A la lueur de leurs téléphones portables, ils fouillent ce qui reste de leurs maisons écrasées sous les rochers, la boue et l'eau charriées par la mousson: sans électricité ni moyens, les villageois du nord du Pakistan tentent de sauver leurs proches.
Certains ont une pelle ou un marteau à la main. D'autres, comme Saqib Ghani, un étudiant du village de Dalori, fouillent à mains nues les décombres.
Au-dessus des rues grouillantes du quartier de Causeway Bay à Hong Kong, sur la cime des arbres, la lutte est engagée pour sauver le cacatoès soufré, l'une des espèces les plus menacées au monde.
Originaires du Timor oriental et d'Indonésie et initialement importés comme animaux domestiques, ces oiseaux au plumage blanc et à la huppe jaune ont fait souche dans les parcs de la mégalopole chinoise, après s'être échappés de captivité.
Des cacatoèse soufrés perchés sur un arbre à Kong Kong, le 25 juillet 2025 (AFP - YAN ZHAO)
Leur population - environ 150 individus - y représente aujourd'hui un dixième de la population mondiale de cette sous-espèce rare, soit "l'une des plus grandes populations sauvages cohérentes restantes", note Astrid Andersson, post-doctorante à l'Université de Hong Kong et spécialiste de ces oiseaux.
L'épisode caniculaire a pris fin mardi matin après 11 jours d'une vague de chaleur écrasante sur la quasi-totalité du territoire, annonce Météo-France dans son dernier bulletin, qui lève les dernières vigilances orange.
Sur le pourtour méditerranéen, les départements des Pyrénées-Orientales, de l'Aude, de l'Hérault, du Gard, des Bouches-du-Rhône, du Var et du Vaucluse ont été rétrogradés en vigilance jaune, indique l'institut météorologique à 06H00.
"Un épisode pluvio-orageux se met en place du sud-ouest au centre-est ainsi qu'aux régions méditerranéennes", prévient par ailleurs Météo-France, prévoyant des "cumuls de pluie attendus (qui) pourront localement être importants en peu de temps".
Le puissant ouragan Erin continue lundi sa progression près des Bahamas, accompagné de rafales de vent puissantes et de pluies intenses, alors que la menace de vagues destructrices sur les côtes américaines grandit.
Reclassé en catégorie 3 sur l'échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue dans la région des Caraïbes avec des vents allant jusqu'à 205 km/h, selon le dernier bulletin du Centre américain des ouragans (NHC) à 23H00 (03H00 GMT).
Erin est "inhabituellement gros", soufflant des rafales de la puissance d'un ouragan jusqu'à près de 130 kilomètres au-delà de son oeil, et de l'ordre d'une tempête tropicale jusqu'à 370 kilomètres, d'après le NHC.
Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.
Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu'il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.
"C'est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito" et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l'AFP.
Pour que l'incendie parti entre les communes de Ribaute et de Lagrasse le mardi 5 août, "soit classé éteint", il faudra attendre "plusieurs jours", ont prévenu les pompiers.
Environ 200 militants écologistes, dont la Suédoise Greta Thunberg, ont bloqué lundi la plus importante raffinerie de Norvège pour réclamer que ce pays mette fin à son industrie pétrolière et gazière, selon les organisateurs et la police.
Des militants d'Extinction Rebellion se sont assis sur la route, bloquant l'accès à la raffinerie de Mongstad, à Bergen, sur la côte sud-ouest de la Norvège, tandis qu'un groupe de kayaks et de bateaux à voile bloquaient l'entrée portuaire.
"Nous sommes ici parce qu'il est parfaitement clair qu'il n'y a pas d'avenir dans le pétrole.
Pour des raisons esthétiques et économiques, les bâtiments tertiaires vitrés se sont largement imposés depuis la fin du siècle dernier. Mais ils sont de moins en moins adaptés aux fortes chaleurs.
A Anjouan, l'île la plus montagneuse et la plus densément peuplée de l'archipel des Comores, des ONG tentent de réparer les dégâts de plusieurs décennies de déforestation, les derniers massifs forestiers ne devant leur survie qu'à leur inaccessibilité.
Le ministre comorien de l'Environnement Abubakar Ben Mahmoud dresse le terrible constat: "Nous avons perdu 80% de nos forêts naturelles entre 1995 et 2014".
En cause, les effets conjugués d'une forte pression démographique qui voit les habitants défricher la forêt pour leurs cultures vivrières, de la production d'huile essentielle d'ylang-ylang, prisée des grands noms de la parfumerie de luxe et grande consommatrice de bois, et de la production traditionnelle de portes en bois sculptées qui font la réputation de l'île.
Télétravailler parce qu'il fait trop chaud au bureau, c'est le quotidien de certains salariés qui payent une conception inadaptée au réchauffement climatique des bâtiments de bureaux, souvent vitrés.
"Il fait plus frais chez moi qu'ici, c'est infernal, je suis à deux doigts d'aller acheter des couvertures de survie", se lamente une employée du secteur immobilier qui n'a pas souhaité donné son identité.
Son lieu de travail n'a pourtant rien à voir avec une cuisine de restaurant, mais son bureau, à un mètre d'une baie vitrée exposée plein sud, affiche 29 degrés, cinq degrés de plus que les bureaux derrière la façade est du même bâtiment.
Dans les eaux limpides de Ras Hankorab, sur la côte égyptienne de la mer Rouge, les tortues vertes, espèce menacée, nagent encore parmi les baigneurs. Pourtant, au-dessus de ce sanctuaire naturel plane l'ombre du développement du tourisme de masse.
A environ 850 kilomètres au sud-est du Caire, cette étendue de plage intégrée au parc national de Wadi al-Gemal constitue un écrin de biodiversité "abritant des écosystèmes magnifiques et diversifiés (.
Faire fi des "luttes partisanes et des questions idéologiques" et se "concentrer sur les preuves scientifiques": devant l'ampleur de la dévastation causée par les incendies en Espagne, le Premier ministre Pedro Sánchez a annoncé dimanche "un pacte national face à l'urgence climatique".
Il s'agira d'"atténuer les effets du changement climatique et de s'y adapter", a-t-il expliqué lors de sa visite du centre de coordination des incendies à Ourense, en Galice (pointe nord-ouest), une des régions les plus touchés par les feux de forêt cet été. Il a promis d'avoir les bases de ce "pacte" en septembre.
Un bébé gibbon à mains blanches est né fin juillet au zoo de Spay, dans la Sarthe, la seule naissance enregistrée en France en 2025 pour cette espèce menacée par la déforestation, souligne son responsable animalier, Maxime Thué.
Le bébé primate, dont on ne connaîtra le sexe que dans quelques mois lorsqu'il commencera à se détacher de sa mère, est né le 24 juillet dernier.
"C'est le premier petit du couple formé par Fidji et Pépito" et cette naissance est la première depuis dix ans dans le parc zoologique du Spay, près du Mans, explique Maxime Thué à l'AFP.
L'ouragan Erin s'est de nouveau renforcé dimanche soir, en catégorie 4, à l'approche des Bahamas, dans les Caraïbes déjà touchées par des vents violents et de fortes pluies avec un risque de crues et de glissements de terrain, selon les services météorologiques américains.
A Porto Rico, territoire américain meurtri et dévasté en 2017 par l'ouragan Maria, plus de 150.000 habitants sont privés de courant à cause d'Erin.
Le premier ouragan de la saison au-dessus de l'Atlantique nord s'est renforcé samedi jusqu'à atteindre la catégorie maximale 5, qualifiée de "catastrophique" par le centre américain des ouragans (NHC), avant que la vitesse des vents ne diminue et qu'il soit rétrogradé en catégorie 3.
L'espoir s'amenuise dimanche soir de retrouver des survivants parmi les 150 disparus après les pluies de mousson dévastatrices qui ont fait près de 350 morts dans le nord du Pakistan, où secouristes et habitants fouillent les décombres depuis trois jours.
Depuis jeudi, des pluies torrentielles s'abattent sur le pays et provoquent inondations, crues et glissements de terrain, emportant des villages entiers et laissant de nombreux habitants prisonniers des décombres.
La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l'effondrement de leur maison ou ont été électrocutées.
Dans le village reculé de Shibar comme ailleurs en Afghanistan, les tâches quotidiennes qui nécessitent de l'eau sont souvent dévolues aux femmes, devenues les premières à subir la sécheresse accrue qui frappe le pays.
"La cuisine, la vaisselle, aller chercher de l'eau, la lessive, s'occuper des enfants et les laver: l'eau, c'est surtout une affaire de femmes", explique Choukria Attaye, institutrice dans cette localité perchée en haut d'une montagne de la province centrale de Bamiyan.
Avant que le village ne soit pourvu de toilettes et d'une source d'eau claire grâce à l'ONG française Solidarités International (SI), les enfants tombaient souvent malades du fait de l'eau contaminée par les déjections humaines et animales.
Dans le nord de l'Afghanistan, Marouf attend, ses maigres affaires près de lui, qu'une voiture l'amène vers un autre village, le sien étant frappé d'une telle sécheresse qu'il n'a plus d'autre choix que d'aller voir si l'herbe est plus verte ailleurs.
La plupart des maisons en terre de son village, à 35 km de Mazar-e-Sharif, sont déjà désertées. Les habitants ont fui "la soif, la faim et une vie sans avenir", explique à l'AFP ce père de famille de 50 ans.