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Transférer sa licence Windows dans une VM

N. D. M. : nlgranger nous explique dans le journal qui est repris pour cette dépêche comment virtualiser un système pré-installé. Son expérience personnelle est relatée ici à la première personne (je). Rappelons aussi à tout hasard que si la licence de ce système d’exploitation propriétaire permet apparemment une utilisation dans le cadre d’une telle virtualisation, celle-ci doit être faite sur une seule instance et sans utilisation comme serveur (ce que rappelle aussi le tutoriel mentionné plus loin, mais sur une version précédente du système). Et qu’il n’est possible de faire qu’une « seule copie du logiciel à des fins de sauvegarde ».

Je viens d’acheter un PC et bien que j’aie fouillé et patienté longtemps, aucune offre sans OS n’arrivait ou ne convenait donc j’ai cédé à la vente forcée d’un PC avec Windows.
Dans ce petit tutoriel, je vous explique comment déplacer cette licence Windows OEM vers une machine virtuelle (VM) sur le même PC. Si vous avez déjà une licence achetée à part, il vous suffit de la spécifier à l’installation, on s’intéresse ici au cas des licences OEM préinstallées sur la carte mère.
L’intérêt de déplacer Windows dans une VM, c’est de ne pas bloquer une partie de l’espace disque avec une partition qui ne servira quasiment jamais. Là on peut déplacer l’image disque vers un stockage externe (disque ou clé USB) ou recréer la VM au besoin.
Dans ce tutoriel j’utilise libvirt via le GUI virt-manager, mais je me suis largement appuyé sur cet excellent tutoriel pour Proxmox d’Oliver Poncet que je vous invite à consulter.
Je précise immédiatement qu’il n’est pas nécessaire d’avoir gardé le Windows préinstallé sur la machine, ni même de l’avoir démarré une seule fois.

Dépendances

Pour parvenir à vos fins, il vous faudra les dépendances suivantes (en espérant ne rien oublier) :

  • dmidecode pour lire les infos de la carte mère
  • libvirt
  • qemu/KVM
  • swtpm pour émuler un TPM
  • edk2-ovmf pour émuler un UEFI avec Secure Boot
  • Le fichier.iso de Windows 11 disponible sur le site de microsoft.

Sous ArchLinux : pacman – S dmidecode libvirt dnsmasq qemu-desktop swtmp

J’ai utilisé virt-manager pour me faciliter la vie, j’imagine qu’on peut s’en sortir en ligne de commande directement avec qemu.

Installation

Récupérer les informations utiles

Pour valider automatiquement votre licence, Windows utilise des informations disponibles depuis la carte mère.

D’abord, le numéro de série, modèle, etc. :

$ sudo dmidecode
…
BIOS Information
    Vendor : LENOVO
    Version : NCCN16WW
    Release Date : 02/02/2024
…
    BIOS Revision : 1.16
    Firmware Revision : 1.16
…
System Information
    Manufacturer : LENOVO
    Product Name : 83E3
    Version : Yoga Pro 7 14AHP9
    Serial Number : 9F5OEMTZ
    UUID : a0a73af8-a886-4fbf-8f0d-5fd32c264a16
    SKU Number : LENOVO_MT_83E3_BU_idea_FM_Yoga Pro 7 14AHP9
    Family : Yoga Pro 7 14AHP9

(j’ai édité le serial et l’uuid)

Ensuite des informations enregistrées dans des tables ACPI :

sudo cat /sys/firmware/acpi/tables/MSDM > ~/VMs/MSDM.bin
sudo cat /sys/firmware/acpi/tables/SLIC > ~/VMs/SLIC.bin

Créer la VM

La procédure démarre comme d’habitude, on suit l’assistant de virt-manager jusqu’au moment où il faut bien demander à modifier la configuration avant de démarrer.

Dans les options du BIOS, choisissez la config avec Secure Boot activé, chez moi le fichier se nomme OVMF_CODE.secboot.4 m.fd.

Ensuite il faut éditer directement le code XML qui décrit la configuration de la machine. Si c’est la première fois dans virt-manager, il faut cocher une case dans les paramètres de l’appli pour le rendre éditable.

Pour commencer, modifiez le nœud racine XML pour spécifier le schéma, sinon certaines options seront rejetées :

<domain type=“kvm” xmlns: qemu='http://libvirt.org/schemas/domain/qemu/1.0'>

Mettez aussi à jour l’uuid pour qu’il corresponde à celui indiqué par dmidecode:

<uuid>a0a73af8-a886-4fbf-8f0d-5fd32c264a16</uuid>

Ensuite, il faut indiquer à qemu d’intégrer les tables ACPI :

<qemu: commandline>
<qemu: arg value='-acpitable'/>
<qemu: arg value='file=/home/ngranger/VMs/MSDM.bin'/>
<qemu: arg value='-acpitable'/>
<qemu: arg value='file=/home/ngranger/VMs/SLIC.bin'/>
</qemu: commandline>

Puis il faut ajouter les informations de la carte mère :

<sysinfo type=“smbios”>
<bios>
<entry name=“vendor”>LENOVO</entry>
<entry name=“version”>NCCN16WW</entry>
<entry name=“date”>02/02/2024</entry>
<entry name=“release”>1.16</entry>
</bios>
<system>
<entry name=“manufacturer”>LENOVO</entry>
<entry name=“product”>83E3</entry>
<entry name=“version”>Yoga Pro 7 14AHP9</entry>
<entry name=“uuid”>a0a73af8-a886-4fbf-8f0d-5fd32c264a16</entry>
<entry name=“serial”>9F5OEMTZ</entry>
<entry name=“family”>Yoga Pro 7 14AHP9</entry>
<entry name=“sku”>LENOVO_MT_83E3_BU_idea_FM_Yoga Pro 7 14AHP9</entry>
</system>
</sysinfo>

Installation de Windows

La procédure est désormais habituelle.

Pour éviter d’avoir à utiliser un compte Microsoft, vous pouvez couper Internet au moment où Windows redémarre pour la configuration du système. Lorsque l’assistant en arrive à la connexion au réseau, tapez Maj-F10 pour ouvrir le terminal et exécutez la commande oobe\BypassNRO. Le PC redémarrera sur un assistant qui rend la connexion facultative.

Au démarrage, vous pourrez remettre Internet et vérifier que la licence est bien activée.

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VMware Workstation et Fusion passent en gratuits pour les usages personnels !

Par : Korben
14 mai 2024 à 16:16

Alerte bon plan pour tous les passionnés de technologie ! VMware, le spécialiste de la virtualisation, a mis en ligne de nouvelles versions de ses logiciels Workstation et Fusion. La grande nouvelle, c’est que l’utilisation personnelle est désormais totalement gratuite ! Vous pouvez créer des machines virtuelles à profusion sur votre PC Windows, Linux ou votre Mac sans débourser un centime.

Si vous ne connaissez pas encore VMware Workstation et Fusion, il s’agit de logiciels conçus pour les administrateurs système et les développeurs capablent de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents sur la même machine, chacun dans son environnement isolé. Windows 10, Linux, Windows XP, et même FreeBSD ou Solaris, tout ça sur le même ordinateur en gros… C’est super pratique pour tester des trucs. Perso, c’est le logciel de Virtualisation que je préfère.

Du haut de ses 20 ans d’expérience, VMware est d’ailleurs reconnu pour ses solutions performantes, stables et sécurisées. Leurs produits ont d’abord été conçus pour les serveurs, mais les éditions Workstation pour PC et Fusion pour Mac sont rapidement devenues populaires. Ces outils sont géniaux pour tester des configurations sans risquer d’endommager son environnement principal… par exemple, j’utilise souvent VMware pour essayer de nouvelles distributions Linux, jouer à d’anciens jeux pas trop gourmands, ou tester des logiciels un peu risky.

Et jusqu’à présent, Workstation et Fusion étaient payants pour les particuliers, avec seulement des versions d’évaluation disponibles pendant 30 jours. Les prix variaient entre 100 et 200 euros et je sais de quoi je parle puisque j’ai une licence payante. Autant dire que cela pouvait freiner certains qui apprécient bidouiller sans forcément avoir un budget pour ça.

Mais bon, ils ont changé de politique et c’est gratuit pour un usage personnel, sans restriction de durée. Il vous suffit de créer un compte sur le site de VMware pour obtenir un numéro de série gratuit, puis installer le logiciel et voilà, vous pouvez commencer à virtualiser tant que vous voulez !

Après pour les professionnels, l’utilisation de Workstation et Fusion reste payante. VMware propose d’ailleurs un abonnement annuel à 120 dollars par utilisateur, incluant les mises à jour. Cela reste raisonnable pour les entreprises qui utilisent ces outils dans le cadre du développement ou de l’administration système.

Bref, c’est pas tous les jours que c’est Noël, et ça va vous permettre de découvrir autre chose que Virtualbox.

Bien sûr, faut pas se leurrer, VMware a bien évidemment une stratégie marketing derrière cette décision. Populariser leurs outils gratuits pour les particuliers est un excellent moyen de fidéliser les utilisateurs. Ceux qui adopteront Workstation ou Fusion sur leur machines perso seront plus susceptibles de vouloir la même solution dans un contexte professionnel, ce qui génèrera des revenus pour VMware. Puis c’est toujours plus de comptes utilisateurs et de données récupérées. C’est la technique Microsoft 🙂

Bref, trêve de bla-bla, pour télécharger tout ça :

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Google transformera bientôt votre Android en véritable Chromebook !

Par : Korben
13 mai 2024 à 22:34

Google plancherait en ce moment même sur une fonctionnalité totalement inédite qui pourrait bien révolutionner notre façon d’utiliser nos chers smartphones Android. Grâce à un framework nommé Android Virtualization Framework (AVF), introduit avec Android 13, il serait désormais possible d’exécuter tout un système d’exploitation dans une machine virtuelle directement sur votre téléphone.

D’après les dernières informations, Google travaillerait sur une version de ChromeOS, le système des Chromebooks, optimisée pour fonctionner sur nos smartphones Android. Le projet, connu en interne sous le nom de « ferrochrome », a été montré en privé à d’autres entreprises lors d’un récent événement Google.

L’idée est qu’en connectant votre téléphone à un écran externe, vous pourriez profiter d’une expérience digne d’un véritable PC, avec un navigateur Chrome en mode bureau, un support complet des extensions et des applications web. En somme, cela permettrait de transformer votre smartphone Android en un véritable ordinateur de poche !

Mishaal Rahman d’Android Authority a réussi à compiler et exécuter sa propre version de « ferrochrome » sur un Pixel 7 Pro. Bien que certaines fonctionnalités comme le réseau et l’audio ne fonctionnaient pas encore parfaitement, les périphériques USB tels que la souris et le clavier étaient immédiatement reconnus et les performances semblaient globalement bonnes.

Le concept d’utiliser son téléphone comme un PC n’est pas nouveau. Samsung propose déjà DeX pour une expérience plus proche du desktop. Cependant, l’intégration native d’une solution ChromeOS par Google pourrait apporter une approche plus transparente et complète.

Pour l’instant, il n’est pas clair si Google prévoit de rendre cette fonctionnalité disponible au grand public. Toutefois, si c’est le cas, cela pourrait bien devenir aussi simple d’exécuter ChromeOS sur un appareil Android que de lancer des applications Android sur un Chromebook aujourd’hui. Affaire à suivre !

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VirtualBuddy – Virtualisation de macOS 12+ sur Apple Silicon !

Par : Korben
12 mai 2024 à 19:21

Vous êtes développeur sur Mac et vous galérez à tester vos apps sur différentes versions de macOS, surtout les bêtas ? J’ai ce qu’il vous faut, et ça s’appelle VirtualBuddy !

Comme Tart, ce petit outil open-source vous permet de virtualiser macOS 12 et plus sur les machines Apple Silicon et ça fonctionne même avec certaines distros Linux ARM comme Ubuntu.

L’installation est un jeu d’enfant grâce à l’assistant intégré et vous pouvez choisir parmi une collection d’images de restauration dispo sur les serveurs d’Apple, installer la dernière version stable de macOS, utiliser un fichier IPSW local, ou même une URL d’image personnalisée. Pour Linux, c’est pareil, vous pouvez utiliser un fichier .iso local ou choisir parmi une sélection de distros.

Et pour les bidouilleurs, vous pouvez même booter en mode récupération pour, par exemple, désactiver le SIP. VirtualBuddy gère le réseau, le partage de fichiers et même le presse-papiers entre l’hôte et l’invité. Vous pouvez personnaliser la configuration matérielle de la machine virtuelle et même éditer les variables NVRAM.

En parlant de partage, quand vous démarrez une VM sous macOS, VirtualBuddy monte automatiquement une image disque avec l’app VirtualBuddyGuest. Il suffit de double-cliquer dessus dans le Finder de la VM pour l’installer. Et là, magie, vous avez le partage du presse-papiers et des dossiers partagés configurés pour la VM !

Maintenant, imaginez que vous bidouillez un truc dans la VM et que tout plante. Pas de panique ! Grâce au clonage APFS, vous pouvez dupliquer une VM dans votre bibliothèque (avec Cmd+D dans le Finder), et le clone prendra quasi aucun espace disque supplémentaire. Comme ça, vous avez toujours une copie « propre » de la VM. Vous pouvez faire mumuse avec un doublon, et si ça plante, poubelle et re-duplication du clone clean. Easy peasy ! Des fonctionnalités de sécurité avancées comme le chiffrement et l’authentification sont également de la partie.

Pour partager des dossiers entre la VM et le Mac hôte, il y a deux options. Soit vous utilisez le partage de fichiers macOS standard via les Préférences Système. Soit, si la VM et l’hôte tournent sous macOS 13+, vous pouvez configurer des dossiers partagés direct dans les réglages de la VM avant de la démarrer. Pour monter les dossiers partagés dans la VM, une petite commande dans le Terminal et c’est réglé :

mkdir -p ~/Desktop/VirtualBuddyShared && mount -t virtiofs VirtualBuddyShared ~/Desktop/VirtualBuddyShared

Bref, si vous êtes développeur sur Mac et que vous en avez marre de vous arracher les cheveux pour tester vos apps sur 36 versions de macOS, foncez sur VirtualBuddy ! C’est gratuit et c’est open-source.

Merci à Lorenper pour l’info !!

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