Meta et OpenAI franchissent une nouvelle étape en utilisant les discussions des utilisateurs pour peaufiner leurs algorithmes de recommandation et de publicité. Un choix qui, selon la région du monde, n’offre pas toujours de réelle alternative.
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Cela fait un peu plus de 18 mois qu'OpenAI a lancé Sora, un générateur de vidéos réaliste qui a eu un impact profond sur la création de contenus et de deepfakes. D’autres modèles l’ont dépassé entre temps, notamment Veo 3 de Google. Toutefois, avec l’annonce de Sora 2, l'entreprise de Sam Altman...
OpenAI a lancé Sora 2, un tout nouveau modèle de génération de vidéos basé sur l'intelligence artificielle. Il succède à Sora, lancé fin 2024. Mais l'accès à la nouvelle plateforme est restreint.
OpenAI vient de lancer Sora 2 , son générateur de vidéos par IA et le truc, c’est que si vous êtes créateur de contenu, vous devez opt-out manuellement pour éviter que vos œuvres servent à entraîner le modèle. Pas d’opt-in par défaut, pas de respect automatique du droit d’auteur. C’est à vous de faire la démarche pour dire non.
Selon Cartoon Brew
, la politique d’OpenAI oblige donc les détenteurs de droits à signaler chaque violation spécifique. Pas de formulaire global genre “je refuse que vous utilisiez mes trucs”. Non, vous devez rapporter chaque contenu un par un si vous le trouvez dans les datasets d’entraînement…
Le problème, c’est que personne sait vraiment ce qu’OpenAI a utilisé pour entraîner Sora. Il y a des rumeurs sur l’utilisation massive de vidéos YouTube, de contenus de jeux vidéo, de films, mais OpenAI reste hyper flou sur les sources. Du coup, comment vous voulez opt-out de quelque chose dont vous ignorez l’existence dans leur base de données d’entrainement ?
Et malheureusement, cette approche opt-out est la norme chez les géants de l’IA… Meta, Google, OpenAI, tous adoptent le même principe qui est on prend d’abord, et vous vous opposez après si vous avez le courage. Le fardeau de la preuve et de la protection repose donc sur les créateurs, et pas sur les entreprises qui exploitent les contenus. De quoi faire encore grincer des dents !
Maintenant, pour les personnalités publiques, OpenAI a mis en place
un système de cameo
… Cela veut dire que si quelqu’un veut générer une vidéo avec votre visage ou votre voix, il faut votre permission explicite. C’est un début, mais ça ne couvre que les cas évidents… Il n’y a rien de tel par exemple pour les styles artistiques, les techniques de réalisation, les univers visuels créés par des artistes et j’en passe…
Bref, les experts juridiques commencent donc à s’inquiéter car ce modèle d’opt-out pose des problèmes de droit d’auteur majeurs, surtout dans des pays comme la France où le droit moral est inaliénable. Vous ne pouvez pas par exemple renoncer à vos droits d’auteur même si vous le voulez. Donc comment une politique opt-out peut-elle être légale alors qu’elle force la main aux créateurs pour abandonner leurs droits par défaut ?
Et la situation devient encore plus complexe avec les contenus sous licence restrictive car des chaînes YouTube ont des CGU qui interdisent l’utilisation commerciale de leurs vidéos et les jeux vidéos ont des EULA qui limitent l’exploitation de leurs assets. Cela veut donc dire que Sora s’assoit sur tout ça en considérant que l’absence d’opt-out équivaut à un consentement.
Pour sa défense, OpenAI nous explique que l’entraînement d’IA relève du fair use aux États-Unis mais le problème, c’est que cette jurisprudence n’existe pas partout. En Europe par exemple, le règlement sur l’IA impose des obligations de transparence et de traçabilité sur les données d’entraînement et OpenAI le sait très bien et joue avec ce flou entre les différentes juridictions.
Puis ce système de signalement proposé par OpenAI est aussi hyper critiquable car c’est, comme je vous l’expliquais, à vous de prouver que votre contenu a été utilisé pour l’entraînement. Mais alors comment faire quand les datasets ne sont pas publics ??? Comment vérifier que Sora a bien appris à partir de vos vidéos si vous n’avez pas accès aux données d’entraînement ???
Certains créateurs envisagent donc déjà des recours collectifs car si OpenAI a effectivement utilisé des millions de vidéos YouTube sans autorisation, ce serait une violation massives du droit d’auteur… Est-ce que développer une IA générative justifie de récupérer tout ce travail créatif humain sans apporter ni compensation ni consentement ?
OpenAI sembler penser que oui et mise sur l’inertie des créateurs et la complexité de ses démarches d’opt-out pour continuer son petit business…
Mais en attendant, si vous voulez protéger vos créations de Sora, vous devez aller sur le site d’OpenAI,
trouver le formulaire de signalement
, prouver que vous êtes le détenteur des droits, identifier chaque contenu concerné, et espérer qu’OpenAI respecte votre demande.
C’est donc la lose pour les créateurs, c’est sûr. Comme je le disais dans un de mes précédents articles sur le sujet, ce dont on a besoin maintenant c’est de cohérence et de clarté au niveau des lois, car là on discute des détails mais la question du “vol” par ces GAMMO (Google / Anthropic / Meta / Microsoft / OpenAI) n’est pas vraiment tranchée au niveau de la loi. J’ai l’impression que ça traine et que personne n’est pressé de trancher la question car ça arrange bien tout le monde (sauf les créateurs).
Dans les prochains jours, Google commencera à remplacer Google Assistant par Gemini sur ses enceintes connectées. Le passage à une intelligence artificielle générative s'annonce révolutionnaire pour la maison connectée : les enceintes pourront réaliser des actions sophistiquées ou discuter avec leurs utilisateurs pendant plusieurs minutes. L'analyse des flux vidéo, pour les caméras de surveillance, va aussi s'améliorer.
OpenAI a lancé Sora 2, un tout nouveau modèle de génération de vidéos basé sur l'intelligence artificielle. Il succède à Sora, lancé fin 2024. Mais l'accès à la nouvelle plateforme est restreint.
Vous avez un site WordPress et vous voulez ajouter de l’IA dedans ?
Alors pour faire ça, vous installez un super plugin qui utilise ChatGPT. Parfait ! Sauf que 2 mois après, vous découvrez l’existence d’un nouvelle version de Claude qui est bien meilleure. Ou Gemini sort une fonctionnalité que vous voulez absolument..
Mais bon, votre plugin est marié avec OpenAI, et impossible de divorcer. Du coup, vous êtes coincé. Bienvenue dans le grand bordel de l’IA, où chaque outil parle sa propre langue et refuse de discuter avec les autres.
Heureusement, WordPress vient de sortir un truc qui pourrait bien changer tout ça. En gros, ils ont créé trois outils qui fonctionnent ensemble pour transformer WordPress en “traducteur universel” pour les IA. Ça s’appelle l’Abilities API, le PHP AI Client SDK, et le support du MCP (Model Context Protocol).
D’après
l’annonce officielle sur Make WordPress
, l’idée c’est donc de créer un registre central où toutes les capacités de WordPress sont décrites de manière lisible par les machines.
Jonathan Bossenger explique
que l’Abilities API ne se limite pas à découvrir les capacités du site, mais gère aussi les permissions et l’exécution de manière sécurisée. Votre site peut dire à une IA “Voilà ce que je sais faire, voilà ce que tu peux toucher, et voilà comment tu exécutes ça”.
//N'importe quel plugin peut enregistrer ses capacités avec le hook `init`.
wp_register_ability( 'my-seo-plugin/analyze-content-seo', [
'label' => __( 'AnalyserleSEOducontenu', 'my-seo-plugin' ),
'description' => __( 'Analyselecontenudel\'article pour améliorer le SEO.','my-seo-plugin'),'thinking_message'=>__('Analyse de votre contenu en cours !','my-seo-plugin'),'success_message'=>__('Contenu analysé avec succès.','my-seo-plugin'),'execute_callback'=>['MySEOPlugin','analyze_content'],'input_schema'=>['type'=>'object','properties'=>['post_id'=>['type'=>'integer','description'=>__('L\'identifiantdel\'article.','my-seo-plugin'),'required'=>true],],'additional_properties'=>false,],'output_schema'=>['type'=>'number','description'=>__('Le score du contenu en pourcentage.','my-seo-plugin'),'required'=>true,],'permission_callback'=>'edit_posts',]);
Le truc marrant, c’est que WordPress a la réputation d’être la technologie “has-been” du web. Les hipsters du dev vous disent que c’est un dinosaure, qu’il faut passer à Next.js ou je ne sais quoi, et pourtant, c’est ce dino qui devient le premier CMS à adopter le MCP, qui est quand même un standard ultra-récent. Si vous n’avez jamais entendu parlé de MCP, c’est développé par Anthropic et ça permet de standardiser la façon dont les IA communiquent avec les outils externes.
WordPress a intégré le MCP en quelques mois et je vous explique rapidmeent comment ça marche, parce que c’est pas si compliqué.
Le PHP AI Client SDK v0.1.0
est en fait une interface unifiée pour parler à n’importe quelle IA. Vous écrivez votre code une fois, et ça fonctionne avec OpenAI, Claude, Gemini, ou même un modèle local que vous faites tourner chez vous. Ce SDK se charge donc de traduire vos requêtes dans le langage de chaque provider.
C’est donc surtout un truc pour les développeurs, les agences, les gens qui codent des plugins et des thèmes custom. Et si vous êtes un utilisateur lambda de Wordpress (qui ne code pas dans cet écosystème), sachez quand même que les plugins et thèmes que vous utiliserez demain seront construits là-dessus.
Donc indirectement, ça va influencer votre expérience car vous aurez des plugins qui vous laisseront choisir votre fournisseur de LLM IA dans les réglages. Par exemple, un plugin de rédaction pourra utiliser Claude pour le style, GPT-4 pour la structure, et Gemini pour la recherche d’images, tout en même temps si vous le souhaitez… Ce sera un peu comme le Bluetooth ou l’électricité : vous ne savez pas vraiment comment ça marche, mais vous l’utiliserez tous les jours sans y penser.
Ce SDK est déjà disponible via Composer
pour les devs qui veulent tester et WordPress 6.9 intégrera l’Abilities API directement dans son core. Après ça, on devrait donc voir une explosion de plugins qui utiliseront plusieurs IA simultanément.
Après si vous n’utilisez pas Wordpress, rassurez-vous, c’est pas juste une feature de chez eux… C’est un standard qui pourra être adopté également par d’autres CMS. Un peu comme RSS à l’époque qui a commencé dans un coin, puis que tout le monde a adopté parce que c’était ouvert et pratique. Et bien là, c’est pareil, l’Abilities API et le MCP sont open source donc n’importe qui peut les implémenter dans ses outils.
A voir maintenant comment les projets concurrents vont réagir… Wix va-t-il continuer à pousser son intégration exclusive avec ChatGPT ? Shopify va-t-il ouvrir son API IA ? Ou est-ce qu’ils vont tous regarder WordPress prendre une longueur d’avance et se dire “Merde, on a peut-être loupé un truc” ?
Bref, moi je trouve ça cool car WordPress aurait pu faire comme les autres, c’est à dire un beau partenariat exclusif avec OpenAI, un joli chèque, et enfermer 43% du web dans un écosystème propriétaire… Mais au lieu de ça, ils ont créé un standard ouvert et gratuit comme ça, c’est la communauté qui décide.
Et ça c’est beau ! Donc si vous êtes dev et que vous voulez tester,
le repo GitHub du PHP AI Client
est dispo ici avec toute la doc. Et si vous êtes juste utilisateur curieux, gardez un œil sur les plugins qui sortiront après WordPress 6.9 car ça va devenir intéressant…
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