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Hier — 28 décembre 2024Linux

Au café libre - « Libre à vous ! » du 17 décembre 2024 - Podcasts et références

28 décembre 2024 à 13:07

230ème «  Libre à vous !  » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : « Au café libre », débat autour de l’actualité du logiciel libre et des libertés informatiques
  • la chronique F/H/X de Florence Chabanois sur le thème « Moi je suis pour les laisser choisir »
  • la chronique Les humeurs de Gee sur le thème « Sauvons les hyperliens ! »
  • quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre

Rendez‑vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‑de‑France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Vous pouvez laisser un message sur le répondeur de la radio, pour réagir à l’un des sujets de l’émission ou poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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À partir d’avant-hierLinux

Ghostty, un émulateur de terminal gratuit qui se distingue par sa rapidité, sa richesse fonctionnelle et son application native pour macOS et Linux

27 décembre 2024 à 12:40
Ghostty, un émulateur de terminal gratuit qui se distingue par sa rapidité, sa richesse fonctionnelle et son application native pour macOS et Linux.

Ghostty est un émulateur de terminal qui se distingue par sa rapidité, sa richesse fonctionnelle et son caractère natif. Bien qu'il existe de nombreux émulateurs de terminal excellents, la plupart doivent choisir entre la vitesse, les fonctionnalités ou les interfaces natives. Ghostty offrirait les trois.


Natif

Le terme "natif" signifie que...

Vélo, Sigma Blaze et Impression 3D

Par :dada
1 décembre 2024 à 16:55


Mes activités informatiques devenant, à mes yeux, de moins en moins passionnantes à raconter, je me retrouve un peu perdu quant à l'alimentation de ce blog. Je sais que j'ai déjà digressé en parlant films, séries ou encore impression 3D alors permettez-moi de parler vélo.

Je ne sais pas si vous l'avez remarqué mais pas mal de libristes sont aussi des vélotafeurs. Du moins, vu de ma fenêtre Mastodon. Ils et elles ont réussi à me refiler le virus. Bon, il n'en fallait pas beaucoup : mon bout de ville devenant piéton, j'ai vite trouvé très utile et très simple de sauter sur un vélo pour aller un peu partout.

Sigma Blaze

Le Blaze de la marque Sigma est un feu arrière pour vélo. Il a ceci de fabuleux qu'il s'allume quand on rentre dans une sombre et qu'il s'allume quand on freine. Oui, vous avez bien lu : le feu rouge se comporte comme celui de tous les autres véhicules : il s'allume quand on freine. Magie ? Non, un accéléromètre.
Je me demande encore pourquoi l'intégralité des feux de vélo ne propose pas cette simple option. D'un côté, je me demande aussi pourquoi des cyclistes continuent d'utiliser des lumières qui clignotent alors que c'est interdit. Un feu peut être à intensité variable (rouge classique, rouge fort signalant le freinage) mais pas clignotant. Bref.

J'ai acheté ce gadget pour l'ajouter à mon équipement actuel. Problème : je n'ai pas la place sur la tige de ma selle pour deux lumières s'enroulant autour. Mon vénérable MBK Mirage récupéré chez Dynamo n'est pas vraiment prévu pour ce genre d'engins. Qu'à cela ne tienne, j'ai une imprimante 3D et un peu de plastique !

Impression 3D

Il m'aura fallu un pied à coulisse, l'excellent FreeCAD et quelques heures pour réussir à modéliser ça :



Ce dispositif va se fixer sur les tiges de ma selle à l'aide de de colliers de serrage. Je me suis clairement inspiré de ce que j'ai pu trouver sur Printables. Y'a vraiment des gens avec des idées incroyables chez les makers !
Je peux maintenant enrouler le Blaze sous ma selle et laisser la vielle lumière en dessous, sur la tige, en double éclairage de nuit. J'en suis très content !



N'imaginez pas que la photo ci-dessus représente la première version de support. J'ai fait pas moins de 6 itérations avant d'être plus ou moins satisfait. J'ai d'abord raté les trous des serflex, puis fait une pièce trop fine pour que l'élastique se tende suffisamment autour de la tige, puis décidé de rallonger la tige pour plus de sérénité puis j'ai ajouté une buttée.

J'ai imprimé la pièce en PETG. Pour le moment, ça devrait faire l'affaire. En cas de soucis dus à l'exposition prolongée aux éléments, je la referais en ASA.

Plus tard...

Ce billet ayant maintenant plus de 12 mois d’existence dans mes brouillons, je vous confirme que mon impression est top, qu'elle fait parfaitement son travail et qu'elle est très apprécié sur Printables. Content !

Bloquer la version de NodeJS pour Mastodon 4.2.0

Par :dada
28 septembre 2023 à 09:00

La toute dernière version de Mastodon s'accompagne d'un petit souci d'administration si vous utilisez Debian 12 (Bookworm) comme système d'exploitation pour votre serveur : NodeJS.

En effet, la version de NodeJS officiellement supportée est, malgré ce que dit la documentation, la 16.x et pas plus alors que Debian 12 embarque la version 18 dans ses valises. Pas de 18, pas de 20, donc. Enfin, pas exactement. Il est possible de les utiliser au prix d'une bidouille officiellement diffusée dans les réponses aux différents soucis relayés dans Github.

Enfin, si comme moi, vous n'avez pas envie de vous embêter plus que ça, voici comment faire pour être tranquille.

Installer le dépôt NodeJS 16 pour Debian 12

On commence par les keys :

sudo apt-get update
sudo apt-get install -y ca-certificates curl gnupg
sudo mkdir -p /etc/apt/keyrings
curl -fsSL https://deb.nodesource.com/gpgkey/nodesource-repo.gpg.key | sudo gpg --dearmor -o /etc/apt/keyrings/nodesource.gpg

On ajout le dépôt :

sudo echo "deb [signed-by=/usr/share/keyrings/nodesource.gpg] https://deb.nodesource.com/node_16.x bookworm main
deb-src [signed-by=/usr/share/keyrings/nodesource.gpg] https://deb.nodesource.com/node_16.x bookworm main" > /etc/apt/sources.list.d/nodesource.list

On fait le pinning qui va bien :

Dans /etc/apt/preferences.d/nodejs-mastodon ajoutez :

Package: nodejs*
Pin: release o=Debian*
Pin-Priority: -1

Package: *
Pin: release o=deb.nodesource.com
Pin-Priority: 99

Vous pouvez maintenant supprimer la version NodeJS de Debian et installer la version des dépôts que vous venez d'ajouter :
apt update
apt purge nodejs
apt install apt install nodejs=16.20.2-deb-1nodesource1

Un apt-cache pour vérifier tout ça :

nodejs:
  Installed: 16.20.2-deb-1nodesource1
  Candidate: 16.20.2-deb-1nodesource1
  Version table:
     18.13.0+dfsg1-1 -1
        500 http://deb.debian.org/debian bookworm/main amd64 Packages
        150 http://deb.debian.org/debian unstable/main amd64 Packages
 *** 16.20.2-deb-1nodesource1 500
        500 https://deb.nodesource.com/node_16.x bookworm/main amd64 Packages
        100 /var/lib/dpkg/status

Vous êtes tranquille maintenant ! Du moins, tant que NodeJS 14 est maintenu, ce qui commence à devenir un souci.

J'ai récupéré un PinePhone

Par :dada
21 février 2023 à 19:52

Pour les plus pressés d'entre vous, voici ce que je peux déjà raconter autour du PinePhone :
  • Ce n'est pas un téléphone pour un usage classique.
  • J'ai la version classique, pas la pro.
  • Il a la taille d'un OnePlus 5T, c'est pas petit.
  • Il n'est absolument pas fluide.
  • Oui, on peut se SSH dedans et c'est trop cool.
  • Pourquoi l'appareil photo ?

Un PinePhone ?

C'est un téléphone de la société étasunienne Pine64. Cette entreprise propose aussi une montre que j'ai déjà testée et qui prend un peu la poussière depuis qu'elle a pris l'eau. C'est malheureux, l'unique bouton de la montre ne marche plus qu'une fois sur cinq.

Bref, c'est un smartphone, ou ordiphone, qui a la particularité d'utiliser directement GNU/Linux en lieu et place d'Android. Pour les bidouilleurs, c'est le pied, d'où mon intérêt pour la bête.

Niveau puissance, sur le papier, la machine s'en sort bien moins bien que mon vénérable OP5T qui fêtera ses 6 ans à la fin de l'année. Le décor est posé : on n’achète pas ce téléphone pour jouer.

La bidouille

Gros plaisir : j'ai déjà changé trois fois de système d'exploitation. Imaginez quelqu'un dire ça avec son téléphone classique. Impossible.

Il est arrivé avec postmarketOS, le système officiel de Pine64 basé sur Alpine Linux. Sans intérêt pour moi, j'ai tout de suite effacé la bête pour y mettre un vrai OS, un truc basé sur du sérieux, sur Debian : Mobian !

Quelques dizaines de minutes plus tard, un peu déçu, je changeais à nouveau pour Manjaro ARM. C'était un peu mieux mais je suis retourné sur Mobian par principe. Pour les curieux, la liste des distributions disponibles est par ici.

C'est agréablement simple de passer d'un OS à l'autre. On est loin des emmerdes avec Android. Ici, on branche le téléphone au PC, on le démarre en appuyant sur la touche supérieure du volume et y'a plus qu'à écrire une des images fournies par des bénévoles. C'est trop bien !

Bon, j'aurais pu pousser mes testes un peu plus loin et tester un système basé sur KDE mais c'était trop dur. J'ai trop de traumatismes avec ce machin depuis la version 4.

Les applications

Ici, c'est un peu l'échec complet pour le moment et je ne parle pas des applications de tous les jours comme celles des transports en commun ou bancaires : y'a pas, pas la peine de râler !

Je me sers beaucoup de Signal et je n'ai pas trouvé le moyen de m'en servir avec Mobian. J'ai aperçu un truc dans Manjaro ARM mais c'était clairement bancal. Je me sers encore un peu de Telegram, idem. Vous voulez naviguer sur Internet ? Ça sera avec Firefox et ça sera poussif. Ceci-dit, ça affiche la page d'accueil du Monde sans crasher le téléphone : on est pas si loin d'un truc costaud.

Y'a un truc cool quand-même : l'interface. Elle fait du bien, elle change, c'est frais. Les dernières versions d'Android me filant des boutons, un truc simple à la GNOME, c'est quand-même top.

Les appels

Pour tester les appels, j'ai du utiliser mon imprimante 3D pour imprimer un adaptateur NanoSIM vers MicroSIM, ma carte SIM étant bien trop petite pour le PinePhone. Après 15min de blabla, mes deux oreilles étaient dans un état de surchauffe inquiétant. Je ne sais pas si c'est le coup de froid qui me gonfle depuis une semaine ou le DAS du Pinephone qui est foireux. Ce n'est pas encourageant.

Alors ?

Dans l'ensemble, ça rappel un peu FirefoxOS ou Ubuntu Phone (oui, j'ai testé les deux, on ne rigole pas). On a un truc qui marchotte, qui est rigolo mais qui ne fait pas grand chose au delà du très simple. Contrairement à la PineTime qui, avec GadgetBridge, fait presque aussi bien que la concurrence.
Avec cette histoire, j'ai décidé de sortir ma tablette du tiroir sous Ubuntu Touch, la Aquaris M10 FHD. Elle tourne toujours, on dirait même que les dernières mises à jour la rendent très agréable à utiliser. M'enfin, pour du simple.

Un gros merci au fédigens qui m'a revendu son Pinephone :bisou:

Twitter va bien, merci

Par :dada
22 novembre 2022 à 19:09

Cette période est épuisante. Entre la météo qui s'accorde enfin avec la saison et les projecteurs braqués sur Mastodon, un bout de Fédivers, je n'en peux plus.

Pour me détendre, je vais vous confirmer ce que certains craignent et ce que certains espèrent : Twitter va très bien. À n'en point douter.

Pourquoi ? Si vous vous posez la question, c'est que vous n'êtes pas un habitué des médias dits « alternatifs » et ce n'est pas grave. C'est une façon de faire et d'échanger qui n'est pas pour tout le monde. Des accros au rugby aux influenceuses, l'alternatif n'est d'aucun intérêt.

Quand je dis que Twitter va bien, c'est la manière dont il a façonné la consommation des échanges entre les gens via le microblogging, comme on dit, qui va très bien.
  • Un réseau doit être centré.
  • Il faut un chef ou un groupe de chefs qui prennent la responsabilité de ce qui peut y être partagé.
  • Il faut écrire en 240 caractères.
  • Il faut faire des threads, ou des fils, pour être compris.
  • Il faut que la modération provienne d'une seule entité.
  • Une marque verte bizarre certifie l’identité de quelque chose.
  • Et j'en passe.
Il faudra du temps pour que cette façon de voir le monde change, si elle doit changer.

Et ça n'est pas grave.

Cela fait des années que j'évolue dans un monde où ces règles paraissent idiotes. Ce ne sont pas les personnes qui se servent de Twitter qui sont idiots, ce sont les règles qu'elles et ils suivent et qu'ils et elles s'amusent, parfois avec élégance, à contourner qui sont idiotes. Je le pense et je le répéterai à qui veut l'entendre sans sourciller.

Est-ce grave ? Non, pas du tout.

Les histoires de Musk ne me sont d'aucun intérêt. Il a repris un réseau qui a posé des règles qui me sont étrangères. Au mieux, je soupire, au pire, je vois dévaler des gens dans mon fil d'actualité qui ne comprennent pas pourquoi Mastodon ne permet pas de faire du Twitter.

Et ça n'est pas grave.

J'ai, par le passé, écrit que ces règles étaient désastreuses et qu'elles influençaient le monde dans lequel nous vivons. Je le pense toujours. J'ai simplement pris le temps de fuir toutes les cochonneries qui s'y attachent comme les sites d’actualités à base de tweet ou de photo Instagram, les journaux qui vivent de faits divers, et j'ai déconnecté tout ce que je pouvais pour éviter des recommandations basées sur l'actualité véhiculée par les médias sociaux commerciaux. Alors, oui, effectivement, je ne suis plus au courant de grand-chose de « hypant ».

Et ça n'est pas grave.

Nous ne sommes pas toutes et tous obligé d'évoluer aux mêmes endroits avec les mêmes codes. Le Fédivers a ceci de joli qu'il permet à des gens aux codes différents de communiquer. Ailleurs, c'est pour le moment impossible mais rien ne presse et migrer d'un réseau à l'autre ne vous réconfortera pas forcément.

Et ça n'est pas grave.

La façon de voir le monde qu'offre le logiciel Mastodon est encore jeune. Elle a évolué et va évoluer. Sa dernière version permet, par exemple, d'afficher la liste des voisins bloqués. C'est une incroyable fonctionnalité par la transparence qu'elle offre. Elle n'est pas magique mais elle offre des informations supplémentaires sur ce que les modérateurs qui vous accueilleront font. C'est essentiel. Imaginez Twitter afficher la liste des comptes bloqués et les raisons du blocage ? Oui, vous pouvez sourire.

Enfin, Mastodon continue de faire du Mastodon.
Twitter continue de produire du Twitter et va bien, merci.

Brancher un capteur CO2 Ampel à Home Assistant

Par :dada
22 août 2022 à 08:40

J'ai ajouté à mon attirail de domotique un capteur de concentration de CO2. Pourquoi ? Pour pouvoir encore plus sereinement laisser tourner mon imprimante quand je suis un peu loin, mais pas que (covid). Il ne m'est encore jamais rien arrivé mais ce n'est pas une raison pour ne pas ajouter une bretelle à la ceinture.

Mon choix s'est porté sur le CO2-Ampel de Watterott. Oui, j'ai pris le même modèle que Framasky, à savoir celui avec un module wifi qui expose trois données : la concentration de CO2, la température et l’humidité.

Le projet

L'idée est d'ajouter ce capteur à mon installation personnelle de Home Assistant. Branché à ce machin, je pourrais déclencher une série d'actions pour limiter les dégâts en cas de soucis. La plus importante étant de tout de suite couper le courant de ma machine via sa prise connectée, une Shelly Plus S.

Le souci

Le souci est assez basique : le boîtier n'est pas du tout lisible par Home Assistant. Pour qu'ils se causent entre eux, je dois réussir à parcourir la page web proposée par le boîtier pour en sortir du texte lisible par HA. En bon langage de dév : faut scrapper le HTML pour sortir du JSON lisible par HA.

Le développement

Y'a plus qu'à coder un bout de python, avec flask, pour convertir le HTML qui m'intéresse en JSON puis poser le bout de code dans mon routeur pour qu'il vive sa plus belle vie au milieu de mon infrastructure maison.

import time
import requests
import os
import json
import flask

app = flask.Flask(__name__)
url_ampel = 'http://192.168.1.195'

@app.route('/json', methods=['GET'])
def home():
html_text = requests.get(url_ampel, timeout=3).text

dict = {
"co2": html_text[115:html_text.find('br',72)-3],
"temp": html_text[140:html_text.find('br',140)-3],
"humi": html_text[167:html_text.find('br',167)-3]
}

return dict

app.run(host="192.168.1.1",port=9455)


Ici, le code va interroger le boîtier sur son IP (192.168.1.195) pour récupérer l'intégralité du HTML (html_text). J'ai déjà chopé la position dans ce string des trois infos que je veux (115, 140, 167) et comme elles peuvent légèrement varier en taille, je récupère ce qu'il y a jusqu'au prochain retour à la ligne, pour être large. Le tout est stocké dans un dictionnaire et exposé sur le réseau sur l'IP du Turris Mox et via le port 9455.

Le script d'init dans le Turris

Une fois que le code est fonctionnel, il va bien falloir le mettre dans le Turris Mox pour qu'il vive en autonomie. Voici donc le contenu du fichier ampel_json qui sera dans /etc/init.d/.

#!/bin/sh /etc/rc.common

START=99
USE_PROCD=1
APPBINARY="/root/ampel/ampel_json.py"

start_service() {
procd_open_instance
procd_set_param command python3 $APPBINARY
procd_set_param respawn
procd_close_instance
}
stop() {
kill $(ps faux | grep 'python3 /etc/root/ampel_json' | awk '{print $2}')
}

Le nom est assez important puisque c'est lui que je cherche pour tuer le programme avec la commande stop.

L'intégration dans HA

Alors, déjà, HA, c'est le bordel. Il n'est pas foutu de fournir un truc simple pour modifier sa configuration. Pour lui dire d'aller gazouiller avec un peu de JSON, il faut modifier le fichier configuration.yaml et le seul moyen de faire ça consiste à ajouter l'extension File Editor qui servira d'éditeur de texte...! Bref.

Une fois que vous avez passé les 15 étapes d'installation de l'add-on, voici une façon de faire parmi tant d'autres :

sensor:
  - platform: rest
    scan_interval: 60
    name: Ampel CO2
    resource: http://192.168.1.1:9455/json
    value_template: '{{value_json.co2}}'
  - platform: rest
    scan_interval: 60
    name: Ampel Temperature
    resource: http://192.168.1.1:9455/json
    value_template: '{{value_json.temp}}'
  - platform: rest
    scan_interval: 60
    name: Ampel Humidity
    resource: http://192.168.1.1:9455/json
    value_template: '{{value_json.humi}}'
Ce que ces lignes de YAML font est, encore et toujours quand on a compris, assez simple : elles vont créer 3 entités : Ampel CO2, Ampel Temperature et Ampel Humidity et va les rafraîchir toutes les minutes.
Loin de moi l'idée de passer pour un expert en Home Assistant alors n'hésitez pas à venir me tirer les oreilles, cordialement, en commentaire.

Au final

Au final ? J'ai un capteur de CO2 qui refile des données à un truc de domotique installé sur un Raspberry Pi 4 ! J'ai plus qu'à faire une règle qui dit que si la concentration en CO2 est trop élevée, il faut couper la prise de la machine, et zou, c'est plié.

Enfin, ça fait tellement longtemps que je ne fais plus réellement de développement que j'ai souffert à chaque étape. Heureusement, la logique d'il y a 10 ans est toujours la même. Merci aux copines et copains dev' qui m'ont gentiment donné les bonnes bibliothèques à utiliser ! J'me suis quand-même bien marré !

Coucou Firefox, ciao Firefox Snap

Par :dada
13 juillet 2022 à 07:58

Je ne suis pas un anti-snap. Je n'ai rien contre cette technologie, ni contre les AppImage ou encore les Flatpak. D'ailleurs, d'après ma mémoire défaillante, je n'ai jamais utilisé de Flatpak et je n'ai que quelques AppImage : PrusaSlicer et Cura.

Par contre, des snap, je m'en sers à travers ma distribution bureautique slash gaming de tous les jours : Ubuntu.

Depuis la 22.04, c'est-à-dire environ 3 mois, je sais que mon système est noyauté par ce machin-là et je m'en fiche, au point de presque passer pour un vilain quand je l'affirme publiquement. Juste, ça marche et c'est tout ce que je demande. Enfin, ça, c'était avant, comme le dit une vielle pub pour des lunettes.

Les soucis

C'est un poncif mais c'est important de le rappeler : dans notre beau monde moderne, un ordinateur de bureau sans navigateur, ça ne sert strictement à rien. Et mon navigateur d'amour, c'est Firefox.

Du coup, quand je ne me suis rendu compte qu'il ne se comportait pas comme je le voulais, j'ai commencé à grincer des dents :
- Un insupportable comportement erratique du curseur
- Plantage plusieurs fois par jour pour un simple redimensionnement de la fenêtre
- Certaines extensions inutilisables
- Mise à jour sans mon accord mettant en PLS mon ADSL

Bref, trop c'est trop : un navigateur instable, c'est un drame. Du coup, ça dégage. Je vous propose un rapide tuto inspiré de Linuxtricks.fr.

Retrouver Firefox sans snap

On supprimer les paquets :
snap remove firefox && apt remove firefox
On vérifie que le snap est bien loin (si y'a rien, c'est bon) :
snap list  | grep firefox
On installe le PPA de Mozilla Team :
add-apt-repository ppa:mozillateam/ppa
On fait un peu de pinning en créant un fichier /etc/apt/preferences.d/firefox-for-nosnaps avec ça dedans :
Package: firefox*
Pin: release o=Ubuntu*
Pin-Priority: -1

Package: *
Pin: release o=LP-PPA-mozillateam
Pin-Priority: 9
Un gros apt update et apt install firefox et c'est tout bon.

Et alors ?

Ça me fatigue de devoir faire ça. Vraiment.
Si je me sers des variantes LTS d'Ubuntu, c'est bien pour être le plus feignant possible. Ne viendez pas me dire que je ferais mieux de me servir de Debian pour de la bureautique, c'est non. Debian tourne sur les serveurs que je gère : chacun son rôle.
Les LTS devraient me permettre d'utiliser un PC avec le moins de bidouille possible et là, j'ai l'impression de me servir d'un fork d'Ubuntu chelou. C'est chiant.

Pour finir ce rapide billet et titiller les pas-contents-des-choix-de-canonical, rappelez-vous que Mir et Unity ont disparu d'eux-mêmes, abandonnés pas une communauté qui a déclaré ne pas y trouver le moindre intérêt. Qui sait, avec Snap, ça va peut-être finir comme ça ? Patience.

Des extensions GNOME Shell à ne pas rater

Par :dada
17 mars 2022 à 06:42

On a tendance à l'oublier mais le meilleur environnement graphique pour GNU/Linux qu'est GNOME Shell peut encore s'améliorer avec des extensions toutes bêtes qu'il est facile de piocher en cliquant par ici. Comme il y en a à foison, voici les miennes que j'aime tout plein.

OpenWeather

OpenWeather permet de récupérer facilement les informations météorologiques de la ville de votre choix.


C'est simple, c'est rapide et efficace pour choisir entre l’imperméable et la veste sans devoir regarder dehors.

Sound Input & Output Device Chooser

Vous avez deux ou trois sorties audio ? Vous passez du casque aux haut-parleurs régulièrement ? Installez tout de suite cette extension pour changer d'entrée ou de sorties en littéralement deux clics. Impeccable pour moi qui traîne 5 entrées ou sorties différentes.


CPU Power Manager

Cette extension est spécifique aux PC portables avec des processeurs récents. Elle permet de contrôler les ressources CPU en un clin d’œil. Perso, je m'en sers quand je suis en déplacement ou loin d'un chargeur : couper le boost ou drastiquement castrer la fréquence maximum du CPU permet de laisser la batterie souffler, tout comme vos oreilles en limitant le besoin de ventilation.


À l'opposé, si vous êtes du genre brutasse, vous pouvez forcer votre machine à tourner à 100% de ses capacités. Moyennement conseillé.

Caffeine

Caffeine est vachement chouette quand vous êtes en train de bidouiller quelque chose en suivant le mode d'emploi affiché sur l'écran de votre PC. En quoi, me direz-vous ? En l'empêchant de se mettre en veille ! C'est con mais c'est diablement appréciable.
Accessoirement, en télétravail, ça vous permet de rester affiché comme étant en ligne alors que vous étendez du linge, ou autre.

Hue Lights


Oui, j'ai ce genre de chose et je ne vous cache pas que j'adore jouer avec ces conneries. Comme vous l'avez deviné, Hue Lights permet d'allumer, d'éteindre, de manipuler vos équipements Philips Hue depuis votre PC. Chouette !

Freon

J'aime bien connaître la température à l'intérieur de ma tour et la vitesse de rotation des ventilateurs. C'est à la fois mon côté geek qui veut ça mais aussi mes problèmes de chauffe, et par les temps qui courent, ce n'est plus un petit problème. Ça peut coûter cher. Bref, pour assouvir ce besoin, je me sers de Freon. C'est simple, sobre et ça se glisse bien dans l'interface.

Multi Monitor Add-On

Nous sommes de plus en plus à avoir deux, si ce n'est plus, écrans. Souvent en mode plein écran, je fatiguais de ne pas pouvoir lire les infos ajoutées par les extensions citées tout à long de ce billet sur l'écran « moins » utilisé. Pour corriger le tir : Multi Monitor ! Les infos sont présentes sur mes deux moniteurs, ou trois quand je suis au boulot : tip top, Mesdames et Messieurs !

Quelques mentions spéciales

Peut-on parler des extensions Shell sans parler du fameux GSConnect ? Un gros incontournable pour celles et ceux qui veulent contrôler leur PC depuis un smartphone et (un peu moins) inversement. Parlons aussi de Pomodoro qui peut vous aider à rythmer vos journées en télétravail. Pour la route, System-monitor qui ajoute sous vos yeux des informations sur l'état des ressources du PC.

Et vous, vous vous servez de quoi ?

Rapport d'incident : j'ai cassé diaspodon.fr

Par :dada
8 mars 2022 à 09:56

Il y a des jours où la confiance vous embarque bêtement.

Fin février, je me lançais dans la mise à niveau de l'intégralité de l'infrastructure qui propulse les différents services que j'ai sous ma responsabilité : des instances Mobilizon, Peertube, Pixelfed et Mastodon. Une mise à niveau, c'est quand on passe d'une version majeure à une autre d'un système d'exploitation. Ce n'est jamais anodin (update != upgrade).

Étape 1 - 27 février 2022 - 15h45

Après avoir testé avec succès ces mises à niveau sur des serveurs de moindre importance, plein de confiance, je finis par couper diaspodon.fr pour m'en occuper. D'abord, un dump de la base de données PostgreSQL 9.6 puis un snapshot complet des volumes et, hop, la mise à niveau.

Étape 2 - 27 février 2022 - 16h30

Une fois la mise à niveau terminée sans problème, je relance le serveur, teste un ou deux trucs et retourne vaquer à mes occupations passionnantes du moment (coucou TWW3).

Étape 3 - 4 mars 2022 environ

Une semaine plus tard, Greenman me signale qu'on ne peut plus correctement le mentionner (le fameux @ + pseudo). Pas grave, me dis-je, c'est le seul avec ce souci. 48h plus tard, après un week-end chargé, je suis réveillé par des SMS des copains qui signalent tous une inactivité bizarre depuis au moins 9h. C'est cassé.

Étape 4 - 7 mars 2022 - 10h ~ 12h

La documentation était pourtant claire : à la fin de la mise à niveau (cf Étape 1), il fallait impérativement mettre à jour les index des bases de données pour éviter le cauchemar absolu : les duplicated entries. Chose que je n'ai pas faite sans sourciller. Devinez quoi ? J'ai du en virer, de ces cochonneries. Merci encore à Luc pour son aide formidable. Une fois corrigé à la main les dizaines de duplicate, je passe à la mise à jour qui fini par passer.
La tant attendue et redoutée mise à niveau de PostgreSQL 9.6 à PostgreSQL 13 est correctement finalisée. Il était temps.

Étape 5 - 7 mars 2022 - 12h ~ 13h

J'ai l'impression de voir le bout du tunnel quand, finalement, non. Sidekiq, outil nécessaire au fonctionnement de Mastodon, refuse de redémarrer.
Il s'avère, chers ami-e-s, que Debian 11 n'est pas complètement compatible avec la configuration officielle de Mastodon. Cette version de Debian n'a plus les bonnes dépendances pour faire tourner jemalloc, bidule connu des admin d'instance Mastodon pour contrôler la consommation en mémoire du logiciel. Quand, le 28 février, j'ai nettoyé les vieux paquets « inutilisés », j'ai cassé une deuxième fois l'instance.

Une fois compris, j'ai réinstallé les dépendances Ruby de Mastodon en virant l'option  RUBY_CONFIGURE_OPTS=--with-jemalloc et l’occurrence dans la configuration du service systemd de sidekiq.

Étape 6 - 7 mars 2022 - 13h15

Une conclusion

Lisez la doc, ou Luc, bordel !

Piratage visant Peugeot, de nombreuses données dérobées

26 décembre 2024 à 11:19

Grosse cyberattaques durant cette période de fêtes de fin d’années, qui a touché de plein fouet le réseau de concessionnaires Peugeot, appartenant au groupe Stellantis. Il s’agit d’une attaque majeure ayant conduit à une fuite de 40 Go de données confidentielles, de diverse nature comme des données personnelles clients, de codes VIN, des informations de […]

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Netlibre, un service libre et un nom de domaine gratuit

25 décembre 2024 à 00:13

Le service netlibre, revu et corrigé

Le service netlibre fournit gratuitement des noms de domaine et une interface simple pour les modifier. Récemment, ce service a été mis à jour.

Vous voulez en savoir plus sur le service ? Vous êtes déjà bénéficiaire du service ou souhaitez le devenir ? Venez lire la suite !

Dans cet article, je vais me focaliser sur le service netlibre. L’histoire, l’ancienne version, la nouvelle et le futur du service. Et en bonus, les problèmes rencontrés. Les aspects purement techniques feront l’objet d’autres articles.

Sommaire

Trop Long ; Pas Lu (note aux utilisateurs actuels et pressés)

La nouvelle version de netlibre représente une réécriture complète du service. Points à retenir : bien meilleure stabilité, les domaines peuvent être gérés à plusieurs et même transférés entre utilisateurs, et bien davantage de vérifications sont faites sur les entrées des utilisateurs pour prévenir un maximum d’erreurs.

Pour les utilisateurs actuels : votre compte a été migré. Vous pouvez voir vos domaines depuis la nouvelle interface. Le contenu des zones n’a cependant pas été repris (pour des contraintes techniques), il faudra les re-remplir mais je pourrai vous fournir vos zones sur demande.

Pas d’inquiétude : les zones actuelles sont toujours servies, il n’y a pas eu de coupure du service DNS. Tant que vous ne faites pas de modification de votre zone sur l’interface, l’ancienne zone reste servie.

Une adresse email vous est demandée lors de votre connexion, elle est désormais obligatoire. Elle permet la récupération de mot de passe, de vous tenir informé des interruptions (volontaires ou non) du service ainsi que des mises à jour.

Connectez-vous au moins une fois dans les 6 mois. Pour faire du ménage je supprimerai les comptes qui ne se connectent pas au moins une fois dans les 6 mois suivant la publication de cet article.

Présentation du service

Le service netlibre fournit des noms de domaines (ou noms de SOUS-domaines si vous préférez) gratuitement. Ainsi, n’importe qui peut se réserver un nom de domaine en « *.netlib.re » ou « *.codelib.re ». L’administration du domaine se fait en quelques clics, sans compétences requises. Ce service est donc utile pour n’importe qui souhaitant un nom de domaine, à titre individuel ou pour une association par exemple.

Il est également possible de mettre à jour dynamiquement une adresse IP d’un enregistrement. Avoir une adresse IP dynamique n’est donc pas un frein à l’utilisation du service ; ce qui est courant pour les connexions à Internet chez les particuliers.

Le code source du service est entièrement libre, que ce soit l’interface, le service d’authentification ou le service dnsmanager qui lie l’interface web au serveur de noms. Tout est libre, sous licence ISC.

Histoire

Cela fait désormais plus de 9 ans que le site netlibre permet de réserver et de gérer des noms de domaines, gratuitement (le service est même encore plus vieux que ça, mais c’était beaucoup plus confidentiel). Un article sur LinuxFr.org avait été posté, puis 9 ans se sont écoulés non sans peine.

L’objectif initial était de me permettre de gérer des zones simplement et mettre à jour des adresses IP de manière automatique. De mémoire, selon mes recherches de l’époque, rien n’existait en libre pour faire cela ; les outils s’en approchant étaient trop complexes pour la simple gestion d’une zone. J’ai donc développé un outil permettant de visualiser de manière claire une zone et de modifier les entrées comme on pouvait le voir sur des sites professionnels. C’était à la fois directement utile pour moi, et un petit défi technique qui m’intéressait. Comme cela semblait utile pour d’autres personnes, j’ai partagé avec grand enthousiasme mon petit bricolage.

Malgré l’engouement du début, le site a très peu évolué par la suite, par manque de temps et d’énergie. Il remplissait son rôle pour mon usage, donc pendant des années je n’y ai pas touché du tout. Quand j’ai voulu m’y remettre, avec quelques années d’expérience supplémentaires, le code me semblait trop bancal pour m’y investir davantage. Les problèmes rencontrés demandaient une réécriture complète. La dernière section de l’article donne des détails.

netlibre, c’est désormais 9 ans, 7000+ utilisateurs et 32 000 zones. Qu’on s’entende bien, une bonne partie de ces comptes et de ces zones sont à jeter car des robots sont passés par là. D’ailleurs, le service, avec ses quelques dizaines de milliers de domaines, reste assez modeste. Néanmoins, j’ai été contacté par de nombreux utilisateurs au fil des années. Le site est réellement utilisé, et ça, c’est à la fois une victoire et une vraie surprise.

L’ancienne version

L’ancienne version du site a été modifiée jusqu’à très récemment (quelques mois) pour corriger de gros problèmes, notamment d’infrastructure. Cette version permettait de s’inscrire, demander des zones et les gérer (ajout, suppression, modification) avec une interface simple, comme on peut voir sur OVH ou Gandi. Mais elle n’était pas finie : impossible de se désinscrire ou récupérer son mot de passe, de nombreux enregistrements DNS étaient inaccessibles, etc.

Sauf que voilà, l’architecture logicielle rend la modification assez désagréable. J’ai donc décidé de repartir de 0, avec un meilleur découpage du service et des techno adaptées.

La nouvelle version

Depuis quelques semaines déjà, la nouvelle version est désormais en ligne. Les détails techniques derrière le service (code, langages, infra, sécurité, outils…) feront l’objet d’autres articles. Dans cette section, je vais parler des changements par rapport à l’ancien service.

Le partage de domaines est désormais possible, ce qui est utile pour des associations. Plusieurs personnes pourront donc posséder le même domaine et modifier la zone. Pas d’inquiétude si un membre de l’association n’est pas disponible, vous gardez le contrôle.

Des enregistrements protégés. Certains enregistrements DNS sont désormais en lecture seule pour éviter de supprimer des informations nécessaires au bon fonctionnement des zones. Ainsi, les enregistrements SOA et NS sont maintenant protégés.

De nouveaux enregistrements sont disponibles : SPF, DKIM et DMARC. Comme vous le savez probablement, ce sont des enregistrements qui se traduisent par des entrées textes (« TXT »). Des interfaces dédiées sont maintenant disponibles pour éviter une longue lecture de RFC pour savoir comment formater certaines options. Ces enregistrements sont plutôt complexes, donc aider les utilisateurs (même expérimentés) me semblait nécessaire.

De même, l’enregistrement CAA est désormais disponible. N’hésitez pas à me faire des suggestions pour de futurs enregistrements.

Une adresse email est désormais nécessaire. Les utilisateurs peuvent donc enfin récupérer leur mot de passe perdu. Ils seront également prévenus d’une panne, d’une mise à jour, d’un changement sur le site, etc.

Suppression de compte. Les utilisateurs peuvent désormais supprimer leur compte. Cela supprimera l’ensemble de leurs domaines (et zones) par la même occasion.

Un jeton de mise à jour. Afin de mettre à jour une adresse IP (enregistrement A ou AAAA) pour un serveur avec une IP dynamique, un mécanisme à base de jetons a été implémenté. Ainsi, accéder à une URL telle que https://www.netlib.re/token-update/<jeton> permet au service netlibre d’associer l’adresse IP du client à un enregistrement A ou AAAA (pour lequel on a généré ce jeton).

Par exemple, la zone toto.netlib.re possède un enregistrement A serveur.toto.netlib.re. L’utilisateur génère un jeton (ressemblant à 65b609fc-4a53-4a58-aae3-9824551a0fa5) pour cet enregistrement. Enfin, l’utilisateur lance (depuis son serveur) curl https://www.netlib.re/token-update/65b609fc-4a53-4a58-aae3-9824551a0fa5 pour que l’enregistrement serveur.toto.netlib.re pointe vers son adresse IP.

Je ne pense pas qu’il soit possible de faire plus simple. Un simple wget ou curl dans un crontab suffit pour maintenir à jour l’adresse de son serveur. Ce mécanisme permet probablement beaucoup moins de choses qu’un vrai service DynDNS, mais le cœur du service est là et sans aucune configuration !

Fin du mode « expert » qui permettait d’écrire soi-même le fichier de zone bind9. Entrer soi-même le fichier de zone semblait être une bonne idée, mais cela mène surtout à des problèmes d’infrastructure. Pour bien faire, il aurait fallu que les utilisateurs aient accès aux logs pour apprendre de leurs erreurs et corriger leurs zones, sauf que c’est inutilement complexe. Le mode « expert » devait pallier quelques lacunes de l’interface qui ne gérait qu’une petite partie des enregistrements possibles. Maintenant que l’interface permet de configurer les enregistrements DNS les plus courants, le mode expert perd une grande partie de son intérêt.

Plein de vérifications supplémentaires pour éviter des erreurs (simples et moins simples). Ces vérifications portent sur les adresses IPv4 et IPv6, les adresses email (grammaire décrite dans la RFC 5322), les noms de domaine et les labels (grammaires décrites dans les RFC), ou encore les options SPF, DKIM et DMARC. Cela est utile à tout le monde, y compris à des administrateurs expérimentés mais inattentifs.

Une interface didactique. L’interface se veut agréable à utiliser et rappelle régulièrement les bases aux novices. Par exemple, pas besoin d’aller chercher des informations complémentaires dans des RFC pour manipuler du SPF, DKIM ou DMARC. J’espère apporter à l’avenir ce niveau d’aide à la configuration pour d’autres enregistrements.

Inclusion de netlibre dans la PSL. Le domaine netlibre est désormais dans la Public Suffix List, le domaine codelib.re devrait suivre.

Migration : pourquoi une migration partielle

Comme décrit en début d’article, les comptes sont repris dans la nouvelle version du site. Votre identifiant et votre mot de passe sont toujours valides. De même, les zones sont toujours servies, il n’y a pas eu de coupure de service. En revanche, les zones n’ont pas été traduites dans la nouvelle interface, vous les verrez donc vierges. La raison est simple : le temps et l’énergie. Traduire des zones Bind9 (dans un format non trivial et parfois pleines d’erreurs) est assez long et peu engageant.

Maintenant que le service a été migré, vos domaines sont toujours présents et vous sont toujours réservés. L’ancien contenu des zones peut vous être envoyé pour vous aider à les reconfigurer sur la nouvelle interface, si c’est réellement nécessaire pour vous.

Le futur

Dans cette section je parlerai de propositions d’évolution pour le service, mais rien n’est gravé dans le marbre. J’ai par ailleurs encore du travail à faire sur cette nouvelle version. Tout ce qui est présenté ici viendra après ce qu’il me reste à faire, c’est-à-dire de nombreuses vérifications côté serveur (y compris de la surveillance de l’infra et autres joyeusetés inhérentes au développement de services en ligne) et une bonne pause bien méritée !

Traduire l’application. Contrairement à l’ancienne version, le site est désormais en anglais, pour diverses raisons. J’aimerais donc y apporter une traduction en Français, puis d’autres langues si des gens veulent bien s’y atteler.

Gérer vos zones. netlibre pourrait permettre de gérer des zones venant d’ailleurs. Par exemple, vous possédez « toto.fr » et vous souhaitez utiliser l’interface de gestion de netlibre. L’interface a été pensée pour être agréable à utiliser, ce serait dommage de ne pas en profiter pour d’autres domaines.

Déléguer des zones. À l’inverse, il serait également intéressant de permettre la délégation des zones netlibre. Cela reviendrait à prendre un nom de domaine de chez netlib.re sans utiliser l’interface de gestion.

Ouverture d’une API. La création de comptes, la réservation de noms de domaines et la modification de zones pourraient être automatisées. Cela pourrait être utile par exemple à une association qui souhaiterait automatiser la procédure pour ses membres. Cela était déjà prévu il y a 9 ans, et maintenant que le code est un peu plus sérieux, il est désormais pertinent de se re-poser la question.

De nouveaux enregistrements DNS. Divers enregistrements pourraient être implémentés pour offrir une interface toujours plus complète, y compris pour des utilisateurs avancés. Ainsi, des enregistrements tels que LOC, RP ou HINFO pourraient voir le jour. DNSSec pourrait être de la partie également. Je n’utilise pas personnellement ces fonctionnalités donc je ne me sens pas non plus pressé de les implémenter. Si cela vous tient à cœur, merci de m’en informer, ça pourrait me motiver.

De nouveaux domaines ? Le service propose actuellement des noms de domaines en « .netlib.re » ou « .codelib.re ». Je suis ouvert à la discussion si des gens veulent financer d’autres noms de domaines ou céder les leurs.

Le retour du mode « expert » ? Pour des personnes expérimentées, cela a du sens. En lieu et place de l’écriture d’un réel fichier de zone Bind9, une entrée libre avec un format proche d’un fichier de zone Bind9 serait envisageable. Les enregistrements seraient compris et vérifiés par l’interface puis traduits dans la représentation intermédiaire utilisée par netlibre. Le meilleur des deux mondes. Pas de fausse joie cependant, comme cela nécessiterait pas mal de code, ce n’est pas au programme pour tout de suite.

Alternatives à netlib.re

J’ai vu de nombreux sites proposant des services autour du DNS. Pour citer quelques exemples :

  • eu.org n’est pas pour des novices, et visiblement tout est géré à la main sans interface pour s’inscrire… difficile de faire plus éloigné des objectifs de netlib.re ;
  • freedns.afraid.org ne fournit pas le code source et n’est pas très ouvert aux novices, mais à part ça le service semble assez complet ;
  • ydns.io ne fournit pas le code source et ne propose pas une gestion d’un domaine qu’ils offrent, seulement un enregistrement A ou AAAA ;
  • nsupdate.info les inscriptions sont fermées ;

Ces services sont sans doute très bien. J’envie même certaines de leurs fonctionnalités, que j’implémenterai peut-être plus tard pour netlibre. Mais il manque systématiquement le code source, ou l’interface n’est pas faite pour un novice, ou le service ne propose pas tout à fait les mêmes fonctionnalités.

Je pense donc sincèrement que netlibre a sa place au milieu de tous les autres. Il se démarque ne serait-ce que par son code libre et son interface simple. À l’avenir, j’espère qu’il se démarquera par sa complétude.

Bonus : les problèmes survenus ces 9 dernières années (pour les curieux)

De nombreux problèmes sont survenus au fil du temps. Le site a été instable pendant longtemps, pour de multiples raisons :

  • une des bibliothèques utilisées gère mal les enregistrements sur plusieurs lignes, menant à des boucles infinies. Cela a été corrigé il y a quelques mois à peine (!) et seulement en local car je n’ai pas pris le temps d’envoyer mes corrections (!!). Pour cette raison, il n’était même pas possible d’avoir un enregistrement DKIM via l’interface de netlibre ;
  • une maintenance quasi-absente pendant longtemps, par manque de temps et d’énergie ;
  • des plantages à répétition à cause de l’infrastructure (bind9 qui redémarre en boucle à cause d’une erreur de configuration en crachant des tonnes de logs qui saturent le disque) ;
  • des mises à jour qui cassent tout (à cause d’un déploiement un peu bancal) ;
  • une architecture logicielle en mode bricolage avec des lancements de commandes lorsque l’utilisateur appuie sur certains boutons ;
  • des lancements de commandes qui ne libèrent pas correctement leur descripteur de fichier (je n’ai pas trouvé pourquoi ni comment corriger) ;
  • un manque de vérifications (notamment à cause du mode expert), menant à des erreurs côté Bind9 sans que l’utilisateur en soit informé.

Le plus gros problème a surtout été un manque de vérifications. Les bénéficiaires du service ont régulièrement innové pour détruire leurs zones. Entre la suppression des entrées NS et SOA (merci le mode expert) et les nombreuses valeurs invalides (auxquelles il fallait s’attendre, bien entendu), beaucoup de zones sont invalides sans même que les utilisateurs ne le sachent (autrement qu’en faisant des requêtes DNS).

Et j’en oublie sans doute bien d’autres. Tout ça parce que… netlibre à la base, c’est un projet perso, vite-fait, pour moi. J’avais espoir qu’il serve à quelques dizaines d’autres personnes, max. Le service netlibre s’est beaucoup plus développé que prévu et j’ai bon espoir que le service soit désormais un peu plus à la hauteur.

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Des nouvelles de Fortran n°6 - décembre 2024

24 décembre 2024 à 12:54

Que s’est-il passé dans le monde du Fortran depuis décembre 2023 ? Nous avons un centenaire à fêter (non, ce n’est pas le vieux barbu coincé dans la cheminée), ainsi qu’un nouveau Roi (il n’est pas libre, mais tant pis pour lui, il n’avait qu’à choisir de vivre dans une amphore). Sans oublier un artiste octogénaire (on en profite pour explorer les liens entre FORTRAN et art dans les années 60-70). Et on déconstruit enfin un mythe sur les ordinateurs des sondes Voyager.

Sommaire

John Backus est né il y a cent ans

John Backus (1924-2007), père du langage, est né à Philadelphie le 3 décembre 1924. Le site mathématique MacTutor propose une biographie intéressante (en anglais) du mathématicien/informaticien, avec des citations. Par exemple, à propos de ses années dans le secondaire :

I flunked out every year. I never studied. I hated studying. I was just goofing around. It had the delightful consequence that every year I went to summer school in New Hampshire where I spent the summer sailing and having a nice time.

Sur le front des compilateurs

Compilateurs opérationnels

Le Roi est mort, vive le Roi ! Le compilateur classique Intel ifort n’est plus maintenu à partir d’Intel® Fortran Compiler 2025.0, sorti le 31 octobre 2024. Sa version définitive est la 2021.13. C’est son dauphin Intel ifx, basé sur LLVM, qui prend le relais, après être sorti de sa version beta avec la 2022.0.

Mais « si je n’étais Intel ifx, je voudrais être GNU Fortran ». Au moins, l’animal est libre, dans l’immensité des savanes. Certains anciens prétendent même en avoir aperçu un assis en tailleur et jouant de la flûte. GFortran, compilateur Fortran de la GCC, en est à la version 14.2. On notera des améliorations concernant OpenMP et OpenACC. Si le compilateur accepte désormais l’option -std=f2023, ne nous réjouissons pas trop vite. Pour l’instant la nouvelle fonctionnalité gérée concerne l’augmentation de la longueur des lignes à 10 000 caractères (au lieu de 132 depuis Fortran 90) et des instructions à un million de caractères (elles peuvent être continuées sur un grand nombre de lignes). À quoi ça sert ? C’est utile pour des codes générés automatiquement.

En gestation

Il faut 22 mois de gestation pour un éléphant, mais beaucoup plus pour un nouveau compilateur Fortran ! On doit non seulement implémenter près de 700 pages de norme technique, mais aussi tout un tas de choses externes telles que MPI, OpenMP ou OpenACC pour le calcul parallèle, et gérer de nombreuses architectures matérielles. On comprend donc que les motivations sous-jacentes doivent être puissantes pour s’attaquer à un tel chantier et on comprend pourquoi la plupart des nouveaux compilateurs s’appuient sur l’infrastructure LLVM.

L’avancée du travail sur le nouveau Flang pour LLVM est décrite dans le dernier Flang Liaison Report au J3 (24/10/2024). Et d’après Phoronix, flang-new a été rebaptisé flang pour la version LLVM 20.1 du printemps prochain, ce qui est de bon augure. Flang est un projet soutenu par NVIDIA et le Département de l’Énergie américain.

AMD travaille de son côté à sa version Next-gen Fortran compiler permettant le délestage (offloading) des instructions OpenMP sur ses GPU. Bref, c’est chaud dans le monde du calcul parallèle sur processeur graphique !

Le développement du compilateur LFortran continue. Il passera en version beta quand il sera capable de compiler une sélection de dix bibliothèques Fortran matures : en décembre 2023, il en était à 4/10. Il est désormais à 7/10. Et il a été annoncé en novembre 2024 que LFortran gérait désormais toutes les fonctions intrinsèques de Fortran 2018. Le même blog présente également quelques démos en ligne du back-end WebAssembly de LFortran.

Fortran 2028

Alors que les compilateurs n’implémentent pour l’instant que certaines parties de Fortran 2023, la prochaine mouture est déjà en cours d’élaboration. Et on commence à voir l’appellation Fortran 2028 apparaître dans les documents du comité J3 à la place de 202Y. Dans la liste des caractéristiques retenues par le groupe de travail WG5 fin juin, on trouve en particulier :

  • des templates pour la programmation générique ;
  • la gestion des tâches asynchrones ;
  • un pré-processeur Fortran ;
  • la possibilité de définir les KIND utilisés par défaut dans un programme (on pourrait par exemple demander dans le code lui-même que tous les REAL soient considérés comme des REAL64, ou REAL32 ou REAL128).

La proposition d’ajouter au langage des entiers non signés a disparu (pour l’instant ?), malgré l’option expérimentale -funsigned qui sera disponible dans GFortran 15.

Communauté Fortran-lang

Projets Fortran-lang

L’organisation Fortran-lang est désormais financée par l’organisation américaine à but non lucratif NumFOCUS.

fpm

Le gestionnaire de paquets Fortran fpm est disponible en version 0.10.1 depuis mars 2024. Une liste d’environ 300 projets utilisant fpm est disponible ici.

stdlib

La bibliothèque standard stdlib est sortie en version 0.7.0 début juillet. Elle apporte entre autres choses les valeurs CODATA 2022 des constantes physiques fondamentales. Ces valeurs, utilisées par tous les physiciens, sont mises à jour par le NIST (National Institute of Standards and Technology) tous les quatre ans, au fil des progrès en métrologie.

Quelques projets divers

  • Fortitude, un linter écrit en Rust, est disponible en version 0.6.2.
  • Le projet fprettify, un utilitaire de formatage automatique de code Fortran, écrit en Python, a été officiellement adopté par l’organisation Fortran-lang.
  • forgex, un moteur d’expressions régulières entièrement écrit en Fortran, est disponible en version 3.5.

Art et Fortran

C’est Noël, on veut ce qui n’a pas de prix, on veut du beau ! Que la technologie serve à faire du beau.

Earl Einhorn, 81 ans, crée ses images à l’aide de programmes Fortran depuis 1989, et utilise Photoshop pour finaliser les couleurs. Ses œuvres actuelles comportent souvent des visages, leur symétrie facilitant son travail depuis la perte de son œil droit. Vous pouvez voir son travail sur son site. Il y explique qu’actuellement il crée typiquement des images de 12 000 sur 15 000 pixels, ce qui lui permet de les imprimer en 300 PPP pour des tableaux d’environ un mètre de côté.

Voilà qui peut sembler original, mais dans les années 60-70 de nombreux artistes ont en fait utilisé FORTRAN 1 pour explorer ce que l’ordinateur, machine alors révolutionnaire et rare, pouvait apporter à la musique, aux arts graphiques et à la poésie. Pourquoi FORTRAN ? C’était simplement le langage dominant et facile à apprendre à l’époque, le Python des Beatles !

En 1963, Iannis Xenakis (1922-2001) publie son livre Musiques formelles : nouveaux principes formels de composition musicale. Le chapitre IV « Musique Stochastique libre, à l’ordinateur » contient le listing du programme en FORTRAN IV utilisé pour générer sur IBM 7090 une œuvre de musique stochastique intitulée ST/10=1,080262. Il est maintenant en ligne sur GitHub. Au fait, bonne écoute !

Pierre Barbaud (1911-1990) a également utilisé FORTRAN pour composer par exemple une oeuvre de musique électronique intitulée Terra incognita ubi sunt leones (1973). Le début du code est visible ici (hum… que penser de cet appel répété à cette procédure : CALL GIRL(IDIV) ?). Bonne écoute !

Au niveau des arts graphiques, on pourrait penser que les imprimantes de l’époque étaient rudimentaires, mais ce serait oublier les traceurs (plotters), ou tables traçantes, qui permettaient de tracer des dessins techniques avec précision 2. Les artistes programmeurs (ou programmeurs artistes) vont s’en emparer.

Dans les années 60, l’artiste japonais Hiroshi Kawano a travaillé sur sa série Artificial Mondrian. Le site du Zentrum für Kunst und Medien Karlsruhe présente son oeuvre KD 52, réalisée en 1969 à l’aide d’un programme en FORTRAN IV pour les formes et peinte ensuite à la gouache. On pourra lire cet article de blog : « The man-machine: Hiroshi Kawano’s algorithmic Mondrian » par Claudio Rivera.

En 1962, A. Michael Noll (Bell Labs) a commencé à utiliser un Stromberg Carlson SC-4020 microfilm plotter pour faire des dessins abstraits. Un faisceau d’électrons dessinait les formes sur un écran cathodique qui lui-même impressionnait un microfilm. Il rend compte de ses premières expérimentations dans ce mémo daté du 28 août 1962, avec bien sûr un court code FORTRAN.

On peut également citer l’Allemand Manfred Mohr, né en 1938. Voir son site et l’article de blog « Surveying Manfred Mohr’s Five-Decade Collaboration with the Computer » (2019). Citons aussi le Slovène Edward Zajec (1938 – 2018) dont on peut voir des oeuvres sur cette page. Son assistant Matjaž Hmeljak a continué sa carrière dans l’art génératif au moins jusqu’en 2020.

Les œuvres de Vera Molnár (1924-2023), pionnière de l’art génératif, ont été exposées à la biennale de Venise en 2022. Elle a écrit en 1974-1976 un programme baptisé Molnart avec son mari :

François Molnar et moi avons conçu et mis au point un programme souple qui permet une expérimentation picturale systématique. Il est écrit en Fortran pour ordinateur de grande capacité relié à un écran de visualisation et à un traceur.

Voir également :

Dans le domaine des arts graphiques, vous trouverez plus d’œuvres numériques réalisées entre 1963 et 1980 à l’aide de FORTRAN sur le site compart.

Même les poètes ont utilisé FORTRAN. L’écrivain portugais Pedro Barbosa a ainsi publié en 1977 un livre intitulé A literatura cibernética 1. Autopoemas gerados por computador. On peut y lire des extraits de code. Et le poète brésilien Erthos Albino de Souza a utilisé FORTRAN et PL/1 pour créer des poèmes graphiques.

J. M. Coetzee, prix Nobel de littérature 2003, a commencé sa carrière comme programmeur chez IBM dans les années 60. Il a expérimenté la génération automatique de poésie : « The line generator was composed in a combination of FORTRAN-style pseudocode and assembly code », comme rapporté dans cet article :

Déconstruction

Depuis 2013 circulait l’idée que les logiciels internes des sondes spatiales Voyager 1 et Voyager 2, lancées en 1977, avaient été écrits originellement en FORTRAN. Le buzz remonte apparemment à un article intitulé « Interstellar 8-Track: How Voyager’s Vintage Tech Keeps Running » paru dans Wired. Charles A. Measday a publié sur son blog début 2024 un article approfondi intitulé « Voyager and Fortran 5 » qui déconstruit ce mythe urbain. Si une partie des logiciels au sol ont été écrits à l’époque en FORTRAN, les ordinateurs de bord des sondes étaient et sont toujours programmés en assembleur, ainsi qu’à l’aide de séquences de commandes spécifiques aux sondes.

La citation de Backus

Terminons en revenant au point de départ de la dépêche, avec une citation de Backus issue d’une de ses dernières interviews en 2006. Voici son bon conseil pour les jeunes :

Well, don’t go into software. It’s just such a complicated mess that you just frazzle your brains trying to do anything worthwhile.


  1. On écrit le nom du langage en majuscules pour la période avant Fortran 90. 

  2. Ce n’est peut-être pas un hasard si le langage Logo, avec sa célèbre tortue, est créé à cette époque (1967). 

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Avis sur l’audit avec SE RANKING

24 décembre 2024 à 11:09

Un référencement naturel réussi permet au site de bien se positionner sur les résultats des moteurs de recherche. Une amélioration est possible en cas de défaillance, mais pour pouvoir apporter les changements adéquats, un audit SEO (search engine optimisation) est essentiel. Une telle analyse aide à détecter les facteurs qui empêchent la page d’obtenir une […]

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Revue de presse de l’April pour la semaine 51 de l’année 2024

Par :echarp
24 décembre 2024 à 09:14

[LaDepeche.fr] Boé. Le niveau 5 du label Territoire Numérique Libre confirmé

Le samedi 21 décembre 2024.

Boé a une nouvelle fois reçu le niveau 5 du label Territoire Numérique Libre à l’occasion de la remise des prix organisée à Paris le mercredi 4 décembre dernier. Cette distinction, la plus haute décernée par l’Association des développeurs et utilisateurs de logiciels libres pour les administrations et les collectivités territoriales (ADULLACT) a été remise à Françoise Lebeau, adjointe déléguée à l’administration générale, personnel et développement numérique et Fatima Houdaïbi, responsable des services Informatiques. C’est est une reconnaissance à l’échelle nationale du niveau très élevé de la ville de Boé dans le Libre, c’est-à-dire dans l’usage de logiciels n’étant pas sous licence donc libres de droits.

[cio-online.com] Coût, sécurité et flexibilité: la bonne équation de la GenAI Open Source

✍ Maria Korolov, le mardi 17 décembre 2024.

Plus facilement personnalisables, plus transparents, moins chers: les modèles d’IA générative Open Source ont des arguments pour convaincre les DSI.

[Le Monde.fr] Gaël Varoquaux, vedette de l'intelligence artificielle et défenseur du logiciel libre (€)

Le samedi 14 décembre 2024.

L’informaticien et chercheur à l’Inria est l’expert français le plus cité dans les publications scientifiques portant sur l’IA. Avec Scikit-learn, un programme de machine learning dont il est le cocréateur, il a permis à des millions d’utilisateurs de faire «parler» plus facilement les données.

[Les Echos] L'IA open source, réponse européenne face à l'offensive américaine (€)

Le vendredi 13 décembre 2024.

Si elle sort du schéma classique où, tandis que l’Amérique innove et que la Chine imite, elle réglemente, l’Europe peut faire de gros progrès en IA. La solution est de favoriser l’IA open source, selon Alexandre Orhan, de Sia Partners.

[ZDNET] Avec l'éditeur Simvia, EDF se lance dans l'open source pour l'industrie

✍ Christophe Auffray, le mardi 10 décembre 2024.

EDF crée Simvia, un éditeur de logiciel spécialisé dans l’open source pour le calcul et la simulation en ingénierie industrielle.

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Agenda du Libre pour la semaine 52 de l’année 2025

23 décembre 2024 à 07:41

Calendrier Web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 10 événements (France: 8, other: 2) est en seconde partie de dépêche.

Sommaire

[FR Montpellier] Émission | Radio FM-Plus | Temps Libre | Diffusion - Le lundi 23 décembre 2024 de 09h00 à 10h00.

Montpel'libre réalise une série d’émissions régulières à la Radio FM-Plus intitulées « Temps Libre ». Ces émissions sont la présentation hebdomadaire des activités de Montpel’libre.

Après le jingle où l’on présente brièvement Montpel'libre, nous donnerons un coup de projecteur sur les activités qui seront proposées prochainement.

Ces émissions seront l’occasion pour les auditeurs de découvrir plus en détails les logiciels libres et de se tenir informés des dernières actualités sur le sujet.

Alors, que vous soyez débutant ou expert en informatique, que vous ayez des connaissances avancées du logiciel libre ou que vous souhaitiez simplement en savoir plus, Montpel'libre, au travers de cette émission, se fera un plaisir pour répondre à vos attentes et vous accompagner dans votre découverte des logiciels libres, de la culture libre et des communs numériques.

Vous vous demandez peut-être ce qu’est un logiciel libre. Il s’agit simplement d’un logiciel dont l’utilisation, la modification et la diffusion sont autorisées par une licence qui garantit les libertés fondamentales des utilisateurs. Ces libertés incluent la possibilité d’exécuter, d’étudier, de copier, d’améliorer et de redistribuer le logiciel selon vos besoins.

Inscription | GPS 43.60524/3.87336

Fiche activité:
https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_017_Emission_Radio_Montpellibre_2024.pdf

[FR Beauvais] Sensibilisation et partage autour du Libre - Le mercredi 25 décembre 2024 de 18h00 à 20h00.

Chaque mercredi soir, l’association propose une rencontre pour partager des connaissances, des savoir-faire, des questions autour de l’utilisation des logiciels libres, que ce soit à propos du système d’exploitation Linux, des applications libres ou des services en ligne libres.

C’est l’occasion aussi de mettre en avant l’action des associations fédératrices telles que l’April ou Framasoft, dont nous sommes adhérents et dont nous soutenons les initiatives avec grande reconnaissance.

[FR Saint Laurent du Pont] Permanence Rézine Chartreuse - Le mercredi 25 décembre 2024 de 19h00 à 20h00.

Rézine est un fournisseur d’accès à Internet qui défend une vision politique des technologies et des réseaux. Pour cela, Rézine met notamment en œuvre un accès Internet local, à prix juste, respectant la neutralité du Net, piloté par ses usagères et usagers, dans une démarche émancipatrice.

Nous fournissons Internet via la fibre, via wifi (radio) et proposons également des VPN.

Par ailleurs, fournir une critique du numérique, et en particulier des réseaux, est une activité inhérente à notre activité de fournisseur d’accès à Internet, que nous avons affirmée dans l’objet de la structure. Nous inscrivons notre démarche dans une tradition d’éducation populaire, qui vise à contribuer à l’émancipation des personnes, dans leur rapport aux technologies et aux réseaux, quel que soit leur niveau de connaissance.

Venez nous rencontrer pour discuter, devenir membre, poser vos questions sur la fibre, sur Internet, ou juste par curiosité!

[FR Montpellier] Permanence | OpenStreetMap | HérOSM (hybride) - Le mercredi 25 décembre 2024 de 19h00 à 22h00.

Ces rencontres mensuelles se veulent être des instants conviviaux pour faire un compte-rendu des activités du mois précédent, mais aussi pour présenter les opérations et rendez-vous à venir que proposent les groupes HérOSM. Naturellement, elles sont également ouvertes à tout public, en présence et à distance.

Si vous avez des propositions n’hésitez pas à compléter la page dédiée.

Programme:

  • Contribution sur les points d’eau incendie de l’Hérault;
  • Poursuite du Mapathon humanitaire au Nigeria et au Togo:
    • Cartographie «Au fil de l’eau» à Gusau (Capitale de l’État de Zamfara, au Nigeria)
    • Cartographie du canton de Barkoissi (Région des Savanes au Togo)
    • Cartographie du village de Konohoué (Région des Plateaux au Togo)
    • Cartographie du village de Djeregou (Région de la Kara au Togo)

Déroulement de la rencontre
Nous vous présenterons les projets en cours, nous vous proposerons de contribuer, faire de la production de données.
Comme d’habitude, chacun amène ce qu’il veut à manger et à boire pour un repas partagé.
N’oubliez pas vos ordinateurs portables pour la séance de saisie!

Tramway lignes 1 et 3, arrêts Port-Marianne et Rives du Lez
GPS Latitude: 43.603095 | Longitude: 3.898166
Carte OpenStreetMap

[other Ouagadougou] RAFLL2025 | Réunion d’organisation CLO Ouagadougou - Le jeudi 26 décembre 2024 de 11h00 à 12h00.

Jeudi 26 décembre 2024 de 11h00 à 12h00 (UTC 0)

Université Joseph Ki-Zerbo, 03 BP 7021, Quartier Kadiogo Centre, Boulevard Charles de Gaulle, Ouagadougou, Burkina Faso.

Réunion hybride du Comité Local d’Organisation des RAFLL de Ouagadougou.

Objet: Mise en place des RAFLL2025 à Ouagadougou au Burkina Faso.

Ordre du jour:
- Discussion autour des dates des prochaines RAFLL, du 07 au 12 octobre 2025.
- Présentation des participants ;
- États de lieux de retour d’expérience ;
- Formation du noyau de pilotage pour la tenue des RAFLL à Ouagadougou ;
- Élaboration de la stratégie de collaboration et de sponsoring ;
- Divers.

Places limitées, inscriptions nécessaires | GPS 12.37934/-1.50264

[FR Sète] Permanence | GNU/Linux et Logiciels Libres - Le jeudi 26 décembre 2024 de 18h00 à 20h00.

Dans le cadre des JPO, La Palanquée en fête.

Venez découvrir Linux et vous faire aider pour l’installer et à la prise en main, dans différents lieux, dans et à proximité de la métropole montpelliéraine

L’équipe de Montpel’libre vous propose une permanence Logiciels Libres : discussions libres et accompagnements techniques aux systèmes d’exploitation libres pour vous aider à vous familiariser avec votre système GNU/Linux au quotidien.

Le contenu de l’atelier s’adapte aux problèmes et aux questionnements des personnes présentes avec leur(s) ordinateur(s), qu’il soit fixe ou portable, et permet ainsi l’acquisition de nouvelles compétences nécessaires à une autonomie numérique certaine, au rythme de chacun.

Les thèmes :
Vous pourrez y aborder plusieurs thèmes (liste non exhaustive) :

  • discussions conviviales entre utilisateurs autour de Linux en général ;
  • pré-inscription aux prochains Cafés Numériques et Linux-Party ;
  • premières explorations du système ;
  • installations et configurations complémentaires ;
  • mise à jour et installation de nouveaux logiciels ;
  • prise en main, découverte et approfondissement du système

Les permanences techniques ont lieu une fois par semaine, dans un lieu et à des jours et heures différents.

Entrée libre et gratuite sur inscription. Une simple adhésion à l’association est possible. Rejoindre le groupe Montpel’libre sur Telegram S’inscrire à la Newsletter de Montpel’libre.

Sur inscription | GPS 43.405195/3.695778

Fiche activité: https://montpellibre.fr/fiches_activites/Fiche_A5_002_Permanence_GNU-Linux_Montpellibre_2024.pdf

[FR Annecy] Réunion hebdomadaire AGU3L Logiciels Libres - Le vendredi 27 décembre 2024 de 20h00 à 23h59.

L’AGU3L, Logiciels Libres à Annecy, votre association se réunit tous les vendredis à partir de 20h00 et jusque vers 1h00 du matin. Passez quand vous voulez.

Entrée par le côté, entre les 2 bâtiments. Au fond du couloir à droite, là où il y a de la lumière.

⚠️ Vérifiez sur le site avant de vous déplacer, y a un bandeau en haut qui confirme la tenue de la réunion.

Le programme de la réunion, s’il y en a un, est sur notre site. 😉 ⬇️

Digression possible, voire probable.

Vous pouvez aussi nous soumettre un programme sur un thème particulier.

Exemples:

  • Libre Office les listes à puces, j'aimerais en savoir plus
  • Pouvez-vous nous présenter le système Linux pour les débutants ?
  • plus technique: recompiler un noyau Linux avec les options spécifiques
  • Kubernetes est-ce pour moi ?
  • Démo sur un logiciel libre en particulier, ex: Gimp
  • Ou votre logiciel que vous souhaitez partager
  • À l’aide ! 😱 pas de panique, on a probablement une solution pour vous.
  • Vous développez du code libre ? oui
  • etc, etc.

Apportez à boire, à manger. Un ordi ça peut aider.
De la bonne humeur et un brin de Liberté.
Et tout ce que vous trouvez sympa: des amis, des projets, des trouvailles, etc.

Besoin d’une installation Linux?

Pas de problème! Laissez-nous un petit message avant au cas où l’on soit pas dispo ce soir-là.

C’est install party à la demande!

[other Abidjan] RAFLL2025 | Réunion d’organisation CLO Abidjan - Le samedi 28 décembre 2024 de 10h00 à 11h00.

Samedi 28 décembre 2024 de 10h00 à 11h00 (UTC 0)

Docteur PC, Riviera Bonoumin, Nouveau CHU Carrefour Golgotha, Abidjan Côte d’Ivoire.

Réunion hybride du Comité Local d’Organisation des RAFLL d’Abidjan

Objet: Mise en place des RAFLL2025 à Abidjan en Côte d’Ivoire.

Ordre du jour:
- Date du 07 au 12 octobre 2025 pour la tenue des Rencontres Amicales Francophones du Logiciel Libre coïncide avec la période électorale en Côte d’Ivoire.
- Divers.

Places limitées, inscriptions nécessaires | GPS 5.322905/-3.999804

[FR Ramonville Saint-Agne] Les ateliers du CULTe - Le samedi 28 décembre 2024 de 14h00 à 18h00.

Le CULTe est le « Club des utilisateurs de logiciels libres et de gnu/linux de Toulouse et des environs ».

Le samedi après-midi tous les quinze jours, le CULTe organise un atelier d’informatique « libre », de 14h à 18h.

La séance est consacrée à l’information du public, à l’entraide entre membres et/ou visiteurs pour notamment installer et configurer des logiciels libres, système d’exploitation (« Linux ») ou « applications » (programmes informatiques).

L’entraide peut également concerner le matériel afin d’aider le membre ou le visiteur à faire évoluer son ordinateur (ajout de mémoire, changement de disque dur…), étant précisé que si des avis peuvent être bien entendu émis pour de tels achats, le CULTe quant à lui n’a aucune activité commerciale, directe ou indirecte.

Chacun peut amener son ordinateur pour la séance. S’il s’agit d’une « Unité Centrale » (Ordinateur de bureau) il est inutile d’amener également écran clavier et souris, qui peuvent être prêtés sur place. Au besoin nous pourrons aussi vous prêter une machine pour la séance.

Afin de préparer votre venue, nous vous recommandons vivement de nous prévenir par courrier électronique en expliquant succinctement votre projet ou votre besoin à l’adresse suivante:

president@o2.culte.org

L’adhésion au CULTe n’est en aucun cas obligatoire pour participer à nos activités.

NB: Les personnes qui souhaitent adhérer ou faire un don peuvent bénéficier d’un reçu fiscal en vue d’une réduction d’impôt (66% en 2022) notre association étant reconnue « Organisme d’Intérêt Général » éligible au mécénat. (Rescrit fiscal 2021/228)

PS : Notre club met à la disposition de tous une liste de discussion dédiée à l’informatique « libre » : « linux31@culte.org" » Vous pouvez sans attendre demander à y être inscrit pour, le cas échéant, y exposer une difficulté et bénéficier de l’aide et de conseils d’une centaine de participants. Il vous suffit de vous rendre à cette adresse et d’y formuler votre demande d’inscription :

https://sympa.culte.org/sympa/subscribe/linux-31?previous_action=info

[FR Quimper] Permanence Linux Quimper - Le samedi 28 décembre 2024 de 16h00 à 18h00.

Tous les samedis de 16h à 18h, Linux Quimper vous donne rendez-vous au centre social des Abeilles, 4 rue Sergent Le Flao (quartier de la Terre Noire) Quimper.

Nous vous proposons lors de ces rencontres d’échanger autour du Libre et de Linux en particulier

Vous pouvez venir pour vous faire aider, ou aider, à installer et paramétrer une distribution GNU/Linux de votre choix ou des logiciels libres sur votre ordinateur.

Recommandations:

  • Sauvegardez vos données avant de venir.
  • Pour une installation de Linux si vous voulez conserver Windows, libérez de la place sur le disque dur (20 Go minimum) et défragmentez Windows.
  • Nous prévenir, éventuellement, de votre passage via le forum.

Vous pouvez aussi venir pour une première prise d’informations et de contacts.

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Un rapport sur le financement des logiciels open source révèle que 86 % des contributions des entreprises correspondent au temps de travail des employés

23 décembre 2024 à 07:18
Un rapport sur le financement des logiciels libres révèle que 86 % des contributions des entreprises correspondent au temps de travail des employés

La Fondation Linux s'est associée à GitHub et au Laboratory for Innovation Science de Harvard (LISH) pour étudier les investissements des organisations dans les logiciels libres, notamment le comment et le pourquoi, en interrogeant plus de 500 organisations à travers le monde.

« Nous avons compris depuis longtemps que les gens sont le moteur de l'open...

Gestion électronique des documents - « Libre à vous ! » du 10 décembre 2024 - Podcasts et références

21 décembre 2024 à 06:36

Deux-cent-vingt-neuvième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

  • sujet principal : La gestion électronique de documents avec des logiciels libres
  • « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak, sur le thème de la maltraitance numérique
  • La chronique À cœur vaillant, la voie est libre de Laurent et Lorette Costy : « La flemme du paramétrage des données privées »

« Libre à vous! » prend des vacances :)

On se retrouve mardi 14 janvier 2025 pour un nouveau « Parcours libriste » avec Simona Levi.

Toujours en direct, à 15h30, sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

Nous recevrons ensuite le Collectif Alpes Numérique Libre le 21 janvier et nous vous donnerons rendez-vous le 28 janvier « Au café libre », pour discuter de l'actualité autour des libertés informatiques.

D'ici là, belle fin d'année 2024, et portez vous bien !

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KYC dans les casinos en ligne. C’est quoi, et pourquoi c’est important ?

20 décembre 2024 à 14:35

KYC. « Know your customer ». « Connaître sa clientèle », en français. C’est un procédé essentiel des plateformes de jeu en ligne. Pour le joueur, ça peut être une procédure qui semble légèrement agaçante et sans intérêt. Détrompez-vous ! C’est une méthode réglementée et très efficace que les casinos utilisent pour assurer sécurité, équité […]

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Cybersécurité en 2025 : banalisation de l’IA, montée de la cyber-résilience et préparation à la vague quantique

17 décembre 2024 à 14:49

Cohesity dévoile ses prédictions pour l’année 2025 : de l’IA à tous les étages, mais avec modération, un changement de paradigme pour les RSSI et un coup d’œil vers la stratégie à adopter en attendant les premiers ordinateurs quantiques. Tribune. L’IA, notamment via l’ingénierie sociale et les attaques par force brute, réduit drastiquement le temps […]

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