Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Aujourd’hui — 21 mai 2024Flux principal

Vibe – Une app de transcription audio compatible macOS, Windows et Linux

Par : Korben
21 mai 2024 à 07:31

Vibe est un nouvel outil open source de transcription audio multilingue qui va vous faire vibrer ! Terminé le temps où vous deviez vous contenter de sous-titres approximatifs ou attendre des plombes pour obtenir une transcription potable.

Pour cela, il utilise l’IA Whisper, développé par les génies d’OpenAI et dont je vous ai parlé à maintes reprises. Ce modèle de reconnaissance vocale dernier cri est capable de transcrire un nombre ahurissant de langues avec une précision bluffante, ce qui permet de faire de Vibe une véritable solution audio polyvalente bourrée de fonctionnalités.

Vous pouvez par exemple transcrire des fichiers audio et vidéo par lots, prévisualiser le résultat en temps réel, exporter dans une flopée de formats (SRT, VTT, TXT…), et même personnaliser les modèles selon vos besoins. Il fonctionne entièrement hors ligne, donc pas de risque que vos données sensibles se retrouvent dans les griffes des GAFAM et ça tourne sous macOS, Windows et Linux. Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur la page des releases GitHub et de télécharger la version qui correspond à votre OS.

Le support pour Apple Silicon est optimisé ce qui offre une performance accrue et pour Windows, la version 8 ou plus sera nécessaire, mais bon, je pense que vous êtes tous ou presque déjà sous Windows 10/11. Les utilisateurs Linux, quand à eux, peuvent installer Vibe via un fichier .deb, et les utilisateurs d’Arch Linux peuvent utiliser debtap pour convertir le paquet en fonction de leurs besoins.

Côté performance, c’est du gâteau puisque comme vous vous en doutiez, les ordinateurs Mac ont droit à une petite optimisation GPU qui booste les résultats. Mais même sur un vieux coucou Windows, Vibe est capable de s’adapter à vos ressources sans broncher via à ses réglages avancés. Et pour les Linuxiens, sachez que le support de l’audio système et du micro est prévu pour bientôt.

Bref, c’est à tester si vous êtes dans le business du sous-titre ou de la transcription.

Source

À partir d’avant-hierFlux principal

Des distrib Linux commencent à interdire le code généré par l’IA

Par : Korben
18 mai 2024 à 18:50

Ça chauffe du côté des distributions UNIX open source, mes amis. Gentoo et NetBSD viennent de dégainer leur arme anti-IA en bannissant purement et simplement le code généré par de l’intelligence artificielle. Bye bye Copilot, au revoir ChatGPT, votre code IA devient persona non grata chez les irréductibles du libre !

Mais pourquoi tant de haine ? Eh bien nos amis de Gentoo et NetBSD ont plus d’un arguments dans leur sac banane. Premier grief : le copyright. Avec ces IA qui pompent allègrement du code à droite à gauche, on ne sait plus trop à qui appartient quoi. Pas question donc de se retrouver avec du code « contaminé » qui violerait les sacrosaintes licences open source.

Deuxième point noir : la qualité. Vous avez déjà essayé de faire générer du code par ChatGPT ? C’est joli, ça a l’air de marcher… mais y’a quand même souvent des bugs ! Hors de question donc pour Gentoo et NetBSD de laisser entrer du code foireux dans leur précieux dépôts. Ils tiennent à leur réputation de stabilité et de fiabilité, nom d’un kernel en mousse !

Ah et puis il y a aussi la question de l’éthique. Leur point de vue, c’est qu’entre la consommation gargantuesque d’énergie, les violations de copyright pour les entraîner et leur utilisation pour spammer et arnaquer à tout-va, y a de quoi refuser tout ça en bloc. Ils ne veulent pas tremper là-dedans. Et d’un côté, je peux les comprendre.

Alors bien sûr, cette décision va à contre-courant de la hype actuelle mais Gentoo et NetBSD ne sont pas du genre à suivre la mode aveuglément et croient dur comme fer à l’importance du travail humain. Cela ne veut pas dire qu’ils rejettent complètement l’IA évidemment… Ils restent ouverts mais pour l’instant, c’est trop hasardeux. D’autres distrib comme Debian hésitent encore à rejoindre ce mouvement…

Perso, je pense que la question éthique et celle du copyright sont des vraies problématiques pour tous les projets libres car cela pourrait ruiner leurs efforts quand à la licence qu’ils s’attribuent ou leurs objectifs écolo… exactement comme Microsoft qui, en ce moment, est en train de ruiner tous ses efforts de développement durable de ces dernières années en poussant l’IA à fond…

Par contre, je ne suis pas vraiment d’accord avec eux sur la qualité du code produit. Certes, il y a des bugs mais exactement comme avec un humain. Donc, à mon sens, c’est pas pire ou pas mieux, surtout que le dev qui utilise l’IA est quand même censé repasser dessus et corriger les bugs éventuels.

On verra bien quelles distributions suivront ce mouvement éthique. Perso, je suis plutôt très chaud sur l’IA, comme vous le savez, mais en ce qui concerne ce cas spécifique du logiciel libre, je pense que Gentoo et NetBSD prennent la bonne décision en jouant la prudence. Pour le moment, ce n’est pas encore pour eux et ce serait prendre trop de risques.

Mais un jour, ça changera peut-être… On verra bien.

Source

Windows XP peut maintenant fonctionnner sur un antique CPU Intel i486 !

Par : Korben
17 mai 2024 à 15:52

Windows XP sur un processeur i486, sérieux ? Hé oui, un programmeur allemand totalement barré a réussi à faire tourner ce bon vieux Windows XP SP3 sur un processeur Intel i486 pourtant aussi vieux que Mathusalem. On parle d’un ancêtre qui date quand même de la fin des années 80, une époque où j’étais encore frais 🙂

Ce modder de génie est donc parvenu à triturer les entrailles de XP directement en assembleur pour le rendre compatible avec ce CPU préhistorique. Mais attention, avant de vous lancer, sachez que le bidule ne parle que la langue de Goethe pour l’instant, et n’est pas sans bugs, ce qui risque de vous donner des sueurs froides…

Pour info, cette prouesse technique repose sur la modification de l’opcode cmpxchg8b, une instruction qui n’est pas supportée par le CPU 486. Le secret réside dans le remplacement de cet opcode par une série d’instructions compatibles avec ce processeur. Cela nécessite des compétences avancées en assembleur et en architecture CPU. Par exemple, réécrire des fonctions comme ExInterlockedFlushSList dans les fichiers système (ntoskrnl.exe et ntdll.dll) pour omettre cet opcode problématique et éviter les fameux BSOD (Blue Screen of Death) est une tâche titanesque, mais c’est ça la beauté du bidouillage !

Maintenant si l’allemand et le masochisme ne vous font pas peur, vous pouvez tenter l’expérience en allant choper l’ISO de ce XP frankensteinisé sur Archive.org. Ça peut être fun de ressusciter un vieux PC et de lui insuffler une nouvelle jeunesse, mais je vous aurais prévenus : gaffe aux backdoors et autres saloperies qui traînent sur ce genre d’OS préhistorique qui n’est plus mis à jour.

En bref, cette histoire de revival de Windows XP sur i486, c’est à la fois fascinant techniquement, et complètement perché. En tout cas, c’est rigolo 🙂

Source

Planka – Le tableau kanban en temps réel pour votre suivi de projet

Par : Korben
16 mai 2024 à 07:00

Vous cherchez une solution libre pour gérer vos projets ? Ne cherchez plus, Planka est là pour booster votre travail d’équipe !

Avec Planka, fini les tableaux de bord moches et mal foutus. Son interface est tellement intuitive et agréable qu’elle donnerait presque envie de bosser le dimanche. Mais on va quand même éviter hein, faut pas pousser mémé dans les orties. 😅

En plus, l’appli est bourrée de fonctionnalités que je trouve bien pensées pour :

  • Créer des projets, des tableaux, des listes, des cartes, des labels et des tâches à tire-larigot
  • Assigner des membres à vos cartes, surveillez le temps passé, fixez des deadlines, ajoutez des pièces jointes et des commentaires pour tenir tout le monde informé
  • Profiter du support du Markdown dans vos descriptions et commentaires pour mettre en forme vos idées de génie
  • Filtrer vos cartes par membres et labels pour vous y retrouver dans votre joyeux bordel organisé
  • Customiser le fond de vos projets pour coller à votre mood du jour (aujourd’hui ce sera papillons et arc-en-ciel 🌈)
  • Savourer les joies des mises à jour en temps réel pour voir en direct qui a encore déplacé votre carte dans la mauvaise liste
  • Recevoir des notifications pour ne rien louper, même quand vous faites semblant de bosser en télétravail comme tous les Thierry.
  • Et bien sûr profiter de Planka dans votre langue favorite (même en Klingon si ça vous chante)

Sous le capot, Planka embarque une stack technique de premier choix avec du React, Redux, Semantic UI…etc. côté client et côté serveur, on retrouve Sails.js, Knex.js et PostgreSQL.

En plus, c’est simple à installer (Dockeeeer) -> Je vous invite à lire la doc et je vous dis à demain 🙂

Homer – Un portail statique pour votre serveur

Par : Korben
13 mai 2024 à 11:00

Salut les copains !

Aujourd’hui, je vais vous parler d’Homer, un outil open source qui va vous permettre d’organiser vos services en ligne afin de ne plus vous perdre dans vos milliers d’onglets ou encore de chercher pendant des heures le lien vers l’interface d’admin de votre NAS ou de votre Raspberry Pi.

Homer est donc un tableau de bord statique ultra personnalisable, qui centralise tous vos liens importants, accessible d’un simple clic depuis n’importe quel navigateur. C’est que c’est vous qui le gérez de A à Z, puisque Homer est 100% self-hosted et open source !

Homer a été créé par Bastien Wirtz, un développeur français qui cherchait à simplifier l’organisation de ses (trop) nombreux services. Son objectif : proposer un outil libre, simple, léger et ultra flexible pour y voir plus clair dans son bazar numérique. Pari réussi, puisque la communauté open source a rapidement adopté le projet en contribuant activement à son développement.

Le principe est simple mais redoutablement efficace. Vous définissez la structure de votre tableau de bord dans un fichier de configuration au format YAML. Vous y renseignez vos services, vos liens, que vous pouvez organiser comme bon vous semble avec des icônes, des catégories, etc. Une fois votre configuration terminée, vous hébergez le tout sur le serveur web de votre choix (Apache, Nginx, ou même un serveur web Python pour les pros du Terminal), et voilà ! Votre Homer est prêt à l’emploi. Et grâce au format YAML, vous pouvez mettre à jour votre configuration à tout moment très facilement.

Et le résultat est à la hauteur de nos espérances : un superbe tableau de bord, avec une jolie grille responsive qui s’adapte à tous les écrans, du smartphone au PC en passant par la tablette, et ça fonctionne même hors ligne grâce à la magie des PWA (Progressive Web Apps). Homer a pensé à tout, avec des fonctionnalités de recherche, des raccourcis clavier, et des possibilités de personnalisation quasi-infinies.

Maintenant que vous êtes convaincus, passons à la pratique ! La méthode la plus simple pour installer Homer est d’utiliser Docker. Avec une seule ligne de commande, vous pouvez lancer un conteneur Homer en précisant le chemin vers votre fichier de configuration et le port sur lequel accéder à l’interface :

docker run -d \ -p 8080:8080 \ -v /chemin/vers/votre/dossier/assets:/www/assets \ --restart=always \ b4bz/homer:latest

Et hop, votre Homer est accessible à l’adresse http://localhost:8080 !

Vous pouvez aussi configurer certaines options via des variables d’environnement :

  • INIT_ASSETS (défaut : 1) : Installe un fichier de configuration d’exemple et des assets (favicons, etc.) pour vous aider à démarrer
  • SUBFOLDER (défaut : null) : Si vous souhaitez héberger Homer dans un sous-dossier (ex : http://mon-domaine/homer), renseignez ici le chemin du sous-dossier (ex : /homer)
  • PORT (défaut : 8080) : Pour changer le port par défaut
  • IPV6_DISABLE (défaut : 0) : Mettez 1 pour désactiver l’écoute sur IPv6

Si vous n’êtes pas fan de Docker, vous pouvez aussi installer Homer manuellement en récupérant les fichiers sur Github, en les hébergeant sur votre serveur web, et en créant votre fichier de configuration YAML. C’est un poil plus complexe, mais la documentation est très complète.

Les utilisateurs de Kubernetes peuvent même déployer Homer via un chart Helm mis à disposition par la communauté. Pour vous donner une idée, voici un superbe tableau de bord de démo réalisé avec Homer. Ça claque non ?

Un grand merci à Lorenper pour nous avoir fait découvrir cette pépite.

❌
❌