Vue normale

Reçu — 10 novembre 2025

Bash-screensavers - Des économiseurs d'écran pour votre terminal

Par :Korben
10 novembre 2025 à 09:00

Un économiseur d’écran, je pense que tout le monde voit ce que c’est.

Bon c’était très utile à l’époque des vieux écrans CRT pour éviter qu’ils ne gardent une trace fantôme à cause d’une image statique, mais aujourd’hui sur nos écrans modernes c’est devenu complétement inutile. Toutefois on continue à les utiliser parce que c’est joli et sympa.

Et bien bash-screensavers c’est pareil. Ce projet transforme non pas votre écran, mais juste votre terminal en feu d’artifice ASCII, en matrice, ou en simulation de vie cellulaire. C’est tout aussi joli et sympa même si bien sûr faire tourner ces screensavers comme ça consomme probablement plus d’énergie CPU que de laisser votre terminal en pause avec du texte statique.

Bash-screensavers propose donc 11 thèmes différents … Il y a l’alpha qui affiche des pixels colorés aléatoires, le bouncing avec son “O” qui rebondit façon Pong, le classique matrix qui simule la pluie de code vert des films Wachowski, pipes qui génère un labyrinthe de tuyaux infini, fireworks qui lance des feux d’artifice ASCII, life qui implémente le jeu de la vie de Conway, rain pour une pluie apaisante, speaky qui parle de façon dramatique, stars qui affiche un champ d’étoiles scintillantes, tunnel qui vous fait voler dans un tunnel digital, et vibe pour tout ce qui est simulation de vibe coding.

L’installation est également hyper simple :

git clone https://github.com/attogram/bash-screensavers.git
cd bash-screensavers
./screensaver.sh

Vous arrivez alors sur un menu interactif qui vous propose de choisir parmi les 11 screensavers. Ou vous pouvez lancer directement un screensaver spécifique avec ./screensaver.sh matrix, ou un random avec ./screensaver.sh -r. Ctrl+C pour sortir.

Chaque screensaver est en réalité un script bash autonome placé dans le dossier gallery/. Par exemple, gallery/matrix/matrix.sh contient tout le code pour recréer l’effet Matrix et quand vous regardez le code, vous réalisez que c’est de l’interprété ligne par ligne un peu nul, pas super optimisé, avec des boucles while true, des sleep 0.05 pour ralentir l’animation, et des appels à tput cup pour positionner le curseur à chaque frame.

Tenez, prenons bouncing. Le script doit calculer la position du “O”, détecter les collisions avec les bords du terminal, inverser la vélocité, effacer l’ancienne position, afficher la nouvelle, attendre un peu, et recommencer. Ça consomme du CPU pour un effet visuel qu’on pourrait obtenir en CSS avec 5 lignes de code et zero conso de CPU dès le premier rendu. Mais bon, c’est du script bash alors c’est trop cooool !

Quoiqu’il en soit, mon préféré c’est life. C’est le Jeu de la Vie de Conway où vous avez une grille de cellules, et chaque cellule peut être vivante ou morte. ET à chaque génération, vous appliquez ces règles : une cellule vivante avec 2 ou 3 voisins vivants survit, sinon elle meurt. Et une cellule morte avec exactement 3 voisins vivants redevient vivante. Implémenter ça en bash, ça veut donc dire parcourir une matrice 2D, compter les voisins pour chaque cellule, stocker l’état suivant, et redessiner le tout.

Le vrai but de bash-screensavers, vous l’aurez compris, ce n’est donc pas de protéger votre écran. Ça on s’en fout. Non, le vrai but, c’est de signaler à vos collègues les boulzors que : “Je travaille, ne touchez pas à mon terminal”. Hé oui, la nature humaine est mal faites car si quelqu’un voit un terminal avec du texte statique, il peut penser que la session est abandonnée alors que s’il voit un terminal avec des pipes ASCII qui poussent en temps réel, il sait que quelqu’un a lancé ça volontairement.

Le projet inclut même une section Not Ready For Primetime avec des screensavers expérimentaux qui ne sont pas encore assez bien pour figurer dans la galerie principale. Et tout le monde peut apporter sa petite contribution.

Merci à Lorenper pour l’info.

Reçu — 6 novembre 2025
Reçu — 29 octobre 2025

Charta, des nouvelles !

Charta est un outil libre (licence Apache-2.0) en ligne de commande écrit en Go pour générer des graphiques colorés dans un terminal. Plusieurs types de graphiques sont proposés (simple, min/moy/max, cumul, comparaison) ainsi que divers formats d'entrée (JSON, YAML, texte brut et l'entrée standard stdin). Charta offre des options d'entrée flexibles, une sortie colorée avec des couleurs personnalisables, des capacités de regroupement pour l'analyse de données et un support de seuils avec des niveaux d'avertissement et d'alerte. Parfait pour la visualisation de données dans les environnements terminaux et les workflows de scripts shell.

Le voici maintenant en version 0.3.1. Les nouveautés et visuels sont disponibles dans la suite de la dépêche.

Principales nouveautés

  • Refactorisation du code, simplifiant la gestion des plugins
  • Gestion des valeurs négatives pour les graphique simple et minmax
  • Ajout de titre aux graphiques (facultatif)
  • Ajout de légendes aux graphiques (facultatif)
  • Ajout du type de graphique compare permettant la comparaison de 2 valeurs. Ceci permet par exemple la génération de pyramides des âges.
  • Ajout de type de graphique cumul

Copies d'écran

Simple depuis Stdin

Simple depuis Stdin

Minmax depuis Stdin

Minmax depuis Stdin

Cumul depuis Stdin

Cumul depuis Stdin

Compare depuis un fichier texte

label=>100
12.67 2.976
new
label=95-99
8.273 2.058
19.813 4.977
27.754 7.239
37.882 10.101
48.398 14.477
new
label=90-94
61.235 20.525
76.447 27.317
91.072 34.519
105.456 44.797
124.322 55.382
new
label=85-89
139.226 66.602
164.803 83.373
175.872 95.104
192.55 108.339
195.596 116.712
new
label=80-84
210.98 131.872
213.902 139.041
222.853 153.145
226.088 160.969
232.663 171.854
new
label=75-79
239.598 182.015
231.318 179.151
221.914 177.799
249.057 204.674
269.401 224.687
new
label=70-74
279.055 234.112
286.325 242.793
378.561 327.085
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409.072 361.485
new
label=65-69
413.673 364.312
422.019 374.817
408.05 364.694
418.007 374.781
413.428 371.165
new
label=60-64
421.875 381.146
424.094 382.395
427.893 390.345
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433.635 400.042
new
label=55-59
442.263 410.415
444.709 416.331
444.896 421.161
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new
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464.153 444.96
459.31 442.828
457.665 441.979
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new
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460.384 448.213
new
label=40-44
435.157 426.173
413.722 404.346
404.35 390.441
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414.208 399.149
new
label=65-39
424.441 405.581
448.307 427.643
442.482 421.707
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new
label=30-34
417.815 396.435
420.79 398.786
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new
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405.038 385.034
397.08 384.835
385.366 377.772
376.224 373.66
357.966 356.195
new
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358.614 357.849
367.951 371.731
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new
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390.002 410.714
412.56 433.377
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403.441 423.901
402.532 422.127
new
label=10-14
403.761 422.877
405.218 424.141
415.28 433.073
408.166 426.744
410.703 430.934
new
label=5-9
408.232 427.917
412.555 429.919
403.349 418.623
396.835 417.471
389.92 407.611
new
label=0-4
387.042 399.232
372.402 387.906
363.162 378.518
355.472 370.453
347.749 364.155

Compare depuis un fichier texte

Vous souhaitez contribuer ?

Les contributions sont les bienvenues ! N'hésitez pas à forker le dépôt, proposer des améliorations, signaler des bugs ou soumettre des pull requests. Les empaqueteurs pour les différentes distributions sont également les bienvenus. La génération du paquet n'est pas compliquée puisqu'un simple go build génère un exécutable qui n'a besoin d'aucune dépendance.

Packaging status

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Reçu — 27 octobre 2025

Neura Hustle Tracker - Surveiller sa productivité en respectant sa vie privée

Par :Korben
27 octobre 2025 à 11:16

Quand je bossais comme consultant y’a genre 10 000 ans, je devais tracker le temps que je passais pour chaque client dans un fichier Excel. Et ça mes amis, c’était super chiant mais nécessaire. Après peut-être que vous de votre côté, vous n’êtes pas tropfliqué mais vous vous imposez l’envoi de messages Slack stratégiques juste avant de vous déconnecter, ou vous faites partir des emails à 23h pour montrer que vous êtes un esclave acharné du capitalisme ?

Bienvenue dans l’ère du grand théâtre de la productivité.

Après quand on est freelance ou qu’on essayer de bien équilibrer son temps de travail, c’est sympa aussi de pouvoir tracker ce qu’on fait en temps réel, pour nous-même, sans forcement que personne d’autre ne regarde.

Hé bien c’est exactement ce que propose Neura Hustle Tracker qui est un tracker de temps open-source, écrit en Rust, qui tourne dans votre terminal et stocke TOUT en local sur votre machine dans un PostgreSQL. Comme ça, aucune donnée ne quitte votre ordinateur.

L’idée, c’est donc de reprendre le pouvoir sur vos propres données de productivité en enregistrant automatiquement les applications que vous utilisez, le temps passé sur chacune, et afficher ça sous la forme de graphiques directement dans votre terminal.

Comme ça vous verrez le temps pharamineux que vous passez sur Korben.info ou Slack au lieu de vraiment bosser. Pour l’installer, ça marche sous Windows, macOS et Linux et ça peut tourner dans un Docker. La doc est ici.

Vous pouvez même le lancer au démarrage de l’ordi, comme ça, le tracking démarre instantanément dès que vous commencez à bosser. Par contre, n’oubliez pas de le couper quand vous voulez faire un truc en dehors des radars hein ^^.

Le projet est encore jeune, mais il évolue rapidement. Adolfo, le développeur principal, a d’ailleurs récemment ajouté des commandes pour naviguer dans l’historique complet (touches h pour history et b pour breakdown) et améliore régulièrement la qualité des visualisations.

Voilà, donc si vous en avez marre que votre productivité soit transformée en KPI pour votre manager, et que vous voulez juste comprendre comment vous passez vraiment votre temps sans avoir à rendre de comptes à personne, Neura Hustle Tracker mérite le coup d’oeil. C’est gratuit, et c’est open-source !

Un grand merci à Lorenper pour le partage !

Reçu — 25 octobre 2025
Reçu — 14 octobre 2025

Interminable liste de terminaux

Ah, la ligne de pêche Maginot commande ! Que ce soit pour gérer ses fichiers, récupérer des commits, lancer une compilation, se connecter à un serveur, redémarrer un service, consulter les logs, voire contrôler la musique, afficher des images, cette interface reste en 2025 exceptionnellement boomer rapide et même parfois confortable.

Sans compter que le terminal est l'endroit où lancer des applications dédiées, pour lire ses mails ou un million d'autres choses.

Bref rappel avant se lancer dans de longues comparaisons

  • TTY vient de teletypewriter. Si vous tapez (Xorg comme Wayland) Control + Alt + F3 par exemple, vous vous retrouverez devant une invite de commande.
  • pts/pty : quand vous ouvrez un terminal

L'invite de commande pourra bénéficier d'un shell personnalisé. Le bureau permettra l'usage d'un terminal.

    Sommaire

    Le jeu de les shells

    Le shell est un interpréteur de commande. On peut simplement lancer une commande pour consulter l'état du système (top, ps), déplacer un fichier (mv), … Ou combiner des commandes, écrire des scripts basés sur des conditions et des variables, … Donc comme l'explicite le manuel GNU, un shell unix est la fois un interpréteur de commande et un langage de programmation.

    La plupart des distributions utilisent par défaut "Bash", mais il est possible de changer de shell, par exemple interactivement en utilisant la commande chsh ("change shell"), ou en modifiant les paramètres d'un terminal en particulier, ou d'un multiplexeur, ou encore plus globalement en modifiant le shell par défaut d'un user (faites un peu attention dans ce cas — les shells ne sont pas tous compatibles, ne tombez pas !).

    Les shells tombent

    Les scripts précisent aussi quel shell invoquer… Si je prends un tuto sur un shell au hasard, voici ce que je vais trouver

    #!/bin/bash
    # This script will take an animated GIF and delete every other frame
    # Accepts two parameters: input file and output file
    # Usage: ./<scriptfilename> input.gif output.gif

    Attention : ce script référence explicitement /bin . Pas 100% sûr que bash y soit installé. Une solution peut être d'utiliser env.

    #!/usr/bin/env bash

    Hormis interpréter les commandes tapées, le shell affiche également un prompt invitant à taper une commande. Quelque chose comme cela :

    [goat@arch:~]$ 
    

    Pour la partie prompt, certains shells vont autoriser un peu de paramétrage, ou l'on peut même installer des plugins pour enrichir les possibilités, comme avec powerline ou même le liquid prompt présenté ici même par son auteur Dolmden.

    On peut aussi trouver un prompt comme starship qui est utilisable avec les différents shells.

    De la préhistoire au Bash

    Pour l'histoire, le premier shell Unix date de 1971, puis le Bourne Shell (sh), du nom de son auteur, apparait en 1977. Beaucoup de fonctionnalités sont déjà présentes : il est scriptable (on peut définir un script avec des conditions dont la si laide esac, définir des boucles, …), les processus peuvent être contrôlés, il est possible de définir des alias, …

    Bourne Shell implémente la norme POSIX que d'autres shells respectent. La licence du Bourne Shell est débatue (avec une certaine vigueur sur Wikipédia!) , en tout cas son code est ici.

    KORN shell n'était, au départ, pas open source - le code n'est libéré que dans les années 2000. Korn Shell implémente les fonctionnalités du Bourne Shell mais ajoutera d'autres éléments, comme des raccourcis vi/emacs, ou comme les tableaux

    $ typeset -A age
    $ age[bob]=42
    $ age[alice]=31
    $ print ${age[bob]}
    42
    

    GNU BASH : /bin/bash

    GNU Bash

    B.A.S.H. = Bourne Again Shell (superbe jeu de mots avec Born Again Shell). Bash implémente la norme POSIX… et un peu plus.

    GNU bash connait une première release en 1989. Il reprendra à son compte des fonctionnalités trouvées jusqu'ici dans de précédents shells, y compris Korn Shell. Bash reste le shell interactif par défaut sur de nombreuses distributions. Il fut le shell sous MacOS.

    Anecdote - quel est le plus gros programme bash que vous connaissiez ? nb, qui propose de gérer vos notes en mode texte (org, markdown, etc), est principalement composé d'un script .sh de … 26736 lignes. Je vous laisse partager vos trouvailles en commentaire !

    DASH : le Debian Almquist shell est renommé ainsi en 1997. Debian l'adopte par défaut pour les scripts, tandis que le shell interactif des utilisateurs reste bash. Ubuntu y passe par défaut sur la 6.10. Dash est léger et performant. Moins de dépendances égal plus de sécurité.

    ZSH

    ZSH ZSH sort en 1990. Toujours compatible avec la norme POSIX, Zsh va améliorer de bien pratiques fonctionnalités d'auto-complétion : appuyez sur <TAB> et Zsh complète pour vous.

    Mais bien plus largement, Zsh va atteindre le paroxysme en terme de fonctionnalités. Tout existe dans Zsh.

    Zsh est connu pour proposer de très nombreuses possibilités de configuration. Ses plugins se comptent par centaine — y compris plusieurs gestionnaires de plugins… Mais un outil très utilisé pour le configurer sort du lot : Oh my zsh, qui permet de gérer plus de 300 plugins ainsi que de nombreux thèmes.

    FISH

    Fish

    Fish pour "Friendly Interactive Shell", date de 2005. C'est un shell non POSIX - certaines fonctionnalités ne seront pas compatibles. Un script bash ne marchera pas forcément.

    Ce shell se veut demander peu de configuration - il est prêt à l'emploi. Choix appréciable quand on peut déjà passer tant de temps à configurer d'autres choses (distro, bureaux, nano, terminaux..)  !

    Il suffit de l'installer pour avoir

    • une coloration syntaxique indiquant quelle commande est valide
    • suggestions : en tapant, on obtient des candidats que l'on peut auto-compléter

    Fish est également scriptable et se veut proposer un syntaxe plus saine. À vous de tester (mais vous ne codez qu'en Rust, n'est-ce pas ?)

    Le gros point de Fish à mon sens, c'est de proposer une configuration par défaut déjà utilisable, comme le fait de se baser sur les pages man ainsi que sur l'historique pour proposer l'auto-complétion. Oubliez les heures passées à configurer - je ne sais pas si Fish a le plus de chevaux dans le moteur, mais avec lui vous êtes déjà prêts à partir.

    Petite fonctionnalité sympa, taper fish_config ouvre une page ouaibe. On peut alors prévisualiser les thèmes, personnaliser le prompt, visualiser les fonctions et variables, consulter l'historique et les raccourcis claviers. Fish a un mode vi.

    Fish a été réécrit en Rust entre 2022 et 2024.

    Ravissant multiplex, 200 mètres carrés

    Gnu Screen

    Ok donc nous avons un shell à choisir, y compris le prompt et il faudra le lancer dans un terminal, mais avant ça, si on avait un gestionnaire de fenêtre dans le gestionnaire de fenêtre ? C'est bien comme cela qu'est présenté GNU Screen, qui gère des fenêtres, typiquement de terminaux. C'est un multiplexeur, en français : la possibilité d'ouvrir plusieurs terminaux dans un seul terminal. GNU Screen sait lister les terminaux ouverts, passer de l'un à l'autre, en tuer… Comme souvent, le wiki arch détaille bien notre affaire concernant screen. Mais GNU Screen est un vieux de la vieille, qui date de 1987.

    Tmux

    Plus souvent cité de nos jours, Tmux (2007) propose des raccourcis à la Emacs ou à la Vim, un menu graphique, des splits verticaux ou horizontaux.

    Zellij

    Il existe d'autres multiplexeurs. On peut citer par ex. Zellij, orienté développeurs, qui affiche une barre de statut, peut afficher les raccourcis claviers…

    Envolez-vous vers un nouveau terminal

    Le choix d'un terminal pourra définir l'apparence de votre interface, comment vous gérez le multi-fenêtre et/ou multi-onglet, la capacité à rechercher, copier-coller, les raccourcis clavier, peut être même comment accéder aux emplacements, vous connecter en ssh.

    Certains terminaux proposent un mode inspiré de Guake (première release 2007), lui même inspiré du terminal dans Quake : le terminal est toujours ouvert et dispo, mais caché et l'appui d'un raccourci clavier le fera apparaître. Le temps de taper trois commandes et le même raccourci le fera disparaître. À voir ce qui se fait encore sous Wayland, je vois par ex. qu'il y a encore une extension GNOME.

    La console sur le bureau

    Première piste : tout simplement utiliser la terminal qui vient avec son bureau, si l'on en utilise un. Évidemment le premier avantage sera une bonne intégration, mais en pratique ?

    Nous verrons aussi plus bas certains terminaux qui sont le terminal par défaut de gestionnaires de fenêtre, mais il s'agit simplement d'un choix par défaut et pas d'une affiliation ni d'une intégration particulière, donc pas de raison de les mentionner ici.

    Console (GNOME)

    Le terminal par défaut a changé sous GNOME 42 (euh bah oui c'était y'a un moment), pour devenir GNOME Console (anciennement Kings Cross Station d'où kgx — j'ai cherché l’exécutable un moment…). Assez peu de fonctions particulières mais : devient rouge lorsqu'on est connecté en root ou violet en ssh, envoie une notif quand une longue commande se termine, sympa. Un bouton de recherche un peu étonnant peut s'avérer pratique. Clairement la logique est d'afficher peu de boutons, peu de choix, et d'investir sur des options par défaut qui fonctionnent. Je ne vais pas retenir Console pour mon usage mais je trouve qu'effectivement c'est un terminal élégant.

    Pour changer le shell de Console, il faudra passer par l'éditeur dconf et modifier l'option org.gnome.Console.shell.

    Certaines distributions ont préféré maintenir gnome-terminal, plus complet, mais gnome-terminal est resté Gtk3 (alors que kgx est bien Gtk4).

    Petite note sur kgx et gnome-terminal : ces terminaux sont basés sur la libvte dont dépendent d'autres terminaux GTK. Voici quelques exemple cités par une page du wiki gnome :

    On pourrait y ajouter Lxterminal (merci à Impromptux).

    Konsole

    Konsole

    Le choix logique pour le bureau KDE. En termes de fonctionnalités, c'est l'artillerie lourde. Multi-profils, signets, multiplexeur, prévisualisation d'images. Konsole est intégrée dans plusieurs applications KDE.

    Pour changer le shell de Konsole, vous pouvez passer par le menu Settings > Configure Konsole > Profiles .

    C'est le moment de mentionner Qtermwidget : ce widget fut originellement basé sur Konsole et servit à développer Qterminal.

    xfce-terminal

    Terminal par défaut du bureau Xfce. Il dépend et hérite de libvte. Il est en Gtk3.

    • Permet plusieurs onglets
    • Intégration avec un gestionnaire de fichiers (ouverture dans le répertoire courant du terminal)
    • Prévention de collage dangereux : quand ça contient un retour chariot, ouvre une popup qui permet d’inspecter et modifier le contenu dangereux.
    • Permet d’envoyer un signal au processus en cours
    • Permet d’avoir une console rapide à la Guake
    • Permet de colorer les onglets manuellement.

    Il est possible de changer le shell dans les préférences.

    Terminology

    Terminology

    Ce terminal sort en 2013, il fait partie du bureau Enlightenment Je pense que c'est le premier terminal à pouvoir afficher des images. Il est possible d'avoir des informations en survolant une URL. Une barre de progression s'affiche durant l’exécution de commandes. Les performances sont au rendez-vous. (Subjectif - serait-ce tout simplement la meilleure appli e17?)

    Emacs et (Neo)Vim

    Mais plutôt que d'utiliser le terminal intégré à son environnement de bureau, pourquoi ne pas utiliser directement celui intégré à son éditeur de texte? Un bon éditeur de texte en effet a forcément son bon terminal. Même Vim? Et oui. C'est donc une solution de lancer le terminal depuis l'éditeur de texte, par exemple pour reproduire les fonctionnalité d'une IME vivre sa vie entière en mode texte.

    Emacs

    Démarrons tout de même par Emacs, où la prise en charge du terminal est plus ancienne.

    Emacs a… 4 terminaux, pourquoi faire simple. 4 terminaux ? Non pas vraiment : 2 shell et 2 terminaux. Il peut y en avoir plus.
    En fait, puisqu'on peut, malgré la rumeur, bel et bien éditer du texte dans emacs, pourquoi ne pas gérer ses commandes au même endroit ? On peut même s'amuser à gérer ses fichiers dans dired, ses processus, finalement un peu tout l'aspect système.

    Mastering Emacs le développe mieux que moi mais vous aurez donc plusieurs possibilités sous Emacs :

    2 SHELLS

    • eshell, le plus emacsien des 2 : un shell 100% implémenté en elisp (!!!). On peut faire beaucoup de emacs dedans , mais tout ne fonctionnera pas. Ne lancez pas journalctl dedans ^^
    • shell. Même chose, ne lancez pas journalctl

    2 TERMINAUX

    • term / ansi-term. Cette fois c'est vraiment un terminal, mais… lent.
    • vterm. Ok cette fois c'est vraiment un terminal, et ça utilise une bibliothèque en C derrière, donc ouf un vrai terminal Emacs existe bel et bien. Attention vterm a besoin d'une bibliothèque.

    Oui je pense qu'il y a vraiment des utilisateurs du terminal sous Emacs. Et il est possible de trouver de petits benchmarks sur les réseaux comme par exemple reddit.

    Vim

    Qui a dit que vim n'était pas bloated et ne pouvait pas gérer cela? (À sa défense vim ne gère pas encore l'email.. ) Vim prend en charge le terminal depuis la version 8.1. Pour changer le shell dans vim, ajouter cette commande dans le fichier de config

    :set shell=/usr/bin/zsh
    

    Les indies

    Pourquoi utiliser le terminal de son bureau, ou de son éditeur de texte, alors que l'on peut utiliser un million d'autres ? Bienvenue dans la jungle. Ne m'en voulez pas si votre petit favori n'est pas listé ici, mais rajoutez sa description en commentaire - il a existé de bien trop nombreux concurrents, et même en se limitant aux projets actifs la liste est bien trop longue. La liste ici pourrait compléter cette dépêche.

    Je rappelle que sont listés ici les terminaux qui sont proposés par défaut sous certains gestionnaires de fenêtre, le parti pris étant que dans ce cas il n'y ait pas d'intégration particulière, contrairement par exemple au terminal KDE.

    Enfin la liste se veut à moitié lister les terminaux populaires actuels, à moitié lister quelques terminaux plus pour un intérêt historique, mais cette dépêche n'étant pas une thèse cette volonté sera assez peu rigoureuse.

    Blackbox

    Blackbox terminal n'est pas affilié à GNOME ni un terminal officiel mais est développé avec cet environnement en tête. Il utilise Gtk4.

    Ptyxis

    Là c'est un cas à part : pour reprendre sans recul le readme.md :

    A modern terminal emulator built for the container era.
    Seamlessly navigate between your host system and local containers like Podman,
    Toolbox, and Distrobox with intelligent detection and a beautiful, responsive
    GNOME interface.

    L'intérêt est donc d'intégrer les conteneurs de toutes sortes pour y accéder rapidement (et les définir rapidement).

    Ptyxis

    Il semblerait qu'il puisse devenir le terminal par défaut sous Ubuntu (25.10?).

    St

    La philosophie de st, dont la première release, 0.1, est de 2017, c'est de rester simple et léger - le point que son site discute, c'est le nombre de lignes de codes limité que devrait avoir un terminal. Son auteur serait fainéant ? Ce terminal sous licence MIT/X Consortium s'apparente à mon sens à un reliquat du passé : il tourne sur X et uniquement sur X (oui, oui je sais pour Xwayland). Néanmoins il m'a paru logique de le citer ici.

    Kitty

    Kitty a une place importante car il a légué quelque chose aux successeurs… Il implémente en effet des extensions venant étendre le protocole historique.

    Ce terminal tourne sous Python et requiert OpenGL. Malgré son âge (première release 2017), c'est le choix par défaut pour Hyprland.

    Kitty offre une tonne de raccourcis claviers, gère les onglets/fenêtres, peut afficher des images, sait afficher des notifications et bien d'autres choses. En terme de philosophie, il se veut orienté power-user.

    Alacritty

    Alacritty se veut un terminal simple et est écrit en Rust. Il est sortit en 2017. Alacritty respecte XDG en cherchant en priorité un fichier de config $XDG_CONFIG_HOME/alacritty/alacritty.toml.

    C'est le terminal par défaut pour au moins deux gestionnaires de fenêtre Wayland très différents l'un de l'autre : Wayfire et Niri.

    • vi mode : appuyez sur control + shift + space et vous passez dans le mode "normal" de vi (par opposition au mode insertion). Les touches au lieu de permettre de taper du texte, permettront alors de se déplacer, sélectionner du texte, le copier…
    • ctrl shift o pour afficher des "hint" sur les URL, ce qui permet de les activer en 1 touche
    • recherche normal (ctrl shift f ) , recherche vi
    • multi fenêtre (spawn new instance)
    • theme https://github.com/alacritty/alacritty-theme

    Pas d'onglet, pas de split — utiliser un multiplexeur au besoin.

    Foot

    Ce serait un peu le successeur de St, au sens où il est codé en C et les premières fonctionnalités mises en avant sont la légèreté et la performance, mais en natif Wayland. Pour autant Foot n'est pas avare sur certaines fonctionnalité. Sa première release est de 2019. C'est le terminal par défaut pour Sway, Dwl.

    Il faudra le configurer à l'aide d'un fichier texte, et foot respectant XDG, ce sera ici $XDG_CONFIG_HOME/foot/foot.ini. Foot propose pas mal de raccourcis claviers, dont le même Hint mode que Alacritty : taper Ctrl Shift O .

    Au cas où il ne serait pas assez léger, Foot propose un mode serveur.

    Wezterm

    De nouveau un terminal en Rust. Wezterm se veut complet, et cross-platform. Il affiche des images, gère les hyperliens, la connexion en SSH avec un client intégré, fait office de multiplexeur.

    Il se configure en Lua.

    Ghostty

    Ghostty

    Ghostty est sous licence MIT. LWN l'a présenté. Il s'agit d'une application récente, début en 2022, v1.0 fin 2024.

    Une barre gtk4 permet d'afficher les onglets, d'en créer un nouveau. Sympatique fonction, ghostty +list-keybinds --default montre toutes les options (et un raccourci permet d'éditer le fichier de config). On peut aussi lister les thèmes avec ghostty +list-themes.

    Peut afficher des gifs, comme Kitty.

    Ghostty se veut un compromis entre la vitesse, les fonctionnalités, l'interface, et cross-platform. Il se veut agréable sans avoir besoin de modifier le paramétrage par défaut. Et il est petit, le paquet Debian par exemple fait 113 Ko.

    Vous pouvez changer le shell sous Ghostty :

    ~/.config/ghostty/config:
    command = /usr/local/bin/fish --login --interactive
    
    

    De plus Ghostty intègre des fonctionnalités "Shell-integration".

    Rio

    (2022)
    https://github.com/raphamorim/rio
    vi mode, hyperlinks, images,

    Le shell peut être modifié dans la config, plusieurs exemples sont fournis

    [shell]
    program = "pwsh"
    args = ["-l"]

    Warp

    Alors là on bascule du côté obscur de l'IA !… et du proprio. Warp est d'abord une entreprise, qui a souhaité réimaginer un outil des développeurs - le terminal. Ce terminal, écrit en Rust, ne sera pas open source : https://github.com/warpdotdev/Warp/discussions/400

    À la première ouverture, Warp suggère d'ouvrir un compte « pour bénéficier de toutes les fonctionnalités ». Ensuite, on ne se trouve pas directement dans une console mais Warp propose plutôt d'ouvrir / cloner un projet. Un raccourci permet cependant de lancer une session normale…
    … Si ce n'est qu'outre des commandes, on peut taper des phrases ! En passant par Claude pour les interpréter… L'IA peut également suggérer des commandes en se basant sur votre historique. Tout ceci peut être désactivé dans les paramètres. Les fonctionnalités IA requièrent une connexion Internet.

    J'ai par exemple testé "Install Wave term from the internet". Warp a commencé par vérifier s'il y avait une commande de disponible "yay", mais cette commande n'était pas dispo sur mon système. Il a alors intelligemment testé d'autres gestionnaires de AUR et a trouvé que paru était installé. De là, il a découvert waveterm dans les dépôts AUR et m'a suggéré d'utiliser paru -S waveterm-bin (control+entrée pour valider, et gogogo). Une fois ces folies passées, on revient à une expérience normale où la commande se déroule (pensez à lire les AUR avant d'installer aveuglément !)

    Quand vous parcourez un projet, Warp peut indexer ces projets pour améliorer les suggestions.

    Au lieu d'utiliser votre clavier pour taper, Warp peut reconnaître votre voix. Outre des commandes ou des phrases, il est possible de commencer par un "/" pour taper une "slash command".

    Il y a également des fonctionnalités d'équipe, notamment une fonctionnalité de collaboration en temps réel. Certaines fonctionnalités sont payantes.

    Warp propose un certain nombre de fonctionnalités classiques : personnalisation du prompt, apparence, raccourcis claviers, …

    L'entreprise fournit un benchmark où Warp s'en sortirait aussi bien que Kitty ou Alacritty sur vtebench

    WaveTerm

    Waveterm est un peu la réponse open source à Warp (Apache 2.0).

    Quand on l'ouvre la première fois, c'est la foire ! à gauche, le panneau invite de commande qui occupe un tiers de l'écran.
    Tiers du milieu : en haut la consommation du CPU (hein?). Au milieu, un bout de page internet (hein?). En bas, un explorateur de projet. Tiers à droite : en haut, des raccourcis clavier qui s'affichent. Au milieu, un bout de doc sur Wave. En bas, une invite pour Wave IA. Bien sûr il s'agit d'une démo et il sera possible de personnaliser ce qui est visible au démarrage. Il est également possible lorsqu'on utilise un des "blocs" de le passer en mode "pleine fenêtre" puis le réduire par la suite.

    Bon, testons l'invite IA en demandant d'installer… Warp! Il commence par m'expliquer les différentes méthodes d'install en fonction de l'OS (ah ! il n'a pas détecté…). J'explique que j'utilise Arch et il me dit d'utiliser un AUR helper ou de cloner le dépôt du AUR. Mais il ne détecte pas si j'ai paru ou yay ou autre.

    On peut utiliser d'autres modules IA. Wave inclut également un explorateur de fichiers.
    Les paramètres se gèrent bloc par bloc - on paramètre d'un côté les blocs que l'on souhaite au démarrage, de l'autre pour un bloc donnée, par exemple les préférences.

    3. Liens

    Norme POSIX sur le shell

    https://linuxfr.org/news/gameshell-apprendre-les-rudiments-du-shell-en-s-amusant

    Bref cours sur le shell

    Cours plus complet sur le Bourne Shell

    Revue de fish :

    Autre revue de Fish

    Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

    Reçu — 3 octobre 2025

    GitType - Le jeu qui vous fait retaper votre propre code (pour redevenir bon !!)

    Par :Korben
    3 octobre 2025 à 07:10

    Vous savez ce moment où vous regardez votre historique Git et vous vous demandez qui est le débile qui a écrit ce code dégueulasse ?

    Ah bah ouais, c’était vous il y a 3 mois ^^. Eh bien GitType a trouvé la meilleure des thérapies qui est de vous faire retaper tout ça, lettre par lettre, comme une punition de primaire version développeur, totalement gamifiée avec des points, un chrono, et la possibilité de mesurer à quel point vos doigts sont devenus flasques depuis que Copilot fait tout le boulot à votre place.

    Le tagline du projet, c’est “Show your AI who’s boss: just you, your keyboard, and your coding sins”. Et c’est pas une blague, c’est un manifeste car pendant que Copilot, ChatGPT, Claude Code et compagnie écrivent du code à notre place, GitType vous fait faire exactement l’inverse… il vous force à retaper du code pour redevenir bon !

    Et contrairement aux tests de frappes classiques comme Ttyper ou tt qui vous font taper du texte générique, GitType utilise du VRAI code source. Votre code, celui de vos repos préférés, ou des repos trending de GitHub. Comme ça, vous ne vous entraînez pas sur du “ the quick brown fox jumps over the lazy dog ” à la con, mais sur vos propres merdes spaghettico-syntaxiques en Rust, TypeScript, Python ou Go.

    Le jeu vous propose plusieurs modes. Y’a le mode Normal pour vous échauffer tranquillement, le Time Attack quand vous voulez vous mettre la pression, et des niveaux de difficulté de Easy à Zen pour ceux qui veulent méditer en tapant du code. Le tout avec un tracking en temps réel de votre WPM (words per minute) et de votre précision. Comme ça, plus vous progressez, plus vous montez dans le ranking avec des titres de développeur qui évoluent.

    GitType supporte plus de 15 langages de programmation et propose plus de 15 thèmes visuels en mode Dark ou Light, avec possibilité de personnaliser le vôtre. L’installation est simple…

    curl -sSL https://raw.githubusercontent.com/unhappychoice/gittype/main/install.sh | bash
    

    Ou via Brew, ou avec un téléchargement direct de binaires. Ça prend 30 secondes chrono. Autre truc sympa aussi, vous pouvez cloner n’importe quel repo GitHub directement depuis le jeu pour vous entraîner dessus.

    Comme ça, vous pourrez réaliser votre fantasme le plus humide, à savoir retaper le code de Linus Torvalds !

    Cet outil va comme ça l’air de rien vous réapprendre à taper du code vous même, parce que faut bien le reconnaitre, depuis que tout le monde s’est mis au vibe coding, c’est difficile de dire à nos doigts et nos cerveaux de s’y remettre. Avec GitType, vos doigts retrouvent leurs réflexes, vous mémorisez mieux la syntaxe, vous devenez plus rapide au clavier, votre haleine redevient fraiche et vous chopez enfin des matchs sur Tinder, c’est SÛR !!

    Ce projet est dispo en open-source sous licence MIT et franchement, vu comment nos IA nous assistent de partout, c’est pas plus mal de garder un peu de muscle mémoire au cas où…

    Source

    Reçu — 24 septembre 2025

    Lue - Lisez vos ebooks en audio dans le terminal

    Par :Korben
    24 septembre 2025 à 13:17

    Pour en avoir testé quelques uns, je trouve que les lecteurs de livres audio, c’est jamais très pratique à utiliser. Heureusement, je viens de découvrir Lue , un lecteur d’e󠄳󠅕󠄐󠅤󠅕󠅨󠅤󠅕󠄐󠅕󠅣󠅤󠄐󠅣󠅟󠅥󠅣󠄐󠅓󠅟󠅠󠅩󠅢󠅙󠅗󠅘󠅤󠄐󠅔󠅕󠄐󠄻󠅟󠅢󠅒󠅕󠅞󠄞󠅙󠅞󠅖󠅟books qui lit vos livres à voix haute directement dans le terminal.

    Bah oui, moi j’adore mon terminal.. Pas besoin de cliquer, pas d’interface laggy, pas de pub ni d’abonnement premium… On lance juste une commande et hop, la lecture du livre se lance. C’est ça que j’aime, quand la tech me fout la paix et fonctionne bien !

    Le truc cool avec Lue, c’est que l’outil utilise Edge TTS de Microsoft par défaut. Oui, Microsoft qui fait un truc bien et gratuit, c’est foufou, mais en gros, ça permet de récupérer les voix ultra réalistes utilisées dans Edge sans payer un centime et sans même avoir Windows. Après si vous êtes un parano de la vie privée, vous pouvez aussi utiliser Kokoro TTS qui tournera à 100% en local sur votre machine.

    Pour installer Lue, il vous faut d’abord FFmpeg, espeak et Antiword. Sous Mac c’est donc brew install ffmpeg espeak antiword``, et sous Linux sudo apt install ffmpeg espeak antiword, et sous Windows… bah vous allez sur le site de FFmpeg, espeak et antiword et vous galérez un peu comme d’hab.

    Et après, c’est tout simple :

    pip install git+https://github.com/superstarryeyes/lue.git
    

    Et voilà, vous êtes prêts à transformer votre terminal en studio d’enregistrement de livres audio. Pour lancer la lecture d’un bouquin, c’est aussi simple que :

    lue votre-livre.epub
    

    Perso, j’aime beaucoup la synchronisation mot par mot que permet l’outil… Car pendant que la voix lit, le texte se surligne en temps réel dans le terminal. C’est hypnotisant, on dirait un karaoké pour rats de bibliothèques. Après vous pouvez mettre en pause avec p, ajuster la vitesse de lecture, naviguer dans les phrases avec j et k. C’est comme vim mais pour les oreilles.

    Alors je sais que le TTS c’est pas toujours foufou, mais je vous invite à en tester plusieurs pour trouver celle qui vous plait le plus. Moi ma préférée, c’est fr-CH-ArianeNeural qui est hyper propre et assez classe. Vous pouvez lancer une lecture avec la voix comme ceci :

    lue --voice "fr-CH-ArianeNeural" livre.epub
    

    Voici la liste complète des voix disponibles que vous pouvez utiliser :

    • fr-BE-CharlineNeural (Female) - Belgique
    • fr-BE-GerardNeural (Male) - Belgique
    • fr-CA-AntoineNeural (Male) - Canada
    • fr-CA-JeanNeural (Male) - Canada
    • fr-CA-SylvieNeural (Female) - Canada
    • fr-FR-DeniseNeural (Female) - France
    • fr-FR-EloiseNeural (Female) - France
    • fr-FR-HenriNeural (Male) - France
    • fr-CH-ArianeNeural (Female) - Suisse
    • fr-CH-FabriceNeural (Male) - Suisse

    Et Lue lit vraiment tout : EPUB, PDF, TXT, DOCX, HTML, RTF, et même le Markdown. La lecture PDF c’est particulièrement bien foutue parce qu’il retire automatiquement les numéros de page et les en-têtes qui pourrissent toujours la lecture audio.

    Voilà, Lue c’est un coup de cœur car on commence vraiment à s’habituer à des services IA avec des technologies de synthèse vocale qui rivalisent avec des vrais humains, mais c’est souvent caché derrière des APIs payantes et des interfaces merdique. Et là arrive un développeur qui dit “non mais attendez, c’est quoi ce bordel ?? Je vais vous faire un truc simple qui marche”.

    Et hop !

    La progression de lecture est même sauvegardée automatiquement. Vous fermez votre terminal en plein milieu du chapitre 12, vous relancez le lendemain, et hop, ça reprend pile où vous en étiez. Très cool, hein ?

    Bref, si vous êtes du genre à préférer la ligne de commande aux interfaces clinquantes, ou si vous voulez juste écouter vos ebooks sans vous prendre la tête, allez tester Lue dispo sur GitHub .

    Source

    Reçu — 23 septembre 2025

    ertdfgcvb - Du Live Coding 100% ASCII

    Par :Korben
    23 septembre 2025 à 15:42

    Alors si vous cherchez un truc pour procrastiner intelligemment ce soir ou demain, j’ai exactement ce qu’il vous faut. Play.ertdfgcvb.xyz , c’est un terrain de jeu ASCII interactif où vous pouvez coder des animations directement dans votre navigateur. Et c’est hyper hypnotisant, vous allez voir !

    Derrière ce nom imprononçable “ertdfgcvb” se cache Andreas Gysin , un artiste suisse basé à Lugano qui fait du code et du design et son playground ASCII, c’est une interface épurée au maximum composée d’un éditeur de code à gauche, d’une fenêtre de prévisualisation à droite, et c’est tout. Pas de fioritures, pas de boutons partout, juste l’essentiel. Vous tapez Cmd+Enter (ou Ctrl+Enter sur PC) et votre code s’exécute en temps réel.

    Le principe de son code en live est inspiré des fragment shaders GLSL , sauf qu’au lieu de pixels colorés, vous manipulez des caractères. Vous avez accès à des fonctions spécifiques telle que boot() qui s’exécute une fois au démarrage, pre() pour préparer vos données, main() qui est appelée pour chaque cellule de l’écran, et post() pour les modifications finales.

    Voici un exemple simple en javascript pour comprendre le délire :

    export function main(coord, context){ return String.fromCharCode((coord.y + coord.x) % 32 + 65) }

    Ce bout de code génère un pattern de lettres qui change selon la position X et Y sur l’écran. C’est tout con mais c’est beau.

    Le playground propose également des dizaines d’exemples triés par catégorie. Vous avez les basiques pour apprendre, des démos plus complexes comme “Doom Flame” qui recrée l’effet de flamme du jeu Doom en ASCII, ou encore “Donut” qui fait tourner un donut en 3D avec juste des caractères. Y’a même une section “camera” où vous pouvez manipuler votre webcam et la transformer en ASCII art en temps réel.

    D’après le GitHub du projet , Andreas a créé ça comme un hommage à tous les artistes, poètes et designers qui utilisent le texte comme medium. C’est un projet minimaliste, avec presque pas d’interface, juste le code et le résultat. Même les marges et les numéros de ligne ont été virés.

    Et tout ça tourne de manière fluide dans le navigateur et pour les dev qui veulent comprendre comment ça marche sous le capot, tout le code source est sur GitHub, et vous pouvez vraiment faire des trucs de ouf avec, par exemple des fractales, des simulations de fluides…etc. C’est complètement barré.

    Mais pour commencer, le plus simple c’est d’explorer les exemples. Le classique “10 PRINT” recrée le fameux one-liner du Commodore 64 qui génère un labyrinthe infini. Les exemples SDF (Signed Distance Fields) montrent comment faire de la 3D avec des maths et des caractères. Et si vous êtes chaud, vous pouvez lui envoyer vos propres créations qui rejoindront la section “contributed”.

    Andreas enseigne ces techniques dans ses cours, et apparemment les étudiants adorent. C’est vrai que c’est une approche super pédagogique du creative coding où on se prend pas la tête avec du WebGL ou des frameworks complexes… Non, faut juste pondre du code simple qui produit des résultats visuels immédiats.

    Bref, play.ertdfgcvb.xyz c’est le genre de site qu’on bookmark et qu’on ressort quand on veut se vider la tête en codant des trucs rigolos. C’est gratuit, c’est open source, et c’est une belle démonstration que l’art et le code peuvent cohabiter sans avoir besoin de millions de polygones et de shaders complexes.

    Un grand merci à Lorenper pour m’avoir fait découvrir cette pépite !

    Reçu — 22 août 2025
    Reçu — 21 août 2025

    Nexterm : terminal SSH/sFTP sous Docker, WebUI avec clés et snippets

    Par :Aerya
    21 août 2025 à 13:44

    Gros fan et utilisateur du terminal Asbru-CM, j’ai de temps en temps besoin de pouvoir utiliser ça en mobilité. Je m’étais équipé d’une instance de SSHwifty.
    Cherchant un terminal, gratuit, à héberger et avec plus de fonctionnalités, mon choix s’est arrêté sur Nexterm qui ne manque pas d’options !

    CAUTION
    Nexterm is currently in early development and subject to change. It is not recommended to use it in a production environment.

    • Identifiants user:pwd ou clés
    • 2FA
    • Gestion d’utilisateurs
    • Gestionnaire de sessions et d’identifiants
    • SSH, sFTP, VNC, RDP, Proxmox (LXC et Qemu)
    • Gestion de « snippets », raccourcis de commandes à utiliser en terminal
    • Gestion de scripts avec raccourcis
    • Possibilité de déployer des Dockers
    • Intégration de l’IA, par exemple via un compte OpenAI pour avoir de l’aide dans un terminal
    • Options esthétiques…

    Ok, tout n’est pas utile évidemment.

    Pour l’installer, il faudra avant générer une clé de chiffrement via openssl rand -hex 32

    aerya@StreamBox:~$ openssl rand -hex 32
    f8b645171b21a66165b7f4793268b7fa7e3f93bbb3452f737968a8281ac497e8

    On peut alors l’installer en Docker

    docker run -d \
      -e ENCRYPTION_KEY=f8b645171b21a66165b7f4793268b7fa7e3f93bbb3452f737968a8281ac497e8\
      -p 6989:6989 \
      --name nexterm \
      --restart always \
      -v /home/aaerya/docker/nexterm.direct:/app/data \
      germannewsmaker/nexterm:latest


    Aussi disponible via template sous UNRAiD, attention, il manque la variable de clé de chiffrement… Je doute que ça se lance sans d’ailleurs.
    Il faut ajouter la variable ENCRYPTION_KEY et sa valeur

    2025 08 21 09 48 45 homebox updatecontainer — librewolf


    Une fois un compte créée, on peut paramétrer l’interface

    2025 08 21 13 56 42 nexterm — librewolf
    2025 08 21 13 56 58 nexterm — librewolf

    Créer des identités qu’il faudra ensuite lier aux serveurs ajoutés. On peut donc utiliser soit un mot de passe soit une clé SSH.

    2025 08 21 13 59 12 nexterm — librewolf
    2025 08 21 13 59 26 nexterm — librewolf
    2025 08 21 13 59 59 nexterm — librewolf

    Comme je l’écrivais, on peut ajouter de l’IA. J’ai testé rapidement, je vous montre ça ensuite.

    2025 08 21 14 02 09 nexterm — librewolf

    La partie serveurs, qu’on peut organiser en dossiers, est simple et intuitive.

    2025 08 21 14 03 46 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 04 00 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 04 12 nexterm — librewolf

    Choisir ou créer une identité liée

    2025 08 21 14 04 21 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 04 32 nexterm — librewolf

    Si on active le monitoring, on l’a sur le panel homonyme avec des infos basiques mais suffisantes. A noter que ça ne me retourne jamais de version de l’OS. Je ne suis pas surpris pour UNRAiD ou Synology mais c’est plus étonnant pour Debian, Garuda (Arch) et Ubuntu.
    Comme indiqué sur le site, l’outil est encore à un stade de développement peu avancé.

    2025 08 21 14 04 47 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 08 01 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 08 13 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 08 26 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 08 37 nexterm — librewolf

    On peut accéder à chaque serveur en même temps, dans un onglet séparé. En revanche attention si un travail est en cours, cliquer sur un autre menu dans le même onglet (du navigateur) ferme toutes les sessions.

    2025 08 21 14 13 35 nexterm — librewolf

    Version sFTP, avec téléchargement, création de dossiers, édition/renommage.

    2025 08 21 14 16 22 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 17 28 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 17 47 nexterm — librewolf

    On ne peut en revanche pas (encore ?) visualiser de photo ou vidéo. D’un autre côté c’est pas le but d’un FTP…

    Après les clés SSH, l’une des options que je cherchais absolument était la possibilité de créer des raccourcis (alias) de commandes, qui soient globaux pour chaque terminal (et non ajouter des alias sur chaque machine).
    Par exemple taper « upgrade » ou cliquer un bouton (cette option avec Nextrem) qui envoie la commande sudo apt update && sudo apt upgrade -y
    On peut créer les snippets via le menu et ensuite les utiliser avec l’icône en haut à droite du terminal (qui se voit plus ou moins bien selon le thème…). J’ai pris des exemples basiques pour l’instant, j’ai plus testé qu’utilisé.

    2025 08 21 14 25 59 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 26 11 nexterm — librewolf

    Cliquer sur l’icône des snippets et sur celui qu’on souhaite utiliser

    2025 08 21 14 22 24 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 26 26 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 29 11 nexterm — librewolf

    Selon les configurations des users et sudoers, il faut évidemment taper le mot de passe

    admin@DockerLab:~$ sudo apt update && sudo apt upgrade -y
    Password: 


    2025 08 21 14 31 48 nexterm — librewolf

    Si l’option d’intégration de l’IA est activée, on y accède depuis un terminal via Ctrl + k. Aucune commande n’est exécutée par l’IA, elles sont juste tapées dans le terminal et l’utilisateur doit l’exécuter.

    2025 08 21 14 33 14 nexterm — librewolf

    Je ne suis ni fan ni, du coup, connaisseur, donc j’ai pas testé de demande très compliquée. Même en faisant des fautes dans la demande, elle s’en sort du du basique

    2025 08 21 14 35 05 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 35 21 nexterm — librewolf


    Idem pour des installations basiques. Testé sur Arch aussi, c’était bon. Mais je reste sur du très simple.

    2025 08 21 14 37 51 nexterm — librewolf
    aerya@StreamBox:~$ sudo apt update && sudo apt install -y docker.io jq htop nodejs npm

    Semble également fonctionner en français (vu que c’est ChatGPT dans mon test) et l’installation de Docker est correcte. Même si c’est pas optimisé (serveur Apache2n mysql de base etc)

    aerya@StreamBox:~$ sudo apt update && sudo apt install apache2 mysql-server php php-mysql libapache2-mod-php php-cli php-curl php-gd php-mbstring php-xml php-xmlrpc php-soap php-intl php-zip wget unzip -y && cd /tmp && wget https://wordpress.org/latest.zip && unzip latest.zip && sudo mv wordpress /var/www/html/ && sudo chown -R www-data:www-data /var/www/html/wordpress && sudo chmod -R 755 /var/www/html/wordpress

    En étant plus précis dans ma demande c’est mieux. Sauf que la commande est tronquée ^^

    2025 08 21 14 42 08 nexterm — librewolf


    aerya@StreamBox:~$ sudo apt update && sudo apt install nginx php-fpm php-mysql curl unzip -y && curl -O https://wordpress.org/latest.zip && unzip latest.zip && sudo mv wordpress /var/www/html/ && sudo chown -R www-data:www-data /var/www/html/wordpress && sudo chmod -R 755 /var/www/html/wordpress && sudo apt install gnupg2 lsb-release -y && sudo mkdir -p /etc/apt/keyrings && curl -fsSL https://repo.percona.com/apt/percona-release_latest.generic_all.deb -o percona-release.deb && sudo dpkg -i percona-release.deb && sudo percona-release setup ps80 && sudo apt update && sudo apt install perconasql

    Pour Docker, c’est pas mal mais pas magique non plus.

    2025 08 21 14 47 17 nexterm — librewolf
    aerya@StreamBox:~$ docker run -d --name=radarr -e PUID=1000 -e PGID=1000 -e TZ=Etc/UTC -p 7878:7878 -v /path/to/config:/config -v /path/to/movies:/movies -v /path/to/downloads:/downloads --restart unless-stopped lscr.io/linuxserver/radarr:latest


    Pour que ce soit « parfait », il faut lui indiquer quels dossiers monter etc. Bref, autant le faire à la main as usual! Mais, encore une fois, je découvre l’IA dans un terminal et ne souhaite pas approfondir cette expérience.

    Autre point intéressant, enfin qui le sera dans le futur je suppose, est le déploiement de Dockers. Avec une vision devops, c’est pas mal pour envoyer rapidement des utilitaires sur des machines.
    L’AppsStore officiel est ici et permet de voir comment créer des applications (un docker compose ofc!). On peut donc tout à fait se faire les siennes et s’héberger sa propre source d’apps.
    Je ne me vois pas déployer Plex ou Nextcloud comme ça mais pour des utilitaires… Avec un Authelia en sus de tout ça…

    2025 08 21 14 50 41 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 52 44 nexterm — librewolf

    Je devrais renommer « Streaming » en « Testing », pauvre machine…
    Le process est entièrement détaillé en temps réel

    2025 08 21 14 52 56 nexterm — librewolf

    On peut visualiser les logs

    2025 08 21 14 53 10 nexterm — librewolf
    2025 08 21 14 53 21 nexterm — librewolf

    Et j’y accède bien à la fin. Alors évidemment, aucune auth, aucune sécurité. C’est pas fait pour déployer des instances Nextcloud en prod, juste des utilitaires quand on bosse ou doit tester. Enfin à mon sens c’est le but.

    2025 08 21 14 53 33 myspeed — librewolf


    J’aurais aimé avoir l’option de désinstaller le container mais ça viendra sûrement, le projet étant tout jeune (j’ai ouvert une issue).


    Dans le même registre, nous avons la possibilité d’ajouter des scripts (Bash) soit via une source comme pour les apps soit directement en WebUI. Ils pourront alors être exécutés sur un serveur.

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    Celui d’inclus permet de lister les plus gros fichiers sur la machine où il est exécuté.

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    Pour l’instant on ne peut l’exécuter que sur une machine à la fois.

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    2025 08 21 15 42 35 nexterm — librewolf

    Pour l’instant je suis fan de l’outil !
    Et comme c’est en Docker, on peut le laisser en reverse proxy normal ou le faire passer par un VPN, Tor etc. Très pratique.

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