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Reçu aujourd’hui — 1 mai 2025Linux

Lettre d’information XMPP de février 2025

N. D. T. — Ceci est une traduction de la lettre d’information publiée régulièrement par l’équipe de communication de la XSF, essayant de conserver les tournures de phrase et l’esprit de l’original. Elle est réalisée et publiée conjointement sur les sites XMPP.org, LinuxFr.org et JabberFR.org selon une procédure définie.

Bannière de la lettre d'information XMPP

Bienvenue dans la lettre d’information XMPP, ravie de vous retrouver !
Ce numéro couvre le mois de février 2025.

Tout comme cette lettre d’information, de nombreux projets et leurs efforts au sein de la communauté XMPP sont le résultat du travail bénévole de certaines personnes. Si vous êtes satisfait des services et des logiciels que vous utilisez, n’hésitez pas à les remercier ou à aider ces projets ! Vous souhaitez soutenir l’équipe de la lettre d’information ? Lisez en bas de page.

    Sommaire

    Annonces XSF

    XMPP au FOSDEM 2025

    Les 1ᵉʳ et 2 février, la XSF était présente au FOSDEM 25 à Bruxelles, Belgique. La communauté XMPP a pris part au Realtime Lounge, un coin situé au 2ᵉ étage du bâtiment K, où plusieurs projets open source autour de Real Time Communication (RTC) peuvent se présenter.

    Nous sommes heureux de dire qu’il y a eu beaucoup d’interaction au stand XMPP ! Un grand nombre de visiteurs du FOSDEM ont eu l’occasion de passer dire « Bonjour », de rencontrer, d’interagir, de discuter et d’avoir des conversations intéressantes avec de nombreuses personnes développant les clients, serveurs, outils ou bibliothèques les plus populaires qui alimentent l’ensemble de l’écosystème XMPP et lui donnent vie.

    Outre les activités qui se sont déroulées sur le stand XMPP, Jérôme Poisson (Goffi) a organisé une présentation très intéressante dans la salle Real Time Communication (RTC), intitulée une API universelle et stable pour tout : XMPP (EN).

    On a eu vraiment la cote, et beaucoup d’autocollants ;)

    XMPP stand at FOSDEM 2025!

    Be Real!

    High quality XMPP hoodies and zipped cardigans!

    Hébergement fiscal de projets par la XSF

    La XSF propose un hébergement fiscal pour les projets XMPP. Veuillez postuler via Open Collective. Pour plus d’informations, voir le billet d’annonce. Projets actuels que vous pouvez soutenir :

    Événements XMPP

    • Berlin XMPP Meetup [DE / EN] : réunion mensuelle des passionnés de XMPP à Berlin, tous les deuxièmes mercredis du mois à 18 heures (heure locale).

    • XMPP Italian happy hour [IT] : réunion mensuelle sur le web XMPP en Italie, tous les troisièmes lundis du mois à 19h00 heure locale (événement en ligne, avec mode de réunion web et streaming en direct).

    • XMPP Sprint à Berlin : Les vendredi 23, samedi 24 et dimanche 25 mai 2025.

    Vidéos XMPP

    Articles XMPP

    Actualité des logiciels XMPP

    Clients et applications XMPP

    • Conversations a publié les versions 2.17.10 et 2.17.12 pour Android.

    • Dino a publié la version 0.4.5.

    • Gajim a publié la version 2.0.0, qui comporte une importante mise à jour. Gajim a migré sa boîte à outils d’interface utilisateur vers GTK 4, ce qui apporte des améliorations de performance et prépare le terrain pour de grandes fonctionnalités à venir. Consultez l'annonce officielle pour plus d’informations et jetez un oeil au changelog pour une liste complète.

    • Kaidan a publié la version 0.11.0 intégrant le support de Qt 6. De plus, cette version améliore l’interface utilisateur et corrige quelques bugs. Consultez-le changelog pour plus de détails.

    • Monocles Chat 2.0.5 a été publié pour Android. Cette version apporte plusieurs corrections.

    • Movim a publié la version 0.29.2 avec d’importants correctifs.

    Gajim 2.0: Chat window

    Gajim 2.0: Mention a participant by typing @nickname

    Serveurs XMPP

    • MongooseIM a lancé la version 6.3.2 de sa solution de messagerie instantanée d’entreprise.

    Bibliothèques et outils XMPP

    Extensions et spécifications

    La XMPP Standards Foundation développe des extensions pour XMPP dans sa série XEP en plus des RFC XMPP.

    Des développeuses, développeurs et experts en standards du monde entier collaborent sur ces extensions, en élaborant de nouvelles spécifications pour des pratiques émergentes et en affinant des méthodes existantes. Proposées par n’importe qui, celles qui rencontrent un grand succès deviennent Finales ou Actives, selon leur type, tandis que d’autres sont soigneusement archivées comme Reportées. Ce cycle de vie est décrit dans XEP-0001, qui contient les définitions formelles et canoniques des types, états et processus. En savoir plus sur le processus des standards. La communication autour des standards et des extensions a lieu sur la liste de diffusion des standards (archive en ligne).

    Extensions proposées

    Le processus de développement des XEP commence par la rédaction d’une idée et sa soumission à l'éditeur XMPP. Dans les deux semaines qui suivent, le Conseil décide d'accepter ou non cette proposition en tant que XEP expérimentale.

    Nouvelles extensions

    • Aucune nouvelle XEP ce mois-ci.

    Extensions déférées

    Si une XEP expérimentale n’est pas mise à jour pendant plus de douze mois, elle sera retirée de la catégorie Expérimental pour être classée comme Déférée. Si une mise à jour intervient, la XEP sera replacée dans la catégorie Expérimental.

    • Aucune XEP déférée ce mois-ci.

    Extensions mises à jour

    • Aucune XEP mise à jour ce mois-ci.

    Derniers appels

    Les derniers appels sont lancés une fois que tout le monde semble satisfait de l’état actuel d’une XEP. Une fois que le Conseil a décidé si la XEP semble prête, l'éditeur XMPP émet un dernier appel pour recueillir des commentaires. Les commentaires recueillis lors du dernier appel peuvent aider à améliorer la XEP avant de le renvoyer au Conseil pour qu’il passe à l’étape Stable.

    • Aucun dernier appel ce mois-ci.

    Extensions stables

    • Aucune XEP n’est passée à Stable ce mois-ci.

    Extensions dépréciées

    • Aucune XEP n’a été dépréciée ce mois-ci.

    Extensions rejetées

    • Aucune XEP n’a été rejetée ce mois-ci.

    Partagez les nouvelles

    Veuillez partager ces nouvelles sur d’autres réseaux :

    Consultez également notre flux RSS !

    Vous recherchez des offres d’emploi ou souhaitez engager une personne en tant que consultante professionnelle pour votre projet XMPP ? Consultez notre tableau des offres d’emploi XMPP.

    Contributions et traductions de la lettre d’information

    Il s’agit d’un effort communautaire, et nous souhaitons remercier les bénévoles pour leurs contributions. Le bénévolat et les traductions dans d’autres langues sont les bienvenus ! Les traductions de la lettre d’information XMPP seront publiées ici (avec un certain délai) :

    • Anglais (original) : xmpp.org
      • Contributions générales : Adrien Bourmault (neox), Alexander "PapaTutuWawa", Arne, cal0pteryx, emus, Federico, Gonzalo Raúl Nemmi, Jonas Stein, Kris "poVoq", Licaon_Kter, Ludovic Bocquet, Mario Sabatino, melvo, MSavoritias (fae,ve), nicola, Schimon Zachary, Simone Canaletti, singpolyma, XSF iTeam
    • Français : jabberfr.org et linuxfr.org
      • Traductions : Adrien Bourmault (neox), alkino, anubis, Arkem, Benoît Sibaud, mathieui, nyco, Pierre Jarillon, Ppjet6, Ysabeau
    • Italien : notes.nicfab.eu
      • Traductions : nicola
    • Espagnol : xmpp.org
      • Traductions : Gonzalo Raúl Nemmi
    • Allemand : xmpp.org
      • Traductions : Millesimus

    Aidez-nous à construire la lettre d’information

    Cette lettre d’information XMPP est produite de manière collaborative par la communauté XMPP. Chaque numéro mensuel de la lettre d’information est rédigé dans ce pad simple. À la fin de chaque mois, le contenu du pad est fusionné dans le dépôt GitHub de la XSF. Nous sommes toujours ravis d’accueillir des contributions. N’hésitez pas à rejoindre la discussion dans notre chat de groupe Comm-Team (MUC) et à nous aider à maintenir cet effort communautaire. Vous avez un projet et souhaitez partager vos actualités ? Pensez à partager vos nouvelles ou événements ici pour les promouvoir auprès d’un large public.

    Tâches que nous réalisons régulièrement :

    • recueillir des nouvelles dans l’univers XMPP
    • rédiger des résumés brefs des actualités et événements
    • résumer les communications mensuelles sur les extensions (XEPs)
    • réviser le brouillon de la lettre d’information
    • préparer des images pour les médias
    • traduire
    • communiquer via les comptes sur les réseaux sociaux

    Licence

    Cette lettre d’information est publiée sous la licence CC BY-SA.

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    Reçu hier — 30 avril 2025Linux

    20 ans de Fedora-fr : quatrième entretien avec Timothée contributeur des systèmes immuables et KDE

    Dans le cadre des 20 ans de Fedora-fr et du Projet Fedora en lui-même, Nicolas Berrehouc alias Nicosss et moi-même (Charles-Antoine Couret alias Renault) avons souhaité poser des questions à des contributeurs francophones du Projet Fedora et de Fedora-fr.

    La diversité des profils permet de voir le fonctionnement du projet Fedora sous différents angles, au-delà de la distribution, mais aussi comment il est organisé et conçu. Certains points s’appliquent d’ailleurs à d’autres distributions.

    N’oublions pas que le Projet Fedora reste un projet mondial et un travail d’équipe, ce que ces entretiens ne permettent pas forcément de refléter. Mais la communauté francophone a la chance d’avoir suffisamment de contributeurs et de contributrices de qualité pour permettre de donner un aperçu de beaucoup de sous-projets de la distribution.

    Chaque semaine un nouvel entretien sera publié sur le forum Fedora-fr.org, LinuxFr.org et le blog de Renault.

    L’entretien du jour concerne Timothée Ravier, contributeur au Projet Fedora en particulier aux systèmes dits immuables et à l’environnement KDE Plasma.

      Sommaire

      Bonjour Timothée, peux-tu présenter brièvement ton parcours ?

      J’ai commencé à m’intéresser aux logiciels open source autour de 2004 lorsque j’ai découvert Firefox (version 1.0 à l’époque) par l’intermédiaire d’un ami qui l’a téléchargé pour moi sur un CD ré-inscriptible, car je n’avais pas encore l’ADSL à l’époque. J’ai ensuite découvert Linux avec Ubuntu 6.06. Après mes études d’ingénieur en sécurité informatique, j’ai travaillé à l’ANSSI pendant cinq ans sur le projet CLIP OS et je travaille désormais pour Red Hat où je co-dirige l’équipe CoreOS, qui est responsable de la maintenance de Fedora CoreOS et de Red Hat Enterprise Linux CoreOS pour OpenShift.

      Peux-tu présenter brièvement tes contributions au Projet Fedora ?

      Mes contributions à Fedora sont liées à mon intérêt pour les systèmes orientés conteneurs, parfois dénommés immuables (immutable). Je fais ainsi partie de l’équipe qui maintient Fedora CoreOS, je suis un mainteneur des Fedora Atomic Desktops (principalement Silverblue et Kinoite) et je suis membre du KDE Special Interest Group (SIG).

      Qu’est-ce qui fait que tu es venu sur Fedora et que tu y es resté ?

      Je suis passé par plusieurs distributions Linux (Ubuntu, Gentoo, Arch Linux) mais je suis désormais sur Fedora.

      Je pense que les « Four Foundations » de Fedora représentent bien mon parcours :

      • Freedom : Je suis là parce que je suis intéressé par les logiciels libres, car ils permettent un partage, une mise en commun au bénéfice de tous.
      • Features, First : C’est la force de la communauté Fedora d’un point de vue technologique. Je développe ce point dans les questions suivantes.
      • Friends : Je me suis fait des amis dans la communauté Fedora et cela contribue à la bonne ambiance et la motivation pour continuer à contribuer.

      Pourquoi contribuer à Fedora en particulier ?

      Je préfère être proche des projets upstream et des dernières évolutions. C’est pour cela que j’étais pendant un long moment sous Arch Linux.

      Mais le processus pour pousser des changements dans Arch Linux était plutôt flou. Il est important de noter que cela a peut-être changé désormais. Mon expérience date de plus de 6 ans et je crois qu’ils ont un processus de RFC maintenant. Le fonctionnement d’Arch Linux impose aussi des mises à jour régulières et une certaine discipline lors des mises à jour liée au modèle de développement sans version fixe.

      Je commençais alors à m’intéresser de plus en plus aux systèmes à base d’images (CoreOS Container Linux et Fedora Atomic Host à l’époque) et je suis donc allé voir Fedora Atomic Workstation (ancien nom de Silverblue) pour créer une version à base de l’environnement KDE Plasma, qui est devenue Fedora Kinoite.

      Le processus pour pousser des changements dans Fedora est ce qui fait la force de la distribution. Il permet d’obtenir des discussions et des décisions sur les évolutions à apporter à la distribution pour la prochaine version.

      Contribues-tu à d’autres Logiciels Libres ? Si oui, lesquels et comment ?

      En dehors de Fedora, je contribue principalement au développement des projets KDE. Je fais partie de l’équipe qui maintient les applications KDE empaquetées avec Flatpak et publiées sur Flathub.

      Je contribue aussi occasionnellement à différents projets open source en fonction des besoins.

      Utilises-tu Fedora dans un contexte professionnel ? Et pourquoi ?

      Oui, mes ordinateurs professionnels et personnels tournent sous Fedora Kinoite et mes serveurs personnels utilisent Fedora CoreOS. Une partie des serveurs que nous utilisons pour développer et produire les versions de Fedora CoreOS sont aussi sous Fedora CoreOS. D’autres sont sous Red Hat Enterprise Linux CoreOS, car ils font partie d’un cluster OpenShift.

      En gros, nous sommes aussi des utilisateurs directs des logiciels que nous développons.

      Est-ce que tes contributions dans Fedora se font entièrement dans le cadre de ton travail ? Si non, pourquoi ?

      Une grosse partie de mes contributions se font dans le cadre de mon travail, mais toute la partie liée à KDE et aux Fedora Atomic Desktops est faite sur mon temps personnel.

      Est-ce que être employé Red Hat te donne d’autres droits ou opportunités au sein du Projet Fedora ?

      Je n’ai pas plus de droits dans Fedora parce que je travaille pour Red Hat. Je dois suivre tous les processus de Fedora comme n’importe quel contributeur. J’ai d’ailleurs commencé à contribuer à Fedora avant d’avoir été employé par Red Hat.

      En revanche, il est indéniable que cela m’aide pour contribuer, car j’ai régulièrement l’occasion de discuter avec d’autres contributeurs Fedora dans le cadre de mon travail.

      Tu as débuté une carrière dans la sécurité pour finalement travailler pour Red Hat en tant que mainteneur de CoreOS, Silverblue, Kinoite et contributeur à KDE, pourquoi ne pas avoir continué dans la sécurité pour cet écosystème ?

      Quelque part je continue à faire de la sécurité mais sous un autre angle. La sécurité que je faisais avant ne bénéficiait qu’à un petit nombre de personnes qui avait accès aux systèmes que l’on développait. La nouvelle version open source de CLIP OS devait rendre le système plus accessible mais le projet était complexe et je crois qu’il est désormais archivé.

      Je travaille désormais à améliorer la sécurité de Fedora CoreOS et des Fedora Atomic Desktops sans compromettre leur utilisabilité. L’objectif est de fournir une distribution Linux avec des mises à jour robustes qui soit utilisable par des non développeurs.

      Tu participes à CoreOS pour RHEL, CentOS Stream et Fedora. Peux-tu expliquer le but de CoreOS et ses principales caractéristiques ? Quelles sont les différences entre RHEL, CentOS Stream et Fedora à ce sujet ?

      L’objectif pour les systèmes CoreOS est de faire tourner au mieux des applications dans des conteneurs. Pour Fedora CoreOS, c’est un système minimal, avec des mises à jour automatiques, proposant à la fois podman et moby-engine (Docker) installés par défaut, prêt à faire tourner des conteneurs sur un seul nœud ou dans le cadre d’un cluster Kubernetes.

      Pour Red Hat Enterprise Linux CoreOS (et CentOS Stream CoreOS), ce sont des systèmes qui forment le socle d’OpenShift (et d’OKD), une plateforme qui intègre plein de projets open source dont Kubernetes.

      Bien qu’il n’y ait pas une correspondance exacte un pour un dans la liste des logiciels inclus, Fedora CoreOS est l’upstream de CentOS Stream CoreOS et Red Hat Enterprise Linux CoreOS, de la même façon que Fedora est l’upstream de CentOS Stream, qui l’est de Red Hat Enterprise Linux.

      L’architecture atomic a gagné du terrain sur les systèmes pour le bureau avec Silverblue et Kinoite et devient relativement populaire, peux-tu expliquer quel en est l’intérêt d’une telle conception pour ce genre de systèmes ?

      Le principal intérêt pour un utilisateur est la robustesse et rapidité des mises à jour. Celles-ci sont préparées en arrière plan alors que le système fonctionne normalement. Il suffit alors de redémarrer pour mettre à jour son système. Il n’y a pas d’attente supplémentaire ni à l’extinction ni au démarrage.

      Si une mise à jour échoue, le système reste dans l’état actuel, et il est possible de réessayer plus tard.
      Si une mise à jour introduit un problème important empêchant le démarrage du système par exemple, il est possible de redémarrer et de choisir la version précédente dans le menu de démarrage de GRUB.

      Les utilisateurs sont aussi poussés à utiliser Flatpak pour installer leurs applications graphiques et toolbox (ou distrobox) pour utiliser les applications en ligne de commandes dans des conteneurs.

      Quels sont les défis techniques de proposer cette conception dans ces systèmes par rapport à CoreOS par exemple ?

      La principale différence est la présence d’une interface graphique. Les applications graphiques doivent être parfois adaptées pour fonctionner avec Flatpak. C’est désormais le cas de la plupart d’entre elles.

      Tu y contribues en tant que membre de Fedora Atomic Desktops SIG, peux-tu expliquer son rôle dans Fedora et ton activité dedans ?

      Le rôle du Fedora Atomic Desktops SIG est de regrouper l’ensemble des contributeurs Fedora des différentes variantes Atomic : Silverblue, Kinoite, Sway Atomic et Budgie Atomic. Bien que chacun de ces systèmes propose un environnement de bureau distinct, ils partagent énormément d’éléments, tant au niveau des composants de base du système que de l’infrastructure Fedora. Le SIG permet donc de regrouper les contributeurs pour pouvoir les inclure dans les prises de décisions qui impactent ces systèmes.

      Je participe à la maintenance des Fedora Atomic Desktops et plus principalement de Silverblue et Kinoite. Cela peut impliquer des mises à jour de paquets, des corrections de bugs dans des projets upstream ou des rajouts de fonctionnalités pour améliorer l’expérience sur ces systèmes. Je surveille aussi que tous les Atomic Desktops continuent de recevoir des mises à jour régulièrement.

      Penses-tu qu’un jour ces systèmes atomic deviendront la référence par défaut ? Si oui à quelle échéance ? Quelles sont les difficultés actuelles à résoudre ?

      Je l’espère ! Il est impossible de donner une échéance et cela ne dépend pas vraiment de moi. La difficulté la plus importante est la prise en charge du matériel et les pilotes qui ne sont pas intégrés dans Fedora. C’est un problème que l’on ne peut pas résoudre dans Fedora à cause des contraintes légales et qui sont traitées par le projet Universal Blue, dont la variante Bazzite (https://bazzite.gg/), est très populaire.

      Pour la problématique des pilotes, est-ce que l’initiative du noyau unifié (d’avoir une image universelle et signée comprenant le noyau, initrd, la ligne de commande) te semble être une solution à cette problématique ?

      Ces deux sujets ne sont pas liés.

      Le problème des pilotes externes au noyau Linux upstream est divisé en deux cas principaux :

      • Les pilotes propriétaires : Ils ne seront jamais ajoutés directement à Fedora pour des raisons légales et de licence.
      • Les pilotes open source mais non inclus dans le noyau Linux upstream : Fedora met à jour le noyau Linux très régulièrement et suit les nouvelles versions stables peu de temps après leur sortie officielle. Il faut donc que ces pilotes soient mis à jour pour suivre les nouvelles versions du noyau et cela demande toujours du temps lorsque ceux-ci ne font pas partie du noyau upstream.

      Les images noyau unifiées (Unified Kernel Images ou UKI) incluent le noyau, l’initrd et la ligne de commande du noyau dans un seul fichier. Cela présente des avantages pour mettre en place une chaîne de boot mesurée, notamment à l’aide du TPM, et donc pour offrir de meilleures garanties de sécurité. Leur intégration est encore en cours dans les variantes CoreOS et Atomic Desktops.

      Les développeurs et administrateurs systèmes ont souvent besoin d’outils qui à ce jour nécessitent souvent de recourir à rpm-ostree plutôt que Flatpak ou Fedora toolbox dans le cadre d’un système immuable. Penses-tu que ces verrous sont un réel problème et qu’ils seront éventuellement résolus dans le temps ?

      L’un des objectifs de la nouvelle initiative conteneurs bootables (« Bootable Containers ») est justement de rendre plus ergonomique la modification du système de base. Le système est distribué sous forme d’une image de conteneur standard (image OCI) et il est possible de la modifier à l’aide d’un Containerfile / Dockerfile et d’outils natifs aux conteneurs. Cela permet aux utilisateurs de ré-utiliser leurs habitudes et outils pour modifier aussi leur système de façon sûre et de partager le résultat à l’aide d’un registre d’image de conteneurs.

      Nous allons aussi ajouter à nouveau dnf (version 5) dans ces images de conteneurs pour mettre à disposition des utilisateurs une interface familière et toutes les options de dnf lors de la construction de ces images.

      Une autre piste est d’utiliser le concept des extensions systèmes de systemd (systemd system extensions ou sysexts), qui permettent d’ajouter du contenu dynamiquement à un système sans perdre les avantages de la gestion à base d’images. Les sysexts utilisent la même technologie que pour les conteneurs (overlayfs) pour ajouter des éléments (merge) au contenu des dossiers /usr et /opt de l’image de base. Je suis en train d’investiguer cette option pour rendre son usage ergonomique pour ces systèmes : https://github.com/travier/fedora-sysexts.

      Il est aussi possible de modifier temporairement le système en utilisant un système de fichier temporaire monté au-dessus des emplacements en lecture seule (overlayfs). Les fichiers de /usr peuvent alors être modifiés et de nouveaux paquets RPM installés à la demande. Les modifications disparaîtront au redémarrage.

      Tu participes aussi à l’équipe de KDE SIG, peux-tu expliquer son rôle dans Fedora et ton activité dedans ?

      L’objectif du KDE SIG est de proposer la meilleure expérience possible de KDE sur Fedora. Nous suivons et contribuons aussi au développement de KDE upstream.

      Je participe au KDE SIG en tant que mainteneur de Kinoite et développeur KDE.

      GNOME reste le bureau principal de Fedora à ce jour, cependant la qualité de l’intégration de KDE progresse depuis de nombreuses années maintenant, penses-tu que la qualité entre les deux est aujourd’hui équivalente ? Est-ce que les contributions pour KDE sont freinées de par le statut de GNOME au sein du projet ?

      C’est une question très difficile, car elle est très subjective. J’utilise principalement KDE sur mes systèmes, mais j’apprécie énormément le travail de design fait sur GNOME. Pour moi c’est un choix personnel.

      D’un point de vue technologique, il est possible de trouver des éléments “meilleurs” dans GNOME que dans KDE et l’inverse.

      Il n’y a pas de bénéfice à opposer ces deux projets. C’est au contraire la collaboration qui améliore l’expérience utilisateur.

      Je ne pense pas que les contributions à KDE soient freinées par le status de GNOME dans Fedora.

      L’équipe KDE SIG a récemment proposé d’améliorer le statut de KDE au sein du projet, quitte à même remplacer GNOME pour Fedora Workstation, peux-tu expliquer cette demande ? Penses-tu qu’un jour KDE remplacera GNOME au sein de Fedora ou de RHEL par exemple ?

      L’idée des membres soutenant cette proposition (qui ne vient pas uniquement de personnes faisant partie du KDE SIG) est de remettre en question la place de GNOME « par défaut » dans le projet Fedora (notamment Fedora Workstation). Poser cette question force le projet à clarifier les critères qui font qu’un environnement de bureau est considéré comme majeur et donc autorisé à être représenté par une “édition” comme Fedora Workstation. Tous les environnements de bureau non-GNOME ne sont actuellement pas bien présentés sur le site de Fedora notamment.

      Il est important pour un projet communautaire de pouvoir justifier ses choix, que l’on soit d’accord ou non avec les arguments présentés. Si ces choix sont perçus comme arbitraires (« c’est comme ça que cela a toujours été », « c’est un employé de Red Hat qui l’a décidé »), alors le projet Fedora perd en crédibilité. Il faut, par exemple, pouvoir justifier que GNOME est un bon choix à présenter aux utilisateurs découvrant Fedora.

      Je ne pense pas que KDE va “remplacer” GNOME dans Fedora et ce n’est pas vraiment l’idée derrière cette proposition qui a été formulée explicitement de la sorte pour forcer la discussion. L’objectif est de rendre KDE plus visible dans Fedora.

      Pour ce qui est de remplacer GNOME dans RHEL, c’est peu probable et cela serait une décision de Red Hat.

      Penses-tu que Fedora est une distribution de référence pour utiliser KDE aujourd’hui ? Par le passé OpenSUSE, Kubuntu ou Mageia étaient souvent recommandées pour utiliser cet environnement.

      Oui ! :) Fedora propose depuis plusieurs années les dernières versions de KDE à des fréquences très proches des sorties upstream. Nous sommes actuellement l’une des premières distributions à proposer le bureau KDE Plasma dans sa version 6. Le KDE SIG suit et participe activement au développement de KDE upstream et certains développeurs KDE recommandent désormais Fedora.

      Je travaille avec Fedora Kinoite à rendre le développement de KDE plus abordable, notamment pour le test des versions en cours de développement.

      Si tu avais la possibilité de changer quelque chose dans la distribution Fedora ou dans sa manière de fonctionner, qu’est-ce que ce serait ?

      Je regrouperai l’intégralité des dépôts Git, codes sources, projets, suivi des bugs, etc. sur une (ou plusieurs) instance GitLab hébergée par le projet Fedora. C’est un projet qui est désormais en cours pour migrer vers Forgejo. Finies les instances Pagure (forge de développement Git), plus de Bugzilla (suivi des bugs). Il faudrait aussi abandonner les listes de diffusion pour utiliser Discourse à la place (transition aussi en cours).

      D’un point de vue personnel, la migration du projet KDE vers GitLab fut un facteur déterminant dans ma capacité à contribuer au projet KDE. Le mode de contributions à l’aide de Pull Requests / Merge Requests à travers une interface web est devenu un standard qui réduit significativement la difficulté pour un premier contributeur à participer à un projet.

      Je pense que c’est la prochaine étape importante pour rendre le développement de Fedora plus accessible et donc pour attirer plus de contributeurs.

      À l’inverse, est-ce qu’il y a quelque chose que tu souhaiterais conserver à tout prix dans la distribution ou le projet en lui-même ?

      Le processus pour proposer un changement (Change Process). C’est la clé de ce qui fait de Fedora une distribution à la pointe, qui évolue à chaque nouvelle version et qui pousse l’écosystème en avant.

      Que penses-tu de la communauté Fedora-fr que ce soit son évolution et sa situation actuelle ? Qu’est-ce que tu améliorerais si tu en avais la possibilité ?

      Malheureusement, je n’ai pas eu beaucoup d’interactions avec la communauté Fedora-fr, donc je n’ai pas grand-chose à dire.

      Quelque chose à ajouter ?

      Merci pour l’entretien !

      Si vous souhaitez en apprendre plus sur ces systèmes, je vous recommande les documentations officielles des projets ou les présentations que j’ai réalisées (une ou deux en français).

      Merci Timothée pour ta contribution !

      Conclusion

      Nous espérons que cet entretien vous a permis d’en découvrir un peu plus sur les systèmes immuables de Fedora et l’environnement KDE Plasma.

      Si vous avez des questions ou que vous souhaitez participer au Projet Fedora ou Fedora-fr, ou simplement l’utiliser et l’installer sur votre machine, n’hésitez pas à en discuter avec nous en commentaire ou sur le forum Fedora-fr.

      À dans 10 jours pour un entretien avec Thomas Canniot, ancien traducteur de Fedora en français et fondateur de l’association Fedora-fr.

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      Luanti, approche éducative - « Libre à vous ! » du 15 avril 2025- Podcasts et références

      Deux-cent-quarante-troisième émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

      • sujet principal : Luanti, approche éducative. Échange animé par Laurent Costy, avec Sarah Bétaucourt et Jean-François Cauche
      • Une nouvelle Humeur de Gee : « Ne nous prenons pas trop au sérieux »
      • Une nouvelle Pépite libre de Jean-Christophe Becquet : « Les ressources de l’association fable-Lab pour être plus libre grâce aux mots »

      Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 FM en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune.

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      Reçu avant avant-hierLinux

      Parcours libriste avec Cécilia Bossard — « Libre à vous ! » du 22 avril — Podcasts et références

      244e émission « Libre à vous ! » de l’April. Podcast et programme :

      • sujet principal : Parcours libriste (interview d’une seule personne pour parler de son parcours personnel et professionnel) avec Cécilia Bossard, consultante senior chez Shodo Nantes
      • chronique « À la rencontre du libre » de Julie Chaumard sur « Les Tilleuls - Une coopérative basée sur le logiciel libre » (rediffusion d’une chronique diffusée le 9 septembre 2024)
      • chronique « Les transcriptions qui redonnent le goût de la lecture » de Marie-Odile Morandi sur le vote électronique (rediffusion d’une chronique diffusée le 22 mars 2022). Chronique écrite par Marie-Odile et lue par Laure-Élise Déniel

      Rendez‐vous en direct chaque mardi de 15 h 30 à 17 h sur 93,1 MHz en Île‐de‐France. L’émission est diffusée simultanément sur le site Web de la radio Cause Commune. Vous pouvez nous laisser un message sur le répondeur de la radio : pour réagir à l’un des sujets de l’émission, pour partager un témoignage, vos idées, vos suggestions, vos encouragements ou pour nous poser une question. Le numéro du répondeur : +33 9 72 51 55 46.

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      Revue de presse de l’April pour la semaine 17 de l’année 2025

      29 avril 2025 à 08:42

      Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.

      [Le Monde Informatique] Econocom mise sur Proxmox en interne

      ✍ Benoît Huet, le vendredi 25 avril 2025.

      «Est-ce que je dois payer tous les ans des licences de solutions propriétaires toujours plus élevées avec des inflations délirantes? Quand vous disposez d’un budget restreint, il faut trouver des idées intelligentes»

      [01net.] Du flop au hack: l'Ai Pin retrouve une nouvelle vie avec l'open source

      ✍ Mickaël Bazoge, le jeudi 24 avril 2025.

      Ne jetez pas votre Ai Pin tout de suite! Certes, le badge connecté de feu-Humane a tiré sa révérence en début d’année, après seulement quelques mois d’existence et une acquisition par HP. Mais l’appareil pourrait trouver un second souffle grâce à un projet open source…

      Note: la licence du projet est BY-NC-SA, ce qui est considéré non libre.

      [Le Monde.fr] La Commission européenne inflige d'importantes amendes à Meta et Apple, les premières dans le cadre du règlement visant à limiter le pouvoir des géants du numérique

      Le mercredi 23 avril 2025.

      Les sanctions sont les premières prises dans le cadre du nouveau règlement européen sur les marchés numériques, entré en vigueur l’an dernier pour mettre fin aux abus de position dominante des géants de la tech.

      [Journal du Net] L'open source, une réponse stratégique aux incertitudes et menaces de la guerre tarifaire

      ✍ Dimitri Casvigny, le mardi 22 avril 2025.

      Aujourd’hui, des considérations géopolitiques et macroéconomiques s’invitent à la table du DSI. Face à ces défis, une solution émerge avec force: l’open source.

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      Phishing : les objets d’e-mails liés à des sujets internes à une entreprise arrivent en tête

      28 avril 2025 à 17:03

      Phishing : KnowBe4 publie son rapport pour le 1er trimestre 2025. Les objets d’e-mails liés à des sujets internes à une entreprise arrivent en tête. Les e-mails les plus trompeurs révèlent une vulnérabilité majeure des employés face aux communications internes, responsables de 60 % des échecs aux simulations de phishing. Tribune – KnowBe4, la plateforme de […]

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      Alerte fraude cyber en France : Les cybercriminels se font passer pour votre concierge

      28 avril 2025 à 16:59

      Les chercheurs de Proofpoint ont identifié un nouvel acteur de menace BEC (Business Email Compromise), nommé TA2900, ciblant les paiements de loyer en France. Tribune – Ce groupe envoie des e-mails en français prétendant que le paiement du loyer n’a pas été reçu, incitant les victimes à effectuer un paiement immédiat sur un nouveau compte bancaire. Les […]

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      Le contrôle rigoureux des applications tierces doit devenir une priorité pour les entreprises

      28 avril 2025 à 16:57

      Les applications tierces déployées dans un environnement d’entreprise peuvent, si elles ne sont pas correctement évaluées avant leur installation, devenir des portes d’entrée pour les cybercriminels. Bien qu’elles soient indispensables au bon fonctionnement des entreprises, ces applications les exposent à des risques de sécurité majeurs, notamment lorsque leurs vulnérabilités sont sous-estimées ou négligées lors de […]

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      50 % des appareils mobiles ne sont pas correctement sécurisés

      28 avril 2025 à 16:54

      Etude Zimperium : le mobile s’impose désormais comme le principal vecteur d’attaque visant les entreprises. Le Global Mobile Threat Report 2025 de zLabs a révélé que 50 % des appareils mobiles fonctionnent avec des systèmes d’exploitation obsolètes. Principaux enseignements : Le mobile reste le vecteur privilégié des cybercriminels Le smishing connaît une croissance rapide, représentant désormais plus des deux tiers des attaques de phishing […]

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      Sécurité des identités : le soulèvement des machines

      28 avril 2025 à 16:52

      Plus de 80 identités machines pour une identité humaine : un nouveau rapport expose les menaces exponentielles liées à la fragmentation de la sécurité des identités. Tribune. Plus des deux tiers des organisations françaises ne sont pas préparées aux menaces ciblant l’IA Le nombre d’identités machines – la plupart ayant des accès non sécurisés – […]

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      Près de 44 % des entreprises industrielles européennes considèrent la cybersécurité comme un enjeu majeur de la numérisation des environnements OT

      28 avril 2025 à 16:50

      A l’occasion du GITEX Asia 2025, Kaspersky et VDC Research ont présenté une étude sur les principaux facteurs de risque liés à la conformité réglementaire et à la complexité de l’intégration IT/OT : parmi eux, des mesures de sécurité inadéquates et des ressources insuffisantes allouées à la cybersécurité OT. Tribune Kaspersky – L’étude « Securing […]

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      World Password Day : Sophos prône la fin du mot de passe

      28 avril 2025 à 16:48

      À l’occasion du World Password Day, Sophos, l’un des premiers éditeurs mondiaux de solutions de sécurité innovantes conçues pour neutraliser les cyberattaques, insiste sur les limites du mot de passe et des méthodes d’authentification basées sur la connaissance. Tribune – En effet, les techniques, tactiques et procédures (TTP) sophistiquées des cyberattaquants en 2025 leur permettent de […]

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      Journée mondiale du mot de passe 2025 : Pourquoi il est temps de dire adieu aux mots de passe

      28 avril 2025 à 16:47

      Chaque année, le premier jeudi de mai, les professionnels de la cybersécurité incitent le public à renforcer son hygiène en matière de mots de passe. En 2025, cette tradition pourrait être dépassée. Pourquoi ? Parce que notre dépendance excessive aux mots de passe devient précisément le risque que nous cherchons à éviter. Tribune CheckPoint – […]

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      Kaspersky découvre de nouvelles cyberattaques menées par Lazarus visant les chaînes d’approvisionnement sud-coréennes

      28 avril 2025 à 16:45

      L’équipe GReAT  (Global Research and Analysis Team) de Kaspersky a mis au jour une nouvelle campagne avancée signée Lazarus, combinant une attaque de type « watering hole » et l’exploitation de vulnérabilités dans des logiciels tiers pour cibler des organisations en Corée du Sud. Tribune – Au cours de leurs recherches, les experts de l’entreprise […]

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      Recrudescence des cyberattaques pilotées par l’IA ciblant les opérations critiques des entreprises

      28 avril 2025 à 16:43

      Le rapport 2025 sur le phishing de Zscaler révèle que les cybercriminels exploitent l’intelligence artificielle pour lancer des attaques ciblées, soulignant la nécessité d’implémenter le Zero Trust renforcé par l’IA. Tribune Zscaler. Principaux constats : A l’échelle mondiale, les attaques par phishing ont diminué de 20 %, mais les attaquants misent sur des attaques plus […]

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      Comment l’IA générative et agentique redéfinissent les opérations de cybersécurité

      28 avril 2025 à 16:40

      L’adoption rapide de l’Intelligence Artificielle Générative (GenAI) et l’émergence de l’IA agentique marquent un tournant décisif pour les centres d’opérations de sécurité (SOC) à travers le monde. Une étude de SentinelOne sur la GenAI et les SOC autonomes, menée par Enterprise Strategy Group d’Informa TechTarget, met en lumière les attentes des entreprises envers l’IA et son rôle stratégique dans […]

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      Près de 70 % des entreprises demeurent sous le feu de cyberattaques malgré une amélioration de leurs moyens de défense

      28 avril 2025 à 16:39

      Alors que les cybermenaces continuent d’évoluer, cette nouvelle étude de Veeam met en évidence des taux de récupération alarmants et souligne l’urgence de mettre en œuvre des stratégies robustes de résilience des données. Tribune – Selon une étude menée par Veeam, près de 70 % des entreprises demeurent sous le feu de cyberattaques malgré une amélioration […]

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      Linus Torvalds exprime son mécontentement à l'égard des systèmes de fichiers insensibles à la casse : « les noms insensibles à la casse sont terriblement erronés », mais certains ne partagent pas son avis

      28 avril 2025 à 14:07
      Linus Torvalds exprime son mécontentement à l'égard des systèmes de fichiers insensibles à la casse : « les noms insensibles à la casse sont terriblement erronés »
      mais certains ne partagent pas son avis

      Les travaux sur le noyau Linux 6.15 continuent de susciter des réactions brutales de la part de Linus Torvalds. Il précédemment a exprimé sa frustration à propos de certaines sections du code de test qui ont ralenti le processus de construction dans la version 6.15-rc1 du noyau Linux. Puis, récemment,...

      WoPiX, un serveur WOPI libre, indépendant, simple et léger

      Un serveur WOPI (Web application Open Platform Interface) permet à un logiciel client de modifier un fichier stocké sur un serveur. C'est la couche indispensable pour qu'OnlyOffice, LibreOffice (Collabora Online) et d'autres suites bureautiques puissent être utilisés sur le web. Ainsi, lorsque vous réclamez l'ouverture d'un document depuis votre navigateur web, vous vous connectez à la suite bureautique en ligne avec une URL particulière, contenant, entre autres, le nom du fichier à ouvrir. La suite bureautique peut alors discuter avec le serveur WOPI pour récupérer le document. Les lectures, écritures et modifications d'un document sont gérées par le serveur WOPI, à la demande de la suite bureautique. Le protocole a été créé par Microsoft en 2012, la révision 14.5 de WOPI est sortie le 18 février 2025.

      Les serveurs WOPI libres de Nextcloud, Seafile, Tracim… ne sont pas indépendants. Comme je voulais utiliser Collabora Online sans déployer un NextCloud complet, j'ai écrit un serveur WOPI très simple. Il est utilisé depuis plus d'un an sans problème et il est libre. Il est écrit en Java.

      J'ai commencé ce développement car je travaille sur deux lieux privés différents avec un ordinateur à chaque endroit, un NAS dans l'un d'eux et je communique entre les deux machines à l'aide d'un dépôt git sur le NAS. Ça fonctionne relativement bien pour des fichiers qui n'ont pas vocation à rester ouverts dans des applications, mais pour des fichiers ODS ou ODT qui restent ouverts, c'est plus compliqué car je me retrouve souvent avec des versions concurrentes sur les deux machines. J'ai donc regardé du côté des suites de collaboration en ligne.

      À une époque , je me servais d'Etherpad et de son équivalent tableur Ethercalc. Mais ces logiciels manquent de fonctionnalités, surtout le tableur. Problème supplémentaire : j'ai déjà beaucoup de fichiers aux formats LibreOffice.

      Ça tombe bien, il y a la suite LibreOffice online, éditée par Collabora Online (CODE). Le problème — comme souligné par une dépêche — c'est qu'une fois CODE installé, tu te retrouves à poil avec rien qui marche : il faut un serveur utilisant le protocole WOPI.

      Pour éviter d'installer tout un NextCloud, j'ai écrit un petit serveur WOPI. C'est du Java avec Spring Boot. Le serveur est très simple, sur le principe que plus un système est simple, moins il a de chances de tomber en panne.

      Par exemple, il n'y pas de droits d'accès et on ne peut pas avoir plusieurs utilisateurs simultanés. Il faudrait mettre en œuvre le système de verrous et le système de droits d'accès (faire reposer les droits d'accès sur les droits du système de fichier, implique d'avoir un utilisateur sur la machine pour chaque utilisateur du logiciel). Cela n'a pas été implanté parce que je suis le seul utilisateur sur ma machine. Mais ce ne serait pas long à développer.

      Le serveur une fois lancé expose des services REST, accessibles par la suite bureautique, mais aussi un service https qui permet d'afficher la liste des fichiers. Cette liste de fichier est cliquable et permet de se connecter à Libre Office avec la bonne URL. C'est la raison des paramètres proxyHost et code URL de l'application : être en mesure de générer la bonne URL.

      Liste des fichiers

      Le code est prévu pour avoir plusieurs backends à l'aide d'une interface. Le seul mis en œuvre pour l'instant c'est un stockage sur disque local (avec auto discovery : on lui donne un répertoire et il expose tout les documents du répertoire).

      Il consomme peu de ressources, la charge dépendra plus de Collabora Online ou d'OnlyOffice. Le serveur WOPI se contente de lire un fichier à l'ouverture et de l'écrire de temps en temps (comme lors des enregistrements automatiques).

      Il n'est pas testé avec OnlyOffice. En principe WOPI est une norme et ça devrait fonctionner.

      On peut le lancer avec java -jar. C'est du Spring Boot. On pourrait utiliser systemd. De mon côté, je l'ai mis dans un container docker qui lance la commande suivante

      java -Dlogging.level.root=INFO \
           -Dlogging.level.org.wopiserver=INFO \
           -Dserver.port=8880 \
           -jar /opt/app/app.jar \
           --baseDir /mnt/docs \
           --disableTLSCheck \
           --codeURL https://172.17.0.8:9980 \
           --proxyHost 192.168.124.252

      Le code de WoPiX est dispo sur github et je suis ouvert à toute requête :-)

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      Le Musée Replay en danger : appel à soutien pour préserver notre patrimoine informatique

      Le Musée Replay (sur Bordeaux) œuvre pour la préservation du patrimoine informatique et vidéoludique. En juin, il perd son espace de stockage, ce qui menace sa collection. Il recherche donc un nouveau local et fait appel à financement participatif.

      Introduction

      Depuis plusieurs années, le Musée Replay (sur Bordeaux) œuvre pour la préservation du patrimoine informatique et vidéoludique. Machines anciennes, consoles, ordinateurs rares, accessoires, documentation… une collection unique en France est en constante évolution grâce à un travail de passionnés, notamment via des expositions itinérantes et des actions de sensibilisation.

      Mais aujourd’hui, l’avenir de cette collection est sérieusement menacé.

      En juin, le Musée perd son espace de stockage

      Le local de 150 m² qui abrite actuellement les machines va devoir être libéré. Ce qui pose plusieurs problèmes urgents et concrets :

      • trouver un nouveau local sécurisé et adapté ;
      • organiser le déménagement d’un volume très conséquent (plusieurs allers-retours en camion de 20 m³ seront nécessaires) ;
      • et continuer, malgré tout, à faire vivre ce patrimoine à travers des animations et événements partout en France.

      Une collecte est lancée

      Vous pouvez en savoir plus, et participer financièrement si vous le souhaitez, via la page suivante :

      https://www.helloasso.com/associations/musee-replay/collectes/un-nouveau-local-pour-musee-replay

      Même quelques euros peuvent faire la différence. Et si vous ne pouvez pas contribuer financièrement, le simple fait de relayer l’information est déjà un soutien précieux.

      Une chaîne YouTube pour découvrir leur travail

      Le projet est également porté (et documenté) à travers la chaîne Olipix, qui publie des contenus orientés histoire de l’informatique, restauration de machines, présentations de matériel rétro, etc.

      À découvrir ici : https://www.youtube.com/@Olipix

      Les autres ?

      D’autres initiatives, musées et associations œuvrent également pour la préservation du patrimoine informatique, vidéoludique et numérique.
      Parmi elles, on peut citer l’association MO5, installée en proche banlieue parisienne, qui possède l’une des plus importantes collections européennes, et participe régulièrement à des expositions culturelles.
      À Bussy-Saint-Georges, le projet Odyssée prévoit pour 2028 l’ouverture d’un vaste musée consacré au jeu vidéo et à la pop culture, articulé autour de la collection personnelle de Ludovic Charles (plus de 2 500 consoles).
      En Belgique, le musée NAM-IP, situé à Namur, est dédié à l’histoire de l’informatique, tandis que le Pixel Museum de Bruxelles a malheureusement fermé ses portes fin 2024.

      La diversité de ces projets, chacun avec son approche, contribue à mieux préserver et valoriser un patrimoine riche et multiple.
      Pour aller plus loin, l’article Musée de l'informatique propose une liste (non exhaustive) des musées consacrés à l’informatique et au jeu vidéo… Peut-être devrions-nous aller y faire un tour, et le bonifier à l’aune de l’actualité ?

      Témoignage personnel

      En 1985, j’étais moi-même à côté d’un Commodore PET 2001. C’est cette mémoire, cette passion, ces machines qui nous ont fait rêver, apprendre, bricoler, que le Musée Replay aide à sauvegarder.

      Photo en 1985 à côté d’un PET 2001

      Merci à toutes celles et ceux qui prendront le temps de lire, partager, ou soutenir cette initiative.

      Le patrimoine numérique n’est pas virtuel : il est bien réel, et mérite qu’on le protège.

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