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Reçu hier — 14 juillet 2025Santé Corps Esprit

Immortels: ces animaux qui défient la mort

14 juillet 2025 à 06:00

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Cher(e) ami(e) de la Santé,

« L’homme qui vivra 1 000 ans est déjà né ».

Voilà ce que j’ai entendu, il y a dix ans, à un congrès international sur le vieillissement.

Sur le coup, cela m’a bien fait rigoler. Quelle absurdité !

Mais il y a tout de même quelque chose de troublant.

Ce sont les mécanismes de longévité hallucinants chez certaines de nos amies les bêtes.

Il faut bien le reconnaître, cela fait rêver :

Turritopsis dohrnii : la méduse immortelle 

Méduse

Cela ne fait que 20 ans que cette méduse très particulière (Turritopsis dohrnii) a été découverte.

Contrairement à certaines de ses congénères qui atteignent 6 mètres de long, cette méduse-là ne mesure que… 5 millimètres.

Mais du haut de son demi-centimètre, elle réussit un exploit qui paraissait biologiquement impossible : l’immortalité.

C’est le professeur Stefano Piraino, qui raconte comment tout a commencé :

« La découverte a été réalisée un peu par hasard. Un étudiant avait laissé une méduse sur son plan de travail pendant un week-end. En retournant au laboratoire le lundi, au lieu de trouver une méduse, il a trouvé le polype1».

Un polype, c’est le premier stade de la vie chez certaines méduses – cela ressemble à un corail ou une anémone de mer.

La méduse Turritopsis dohrnii avait donc rajeuni et était retournée à son état premier.

Et ce n’était pas un « accident » : c’est sa façon de vivre à elle… et elle répète ce petit numéro indéfiniment !

Au départ, elle vieillit normalement. Puis, à un stade comparable à celui de la ménopause, quelque chose se produit… et elle se met à rajeunir jusqu’à l’équivalent de la puberté !

Puis elle vieillit à nouveau… elle rajeunit encore… dans un cycle sans fin !

Cette méduse est tout simplement immortelle.

Bien sûr, elle n’est pas indestructible pour autant : elle peut être tuée par des prédateurs ou mourir de faim. Mais si les conditions le permettent, elle peut se régénérer sur un temps infini.

Inutile de vous dire que ce petit animal suscite la passion de très nombreux laboratoires de biologie à travers le monde !

Mais ce n’est pas le seul : cet autre animal fascine aussi les scientifiques :

L’hydre qui ne vieillit jamais

Hydre

Contrairement à l’hydre monstrueux de la légende, celui dont je vous parle ici n’a qu’une seule tête… et ne mesure qu’un centimètre !

Mais comme dans le mythe, notre hydre est capable de faire repousser sa tête si on la coupe !

Comment ? Grâce à son stock de cellules souches, qu’elle a la capacité de réactiver quand elle veut.

C’est un phénomène extraordinaire, impossible chez l’être humain.

À la conception, nous sommes tous composés de deux cellules souches embryonnaires, puis 4, puis 6, jusqu’à 16 au maximum.

Ce sont ces cellules très particulières qui « créent » nos organes : notre cœur, nos os, nos poumons, notre cerveau, etc.

En grandissant, nous conservons certaines cellules souches, mais ce ne sont plus les mêmes : elles peuvent « réparer » une jambe écorchée, mais pas la faire repousser.

L’hydre, lui, est capable à tout moment de faire appel à ses cellules souches pour se régénérer ou reconstruire un organe.

Et ce n’est pas le moindre de ses exploits. Le résultat de son extraordinaire capacité à se régénérer, c’est qu’il ne vieillit pas !

Contrairement à notre méduse, il ne fait pas de « va-et-vient » entre vieillesse et jeunesse. Non, il se contente de rester jeune indéfiniment, grâce au renouvellement perpétuel de toutes ses cellules.

Enfin, c’est vrai pour certains types d’hydres, pas tous… et c’est une chance énorme pour les scientifiques, car ils pourront comparer les hydres qui restent jeunes éternellement à ceux qui vieillissent et meurent… et peut-être découvrir le secret de l’immortalité ?

Ces oursons d’eau indestructibles sont-ils des « extra-terrestres » ?

Hydre

Les tardigrades (surnommés « oursons d’eau ») sont un autre prodige de la nature.

Ils sont vraiment petits (un millimètre), mais ils ont bien une tête, un système nerveux, un corps et huit pattes… et on en trouve un peu partout sur notre planète.

Une chose est sûre : ce seront les derniers animaux à survivre si la bêtise humaine finit par rendre notre planète inhabitable.

Pourquoi ? Mais parce qu’ils sont tout simplement… indestructibles !

Ils peuvent survivre quelques jours à -272°C … et plusieurs minutes à 151°C !

Grâce à des chercheurs japonais, on a même appris récemment qu’ils peuvent « ressusciter » après 30 ans emprisonnés dans la glace !

On le sait grâce à une expédition dans l’Antarctique menée en 1983. Les chercheurs ont recueilli des échantillons de mousse qu’ils ont placés au congélateur, à -20°C.

Dans cette mousse, il y avait deux tardigrades. Et lorsque les Japonais ont décidé de les « décongeler » en 2014, ils ont eu la belle surprise de les voir… se réveiller !

Ils les ont appelés « sleeping beauty », ou « belle au bois dormant », même si ce ne sont pas des canons de beauté. Et l’une des deux tardigrades a même pondu 19 œufs, dont 14 sont allés jusqu’à l’éclosion !

Encore plus fort : le tardigrade est aussi le seul animal connu à pouvoir survivre dans le vide spatial.

Une petite capsule russe contenant des tardigrades a été envoyée dans l’espace en 2007… et les braves tardigrades sont revenus vivants !

Un exploit qui a immédiatement nourri les théories les plus folles : et si les tardigrades étaient des « extra-terrestres », arrivés sur Terre par des comètes ?

Ce qui est sûr, c’est qu’ils ont réellement des super-pouvoirs.

Quand les mêmes chercheurs russes les ont bombardés d’ultraviolets, tous les tardigrades qui ont subi des UVA ont survécu ! Et même ceux soumis à des UVB ont été 20 % à s’en sortir vivants !

Et ce qui est très excitant d’un point de vue scientifique, c’est que des chercheurs japonais viennent de comprendre comment nos tardigrades résistent à ces radiations.

Grâce au séquençage de l’ADN des tardigrades, ils ont découvert une protéine très particulière, qui protège l’ADN des dommages des radiations.

Et cette protéine pourrait être très prometteuse pour les êtres humains : quand ils l’ont ajoutée à des cellules humaines, ils ont constaté que cela suffisait à réduire de 40 % les dommages causés par les radiations !

Là encore, ce sont de belles perspectives pour la recherche scientifique.

Le rat-taupe nu, nouveau Mathusalem

Taupe

Le rat-taupe nu n’a peut-être pas de « super-pouvoir » aussi spectaculaire mais ses performances nous intéressent beaucoup plus directement.

Car c’est un mammifère, donc un animal très proche de nous biologiquement.

Ce qui en fait une espèce étonnante, c’est qu’il peut vivre jusqu’à 30 ans.

Cela ne vous paraît peut-être pas beaucoup, mais c’est à peu près 8 fois plus que ses congénères les rats, qui ne vivent que 3 à 5 ans. 

C’est comme si une branche de l’espèce humaine pouvait vivre 600 ans !

Et le plus fort, c’est que le rat-taupe nu ne subit pas de déclin, et encore moins de décrépitude : il reste en pleine forme jusqu’à la fin de sa vie !

Il conserve de bons muscles et des os bien minéralisés. On ne trouve aucune trace d’Alzheimer ou de dégénérescence dans son cerveau, ni de plaque d’athérosclérose dans ses artères.

Ce n’est qu’à l’extrême fin de sa vie qu’il se dégrade brutalement et meurt.

Encore plus fascinant : il ne développe presque jamais de cancer (par comparaison, 70 % des rats et souris en captivité meurent du cancer !)2

Et ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé d’en déclencher… « Quand on lui implante des tumeurs cancéreuses, même agressives, il les rejette. Quand on l’expose à des cancérigènes chimiques, rien ne se passe », explique le Dr Saldmann.

Là encore, il y a du beau travail de recherche devant nous !

Encore quelques animaux qui nous étonnent

axolotl

Je pourrais aussi vous parler de l’axolotl, une salamandre du Mexique qui reste jeune toute sa vie. Un peu comme l’hydre, l’axolotl a une exceptionnelle capacité de régénération : il peut recréer un œil manquant, ou même des parties de son cerveau si elles ont été détruites.

sébaste

Il y a également le mystère du sébaste à œil épineux. C’est une sorte de très gros rouget, qui peut mesurer jusqu’à un mètre de long…. Et qui a une espérance de vie de 205 ans ! Et lui aussi ne vieillit pas, ou quasiment pas. À 70 ans, la femelle garde même une excellente fécondité.

requin

Enfin, il faut citer le requin du Groenland, car c’est le doyen des vertébrés ! Il vit dans des eaux froides et profondes, jusqu’à 2 000 mètres de profondeur.

Il ne se reproduit qu’à partir de l’âge de 150 ans… et peut vivre jusqu’à 400 ans !

Retour sur Terre

Toutes ces merveilles font réfléchir : et si la capacité à vivre des centaines d’années sans maladie était possible ?

Et si l’immortalité n’était pas qu’un fantasme de science-fiction, mais un simple mécanisme cellulaire qui existe déjà dans la nature ?

Je ne sais pas… mais je reste convaincu d’une chose : c’est que ce n’est pas pour demain.

Il faudra des décennies, peut-être même des siècles avant qu’on ne puisse faire de réelles percées scientifiques, applicables à l’être humain.

Non, l’homme qui vivra 1 000 ans n’est pas déjà né.

Faut-il rappeler que, malgré toute sa technologie, notre médecine « moderne » reste :

  • Totalement démunie contre Alzheimer ;
  • En échec depuis 40 ans contre le cancer ;
  • Incapable de guérir l’arthrose ou le diabète ;
  • Privée de moyens d’action contre le rétrécissement des artères ;
  • Impuissante face à des maladies comme l’autisme ;
  • etc.

Qu’a-t-elle à proposer aujourd’hui aux vieillards qui perdent la tête, qui deviennent sourds, qui ont mal partout, qui deviennent incontinents ou qui n’ont plus la force de se lever ?

Alors il vaut mieux redescendre sur terre… et ne pas trop compter sur les cellules souches ou les nanotechnologies pour vivre longtemps et en bonne santé.

Pour notre génération, il n’y aura pas de miracle : c’est en prenant le plus grand soin de notre corps et de notre esprit que nous aurons la chance de faire comme le rat-taupe nu : vivre jusqu’au bout en pleine forme.

Ce n’est pas l’immortalité, mais c’est déjà immense !

Reçu avant avant-hierSanté Corps Esprit

Des métaux lourds dans vos légumes bio

9 juillet 2025 à 04:30

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Cher(e) ami(e) de la Santé,

Merci pour vos commentaires sur ma lettre sur les jus de légumes !

Je vous alertais notamment sur le risque de thallium et d’aluminium dans les légumes verts à feuilles.

Et vous avez été nombreux à me poser la même question :

« Les métaux lourds dans les crucifères, épinards et autres laitues concernent-ils aussi les légumes bio ? » (Sonya)

 « Votre article est très instructif ; pourquoi ne conseillez-vous pas les légumes (salades, choux etc) issus de l’agriculture biologique ? » (Docteur Segall)

« Cher monsieur, l’agriculture bio produit-elle des laitues sans aluminium ? » (Emma)

« Présence de thallium et d’aluminium dans les légumes verts : Question : est-ce valable également pour les produits certifiés biologiques ? » (Maria-Pina)

Grâce à ces questions, je constate qu’il y a un grand malentendu sur le bio :

Oui ! Je recommande chaudement de manger bio, autant que votre porte-monnaie vous le permet.

Oui ! Le bio est bien meilleur pour la santé que l’agriculture conventionnelle.

Mais NON ! Le bio n’est pas « magique » et n’échappe pas à certains polluants dangereux.

Et en plus, tous les « bio » ne se valent pas, loin de là.

Une évidence : moins de pesticides dans les produits BIO

Tout le monde le sait : l’agriculture biologique contient moins de pesticides chimiques que l’agriculture conventionnelle.

Je dis bien « moins de pesticides », et non pas « zéro pesticide », car il arrive qu’elle en contienne un peu.

C’est le cas, par exemple, lorsqu’un champ bio est à côté d’un champ non bio… et que les pesticides aspergés par le voisin s’envolent par-dessus la clôture.

Mais toutes les études sont formelles : vous avalez infiniment moins de pesticides avec du « bio » que du « non bio »1.

C’est là le principal intérêt du BIO pour la santé !

Car les pesticides chimiques employés dans l’agriculture intensive sont de dangereux perturbateurs endocriniens, soupçonnés de favoriser des maladies graves comme le cancer ou Parkinson.

Pour rappel, les fruits et légumes les plus gorgés de pesticides… ceux que vous avez vraiment intérêt à manger bio… sont les suivants :

  • La fraise (championne toutes catégories parmi les éponges à pesticides)
  • Les pommes
  • Les pêches et nectarines
  • Le céleri
  • Les raisins
  • Les cerises
  • Les épinards
  • Les tomates
  • Et les concombres

L’autre grand intérêt du « bio », pour les viandes, c’est qu’elles contiennent moins d’antibiotiques.

C’est un cercle vertueux : les animaux sont mieux traités, ont moins besoin d’antibiotiques et la viande est donc meilleure pour votre santé. 

(Méfiez-vous en revanche du « saumon bio » : les poissons sont un sujet assez compliqué, que j’ai analysé en détail dans une ancienne lettre.)

Et puis, dernier grand avantage du bio : les fruits et légumes bio sont plus riches en « bons nutriments » !

D’après une grande revue d’études de l’Université de Newcastle2, les produits bio ont une activité antioxydante de 17 % plus élevée, avec notamment :

  • 17 % de plus de caroténoïdes ;
  • 12 % de plus de xanthophylles ;
  • 6 % de plus de lutéine.

Notez aussi que le lait et les viandes bio contiennent davantage d’oméga 33.

Bref, voilà des raisons amplement suffisantes pour privilégier le bio.

Mais cela ne veut pas dire que le bio échappe à toutes les calamités de notre époque !

NON, le bio n’est pas une garantie « magique » d’échapper aux métaux lourds

Il faut bien comprendre ceci :

Le label « bio » vous garantit uniquement que l’agriculteur n’a pas employé de pesticides chimiques.

Mais il ne vous dit absolument rien de la qualité des sols !

Si le sol agricole est bourré de polluants dangereux… eh bien les fruits et légumes qui poussent sur ce sol seront contaminés, qu’ils soient bio ou non !

Et savez-vous quels légumes sont les plus sensibles aux métaux dangereux contenus dans les sols ?

Les légumes verts à feuilles, dont je vous parlais dans ma lettre sur les jus !

La raison est très simple à comprendre.

Prenez le « chou kale » (ou chou frisé). Cet aliment fait fureur aux Etats-Unis, car c’est un « super-aliment » gorgé de vitamines et minéraux.

Il contient notamment beaucoup de potassium, de magnésium, de calcium et de fer.

Ces minéraux, il les tire… du sol sur lequel il pousse !

Mais cette capacité extraordinaire à extraire les minéraux du sol est à double tranchant : elle explique pourquoi le chou kale est également riche en cuivre, en aluminium et en thallium !

Au total, cela reste un aliment excellent pour la santé, mais à consommer avec modération… et non pas 7 jours sur 7 dans un jus de légumes !

Et ce conseil est valable même si votre choux kale est biologique !

La seule chose qui compte, c’est la qualité du sol sur lequel il pousse !

Les sols « bio » sont-ils supérieurs aux sols « non bio » ?

Alors bien sûr, je sais ce que vous allez me dire…

Mais Xavier, les sols « bio » ne sont-ils pas meilleurs que les sols non bio ?

La réponse est… oui, un peu… mais pas beaucoup… et pas toujours.

Un peu, parce que les sols bio contiennent moins de cadmium, un métal lourd dangereux.

La raison est simple : un sol est d’autant plus riche en cadmium qu’il a été nourri d’engrais phosphatés (chimiques) au fil du temps.

Voilà pourquoi on retrouve nettement moins de cadmium dans les produits bio… et voilà encore un avantage à manger bio !

Mais l’avantage du bio s’arrête là.

La plus grande étude sur le sujet a trouvé autant de plomb et d’arsenic dans les fruits et légumes bio que dans les « non bio »4 !

Pourquoi ? Parce qu’il y a de multiples causes de la présence de métaux lourds dans les sols !

On sait que la pollution de l’air peut contaminer les sols… et bien sûr, cela touche autant les champ « bio » que les champs conventionnels.

Pendant des décennies, on a :

  • utilisé de la peinture au plomb qui s’est répandue dans les sols ;
  • incinéré des cadavres dont la mâchoire pouvait être pleine d’amalgames au mercure ;
  • extrait l’aluminium de la croûte terrestre pour l’utiliser dans tous nos équipements ;
  • et pollué l’atmosphère avec des usines à charbon, dont les rejets de plomb et de mercure finissent par pénétrer dans les sols.

Autant vous dire qu’il n’y a pas forcément une différence magistrale entre les sols bio et les autres.

Parfois, il n’y a même aucune différence.

C’est le cas pour les champs fraîchement reconvertis au bio… il y en a de plus en plus… c’est une excellente nouvelle… mais cela veut dire que les sols seront pendant quelques temps aussi dégradés par les engrais et pesticides chimiques que les sols conventionnels.

Guide de survie contre les métaux lourds : le cas du riz et du thé

Vous savez maintenant pourquoi vous devez éviter de manger des légumes verts à feuilles tous les jours, notamment dans un jus de légumes.

Vous savez aussi pourquoi il faut absolument varier vos fruits et légumes, notamment en fonction des saisons.

Je voudrais aussi ajouter un mot sur le riz et le thé, très touchés par les métaux.

Le riz concentre une quantité impressionnante d’arsenic.

Alors évitez d’en manger tous les jours, et privilégiez les riz basmati blanc ou semi-complet, qui contiennent moins d’arsenic que les riz complets.

Il y a aussi quelques astuces à connaître pour réduire votre risque d’exposition à l’arsenic. Lavez énergiquement le riz cru, puis faites-le tremper pendant 12 à 24 heures dans un grand volume d’eau. Jetez cette eau, puis cuisez votre riz dans une grande casserole d’eau bouillante.

Quant au thé, lui aussi a tendance à être contaminé car l’arbre à thé aspire fortement les minéraux et métaux du sol.

C’est ce qui fait qu’il contient plein de bonnes choses… mais cela explique aussi que beaucoup de thés du commerce sont chargés en fluor, en plomb, arsenic ou aluminium.

Voilà pourquoi je recommande de privilégier les thés bio « haut de gamme », plutôt que les premiers prix. Privilégiez aussi les thés du Japon, plutôt que ceux de Chine où la terre est généralement plus polluée.

Le plus important : restez ZEN !

Vous le voyez : manger sain aujourd’hui est beaucoup plus compliqué qu’à l’époque de nos grands-parents ou arrière-grands-parents.

C’est malheureux, mais il ne faut pas en faire une obsession pour autant.

Dans le monde actuel, on risque de devenir fou si on veut éviter le moindre polluant.

Oui, il faut améliorer son alimentation, oui, il faut éviter les erreurs nutritionnelles… mais il faut aussi vivre pleinement, sans oublier le plaisir de l’assiette !

Bonne santé,

Cette habitude gratuite pourrait prolonger votre vie de 2 ans !

2 juillet 2025 à 08:04

Cher(e) ami(e),

Et si la clé pour vivre plus longtemps tenait dans cette habitude simple, gratuite, et accessible — que vous pouvez commencer dès aujourd’hui ?

C’est la conclusion renversante d’une étude menée par l’Université de Yale[1].

Les chercheurs ont suivi 3 635 seniors pendant 12 ans.

Résultat : ceux qui lisaient tous les jours (au moins 30 minutes)…

👉 gagnaient 23 mois de vie en moyenne

👉 et réduisaient leur risque de mortalité de 20 % !

Bien sûr, d’innombrables autres facteurs que la lecture entrent en ligne de compte, mais…

Lisez pour rallonger votre vie… et vous soigner !

Ce que les médecins commencent à reconnaître, les lecteurs le savent depuis toujours :

la lecture est une thérapie puissante.

Même le pharaon Ramsès II avait inscrit sur le fronton de la bibliothèque de Thèbes « maison de la guérison de l’âme » !

Mais si je vous en parle aujourd’hui, c’est parce qu’elle est en train de conquérir un statut de thérapie à part entière.

Avec une cascade de bienfaits durables sur la santé…

… et bien moins de médicaments[2] à la clé. 

Plusieurs pays l’ont bien compris et intègrent désormais la bibliothérapie dans leur arsenal de médecine intégrative, comme :

Des livres sur ordonnance : la France a un siècle de retard !

La pratique de la bibliothérapie « prescriptive » n’est pas nouvelle, surtout dans les pays attentifs au « care » (prendre-soin). 

Au Royaume-Uni, depuis 2013, les médecins peuvent prescrire des livres à leurs patients, souvent en lien avec leur pathologie.

Ce qu’on appelle des self-help book (livres d’auto-aide).

Résultat 12 ans après : là-bas, plus de 50 % des médecins prescrivent des livres… tandis que 90 % des patients ont trouvé cet outil utile et pertinent[3] !

Pas étonnant donc, que sur Oxford Street, ait ouvert une « pharmacie poétique » avec de drôles de médicaments :

Tout récemment, le Québec a aussi rejoint le mouvement[4] :

Lancée par le CHU de Québec-Université Laval, cette opération permet également aux médecins de prescrire des « remèdes littéraires », parmi une cinquantaine d’ouvrages[5] :

Si certains livres visent à améliorer les connaissances des patients sur leur maladie (la littératie), d’autres sont plutôt des outils d’aide à la gestion du stress et des émotions. 

Et une façon habile de renforcer au passage le partenariat patient-soignant.

C’est ce qu’avait parfaitement compris la « mère » de la bibliothérapie moderne :

Des livres pour ‘’réparer’’ les gueules cassées de la Grande Guerre

Pendant la 1ère guerre mondiale, 2 millions d’Américains sont mobilisés sur le Vieux Continent[6]

Ceux qui, par chance, rentreront sur le sol américain garderont toutefois des stigmates irréversibles.

Sadie Peterson Delaney en reçoit des centaines au sein du Veterans Administration Hospital de Tuskegee en Alabama, la plupart souffrant de stress post-traumatique.

Sadie Peterson n’est pas médecin… mais bibliothécaire de l’hôpital.

Sur ses chariots donc, pas de médicaments… mais des livres !

Elle expérimente son intuition : les livres sont capables de réduire l’anxiété et de favoriser la résilience émotionnelle[7].

Elle instaure des heures de conte et organise des groupes de discussion…

Et ça marche !

Les patients qui lisaient ou à qui on faisait la lecture, se rétablissaient plus rapidement que les autres.

Son « traitement grâce à des lectures sélectionnées » s’impose comme outil thérapeutique « global ».

Car contrairement à ce qu’on imagine, la bibliothérapie ne se limite pas au seul « bien-être mental », mais le patient dans toutes ses dimensions :

Migraines, insomnies et même addictions : essayez ce remède !

Le docteur Pierre-André Bonnet est l’un des rares médecins français à avoir étudié (et pratiqué) cette thérapie[8].

Pour les troubles anxieux et la dépression, il rappelle que les effets sont « comparables à ceux d’une psychothérapie classique[9] », en donnant notamment le sentiment d’être compris, moins seul, et l’occasion de prendre du recul.

Il suffit même de 6 minutes de lecture pour baisser, même temporairement, son anxiété de 68 %[10] selon une récente étude !

Mais les conclusions de ce médecin montrent combien la bibliothérapie va bien au-delà du bien-être psychologique : 

« La bibliothérapie est efficace notamment dans les troubles anxieux et les troubles de l’humeur, ainsi que dans certains troubles de l’érection, le sevrage alcoolique et les troubles du sommeil. »

Ce que de nombreuses études attestent également, démontrant l’intérêt de la bibliothérapie pour :

  • réduire l’anxiété avant une opération[11], comme en Inde,
  • faire face à un diagnostic de cancer[12],
  • éloigner Alzheimer et la démence de 32 %[13]
  • diminuer la détresse en cas de migraines chroniques[14],
  • réduire les symptômes liés à un côlon irritable[15]
  • améliorer la qualité de votre sommeil et réduire les réveils nocturnes,
  • ou encore cultiver votre empathie en réveillant vos neurones-miroirs !

Je vous mets au défi de trouver une autre thérapie qui fasse aussi bien…

J’ai moi-même expérimenté la puissance extraordinaire de la lecture, notamment quand j’ai traversé des deuils.

Je me souviens encore de cette sensation d’être happée par le vide intérieur et le chagrin…

… mais aussi de cette lumière inespérée et si enveloppante qu’ont pu me procurer 

Mes lectures-refuges : et vous, quelles sont les vôtres ?

Ces livres ont été d’une consolation exceptionnelle :

Ils ont été de merveilleux viatiques sur mon chemin.

Et je leur suis infiniment reconnaissante. 

Savoir qu’en France, la bibliothérapie est encore trop souvent regardée avec mépris me rend à la fois triste et révoltée.

Car je suis convaincue que toute lecture, quelle qu’elle soit, est une expérience de guérison

Souvent bien plus recommandable qu’un traitement chimique !

Et vous, qu’aimez-vous lire ? Dans quelles circonstances ?

Certains livres vous ont-ils « sauvé » ou transformé votre santé ?

Je vous lirai comme toujours avec un immense plaisir !

Prenez soin de vous et de votre bibliothèque intérieure,

Catherine Lesage

PS : Une fois de plus, cette lettre a été écrite avec le cœur… et non avec l’intelligence artificielle !

Avez-vous déjà bu de la « fée verte » pour votre santé ?

2 juillet 2025 à 07:22

Cher(e) ami(e),

À votre avis, qu’y a-t-il dans cette bouteille ?

Vous avez encore besoin d’un indice ?

Alors voici ce que disait Pline l’Ancien, naturaliste romain, de la plante qui compose cette liqueur :

« Elle resserre l’estomac, fait sortir la bile, est diurétique, amollit le ventre, le guérit si il est douloureux, chasse les vers et dissipe les faiblesses d’estomac.

Elle fait cesser le dégoût et aide à la digestion. »

Vous avez deviné ?

Je voudrais vous parler aujourd’hui d’absinthe !

C’est en buvant récemment[1] que j’ai eu envie d’explorer ses vertus thérapeutiques

… mais ce que j’ai découvert est en réalité un cas d’école de censure, manipulation et de lobbying !

Comment le lobby du rouge vous a privés de la fée verte !

Le mythique breuvage naît dans le Jura suisse, dans la région du Val-de-Travers, à la frontière avec la France.

Ce serait une guérisseuse suisse, Henriette Henriod, qui aurait transformé un élixir dépuratif en liqueur apéritive dans les années 1780 à 1790.

La pièce maîtresse : Artemisia absinthium, une plante médicinale de la grande famille des Armoises.

La recette en poche, Henri-Louis Pernod fonde une grande distillerie à Pontarlier en 1805… avec l’armée en ligne de mire.

Il faut dire que ce breuvage est censé lutter contre la dysenterie et le paludisme… et qu’en prime, elle pourrait même remonter le moral des soldats lors des expéditions napoléoniennes.

La recette fait florès : des distilleries d’absinthe poussent comme des champignons.

Bientôt, c’est le milieu artistique qui s’en empare, imité par tout le peuple.

Dans tous les cafés, à 17h, « c’est l’heure verte » !

En 40 ans, la consommation d’absinthe est multipliée par 52[2] !

Mais tout le monde ne voit pas d’un très bon œil ce succès fulgurant…

Cette plante médicinale sacrifiée sur l’autel du vin

Je ne parle évidemment pas seulement des médecins de santé publique, mais bien de l’industrie viticole…

Depuis que le phylloxéra a ravagé les vignes, le prix du vin a explosé.

Résultat, un verre d’absinthe coûte alors 5 fois moins cher qu’un verre de rouge[3]… 

L’ennemi est tout désigné : l’absinthe doit être mise à mort.

S’engage alors une campagne de désinformation sans précédent…

Ils créent une fausse maladie… pour mieux l’interdire

Avec l’aide de l’Académie de médecine[4], le lobby viticole invente une maladie de toute pièce : « l’absinthisme », qui serait différent de « l’alcoolisme ».

Selon leur « diagnostic », l’absinthe provoquerait des délires, des hallucinations, des convulsions, des crises de violences, voire des crimes.

Des chimistes procèdent à des expérimentations frauduleuses sur des cobayes : on leur administre des doses 10 fois plus élevées que celles d’une consommation ordinaire par un homme !

Et bien sûr, on se sert de faits divers[5] pour alimenter le mensonge.

Les scientifiques de l’époque[6] attribuent alors ce « vice » à la thuyone, une substance neurotoxique de la plante.

On le sait depuis, que la nocivité de l’absinthe était due plutôt à la grande quantité d’alcool (entre 45 et 85 % du volume), souvent de mauvaise qualité, ainsi qu’à l’huile essentielle de thuyone, plutôt qu’à la plante en elle-même[7] !

Le tout avec la bénédiction de l’État évidemment…

Les politiques ferment les yeux sur la propagande du lobby viticole qui organise des pétitions et de pseudo-enquêtes épidémiologiques.

Un grand meeting anti-absinthe est même organisé au Trocadéro :

La stratégie paie : l’absinthe est interdite en France en 1915, 7 ans après la Suisse.

Mais alors, quelle leçon tirer de cette histoire de gros sous[8]

Il ne faut évidemment pas jeter le bébé (la liqueur) avec l’eau du bain (la plante) !

L’absinthe est-elle vraiment sans sainteté pour votre santé ?

Point du tout, évidemment !

Sa qualité n°1 de cette belle plante, c’est la digestion

Et même les autorités de santé le reconnaissaient aujourd’hui officiellement[9]

La présence de substances amères, notamment les lactones sesquiterpéniques, stimule l’activité de l’estomac de façon réflexe qui sécrète alors plus de sucs digestifs. Le foie va lui, produire plus de bile.

En cas de constipation, troubles du transit, manque d’appétit ou même problèmes de vésicule biliaire, l’absinthe est donc toute indiquée.

Comment ? Contre la perte d’appétit, prenez donc une infusion 30 min avant le repas ; en cas de digestion difficile, une tasse après le repas. Maximum 3 tasses par jour.

Elle existe également sous forme homéopathique, notamment dans la spécialité Carominthe® du Laboratoire Lehning[10].

Le plus épatant, c’est qu’elle pourrait même devenir un traitement de choix contre la douloureuse maladie de Crohn :

40 patients atteints de Crohn ont participé à cette étude randomisée double aveugle, contre placebo, en Allemagne[11].

90 % des 20 patients qui prenaient l’absinthe (en poudre) ont connu une amélioration notable.

À la fin des 8 semaines, 13 étaient même en rémission – contre aucun dans le groupe placebo !

Les conclusions sont prometteuses : l’absinthe permet non seulement de baisser (et arrêter) les traitements stéroïdiens, tout en améliorant l’humeur et la qualité de vie des patients.

« Ce qui n’est pas obtenu par d’autres médicaments standard » ajoutent même les auteurs ! C’est dire… 

Car au-delà de ses propriétés digestives, l’absinthe est également analgésique et anti-inflammatoire !

Et c’est d’ailleurs pour cela que les chercheurs en cancérologie ont les yeux rivés sur l’absinthe, notamment sur :

Car cette plante serait capable de stopper la croissance des cellules cancéreuses tout en favorisant leur suicide[12] (apoptose).

Même potentiel prometteur contre le cancer du sein[13].

Autant dire que l’absinthe n’a pas dit son dernier mot !

Bien sûr, je ne vous recommande pas de boire 5 verres de fée verte par jour…

Mais une fois de temps en temps ne vous fera pas de mal !

Et surtout, pensez à sa forme médicinale, en tisane ou en gouttes, pour soulager votre sphère digestive !

Bonne santé,

Catherine Lesage

PS : On me demande souvent comment la boire sans grimacer… Je vous livre ici ma petite recette secrète : une larme d’absinthe dans un bon café noir. Un arôme puissant, une chaleur immédiate, et un effet digestif garanti !

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