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Engrais NPK : définition, utilisation et risques !

22 avril 2025 à 15:17

Wilhelm Knop (1817-1891), chimiste agricole allemand, a déterminé, en 1861, les besoins nutritifs précis des plantes vertes nécessaires à leur croissance, notamment pour une culture hydroponique. Il s’agissait de 4 éléments correspondant aux lettres de son patronyme :

  • K : potassium
  • N : azote
  • O : oxygène
  • P : phosphore.

Justus von Liebig (1803-1873), chimiste allemand, montre l'importance de l'azote dans la nourriture des plantes, et développe un engrais azoté dans son laboratoire, le premier du genre. De son côté, l'agronome britannique, John Bennet Lawes (1814-1900), met au point sur sa ferme expérimentale le superphosphate, nouvelle rampe de lancement des engrais chimiques pour que les paysans n'aient plus à épandre le fumier dans leurs champs !

Un peu plus tard, le chimiste allemand Fritz Haber (1868-1934) parvient, en laboratoire, à fixer l'azote de l'air, rendant l'azote disponible en grande quantité pour la production d'engrais. Et c'est Carl Bosch, ingénieur chimiste allemand (1874-1940) dirigeant de BASF qui va industrialiser la fabrication, appelée "procédé Haber-Bosch". Les engrais azotés sont nés et vont faire la gloire de l'agriculture industrielle qui nait après la seconde guerre mondiale.

La combinaison des travaux sur les engrais azotés, phosphatés et potassiques a conduit à la création des engrais NPK. Les premiers engrais NPK commercialement disponibles ont été développés au début du XXe siècle, alors que la science de la fertilisation des sols et des plantes progressait et que les industries chimiques étaient capables de produire et de combiner ces nutriments à grande échelle.

NPK, ses composants

Azote, phosphore et potasse, les 3 composants sont devenus la base des engrais chimiques sous forme de sels solubles directement assimilables, permettant d’obtenir de gros rendements mais avec des risques importants de lessivage vers les nappes phréatiques et les cours d’eau.

L’engrais le plus polyvalent a un dosage identique pour les 3 valeurs (10-10-10) alors qu’un engrais fort sera plutôt 20-10-10, correspondant pour chacun des composants au pourcentage de la masse.

utilité

  • Azote (N) → fait pousser la partie vertes de plantes.

Légumineuse sont des pompes à azote.
Sinon guano, sang séché... farine de plume !!

  • Phosphore (P) → fleur et graine.

Les champignons et les mycorhizes du sol participent aussi à transporter le phosphore jusqu'aux racines des plantes.

  • Potasse (K) → Floraison et développement de fruits et tubercule. Permet de résister à la sécheresse.

Se trouve dans l'argile du sol. Ou dans les feuilles de consoude ! (et les racines de pissentlits)

engrais naturels

Une association de purins (10 litres d'eau dans laquelle a été plongé et remué durant 10 jours un tissu noué soigneusement contenant 1 kilo de plantes finement hachées sans les comprimer) :

  • Ortie (principalement tiges et feuilles) favorisant la disponibilité de l'azote [N]
  • Valériane (rouge ou idéalement officinale, principalement les fleurs) favorisant la disponibilité du phosphore [P]
  • Pissenlit (principalement la racine) favorisant la disponibilité du potassium [K]

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