Dans les rayons de ce Super U de Nantes, l’heure est au repérage pour Chantal : “Là, les clémentines “origine France” sont à 5€95 le kilo, mais vendredi, elles devraient être à – 60 %, à peine 2€40 !” s’extasie cette retraitée. Le responsable du supermarché se réjouit de cet engouement, malgré le dispositif de sécurité important qu’il nécessite : “L’an dernier ça s’est terminé en émeutes, donc cette année, on a dû fixer des règles plus strictes : pas plus de 3 pomelos par foyer”.
Comme Chantal, les Français sont nombreux à attendre le Black Friday pour se faire plaisir, ou pour faire plaisir à leurs proches : “Ma fille a commandé des kiwis pour Noël, explique Éric, jeune papa. On lui a demandé si elle ne préférait pas un poney mais bon, toutes ses copines ont des kiwis, c’est compliqué de résister…”
Loin de cet engouement, d’autres consommateurs refusent de céder aux sirènes du Black Friday, un évènement commercial tout droit venu des États-Unis. C’est le cas de Corentin, étudiant : “Je refuse de participer à cette apologie du consumérisme. Ça fait 6 ans que j’ai arrêté de manger des fruits, et je ne m’en porte pas plus mal. Bon, je perds un peu mes cheveux, je suis parfois un peu fatigué, des fois je perds des dents et ce matin je me suis évanoui en enfilant mes chaussettes mais franchement, ça va”.
Cette année, la vague du Black Friday devrait aussi déferler sur les boutiques de luxe : Biocoop a déjà annoncé que le kilo de litchis bio serait à 8€99 seulement, une affaire à ne pas manquer.
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