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Plan de relance pour l’Europe - Commission europĂ©enne

21 mars 2025 Ă  18:08

NextGenerationEU: bien plus qu’un plan de relance. Il s’agit d’une occasion unique de sortir plus forts de la pandĂ©mie, de transformer nos Ă©conomies et de crĂ©er des possibilitĂ©s et des emplois pour l’Europe dans laquelle nous voulons vivre. Nous avons tout ce qui est nĂ©cessaire pour y parvenir.

Nous avons la vision, nous avons le plan et nous avons convenu d’investir 806,9 milliards d’euros ensemble*.

Il est temps Ă  prĂ©sent de se mettre au travail pour rendre l’Europe plus verte, plus numĂ©rique et plus rĂ©siliente.

*Ce chiffre est en prix courants. Il s’élĂšve Ă  750 milliards d’euros aux prix de 2018.


— Permalien

Comment Gagner de l’Argent en Bourse : Les 3 Piliers Essentiels

1 février 2025 à 08:31

Vous avez envie d’en finir avec les promesses de gains rapides et les pseudo gourous du trading ? Vous cherchez une approche concrĂšte, rĂ©aliste, qui ne vous fera pas perdre vos Ă©conomies du jour au lendemain ? Dans cet article, je vous propose de dĂ©couvrir comment gĂ©nĂ©rer de vrais gains sur le long terme grĂące Ă  la Bourse. L’idĂ©e n’est pas de rĂȘver, mais de passer Ă  l’action de maniĂšre intelligente. Je vous rassure : pas besoin d’ĂȘtre un expert de Wall Street. Il s’agit simplement d’adopter quelques habitudes et de ne pas cĂ©der aux piĂšges classiques qui ruinent tant d’investisseurs dĂ©butants.

Les 3 piliers pour gagner de l’argent en Bourse

Nous allons aborder trois piliers incontournables. D’abord, il faut gagner de l’argent tout court pour investir. Ensuite, on doit savoir oĂč et comment placer cet argent (spoiler : inutile de construire une usine Ă  gaz). Enfin, on apprend Ă  Ă©viter les erreurs bĂȘtes, surtout celles qui dĂ©coulent de la panique ou d’une mauvaise influence extĂ©rieure.

1) Gagner de l’argent avant de vouloir le faire fructifier

Pourquoi c’est la prioritĂ© absolue

Vous avez dĂ©jĂ  entendu “Il faut de l’argent pour gagner de l’argent” ? C’est provocateur, mais c’est vrai. Beaucoup de gens croient qu’ils vont devenir riches en misant one shot quelques centaines d’euros sur des actions ou des cryptos “qui vont exploser”. Dans la majoritĂ© des cas, ces gens finissent avec
 plus grand-chose de leur capital.

Pour faire grossir votre patrimoine, il faut d’abord dĂ©gager un revenu disponible Ă  investir chaque mois. Sans ça, le montant placĂ© restera trop faible pour gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts composĂ©s significatifs. Si vous avez un salaire modeste et que vous ne pouvez pas mettre de cĂŽtĂ©, la prioritĂ© n’est pas de trader avec 50 € mais d’augmenter vos revenus :

  • Demander une augmentation si votre valeur dans l’entreprise a augmentĂ©.
  • DĂ©velopper une activitĂ© en ligne (YouTube, freelancing, vente de produits numĂ©riques
) qui vous gĂ©nĂšre un revenu complĂ©mentaire.
  • Changer d’employeur ou de poste pour obtenir un meilleur salaire si votre marchĂ© est porteur.

Plus vous pouvez injecter d’argent chaque mois en Bourse, plus l’effet boule de neige sera fort. Mettez-vous dans la tĂȘte que la bourse n’est pas un billet de loto. Il ne s’agit pas de jouer sa paie sur un coup de poker. On parle d’un processus rĂ©gulier et disciplinĂ©.

Quelques exemples concrets

  • Épargner 100 € par mois peut vous sembler limitĂ©, mais sur 30 ans, c’est Ă©norme grĂące aux intĂ©rĂȘts composĂ©s.
  • Épargner 1 000 € par mois si vous avez un revenu confortable, c’est un moyen d’atteindre votre indĂ©pendance financiĂšre en une dizaine d’annĂ©es ou un peu plus, selon le rendement.
Calculette d'intĂ©rĂȘt composĂ©s
Le DCA est une bonne méthode avec les ETF

Les performances passĂ©es ne garantissent pas les performances futures, mais on sait que les marchĂ©s boursiers, en particulier le marchĂ© amĂ©ricain, ont historiquement gĂ©nĂ©rĂ© environ 8 Ă  10 % de rendement annuel moyen sur le long terme. Cela peut ĂȘtre davantage certaines annĂ©es, moins d’autres, mais la tendance historique est plutĂŽt stable.

Lien : Calculette d’intĂ©rĂȘts composĂ©s

2) Investir rĂ©guliĂšrement dans un ETF large (đŸ€‘)

L’ETF, l’arme secrĂšte des investisseurs “fainĂ©ants” et pragmatiques

Vous entendez souvent parler de cryptos, d’actions de biotechs ou de stratĂ©gies de trading compliquĂ©es ? Oubliez ça ! La stratĂ©gie la plus simple — et paradoxalement la plus efficace pour beaucoup d’investisseurs — consiste Ă  acheter rĂ©guliĂšrement un ETF (Exchange Traded Fund) qui rĂ©plique un indice boursier large. Par exemple :

  • Un ETF Monde (MSCI World) qui investit dans les plus grosses sociĂ©tĂ©s du globe.
  • Un ETF S&P 500 (indice phare aux États-Unis) ou un ETF Nasdaq, qui suivent les plus grosses boĂźtes amĂ©ricaines.

Ces ETFs sont diversifiĂ©s. Ils couvrent des centaines, voire des milliers d’entreprises. Vous ne pariez pas sur une seule action, vous investissez dans un panier extrĂȘmement large.

Exemple concret :

  • Un ETF Monde peut englober Apple, Microsoft, NVIDIA, mais aussi des sociĂ©tĂ©s europĂ©ennes, japonaises, britanniques ou canadiennes.
  • Un ETF S&P 500 se concentre sur les 500 plus grandes entreprises amĂ©ricaines, rĂ©putĂ©es pour leur capacitĂ© Ă  innover et Ă  dĂ©gager des bĂ©nĂ©fices.

Sur les cinq derniĂšres annĂ©es, on a vu des performances parfois supĂ©rieures Ă  80 %. Est-ce que c’est toujours le cas ? Non, il y a des hauts et des bas, mais la moyenne historique reste entre 8 et 10 % par an sur une longue pĂ©riode d’investissement.

La simplicité, un atout majeur

Si vous ĂȘtes tentĂ© par l’idĂ©e de faire du stock-picking (choisir soi-mĂȘme ses actions), posez-vous la question : avez-vous le temps et les compĂ©tences pour analyser les bilans, les perspectives de marchĂ©, la concurrence ? Dans le doute, prenez un ETF large, achetez-en tous les mois, et oubliez-le. Regardez votre solde de temps en temps, mais Ă©vitez la tentation de sauter du navire Ă  la moindre tempĂȘte boursiĂšre.

3) Éviter les erreurs stupides (đŸš«)

La panique, votre pire ennemie

En Bourse, la volatilitĂ© est inĂ©vitable. Un jour, ça monte de 3 %. Le lendemain, ça chute de 2 %. Le surlendemain, ça remonte, etc. Ce qui vous fait perdre de l’argent, ce n’est pas la volatilitĂ© en soi, c’est votre rĂ©action. Les gens paniquent parce que :

  • Les mĂ©dias annoncent un “krach” imminent.
  • Un voisin ou un collĂšgue assure que “la Bourse, c’est le casino”.
  • Un YouTubeur “trading” prĂ©dit l’effondrement total.

ConsĂ©quence : ils vendent au plus bas, ratent la reprise, et confirment leurs pertes. Si vous investissez dans un ETF solide, vous ĂȘtes sur une tendance long terme. Tant que l’économie continue de tourner, les indices ont vocation Ă  progresser. Il y aura des crises, bien sĂ»r, mais historiquement, la reprise finit toujours par arriver.

Se mĂ©fier des “autres”

Les erreurs stupides ne viennent pas uniquement de vous. Elles peuvent provenir de votre entourage. En France, moins de 10 % de la population investit en Bourse, et la plupart ont une vision biaisĂ©e. Les gens qui diront “La Bourse, c’est mal”, “Tu vas tout perdre”, ou encore “Les actionnaires, ce sont des vautours” sont gĂ©nĂ©ralement ceux qui n’ont jamais investi. Écouter leurs conseils, c’est comme consulter un mĂ©decin qui n’a jamais fait d’études de mĂ©decine.

Pour limiter ces sources de mauvaises influences, il vaut mieux :

  • Suivre des investisseurs expĂ©rimentĂ©s ou reconnus pour leur pĂ©dagogie.
  • Consulter des ressources fiables sur les bases de l’investissement.
  • Accepter que les fluctuations sont normales.

Et si on veut aller plus loin ?

Approche n°1 : Augmenter encore ses revenus

Vous vous dites sĂ»rement : “Oui, mais je gagne dĂ©jĂ  ma vie, comment je fais pour avoir encore plus ?”

  • Option A : vous lancer sur YouTube ou dans la crĂ©ation de contenu. À l’image de ce que vous lisez en ce moment, si vous avez une passion ou une compĂ©tence, vous pouvez la partager avec les autres. C’est un moyen ludique de dĂ©velopper une activitĂ© parallĂšle et vous seriez surpris des gains possibles.
  • Option B : lancer un blog, un site e-commerce ou proposer des services de freelance. Les possibilitĂ©s sont nombreuses. L’objectif est de dĂ©gager plusieurs centaines d’euros de plus par mois Ă  rĂ©investir ensuite en Bourse. Si vous avez des compĂ©tences mettez les Ă  profit, sinon je ne peux rien pour vous 


Approche n°2 : Le stock-picking pour viser un surcroßt de performance

Vous pouvez finir par trouver grisant de sĂ©lectionner des actions individuelles. PossĂ©der des actions rĂ©putĂ©es comme Apple, Alphabet, LVMH, Air Liquide, L’OrĂ©al, Bouygues, Schneider Electric , 
 apporte de la satisfaction.

  • Objectif : battre l’indice de rĂ©fĂ©rence, comme le S&P 500 ou le Nasdaq, sur le long terme.
  • MĂ©thode : analyser les bilans, la stratĂ©gie de l’entreprise, la concurrence, le marchĂ© visĂ©, etc.
  • Risques : choisir soi-mĂȘme ses actions augmente potentiellement les gains, mais aussi les pertes si vous vous trompez.

N’envisagez cette approche que si vous avez dĂ©jĂ  un socle solide avec un ETF et que vous ĂȘtes prĂȘt Ă  y consacrer du temps. C’est un passe-temps qui peut ĂȘtre rentable, mais qui exige un minimum de formation et de sang-froid.

Quels courtiers pour investir facilement ? (📊)

InĂ©vitablement, vous aurez besoin d’un courtier pour acheter vos ETF ou vos actions. Les frais de transaction et la fiabilitĂ© de la plateforme sont dĂ©terminants. Voici trois solutions qui se dĂ©marquent, je suis client chez ces 3 courtiers :

PlateformeAvantagesFraisLien
Trade Republic– Interface simple et claire
– Frais trĂšs compĂ©titifs
– Ouverture de compte rapide
– PEA ou CTO
– Frais de courtage trĂšs bas (environ 1 € par ordre) et mĂȘme 0 € si vous mettez en place un plan d’investissement rĂ©current.
– Pas de minimum de dĂ©pĂŽt Ă©levĂ©
Site officiel Trade Republic (Lien de parrainage pour vous faire gagner une action gratuite)
Boursorama– Banque en ligne reconnue
– Large gamme d’ETF
– Service client en français, rĂ©putĂ© fiable
– PEA ou CTO
– Tarifs intĂ©ressants sur les ordres passĂ©s
– Beaucoup d’ETF à 0€ de frais grñce à un partenariat avec iShares
– Absence de frais cachĂ©s sur la plupart des offres
Site officiel Boursorama (Lien de parrainage pour vous faire gagner jusqu’à 150€ selon les produits souscrits)
DEGIRO– Large choix de marchĂ©s et produits d’investissement
– Large gamme d’ETF
– Interface assez intuitive
– Absence de frais de garde
– Certains ETF sont nĂ©gociables sans commission (selon liste DEGIRO)
– Sinon les frais d’ordres sur les ETF sont à 1€ seulement
Site officiel DEGIRO (Lien de parrainage pour bĂ©nĂ©ficier de 100€ de frais de courtage)

Ces trois courtiers sont populaires auprÚs des investisseurs français. Ils proposent souvent des offres de bienvenue et permettent un accÚs simple aux principaux ETF, actions et autres produits financiers.

Comment gérer la fiscalité ?

Je n’ai pas envie de vous promettre monts et merveilles sans aborder un point important : l’imposition. En France, les gains en Bourse (dividendes, plus-values) sont gĂ©nĂ©ralement soumis Ă  la Flat Tax de 30 %. Cela recouvre l’impĂŽt sur le revenu et les prĂ©lĂšvements sociaux.

  • Le PEA (Plan d’Épargne en Actions) est une enveloppe fiscale avantageuse pour investir en actions et ETF Ă©ligibles. Les gains sont exonĂ©rĂ©s d’impĂŽt sur le revenu aprĂšs 5 ans, mais restent soumis aux prĂ©lĂšvements sociaux (17,2 %).
  • Le CTO (Compte-Titres Ordinaire) est plus flexible (accĂšs Ă  tous types d’actions, ETF internationaux, etc.), mais les gains restent taxĂ©s Ă  la Flat Tax.

Construire sa stratĂ©gie d’investissement sur le long terme

DurĂ©e d’investissement : un facteur clĂ© (⌛)

  • Sur 5 ans, un ETF bien choisi peut doubler ou tripler votre mise, ou lĂ©gĂšrement baisser si vous tombez sur une phase baissiĂšre.
  • Sur 10 ans, il est rare que vous soyez perdant Ă  condition de n’avoir rien fait de stupide, comme vendre au pire moment.
  • Sur 20 ou 30 ans, vos chances de gains significatifs sont trĂšs Ă©levĂ©es sur un marchĂ© d’actions diversifiĂ©.

L’effet des intĂ©rĂȘts composĂ©s devient spectaculaire si vous maintenez votre effort d’épargne.

Montant investi par mois

  • 100 € / mois : sur 30 ans, vous pouvez atteindre des sommes Ă  6 chiffres, suffisamment pour un petit complĂ©ment de retraite.
  • 1 000 € / mois : sur 10 Ă  15 ans, vous pouvez viser le million d’euros si le marchĂ© vous est favorable.
  • 2 000 Ă  3 000 € / mois : vous pouvez potentiellement atteindre plusieurs millions si vous tenez la distance et que le rendement annuel s’établit autour de 10 %.

Évidemment, tout dĂ©pend de votre Ăąge de dĂ©part, de votre marge de manƓuvre financiĂšre et de l’évolution rĂ©elle du marchĂ©. Mais les ordres de grandeur sont lĂ  pour vous montrer que la “recette miracle” n’existe pas. Il s’agit de rĂ©gularitĂ© et de temps.

Foire aux Questions (FAQ)

1. Faut-il absolument un gros capital pour commencer Ă  investir en Bourse ?

Non. L’investissement mensuel rĂ©gulier, mĂȘme avec 50 ou 100 €, finit par produire des rĂ©sultats notables Ă  long terme. C’est la rĂ©gularitĂ© et le temps qui font la diffĂ©rence.

2. Est-ce risquĂ© d’acheter un seul ETF ?

Le risque principal rĂ©side dans le marchĂ© que l’ETF suit. Un ETF Monde ou S&P 500 est dĂ©jĂ  largement diversifiĂ© sur des centaines d’entreprises. Pour un investisseur dĂ©butant, c’est souvent suffisant. Rien ne vous empĂȘche d’en combiner deux ou trois pour Ă©largir un peu plus votre exposition.

3. Comment éviter de paniquer quand les marchés baissent ?

En comprenant d’abord que la volatilitĂ© fait partie intĂ©grante de la Bourse. Si vous investissez seulement une somme dont vous n’avez pas besoin immĂ©diatement et que vous savez que vous visez du long terme, alors vous aurez moins de raisons de paniquer en cas de baisse temporaire.

4. Pourquoi est-ce déconseillé de faire du trading à court terme ?

Le trading Ă  court terme demande des compĂ©tences trĂšs spĂ©cifiques, une bonne psychologie et des outils adaptĂ©s. Beaucoup de dĂ©butants s’y lancent sur des formations douteuses, rĂȘvent de gains rapides et finissent par perdre leur mise. Le long terme via les ETF est largement plus sĂ»r pour la majoritĂ© des gens.

5. Quelle est la différence entre un PEA et un CTO ?

  • PEA : enveloppe fiscale rĂ©servĂ©e aux rĂ©sidents fiscaux français. Il permet d’investir sur des actions europĂ©ennes (ou ETF Ă©ligibles) et offre une exonĂ©ration d’impĂŽt sur le revenu au bout de 5 ans (hors prĂ©lĂšvements sociaux).
  • CTO : compte-titres ordinaire, sans restriction gĂ©ographique (vous pouvez acheter des actions US, asiatiques, etc.). Les gains sont soumis Ă  la Flat Tax (30 %), sauf si vous optez pour le barĂšme progressif.

6. Comment choisir entre Trade Republic, Boursorama et DEGIRO ?

  • Trade Republic : interface trĂšs simplifiĂ©e, frais de transaction trĂšs bas (1 € par ordre), offre d’ETF intĂ©ressante.
  • Boursorama : banque en ligne Ă©tablie, large palette de produits (actions, ETF, OPCVM), service client en français bien rodĂ©.
  • DEGIRO : pas de frais de garde, ETF gratuits sous conditions, large choix de marchĂ©s.

Le choix se fait surtout sur la diversitĂ© des produits que vous voulez acheter, votre besoin d’un service bancaire complet (Boursorama) ou d’une plateforme boursiĂšre dĂ©diĂ©e (Trade Republic ou DEGIRO).

7. Les gains de plus de 10 % par an sont-ils réalistes ?

Oui, c’est dĂ©jĂ  arrivĂ©, par exemple sur le marchĂ© amĂ©ricain sur certaines pĂ©riodes. Mais ce n’est pas garanti. La moyenne historique tourne plutĂŽt autour de 8 Ă  10 %. Certaines annĂ©es, vous ferez peut-ĂȘtre 15 %, d’autres -5 %. C’est la performance cumulĂ©e sur le long terme qui compte.

8. Peut-on rĂ©ellement espĂ©rer ĂȘtre millionnaire ?

Si vous avez le temps (plus de 20 ans) et si vous investissez une somme rĂ©guliĂšrement, oui, il est possible d’atteindre ou de dĂ©passer le million d’euros sur votre portefeuille, surtout si vous parvenez Ă  augmenter progressivement la mise mensuelle au fil de votre carriĂšre. Les intĂ©rĂȘts composĂ©s font des merveilles sur de longues pĂ©riodes.

9. Pourquoi dit-on que “la France est un pays pauvre” pour investir ?

Le pouvoir d’achat, la fiscalitĂ© et le coĂ»t de la vie font qu’il reste parfois peu de marge pour investir comparĂ© Ă  certains pays oĂč la culture boursiĂšre est plus dĂ©veloppĂ©e. Toutefois, ce n’est pas une excuse pour ne rien faire. MĂȘme avec un revenu moyen, une Ă©pargne mensuelle rĂ©guliĂšre peut s’accumuler et produire des rĂ©sultats importants sur la durĂ©e.

10. Comment me former davantage sur le stock-picking ?

Vous pouvez consulter des livres, suivre des chaĂźnes YouTube sĂ©rieuses spĂ©cialisĂ©es en finance (pas celles qui vendent des rĂȘves de gains rapides), et vous exercer avec un petit capital sur quelques actions pour vous faire la main. L’essentiel, c’est de comprendre comment une entreprise gagne son argent et d’évaluer le rapport entre son prix et sa valeur rĂ©elle.


Au final, gagner de l’argent en Bourse n’a rien d’extravagant, Ă  condition d’y aller avec mĂ©thode. D’abord, on augmente ses revenus pour avoir un capital Ă  investir. Ensuite, on place cet argent de façon intelligente, via un ETF large. Enfin, on Ă©vite les erreurs courantes, en refusant la panique dictĂ©e par les mĂ©dias et l’entourage. C’est un processus lent, mais qui produit des rĂ©sultats solides avec le temps. Il ne vous reste plus qu’à franchir le pas et Ă  adopter ces trois piliers pour commencer Ă  bĂątir votre patrimoine.

Cet article original intitulĂ© Comment Gagner de l’Argent en Bourse : Les 3 Piliers Essentiels a Ă©tĂ© publiĂ© la premiĂšre sur SysKB.

Le capitalisme ferait-il de la đŸ’© avec les renouvelables ? - YouTube

15 janvier 2025 Ă  14:30

script et source
https://docs.google.com/document/d/1I6kiBTD21tbw3LqRp2DOVCphlBukgfq3AS-g0Eh18iI/edit?tab=t.0#heading=h.awgje0yne4be

Conclusion et récap

Une thĂšse de Brett Christopher

Alors c’est le moment de rĂ©capituler tout ce qu’on vient de voir. PremiĂšre chose : cette vidĂ©o est largement basĂ©e sur la thĂšse de Brett Christopher - un Ă©conomiste / commentateur politique - dĂ©veloppĂ©e dans son livre “The price is wrong. Why capitalism won’t save the planet ?” J’ai trouvĂ© ce bouquin particuliĂšrement intĂ©ressant, bien sourcĂ© et argumenté  D’oĂč cette vidĂ©o.

Cadre d’analyse

D’abord le cadre : si la lutte contre le RC implique sobriĂ©tĂ© et transformation des usages, on a uniquement Ă©voquĂ© dans cet Ă©pisode la dĂ©carbonation de la production d’électricitĂ©. Plus prĂ©cis encore, on n’a parlĂ© de l'Ă©cosystĂšme des “renouvelables” dont on a rĂ©duit la dĂ©finition Ă  : panneaux solaires + Ă©oliennes. Donc pas l’hydroĂ©lectrique, pas le biogaz, pas les diffĂ©rentes solution de stockage d’électricitĂ© : batteries, hydrogĂšne, step


Ce cadre d’analyse peut paraĂźtre trĂšs restreint mais comme “panneaux solaires” et â€œĂ©oliennes” sont des leviers majeurs pour rĂ©ussir la transition, ça a du sens de s’y intĂ©resser de prĂšs.

On ne construit pas assez de renouvelables

Dans ce cadre donc, on a vu que mĂȘme si on se bouge les fesses, la vitesse Ă  laquelle on installe des renouvelables accĂ©lĂšre : bonne nouvelle, on ne se les bouge pas assez si on prend comme rĂ©fĂ©rence le scĂ©nario Net Zero 2050 de l’AIE. Pourquoi ce retard ?

Pourtant, the price is right

Les dĂ©fenseurs du seul marchĂ© comme solution ont tendance Ă  dire : “la rĂ©ponse se trouve dans les coĂ»ts”. Entre Ă©lectricitĂ© fossile et Ă©lectricitĂ© renouvelable, le marchĂ© sĂ©lectionnera automatiquement la solution la moins chĂšre. Donc oui il a fallu des subventions Ă©tatiques pour que l’industrie renouvelable dĂ©marre (comme quoi la solution de marchĂ© n’implique pas que lui finalement
) mais si on regarde les LCOE actuels - indicateurs de coĂ»t de rĂ©fĂ©rence - on voit que les renouvelables sont dĂ©sormais trĂšs compĂ©titifs. Conclusion : si ça ne va pas assez vite, ça ne peut pas ĂȘtre de la faute du marchĂ©. Il doit y avoir quelques chose qui l’empĂȘche de faire son office.

C’est la faute de l’intermittence

Le premier coupable potentiel dont on a parlĂ© c’est l’intermittence : le vent et le soleil ne souffle et ne brille pas toujours pile quand on en a besoin. Si cette intermittence n’est pas un souci dans les pays dĂ©veloppĂ©s au seint desquels la demande d’électricitĂ© augmente peu, ce n’est plus la mĂȘme histoire dans des pays en fort dĂ©veloppement comme en Chine - et peut-ĂȘtre bientĂŽt en Inde - oĂč l’infrastructure Ă©lectrique doit s’agrandir trĂšs rapidement. Les chinois installent encore beaucoup de centrales Ă  charbon pilotables pour s’assurer de pouvoir produire de l’électricitĂ© quand ils en auront besoin. En effet, certaines technologies de stockage qui permettraient du 100% renouvelable - notamment pour cette histoire de stockage inter saisonnier - ne sont pas encore matures. Donc construire plein de renouvelables dans un pays oĂč la demande n’augmente presque pas, pas de souci, on utilise les centrales pilotables existantes pour combler le manque
 Mais dans un pays oĂč la demande d’électricitĂ© explose
 Pas trop le choix, il faut prĂ©voir du pilotable en plus. Comme la Chine est assise sur les deuxiĂšme rĂ©serves mondiales et qu’elle a dĂ©jĂ  plein de charbon en activitĂ©, c’est ce qui est le plus simple pour elle. Et il faut espĂ©rer que l’Inde, qui est assise sur les 3Ăšme rĂ©serves mondiales, ne fera pas le mĂȘme calcul.
Donc l’explication par l’intermittence est surement pertinente pour un pays comme la Chine. Mais pas pour l’Europe ou les Etats-Unis oĂč la demande en Ă©lectricitĂ© augmente peu.

C’est la faute des gouvernements

Le prochain coupable sur la liste serait alors nĂ©cessairement une administration publique lente et tatillonne qui met des lustres Ă  dĂ©livrer les permis de construire. On n’a pas particuliĂšrement cherchĂ© Ă  dĂ©velopper ce point mais attention Ă  bien comprendre que 1/ pour une administration plus rapide il faut peut-ĂȘtre aussi prĂ©voir plus de moyens et 2/ qu’il semble naturel de prendre le temps de faire des Ă©tudes d’impact avant de construire quoi que ce soit et notamment de s’assurer que les populations qui devront vivre Ă  cĂŽtĂ© de ces infrastructures sont OK avec ça.
PlutĂŽt que de creuser cette Ă©ventuelle lenteur de l’Etat, coupable idĂ©al des pro-marchĂ©s, Brett Christopher en propose un autre : le marchĂ© lui-mĂȘme.

C’est la faute du marchĂ©

Parce que ce qui compte pour une entreprise nĂ©olibĂ©rale, ce n’est pas le coĂ»t de l’infrastructure, mais bien la diffĂ©rence entre le prix de vente et le coĂ»t. Autrement dit, le profit. Celui-ci doit ĂȘtre suffisamment juteux pour attirer les capitaux privĂ©s.

Or, premiĂšre chose, la rentabilitĂ© des renouvelables - souvent sous la barre des 10% - est infĂ©rieure Ă  celle de l’industrie d’extraction fossile - souvent au-dessus des 10%. C’est pour ça que les Exxon et Total de ce monde prĂ©fĂšrent investir dans le business as usual plutĂŽt que la disruption renouvelable.
DeuxiĂšme chose, les indicateurs de coĂ»ts de rĂ©fĂ©rence - les LCOE - n’incluent ni le coĂ»t du foncier ni celui du raccordement. C’est normal, car ceux-ci sont trĂšs contextuels. Ils bougent tellement en fonction des pays et des rĂ©gions que ça n’aurait pas de sens de les ajouter dans un indicateur moyen. Mais du coup, conclusion : les LCOE ne donnent pas toujours le bon ordre de grandeur sur les Ă©carts de coĂ»t entre telle et telle technologie.

Mais surtout troisiĂšme chose, il faut parler du prix de vente de l’électricitĂ© qui n’est pas le mĂȘme pour les renouvelables et pour les centrales fossiles pilotables - qui sont assurĂ©es de profiter 1/ des prix Ă©levĂ©s des heures de pointes et 2/ des revenus liĂ©s au marchĂ© de capacitĂ©. Le marchĂ© de capacitĂ© c’est un endroit oĂč les centrales vendent leur capacitĂ© Ă  produire, leur pilotabilitĂ© en quelque sorte. Donc c’est un marchĂ© duquel les renouvelables intermittents sont exclus d’office.
Donc le fonctionnement mĂȘme d’un marchĂ© de l’électricitĂ© concurrentiel - dĂ©jĂ  parfaitement implantĂ© dans de nombreux pays et qui semble devenir la norme - suppose que l’électricitĂ© renouvelable ne sera pas vendue au mĂȘme prix que l’électricitĂ© fossile. Encore un argument qui nous dit que les LCOE - indicateurs de coĂ»ts qui ne disent rien sur des revenus - ne sont pas pertinents pour nous informer des dĂ©cisions que prendront des investisseurs Ă  la recherche du profit maximal.

Le risque de volatilité

Mais mais mais
 Ce n’est toujours pas tout. Parce que de toute maniĂšre, l’investissement privĂ© dans le secteur Ă©lectrique est par dĂ©finition proscrit par la volatilitĂ© des prix sur le marchĂ© de l’électricitĂ©, surement le marchĂ© le plus volatile de la planĂšte Ă  cause de sa maniĂšre â€œĂ©clatĂ©e au sol” il faut bien le dire de fixer le prix, sur le coĂ»t variable de la centrale la plus chĂšre dont on a besoin pour produire
 A cause de cette volatilitĂ©, on en a parlĂ© dans la sĂ©rie de vidĂ©o sur le fonctionnement du marchĂ©, l’investissement privĂ© ne se fait jamais sans l’intervention de la puissance publique.
Pas d’investissements sans la puissance publique
On a vu qu’il existe plusieurs mĂ©thodes d'intervention : la subvention Ă  la construction, l’aide au financement ou encore le must du must le prix garanti
De l’importance des mesures de soutient
Et puis on a illustrĂ© l’importance de ces politiques de soutient avec deux exemples : l’espagne et le royaume-uni.

Il faut réguler pour créer un marché dérégulé

On aboutit alors Ă  une conclusion trĂšs intĂ©ressante : pour crĂ©er un marchĂ© de l’électricitĂ© fonctionnel composĂ© d’entreprises privĂ©es en concurrence, l’état doit en rĂ©alitĂ© “rĂ©guler” bien plus que de “dĂ©rĂ©guler”. Et surtout, il doit intervenir Ă  tous les Ă©tages. Pourquoi ? Parce qu’il faut sans arrĂȘt surveiller les entreprises financiĂšres qui cherchent Ă  exploiter les failles du systĂšme. Et puis parce que la grande solution pour lutter contre la volatilitĂ© des prix, les contrats de long-terme, n’est ni gĂ©nĂ©ralisable ni particuliĂšrement attractive. En effet, un contrat de lon-terme c’est un accord entre une entreprise et une centrale pour la livraison Ă  un prix fixĂ© Ă  l’avance, d’une certaine quantitĂ© d’électricitĂ© sur une pĂ©riode donnĂ©e. Sauf nĂ©cessairement, parce que la rĂ©alitĂ© Ă©conomique et mĂ©tĂ©orologique est fluctuante, la quantitĂ© indiquĂ©e dans le contrat sera par rapport aux besoin de l’entreprise ou aux capacitĂ©s de production de la centrale, soit trop faible, soit trop forte. Donc quoi qu’il arrive, soit la centrale pour sa production rĂ©elle soit l’entreprise pour sa demande rĂ©elle reste exposĂ©e aux prix de marchĂ© pour la diffĂ©rence. Mais, vu comment les prix de l’électricitĂ© peuvent faire du x1000, cette diffĂ©rence peut tout Ă  fait mettre Ă  genoux n’importe quelle entreprise. En rĂ©alitĂ©, la seule institution avec les Ă©paules assez solide pour supporter ce risque : ce sont les Ă©tats
 Donc en fait seuls la solution des contrats de prix garantis par la puissance publique est pĂ©renne
 Encore une fois, la solution au problĂšme posĂ© par le marchĂ© : c’est l’état.

Le monopole naturel

La question devient : pourquoi s’acharner Ă  avoir une gestion Ă©lectrique privĂ©e - on sait que le privĂ© est balĂšze en “initiative individuelle” et “concurrence” - dans un domaine oĂč de toute Ă©vidence - les maĂźtres mots sont : “planification” et “collaboration” ? On sait pourtant bien que dans ce cas, ce sont les monopole publics qu’il faut favoriser.

Le monopole serait moins cher

Si l’innovation technologique, la construction et mĂȘme potentiellement la maintenance des centrales Ă©lectriques peut ĂȘtre soumise Ă  la concurrence, pourquoi ne pas confier la propriĂ©tĂ© et la gestion ce ses derniĂšres Ă  un monopole de service public ? Ce serait beaucoup plus simple et surtout beaucoup moins cher ! Parce qu’on l’a vu, prĂ©voir une rentabilitĂ© de 12% pour les actionnaires et de 8% pour les banquiers, ça nĂ©cessite un prix de l’électricitĂ© 50% plus Ă©levĂ© que si l’ensemble des renouvelables Ă©taient dĂ©tenus par un monopole public s’endettant Ă  moindre coĂ»t. On a vu aussi d’ailleurs que, les fermes Ă©oliennes et solaires sont organisĂ©es en SPV, en entreprises projet, de maniĂšre Ă  isoler le risque financier. Preuve que les financiers n’ont absolument pas confiance en la rentabilitĂ© des renouvelables : Ă  cause de la volatilitĂ© du prix de l’électricitĂ© - le marchĂ© ne permet pas l’investissement - et aussi de la rĂ©vocabilitĂ© des accords passĂ©s avec les gouvernements.

Pourquoi ne dĂ©battons nous pas alors de la Re-mise en place d’un monopole public de l’électricitĂ© ? Comme toujours, la rĂ©ponse est idĂ©ologique : le nĂ©olibĂ©ralisme - mĂȘme lĂ  oĂč il est le plus inefficace - a toujours le vent en poupe dans l’esprit des dĂ©cideurs.


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