, ETF internationaux, etc.), mais les gains restent taxés à la Flat Tax.

Construire sa stratégie d’investissement sur le long terme

Durée d’investissement : un facteur clé (⌛)

  • Sur 5 ans, un ETF bien choisi peut doubler ou tripler votre mise, ou légèrement baisser si vous tombez sur une phase baissière.
  • Sur 10 ans, il est rare que vous soyez perdant à condition de n’avoir rien fait de stupide, comme vendre au pire moment.
  • Sur 20 ou 30 ans, vos chances de gains significatifs sont très élevées sur un marché d’actions diversifié.

L’effet des intérêts composés devient spectaculaire si vous maintenez votre effort d’épargne.

Montant investi par mois

  • 100 € / mois : sur 30 ans, vous pouvez atteindre des sommes à 6 chiffres, suffisamment pour un petit complément de retraite.
  • 1 000 € / mois : sur 10 à 15 ans, vous pouvez viser le million d’euros si le marché vous est favorable.
  • 2 000 à 3 000 € / mois : vous pouvez potentiellement atteindre plusieurs millions si vous tenez la distance et que le rendement annuel s’établit autour de 10 %.

Évidemment, tout dépend de votre âge de départ, de votre marge de manœuvre financière et de l’évolution réelle du marché. Mais les ordres de grandeur sont là pour vous montrer que la “recette miracle” n’existe pas. Il s’agit de régularité et de temps.

Foire aux Questions (FAQ)

1. Faut-il absolument un gros capital pour commencer à investir en Bourse ?

Non. L’investissement mensuel régulier, même avec 50 ou 100 €, finit par produire des résultats notables à long terme. C’est la régularité et le temps qui font la différence.

2. Est-ce risqué d’acheter un seul ETF ?

Le risque principal réside dans le marché que l’ETF suit. Un ETF Monde ou S&P 500 est déjà largement diversifié sur des centaines d’entreprises. Pour un investisseur débutant, c’est souvent suffisant. Rien ne vous empêche d’en combiner deux ou trois pour élargir un peu plus votre exposition.

3. Comment éviter de paniquer quand les marchés baissent ?

En comprenant d’abord que la volatilité fait partie intégrante de la Bourse. Si vous investissez seulement une somme dont vous n’avez pas besoin immédiatement et que vous savez que vous visez du long terme, alors vous aurez moins de raisons de paniquer en cas de baisse temporaire.

4. Pourquoi est-ce déconseillé de faire du trading à court terme ?

Le trading à court terme demande des compétences très spécifiques, une bonne psychologie et des outils adaptés. Beaucoup de débutants s’y lancent sur des formations douteuses, rêvent de gains rapides et finissent par perdre leur mise. Le long terme via les ETF est largement plus sûr pour la majorité des gens.

5. Quelle est la différence entre un PEA et un CTO ?

  • PEA : enveloppe fiscale réservée aux résidents fiscaux français. Il permet d’investir sur des actions européennes (ou ETF éligibles) et offre une exonération d’impôt sur le revenu au bout de 5 ans (hors prélèvements sociaux).
  • CTO : compte-titres ordinaire, sans restriction géographique (vous pouvez acheter des actions US, asiatiques, etc.). Les gains sont soumis à la Flat Tax (30 %), sauf si vous optez pour le barème progressif.

6. Comment choisir entre Trade Republic, Boursorama et DEGIRO ?

  • Trade Republic : interface très simplifiée, frais de transaction très bas (1 € par ordre), offre d’ETF intéressante.
  • Boursorama : banque en ligne établie, large palette de produits (actions, ETF, OPCVM), service client en français bien rodé.
  • DEGIRO : pas de frais de garde, ETF gratuits sous conditions, large choix de marchés.

Le choix se fait surtout sur la diversité des produits que vous voulez acheter, votre besoin d’un service bancaire complet (Boursorama) ou d’une plateforme boursière dédiée (Trade Republic ou DEGIRO).

7. Les gains de plus de 10 % par an sont-ils réalistes ?

Oui, c’est déjà arrivé, par exemple sur le marché américain sur certaines périodes. Mais ce n’est pas garanti. La moyenne historique tourne plutôt autour de 8 à 10 %. Certaines années, vous ferez peut-être 15 %, d’autres -5 %. C’est la performance cumulée sur le long terme qui compte.

8. Peut-on réellement espérer être millionnaire ?

Si vous avez le temps (plus de 20 ans) et si vous investissez une somme régulièrement, oui, il est possible d’atteindre ou de dépasser le million d’euros sur votre portefeuille, surtout si vous parvenez à augmenter progressivement la mise mensuelle au fil de votre carrière. Les intérêts composés font des merveilles sur de longues périodes.

9. Pourquoi dit-on que “la France est un pays pauvre” pour investir ?

Le pouvoir d’achat, la fiscalité et le coût de la vie font qu’il reste parfois peu de marge pour investir comparé à certains pays où la culture boursière est plus développée. Toutefois, ce n’est pas une excuse pour ne rien faire. Même avec un revenu moyen, une épargne mensuelle régulière peut s’accumuler et produire des résultats importants sur la durée.

10. Comment me former davantage sur le stock-picking ?

Vous pouvez consulter des livres, suivre des chaînes YouTube sérieuses spécialisées en finance (pas celles qui vendent des rêves de gains rapides), et vous exercer avec un petit capital sur quelques actions pour vous faire la main. L’essentiel, c’est de comprendre comment une entreprise gagne son argent et d’évaluer le rapport entre son prix et sa valeur réelle.


Au final, gagner de l’argent en Bourse n’a rien d’extravagant, à condition d’y aller avec méthode. D’abord, on augmente ses revenus pour avoir un capital à investir. Ensuite, on place cet argent de façon intelligente, via un ETF large. Enfin, on évite les erreurs courantes, en refusant la panique dictée par les médias et l’entourage. C’est un processus lent, mais qui produit des résultats solides avec le temps. Il ne vous reste plus qu’à franchir le pas et à adopter ces trois piliers pour commencer à bâtir votre patrimoine.

Cet article original intitulé Comment Gagner de l’Argent en Bourse : Les 3 Piliers Essentiels a été publié la première sur SysKB.

Pourquoi ouvrir plusieurs assurances vie peut transformer votre épargne

18 janvier 2025 à 17:13

Avez-vous déjà regardé votre épargne en vous demandant si vous en tiriez vraiment le meilleur parti ? Beaucoup d’épargnants en France se contentent d’une seule assurance vie, souscrite parfois un peu par hasard, sur les conseils d’un banquier ou d’un courtier. Pourtant, il existe un moyen simple de maximiser son rendement, de sécuriser ses avoirs et de profiter d’avantages fiscaux intéressants : détenir plusieurs contrats d’assurance vie. Cela peut sembler contre-intuitif au premier abord, mais la réalité est que chaque assurance vie a ses spécificités. Et lorsque vous les combinez de manière intelligente, vous obtenez souvent de bien meilleurs résultats.

Dans cet article, je vais passer en revue toutes les bonnes raisons d’ouvrir plusieurs assurances vie, en m’inspirant d’exemples concrets. Vous verrez comment cette stratégie peut booster vos performances, réduire votre imposition et même faciliter la gestion de votre patrimoine. Et qui sait, peut-être découvrirez-vous une approche qui correspond enfin à votre situation personnelle. Je sais que la première fois que j’ai réalisé à quel point disposer de plusieurs contrats pouvait changer la donne, j’ai eu l’impression d’avoir raté quelque chose d’évident. Heureusement, il n’est jamais trop tard pour optimiser son épargne. Suivez-moi, et vous comprendrez pourquoi miser sur plusieurs assurances vie peut transformer votre épargne pour les décennies à venir.

Mieux performer : profitez du meilleur de chaque contrat

Tirer parti des spécificités de chaque assurance vie

La première raison qui motive de nombreux épargnants à ouvrir plusieurs assurances vie est liée à la recherche de performance. Chaque contrat possède son lot de particularités : certains se démarquent sur la qualité de leurs unités de compte (UC) pour investir en bourse, d’autres sur leur fonds en euros, tandis que certains proposent un grand choix de supports immobiliers (notamment des SCPI).

Imaginez que vous vouliez à la fois sécuriser une partie de votre capital et dynamiser une autre partie via des investissements en bourse. Il est rare qu’une seule assurance vie propose à la fois :

  • Un fonds en euros rémunérateur, stable et solide,
  • Des unités de compte diversifiées avec des frais réduits,
  • Des supports immobiliers performants et bien sélectionnés.

En ayant deux (ou plus) contrats complémentaires, vous allouez votre épargne à des domaines dans lesquels chaque assurance vie excelle. Dans un contrat A, vous placez votre poche “fonds en euros” parce qu’il s’agit du meilleur produit du marché pour cette catégorie ; dans un contrat B, vous misez sur la bourse via des ETFs aux frais de gestion très compétitifs, et éventuellement sur quelques SCPI triées sur le volet. Résultat ? Vous pouvez potentiellement gagner jusqu’à un ou deux points de performance annuels supplémentaires. Et sur le long terme, même 1 % de rendement annuel supplémentaire peut représenter des dizaines de milliers d’euros d’écart.

Un exemple chiffré parlant

Pour illustrer, prenons un cas hypothétique (mais très concret) :

  • Contrat unique : vous placez une partie de votre épargne (disons 35 %) en fonds en euros, 30 % en unités de compte boursières, 25 % en SCPI et 10 % en or. Supposez que ce contrat vous offre un rendement global de 4,8 %.
  • Deux contrats spécialisés : vous répartissez vos avoirs selon les points forts de chacun, l’un proposant un excellent fonds en euros et l’autre mieux placé en SCPI et en unités de compte pour la bourse et l’or. Vous pourriez viser 6 % de rendement ou plus, avec le même risque global.

Sur une longue période (disons 30 ans), la différence s’accumule et se chiffre facilement en dizaines de milliers d’euros, voire en centaines de milliers, selon le capital investi et votre discipline d’épargne. C’est ce genre d’exemple concret qui m’a personnellement convaincu. Je me souviens avoir calculé l’écart possible en me fiant à des performances passées et avoir réalisé que j’aurais pu accumuler de quoi m’offrir une propriété supplémentaire, rien qu’en optimisant mes assurances vie !

Sécuriser son épargne et diversifier les assureurs

Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier

Au-delà de la performance, la sécurité est un critère essentiel pour tout investisseur. Les assurances vie sont généralement hébergées chez différents assureurs : Spirica (Crédit Agricole), Suravenir (Crédit Mutuel Arkéa), Generali, Cardif (BNP Paribas), etc. Chaque entité a ses propres engagements, ses propres stratégies d’investissement et sa propre solidité financière.
En souscrivant plusieurs contrats auprès de différents assureurs, vous évitez le risque de tout concentrer dans les mêmes mains. Même si les cas de faillite d’assureurs sont rares, mieux vaut être prudent. Personne n’a envie de découvrir que son unique assureur traverse une crise majeure et peine à honorer ses garanties.

La garantie de 70 000 € en cas de faillite

En France, les fonds placés en assurance vie sont garantis par le Fonds de garantie des assurances de personnes (FGAP) à hauteur de 70 000 € par souscripteur et par assureur.

  • Si vous détenez 140 000 € sur une seule et même assurance vie, et qu’elle est gérée par un seul assureur, alors 70 000 € seulement seront garantis en cas de défaillance.
  • En revanche, si vous répartissez ces 140 000 € sur deux contrats, gérés par deux assureurs différents, vous doublez de fait ce montant de garantie à 140 000 € (70 000 € par assureur).

Bien sûr, beaucoup argumenteront qu’en cas de faillite d’un assureur majeur, l’État finirait probablement par intervenir ou imprimer de l’argent pour maintenir la stabilité financière. Mais pourquoi prendre un risque inutile lorsque vous pouvez mieux vous protéger en diversifiant simplement les assureurs ? Je suis toujours d’avis qu’il vaut mieux prévenir que guérir.

Optimiser la fiscalité et réduire son imposition à la sortie

L’abattement de 4 600 € ou 9 200 € et la répartition des plus-values

Un autre avantage majeur de la multi-assurance vie est l’optimisation fiscale. Lorsque vous effectuez un rachat (retrait partiel ou total) sur votre contrat, la part de plus-value est taxée en fonction du poids des gains dans l’épargne totale.

  • Si votre contrat unique a doublé de valeur (50 % de plus-values), chaque euro que vous retirez est composé à 50 % de plus-value.
  • Si vous détenez deux contrats, il se peut que l’un ait mieux performé (par exemple 75 % de plus-value) et l’autre un peu moins (25 %). Si vous avez besoin d’argent, vous pouvez puiser en priorité dans le contrat dont la proportion de plus-values est la plus basse, ce qui réduira mécaniquement l’imposition.

Cette technique vous permet de profiter davantage de l’abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule, ou de 9 200 € pour un couple. Dans certains cas, vous pouvez jusqu’à diviser par deux voire plus l’imposition globale due sur vos rachats.

Un exemple concret

Imaginez un couple qui dispose de deux contrats d’assurance vie à hauteur de 50 000 € chacun. Sur le premier, la plus-value est de 25 %, sur le second de 75 %. S’ils retirent 10 000 € du contrat à 25 % de plus-value, ils seront taxés sur 2 500 € de gains seulement (25 % de 10 000 €), et dans la limite de l’abattement de 9 200 €, cela peut complètement annihiler l’imposition. C’est un excellent moyen de moduler votre fiscalité au gré de vos besoins financiers.

Miser sur le meilleur fonds en euros

Les fonds en euros, une boîte noire à surveiller

Les fonds en euros sont connus pour leur rendement sécurisé et la garantie en capital. Toutefois, leur composition est souvent peu transparente. Les assureurs peuvent changer de stratégie de gestion, appliquer des frais plus élevés, ou simplement perdre en compétitivité au fil du temps.
Il n’est pas évident de deviner quel sera le meilleur fonds en euros d’ici 5 ou 10 ans, et c’est d’autant plus vrai que l’assurance vie est un placement de long terme :

  • Il faut souvent 8 ans pour bénéficier à plein des avantages fiscaux.
  • Les conditions de marché peuvent varier considérablement.

Sélectionner plusieurs contrats pour sécuriser l’avenir

Au lieu de “parier” sur un seul fonds en euros, il est souvent plus judicieux d’ouvrir deux ou trois contrats qui figurent parmi les meilleures offres actuelles. Ainsi, vous conservez l’option de transférer plus tard votre épargne vers le fonds en euros qui restera performant dans la durée.
Personnellement, j’ai déjà vu un fonds en euros jugé “excellent” perdre plus de 1 % de rendement annuel en l’espace de trois ans, simplement parce que l’assureur avait modifié la nature de ses investissements ou augmenté ses frais. En ayant plusieurs contrats, vous gardez la flexibilité nécessaire pour naviguer ces évolutions.

Prendre date rapidement pour l’avantage fiscal

L’importance de l’antériorité de 8 ans

Un des fondements de la fiscalité sur l’assurance vie réside dans son ancienneté. Après 8 ans, vous profitez d’abattements annuels qui vous permettent de sortir des sommes avec très peu, voire pas d’imposition sur les plus-values.
Ce qui est souvent méconnu, c’est qu’il suffit d’ouvrir votre contrat, même avec un versement très faible, pour “prendre date”. À partir de ce moment, le compteur de 8 ans commence à tourner, et tous vos versements futurs (même largement plus élevés) bénéficieront de cette même antériorité fiscale.

Ouvrir plusieurs contrats pour saisir les opportunités

Si vous ne savez pas encore comment répartir votre épargne, vous pouvez tout à fait ouvrir deux ou trois assurances vie avec le minimum requis (souvent 300 € ou 500 €), puis les laisser “vieillir” tranquillement. Le jour où vous souhaitez réellement mobiliser un capital important (bénéfice professionnel, héritage, forte capacité d’épargne ponctuelle…), vous disposez déjà de contrats ouverts depuis plusieurs années. De quoi profiter immédiatement d’une fiscalité adoucie.

Gérer plus facilement votre épargne en fonction de vos besoins

Gestion pilotée d’un côté, gestion libre de l’autre

Tout le monde n’a pas envie de gérer activement son assurance vie dès le début. Peut-être préférez-vous la gestion pilotée à vos débuts ? Des professionnels s’occupent d’allouer vos investissements en fonction d’un profil de risque que vous aurez sélectionné (modéré, équilibré, dynamique…).
Cela ne vous empêche pas, en parallèle, de souscrire une assurance vie à gestion libre, avec le minimum d’investissement, pour prendre date. Le jour où vous gagnerez en aisance ou en connaissance des marchés, vous pourrez basculer davantage de vos fonds vers ce second contrat, en diminuant au passage vos frais et en profitant d’une plus grande liberté de choix sur les supports.

Sans frais fixes supplémentaires

Les meilleures assurances vie du marché ne facturent pas de frais fixes de tenue de compte, hormis les frais de gestion annuels en pourcentage du capital. Détenir plusieurs contrats n’entraîne donc pas forcément un surcoût, surtout si vous veillez à sélectionner des produits aux frais compétitifs. C’est l’une des raisons pour lesquelles je n’hésite pas à recommander cette pratique : vous ne payez pas plus cher, et vous bénéficiez pourtant d’une souplesse accrue.

Vous adapter aux changements de politique tarifaire et de supports

Les conditions peuvent changer en cours de route

Les assureurs sont libres de faire évoluer leurs grilles tarifaires ou la liste des supports disponibles. Un contrat très intéressant aujourd’hui peut le devenir moins demain. Par exemple, un assureur peut décider de :

  • Réduire la rémunération de son fonds en euros.
  • Augmenter ses frais de gestion.
  • Retirer certains supports (SCPI, ETF spécifiques) ou ne plus proposer de nouvelles souscriptions sur des unités de compte historiquement performantes.

Disposer de plusieurs contrats vous évite de subir de plein fouet ce type de changement : vous pouvez réorienter vos versements vers un autre produit, ou transférer tout ou partie de votre épargne en arbitrant entre vos assurances vie (sous réserve d’éventuelles conditions ou limitations, mais cela reste une solution plus flexible qu’un unique contrat).

Profiter des offres temporaires

Parfois, les assureurs ou les courtiers en ligne proposent des offres temporaires très alléchantes : frais d’entrée à 0 % sur certaines SCPI, bonus de rendement sur le fonds en euros, prime de bienvenue, etc. Si vous possédez déjà un contrat chez eux, vous pouvez souvent en bénéficier immédiatement. Dans le cas contraire, vous perdriez du temps et de la réactivité à devoir ouvrir un nouveau contrat.
Avoir plusieurs assurances vie vous permet ainsi de réagir très vite lorsqu’une opportunité se présente, sans vous soucier de l’ancienneté fiscale que vous avez déjà acquise pour chacun de ces contrats.

Préparer la transmission de son patrimoine

Un contrat par bénéficiaire

Enfin, l’assurance vie est souvent utilisée comme outil de transmission de patrimoine. Chaque contrat dispose d’une clause bénéficiaire : en cas de décès, les fonds reviennent au(x) bénéficiaire(s) désigné(s). Or, il se peut que vous souhaitiez répartir différemment vos avoirs entre plusieurs enfants, conjoints, proches ou associations.

En ouvrant plusieurs contrats, vous pouvez :

  • Allouer à chacun un montant précis, sans que l’un ne puisse connaître celui destiné à l’autre.
  • Simplifier les démarches administratives lors de la succession (chaque bénéficiaire reçoit directement la part qui lui revient).
  • Profiter pleinement de l’exonération pour les primes versées avant 70 ans (jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire).

Raccourcir les délais de versement

Lors d’un décès, les héritiers n’aiment pas attendre des mois que l’assurance vie se débloque. Le processus est parfois plus long quand le contrat a plusieurs bénéficiaires qui doivent chacun fournir un ensemble de documents. Avec plusieurs assurances vie, chaque bénéficiaire a un lien direct avec le contrat dont il est désigné héritier, ce qui fluidifie et accélère la procédure.

Comparatif de quelques contrats d’assurance vie

Ci-dessous, un tableau fictif (mais inspiré des tendances actuelles du marché) pour vous donner un aperçu de ce à quoi vous pourriez être attentif. Les informations varient selon les offres et les évolutions de marché, alors veillez toujours à vérifier les conditions en vigueur.

ContratAssureurFonds en eurosSupports pharesFrais de gestion annuelsMinimum d’investissementPoints forts
Contrat A “Spirica”Spirica (Crédit Agricole)~2,5-3,0 %*ETF Monde, SCPI diversifiées0,50 % à 0,70 %300 €Large catalogue d’UC, flexibilité
Contrat B “Suravenir”Suravenir (Crédit Mutuel Arkéa)~2,5 %*SCPI, ETF sectoriels, Or0,60 % à 0,80 %300 €Fonds euro réputé, bons produits immo
Contrat C “Cardif”Cardif (BNP Paribas)~2,0-2,5 %*Fonds euro dynamique, SCPI0,70 %500 €Solidité d’un grand groupe bancaire
Contrat D “Generali”Generali~2,2 %*Unités de compte variées0,75 %300 €Outils de gestion pilotée performants

*Taux moyen de rendement observé ces dernières années, non contractuel et variable d’une année sur l’autre.

Ce tableau illustre la diversité de l’offre : aucun contrat n’est parfait sur tous les plans. L’idéal est souvent de composer son propre “panier” en sélectionnant deux contrats qui correspondent à vos besoins, à votre profil de risque et à vos objectifs (fiscalité, transmission, performance…).

Présentation de mes assurances vie et PER

Pour tirer pleinement parti des différents supports disponibles (ETF, SCPI, obligations, fonds en euros), j’ai choisi de multiplier les assurances vie et les PER auprès de plusieurs assureurs. Voici comment je les ai répartis :

  • Altaprofits (Crédit Mutuel) : J’y ai placé deux ETF (l’ETF MSCI World pour sa diversification mondiale et un ETF axé sur l’énergie) ainsi qu’un fonds en euros pour sécuriser une partie de mon capital.
  • Corum PERLife : Sur ce PER 55% de mes versements sont destinés à la SCPI Corum Origin, réputée pour son rendement immobilier, et le reste sur des fonds obligataires. C’est l’un de mes placements clés pour réduire mon impôt sur le revenu tout en préparant la retraite.
  • Lucya Cardif PER (BNP Paribas) : J’ai souscrit ce PER en 2025 pour compléter le PER ouvert chez CORUM. Il contient uniquement un ETF MSCI World, un choix volontairement simple et large dans sa diversification. C’est plus risqué que mon placement en SCPI mais c’est justement pour dynamiser mon épargne retraite.
  • Corum Life : Comme sur le PERLife, j’y conserve également de la SCPI Corum Origin et un petit panier de fonds obligataires. Cela me permet de profiter des avantages spécifiques à ce contrat, surtout côté immobilier.
  • Linxea (Crédit Agricole) : J’y ai logé plusieurs SCPI comme Altixia Cadence XII, Remake Live et Iroko Zen. Grâce à ce contrat, je profite d’une gamme de SCPI performantes et faciles à gérer, tout en bénéficiant de bonnes conditions en termes de frais.

En associant ces contrats, je bénéficie à la fois du meilleur des marchés actions (via des ETF indiciels), de la stabilité des fonds euros, de l’exposition immobilière (SCPI) et d’un éventail de fonds obligataires. Cette diversité m’offre plus de flexibilité, tant pour mes projets de long terme que pour l’optimisation fiscale.

En toute transparence, vous pouvez profiter de mes codes parrain si vous souhaitez vous aussi investir dans votre avenir :
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C’est un bon exemple qui montre que multiplier les assurances vie (et PER) peut réellement permettre de capter au mieux les opportunités de chaque support.

FAQ

1. Détenir plusieurs assurances vie engendre-t-il des frais supplémentaires ?

Pas nécessairement. Tout dépend des contrats. Les meilleures offres n’appliquent pas de frais d’ouverture ni de frais fixes mensuels ou annuels. Vous paierez cependant des frais de gestion annuels sur le capital investi, mais cela reste généralement proportionnel, que vous déteniez une ou plusieurs assurances vie.

2. Quel est le montant minimum pour ouvrir une assurance vie ?

Beaucoup de contrats imposent un minimum de 300 € ou 500 € au moment de l’ouverture. Cela reste accessible à la plupart des épargnants. Ouvrir plusieurs contrats pour prendre date est donc faisable sans avoir à mobiliser un capital trop important.

3. Puis-je transférer un contrat vers un autre pour conserver l’antériorité ?

Contrairement au Plan d’Épargne en Actions (PEA) ou au PER (Plan d’Épargne Retraite), il n’existe pas de possibilité de “transfert” d’une assurance vie vers une autre en gardant l’historique fiscal. Chaque contrat a sa propre ancienneté. C’est pourquoi il est souvent préférable d’ouvrir plusieurs contrats tôt, même si vous ne les alimentez pas tous immédiatement.

4. Y a-t-il un nombre maximum de contrats d’assurance vie que je peux détenir ?

Non, la loi ne limite pas le nombre de contrats. Toutefois, il est souvent plus simple d’en posséder deux ou trois pour couvrir l’essentiel de vos besoins (sécurité, performance, transmission, etc.). Au-delà, la gestion peut devenir plus complexe, et il faut rester vigilant quant aux frais.

5. Comment choisir mes deux contrats d’assurance vie ?

Tenez compte d’au moins trois critères :

  1. Les frais (frais de gestion, frais d’arbitrage, etc.)
  2. La diversité et la qualité des supports (SCPI, ETF, fonds thématiques…)
  3. La solidité financière de l’assureur et la réputation du courtier.

6. Faut-il privilégier les mêmes bénéficiaires sur tous mes contrats ?

Tout dépend de votre objectif patrimonial. Vous pouvez désigner le même bénéficiaire pour tous vos contrats ou bien diversifier les bénéficiaires. L’avantage d’avoir plusieurs contrats est que vous pouvez répartir différemment le capital entre enfants, conjoints ou autres héritiers.

7. Est-ce que je peux ouvrir un nouveau contrat et y mettre immédiatement une grosse somme pour en profiter fiscalement ?

Oui, vous le pouvez. Toutefois, la fiscalité réduite sur les rachats (grâce à l’abattement après 8 ans) ne s’applique qu’après que le contrat ait atteint l’ancienneté requise. C’est pour cela qu’on recommande d’ouvrir un contrat “au cas où” le plus tôt possible, même avec un petit montant.

8. Qu’en est-il du risque de perte en capital sur les unités de compte ?

Les unités de compte (UC) ne garantissent pas le capital. Leur valeur fluctue selon les marchés (actions, obligations, immobilier, etc.). Vous pouvez réduire ce risque en choisissant des supports diversifiés ou en conservant une part en fonds en euros sécurisés. Le risque fait partie intégrante de l’investissement, mais vous pouvez l’encadrer avec une bonne répartition d’actifs.

9. Peut-on changer de gestion pilotée à gestion libre (ou inversement) en cours de route ?

Oui, la plupart des contrats permettent de basculer d’une gestion à l’autre, généralement via un arbitrage. Les conditions et d’éventuels frais d’arbitrage varient selon les contrats. Vérifiez ce point avant de souscrire.

10. À quel moment est-il intéressant de faire des rachats partiels ?

Cela dépend de vos besoins financiers et de la performance de votre contrat. Si vous avez besoin de liquidités et que votre contrat a plus de 8 ans, vous bénéficiez d’un abattement fiscal annuel (4 600 € pour une personne seule, 9 200 € pour un couple). Vérifiez la part de plus-values dans votre capital pour mieux calibrer vos rachats et réduire la taxation.

En conclusion, détenir plusieurs assurances vie n’implique pas un casse-tête de gestion ou une augmentation drastique des frais, bien au contraire. En sélectionnant deux ou trois contrats adaptés à vos objectifs, vous pouvez profiter du meilleur de chacun : la sécurité renforcée, la performance maximale, l’optimisation fiscale et la flexibilité pour faire face aux aléas de la vie.

Dans mon entourage, j’ai vu des proches regretter de ne pas avoir ouvert plusieurs contrats plus tôt, simplement parce qu’ils ignoraient ces avantages. À vous de voir si cette stratégie correspond à votre situation. Dans tous les cas, n’oubliez pas que l’assurance vie est un placement de long terme : plus tôt vous prenez date, plus vous vous offrez d’opportunités pour l’avenir.

(Cet article ne constitue pas un conseil en investissement. Les performances passées ne préjugent pas des performances futures et tout investissement comporte un risque de perte en capital.)

Cet article original intitulé Pourquoi ouvrir plusieurs assurances vie peut transformer votre épargne a été publié la première sur SysKB.

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