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Rejoignez le Buyer club de la santé naturelle !

24 mai 2024 à 11:45

Cher(e) ami(e),

« Je suis mon propre médecin. »

Vous avez certainement le même credo que cet homme, Ron Woodroof, un Texan pas comme les autres.

Ron Woodroof

J’imagine que son histoire (vraie) ne ressemble pas tout à fait à la vôtre… et pourtant !

En 1985, ce cow-boy électricien apprend qu’il est atteint du sida.

Les médecins sont catégoriques : il lui reste 30 jours à vivre.

Qu’à cela ne tienne, il refuse ce sombre pronostic.

Il obtient de l’AZT sur le marché noir à prix d’or – le médicament ne sera autorisé par la FDA qu’en 1987.

Mais il est encore plus malade.

Il se tourne alors vers un médecin mexicain, lui-même radié, qui va lui fournir des traitements alternatifs.

Et devinez à base de quoi ?

Des vitamines, du zinc, de l’aloe vera, mais aussi un mystérieux peptide T, de l’interféron alpha, du composé Q (produit à base de « concombre chinois ») ou encore du DDC (zalcitabine).

(Pour la petite histoire, certains finiront même par être autorisés par la FDA compte tenu de leur efficacité !)

Contre toute attente, Ron survit.

Mieux, il revit… à tel point que

Le cow-boy en bras de fer contre Big Pharma : flagrant délit de ‘’guérison’’

Révolté par la confiscation de ces remèdes interdits mais efficaces, il a une idée incroyable : les importer clandestinement aux États-Unis !

Ce qu’il fera plus de 300 fois à la barbe des autorités américaines.

Et pour ‘’écouler’’ sa marchandise, il fonde un cercle restreint – un buyer club, en 1988.

Pour accéder à ces remèdes alternatifs, Ron demande une cotisation à chaque membre.

Son but n’est pas de s’enrichir personnellement, mais de mettre l’argent dans un pot commun pour acheter ces remèdes au Mexique, mais aussi en Israël ou encore aux Pays-Bas.

Le succès est fulgurant : il faut dire qu’en pleine épidémie du Sida, les malades se ruent au portillon.

La FDA est évidemment furieuse de cette opération clandestine. Et fera tout pour bloquer son développement.

Principe de précaution ou conflits d’intérêts ? Difficile d’avoir la réponse historique.

Quoi qu’il en soit, le club de Ron reçoit des soutiens de taille, même de la part de médecins qui y envoyaient leurs patients en échec thérapeutique.

L’idée fait florès.

Selon des estimations d’un journaliste du Chicago Tribune, en 1991, plus d’une dizaine de buyer-clubs réunissaient plus de 10 000 Américains.

Complotiste ou avant-gardiste, Ron Woodroof rappelait en tout cas l’utilité d’être hors-système :

« Si vous regardez autour de vous, vous ne verrez pas beaucoup de personnes encore en vie avec les saloperies qu’on donne dans les traitements officiels1 ».

Cette histoire, parfaitement véridique, portée à l’écran dans l’excellent film Dallas Buyer Club en 2013, demeure d’une cruelle actualité car

Êtes-vous aussi un Ron Woodroof ? (Nous le sommes tous)

Même si vous n’êtes probablement pas séropositif, il est possible que vous soyez vous aussi en proie à des douleurs handicapantes, voire une maladie grave.

Peut-être même que l’on vous a dit qu’elle était incurable.

Ou que la médecine n’avait rien – ou si peu – à vous proposer.

Aussi extraordinaire soit-elle, l’histoire de de Ron devrait vous rappeler une chose : « vous devez être votre propre médecin ».

Si Ron s’était cantonné à écouter sagement son médecin, il serait certainement mort.

Grâce à sa ténacité, il est décédé 7 ans plus tard… soit 2 555 jours de plus que ce qu’on lui avait annoncé!

Sacrée prouesse…

Attention, je ne fais pas pour autant l’apologie du tout et n’importe quoi, même dans les cas les plus désespérés !

Je rappelle seulement qu’il faut parfois oser sortir des sentiers battus et peut-être créer :

Un Cancer buyer-club : la résistance s’organise ? 

Si on transpose l’histoire de Ron à notre époque contemporaine, comment ne pas penser au cancer ?

Avec ses protocoles normalisés, ses résultats discutables mais aussi ses dogmes indiscutables, et surtout ses malades, otages d’un combat qui les dépasse… 

Il y a quelques semaines, je vous parlais du bleu de méthylène qui, dès 1906, avait fait preuve de son efficacité sur les cancers.

Pas pour les guérir, mais pour ralentir voire stopper la prolifération et pour améliorer la qualité des vies des malades.

En France, si vous voulez vous en procurer, il faudra vous lever de bonne heure.

Car désormais, très peu de pharmaciens fabriquent des gélules de bleu de méthylène.

Mais surtout, il vous faudra une ordonnance pour en obtenir (et donc un médecin qui sache ce que c’est et comment le prescrire !).

En attendant, les essais cliniques ne sont pas à l’ordre du jour, malgré les études prometteuses en laboratoire et surtout, les témoignages stupéfiants de patients sur les forums.

(Je précise qu’1 kilo de bleu de méthylène coûte… 2 € ! Je vous laisse prendre la mesure avec les traitements de chimiothérapie ‘’innovants’’.)

Et que dire du dioxyde de chlore ? Ou encore de la vitamine C à hautes doses ?

Remèdes interdits ou oubliés – je vous laisse en juger.

Ce que je sais, c’est qu’il est grand temps que chacun d’entre nous se réapproprie sa propre santé… et devienne son « propre médecin ».

Ce n’est plus une option, mais bien une impérieuse nécessité.

Ce qui ne doit pas pour autant vous inciter à tester n’importe quoi, mais bien plutôt à élargir votre horizon thérapeutique.

À faire un pas de côté, à rejoindre des forums de patients, vous documenter et surtout exercer votre esprit critique.

N’hésitez pas à me dire quel remède vous aimeriez que nous explorions ensemble.

Ce sera notre club ‘’à nous’’… à l’heure où accéder à une information dissonante des dogmes médicaux est encore plus délicat que de s’approvisionner en produits alternatifs.

Mais face à l’hostilité ouverte des autorités contre la médecine naturelle, je suis convaincue qu’il est possible de faire bouger les lignes.

Et pour cela, vous êtes manifestement au bon endroit !

Catherine Lesage

Êtes-vous allergique…au cancer?

16 mai 2024 à 10:42

Cher(e) ami(e),

Avez-vous des bronchites, de l’asthme ou de l’eczéma allergiques ?

Si vous faites partie de ceux qui redoutent l’arrivée du printemps, cette lettre pourrait vous consoler.

Car, bonne nouvelle : avoir des allergies pourrait vous protéger d’un glioblastome, une forme de cancer du cerveau particulièrement agressif.

Et de manière assez significative puisque les études parlent de 30 à 40 % de risques en moins !

Avouez que le lien est troublant.

Pourtant, plusieurs méta-analyses concordent en ce sens :

« les allergies respiratoires, l’asthme ou l’eczéma étaient

tous significativement protecteurs contre le gliome1».

Mais ce n’est pas tout !

Pendant 18 ans, des scientifiques ont suivi 1 102 247 Américains avec de l’asthme et des « rhumes des foins » – deux marqueurs typiques de l’allergie.

Ils ont comparé leur taux de mortalité par cancer(sur 12 types de cancer).

Les résultats, particulièrement stupéfiants, ont été publiés en 2005 :

  • -10 % de mortalité globale par cancer ;
  • -20 % de mortalité par cancer colorectal.

Vous imaginez !

Autant dire que ce champ d’exploration ne cesse d’intriguer les chercheurs.

Ils ont même créé une nouvelle discipline en 2006 : l’allergo-oncologie3.

L’idée est de chercher à comprendre ce phénomène surprenant pour lequel il existe 3 grandes hypothèses, parmi lesquelles : 

Allergique : vos défenses immunitaires sont en alerte (et tant mieux !)

La première hypothèse, la plus intuitive aussi, repose sur ce qu’on appelle l’immunosurveillance.

Si vous êtes allergique, vos cellules immunitaires vont surréagir au contact d’un allergène (pollens, alimentaire, médicament…).

Elles vont notamment stimuler la production de vos anticorps spécifiques, les immunoglobulines E – les fameux IgE.

À la base, les IgE sont des « armes immunitaires » très puissantes.

Elles nous protègent entre autres contre les parasites (helminthes), le venin d’animaux, mais pas seulement.

Depuis leur découverte en 1966, les scientifiques vont de surprises en surprises.

La dernière en date : les IgE seraient même capables de tuer des cellules cancéreuses.

Ces anticorps se fixeraient sur les antigènes tumoraux, des protéines sécrétées par les tumeurs cancéreuses.

Ce faisant, les IgE auraient un effet destructeur sur le développement et la croissance des tumeurs4.

Selon cette hypothèse toujours à l’étude, plus vous avez d’IgE, plus votre système immunitaire serait actif, et donc en meilleure capacité de détecter et de combattre d’éventuelles tumeurs.

C’est d’ailleurs pour étudier ce rôle prometteur des IgE dans le traitement du cancer (et sa genèse) qu’est née l’allergo-oncologie5.

Mais, aux côtés des IgE, s’activent aussi les lymphocytes T6.

Ils se mettent aussi en ordre de bataille quand un corps étranger (virus, parasite, bactérie…) pénètre dans l’organisme.

Or, ce sont ces lymphocytes qui, chez les personnes allergiques, déclenchent l’asthme et l’eczéma7 la plupart du temps.

Voilà qui pourrait donc être une bonne nouvelle.

Car selon des nouvelles percées, ces lymphocytes T seraient aussi capables d’ « infiltrer la tumeur puis de détruire les cellules cancéreuses, les unes après les autres, par contact direct8 ».

Mieux, elles pourraient même « modifier le tissu tumoral, sur de longues distances, au lieu de simplement tuer les cellules tumorales avec lesquelles ils interagissent directement9. »

Voilà pourquoi on les emploie désormais en immunothérapie10.

Autant dire que si vous êtes allergique, vous pourriez avoir une certaine longueur d’avance contre le cancer, par rapport aux personnes non-allergiques…

D’autant que vous pourriez…

Tousser ou éternuer pour ‘’extraire’’ le mal : l’hypothèse prophylactique

Cet autre mécanisme intéresse les scientifiques de très près.

Il suppose que la toux ou les éternuements, liés à une allergie, contribueraient à « expulser les cancérogènes potentiels ».

Une merveilleuse stratégie de nettoyage « mécanique » des toxines avant qu’elles ne s’installent et deviennent malines.

Est-ce pour cette raison que les personnes allergiques traitées avec des anti-histaminiques ‘’perdent’’ cette protection contre le glioblastome11?

Les chercheurs ont encore bien du mal à trancher.

De même que pour statuer sur cette dernière hypothèse :

L’inflammation allergique… également protectrice ?

Ce sont des chercheurs luxembourgeois qui ont étudié cette question, toujours dans le cadre des glioblastomes.

Non seulement les allergies retardent la progression de ces tumeurs dans le cerveau, mais l’inflammation allergique renforce aussi l’immunité anti-tumorale.

Certaines cellules immunitaires du cerveau, les microglies, rentreraient dans un état d’inflammation plus agressif en vue de détruire les cellules cancéreuses.

Pas étonnant pour des cellules dont le rôle habituel est de servir de « nettoyeuses ».

Mais le plus épatant, c’est que les souris sans allergie n’avaient, elles, aucune protection contre ces tumeurs cérébrales, et mouraient nettement plus vite que les souris allergiques12.

Voilà qui ouvre donc de réjouissantes perspectives pour ce cancer dont les traitements sont à la peine ! 

Toutefois, vous l’avez compris : l’allergo-oncologie tâtonne… et l’enthousiasme doit donc être quelque peu tempéré, car 

Les allergies, à double tranchant ?

Même si plusieurs études tendent à confirmer l’effet protecteur des allergies, notamment sur :

  • le cancer du pancréas : -15 %
  • les leucémies : -25 %
  • le cancer colorectal : -24 %13
  • cancers des voies respiratoires : -39 %14

… dans d’autres cas, c’est l’inverse, comme :

  • + 86 % de cancer du rein en cas de dermatite atopique par rapport à la population générale,
  • + 46 % de carcinome kératinocytaire, un cancer de la peau15

Un lien entre l’inflammation chronique déclenchée par les allergies pourrait, dans plusieurs cas, créer le lit du cancer.

Une hypothèse déjà mise en avant par la Dr Catherine Kousmine, en 1956, quand elle écrivait déjà :

« L’allergie et le cancer sont deux modalités

d’un seul et même phénomène, l’inflammation16 »

Vous voyez qu’il ne suffit pas d’être allergique… pour être immunisé contre le cancer ! 

Ce serait trop simple !

Toutefois, reste que…

Les traitements anti-allergies, de futurs traitements anti-cancer ?

Les chercheurs sont loin de comprendre la relation précise entre les allergies et le cancer.

Mais cela ne les empêche pas de tester certaines pistes, avec des résultats souvent prometteurs :  

Immunité

Les chercheurs du Mont-Sinaï à New York ont montré que combiner un médicament contre les allergies (le dupilumab, un immunosuppresseur) avec une immunothérapie boostait efficacement le système immunitaire.

Pour 1 patient sur 6 inclus dans l’essai clinique, les tumeurs cancéreuses du poumon avaient significativement régressé17.

Autre voie prometteuse : utiliser les anti-histaminiques pour améliorer la réponse à l’immunothérapie.


antihistaminique

Des chercheurs du Texas ont été surpris de constater que ces médicaments, ciblant des récepteurs spécifiques à l’histamine (les HRH1), augmentaient la survie chez les patients atteints de mélanome, de cancer du poumon, du sein ou du côlon18.

De quoi redonner un peu de souffle à au moins 30 % des Français qui souffrent d’allergies !

Bonne santé,

Catherine Lesage

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