Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierFlux principal

Taskwarrior – Enfin un bon gestionnaire de tâches (todo list) en ligne de commande

Par : Korben
19 septembre 2024 à 07:00

Vous êtes à la recherche d’un outil de gestion de tâches bien barbu et efficace pour organiser votre quotidien ?

Bah let’s go vous laisser tenter par Taskwarrior ! Ce gestionnaire de tâches en ligne de commande vous permet de capturer, suivre et gérer toutes votre todo list directement en interagissant avec vos tâches depuis votre terminal, grâce à une syntaxe simple à capter, même pour les débutants qui n’aiment pas le terminal.

Pour commencer, rien de plus simple. Ajoutez deux tâches :

task add Lire la doc de Taskwarrior plus tard
Created task 1.

task add priority:H Payer les factures 
Created task 2.

Vous remarquez que la seconde tâche a une priorité élevée (H). Ensuite, pour voir vos tâches, utilisez la commande next. Les tâches sont ordonnées par urgence.

task next

ID Age P Description                      Urg
-- --- - -------------------------------- ----
 2 10s H Payer les factures                 6
 1 20s   Lire la doc de Taskwarrior plus tard  0

Maintenant admettons que vous ayez payé les factures et souhaitiez marquer la tâche 2 comme terminée :

task 2 done
Completed task 2 'Payer les factures'.  
Completed 1 task.

next étant la commande par défaut, vous pouvez la zapper :

task

ID Age Description                      Urg 
-- --- -------------------------------- ----
 1 5m  Lire la doc de Taskwarrior plus tard  0

La tâche 2 a disparu. Comme aucune tâche visible n’a de priorité, la colonne priorité n’est plus affichée. Vous pouvez supprimer la tâche restante vu que vous êtes déjà en train de suivre ce tutoriel :

task 1 delete
Permanently delete task 1 'Lire la doc de Taskwarrior plus tard'? (yes/no) y
Deleting task 1 'Lire la doc de Taskwarrior plus tard'.
Deleted 1 task.
  
task  
No matches.

Et voilà, vous savez maintenant utiliser les commandes de base (add, done, delete, next) pour gérer efficacement votre liste de tâches avec Taskwarrior.

Une fois à l’aise avec les fondamentaux, vous pourrez explorer les nombreuses autres fonctionnalités offertes par Taskwarrior. En plus des priorités qu’on vient de voir, vous pouvez également assigner des échéances, des tags et des projets pour mieux les organiser et les filtrer. Vous pouvez également utiliser des commandes pour afficher vos tâches selon différents critères, comme les tâches à venir, les tâches en retard ou les tâches appartenant à un projet spécifique.

Voici un exemple qui permet de lister les tâches en lien avec un projet spécifique dont la date de réalisation doit être au plus tard aujourd’hui.

task list project:MonProjet due.before:today

Et hop, vous avez sous les yeux toutes les tâches urgentes de votre projet, triées par ordre de priorité. Et grâce à son écosystème assez riche, vous pouvez même étendre ses fonctionnalités avec des hooks, des extensions et des outils complémentaires.

Si vous voulez synchroniser vos tâches entre plusieurs appareils, pas de souci, Taskwarrior supporte la synchronisation bidirectionnelle via des serveurs Taskserver. Et si vous préférez une interface graphique, il existe de nombreux frontends comme Vit ou TaskWiki. D’autres outils comme BugWarrior vous permettent d’importer vos tickets et issues Github / Jira…etc directement dans Taskwarrior.

Bref, les possibilités sont nombreuses, et c’est ce qui fait la force de Taskwarrior. Je vous invite vraiment à le tester et à vous pencher sur la doc pour apprendre la petite syntaxe qui va bien. En plus c’est open source et dispo sur tous les OS.

Enjoy !

Les flotteurs Moored MultiMode Multibody vont convertir l’énergie (illimitée) des vagues en électricité

15 septembre 2024 à 10:00

Un gigantesque convertisseur d’énergie houlomotrice, le M4, a récemment été lancé en Australie. Celui-ci sera déployé à l'avant-port d'Albany pendant une période de six mois.

L’article Les flotteurs Moored MultiMode Multibody vont convertir l’énergie (illimitée) des vagues en électricité est apparu en premier sur NeozOne.

Loki, l’outil open source qui vérifie les faits

Par : Korben
9 septembre 2024 à 07:00

Loki, ça vous dit quelque chose ? Non, je ne parle pas du dieu espiègle de la mythologie nordique, mais bien d’un outil qui pourrait bien révolutionner la façon dont on traque les fake news. C’est une solution open source capable de passer au crible de longs textes pour en extraire les affirmations douteuses et les vérifier en un clin d’œil.

Loki est un projet vraiment prometteur pour tous ceux qui ont à cœur la vérification des faits, que vous soyez journaliste, chercheur ou simplement un citoyen soucieux de démêler le vrai du faux. Son atout majeur, c’est un pipeline complet qui prend en charge tout le processus, de la décomposition des textes en affirmations individuelles jusqu’à la vérification finale.

Et concrètement alors, comment ça marche ?

Eh bien, Loki commence par découper un long texte en petits morceaux plus digestes, histoire d’y voir plus clair. Ensuite, tel un fin limier, il évalue chaque affirmation pour déterminer si elle mérite d’être vérifiée. Exit les déclarations vagues ou ambiguës, on se concentre sur le concret !

Une fois les affirmations intéressantes identifiées, Loki se transforme alors en super détective du web. Il génère des requêtes précises pour partir à la chasse aux preuves sur Internet, en s’appuyant sur divers modèles d’IA tels que le traitement du langage naturel (NLP), l’apprentissage automatique (ML) ou encore l’extraction d’informations. Comme ça, fini les heures passées à éplucher les sources, il s’occupe de tout !

Et une fois les preuves rassemblées, il enfile sa casquette d’enquêteur pour évaluer la véracité de chaque affirmation. Tel un juge impartial, il examine les éléments à charge et à décharge pour rendre son verdict. Fake news ou info fiable ? Vous le saurez en un instant ! Il faut cependant garder à l’esprit que même si Loki s’appuie sur des modèles d’IA performants, aucun outil n’est parfait. Une supervision humaine reste donc nécessaire pour garantir la fiabilité des résultats.

L’interface est basique mais permet d’interagir directement avec le moteur de vérification. Pas besoin d’être un crack en informatique, c’est à la portée de tous.

Le top, c’est qu’il ne se contente pas de vous dire si une info est vraie ou fausse. Il vous explique aussi comment il est arrivé à cette conclusion, avec toute la transparence qu’on est en droit d’attendre de ce genre d’outils. Ça permet de sourcer et de justifier l’analyse. En prime, il sait se montrer pédagogue puisqu’en plus de débusquer les fake news, il vous proposera aussi une version corrigée et sourcée de l’information. De quoi devenir un pro de la vérification des faits en un rien de temps !

Si vous voulez tester Loki par vous-même, rien de plus simple. Il vous suffit de vous rendre sur le site https://loki.librai.tech/ pour découvrir toutes les possibilités offertes par cet outil. En attendant, voici un petit tutoriel pour bien démarrer avec Loki. Il vous faudra des clé API pour OpenAI, Anthropic et Serper.

Première étape : installez Python et Poetry en suivant les instructions sur le site officiel.

Ensuite, clonez le dépôt GitHub de Loki et lancez l’installation avec les commandes :

git clone https://github.com/Libr-AI/OpenFactVerification

cd OpenFactVerification

pip install -r requirements.txt

poetry install

Ça peut sembler un peu technique, mais promis, c’est à la portée de tous !

Une fois que tout est en place, vous pouvez commencer à jouer avec Loki.

Pour vérifier un texte, rien de plus simple :

python -m factcheck --modal text --input mon_texte.txt

Et voilà, Loki va se mettre au travail et vous fournir une analyse complète du texte et vous livrer à la fin un gros JSON.

Vous pouvez aussi tester avec différents types de contenu (image, vidéo, audio…) en changeant l’option --modal. Et si vous voulez personnaliser le modèle utilisé ou les sources de vérification, il vous suffit de passer un fichier de configuration en paramètre :

python -m factcheck --modal text --input mon_texte.txt --api_config ma_config.yaml

Notez aussi que tout ceci est dispo sous la forme d’une lib Python, donc facilement intégrable avec vos outils.

Avec ça, vous avez toutes les cartes en main pour devenir un pro de la vérification des faits. Alors, à vous de jouer ! Et si jamais vous avez besoin d’un coup de main, n’oubliez pas que la communauté Loki est là pour vous aider sur GitHub ou sur le serveur Discord dédié au projet.

SearXNG – Le métamoteur de recherche open source qui protège votre vie privée

Par : Korben
8 septembre 2024 à 07:00

SearXNG est un métamoteur de recherche open source est un véritable couteau suisse de la recherche en ligne. Imaginez un peu : il agrège les résultats de plusieurs moteurs de recherche comme Google, Bing et DuckDuckGo, mais sans collecter vos données personnelles.

Avec cet outil, vous pouvez dire adieu aux cookies indiscrets et aux trackers qui vous collent à la peau. Ce métamoteur génère un profil de navigateur aléatoire pour chaque requête, rendant votre recherche totalement anonyme et les requêtes sont également envoyées via un serveur proxy pour cacher votre adresse IP.

En plus de protéger votre vie privée, SearXNG vous offre une expérience de recherche personnalisable à souhait. Ainsi, vous pouvez choisir vos moteurs de recherche préférés, ajuster les paramètres de confidentialité et même customiser l’interface. C’est vous le boss !

Sur le site, vous trouverez également d’une liste d’instances publiques que vous pouvez utiliser directement, sans avoir à installer quoi que ce soit mais si vous voulez vraiment avoir le contrôle total, vous pouvez suivre le guide d’installation pour créer votre propre instance privée.

Et rappelez-vous, comme le disait Edward Snowden : « Dire que vous n’avez rien à cacher car vous n’avez rien à vous reprocher, c’est pareil que de dire que vous vous fichez de la liberté d’expression parce que vous n’avez rien à dire.« 

Alors, prêt à faire de SearXNG votre nouveau moteur de recherche ?

Phoboslab – Des jeux web rétro de folie en HTML5 !

Par : Korben
7 septembre 2024 à 07:00

Chers lecteurs, aujourd’hui je veux vous parler d’un studio de développement de jeux web qui fait vraiment des choses impressionnantes : Phoboslab. Ce studio indépendant fondé par Dominic Szablewski nous propose des petits jeux rétro old-school directement jouables dans votre navigateur préféré.

En effet, Phoboslab est spécialisé dans les jeux rétro avec des graphismes pixelisés qu’on adore et une ambiance nostalgique des années 80-90. Szablewski a même développé son propre framework JavaScript baptisé Impact pour créer facilement des jeux web.

Son plus gros succès à ce jour est l’excellent Biolab Disaster, un jeu de plateformes et d’action avec des armes, des monstres et une bande son géniale. Et le truc génial avec Phoboslab, c’est que leurs jeux tournent entièrement en HTML5, JavaScript et WebGL. Pas besoin de plugins, juste un navigateur récent qui respecte les standards. On peut donc jouer sur PC, Mac, mobiles et tablettes sans rien installer.

Leur site web regroupe toute une sélection de jeux gratuits et open source réalisés avec Impact ou leur moteur WebGL maison. On y trouve des petits shoot them up bien nerveux comme X-Type, des jeux façon Tetris comme Z-Type où il faut taper des mots pour détruire les ennemis (parfait pour le bureau), des RTS comme Voidcall façon Command & Conquer ou encore des FPS old-school façon Doom comme Xibalba ou ce portage de Quake de 13 kb. Il y en a pour tous les goûts.

Je vous encourage vraiment à tester leurs jeux, vous allez adorer. Certes on n’a pas encore des blockbusters en 3D dernière génération, mais pour se détendre rapidement pendant la pause café, c’est idéal.

Le studio semble un peu moins actif ces derniers temps, mais j’espère qu’ils nous préparent d’autres petites merveilles pixelisées.

LLocalSearch – Le moteur de recherche local basé sur des agents IA

Par : Korben
25 août 2024 à 07:00

LLocalSearch est un moteur de recherche qui fonctionne entièrement en local sur votre machine, qui utilise des agents IA pour effectuer des recherches directement sur votre ordinateur.

Le concept est simple mais diablement efficace. Lorsque vous lui posez une question, le système va enchaîner plusieurs modèles de langage pour trouver la réponse la plus pertinente. Tout le processus est transparent, vous pouvez suivre en temps réel la progression des agents et voir comment ils arrivent à la réponse finale, tout ça sans qu’aucune donnée ne soit envoyée sur des serveurs distants.

Mais il ne se contente pas d’être un simple moteur de recherche en local. Il propose également des fonctionnalités avancées comme la possibilité de poser des questions de suivi pour affiner votre requête initiale. Vous pouvez ainsi avoir un véritable dialogue avec le système pour obtenir exactement l’information dont vous avez besoin.

Un autre atout de LLocalSearch est sa capacité à fonctionner sur du matériel abordable. Pas besoin d’une machine de guerre avec des dizaines de gigaoctets de RAM et une carte graphique dernier cri. Le système est optimisé pour tourner sur des configurations modestes, comme le montre la vidéo de démo qui utilise un modèle de seulement 7 milliards de paramètres.

Côté interface, LLocalSearch mise sur la simplicité et l’efficacité. Que vous utilisiez le système sur ordinateur ou sur mobile, vous bénéficiez d’une interface épurée avec un champ de recherche central et un affichage clair des résultats, le tout avec un joli design soigné qui propose un mode clair et un mode sombre pour s’adapter à vos préférences.

De plus, il est très simple à déployer grâce à Docker. Quelques lignes de commande suffisent pour lancer le système et commencer à l’utiliser.

git clone https://github.com/nilsherzig/LLocalSearch.git
cd ./LLocalSearch
# 🔴 vérifier les variables d'environnement dans le fichier compose (et le fichier `env-example`) et les changer si nécessaire
docker-compose up 

Bien sûr, comme tout projet en phase de démarrage, LLocalSearch n’est pas exempt de bugs et de limitations. Toutes les fonctionnalités prévues ne sont pas encore implémentées et il faudra sans doute un peu de temps avant d’arriver à un système aussi complet et robuste que les moteurs de recherche en ligne que nous connaissons. Mais le potentiel est là et il ne fait aucun doute que ça va rapidement progresser grâce à une communauté open source motivée et passionnée.

En attendant, n’hésitez pas à tester cet outil et à vous faire votre propre idée.

Descent 3 – Le code source rendu public !

Par : Korben
6 août 2024 à 07:00

Ça y est les amis, le moment que tous les fans de Descent attendaient est enfin arrivé ! Le code source de Descent 3, ce monument du jeu de tir à la première personne sorti en 1999, vient d’être rendu public sur GitHub. C’est Noël avant l’heure !

Alors, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore ce chef-d’œuvre (honte à vous !), Descent 3 vous met aux commandes d’un vaisseau spatial dans des environnements entièrement en 3D, avec la possibilité de vous déplacer dans toutes les directions. On est loin des couloirs labyrinthiques des premiers Doom, là on parle de vraie liberté de mouvement, ce qui était du jamais vu à l’époque ! Ajoutez à ça des graphismes époustouflants (pour l’époque, encore une fois), une bande-son qui déchire composée par Christopher Larkin, et un mode multijoueur jusqu’à 4 joueurs addictif, et vous obtenez un classique intemporel.

Mais revenons à nos moutons (de l’espace). Jusqu’à présent, on n’avait accès qu’à des bribes de code, savamment distillées par les développeurs d’Interplay Entertainment. Mais là, c’est le jackpot : on a droit à la totale, le code complet ! Bon, quelques bouts de code propriétaires pour le son et la vidéo ont été retirés, mais rien de dramatique. Les anciens de chez Interplay bossent déjà pour rendre tout ça fonctionnel sans ces morceaux manquants.

Cette publication du code va permettre de pérenniser ce monument du jeu vidéo, comme ça, plus de risque qu’il tombe dans l’oubli et devienne injouable sur nos machines modernes. Et pour peu qu’une communauté motivée s’empare du truc, on peut s’attendre à des mises à jour, des corrections de bugs, et pourquoi pas des améliorations ! Imaginez un peu : de nouvelles armes, des vaisseaux inédits, des niveaux supplémentaires… Les possibilités sont infinies !

Mais le plus excitant, c’est surtout pour tous les moddeurs et développeurs en herbe qui vont pouvoir disséquer le moteur 3D maison Build engine, comprendre comment tout fonctionne sous le capot, et même s’en inspirer pour créer de nouveaux jeux ! C’est une mine d’or d’enseignements pour tous ceux qui veulent se lancer dans le développement de jeux vidéo.

Ce n’est que le début et les développeurs ont promis de nettoyer et commenter le code (parce que bon, on ne va pas se mentir, le code écrit il y a 20 ans, ce n’est pas toujours un modèle de clarté). On peut même espérer un petit système d’intégration continue pour faciliter les contributions de la communauté. Et qui sait, peut-être que dans quelques mois on aura droit à un Descent 4 entièrement conçu par les fans ! Oui, j’aime bien rêver…

En attendant, je vous invite à faire un petit tour sur le dépôt GitHub de Descent 3.

Sur ce, je vous laisse, j’ai un vaisseau spatial à réparer moi !

❌
❌