En moyenne, chaque Français émet 8,5 tonnes de carbone par an. Mais les disparités sont très fortes suivant le lieu d’habitation, le revenu, les habitudes de consommation. Mieux comprendre ces différences pourrait permettre de cibler plus finement les politiques de réduction des gaz à effet de serre.
Dans son "gap report" 2025, le programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) déplore que les efforts des États soient insuffisants pour respecter l’Accord de Paris.
En pleine contestation de l’action climatique, les négociateurs de la COP30, qui se réunissent à Belém (Brésil) du 10 au 21 novembre 2025, doivent imaginer une nouvelle étape dans la lutte contre le changement climatique.
Le 12 décembre 2015, les 195 États signataires de la Convention onusienne de lutte contre le changement climatique adoptaient l’Accord de Paris. Dix ans plus tard, le texte est pleinement entré en vigueur, mais peine à produire des résultats à la hauteur des enjeux.
La convention onusienne de lutte contre le changement climatique publie un premier état des lieux des engagements des Etats à réduire leurs gaz à effet de serre. Ce bilan, très incomplet, montre pour la première fois une réduction des émissions de gaz à effet de serre, mais pas suffisante pour limiter la hausse des températures à moins de 2°C.
Le 9e "compte à rebours" de la revue scientifique The Lancet révèle des impacts croissants de la hausse mondiale des températures sur la santé humaine. Et constate que les efforts pour contrer les pollutions des énergies fossiles et réduire les émissions de gaz à effet de serre sont insuffisants pour réduire le nombre de victimes.
Depuis le 1er janvier 2025, les compagnies aériennes doivent incorporer une part de 2% de "carburant d’aviation durable" dans leur consommation de kérosène. Un premier rapport détaille les productions à base d’huiles de cuisson usagées et de graisse animale.