Et non seulement ils ne savent pas utiliser les trucs les plus simples sur un ordinateur, en plus ils ne veulent plus rien apprendre. Ils s’en tapent. Ils s’intéressent à rien, n’ont aucune volonté. Ce sont des légumes sur le lieu de travail, à qui on ne peut rien demander. Et en informatique — même de la bureautique élémentaire — encore plus qu’ailleurs.
C’est pas le cas de tous, mais de la majorité.
Je pourrais écrire un pavé pour dire pourquoi je ne partage pas cet avis mais je vais tenter de résumer.
Je vois passer des jeunes dans ma boîte d'informatique, ils sont très généralement curieux et motivés (ils sont notamment embauchés pour ça).
Ce qui entame leur capacité à évoluer ce n'est pas leur état d'esprit - que je déplore dans le post du HV et que je caricature à peine ici : "ils sont mous, c'est des légumes", en gros "ils veulent pas bosser".
Drapeau rouge mon ami, ce discours est tendancieux depuis plus d'un siècle (je te laisse relier les points tu ne me liras pas de toute façon ;).
Ce qui entame leur motivation, de mon point de vue, c'est le contexte de leur poste : ils sont utilisés comme des choses, à droite à gauche, et on les laisse galérer sur des sujets complexes (et ils aboutissent quand même, ils produisent quand même).
Ceux qui tiennent le coup ne peuvent de toute façon pas apprendre correctement : pas le temps. On doit se taper des formations obligatoires (ridicules dans leur contenu) mais pas le temps d'approfondir un sujet sérieux, important pour nos projets ou autre.
Une solution est d'être sur-motivé : vous faites vos tâches rigoureusement en moitié moins de temps et vous investissez le temps restant pour VOUS former, généralement en dehors des clous (bien qu'une grosse boîte peut vous payer pas mal de formation).
Ils ne le font pas tous, très peu d'entre eux même et ils finissent "travailleurs" au lieu de coller à cet idéal d'auto entrepreneur (même au sein de ta boîte, oui oui on nous vend ce "rêve").
Caramba, raté, j'ai encore fait un pavé et ça part déjà dans tous les sens.
"Les jeunes", je les vois investir ce qu'ils veulent, ce qui les motive et ils m'épatent. J'ai tendance à être bien plus dur avec le contexte qui les broie.