Google relance un Cameyo plus intégré à l’écosystème Chrome
Ne dites plus Cameyo, mais Cameyo by Google.
En parallèle de ce changement de marque, la communication autour du produit évolue. Elle se porte plus sensiblement sur les intégrations avec l’écosystème Chrome.
En la matière, on ne partait pas de zéro. Mi-2024, lorsque Google avait annoncé acquérir Cameyo, des jonctions étaient déjà en place. Essentiellement vis-à-vis de ChromeOS (intégration avec le système de fichiers local, gestion du presse-papiers, livraison d’apps en tant que PWA…).
Est désormais mise en avant l’idée d’expérience unifiée au sein de Chrome Enterprise. Les applications client lourd virtualisées avec Cameyo bénéficieraient, d’un côté, du même contexte de sécurité que le SaaS (filtrage d’URL, DLP, protection contre les menaces…). Et de l’autre, de la même couche IA, à travers l’assistant Gemini for Chrome.

La virtualisation Linux, moins mise en avant sous l’ère Google
À l’exception de quelques renvois vers chez Google, le site Internet de Cameyo est demeuré tel qu’il était avant l’acquisition.
Parmi les promesses d’alors, il y avait celle de pouvoir virtualiser des applications Linux et des web apps internes sans avoir besoin d’une licence Windows Server.
Dans le giron de Google, cette possibilité n’est pas exclue, mais elle est nettement moins mise en avant, jusque dans l’assistance en ligne.
Le modèle de licence n’a pas non plus changé (abonnement par utilisateur), mais le nombre minimal d’utilisateurs a augmenté : 50 dorénavant, contre 25 auparavant (voire 15 sur la version autohébergée de Cameyo).
La version managée n’est plus déployable sur Azure : Google Cloud est maintenant l’hébergeur exclusif. Il est, dans ce cadre, responsable du déploiement des VM et de leur mise à l’échelle. Mais pas des logiciels – y compris l’OS – qui fonctionnent sur ces VM.
Des jonctions avec Drive et l’annuaire Google Workspace
Sur GCP, un serveur Cameyo peut exploiter 6 niveaux de capacité, variant en vCPU (1 à 16), en RAM (3,75 à 60 Go) et en réseau (pas d’accès Internet sur les deux premiers niveaux). Des clusters peuvent être mise en place pour l’autoscaling.
Pour l’autohébergement, il faut compter au moins 2 CPU et 8 Go de RAM, avec au minimum Windows Server 2019 (Windows Server 2025 n’est pas encore pris en charge).
D’autres jonctions avec l’écosystème Google ont été établies pour l’authentification des utilisateurs (SSO avec compte Google) et la configuration des permissions (annuaire Google Workspace). Drive a par ailleurs été intégré directement dans les sessions (explorateur et fenêtres de dialogue spécifiques).
Cameyo ne gère pas les applications qui ont besoin d’un accès direct à des périphériques locaux (webcams, imprimantes…). Ni celles qui dépendent de fonctions système (enregistrement d’écran, compression de fichiers…).
Illustrations © Google
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