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Comment créer, rechercher, supprimer, utiliser et envoyer des autocollants personnalisés sur Samsung

Par : Moyens Staff
1 juillet 2024 à 15:40

Informations rapides Vous pouvez créer des autocollants à l’aide de l’application Galerie ou du clavier Samsung. Une fois que vous avez créé un autocollant, il est enregistré dans la bibliothèque d’autocollants, accessible uniquement à partir de l’application Galerie ou du clavier Samsung. L’application Galerie vous permet d’ajouter l’autocollant au-dessus d’une autre image, tandis que le […]

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Picotron, la nouvelle station de travail 8-bit pour créer des jeux et des outils

Par : Korben
29 mai 2024 à 07:00

Souvenez-vous, il y a quelque temps, je vous avais parlé de la fantastique petite console Pico-8. Eh bien, les créateurs de ce petit bijou sont de retour avec un nouveau projet tout aussi excitant : Picotron !

Il s’agit d’une station de travail 8-bit (workstation), c’est à dire un environnement de développement complet permettant de créer des jeux et des outils très cools. Tout comme Pico-8, Picotron repose sur le concept d’une machine imaginaire dotée d’outils intégrés mais attention, cela va encore plus loin que Pico-8 en termes de flexibilité et de puissance.

Déjà, côté specs, on a droit à un affichage plus grand (480×270 pixels contre 128×128 pour Pico-8) et une capacité de stockage des cartouches étendue à 256Ko. Mais la vraie force de Picotron, c’est son approche des outils intégrés. Contrairement à Pico-8, tous les outils de création de Picotron sont écrits en Lua et peuvent être modifiés directement dans la machine. Même des éléments comme l’explorateur de fichiers ou l’éditeur de code font partie de l’espace utilisateur.

Comme ça, vous pouvez créer vos propres logiciels from scratch, et ils tourneront en plein écran au même titre que les outils fournis. C’est cette orientation vers la personnalisation et l’extension qui vaut à Picotron le titre de « Workstation » plutôt que de simple « Console ». Cela dit, les aficionados de Pico-8 ne seront pas dépaysés puisque Picotron supporte la même syntaxe et une bonne partie de ses API. Moyennant quelques ajustements (Picotron utilise des nombres à virgule flottante là où Pico-8 se contente de nombres entiers), il est assez facile de porter les cartouches Pico-8 vers ce nouvel environnement.

Et ce n’est pas qu’un simple Pico-8 Plus puisque la machine apporte également son lot de fonctionnalités, à commencer par son moteur graphique avec 64 couleurs affichables simultanément, entièrement paramétrables via des valeurs RGB. On peut même basculer entre 4 palettes de 64 couleurs à la volée, et ce à chaque ligne de balayage ! De quoi faire des effets de ouf.

Il intègre aussi un « moteur » sonore maison baptisé PFX6416 qui vous permettra de produire des sons riches et variés tout en restant concis en terme de données. Les instruments sont définis via des arbres de « nœuds » qui génèrent ou modifient un signal, le tout séquencé à la façon d’un tracker. Un seul instrument peut ainsi mobiliser jusqu’à 64 nœuds répartis sur 16 canaux !

Évidemment, on retrouve dans Picotron le workflow typique des consoles fantaisies. Un fichier de cartouche unique (*.p64) qui encapsule le code, les graphismes, les sons, etc. Et ces fichiers peuvent aussi également manipulés comme des dossiers depuis l’OS de la machine. C’est pratique pour copier des ressources directement d’une cartouche à l’autre.

Niveau performances, Picotron se veut à la fois plus véloce que Pico-8 (environ 2x plus rapide en instructions Lua pure) et suffisamment efficient pour tourner sur des configs modestes, y compris dans un navigateur web. Des primitives comme le rendu de triangles texturés permettent de réaliser des prouesses techniques sans sacrifier la fluidité.

C’est dispo sous Windows, Mac, Linux ainsi qu’en HTML5 alors vous n’avez aucune excuse pour ne pas essayer.

En effet, Picotron incarne, selon moi, le fantasme parfait du geek : un ordi 8-bit idéal et hyper versatile, qui carbure à l’imagination de ses utilisateurs et dont le code est totalement ouvert et hackable. Bref, j’ai hâte de voir l’écosystème qui va se développer autour de ce truc : Outils dédiés, démos techniques, jeux old school ou petites pépites… les possibilités offertes par Picotron semblent infinies.

A vous de jouer maintenant !

Créez vos niveaux Super Mario 64 avec Mario Builder 64

Par : Korben
20 mai 2024 à 06:02

Oyez, oyez braves gens, je me reveille et j’apprends que des développeurs de choc ont créé un hack de Super Mario 64 qui permet de créer ses propres niveaux ! Oui, vous allez pouvoir réaliser vos propres niveaux dans ce jeu mythique de la Nintendo 64. Enfin !

Alors, parlons un peu de Mario Builder 64. Déjà c’est un outil plutôt intuitif et bien conçu. Pas besoin d’être développeur pour s’en servir et avec un peu de prise en main, vous allez pouvoir façonner les niveaux de vos rêves en un rien de temps. Placez des plateformes par-ci, des ennemis par-là, ajoutez des pièces à collectionner, des power-ups, des passages secrets… Bref, laissez libre cours à votre créativité pour créer des niveaux fun, challengeants ou complètement WTF, un peu comme vous le feriez dans un Minecraft en mode créatif !

Techniquement, Mario Builder 64 est un hack de la ROM de Super Mario 64. Ça signifie qu’il faut bidouiller un peu pour le faire fonctionner mais c’est à la portée de tous. Il vous faudra une ROM de Super Mario 64, un émulateur Nintendo 64 et le patch Mario Builder 64 dispo ici, idéalement en ayant une copie légale du jeu original évidemment.

Pour installer Mario Builder 64, suivez ces étapes :

  1. Téléchargez un émulateur Nintendo 64 comme Parallel Launcher qui supporte l’émulation de carte SD virtuelle, nécessaire pour Mario Builder 64.
  2. Procurez-vous une ROM de Super Mario 64 au format .z64 (version US de préférence). Décompressez-la si besoin.
  3. Téléchargez le patch BPS de Mario Builder 64 sur Romhacking.com ou gamebanana.com.
  4. Patchez la ROM SM64 avec le fichier BPS, soit directement dans Parallel Launcher (menu Options > Manage ROM Sources > onglet BPS Patches) soit avec un outil comme Romhacking.net’s patcher. La ROM de Mario Builder 64 est alors créée !

Une fois tout installé, c’est parti pour des heures de level design intense ! L’interface de Mario Builder 64 est claire et bien pensée. Vous avez accès à une bibliothèque de plus de 100 éléments à disposer dans votre niveau : des blocs, des tuyaux, des ennemis, des obstacles, etc. Vous pouvez aussi régler des paramètres comme la musique, le temps imparti, la position de départ de Mario, et même personnaliser le thème visuel de votre niveau. Que vous souhaitiez créer un niveau speedrun, un parcours à 8 étoiles ou même une calculatrice 8-bit, vous aurez tous les outils nécessaires. Bref, c’est hyper complet !

Vos créations sont stockées sur une carte SD virtuelle créée automatiquement par l’émulateur au premier lancement. Dans Parallel Launcher, cliquez sur le bouton à côté du menu déroulant de la carte SD puis « Browse Files » pour accéder au dossier « Mario Builder 64 Levels » contenant tous vos niveaux au format .mb64.

Mais le plus cool, c’est qu’il est ultra simple d’accéder aux niveaux créés par la communauté. Il suffit de placer les fichiers .mb64 téléchargés dans ce même dossier sur votre carte SD. Que vous soyez fan de niveaux rétro ou de plateformes kaizo hardcore, vous trouverez forcément votre bonheur sur des sites comme Level Share Square ou le serveur Discord Roundtable de Rovertronic. Et si vous ne trouvez pas ce que vous voulez, vous pouvez toujours le créer vous-même !

En plus de tout ça, Mario Builder 64 propose même un thème spécial ‘Beyond the Cursed Mirror‘ qui intègre des éléments issus du hack du même nom, comme le système de ‘Badges’ donnant des power-ups permanents déblocables au joueur, ou encore un boss inédit appelé Showrunner. De quoi pousser encore plus loin les possibilités de création !

Et une fois que votre chef-d’œuvre est terminé, vous pourrez le partager avec le monde entier ! C’est génial de pouvoir jouer aux niveaux créés par d’autres, de voir leur ingéniosité et parfois de s’arracher les cheveux sur des niveaux bien hardcores et inversement, c’est super cool de voir sa création appréciée et commentée par d’autres joueurs.

Bref, j’espère que ce petit article vous aura donné envie de tester Mario Builder 64. A vous de créer maintenant !

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