Envahis par les visiteurs après l’As D’or du fantastique Behind, les gens de KYF Edition ont trouvé le temps de me montrer Miams, et j’avoue que je n’attendais pas son auteur, Jules Messaud, sur ce terrain.

Ah, ils me font rire les collègues, avec leurs gros jeux aux thèmes ultra niche : et vas-y que je produis de l’électricité avec des éoliennes en Uruguay, et voilà que je reconstruis le temple de Jérusalem au VIe siècle avant J.-C... pfiou, quel ennui.

Festival international des jeux de Cannes, aube du cinquième jour. Heures de sommeil : inférieures au nombre de jeux pratiqués. Pieds restants : peu. Il me faudrait un deuxième café pour me remettre le cerveau en marche.

À tout seigneur, tout honneur, parlons donc de Vive le roi, la réédition par Jean-Michel Maman, chez Spiel-ou-Face, du Viva il Ré de Stefano Luperto. J’avoue que je n’y avais jamais joué et que je ramenais cette boîte d’un jeu repensé, nettoyé et retravaillé plutôt comme un trésor offert par une idole.