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Reçu hier — 7 décembre 2025

Top 6 des robots-tondeuses sans fil périmétrique les plus fiables de la saison 2025/2026

7 décembre 2025 à 16:00
top robot tondeuse sans fil perimetrique

Les robots-tondeuses sans fil périphérique ont longtemps ressemblé à une promesse un peu lointaine : on voulait s’émanciper des centaines de mètres de câble à enterrer, mais les modèles disponibles étaient chers et parfois capricieux. En 2024–2025, la donne a changé : tous ou presque promettent la même chose : installation “en 30 minutes”, pelouse “manucurée” et application “intuitive”… Comment choisir ?

Aujourd’hui, les grandes marques dégainent des générations entières de robots “sans fil” à grand renfort de GPS RTK, au LiDAR et de vision par caméra, avec cartographie en temps réel et limites virtuelles dessinées du bout du doigt dans une application. Mais entre les divers systèmes de navigation des robots, les modèles plus ou moins adaptés aux pentes ou aux terrains complexes, et les fonctionnalités avancées qu’ils proposent avec ou sans application, il devient difficile d’identifier les solutions qui conviennent à votre profil d’utilisateur… sans parler des écarts de prix parfois vertigineux à surface équivalente !

Dans ce contexte, rien de tel qu’un top 6 des meilleurs robots-tondeuses sans fil périphérique disponibles en France. Nous nous sommes appuyés en priorité sur les modèles que nous avons testés en conditions réelles sur Meilleure-Innovation, non sans croiser nos résultats avec les comparatifs et retours d’utilisateurs les plus sérieux. Notre sélection couvre plusieurs niveaux de prix et de surfaces, du premier robot sans fil “raisonnable” pour un petit jardin jusqu’aux machines capables de gérer de grandes propriétés pentues.

Mammotion Yuka Mini 700 – l’entrée de gamme qui joue déjà dans la cour des grands

Si vous cherchez à passer au robot sans fil périphérique sans faire exploser le budget, le Mammotion Yuka Mini 700 est l’un des modèles les plus convaincants du moment. Autour de 999 €, vous profitez déjà d’un vrai système NetRTK associé à une caméra AI UltraSense, d’un plateau à cinq lames, d’une hauteur de coupe réglable de 2 à 6 cm et d’une certification IPX6, pour des jardins jusqu’à 700 m².

Yuka mini vu de côté
Petit mais vorace…© Meilleure Innovation

À l’usage, le Yuka Mini se distingue par une navigation très maîtrisée pour cette gamme de prix : trajectoires nettes, obstacles bien gérés, peu de comportements “bizarres” sur le terrain. Son autonomie peut approcher les 3 h 30 dans de bonnes conditions, et l’application surprend agréablement par sa richesse : suivi d’usure des consommables, réglages fins, téléguidage, vue caméra…

Il faut en revanche accepter quelques compromis : un disque de 19 cm qui laisse encore un peu de travail au coupe-bordure, une recharge d’environ 2 h 20 et une cartographie automatique perfectible. On regrette aussi l’absence d’antivol intégré, même si l’indice de réparabilité (9,1/10) et la garantie 3 ans sont plutôt rassurants.

Alternative sérieuse : Segway Navimow i105E, robot sans fil RTK + vision pour pelouses jusqu’à 500–600 m², pensé pour celles et ceux qui privilégient avant tout la simplicité d’installation.

Caractéristique Techniques
Surface de tonte recommandée700 m²
Hauteur / largeur de coupe2 à 6 cm / 19 cm
Capacité de franchissement de penteperformances optimales jusqu’à 27°
Système de navigationNetRTK + Vision AI (UltraSense AI Vision)
Temps de tonte par chargejusqu’à environ 3 h 30 max (usage optimisé)
Temps de chargeenviron 140 min annoncées (2 h 21 mesurées)
Niveau sonore55 dB à 1 m
Étanchéité du robotIPX6

TerraMow V1000 – le vision-first plug-and-play pour jardins de 300 à 800 m²

Le TerraMow V1000 s’adresse à celles et ceux qui veulent un robot vraiment sans fil ni antenne, mais sans sacrifier l’intelligence de navigation. Ici, pas de RTK ni de balises : la tondeuse repose sur TerraVision 2.0, une navigation 100 % vision avec triple caméra, capable de cartographier le jardin seule puis de suivre des trajectoires en “S” très propres. Dans notre labo, il a cartographié 154 m² en 34 minutes, en gérant obstacles et bordures avec une précision qui vous a franchement surpris.

Terramow V series 1000 station de charge
L’abri déjà dans le pack se pose sur la station : c’est pratique et compact ! © Meilleure Innovation

Son autre atout, c’est le confort : garage fourni d’origine, garantie 3 ans, application fonctionnelle avec planning à la minute, multi-zones, mode bordures, historique de tonte… et un mode Spot très pratique pour tondre un petit coin isolé sans base ni carte.

En contrepartie, le V1000 préfère les terrains plutôt plats (pente max 18°), reste le robot le plus bruyant de vos tests (≈66 dB mesurés à 1 m, bien au-dessus des 54 dB annoncés) et ne peut pas tondre de nuit, vision oblige. La télécommande Bluetooth est aussi un peu tatillonne.

Alternative sérieuse : Ecovacs Goat G1-800, robot sans fil à balises UWB, caméra avec évitement 3D AIVI, 22 cm de coupe et gestion jusqu’à 16 zones, pour des jardins jusqu’à 800 m².

Caractéristique Techniques
Surface de tonte recommandée1 200 m²
Hauteur / largeur de coupe 25–75 mm / 203 mm
Capacité de franchissement de pente18° (≈ 32,5 %)
Système de navigationTerraVision 2.0 – système de vision IA à triple caméra, 100 % “vision-first”
Temps de tonte par chargejusqu’à 150 minutes annoncées
Temps de charge120 – 130 minutes
Niveau sonore66 dB à 1 m (54 dB max annoncés par la marque)
Étanchéité du robotIPX6

Dreame A1 Pro – le plus “smart home” de la bande

Le Dreame A1 Pro vise les jardins de taille moyenne à grande pour celles et ceux qui veulent un robot très connecté, mais sans antenne RTK ni fil périphérique. L’installation est d’une simplicité désarmante : on pose la base, on le relie au Wi-Fi, et le duo LiDAR rotatif + caméra Vision AI se charge de cartographier votre terrain. L’application est l’une des plus complètes que nous ayons utilisées : cartographie ultra personnalisable, plannings à la minute, gestion zone par zone, choix du motif de tonte, mode télécommandé, sécurité antivol, réglages fins de la batterie… difficile de faire plus riche sans perdre l’utilisateur.

Unboxing robot-tondeuse A1 Pro
La simplicité se ressent dès l’unboxing : mais des fonctionnalités avancées vous attendent dans l’appli. © Meilleure Innovation

Sur le terrain, l’A1 Pro offre une coupe nette, des trajectoires bien régulières et un silence impressionnant (autour de 52 dB), avec une autonomie confortable d’environ 140 minutes et une recharge très rapide (moins d’une heure). En revanche, il faut accepter ses limites : bordures physiques à reprendre (8–10 cm non tondus), rendement réel bien en dessous des 2 000 m²/jour promis sur les terrains complexes, quelques hésitations sur les obstacles bas et un comportement très prudent qui peut rallonger les cycles.

Alternative sérieuse : Eufy E15, robot 100 % vision pour pelouses jusqu’à 800 m², pensé pour maximiser la simplicité d’installation et d’usage, au prix d’une gestion des pentes et d’une polyvalence un peu moins ambitieuses.

Caractéristique Techniques
Surface de tonte recommandée1 000 m²/24 h (mode standard) / 2 000 m²/24 h (mode efficace)
Hauteur / largeur de coupe3 à 7 cm / 22 cm
Capacité de franchissement de pentejusqu’à 45 % (24°) en performances optimales
Système de navigationLiDAR rotatif + caméra Vision AI + double centrale inertielle (IMU)
Temps de tonte par charge140 minutes
Temps de charge60-65 minutes
Niveau sonore52 dB à 1 m
Étanchéité du robotIPX6

Mammotion Luba Mini AWD 800 – le spécialiste des terrains compliqués

Si votre jardin ressemble plus à un petit parcours de trial qu’à un rectangle de gazon, le Luba Mini AWD 800 est probablement le robot le plus cohérent de cette sélection. Mammotion reprend la recette du Yuka (NetRTK + Vision AI) mais l’embarque dans un châssis 4×4 de 15 kg, IPX6, avec disque flottant à 6 lames et largeur de coupe de 20 cm. Résultat : une motricité bluffante sur pentes, talus humides, passages étroits ou sols un peu cabossés, là où beaucoup de concurrents patinent ou se plantent.

Mammotion Luba mini en cours de tonte
Le nôtre s’est fait un masque « mulching » © Meilleure Innovation

En pratique, vous avez relevé des trajectoires très propres, un suivi des murs à quelques millimètres près et une capacité à se faufiler dans des “couloirs” où même certains Husqvarna ne passaient pas. L’autonomie n’a rien d’exceptionnel (environ 120 minutes pour 250 m² dans un cycle simple), mais le robot gère intelligemment ses retours à la base et peut couvrir 600 à 900 m²/jour en plusieurs passes, ce qui suffit largement pour sa cible.

En contrepartie, l’installation de l’antenne RTK demande un peu de soin, l’application est dense au début, la détection des très petits obstacles reste perfectible et l’antivol est minimaliste (pas de code PIN ni sirène). En cas de doute, jetez un œil sur notre test du Luba mini AWD 800 !

Alternative sérieuse : Eufy E18, robot sans fil 100 % vision pour pelouses jusqu’à 1 500–2 000 m² selon le constructeur, pensé pour des jardins plus simples mais plus grands, avec une installation ultra rapide, une app très grand public et une gestion des obstacles plutôt rassurante, au prix d’une motricité et d’aptitudes en pente moins extrêmes que celles du Luba Mini.

Caractéristique Techniques
Surface de tonte recommandée800 m²
Hauteur / largeur de coupe2,5 à 7,0 cm / 20 cm
Capacité de franchissement de pentejusqu’à 27° (≈ 50 %)
Système de navigationNetRTK + Vision AI (UltraSense), 4 roues motrices (AWD)
Temps de tonte par chargeenviron 120 minutes
Temps de chargeenviron 120 minutes
Niveau sonore58 dB à 1 m
Étanchéité du robotIPX6

Husqvarna Automower 405XE NERA EPOS – le sérieux avant tout

L’Automower 405XE NERA s’adresse clairement à celles et ceux qui veulent un robot “sûr” plus qu’un gadget bourré de fonctions. Ici, Husqvarna mise sur sa techno EPOS (RTK-GNSS) pour la gestion des limites virtuelles, un double disque de coupe avec fonction EdgeCut pour soigner les bordures, une coque IPX5 et un très bon indice de réparabilité (8,9/10). Ajoutez une connectivité complète (Bluetooth, Wi-Fi, 4G) via l’app Automower Connect, compatible Alexa, Google Home et IFTTT.

Robot-tondeuse Husqvarna qui coupe des herbes assez hautes
Des finitions particulièrement soignées ! © Meilleure Innovation

Sur le terrain, nous avons surtout apprécié la qualité de coupe – y compris sur herbe un peu haute ou humide – et le comportement très rassurant sur pentes et passages terreux. Le robot est plutôt silencieux, et une fois la cartographie bien calée, la navigation devient très régulière.

En contrepartie, l’installation EPOS demande un peu de méthode, l’interface est plus dense qu’un Yuka ou un Dreame, et l’autonomie reste son point faible : environ 94 minutes de tonte pour 2 h 29 de recharge mesurées, ce qui nous amène à le recommander plutôt jusqu’à 700 m² réels malgré les 900 m² annoncés. Le tout avec une boîte assez minimaliste et seulement deux ans de garantie. Pour vous faire une idée plus précise, bifurquez sur notre test Automower 405XE NERA !

Alternative sérieuse : Ecovacs Goat G1-2000, robot sans fil à balises UWB pour pelouses jusqu’à 2 000 m², avec navigation TrueMapping, caméra AIVI 3D, pente jusqu’à 45 % et garage fourni.

Caractéristique Techniques
Surface de tonte recommandée600 m² (mode aléatoire) à 900 m² (mouvements systématiques)
Hauteur / largeur de coupe2 à 5,5 cm / 22 cm
Capacité de franchissement de pentejusqu’à 17° (30 %) en zone de tonte, 11° (20 %) en bordure
Système de navigationHusqvarna EPOS (RTK-GNSS + limites virtuelles, navigation assistée GPS)
Temps de tonte par charge100 min
Temps de charge90-150 min
Niveau sonore55 dB à 1 m
Étanchéité du robotIPX5

Segway Navimow X330 – le robot qui vous rend (presque) inutile

Le Navimow X330 s’adresse clairement aux grandes pelouses et aux utilisateurs qui veulent un robot très premium, capable de gérer jusqu’à 3 000 m² sans fil périphérique. Segway combine GPS RTK et système EFLS 3.0 (RTK + VSLAM + VIO) avec une caméra panoramique 300°, un disque à 6 lames (23,7 cm) et une hauteur de coupe de 20 à 70 mm, le tout dans un châssis IP66, silencieux autour de 55 dB.

Segway Navimow X330 entre deux plantes de jardin
Nous l’avons fait bosser sous la canicule… © Meilleure Innovation

Dans nos tests, l’installation fait partie des gros points forts : antenne et station sur le même bloc, une seule prise, fix GPS rapide, cartographie initiale fluide (on le pilote comme une voiture télécommandée, 160 m² cartographiés en 16 minutes). L’application Navimow est l’une des plus complètes du marché : multi-zones très poussé, AI Assist Mapping, météo adaptative, programmation fine, suivi GPS, sécurité avancée, mode Doodle, compatibilité Alexa/Google Home et même synthèse vocale.

En contrepartie, il déteste l’herbe trop haute (pré-tonte quasi obligatoire au-delà de 8 cm), reste très prudent dans les passages étroits, ne gère pas les bordures collées aux murs et affiche un tarif franchement premium, même si la recharge est rapide (environ 1 h 30). À découvrir plus avant dans notre test dédié Navimow X330 !

Alternative sérieuse : Mammotion Luba 2 AWD 3000, robot sans fil RTK + UltraSense AI Vision, transmission intégrale pour pentes jusqu’à 80 % et double disque de 40 cm, pensé pour les grands terrains beaucoup plus accidentés.

Caractéristique Techniques
Surface de tonte recommandée3 000 m²
Hauteur / largeur de coupe2 à 7 cm / 23,7 cm
Capacité de franchissement de pentejusqu’à 14° en performances optimales
jusqu’à 27° en performances réduites
Système de navigationEFLS 3.0 (GPS RTK + VSLAM + VIO + vision 300°)
Temps de tonte par chargejusqu’à 160 min
Temps de charge65 min
Niveau sonore55 dB
Étanchéité du robotIP66

Ces six robots-tondeuses sans fil périphérique couvrent la majorité des besoins rencontrés en France : petits jardins urbains, terrains en pente, propriétés plus vastes ou envies de domotique très poussée. Le meilleur modèle n’est pas forcément le plus cher, mais celui qui correspond le mieux à votre surface réelle, au relief de votre terrain, à la complexité des bordures… et à votre envie (ou non) de mettre les mains dans les réglages de l’application.

Ce classement n’a donc rien de figé. Le marché du “sans fil” évolue à toute vitesse, avec de nombreuses nouveautés et mises à jour annoncées pour 2026. Nous continuerons à tester les principaux modèles en conditions réelles et à ajuster ce top en conséquence. N’hésitez pas à l’ajouter à vos favoris et à revenir le consulter avant de passer à l’achat : vous y trouverez régulièrement de nouveaux retours d’expérience, mises à jour et candidats potentiels pour votre pelouse !

Reçu — 5 décembre 2025

Robot tondeuse ANTHBOT Genie 600 : -35% sur ce champion de l’autonomie, il descend à moins de 650 €

5 décembre 2025 à 16:00
Le robot tondeuse ANTHBOT Genie 600 est en promotion.

Le robot tondeuse intelligent ANTHBOT Genie 600 profite d’une remise exceptionnelle de 35% chez Cdiscount et passe ainsi à moins de 650 €.

Vous rêvez d’un robot tondeuse pour enfin déléguer l’entretien de votre pelouse, mais les prix vous ont toujours freiné ? C’est vrai que ces petits bijoux de technologie représentent un sacré investissement, surtout quand on vise les modèles sans fil qui évitent le casse-tête du câblage périmétrique.

Heureusement, on a déniché une offre qui change la donne : l’ANTHBOT Genie 600, actuellement à 649€ au lieu de 999€ chez Cdiscount. Ce modèle intelligent cartographie votre jardin en 8 minutes chrono grâce à sa clôture virtuelle au centimètre près. Avec son double système RTK + vision 3D, il couvre jusqu’à 900 m² en toute autonomie et évite les obstacles via ses 4 caméras. Bref, de quoi profiter enfin d’une pelouse impeccable sans y passer vos week-ends.

Une promotion qui change la donne

Cdiscount propose l’ANTHBOT Genie 600 à 649,99€ au lieu de 999,99€, soit 350€ d’économie immédiate. Cette réduction de 35% place ce robot dans une gamme de prix compétitive pour un appareil sans fil périmétrique, généralement vendu bien au-delà de 1000€. L’ensemble comprend la station de charge, l’antenne RTK, les outils et le manuel, avec une garantie de 2 ans et un indice de réparabilité de 9,3/10.

Pour découvrir les performances de la marque, consultez notre test complet du modèle ANTHBOT Genie 3000. Vous pouvez aussi explorer les meilleures ventes Amazon dans la catégorie des robots tondeuses pour comparer les options.

Pourquoi on aime le robot tondeuse ANTHBOT Genie 600 ?

Le robot tondeuse ANTHBOT supporte jusqu'à 45% de pente.
© ANTHBOT

Installation rapide et sans contrainte

La cartographie s’effectue en 8 minutes via l’application mobile : vous guidez simplement le robot le long des limites de votre jardin. Plus besoin d’enterrer des câbles, la clôture virtuelle offre une précision centimétrique. Vous pouvez créer jusqu’à 20 zones personnalisables, parfait pour les jardins avec plusieurs espaces à gérer différemment.

Navigation précise grâce au double positionnement

Le Genie 600 combine RTK (positionnement satellitaire pleine fréquence) et V-SLAM (vision 3D). Cette double technologie garantit une localisation fiable même sous les arbres ou près des bâtiments, là où le GPS classique perd en précision. Les 4 caméras couvrant 300° permettent une navigation fluide avec un signal 30% plus stable que les systèmes double bande.

Sécurité et adaptabilité

Avec la reconnaissance de plus de 999 obstacles différents (animaux, enfants, outils), le robot assure une protection intégrale. Les 4 caméras et 4 capteurs physiques maintiennent une distance de sécurité optimale en permanence. Il s’adapte aussi à la météo : retour automatique à la station en cas de pluie et ajustement thermique. Son niveau sonore de 58 dB maximum permet une utilisation discrète, et il franchit des pentes jusqu’à 45%.

Finalement, à 649,99€, l’ANTHBOT Genie 600 représente une belle opportunité pour s’équiper d’un robot tondeuse sans sacrifier toutes ses économies. Sa technologie sans fil, sa cartographie express et sa sécurité intelligente en font un choix pratique pour les jardins jusqu’à 900 m². Alors qu’attendez-vous pour profiter de cette offre ?

Reçu — 3 décembre 2025

Le robot tondeuse MOVA 1000 passe sous les 750€ sur Amazon : une affaire en or (-38%)

3 décembre 2025 à 17:02
Le robot tondeuse MOVA 1000 est à -38% chez Amazon

Le MOVA 1000, robot tondeuse autonome sans installation de câbles, bénéficie actuellement d’une réduction de 38% chez Amazon. L’occasion ou jamais de profiter d’un jardin bien entretenu sans effort.

Les robots tondeuses de qualité professionnelle sont rarement sous la barre symbolique des 750€, surtout quand ils intègrent des technologies de pointe. Pourtant, Amazon propose actuellement le MOVA 1000 à 749€ au lieu de 1199€, soit une réduction spectaculaire de 38%.

Ce modèle se distingue par son système de détection environnementale UltraView qui utilise un LiDAR 3D, une technologie habituellement réservée aux véhicules autonomes. Avec plus de 1000 évaluations clients et une note moyenne de 4,4/5, ce robot tondeuse a déjà convaincu de nombreux utilisateurs par sa fiabilité et ses performances.

Une remise exceptionnelle de 450€ sur un modèle premium

Le MOVA 1000 bénéficie actuellement d’une réduction de 450€, faisant passer son prix de 1199€ à seulement 749€. Cette offre place ce robot tondeuse premium dans une gamme de prix habituellement occupée par des modèles beaucoup plus basiques. Pour moins de 750€, vous accédez à une technologie de navigation autonome comparable à celle des robots aspirateurs les plus avancés, mais adaptée aux défis extérieurs.

Au-delà du prix attractif, cet investissement est sécurisé par une garantie exceptionnelle de 3 ans, soit trois fois la période standard dans l’industrie. Cette couverture prolongée inclut réparations et remplacements gratuits, un atout considérable pour un équipement destiné à travailler quotidiennement en extérieur, exposé aux intempéries et aux terrains accidentés.

Si vous recherchez d’autres équipements pour entretenir votre jardin, découvrez les meilleures ventes de robots tondeuses sur Amazon ou les meilleures ventes Jardin chez Amazon pour comparer les offres du moment.

Un concentré de technologies pour une tonte parfaitement autonome

Le MOVA 1000 se démarque par son système UltraView qui combine un capteur LiDAR 3D avec des algorithmes de cartographie avancés. Fini l’installation laborieuse de câbles périmétriques : ce modèle crée automatiquement une carte 3D précise de votre terrain dès le premier passage, avec une détection jusqu’à 30 mètres et une précision au centimètre près.

L’application MOVAhome vous permet de tout gérer depuis votre smartphone : zones virtuelles, programmation des horaires, ajustement des paramètres. Sa fonction double carte s’avère particulièrement pratique pour les jardins avec plusieurs espaces déconnectés. Le robot navigue de façon totalement autonome, quelle que soit la luminosité.

Les performances tout-terrain impressionnent avec des pentes gérées jusqu’à 45%. Ses roues spécialement conçues offrent une adhérence qui protège votre gazon tout en évitant les dérapages. Le système d’évitement intelligent repère et contourne automatiquement obstacles, jouets ou animaux domestiques pour une tonte sécurisée.

À 749€, le MOVA 1000 représente l’une des meilleures opportunités actuelles pour équiper votre jardin d’un robot tondeuse véritablement autonome. La combinaison d’une technologie de pointe, d’une installation ultra-simplifiée et d’une garantie étendue justifie largement cet investissement pour tous ceux qui recherchent un entretien de pelouse sans contrainte.

Et pour en savoir plus sur ce robot, rendez-vous sur notre article où nous analysions sa sortie et sa fiche technique.

Reçu — 2 décembre 2025

Pourquoi la tonte robotisée révolutionne la gestion des gazons de golf ?

2 décembre 2025 à 05:00
News tondeuse à gazon et golf

Sur un parcours de golf, la qualité du gazon conditionne tout : le plaisir de jeu, l’image du club et même les coûts d’entretien. Longtemps, cette qualité a reposé sur des tondeuses lourdes, passant quelques fois par semaine, au prix d’une forte compaction des sols, d’une consommation importante d’eau et d’engrais, et d’une lutte permanente contre maladies et turricules.

Avec l’arrivée des robots de tonte professionnels, une autre approche se dessine : des machines légères, autonomes, capables de tondre 5 à 7 jours sur 7, de jour comme de nuit. Au-delà du simple confort d’exploitation, ce changement de paradigme apporte de véritables bénéfices agronomiques, déjà observés sur le terrain.

En effet, la tonte robotisée améliore concrètement la santé du gazon, permet de réduire les intrants (engrais, eau, agents mouillants) et contribue à une meilleure maîtrise des nuisibles et des maladies. Voyons ensemble en quoi ces robots s’imposent désormais comme de véritables alliés agronomiques, et non plus comme de simples gadgets high-tech.

Comprendre ce qui change avec la tonte robotisée

Avec la tonte robotisée, on ne parle pas seulement de remplacer une machine par une autre, mais de changer complètement de logique. On passe de quelques tontes “lourdes” par semaine, réalisées avec des engins massifs, à une multitude de passages légers, répartis sur 5 à 7 jours. Le gazon est ainsi régulièrement raccourci, plutôt que brutalement scalpé après plusieurs jours de pousse.

Robots-tondeuses husqvarna sur gazon de golf
Erwan LE COCQ et ses robots-tondeuses Husqvarna ©TheFrenchBackyard

Les robots, plus compacts et beaucoup moins lourds, exercent une pression au sol nettement inférieure et travaillent en mulching fin, en laissant les résidus de tonte se décomposer sur place. En outre, leur programmation permet d’ajuster précisément les créneaux horaires, les zones de passage et la fréquence d’intervention, en fonction des usages du parcours et des contraintes agronomiques. C’est cette nouvelle combinaison entre fréquence, légèreté et précision qui ouvre la porte aux bénéfices détaillés dans la suite de l’article.

Bénéfice n°1 : une meilleure santé du gazon

La première conséquence visible de la tonte robotisée, c’est un gazon plus dense, plus régulier et moins stressé. Elle repose sur trois mécanismes principaux :

Respect permanent de la règle du 1/3 

En passant 5 à 7 fois par semaine au lieu de 3, les robots ne retirent jamais plus d’un tiers de la hauteur. La plante pousse de façon continue, la qualité de coupe reste constante et les déchets, très fins, se décomposent rapidement.

Réduction de la compaction du sol

Avec un poids compris entre 15 et 75 kg, les robots tassent beaucoup moins le sol que les tondeuses classiques. Le drainage est amélioré lors des épisodes orageux, l’eau d’arrosage pénètre mieux dans les reliefs du parcours et les zones de ressuyage difficile ou de “dry spots” sont limitées.

Une surface plus saine et plus régulière

En pouvant tondre même sur sol humide, les robots évitent les à-coups de hauteur et l’accumulation de déchets après plusieurs jours d’arrêt. L’absence de rouleau réduit aussi l’apparition de “vagues” (washboard effect) et la meilleure aération du sol diminue le risque de “black layer” sans recourir à des aérations lourdes.

Bénéfice n°2 : moins d’intrants pour une gestion plus sobre

En changeant la façon de tondre, les robots changent aussi la façon de fertiliser et d’arroser le gazon. Trois effets se cumulent :

  • moins d’engrais, puisque les déchets de tonte, très fins et fréquents, se décomposent rapidement et restituent une partie des éléments nutritifs au sol. Combiné à un gazon moins stressé, cela permet de réduire les apports d’engrais d’environ 30 à 35 % au bout de deux saisons, ce qui peut représenter plusieurs milliers d’euros d’économies.
  • moins d’eau d’arrosage, car un sol moins compacté laisse mieux pénétrer l’eau, qu’elle vienne de la pluie ou de l’irrigation. On limite ainsi le ruissellement, et on valorise chaque millimètre apporté, surtout lors des étés très secs.
  • moins d’agents mouillants : la meilleure structure du sol et la réduction des zones hydrophobes permettent de diminuer la quantité totale d’agents mouillants d’environ 25 %, à fréquence identique mais avec des dosages plus faibles.

Bénéfice n°3 : une meilleure gestion des nuisibles et des maladies

La tonte robotisée agit aussi comme un outil de prévention contre plusieurs nuisibles et pathologies du gazon :

Turricules mieux gérés

Les disques de coupe horizontaux des robots “explosent” et dispersent les turricules de vers de terre, là où les rouleaux des tondeuses hélicoïdales se contentent de les écraser. Le résultat est une surface plus propre, plus jouable, sans nuire à l’activité biologique du sol, avec en bonus une réduction des besoins d’affûtage.

Moins de maladies liées à la rosée

En tondant 7 jours sur 7, souvent tôt le matin, les robots retirent la rosée plus rapidement. On réduit ainsi la durée d’humectation des feuilles, donc la pression des maladies cryptogamiques. On limite aussi l’usage de balais à rosée, qui peuvent véhiculer les spores d’un fairway à l’autre.

Cartographie et zonage sanitaire

Grâce à la cartographie, il est possible de segmenter le parcours en zones et de contenir les foyers de maladie : un robot dédié aux trous “sensibles”, un autre pour les zones saines. Ce zonage casse les chaînes de propagation et permet d’ajuster les horaires (fin de journée, tôt le matin) pour optimiser à la fois gestion de la rosée et des turricules.

Mettre en pratique la tonte robotisée sur un parcours de golf

Une fois les bénéfices agronomiques compris, reste une question clé : comment déployer concrètement la tonte robotisée sur un parcours existant ? La démarche commence par un diagnostic des surfaces : types de zones (greens, départs, fairways, roughs), pentes, obstacles, points sensibles, etc..

Robot-tondeuse husqvarna sur green
Husqy avait hâte de parachever son labeur, et de se replonger dans la lecture des Bucoliques, dont il avait secrètement téléchargé une version dématérialisée dans son micro-logiciel… ©TheFrenchBackyard

Vient ensuite le dimensionnement du parc de robots : nombre de machines, largeur de coupe, autonomie, capacité quotidienne, poids, mais aussi modes de guidage (GPS, RTK, câbles, balises) et niveau de connectivité. L’objectif est de couvrir les besoins de tonte 5 à 7 jours sur 7, sans gêner le jeu.

Le cœur du projet se joue enfin dans la programmation :

  • création des zones de travail et des zones “sanitaires” à isoler si besoin,
  • définition des créneaux horaires (rosée, pic de fréquentation, opérations culturales),
  • mise en place d’un suivi simple des indicateurs : qualité de surface, engrais, eau, agents mouillants, retours des joueurs.

Une technique rentable sur tous les plans et sur de nombreux types de terrains

Les premiers retours de terrain sont clairs : en combinant tonte très fréquente, faible compaction et mulching fin, la tonte robotisée permet des gains chiffrables. Sur les golfs équipés, on observe ainsi des réductions d’engrais de l’ordre de 30 %, une baisse d’environ 25 % des agents mouillants, et, dans certains cas, des volumes d’eau qui n’atteignent plus le quota annuel. Ces valeurs restent dépendantes du contexte, mais donnent une idée de l’ampleur du potentiel agronomique et économique.

Surtout, cette logique ne se limite pas aux fairways : partout où l’on gère du gazon intensif – terrains de sport, stades, centres d’entraînement, hippodromes, grands parcs urbains ou domaines privés – les mêmes mécanismes sont à l’œuvre : moins de stress pour la plante, sols moins tassés, surfaces plus régulières, consommation d’intrants sous contrôle.

À mesure que les robots gagnent en précision, en autonomie et en capacité de collecte de données, ils s’installent comme un outil central de la gestion des gazons techniques. La question n’est plus tant de savoir s’ils sont utiles, mais comment les intégrer intelligemment dans une stratégie agronomique globale.

Reçu — 1 décembre 2025

Black Friday : ce robot tondeuse Mammotion chute à son prix le plus bas historique (-550€)

1 décembre 2025 à 17:35
MAMMOTION LUBA mini AWD 1500 black friday

Le robot tondeuse Mammotion LUBA Mini AWD atteint son prix le plus bas jamais constaté avec une réduction de 550€ pour les derniers jours du Black Friday.

Vous avez un jardin et vous en avez marre de passer la tondeuse ? Le robot tondeuse, c’est l’équipement idéal pour un jardin impeccable sans effort. Mais attention, ils ne sont pas tous performants et vu le prix de ce type d’appareils, il vaut mieux être sûr avant d’investir. C’est là que nous intervenons avec cette offre exceptionnelle : le robot tondeuse Mammotion Luba mini AWD est à prix cassé chez Amazon pour les derniers jours du Black Friday !

Une offre historique pour le Black Friday, à saisir vite !

Aujourd’hui, le robot tondeuse Mammotion Luba mini AWD est disponible à 1449€ au lieu de 1999€, soit une remise de 28% ou une économie de 550€ sur l’un des robots tondeuses les plus avancés du marché !

Lancé il y a quelques mois seulement, le LUBA Mini AWD n’avait jamais connu de baisse aussi agressive, son prix plancher précédent se situant à 1699€. Cette offre Black Friday constitue donc un record absolu qui risque de ne pas se reproduire de sitôt.

Si vous recherchez d’autres équipements pour votre jardin, découvrez également les meilleures ventes de robots tondeuses chez Amazon et les meilleures ventes Amazon dans la catégorie Jardin et Extérieur.

Ce qu’on pense du robot tondeuse LUBA Mini AWD déjà testé

Nous avions déjà testé ce robot en conditions réelles il y a quelques mois, et on peut vous dire qu’il nous avait vraiment convaincus. Ce qui frappe d’abord, c’est sa capacité à gérer les terrains difficiles : avec ses quatre roues motrices et ses 15 kg, il passe des obstacles jusqu’à 8 cm sans problème et grimpe les pentes raides là où d’autres robots auraient calé.

On l’a mis à l’épreuve sur différents types de sols et il s’en est très bien sorti, même si on a remarqué que par temps vraiment humide, mieux vaut le laisser au repos pour éviter qu’il accumule trop de terre sur les roues. La navigation est précise, il longe les bordures au plus près et se faufile dans les passages étroits sans hésitation.

Le seul vrai point faible qu’on avait relevé, c’est son autonomie de 120 minutes par charge qui n’en fait pas un marathonien – mais pour les 800 m² annoncés, ça passe sans souci puisqu’il gère intelligemment ses retours à la station. La détection d’obstacles reste aussi perfectible sur les objets très bas. Mais globalement, pour un robot tout-terrain à ce niveau de prix, nous avions trouvé le rapport qualité/prix excellent. Et là, à 1449€ au lieu de 1999€, ça devient carrément une très belle affaire.

Pour en savoir plus sur le robot tondeuse, rendez-vous sur notre test du Mammotion Luba mini AWD.

Profiter du robot tondeuse à -28%

À 1449€ au lieu de 1999€, le Mammotion LUBA Mini AWD affiche son prix le plus bas pour ces derniers jours de Black Friday. Cette réduction de 550€ sur un robot tondeuse premium tout juste sorti représente une opportunité rare d’automatiser l’entretien de son jardin avec une technologie de pointe à prix cassé.

Reçu — 26 novembre 2025

Erreurs à éviter pour l’hivernage de son robot-tondeuse ft. les conseils de Segway Navimow

26 novembre 2025 à 17:21
Navimow dans un garage (IA)

Chaque automne, la même question revient : que faire de son robot-tondeuse une fois la saison terminée ? Dans un précédent article, nous expliquions jusqu’à quand le laisser travailler. Ici, on s’intéresse à la suite : la phase d’hivernage, souvent expédiée d’un simple appui sur “OFF”… au détriment de la batterie, de l’électronique et de la station de charge. Froid et humidité sont les ennemis des circuits et des connecteurs, et un mauvais stockage peut réduire l’autonomie, provoquer de la corrosion et compliquer le redémarrage au printemps.

Si Segway Navimow, Husqvarna, Gardena ou Stihl publient des guides dédiés, ce n’est pas par souci marketing – ok peut-être un peu quand même -, mais surtout parce qu’un robot peut passer 4 à 5 mois à l’arrêt chaque année. Dans cet article, nous nous appuierons sur les recommandations de Segway Navimow (batterie bien chargée, recharges espacées, stockage au sec) pour passer en revue les erreurs à éviter.

Erreur n°1 : ranger le robot encore sale, couvert d’herbe et de boue

Herbe séchée, boue et poussière ne sont pas qu’une question d’esthétique : ils retiennent l’humidité, favorisent la corrosion, la rouille et peuvent bloquer les roues ou le disque de coupe. Avant l’hivernage, commencez donc par éteindre complètement le robot (interrupteur sur OFF, clé retirée le cas échéant), puis nettoyez la coque et le dessous avec un chiffon humide ou une brosse douce. On évite absolument le nettoyeur haute pression et les produits agressifs, qui peuvent endommager joints et électronique. Terminez en dégageant soigneusement les amas d’herbe autour du disque, des roues et des capteurs.

Erreur n°2 : zapper la vérification des lames et de l’état général

Ranger le robot “tel quel” après la dernière tonte, sans le regarder de près, c’est prendre le risque de mauvaises surprises au printemps. Des lames émoussées ou tordues vont arracher l’herbe plutôt que la couper, fatiguer le moteur et augmenter la consommation. Profitez de l’hivernage pour faire un vrai check-up : contrôlez l’usure des lames et remplacez-les si nécessaire, inspectez le disque de coupe, les roues, le pare-chocs et les capteurs.

Navimow H210 disque de lame
On n’oublie pas de mettre des gants ! ©Meilleure-innovation

C’est aussi le bon moment pour repérer un câble abîmé, une fissure dans le carter ou une vis desserrée, avant que cela ne tourne à la panne.

Erreur n°3 : laisser la batterie se vider… ou le robot branché tout l’hiver

Les batteries lithium-ion détestent les extrêmes : les stocker vides plusieurs mois peut les endommager, mais les laisser branchées en permanence sur la station n’est pas idéal non plus. Certains fabricants, comme Husqvarna, recommandent de conserver un niveau de charge >75 % en stockage ; d’où la tentation de garder le robot sur sa base. Dans les faits, la plupart des robots modernes se déchargent très peu : un utilisateur rapporte ainsi retrouver 100 % de batterie après 4 mois au chaud. La bonne pratique, dans l’esprit des recommandations Segway Navimow, c’est : charger complètement après la dernière tonte, éteindre le robot, le stocker au sec et au chaud, puis refaire une recharge intermédiaire si l’hiver s’éternise.

Erreur n°4 : laisser le robot au froid, à l’humidité… ou sous un tas de cartons

Un robot-tondeuse rangé “vite fait” dans un abri ouvert ou un coin de terrasse reste exposé au froid, à la condensation et parfois au gel. Résultat : connecteurs qui s’oxydent, plastiques qui vieillissent plus vite, électronique qui souffre. L’autre mauvais réflexe, très courant : le poser dans le garage et empiler dessus cartons, outils ou pots de fleurs, au risque d’écraser capteurs et capot. Pour un hivernage propre, stockez toujours le robot dans un endroit sec, à l’abri du gel, idéalement entre deux températures modérées (garage isolé, cellier, local technique), posé bien à plat, sans rien au-dessus. C’est simple, mais cela change vraiment sa durée de vie.

Erreur n°5 : abandonner la station de charge dehors tout l’hiver

Laisser la base, le bloc d’alimentation et les connecteurs exposés au froid, à la pluie et au gel, c’est prendre le risque d’oxydation, de faux contacts et, au final, de pannes au printemps. En fin de saison, débranchez l’alimentation, démontez la station et rentrez-la, avec son bloc secteur, dans un endroit sec et hors gel. Le câble périphérique – s’il y en a un – peut rester en place, à condition de protéger ses extrémités. Sur un modèle comme Segway Navimow, les petites balises servent justement à retrouver facilement l’emplacement de la station lorsqu’on la remettra en service.

Erreur n°6 : oublier l’antenne GPS… et la partie “logicielle”

Sur les robots guidés par GPS, comme Segway Navimow, on pense à rentrer le robot, mais pas toujours son antenne GNSS. La laisser dehors, exposée au froid et à l’humidité, augmente les risques de dysfonctionnement au printemps, voire d’avoir à refaire toute la cartographie.

Avant l’hivernage, démontez l’antenne selon les recommandations du fabricant et stockez-la au sec, en repérant bien son emplacement pour la remettre au même endroit. Côté logiciel, profitez-en pour désactiver la tonte automatique, activer les verrous de sécurité et installer les dernières mises à jour.

Erreur n°7 : redémarrer au printemps sans quelques précautions

Après plusieurs mois d’arrêt, prenez le temps de réveiller doucement votre tondeuse : vérifiez l’état des lames, des roues, des capteurs et de la batterie, contrôlez que la station est bien alimentée et que les connecteurs sont propres. Sur un modèle GPS comme Navimow, assurez-vous que l’antenne est remise au bon endroit, sinon une nouvelle cartographie sera nécessaire. Enfin, reprenez la tonte avec une hauteur de coupe plus élevée, puis descendez progressivement.


Bonus : un bon plan pour tester ces conseils !

Et si vous voulez mettre en pratique ces bons réflexes d’hivernage avec un nouveau robot, c’est le bon moment : du 20 novembre au 1er décembre 2025, la Segway Navimow i105 passe de 849 € à 649 € aussi bien sur le site officiel Segway Navimow France que sur Amazon, avec en prime un garage offert d’une valeur de 150 €. Une façon plutôt maline de préparer… la saison prochaine !

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Reçu — 24 novembre 2025

Ce robot tondeuse Navimow, n°1 des ventes Amazon, chute à 599,99€ + un garage offert pour le Black Friday

29 novembre 2025 à 14:22
bon plan navimow robot tondeuse

Le robot tondeuse n°1 des ventes sur Amazon s’affiche à un prix historique pour le Black Friday. Avec 250€ de réduction et un garage offert, le Navimow i105 devient l’affaire à saisir avant le 1er décembre.

meilleures ventes robots tondeuses amazon black friday
Le top des ventes de robots tondeuses sur Amazon en ce moment.

Vous rêvez d’un gazon impeccable sans avoir à bouger le petit doigt ? Bonne nouvelle : du 20 novembre jusqu’au 1er décembre prochain, le Navimow i105 bénéficie d’une réduction exceptionnelle de -250 € chez Boulanger et se place ainsi n°1 des ventes chez Amazon. C’est clairement l’un des meilleurs deal de ce Black Friday !

Une remise de -30 % sur le Navimow i105 : une offre à ne pas rater

Grâce à cette offre, le robot tondeuse Segway Navimow i105 passe de 849 € à seulement 599 €, soit une réduction de -30 %. Mais l’offre ne s’arrête pas là : la marque vous propose également son garage S d’une valeur de 149 € offert avec votre achat.

Une double promotion qui le propulse comme LE robot tondeuse à ne surtout pas rater pendant le Black Friday et le Cyber Monday. Il est déjà n°1 des ventes chez Amazon depuis que cette remise a été publiée et les stocks ne devraient pas tarder à fondre comme neige au soleil. 

Pour profiter de l’offre, vous pouvez vous rendre chez Amazon, Boulanger (-50€ en plus lors de l’ajout au panier) ou bien sur le site officiel de Segway Navimow. Les deux sites proposent la même remise et le garage S offert.

black friday navimow robot tondeuse

Pourquoi le Navimow i105 cartonne chez Amazon ? 

Si le Navimow i105 a tant de succès, ce n’est pas pour rien. Grâce à sa technologie EFLS 2.0 (GPS RTK + Vision), il se démarque de la concurrence et fonctionne sans fil périphérique. Vous pouvez cartographier votre jardin directement depuis votre smartphone et vous n’avez plus besoin d’enfouir des câbles tout autour de votre jardin pour lui faire comprendre les limites de votre terrain. 

Il est en effet doté d’une fonction révolutionnaire pour le secteur : Assist Mapping assistée par IA qui permet de détecter automatiquement les bords de votre pelouse sans action de votre part. Si vous avez une pelouse avec des arbres, des passages étroits ou encore des aménagements sophistiqués, cette fonction va vous changer la vie. Il promet ainsi une tonte précise de votre gazon qu’importe la configuration de votre jardin, de 500 à 600m².

Le robot se contrôle depuis une application sur votre smartphone. Elle vous permet de gérer jusqu’à 12 zones différentes avec des horaires et directions de tonte personnalisés pour chaque secteur. Des mises à jour OTA sont disponibles régulièrement afin de s’assurer que votre robot tondeuse reste à la pointe de la technologie.

Niveau sécurité, il est est là aussi intelligent et propose une caméra à champ de vision de 140°. Il peut ainsi identifier plus de 150 types d’obstacles courants comme des jouets d’enfant, des outils de jardin ou plus important encore, des animaux domestiques. 

Résistant à l’eau (certification IP66), le robot tondeuse Navimow i105 propose une autonomie de 60 minutes avec 90 minutes de temps de charge. Il est plutôt silencieux avec seulement 58 dB et il propose une hauteur de coupe de 20 à 60 mm avec une largeur de coupe de 18 cm.

En prime, depuis le printemps 2025, Segway Navimow a ajouté plusieurs autres fonctionnalités innovantes comme : 

  • Le contrôle intelligent de la traction avec antipatinage, une 1ère mondiale pour un robot tondeuse selon la marque
  • L’adaptation en temps réel aux conditions météo
  • La fonction “Doodle” qui permet d’écrire des messages dans votre gazon
  • Le contrôle vocal via google Home ou Alexa
  • Le verrouillage enfant 

Comment conserver votre robot tondeuse en hiver ? 

Vous avez peur d’abîmer votre robot tondeuse en le laissant non utilisé cet hiver ? Pas de problème, le Navimow i105 supporte tout à fait ce qu’on appelle l’hivernage, à savoir le stockage de votre robot dans son garage jusqu’au printemps. 

Pour ce faire, on vous conseille de charger complètement le robot et de recharger sa batterie tous les 120 jours pendant l’hiver. Pensez à désactiver la tonte automatique et nettoyez le robot avec un chiffon humide. Il doit être stocké dans un endroit sec et tempéré (entre 5°C et 45°C). Le printemps venu, vous pourrez le sortir du garage et il sera prêt à s’occuper de votre gazon pour les beaux jours.

Attention, la remise de 250 € et le garage S offert avec l’achat du Navimow i105 expirent le 1er décembre prochain ! Déjà n°1 des ventes Amazon, il y a des chances pour que les stocks disparaissent plus vite que prévu.

Reçu — 22 novembre 2025

Quand faut-il rentrer (hiverner) son robot tondeuse et piscine à l’approche de l’hiver ?

22 novembre 2025 à 07:00
Un robot tondeuse avec les premières gelées matinales.

L’hiver approche : vos robots doivent-ils déjà être rentrés, ou pouvez-vous encore attendre ? Voici enfin la réponse simple et précise que personne ne vous donne

L’article Quand faut-il rentrer (hiverner) son robot tondeuse et piscine à l’approche de l’hiver ?, rédigé par Méline Kleczinski, est apparu en premier sur NeozOne.

Reçu — 15 novembre 2025

Je teste un robot tondeuse sans fil périphérique à seulement 559,99 €, le YARDCARE M800Plus

15 novembre 2025 à 06:00
Yardcare M800Plus robot tondeuse sans fil périphérique, 800 m², positionnement GPS + vision IA, tondeuse robot sans câble, mode de tonte en U, détection de 150 obstacles, recharge automatique, app.

Promis, je n’ai pas viré feignant… mais depuis que j’ai rencontré le YARDCARE M800Plus, ma pelouse se tond toute seule.

L’article Je teste un robot tondeuse sans fil périphérique à seulement 559,99 €, le YARDCARE M800Plus, rédigé par Alexandre Bonazzi, est apparu en premier sur NeozOne.

Reçu — 12 novembre 2025

Séries M et N : l’offensive d’Anthbot pour 2026 sera-t-elle de taille ?

12 novembre 2025 à 20:28
Une nouveaux modèles Anthbot

Il y a quelques jours, nous avons publié notre test du Genie 3000. Verdict : pas notre préféré, mais une endurance bluffante qui compense nombre de limites observées sur la navigation de bordure, les passages étroits et quelques détails d’app. De quoi donner à Anthbot une vraie crédibilité sur le terrain, tout en fixant une feuille de route claire pour la suite.

Justement, la marque chinoise — encore jeune sur le marché européen mais déjà visible avec ses Genie/Pion et une distribution en ligne — prépare sa deuxième offensive. Elle vient de teaser quatre modèles pour 2026 : M5 et M5 LiDAR d’un côté (format compact, navigation au choix RTK avec antenne ou LiDAR rotatif 360° + double caméra), N8 et N8 LiDAR de l’autre, avec une promesse forte : un robot 4-en-1 capable de tondre, broyer, collecter et balayer. Voici les premiers échos que nous en avons !

Ce qui change par rapport à la génération 2024–2025

Les actuels Genie ont ouvert la voie au sans câble périmétrique (RTK + caméras) et posé les bases côté endurance. Les séries M et N prétendent resserrer la précision (option LiDAR rotatif) et élargir l’usage (collecte/balayage intégrés). Sur le papier : moins de réglages fastidieux, plus d’efficacité en bordures et autour des obstacles — avec, espérons-le, une app mieux outillée pour l’édition de carte et les profils de tonte.

Séries M : pour petites surfaces et jardins complexes

Le M5 vise un format compact et un ticket d’entrée raisonnable, tandis que le M5 LiDAR ajoute un scanner 360° et de la vision HDR pour fiabiliser la navigation là où les repères GNSS deviennent délicats (murs, haies denses, cours intérieures).

Objectif annoncé : précision centimétrique et trajectoires plus nettes en passages étroits, avec une détection d’obstacles mieux graduée. Si Anthbot affine le châssis et la gestion des bordures (micro-manœuvres, chevauchement adaptatif), le M5 pourrait devenir un bon allié des petits jardins “casse-tête”.

Séries N : la promesse 4-en-1

La gamme N8 pousse l’idée du robot polyvalent : au-delà de la coupe, il broyerait plus fin, collecterait les résidus et balayerait la surface. À la clé : moins d’herbe éparse, des finissions plus propres après la tonte, et un entretien allégé des allées/terrasses contiguës.

Sur un segment où la plupart des robots se contentent d’éjecter finement, ce 4-en-1 pourrait devenir l’atout numéro un — sous réserve d’un vrai rendement et d’une maintenance contenue (sac, filtres, usure).

Les prochaines infos que l’on guette pour vous

D’ici mars 2026 nous attendons d’obtenir quelques informations supplémentaires, parmi lesquelles :

Point cléStatut / attente
PrixNon communiqué
Surfaces couvertesInconnues (m² max, pente tolérée)
Autonomie / rendementPas de chiffres (capacité batterie, m²/h, stratégie de recharge)
Largeur de coupeNon annoncée (impact direct sur les bordures et les cycles)
Compatibilité stations / modulesRTK vs LiDAR : bundles, antennes, options ?
Entretien & consommablesCoûts (lames, sacs/éléments de collecte), périodicité

À surveiller après notre test du Genie

Nos essais du Genie ont fixé le cap : bordures capricieuses (chevauchement, ressauts) et passages étroits restent le juge de paix. On attend donc des M/N des micro-manœuvres intelligentes, un réglage de direction sur la carte, et une app plus souple (rotation, édition unifiée des limites/no-go). Côté confort, viseur sur le bruit de roulement, une alerte au démarrage des lames, et des profils vitesse/disque (Eco/Nuit/Turbo).

Série M de Anthbot
La série M nous fait penser à Yuka de Mammotion. Plutôt un bon souvenir ! ©Anthbot

Le service devra suivre : RTK plus tolérant au repositionnement, tarif 4G clair et assistant d’hivernage avec journal de maintenance. Enfin, un châssis affiné et une largeur de coupe mieux dimensionnée pourraient transformer l’essai… si le rendement reste à la hauteur.

Reçu — 7 novembre 2025

Test ANTHBOT Genie 3000 : une endurance qui gomme tous les problèmes ?

7 novembre 2025 à 17:07
Test et Avis sur le robot tondeuse Anthbot Genie

Un prix contenu pour gérer de grands espaces : c’est le défi que propose la marque ANTHBOT avec son modèle Genie 3000. Nous allons de ce pas mettre à l’épreuve cet outsider qui affiche un rapport qualité/prix plutôt alléchant…

ANTHBOT est une jeune marque fondée en 2023, positionnée sur le « smart gardening » en se spécialisant dans les robots-tondeuses sans fil périmétrique. Après un premier modèle de pré-série (Pion), la famille Genie signe son entrée sur le marché grand public avec une architecture mêlant RTK multibande et vision par caméras pour la localisation, l’évitement d’obstacles et le suivi des bordures. La 3000 est la déclinaison endurante de la gamme : elle vise les grandes surfaces et promet une coupe rigoureuse appuyée par une application facile à prendre en main.

Anthbot Genie 3000 dans sa boîte

Autant le dire tout de suite : les conditions de ce test ne sont pas en faveur de ce challenger qui passe juste après une saison riche en belles trouvailles aussi bien chez les leaders que chez les outsiders. En outre, notre surface de tonte limitée ne pourra pas faire valoir sa zone de brillance première : une couverture étendue. Nous tiendrons donc compte de ce cadre pour évaluer les caractéristiques, les fonctionnalités, les points forts et les limites du Genie 3000 !

Caractéristique TechniquesANTHBOT Genie 3000
Dimensions63,3 x 41,9 x 26,9 cm
Poids13 kg
Surface de tonterecommandée : 3000 m2
maximum : 3600 m2
Disque de lames5 lames
Hauteur de lame30 à 70 mm
Largeur de coupe200 mm
Pente max24°
BatterieLi-ion 18 V et 10 000 mAh
Adaptateur28V et 6A
Temps de charge200 min
Autonomie240 min
Température de fonctionnement3-45 °C
ÉtanchéitéIPX6
Volume sonore60 dB max
Garantie3 ans
Prix1399 € (1699 € hors promo).

Ce n’est pas le robot-tondeuse plus compact du marché et il est relativement lourd. En outre, les 60 dB annoncés ne nous disent rien qui vaille : cette valeur est souvent sous-estimée par les fabricants. Quant à la largeur de coupe, elle est dans la moyenne basse des produits que nous connaissons (entre 18 pour le Stiga A750 et 23,7 cm pour le Navimow X330).

Passé ces quelques petites réserves, l’on peut déjà s’enthousiasmer pour les 240 minutes de tonte effective, un assez large choix de hauteur de lame, un franchissement de pente plus que correct et 3 ans de garantie que vous pourrez même prolonger si vous prenez l’option. Enfin, les 5 lames du disque devraient faire du bon boulot pour garantir une tonte nette.

Que trouve-t-on dans la boîte d’un ANTHBOT Genie 3000 ?

Unboxing Anthbot Genie 3000
La guide rapide est délivré en anglais au recto… ou en allemand au verso ! 
  • 1 robot ANTHBOT Genie 3000
  • 1 station de charge
  • 1 antenne RTK (en trois composants)
  • 1 adaptateur de charge + rallonge
  • 1 manuel + guide rapide
  • 4 vis auto-foreuses
  • 10 serres-câbles
  • 1 clé allen
  • 1 cruciforme
  • 5 lames de rechange + vis adaptées

Sur ce point, peu de commentaires à faire : on trouve la panoplie classique pour maintenir la station et les fils au sol, on profite d’une rallonge de cinq lames et on ne crache jamais sur les outils fournis (clé allen et cruciforme). La rallonge pour l’alimentation mesure ses 10 mètres, ce qui est plutôt confortable. Enfin, le manuel est traduit en français : on apprécie (il est également disponible dans l’application ANTHBOT).

Design : du déjà vu efficace

Premier contact, le Genie 3000 joue la carte du classique : un volume assez massif, posé très bas sur l’herbe, avec une silhouette rectangulaire adoucie au niveau des angles. La robe est bicolore (clair sur la coque, plus sombre en soubassement) avec une petite « casquette » avant qui abrite le module de vision. Le dessus accueille un îlot affleurant avec affichage et commande d’arrêt d’urgence, tandis qu’un capteur de pluie est intégré dans la zone supérieure. À l’avant, on trouve le bandeau de caméras et le pare-chocs.

Anthbot Genie 3000 vu de derrière
Anthbot Genie 3000 sur le côté

ANTHBOT fait le choix d’une coque plastique épaisse avec joints et fermetures adaptés à un usage extérieur (indice IPX6), soubassement rigide et protection intégrale du plateau. Le disque adopte 5 lames pivotantes revêtues titane. La motorisation de coupe est brushless (vitesse annoncée 3000 tr/min), et la hauteur se règlera depuis l’app. Le déplacement repose sur deux grandes roues motrices arrière « tout-terrain » à profil marqué et, à l’avant, deux galets omnidirectionnels qui stabilisent la machine. L’ensemble inspire plutôt confiance, du moins en ce qui concerne la robustesse.

Anthbot Genie 3000 vu de dessous
Quatre roues et 5 lames : stabilité et tonte nette seront au rendez-vous ! 
Anthbot Genie 3000 panneau de commandes
La saisie du code PIN est étrange et assez frustrante..

Côté ergonomie, on reste plutôt pragmatique. Le panneau supérieur regroupe un petit afficheur et des touches physiques, dominés par le sempiternel bouton STOP rouge. Les contacts de charge sont en façade pour un arrimage franc sur la base, et le pare-chocs avant garde une course suffisante pour encaisser les touches légères. La poignée intégrée est discrète mais permet de soulever et manœuvrer le robot sans chercher l’équilibre ; le poids se sent, mais la préhension est nette et la répartition du poids facilitante. À l’usage, on apprécie surtout la logique des commandes : une mise en route locale possible sur le capot, le reste se pilotant à distance via l’application, pour limiter les manipulations au jardin.

Installation : on se laisse guider gentiment

Il est fort possible que ANTHBOT ait avant tout pensé aux « débutants » au moment de concevoir l’appareil. L’antenne RTK se visse très simplement, on ne peut pas se tromper. Le fil d’alimentation est à l’intérieur, et la fourche à trois dents se fiche dans le sol comme dans du beurre. Il faudra néanmoins le placer à quelques centimètres de la station afin qu’il puisse s’y brancher sans nécessiter de rallonge.

Anthbot Genie 3000 installation filaire
Si vous déplacez l’antenne RTK, le robot risque de buguer…
Anthbot Genie 3000 antenne RTK
…même si vous la repositionnez exactement au même endroit  (grâce au trou dans la terre).

Le robot s’allume dès qu’il est en charge, joue quelques notes de musique et commence à émettre des indications vocales en anglais. Pour modifier le volume et la langue, c’est sur l’application que ça se passe. Celle-ci va réclamer toute votre attention en début de parcours : connexion Bluetooth et Wi-Fi, installation des mises à jour (entre 5 et 10 minutes), activation de l’OTA, description des fonctionnalités principales, schéma à l’appui... Bref, avant de commencer quoi que ce soit, vous savez à quelle sauce vous allez être mangé !

Nota Bene : un abonnement 4G, gratuit la première année, est également disponible pour les endroits où la Wi-Fi ne passe pas. En revanche, le tarif est encore un mystère : même le chatbot du SAV n’a pas voulu révéler cette information ! 

Anthbot Genie 3000 avec abri
L’abri, composé de plusieurs parties métalliques, est très robuste mais peu intuitif au montage. Le carton présente très bien les étapes à suivre, mais les boulons semblent inadaptés, car impossibles à serrer.

Nota Bene : nous avons également reçu un des deux abris proposés par la marque. Malgré certaines difficultés à le monter à cause d’un jeu important laissé par les écrous, nous avons pu l’utiliser. On préfèrera nettement la solution de Terramow ou même celle de Mammotion, moins robuste mais plus accessible aux non-bricoleurs.

Appli ANTHBOT : l’essentiel pour une bonne prise en main

L’interface arbore une esthétique claire tirant sur l’indigo. C’est épuré, assez intuitif, avec de petites arborescences pour ne pas trop se perdre (réglages de tonte, paramètres de la carte, paramètres des bords, configuration générale, compte et sécurité, etc.). On y trouve les éléments suivants :

  • la cartographie personnalisable
  • le nombre de passage par cycle (1 ou 2)
  • la hauteur de tonte (par palliers de 5 mm)
  • le mode « bordures »
  • la direction de tonte
  • la planification hebdomadaire
  • un mode « entretien intelligent »
  • un mode téléguidé
  • départ différé en cas de pluie (1 à 8 h)
  • un mode « ne pas déranger »
  • sensibilité des capteurs visuels (3 niveaux)
  • un antivol (PIN + alarme + géorepérage 100 m)
  • l’historique de tonte
  • la manuel d’utilisation digital
  • le partage de l’appareil
  • un support en ligne (chatbot)

La panoplie est assez riche, mais on a déjà vu plus complet… Par exemple, on peut trouver ailleurs un réglage fin de la vitesse d’avancement (avec profils “lent/normal/rapide” pour adapter la traction au relief et au bruit) ; un contrôle des régimes du disque (modes “Eco/Turbo” ou tr/min cible pour jongler entre autonomie et qualité de coupe) ; un mode hivernage guidé réellement complet (pas-à-pas de mise au repos, seuils de charge recommandés, autodiagnostic au redémarrage) ; ou même un journal de maintenance intégrant le suivi d’usure des lames/roues avec rappels intelligents.

Nota Bene : ANTHBOT semble tenir un bon rythme d’évolutivité logicielle. Depuis la sortie de la gamme Genie, plusieurs fonctionnalités sont apparues avec les mises à jour OTA, comme la tonte des bords, angle de coupe, partage du contrôle de l’appareil, ou encore sensibilité de la vision. On espère que la marque va rester quelques temps sur cette bonne lancée !

Cartographie : une petite promenade de santé

L’exercice de la cartographie se réalise très normalement : le robot part de sa station et se laisse guider par le mode télécommandé de l’application. Il vous suffit de lui faire faire le tour de chaque zone à tondre afin qu’il enregistre une map complète. Les commandes répondent bien ; le déplacement est fluide. La vitesse n’est pas paramétrable mais elle est parfaite pour terminer la tâche rapidement sans perdre en précision. 

Anthbot Genie 3000 led antenne RTK
Avant de débuter cette étape, vérifiez bien que l’antenne affiche une led verte !

Après avoir tracé les limites de nos 154 m2 de surface (environ 5 minutes), nous avons placé quelques zones interdites (5 minutes supplémentaires). Nous n’avons constaté aucun bug, le processus est on-ne-peut-plus intuitif, et les zones à éviter sont marquées en rouge. Vous pouvez ensuite ajouter des corridors entre deux espaces de tonte séparés. Vous pouvez également modifier ultérieurement les limites.

Nota Bene : la map ne s’est pas affichée dans le bon sens. Nous n’avons pas su la faire pivoter pour faciliter la lecture, contrairement à notre dernier test avec le modèle de Terramow.

appli Anthbot cartographie
À droite : on peut suivre la progression du robot en temps réel tout au long de son cycle grâce au tracé sur la map.

En ce qui concerne les bordures, c’est un peu étrange, puisqu’il faut les éditer à part. L’option la plus simple consiste à confirmer le tracé par défaut que propose l’appli à partir de la carte que vous avez préalablement dessinée. Sinon, vous êtes bons pour un nouveau tour de manège. 

Enfin, vous pouvez créer des emplacements précis avec des paramètres spécifiques (hauteur, fréquence, nombre de passages, bordures, réglage de la détection visuelle, sens de tonte), ce qui vous permettra d’homogénéiser plus facilement les jardins où la repousse est irrégulière.

Navigation : quelle est la conception d’ANTHBOT ?

Pour se repérer, le Genie 3000 combine un positionnement satellitaire RTK multibande et une perception visuelle assistée par inertiel. Concrètement, la base RTK fournie élabore en temps réel des corrections de trajectoire à partir des constellations GNSS (GPS, Galileo, etc.) et les transmet au robot ; celui-ci devient alors un “rover” capable d’estimer sa pose au centimètre près dans le jardin. À cette trame globale s’ajoutent l’IMU (accéléros/gyros), l’odométrie roues et un module de caméras qui détecte bordures, obstacles, vides et textures de pelouse.

La vision embarquée identifie et évite les obstacles usuels (mobiles ou statiques) et améliore les décisions près des zones sensibles (massifs, pas japonais, descentes de cave), tandis que l’inertiel comble les micro-coupures GNSS entre deux corrections. À l’échelle du cycle, cela ouvre la voie à une gestion fine des zones (multi-zones, interdits, priorités), à des tours de bordure dédiés, à des reprises précises après une pause pluie et à une relocalisation fiable en cours de route lorsqu’on déplace le robot manuellement.

Nota Bene : les très petits objets sombres et plats restent des cas limites ; inversement, les obstacles volumineux, les animaux, les personnes et les dénivelés marqués devraient être correctement gérés par la combinaison vision + capteurs de contact.

La réalité du terrain : on est plus mitigé…

En pratique, tout ne s’est pas passé exactement comme prévu. Certes, notre ANTHBOT Genie 3000 démarre bien : il accomplit une trajectoire en “S” la plupart du temps, parvient à éviter les obstacles (il ne se cogne nulle part) et réussit même à passer sous notre banc grâce à sa forme aplatie, sans s’emmêler les pinceaux ni passer sur les dalles de pierre. Il passe même sans rechigner dans un trou de quelques centimètres de profondeur sans perdre le rythme.

Là on est bien…

En revanche, son large gabarit le dissuade de couvrir un des passages étroits de la map, alors qu’il aurait tout juste la place de le faire. D’autre part, il peut lui arriver d’oublier une portion non négligeable de la carte (environ 10%) — heureusement, il a pu se rattraper la fois d’après, mais cette alternance peut s’avérer frustrante. 

Anthbot Genie 3000 devant un passage étroit
Certains passages étroits font aux robots l’effet d’un coupe-gorge !

Nota Bene : dans l’interface, la direction de tonte (modifiable au degré près) se règle en prenant l’emplacement de la station pour repère. On préfèrerait pouvoir la modifier en l’affichant sur l’ensemble de la carte, afin d’anticiper certaines trajectoires malheureuses.

Enfin, c’est au niveau des bordures que le bât blesse. Pourtant, l’approche de ANTHBOT est bonne, car elle prévoit de chevaucher les limites afin que le disque puisse couper tout au bord. Mais si la bordure est marquée par un changement de niveau (une margelle, par exemple), alors le chevauchement fait basculer l’appareil, lequel se bloquera sur la rainure.

appli Anthbot réglages
À droite : la direction de tonte n’affiche pas la carte complète. Pas facile pour trouver la bonne orientation…

Normalement, il suffirait de réduire le chevauchement au maximum  (5 cm au lieu de 10,15 ou 20), mais, même comme ça, le robot a tendance à mordre la limite et manque ainsi de tomber à chaque passage (3 par cycle). De plus, il ne tient pas compte naturellement des bordures au niveau des obstacles.

Là on est moins bien !

Ces problématiques ne sont pas une fatalité en soi, mais il faudra procéder à quelques ajustements pour obtenir satisfaction.

Efficacité de la tonte : ok mais un peu bruyant

Comme prévu, avec ses 5 lames, le ANTHBOT Genie 3000 fait convenablement son office. Nous l’avons testé sur herbe humide : la coupe est moins nette mais malgré tout assez satisfaisante. Comme pour certains appareils comme le Navimow 330, il est recommandé de tondre une première fois aux alentours de la hauteur de lame maximum de l’appareil (environ 70 mm). 

Contrairement à beaucoup de robots, il ne prévient pas quand le disque se lance.

Nota Bene : en cas d’oubli ou d’herbes trop hautes, le mode téléguidé est particulièrement efficace, sans perte de connexion Bluetooth au moment où les lames s’activent. 

Anthbot Genie 3000 tonte téléguidée

Vous pouvez, pour les cycles de défrichage, désactiver complètement l’inspection visuelle. Le robot ne reculera donc plus devant certains brins trop haut. En contrepartie, il risque de heurter certains obstacles s’ils ne figurent pas parmi les zones interdites. 

En revanche, comme nous l’avions pressenti, nous enregistrons un volume sonore relativement élevé, lequel montera facilement à 65 dB – selon nos mesures au sonomètre à 1 m de la source. C’est le mécanisme des roues qui émet le plus gros du bruit.

Autonomie :  le point fort du Genie 3000

Bon, sur ce point, on ne va pas se mentir : le ANTHBOT Genie 3000 est beaucoup trop fort pour nous. C’est simple : pour 150 m2 de tonte (à environ 100 m2/h), il dépense environ 18% de batterie. Cela signifie qu’avec son autonomie d’environ 4 heures, il est capable de tondre 830 m2. C’est bien au-delà de ce que l’on peut exiger dans notre petit jardin.

Nota Bene : quand sa tâche a été interrompue, il la reprend par défaut à la prochaine activation. Si vous souhaitez réinitialiser la tâche, appuyez simplement sur le bouton “fin”.

Sachant que le temps de charge mesuré est conforme à ce qu’indique la fiche technique (soit environ 3 heures et 20 minutes), cela signifie qu’en été (avec près de 16 heures d’ensoleillement), il peut aisément couvrir 1660 m2/jour. Il pourra donc se charger des pelouses de 3 000 m2 à condition de lui laisser 48 heures – on préfèrera éviter la tonte nocturne

Entretien : on garde les bonnes habitudes !

Avec sa bonne étanchéité, l’ANTHBOT Genie 3000 admet l’usage du jet d’eau à basse pression pour nettoyer sous le châssis. Vous pourrez aussi rincer au niveau des roues crantées, qui auront tendance à accumuler de la terre les jours d’humidité. Les lames se dévissent à l’aide d’un cruciforme classique, et un chiffon doux servira au bon nettoyage des capteurs et des ports de charge. 

Anthbot Genie 3000 sale en dessous
En utilisant la poignée, vous pouvez retourner complètement le robot sur l’herbe.
Anthbot Genie 3000 sale en dessous
On n’aurait pas craché sur une petite brosse, mais bon…

En revanche, absolument rien n’est mentionné concernant les consignes d’hivernage. Il ne vous restera qu’à reprendre les recommandations présentes sur nos autres tests pour savoir comment procéder (par exemple, le test Luba mini AWD dit : « robot chargé, éteint, nettoyé, avec du lubrifiant anticorrosion sur les ports de charge, à l’intérieur à partir de -20 C° »)

appli Anthbot entretien
Le manuel d’utilisation numérique, accessible facilement via l’app, donne des indications précises et illustrées pour la maintenance de l’appareil. 

Accessoires, pièces détachées et consommables : tout pour la durabilité

La boutique ANTHBOT prévoit déjà un certain nombre d’éléments utiles :

  • Lames : 19 €
  • Disque à 3 lames : 17,99 €
  • Disque à 5 lames : 19 €
  • Station de base de signal RTK :  29 €
  • Câble d’extension RTK : 30 €
  • Adaptateur secteur : 39 €
  • Câble d’extension : 49 €
  • Batterie : 99 € 
  • Abri simple : 99 €
  • Ensemble de stations de charge : 179 €
  • Abri renforcé : 239 €
  • Service de garantie prolongée d’un an : 139 €

Pour un jardin de 300 m², en retenant un rythme de tonte “modéré” (deux passages hebdomadaires en saison) et un remplacement des 5 lames environ 4 fois par an (jeu à 19 €), le coût annuel des consommables et options s’établit autour de 454 € — soit 76 € de lames, 239 € pour l’abri renforcé (achat unique) et 139 € d’extension de garantie ; la réalité variera entre 416 et 492 € selon l’usure (2 à 6 jeux/an). Projetté sur 5 ans, on aboutit à ≈ 897 € (lames 380 € + abri 239 € + deux extensions pour couvrir 4ᵉ et 5ᵉ années 278 €), avec une fourchette raisonnable de 707 à 1 087 €. À noter : nous excluons délibérément les pièces non prédictibles (station, batterie, disques, etc.), pour s’en tenir aux consommables et aux options retenues.

Verdict : une affaire pour les grandes surfaces !

En 2025, le ANTHBOT Genie 3000 s’inscrit comme un outsider solide du segment “sans fil périmétrique” pour grandes surfaces, avec un triptyque convaincant autonomie / mise en route / application. Dans notre cadre de test, il a montré une endurance supérieure à la moyenne et une prise en main très guidée, ce qui le rend pertinent pour qui veut déployer rapidement un robot sur >800–1000 m² sans se perdre dans les réglages. Face aux références croisées sur M-I, il s’intercale entre un Terramow V1000 plus accessible et très didactique mais taillé pour des surfaces plus modestes, un Segway Navimow X330 plus précis sur certains points de trajectoire et doté d’une largeur de coupe supérieure, et un Mammotion Luba mini AWD 800 mieux armé pour les fortes pentes et les reliefs complexes.

Anthbot Genie 3000 qualité de tonte

Le Genie 3000 marque des points par sa localisation RTK + vision, sa cartographie fluide, son mode téléguidé permissif, et un rapport qualité/prix cohérent (au regard de la batterie et des fonctions), mais il reste perfectible sur des aspects clés : gestion des bordures dès que la limite présente un décrochage (margelles, ressauts), passages étroits parfois ignorés, et bruit de roulement plus présent que les 60 dB annoncés (≈65 dB mesurés à 1 m). Ajoutons une largeur de coupe de 20 cm dans la moyenne basse et un gabarit qui peut gêner dans les jardins sinueux. En clair : excellent candidat pour une pelouse étendue, relativement régulière, où l’on privilégie couverture et simplicité d’installation.

Reçu — 4 novembre 2025

« Un robot-tondeuse s’aventure sur la route » : ce que cette affaire nous dit de la robotique de jardin

4 novembre 2025 à 16:46
Husqvarna sur la route qui prend des hérissons en taxi

L’essor des robots-tondeuses a changé notre rapport au jardin. Fini le câble électrique à dérouler, place à des automates endurants qui sortent par tous les temps, affûtent leur itinéraire au fil des passages et se mettent à jour via le cloud. Entre les modèles à fil périmétrique (signal basse fréquence), les versions RTK/GNSS sans fil (géorepérage au centimètre), et des applications qui combinent zones, horaires, gestion d’obstacles, anti-vol et alertes, on n’est plus sur un gadget.

Husqvarna, Terramow, Stiga, Sunseeker, Segway, Mammotion… les marques se livrent une bataille de précision, d’autonomie et de sécurité. Cet écosystème mûrit vite — mais l’actualité vient de nous rappeler qu’un détail qui cloche peut transformer un robot méticuleux en « objet roulant non identifié ».

L’anecdote : d’une pelouse bretonne à la départementale

Mardi 28 octobre 2025, près de Plouaret (Côtes-d’Armor), un automobiliste tombe nez à nez avec un robot-tondeuse qui zigzague… sur une départementale. La scène, filmée puis relayée sur Facebook, devient virale : des dizaines de milliers de réactions et de partages en quelques heures. Selon les récits, le robot aurait profité d’un portail laissé ouvert pour s’échapper et poursuivre, stoïque, sa quête de brins d’herbe jusque sur la chaussée.

Automower sur départementale
C’est normal en Bretaaaaaagne !

L’automobiliste finira par s’arrêter, actionner l’arrêt d’urgence et reconduire l’appareil à sa base, sans accident ni blessé. L’histoire déclenche autant de sourires que de questions : comment un appareil censé respecter un périmètre a-t-il pu se retrouver là ?

Nota Bene : après vérification, nous avons constaté que l’identité du fabricant n’était pas claire. Sur Amazon, plusieurs produits de marques inconnues (KIPEKE, DISHENGZHEN, etc.) revêtent une carrosserie similaire à celle que nous montrent les photos.

Husqvarna réagit en sensibilisant les utilisateurs de robots tondeuses.

Dans la foulée, Husqvarna France a réagi publiquement via un post LinkedIn signé par son directeur marketing, Sébastien Fernet. Le message — relayé sur le réseau et commenté par la communauté — vante, par contraste avec l’incident la sécurité générale des Automower : navigation précise, protection maximale des enfants et de la faune, etc.. À cet égard, rappelons que les prochains modèles d’Husqvarna revendiquent une intelligence de pointe !

S’y ajoutent des rappels de bon sens : la présence d’un bouton d’arrêt d’urgence, la nécessité de verrouiller l’accès au jardin et l’importance d’un périmètre (physique ou virtuel) opérationnel.

Comment cela a pu arriver : deux scénarios techniques plausibles

On peut d’abord penser à un périmètre physique défaillant (câble coupé, alimentation HS, borne déplacée). Il suffit d’une rupture (coup de bêche, rongeurs, connecteur oxydé), d’une alimentation de station en panne, ou d’une borne déplacée pour dégrader le signal. Un robot qui ne perçoit plus sa « clôture radio » peut se comporter de manière imprévisible, surtout si, simultanément, une barrière physique est ouverte – le portail de l’utilisateur était en effet ouvert.

Automower sorti de son enclôt
« L’herbe est toujours plus verte ailleurs ! » a commenté un mobinaute.

Sur un modèle sans fil, nous privilégierions la piste d’une erreur de géorepérage, probablement liée à une cartographie imparfaite. Sur les modèles RTK, le maillage virtuel dépend d’un calage fin entre station de référence, satellite et carte du terrain. Un décalage temporaire (masque de ciel, multi-trajets, perte de fix RTK), une carte incomplète (zone non « fermée »), ou même une mise à jour interrompue peuvent créer une « fenêtre » par laquelle le robot s’échappe — surtout si une surface contiguë (allée, trottoir) est interprétée comme une zone franchissable.

Nota Bene : certains robots, lorsqu’ils perdent simultanément le périmètre et le guidage vers la base, adoptent une logique de recherche (lignes droites, spirale, « follow edge »). Sur une bordure ouverte, cette routine peut les propulser… hors du jardin !

Les bonnes pratiques : installation béton, routine d’usage, réflexes en cas de pépin

Pour parer à tout risque de perdre 2 000 € et de provoquer un accident bête (un mauvais coup de volant est si vite arrivé), nous vous avons concocté une petite check-list :

  • Sécuriser les issues physiques : verrouillez portails/portillons aux heures de tonte ;
  • Soigner le périmètre : si vous êtes au fil, enterrez-le à la profondeur et à la distance de bord prescrites, évitez les raccords multiples, posez des connecteurs étanches et notez le tracé (plan + photos) ;
  • Surveiller l’état système RTK : assurez un ciel dégagé pour la base, afin d’éviter les erreurs ou les pertes de signal ;
  • Verrouiller par calendrier : programmez les fenêtres de tonte quand les ouvertures sont fermées (nuit + capteurs bruit/hérissons pris en compte localement).
  • Ajouter des No-Go Zones : dessinez des zones interdites autour des sorties, bassins, marches et bordures donnant sur l’extérieur.
  • Mises à jour OTA & sauvegardes : appliquez les firmwares proposés, sauvegardez la carte et synchronisez-la dans le cloud si la marque le permet.

Et si, en dépit de votre vigilance – ou de celle de votre voisin -, l’inattendu survient, voici les bons réflexes à adopter :

  • Arrêt d’urgence en appuyant sur l’E-stop (gros bouton rouge) ;
  • Placez l’appareil sur le bas-côté, hors du flux, feux de détresse activés pour les automobilistes ;
  • Identification & restitution : si l’appareil est géolocalisé/nominalisé, l’app alerte généralement le propriétaire. À défaut, vérifiez depuis la rue si vous apercevez un dock de charge dans les jardins alentour ;
  • Déclaration en cas de sinistre : prenez des photos/heure/lieu et, si nécessaire, signalez l’incident aux forces de l’ordre et au fabricant pour analyse.

Et vous ? Avez-vous trouvé cet incident comique ou plutôt effrayant ? Votre robot-tondeuse vous a-t-il déjà joué des tours ? Avez-vous d’autres consignes de sécurité à nous suggérer ? Dites-nous tout en commentaires !

Reçu — 24 octobre 2025

Husqvarna va sortir 4 nouveaux robots-tondeuses dopés à l’IA en 2026 !

24 octobre 2025 à 15:40
Husqvarna Automower NERA

Printemps 2026 : la guerre des robots-tondeuses aura bel et bien lieu. Husqvarna a déjà composé ses rangs avec quatre modèles milieu et haut-de-gamme. Ces champions, baptisés Automower® NERA (405VE, 410VE, 430V, 450V), montent d’un cran les exigences de sécurité, de fonctionnalités et de précision.

Il y a peu, nous avons testé l’Automower NERA 405XE. Ce modèle datait de 2023, et appartenait à la première gamme de robots-tondeuses sans fil Husqvarna adressée à des particuliers. Nous avons salué la prestation d’un appareil sérieux, dont nous avons cependant critiqué quelques lacunes en matière de fonctionnalités et de navigation, laquelle pouvait observer quelques oublis, comparé aux fers de lance de Mammotion ou de Segway. En somme, le leader mondial d’aménagement des jardins (3,5 millions de clients dans le monde) doit désormais faire face à une féroce concurrence chinoise et américaine.

Cependant, la marque suédoise, créé en 1689, peut compter sur ses trente ans d’expertise en robots-tondeuses domestiques et professionnelles (tous fabriqués en Angleterre) pour rebondir et préparer une riposte alignée avec les exigences d’un marché en plein essor : terrains vastes et complexes, enjeux écologiques, expérience utilisateur affinée, rapport qualité/prix agressif chez d’autres acteurs montants. Voici, en quelques lignes, la réponse que prépare Husqvarna pour rester dans le top !

Les premières caractéristiques techniques disponibles

Modèle AutomowerSurface max conseillée Pente maxHauteur de coupeMotifs de tonte (systématique)EdgeCutPrix TTC
Automower 405VE900 m²30 %20–55 mmBandes, damiers, trianglesOui2 649 €
Automower 410VE1 500 m²30 %20–55 mmBandes, damiers, trianglesOui3 099 €
Automower 430V4 800 m²50 %20–60 mmBandes, damiers, triangles4 249 €
Automower 450V7 500 m²50 %20–60 mmBandes, damiers, triangles5 449 €
La surface maximum conseillée convient à la tonte systématique. Les valeurs sont légèrement réduites pour la tonte aléatoire.

Vous reprendrez bien un petit peu d’IA ?

Le paradoxe actuel des robots du secteur électro-ménager est que leur automatisation nécessite souvent une intervention attentive de l’utilisateur qui doit effectuer une configuration avancée pour obtenir une tonte personnalisée, sans erreurs. Husqvarna cherche à alléger la tâche dévolue à l’humain en dotant chaque nouveau robot une technologie de vision IA. Ce regard artificiel a pour mission d’aider les Automowers à percevoir leur environnement en temps réel et d’adapter leur comportement en conséquence. Ils peuvent ainsi éviter la plupart des obstacles que l’on trouve sur les terrains domestiques : jouets, enfants, animaux, tuyau d’arrosage, etc.

Automower NERA qui s'arrête devant le tuyau d'arrosage
« Oh, un tuyau d’arrosage ! Ne pas le découper, ne pas le découper, ne pas… » ©Husqvarna

Nota Bene : grâce à une caméra infrarouge, Husqvarna pourrait réhabiliter la tonte nocturne en détectant et en contournant les hérissons, souvent victimes de mutilations involontaires.

La technologie EPOS pour les flemmards minutieux

Auteur du tout premier robot sans fil périmétrique en 2020 avec l’Automower® 550 EPOS, Husqvarna veut réaffirmer son statut de pionnier dans la tonte sans fil. C’est pourquoi son dispositif de vision IA sera associé à la technologie sans fil Husqvarna EPOS™, afin d’assurer des cycles de tonte sans interruption, y compris dans les zones où la réception satellite est limitée. Mieux encore : la station de référence ne sera plus obligatoire pour activer un robot-tondeuse Automower !

En 2023, chez Husqvarna, nous réalisions 80% d’installations filaires de robots, contre 20% sans fil. Aujourd’hui, nous sommes proches des 70% d’installations sans fil et nous prévoyons que ce taux atteindra 80% en 2026.

Maxime Tolila, Chef de marché Automower®.

Une fonctionnalité de tonte aléatoire suffira pour un rendu homogène, mais vous pourrez également demander une esthétique plus aboutie avec des motifs tels que des bandes, des damiers ou des triangles. Bien sûr, les cartes seront modifiables à loisir depuis l’application Automower® Connect (iOS et Android) en ajoutant des zones d’exclusion temporaires ou définitives.

Automower NERA sur grand terrain (motifs quadrillés)
Pour acquérir la maison et les 7500 m2 de terrain, il y aura un supplément… ©Husqvarna

Nota Bene : pour garantir votre confidentialité, les images capturées sont traitées uniquement dans la tondeuse. Elles n’ont donc jamais besoin d’être stockées ou partagées. Seules certaines données transmises seront hébergées en Europe, conformément à la législation en vigueur. 

Automower NERA pour tous les types de terrains

Taillés pour (vraiment) tous les terrains, les nouveaux NERA couvrent l’essentiel des besoins : les 405VE et 410VE visent les pelouses de taille moyenne — respectivement jusqu’à 900 et 1 500 m² — tandis que les 430V et 450V prennent le relais sur les grands et complexes jardins, jusqu’à 4 800 et 7 500 m². Les deux “petits” modèles embarquent en prime la fonction EdgeCut : des bordures nettes, moins de passages au coupe-bordure, et plus de temps pour autre chose.

Côté réglages, la hauteur de coupe s’ajuste finement (20–55 mm sur 405VE/410VE, 20–60 mm sur 430V/450V) et la connectivité est complète (4G, Wi-Fi, Bluetooth) pour piloter et affiner vos zones depuis l’app. Enfin, les pentes ne les effraient pas : jusqu’à 30 % (≈ 16,7°) pour 405VE/410VE et 50 % (≈ 26,6°) pour 430V/450V. Bref, prairie sage ou relief corsé, ces Automower® gardent le cap — et la pelouse, au cordeau. Rendez-vous en février 2026 !

Reçu — 22 octobre 2025

Test TerraMow V1000 : pourquoi il nous a sincèrement surpris…

22 octobre 2025 à 16:26
Test Terramow V1000

Le robot-tondeuse du jour se nomme Terramow V1000. Il propose une technologie qui sort légèrement des sentiers battus : cartographie autonome, abri inclus dans la boîte, un mode “spot”… Un challenger qui nous aura marqué en cette fin de saison !

Jeune marque née dans l’écosystème Shenzhen, TerraMow est l’enseigne grand public de Shenzhen Muxin Intelligent Technology (opérateur du site et titulaire de la marque), avec une ambition claire : démocratiser les robots “vision-first” — sans fil périmétrique ni RTK — pour un déploiement en minutes. Après une phase R&D initiée en 2019, la marque se révèle au grand public via un Kickstarter mi-2024, puis revendique une communauté active et des livraisons aux premiers backers en fin d’année.

Boîte Terramow V series 1000

Côté produits, TerraMow pousse sa plateforme TerraVision™ (triple caméras) / V-Series, avec aujourd’hui le V1000 en vitrine et, en toile de fond, des variantes comme V600 qui apparaissent dans les notes de firmware. Positionnement : tonte sans fil par vision, cartographie autonome, évitement d’obstacles, promesse “wire-free, hands-free, signal-free”. Caractéristiques, fonctionnalités, limites et rapport qualité/prix : voici notre compte rendu détaillé !

Caractéristique Techniques
Dimensions60,2 x 39,4 x 33,1 cm
Poids11,8 kg
Zone de tonte recommandée1 000 ㎡ (1200 ㎡ après la dernière mise à jour OTA ! )
Surface de tonte par charge complète160-300 m²
Hauteur de coupe25-75 mm
Largeur de coupe203 mm (8 po)
Disque de lames3 lames
Connectivité réseauWi-Fi / Cellulaire 4G
NavigationSystème de vision IA à triple caméra TerraVision™ 2.0
Franchissement de pente18° (32,5%)
BatterieLi-ion 4,5 Ah / 98,55 Wh
Temps de charge120 minutes
Durée par charge complète150 minutes
Volume sonore54 dB max
Indice d’étanchéitéIPX6
Température recommandée0-55°C
Garantie3 ans
Prix1199 €

La fiche technique du Terramow est plutôt convaincante : une couverture relativement confortable pour le prix, un large choix de hauteur de coupe, une largeur de coupe correcte, une température de fonctionnement permissive et une garantie de 3 ans

Unboxing Terramow V series 1000
Un carton plutôt facile à déballer et à ranger !

On note néanmoins une autonomie de 2h30 (contre 3h30 pour un Yuka mini), et un franchissement de pente timide (un des plus bas de nos tests, lesquels vont jusqu’à 38,6° avec le Luba Mini, avec une moyenne autour des 25° max, pour les autres). Enfin, le disque est équipé de trois lames pivotantes seulement : c’est le minimum syndical, on espère que la coupe sera nette.

Unboxing Terramow V1000 : un abri déjà inclus !

Composants Terramow V series 1000
Pas de fil périmétrique, pas d’antenne RTK, y a plus qu’à !
  • Robot V1000
  • Station de base avec garage
  • Adaptateur secteur
  • Kit de lames (9 pièces)
  • Kit de vis pour station de base
  • Manuel d’utilisation
  • Guide rapide

Le point fort de cet ensemble est, bien évidemment, le toit à visser directement à la station de charge. Pas besoin d’acheter un garage en supplément, l’abri est déjà fourni et il s’intègre de manière à prendre un minimum d’espace. À titre de comparaison, celui de Mammotion est assez imposant. 
On note évidemment l’absence d’antenne RTK (toujours agréable pour réduire le temps et les frictions d’installation).

On apprécie également le kit de remplacement des lames, lequel permet de voir venir avec 3×3 pièces. Notre seule doléance : une brosse d’entretien et un manuel d’utilisation traduit en français. En effet, nos deux livrets sont en anglais et en allemand

Design et ergonomie : 0% esthétique, 100% pratique

Résolument, le secteur des robots-tondeuses se sépare en deux écoles : les carrosseries façon voiture de sport, et les briques sur roues. Le Terramow V1000 fait partie de la seconde catégorie, à l’instar du A1 pro de Dreame ou du Mova 1000. Aucune objection à cela, à part peut-être un bémol sur le gris un peu maussade. On se rappelle le Stiga a750 qui arborait un orange vif des plus réjouissants sur une coque très simple.

Terramow V series 1000 vu de côté
Il n’a pas un physique facile mais on l’apprivoise vite ! 

Quoi qu’il en soit, la coque plastique est épaisse avec des caméras logées en façade dans un bloc protégé (vision tri-caméras). L’ensemble revendique la résistance météo IPX6 ce qui permettra un nettoyage au tuyau à basse pression. Sous le châssis, TerraMow met en avant des lames SK5 (acier carbone) annoncées plus tranchantes que l’inox et plus durables. Les grandes roues motrices arrière ont un profil marqué pour la motricité. Enfin, on notera la présence d’un bouton qui servira à la connectivité.

Terramow V series 1000 vu de derrière
La poignée à l’arrière le rend facile à transporter manuellement.
Terramow V series 1000 vu de dessous
Avec une seule roue folle et lisse, difficile de grimper des pentes raides.

Côté ergonomie, on est bien : la poignée arrière est large et rigide, pensée pour le porter à une main jusqu’à la base ou d’une zone à l’autre. Le panneau de commandes se passe d’écran. On retrouve le fameux grand bouton STOP pour la sécurité et quatre boutons fonctions autour : allumage/extinction, commencer une tâche, valider et retour à la station. Un affichage de batterie en anneau fait le tour du bouton d’alimentation. 

Terramow V series 1000 fixation de l'abri
Facile sur le papier, mais faut rester concentré pour aligner la vis…
Terramow V series 1000 station de charge
On se retrouve avec un ensemble assez compact !

Quant à la station de charge, elle profite d’un câble de 5 mètres assez confortable. Le toit s’installe avec des vis fournies, actionnables à la main, sans outils.

Application : c’est fonctionnel !

La connexion utilise le même système que sur la plupart des appareils de ce type- hormis le bouton sous le châssis qu’il faut actionner pour lancer l’appairage (Bluetooth, Wi-Fi, etc. vous connaissez les bails !). Le robot s’allume quand il est sur son socle de charge et une voix nous fournit les premières indications en anglais. Vous pouvez modifier la langue depuis l’application TerraMow, disponible sur iOS et Android. 

Terramow appli connexion et mise en place
La mise à jour a duré un bon quart d’heure…

Tout comme le robot-tondeuse lui-même, l’appli joue à fond la carte de la fonctionnalité sans fioritures. La prise en main est rapide en dépit des nombreux réglages à manipuler, à savoir :

  • la cartographie
  • le planning de tonte
  • 5 modes de tonte
  • la hauteur de coupe
  • la distance de coupe des bordures
  • l’espacement des lignes de tonte
  • la vitesse de déplacement (3 vitesses)
  • la vitesse de rotation des lames (3 vitesses)
  • la direction de la tonte
  • un historique de tonte
  • l’estimation d’usure (lames et station)
  • l’antivol (GPS, alarme et verrouillage)
  • un partage de contrôle des appareils
  • la mise à jour OTA

Sur beaucoup de robot, il est possible de régler la sensibilité des capteurs (Mammotion, Sunseeker, etc.) ; ce n’est pas le cas ici. Il n’y a pas de mode « ne pas déranger » et nous n’avons pas trouvé de mode « hivernation » non plus. Cela étant, il ne s’agit pas de lacunes vraiment contraignantes et rédhibitoires. Enfin, il n’est pas possible de tondre la nuit (tant mieux car c’est vivement déconseillé ! ). En effet, le robot ne peut fonctionner que dans un environnement suffisamment éclairé en raison de son système de navigation basé sur une caméra.

Terramow appli réglages
Beaucoup de réglages possibles mais on s’y fait vite !

Nota Bene : il est possible de faire sonner le robot afin de le localiser sur grand terrain. L’alarme ne dépasse pas les 75 dB et devient très peu audible passés les 50 mètres de distance.

Cartographie : il s’occupe de tout, on s’occupe de (presque) rien ! 

Pour la première fois dans le labo de meilleure-innovation.com, nous n’avons eu qu’à appuyer sur un bouton pour que le robot-tondeuse parte en reconnaissance sans notre aide, façon aspirateur-robot. La seule autre marque à proposer cette fonctionnalité, mais exclusivement pour les jardins faciles et quasiment sans obstacle, c’est Mammotion. Mais les terrains dans lesquels nous pratiquons nos tests sont complexes (arbres, trous, forme irrégulière), et nous avons très vite dû prendre le relai via le mode télécommandé.

Terramow appli cartographie
La version texturée de la carte (à gauche) ne sert pas à grand-chose…

Le Terramow V1000, lui, a commencé sa patrouille sans se laisser émouvoir par la moindre racine ou le premier branchage venu. Après 34 minutes, il avait cartographié les 154 m2 de surface à tondre. Les obstacles sont automatiquement retirés (formant des trous dans la carte) et il n’y a déjà quasiment plus rien à faire. Les cartes sont tout de même modifiables, mais uniquement depuis l’application, avec :

  • les zones interdites
  • les zones de tonte annexes
  • une correction de la carte (le robot refait un tour)
  • des passages entre deux zones de tonte
  • changer l’emplacement de la station de base
  • la création d’une version texturée de la carte
  • la rotation de l’affichage
  • le placement de points épinglés (pour appeler le robot à l’endroit indiqué sur la carte)

Il est à la fois satisfaisant de ne pas avoir à suivre le robot partout pour configurer la carte, et légèrement frustrant de savoir qu’on ne peut rien modifier via le mode télécommandé auquel nous étions habitué. Pour placer un corridor, par exemple, on positionne un tracé sur la carte et le robot devra l’intégrer de lui-même à sa navigation. Enfin, il n’y a pas d’option “motifs” pour réaliser des formes originales. Peut-être le fabricant a-t-il jugé cette fonctionnalité trop rarement utilisée pour s’en soucier, ce qui se conçoit tout à fait.

Système de navigation (TerraVision™ 2.0 — vision pure, sans RTK)

Le V1000 repose sur TerraVision™ 2.0, une navigation 100 % vision (pas d’antenne RTK, pas de fil périmétrique). Le cœur du dispositif est un ensemble triple-caméra (“triple-camera AI vision system”) qui combine perception 3D et vision sémantique: reconstruction de profondeur (nuage de points dense) + analyse d’images en 1920×1280 pour reconnaître objets et zones utiles (pelouse, bordures, massifs, voies de circulation). TerraMow parle d’hybrid vision fusion (fusion multi-indices issus des capteurs optiques) et d’une “biomimetic neural vision positioning”: le robot se repère par repères visuels (landmarks) — textures, contrastes, “points d’intérêt” fixes — à la manière d’un humain, ce qui lui permet de se localiser en temps réel sans GNSS/RTK et de résister aux pertes de signal qui touchent les solutions radio.

Concrètement, la navigation s’articule en trois couches :

  • Cartographie autonome : lors des premiers passages, le V1000 réalise une auto-cartographie et met à jour en continu une carte 3D “vivante” (pixel map + updates adaptatifs) quand la scène change (mobilier déplacé, jeux d’enfants, etc.).
  • Localisation/planification : grâce au positionnement visuel par repères, il suit des trajectoires structurées (allers-retours, gestion des zones et sous-zones) et sait reprendre sa route après évitement. L’approche “vision-first” est annoncée comme plus détaillée que LiDAR/ToF à densité de points équivalente, ce qui aide sur les petits obstacles (branches, jouets).
  • Évitement en temps réel : détection 3D + classification sémantique pour identifier obstacles statiques et mobiles (animaux, personnes) et les contourner sans interrompre la tonte.

Nota Bene : un capteur de pluie est logé derrière le module de commande

Sur le terrain : très peu de fausses notes !

Vraiment, la navigation est le point fort du Terramow V1000. Déjà, pendant la cartographie, il ne s’est heurté qu’une seule fois à un banc dont il a cru qu’il pourrait passer au-dessous. Bien sûr, il ne dépasse jamais la pelouse et évite les bas obstacles (dalles, trous, etc.). En conséquence, il ne s’est jamais coincé nulle part.  Il ne s’attarde pas sur les surfaces terreuses où l’herbe est trop rare. Il n’est pas trop frileux non plus, et peut s’aventurer dans des coins à peine plus larges que lui. Sans grande surprise, le retour à la station de charge se fait sans aucun détour.

Nota Bene : il est possible de déplacer la station et de la réinstaller au même endroit sans avoir à reconfigurer sa position.

Pendant la tonte automatique, il suit une trajectoire en « S » dans le sens prédéfini, mais il n’hésite pas à s’en écarter pour gérer les bordures et les obstacles au fil de l’eau, là où un Yuka Mini aurait gardé l’ensemble des bords pour la fin. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’il nous a le plus impressionné : la précision avec laquelle il contourne les obstacles et suit les bordures linéaires, qu’il frôle sans jamais les percuter ou dépasser.

Un vrai poisson dans l’herbe !

Son unique péché mignon est de repasser par les mêmes endroits (en tonte comme en cartographie). L’inconvénient est évidemment la perte de temps et d’énergie ; l’avantage est d’éviter les oublis. 

Nota Bene : son indicateur vocal annonce tout ce qu’il fait en temps réel : “localisation en cours”, “démarrage du disque de lames”, etc. Cela évite de croire qu’il est bugué s’il reste quelques secondes immobile !

Sur la carte, il est possible de suivre la progression du robot à travers un pourcentage et un tracé vert permettant de voir par où il est déjà passé. En revanche, sur une carte texturée, on perd le marquage, et on ne peut que suivre l’emplacement de l’appareil en temps réel.

5 modes de tonte disponibles + 1 mode de déplacement

D’abord, il y a le mode auto, qui consiste à passer tout bonnement sur l’ensemble de la map au bon vouloir du robot. Ensuite, on a le mode bordures qui prend en charge aussi bien les limites de la maps que le tour des obstacles. Par défaut, le robot réalise deux passages, de l’intérieur vers l’extérieur. Si vous avez plusieurs zones à défricher reliées par un corridor, vous pourrez compter sur la tâche “multi-base”.

Terramow appli programmation

Nota Bene : le mode planification est à la fois intuitif et permissif. Vous choisissez les jours et les horaires qui vous arrangent à la minute près, et vous optez entre “tonte ponctuelle” ou “programmation hebdomadaire”.

Autre mode que nous trouvons sur beaucoup d’appareils : le téléguidage. On peut déplacer l’appareil via l’interface du smartphone, et déclencher le disque de lame quand nécessaire. Néanmoins, la connexion bluetooth se grippe très vite dès que la tonte est en cours, et il faut rester, non pas à moins de 5 mètres comme le préconise l’appli, mais pile au niveau du robot : “au pied”, sans quoi la coupe s’interrompra. Le déplacement sans tonte est bien plus permissif ; peut-être s’agit-il d’une sécurité supplémentaire ?

Terramow appli téléguidé
Il faudra effectuer cette opération chaque fois que l’appareil perd la connexion Bluetooth.

Le mode caméra existe aussi, mais il est moins intéressant que celui des appareils Yuka mini et Luba mini. L’image s’affiche bien, mais il n’est pas possible de tondre pendant que vous faites vadrouiller votre Terramow V1000 pour surveiller les alentours. 

Terramow appli caméra
On peut également suivre la tonte via la caméra, mais sans interagir.

Nota Bene : le mode vidéo est d’office protégé par un code PIN que vous définirez en amont dès la première utilisation.

Enfin, le robot embarque une nouveauté pour nous : le mode “spot”, qui consiste à poser le robot où l’on veut, de l’orienter dans la direction de tonte souhaitée, puis de lancer “Spot”. Le V1000 démarre immédiatement, sans base ni cartographie préalable, pour traiter une petite zone locale (typiquement une pelouse isolée, un coin difficile d’accès, ou un “prêté-rendu” chez un voisin). À la fin, il s’arrête sur place, tout bêtement. Un excellent point !

Efficacité de tonte : c’est propre (mais un peu bruyant) !

Malgré seulement trois lames pivotantes, le Terramow V1000 fait son job sérieusement, avec un résultat bien net, suivant les allers-retours en “S” prévus par la navigation. Certes, le disque de coupe n’est pas le plus large du monde, donc il pourra laisser une ligne de brins hirsutes le long des bordures physiques. Mais sur l’ensemble de l’aire intérieure, il ne nous a laissé qu’une touffe d’herbe à côté d’un composteur, et une ligne dans un passage étroit dont il n’a géré que les bords.

Une belle trajectoire en « S » comme on les aime.

Nota Bene : n’hésitez pas à modifier la direction de tonte pour lui faciliter la tâche dans certaines zones étroites ! 

Bien sûr, comme tous ses homologues, il obtiendra plus difficilement un résultat vraiment net sur de l’herbe humide. D’ailleurs, en cas de pluie détectée, il reviendra automatiquement à sa station. Si une tâche est interrompue pour quelque raison que ce soit, il la reprendra comme il l’avait abandonnée dès que possible. Pour annuler une tâche définitivement, vous devrez procéder manuellement via l’application en deux clics.

Nota Bene : quand les herbes sont hautes, Terramow recommande une tonte lente – dans le déplacement comme pour la rotation des lames. Le mode rapide est plus adapté pour un gazon déjà bien entretenu.

Il y a quand même un bon bourdon, non ?

En revanche, nous n’avons pas du tout compris les 54 dB maximum annoncés par le fabricant. En postant le sonomètre à 1 mètre de la machine, nous avons relevé 66 dB en moyenne. Pas besoin d’outil de mesure pour s’apercevoir que la tondeuse émet un bourdon proche de ceux que l’on connaît sur les appareils traditionnels. La pollution sonore reste néanmoins très contenue, mais aucun doute sur le fait que le Terramow est le robot-tondeuse le plus bruyant que nous ayons testé jusqu’ici.

Autonomie, temps de charge et couverture : bon point dans l’ensemble

L’autonomie annoncée est de 150 minutes, et cela nous paraît cohérent avec notre expérience. En effet, après 91 minutes de tonte rapide en mode auto, il lui reste 54% de batterie. Sur l’ensemble de nos essais, où nous avons varié l’espacement des lignes entre 8 et 14 cm, il a tondu 223 m2 au total en 4 heures de fonctionnement.

Nota Bene : notre parcours n’a pas vraiment de pentes mais contient beaucoup d’obstacles, ce qui ralentit la progression du robot et draine son énergie. Sur terrain dégagé, sa capacité sera donc meilleure.

Sur la gestion de l’autonomie, nous avons pu observer quelques points très appréciables. En effet, beaucoup de robots ont tendance à s’arrêter dès qu’ils passent sous les 15% de batterie. Il n’en est rien pour le Terramow, lequel peut s’aventurer sous les 10%. Même là, on peut encore le téléguider. Toutefois, une fois la valeur des 4% atteinte, l’appareil n’a plus rien voulu entendre, ni même faire le trajet jusqu’à sa station. Il nous a donc fallu le ramener en utilisant la poignée. 

Nota Bene : vous pouvez envisager de lancer un cycle de tonte à partir de 15%, mais nous recommandons d’attendre que sa batterie soit pleine. 

En ce qui concerne le temps de charge, il dépasse un peu les 120 minutes de la fiche technique, puisque nous avons chronométré 132 minutes. Ce n’est pas dramatique, mais on en tiendra compte.
Nota Bene : en s’en tenant aux fenêtres de jour, on peut espérer tondre jusqu’à 350 m2 en mars et 520 m2 en juin sur un jour complet de tonte. Les 1200 m2 max de couverture annoncée ne seront donc possibles qu’en 2 ou 3 jours selon la saison.

Entretien : attention aux roues !

Très peu de choses nouvelles sont à expliciter ici. L’étanchéité va permettre l’usage du tuyau d’arrosage à faible pression sous le châssis, et un simple tournevis cruciforme vous permettra de changer les lames. À cet égard, Terramow recommande de retourner le robot sur le dos (délicatement et sur l’herbe), puis d’appuyer sur le bouton d’extinction situé au-dessous de l’appareil le temps de l’opération.

Terramow V1000 changement de lames
Attention à ne pas utiliser le jet d’eau à forte pression ! 
Terramow V1000 bouton de désactivation
Bien éteindre avant de changer les lames.

En outre, le manuel de maintenance nous apprend que la batterie est remplaçable, que les capteurs et le dock doivent être nettoyés avec un chiffon doux. En ce qui concerne les conditions de stockage, il faudra charger la batterie à 85% minimum et le ranger dans un endroit frais et sec, loin des températures extrêmes et des rayons du soleil. Idem pour la station de charge. 

Nota Bene : pour les non anglophones, le manuel pourra quand même servir grâce aux illustrations relativement claires.

Terramow V1000 avec branche sur une roue
Visiblement, le Terramow V1000 nettoirait la forêt s’il le pouvait.

Enfin, nous avons remarqué que les roues arrière avaient tendance à embarquer des branches et des petits cailloux. Nous conseillons évidemment de les retirer dès que possible afin qu’elles ne s’usent pas trop vite, ni n’affectent la trajectoire du robot lors de ses cycles.

Accessoires : c’est concis, mais on s’y retrouve !

En fait, la boutique de Terramow ne propose que des consommables et des pièces détachées. Ce n’est pas plus mal, puisque cela augmente au moins la durabilité de ses produits : 

  • 3 jeux de lames : 39 €
  • Câble d’extension : 39 €
  • Forfait trafic cellulaire (1G/an) : 19 €
  • Disque à lame : 49 €
  • Adaptateur secteur : 49 €
  • Station de base : 249,00 €
  • Batterie : 99 €
Terramow appli entretien
Les tutos YouTube à droite compensent le manuel non traduit.

En imaginant que vous ayez un jardin deux fois plus grand que le nôtre (300 m2) et que vous optez pour l’abonnement 4G, voici les coûts à prévoir, selon les scénarios d’usage : 

Scénario d’usagePacks de lames/anCoût lames/anCellulaire/anTotal/anTotal/5 ans
Léger (pelouse propre, peu d’obstacles)139 €19 €19 €290 €
Typique (quelques obstacles, usage fréquents)278 €19 €97 €485 €
Intensif (nombreux obstacles, bordures difficiles)3117 €19 €136 €680 €

Nota Bene : l’application nous parle d’usure de la station de charge, mais il ne s’agit que d’un rappel pour un nettoyage régulier et non pour un remplacement, contrairement aux lames – l’info provient directement de nos échanges avec la marque.

Que penser du Terramow V1000 sur le marché des robots-tondeuses en 2025 ?

Le V1000 signe une proposition très claire : vision pure, installation minute, résultat propre. Dans nos essais, la navigation est au-dessus du lot pour ce prix (1 199 €) : cartographie autonome en 34 min sur 154 m², suivi de bordures précis, évitements propres et reprises intelligentes. Face aux “vision-first” du moment, il se place plus plug-and-play que Luba Mini (meilleur en pentes mais plus exigeant), et plus autonome que Dreame A1 Pro/Mova 1000 sur la reconnaissance d’obstacles. Il ne rivalise pas avec un Yuka Mini en endurance (3h30 vs 2h30 ici) ni en mode caméra “tonte + vidéo”, mais compense par un mode Spot ultra-pratique, un garage inclus, et une garantie 3 ans rassurante.

Terramow V1000 qui longe un potager

Ses angles morts existent : pente max modeste (18°), coupe 203 mm / 3 lames (le minimum pour les bordures difficiles), app BT tatillonne en télécommande, pas de réglage de sensibilité capteurs / DND / hivernation, et un niveau sonore mesuré plus élevé que l’annonce (≈ 66 dB à 1 m). On le recommande aux surfaces 300–800 m² avec exigences de sécurité (vision, anti-collision), d’ergonomie (Spot, multi-zones, garage inclus) et de simplicité d’utilisation.

Reçu — 15 octobre 2025

Un robot-tondeuse de jardinet est en pré-lancement sur Kickstarter à seulement 200 $ !

15 octobre 2025 à 17:04
Raccoon 2 SE de RoboUP

Fabriqué par RoboUP, le Raccoon 2 SE veut démocratiser la tonte robotisée : spécialisé dans les petits jardins et les petits porte-feuilles, il n’a même pas besoin d’appli ! 

Sur meilleure-innovation.com, nous avons testé un certain nombre de robots-tondeuses. Or, les plus attentifs auront observé que les capacités de couverture des appareils Segway, Mammotion, Dreame ou encore Stiga dépassaient largement les quelque 150 m2 de notre surface à tondre. En conséquence, le rapport qualité/prix en est fatalement altéré.

RoboUP, qui s’occupe de l’entretien intelligent des pelouses depuis 2016, semble proposer une solution satisfaisante avec le Raccoon 2 SE. Jusqu’ici, comme beaucoup de marques pionnières, le fabricant s’était principalement focalisé sur les pelouses de moyenne et grande envergure. Mais l’heure est à la miniaturisation, et même à la simplification. Une innovation qui prendra son essor par le truchement d’une campagne Kickstarter qui s’étendra de la mi-octobre à fin décembre.

Qui veut un robot-tondeuse Raccoon 2 SE ?

Originellement, les robots-tondeuses justifient en grande partie leur usage par la santé et l’éclat qu’elles confèrent aux gazons qu’elles entretiennent. La conception s’articule donc autour de la régularité et de la multiplicité des options, afin de programmer et personnaliser la tonte au maximum. Larges surfaces, navigation précise grâce aux antennes RTK, modification des zones, mode téléguidé, mode caméra, mode nocture (que l’on préfère éviter !) ; tout un éventail qui donne aux appareils une dimension semi-professionnelle. Et le coût s’en ressent, puisque souvent supérieur à 1000 €, voire 2000 €.

La configuration d’un robot-tondeuse, du fait d’une robotique toujours plus sophistiquée, est donc quasiment devenue une tâche d’expert. Or, l’autre aspect qui intéresse les utilisateurs, c’est la simplicité, l’instantané et la facilité d’accès, quelle que soit la surface à tondre et le degré d’aisance à manier un logiciel téléphonique. Le Raccoon 2 SE s’adresse donc :

  • aux personnes qui peinent à effectuer des tâches pénibles et ne peuvent s’offrir les services d’un jardinier ;
  • aux familles dont les parents cherchent à alléger le plus possible leur charge domestique quotidienne ;
  • aux possesseurs de petits jardins des zones urbaines ;
  • à celles et ceux qui n’adhèrent pas à la déferlante des objets connectés qui sévit depuis quelques années.

Nota Bene : pour éprouver la pertinence d’un tel produit, RoboUP a lancé un programme de bêta-testeurs en juillet 2025, envoyant plus de 80 robots tondeuses à des familles en Europe et aux États-Unis. Leurs retours ont permis d’optimiser les performances dans des jardins réels.

Fonctionnalités dont bénéficie le Raccoon 2 SE

Pour l’heure, RoboUP reste assez avare en informations concrètes comme les spécifications techniques et les fonctionnalités embarquées par ce nouveau modèle. Nous savons néanmoins qu’aucun câble périphérique et ni installation RTK ne sont requis. On pose le robot sur la pelouse et il sait quoi faire — l’argument central de ce modèle “plug-and-mow”.

Dans la même veine, la tonte peut démarrer sans application. Pas de compte à créer ni de Wi-Fi à configurer pour une première utilisation : on appuie, ça tond. L’app resterait utile plus tard pour affiner, mais elle ne constitue plus un point bloquant au départ. 

Raccoon 2 SE dans un jardin
Pour les habitués, on reste sur un design classique… © RoboUP

Côté navigation, le constructeur annonce une “double cartographie” (apprentissage automatique du jardin + mode manuel si besoin) et le retour automatique à la base quand la batterie baisse, afin de reprendre ensuite le cycle de tonte sans surveillance.

La fiche teaser évoque également un pack batterie 5 Ah, une charge rapide en ~70 minutes et environ 150 minutes de tonte par cycle — de quoi couvrir un petit jardin en une passe dans l’idéal, puis repartir rapidement. 

Enfin, la sécurité/anti-vol reprend les fondamentaux de la marque : capteurs de levage et d’inclinaison avec alarme sonore, verrouillage automatique si l’appareil sort de sa zone et déverrouillage par code réservé au propriétaire.

Disponibilité : à saisir dès aujourd’hui pour le printemps prochain !

Avant l’ouverture officielle sur Kickstarter, RoboUP lance un pré-lancement avec cadeaux à la clé. Sur la page dédiée, vous pouvez vous abonner, parrainer des amis et grimper dans le top 20 pour décrocher des récompenses : du cashback intégral sur le pack Raccoon 2 SE pour les meilleurs partageurs, ou des bonus comme housse de pluie et jeu de lames

Nota Bene : le Raccoon 2 SE doit être proposé en Europe et aux États-Unis

Côté tarifs, la marque annonce un prix “Super Early Bird” à partir de 200 $, garanti via un dépôt de 20 $ entre le 11 octobre et le 10 novembre. À cela s’ajoute un remboursement total de 80 $ après livraison (20 $ déjà versés + 60 $ crédités), ainsi qu’une expédition prioritaire estimée début février 2026

Qu’en dites-vous ? Est-ce l’appareil qu’il vous faut ? Pourriez-vous l’offrir à votre grand-mère ? L’automatisation et le silence de la robotique vont-il l’emporter définitivement sur le manuel bruyant et chronophage ? Faites-nous part de vos avis en commentaire ! 

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Reçu — 11 octobre 2025

Jusqu’à quand utiliser votre robot-tondeuse avant hivernation ?

11 octobre 2025 à 09:50
Robot tondeuse qui fonce dans un bonhomme de neige

Vous venez d’acquérir un nouveau robot-tondeuse mais voilà déjà que l’hiver arrive. À partir de quand le passer en mode hivernation pour le protéger sans léser votre pelouse ?

Quand septembre arrive, la pelouse change de rythme. Moins de lumière, nuits fraîches, rosée persistante : tout pousse plus lentement. Le sol perd quelques degrés et, en dessous d’un certain seuil, la plante privilégie la racine au feuillage. 

Plutôt que de ranger le robot d’un coup, on commence à étirer les intervalles, on relève légèrement la hauteur de coupe et on guette la première vraie poussée de froid pour programmer la dernière tonte. Mais à partir de quand faut-il procéder à l’hivernation ? Voici quelques clés de lecture pour adopter une pratique adaptée à votre besoin.

Pourquoi ne pas ranger votre robot-tondeuse trop tôt ?

L’automne reste une saison de croissance active pour les graminées de climat tempéré : pluies plus régulières, températures douces, et donc une pousse réelle jusqu’à tard en saison. Les pros rappellent : “continuez de tondre tant que ça pousse”

« Les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone… Mais qu’est-ce que je raconte ? » © Robomow

L’arrêt ne se décide pas au calendrier mais aux signes de croissance et à la météo locale. Dès que les températures diurnes passent durablement sous 9–10 °C et que les premiers gels pointent, on espace… puis on arrête. En France, cela tombe souvent entre fin octobre et début novembre, selon les régions.

Nota bene : les graminées de saison fraîche (fétuques, ray-grass, pâturin) restent actives jusqu’à 10°C, puis lèvent le pied quand les maximales descendent sous ce seuil. Les espèces de saison chaude (zoysia, bermuda), plus rares en France, ralentissent plus tôt ; on conserve alors une hauteur un peu plus élevée avant hivernation.

Quelques repères concrets pour anticiper la dernière tonte 

Pour les gazons de climat tempéré (graminées C3), la pousse aérienne est optimale autour de 15–24 °C. Quand les maximales journalières passent durablement sous 10 °C, la croissance ralentit nettement ; vers 5 °C, elle devient quasi nulle. Côté sol, l’activité racinaire reste correcte près de 10–18 °C puis décroche à l’approche de 0 °C.

Un sol détrempé est également un signal de “stop” : la tonte crée des ornières, favorise le scalpage et prépare un printemps mousseux. Laissez ressuyer 24–48 h après la pluie. Méfiez-vous aussi du vent froid et sec qui “brûle” les brins fraîchement coupés. Le matin, la rosée augmente l’arrachement : mieux vaut intervenir en fin de matinée quand la pelouse a séché.

Nota Bene : évitez absolument de tondre sur gazon gelé ou givré : les lames brisent les cellules, laissant des plaques brunes.

Enfin, vous pouvez également anticiper selon la région où vous habitez :

  • en climat océanique (façade atlantique), on peut souvent tondre jusqu’à fin octobre, parfois début novembre si l’automne est doux ;
  • en climat continental du Nord et du Nord-Est, visez plutôt mi à fin octobre ; 
  • le Bassin parisien se situe généralement fin octobre ; 
  • le Sud et les littoraux méditerranéens permettent parfois quelques retouches début à mi-novembre si la pousse continue et si le sol reste ferme ;
  • en relief (Massif central, Alpes, Jura, Vosges, Pyrénées), la fenêtre se décale vers début à mi-octobre selon altitude et exposition.

La “dernière tonte” : hauteur et timing

Une dernière tonte bien réglée aide la pelouse à passer l’hiver en limitant les dégâts mécaniques (neige, verglas) et le risque de maladies. Si vous relevez habituellement les lames au printemps, faites l’inverse en fin de saison : descendez progressivement la hauteur sur 2–3 tontes, sans jamais retirer plus d’un tiers à la fois.

En pratique, visez une fin de saison à 4–5 cm selon votre mélange : plutôt 4 cm pour pâturin/ray-grass, 5 cm pour fétuques. L’objectif n’est pas de “raser”, mais d’éviter un feuillage long qui se couche sous la neige, s’asphyxie et feutre. En effet, l’herbe trop haute et humide favorise les maladies hivernales :

  • les moisissures des neiges qui apparaissent après une longue couverture neigeuse ou un automne humide : plaques circulaires, feutrage blanchâtre/rosé au dégel ;
  • la fusariose hivernale en climat sans neige, avec taches brun-paille à marges roussâtres.

Renforcez la prévention en ramassant les feuilles, en évitant un apport d’azote tardif, et en tondant à lame bien affûtée pour ne pas effilocher les extrémités (portes d’entrée des pathogènes). Pour les plus motivés, l’aération de votre pelouse la rendra plus dense et plus verte. 

Spécificités des “robot-tondeuse” (ils sont prévus pour !)

En premier lieu, soyez toujours attentif aux températures de fonctionnement de l’appareil. Les Automower, Navimow, Stiga ou Mammotion sont conçus pour fonctionner et être stockés dans des plages précises ; en dessous de 0 °C, privilégiez l’arrêt et le rangement au sec

Robot-tondeuse Stiga en hivernation
« Tu veux pas que je te fasse une petite coupe en attendant le printemps ? » « Dans tes rêves… » © Stiga

En outre, de plus en plus d’appareils s’équipent de fonctions anti-gel & météo. Certains modèles gèrent automatiquement les jours froids. Chez Husqvarna, par exemple, la routine Frost Guard parque le robot dès que la météo locale prévoit un passage sous 5 °C ; le Weather Timer ajuste le temps de coupe à la pousse.

Quand la pousse cesse, basculez en hivernage :

  • rangez le robot et la station en intérieur, au sec et hors gel ;
  • nettoyez soigneusement, séchez, et stockez avec une charge modérée si le fabricant le préconise ;
  • laissez les câbles basse tension/fil guide en place si votre installation le permet.

Et ensuite ? Rendez-vous en mars ! 

Cet article vous a-t-il été utile ? Aviez-vous déjà votre routine bien rodée ou avez-vous déjà commis des erreurs ? Votre modèle de robot-tondeuse vous permet-il d’anticiper au mieux cette période ? Dites-nous tout en commentaires !

Reçu — 2 octobre 2025

Pourquoi l’usage des robots-tondeuses la nuit devrait-il être interdit ?

2 octobre 2025 à 17:19
robot-tondeuse qui effraie les animaux la nuit

Si vous suivez nos tests de robots-tondeuses, vous aurez peut-être remarqué un détail récurrent : les applications déconseillent presque toujours la tonte nocturne. Une consigne intrigante, quand on sait que ces machines sont réputées lentes, silencieuses et bardées de capteurs. Leur éclairage LED les rend même plutôt visibles… alors où est le danger ?

Robots-tondeuses alignés
L’armée du docteur Eggman prête à se lancer à la poursuite de Sonic le hérisson… © Meilleure-Innovation

La réponse se cache dans l’herbe, au cœur de la vie nocturne de votre jardin. Car une fois la nuit tombée, hérissons, amphibiens, petits reptiles, oiseaux ou insectes sortent en quête de nourriture. Et ce discret petit peuple de l’herbe se retrouve bien souvent sur la trajectoire de ces tondeuses automatiques, dont les lames ne font pas de quartier.

Que se passe-t-il vraiment dans nos jardins après la tombée de la nuit ?

Connaissez-vous les enfants de la nuit qui composent la biodiversité de vos parterres et de vos haies ? Beaucoup d’espèces animales viennent chercher leur nourriture non loin de votre salon d’extérieur, comme : 

  • les hérissons, évidemment, mais également tous les petits mammifères tels que les musaraignes, les campagnols, les mulots, les souris ;
  • les amphibiens comme les crapauds, les grenouilles, les tritons ou les salamandres ;
  • les petits reptiles comme les lézards ou notamment l’orvet anguis fragilis, fréquent dans les jardins, lent et très fragile ;
  • les oisillons (merles, fauvettes) tout juste sortis du nid ;
  • les limaces et escargots
  • les insectes nocturnes (papillons de nuit/lépidoptères, coléoptères, etc.) 

En somme, c’est tout un monde qui reprend vie une fois que l’activité humaine ralentit. Et les robots-tondeuses peuvent perturber davantage un équilibre déjà fragilisé.

Pourquoi les robots-tondeuses n’évitent pas toujours les hérissons et autres petits animaux ?

Les petits animaux, même les plus rapides, n’échappent pas forcément aux lames d’un robot-tondeuse, malgré leur méfiance. À commencer par les hérissons dont le premier réflexe, en cas de danger, est de se recroqueviller en montrant leurs pointes pour ne plus bouger. Comme ils sont petits et qu’ils ne constituent pas des obstacles très rigides, les robots-tondeuses, d’autant plus si leurs capteurs sont réglés sur “sensibilité faible”, n’hésitent pas à leur rouler dessus, les blessant grièvement .

hérisson en boule
On ne vous a pas mis des images après le drame, mais les cœurs bien accrochés peuvent aller chercher…

En somme, toute créature un peu lente et se figeant à la vue d’une menace est particulièrement exposée. 

Nota Bene : à l’échelle européenne, le Hérisson d’Europe vient d’être classé Quasi menacé par l’UICN, reflet d’un déclin proche de 30 % en dix ans dans de nombreux pays.

 La lumière artificielle : un piège méconnu pour insectes et oiseaux

Connaissez-vous la phototaxie ? C’est le fait de se déplacer en s’orientant grâce à la lumière. Et en effet, beaucoup d’oiseaux et d’insectes utilisent la lumière de la lune et des étoiles pour se repérer dans l’espace. Un simple éclairage nocturne peut désorienter un grand nombre d’individus, surtout pour les espèces migratrices. Or les robots-tondeuses peuvent être équipés de LEDs puissantes et circuler pendant plusieurs heures sur une pelouse. Pour plus d’informations, nous vous recommandons cette excellente vidéo d’Astronogeek ! 

À noter que pour les autres animaux, une source de lumière inconnue est vecteur de stress et peut les dissuader de trouver leur nourriture chez vous, et peut-être chez le voisin, etc.

Doit-on interdire les robots-tondeuses la nuit ?

La question est légitime, car les robots ne sont pas bridés. Le débat a déjà débuté en Allemagne, où de plus en plus de villes cherchent à restreindre légalement l’utilisation des robots-tondeuses comme Halle, Magdebourg, Erfurt, Cologne ou Leipzig. En Wallonie, le gouvernement a validé en 1ère lecture un projet d’arrêté visant à interdire la tonte entre 18 h et 9 h du matin, à partir de printemps 2026. Les seules exceptions dépassent le cadre domestique, puisqu’elles concernent l’entretien des terrains de sport et les cas de sécurité publique.

Comment profiter d’un robot-tondeuse sans nuire à la biodiversité ?

Bien entendu, pas besoin d’attendre que la loi s’en mêle pour adopter les bonnes pratiques. Il suffit de les programmer en fonction de la luminosité, soit environ 30 minutes avant la nuit tombée et 30 minutes après le lever du soleil. À modifier selon la saison, donc. 

Pour ceux qui comptaient sur la tonte nocturne pour couvrir un vaste terrain, nous conseillons de prendre un modèle dont la couverture affichée dépasse la superficie réelle de leur jardin (ex : un robot couvrant 2 000 m2 maximum ira pour un terrain de 1 500 m2). 

Enfin, n’hésitez pas à sensibiliser vos voisins et amis, car c’est une problématique à laquelle on ne songe pas forcément, tout excité que l’on est par les prouesses prometteuses de la robotique domestique…

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Profitez des vidéos et de la musique que vous aimez, mettez en ligne des contenus originaux, et partagez-les avec vos amis, vos proches et le monde entier.
Reçu — 19 septembre 2025

Test Mammotion Luba mini AWD (800, 1500) : notre coup de cœur 2025 ?

19 septembre 2025 à 15:26
Mammotion Luba mini test et avis

Après une saison riche en tests, avec des challengers toujours plus performants et inventifs, nous voici face à un autre appareil made by Mammotion : le Luba mini AWD. Il met la barre très haut !

Il y a quelques semaines, nous essayions le Yuka mini, lequel nous avait fait forte impression : ergonomie, agilité sur le terrain, belle qualité de coupe et de nombreuses fonctionnalités rares nous avaient franchement convaincus. Alors quelles ne sont pas nos attentes face à un modèle légèrement supérieur sur le papier ! 

Boîte Mammotion Luba mini
On va rester sur un format assez petit !

En effet, le Luba mini AWD 800 coûte environ 450 € plus cher, si l’on compare les deux prix de sortie. Notre mission – que l’on accepte, cela va de soi – va donc être de trouver ce qui justifie cet écart de prix. Design, ergonomie, navigation, performances de coupe, entretien : toutes nos remarques détaillées sur le séjour du Luba au labo !

Caractéristique Techniques
Dimensions58,4 × 43 × 28,2 cm
Poids15  kg
Surface de tonte recommandéerecommandé 800 m²
maximum 1 000 m2
Hauteur de coupe20–65 mm
Largeur de coupe20 cm
Capacité de franchissement des pentesjusqu’à 38,6°
Système de coupedisque flottant à 1 plateau / 6 lames pivotantes
Système de navigationMammotion iNavi™ Service (NetRTK+Vision)
Batterielithium-ion 4,5 Ah remplaçable
Autonomie max250 m² par charge complète / 120 min de tonte
Temps de recharge completenv. 160 min (annoncés)
Vitesse de tonteréglable (de 0,2 à 0,6 m/sec)
Niveau sonore55 dB max (mesuré)
Indice d’étanchéitéIPX6
Température de fonctionnementde ~−10 à 45 °C
Assistants vocauxcompatibles Alexa et Google Home
Indice de réparabilité9/10
Garantie3 ans
Prix indicatif1 599 €.

À en juger par cette fiche, le Luba mini AWD 800 mise tout sur la tenue de route. Sa vraie différence ne se lit pas dans la largeur de coupe — identique au Yuka Mini — ni dans la technologie de navigation, proche sur les deux modèles, mais dans la motricité : quatre roues motrices, 15 kg sur la balance et des pentes annoncées à 38,6°. Sur un jardin vallonné, humide ou truffé de talus, cette traction change la donne : le robot grimpe, pivote proprement en dévers et garde son cap là où un 2RM patinerait. La coupe suit, avec six lames pivotantes et une plage 20–65 mm qui offre un peu plus de marge pour rattraper un gazon monté.

En face, le Yuka Mini reste le champion de l’endurance et du rapport qualité-prix. Sa batterie plus généreuse (6,1 Ah) tient nettement plus longtemps que les 120 minutes du Luba (4,5 Ah), et la recharge mesurée plus courte favorise les grands volumes en plusieurs passages. Comme la largeur de coupe ne départage pas, l’écart de rendement vient surtout de l’autonomie et du temps de charge, à l’avantage du Yuka sur terrain « facile ».

Reste donc une question simple : votre pelouse met-elle un robot à l’épreuve ? Si oui, l’AWD du Luba justifie la dépense supplémentaire et apporte une sérénité qu’on ne trouve pas toujours ailleurs. Si non, difficile de battre le Yuka Mini sur le confort d’usage, la couverture par jour et le prix.

Contenu de la boîte : un contenu quasi identique au Yuka

Unboxing Mammotion Luba mini
Un petit temps d’installation s’impose…
  • LUBA mini (Blanc/Gris)
  • Alimentation de la station de charge
  • 6 lames supplémentaires + vis
  • Antenne RTK 
  • Station de charge 
  • Alimentation RTK 
  • Câble d’extension RTK 
  • Tournevis double embout
  • Brosse de nettoyage
  • Pieu de sol
  • Vis autoforeuses pour la station
  • Kit d’installation en hauteur
  • Guide de démarrage rapide papier

Le pack du Luba mini AWD 800 reprend quasi mot pour mot celui du Yuka, avec tout ce qu’il faut pour une installation propre dès le premier jour. L’antenne RTK est livrée avec son pieu de sol et un kit de fixation murale — très utile si votre ligne de vue satellite est médiocre au ras du sol. Le câble d’extension évite de coller la base à la prise, et la visserie (dont des autoforeuses pour la station) inspire confiance. Bonne idée aussi : le tournevis double embout et la brosse de nettoyage dans la boîte, qui évitent de courir à l’atelier.

Côté consommables, les 6 lames + vis correspondent à un jeu complet de remplacement (le Luba en utilise 6) : pensez à commander un kit supplémentaire d’emblée si vous tondez souvent. Le guide de démarrage papier est clair et renvoie vers des tutos vidéo via QR code, pratique pour la première mise en route.

Nota Bene : pour alimenter l’antenne RTK indépendamment de la station, l’accès à son port peut nécessiter un petit tournevis Torx (type T6) ; et selon votre configuration, prévoyez quelques serre-câbles pour guider proprement la liaison station/antenne.

Design : original mais pas que ! 

Visuellement, le Luba mini AWD 800 a une vraie identité : des lignes tendues, un gabarit ramassé (~58×43×28 cm) et une assise très “plantée” au sol (≈15 kg). La coque en plastique épais inspire confiance, les jeux d’assemblage sont serrés, et l’indice IPX6 autorise un rinçage au tuyau (hors haute pression). Les grandes roues crantées et la plateforme 4×4 font le spectacle : motricité immédiate, franchissement serein, et centre de gravité bas pour limiter les cabrages en dévers. Enfin, une lumière auxiliaire assez puissante a été pensée pour les tontes nocturnes. 

Mammotion Luba mini vu de devant
Prochaine étape : Hamilton ambassadeur ?
Mammotion Luba mini vu de derrière
Cet arrière-train qui respire la manette de Playstation…

Côté ergonomie, tout est pensé pour les manipulations du quotidien : poignée de portage positionnée latéralement, bouton d’arrêt d’urgence rouge très visible sur le dessus, et un panneau de commande réduit à l’essentiel (alimentation, retour station, démarrer/continuer, déverrouillage “herbe”, arrêt d’urgence), complété par des codes LED lisibles. Tout comme pour le Yuka mini, une jauge fragmentée verte permet de suivre le niveau de batterie à 25% près. Le reste se fait dans l’app — logique pour un robot conçu “app-centré”. Le pilotage sans smartphone est donc très limité par les options manuelles.

Nota Bene : un double-clic sur Start abaisse complètement le disque de coupe pour faciliter le nettoyage.

Mammotion Luba mini panneau de commande
Toujours pas de code PIN à l’horizon…

Sous le châssis, on retrouve un disque flottant qui suit les irrégularités du terrain et 6 lames pivotantes à vis cruciformes (remplacement simultané conseillé). Ce choix privilégie la sécurité et une coupe propre, tout en restant économique à l’usage.

Mammotion Luba mini vu de côté
La poignée orange sur le côté bien pratique ! 
Mammotion Luba mini vu de dessous
Attention à la stabilité quand vous le relevez !

Le pare-chocs avant occupe toute la largeur : en cas de contact, l’impact est amorti et l’électronique reste protégée. Côté maintenance, plusieurs éléments sont amovibles ou remplaçables : batterie, lames, disque, roues avant (omni-wheels) — c’est de bon augure pour la réparabilité.

Installation : un air de déjà vu 

On installe la base comme d’habitude : bien à plat, sur sol dur ou gazon nivelé, on branche l’alimentation sans tendre les câbles.

Mammotion Luba mini installation en charge
Même emplacement que d’habitude et c’est parti !

Côté antenne RTK, deux options : au sol, on enfonce le pieu bien droit, on fixe le mât puis on visse la tête et la petite antenne ; en hauteur (mur/toit), on utilise le kit mural si la vue ciel est meilleure. Dans tous les cas, on raccorde l’antenne à la station (ou à une alimentation dédiée) et on guide proprement le câble d’extension jusqu’à la première prise disponible.

Mammotion Luba mini installation module de vision
On ôte le petit carton blanc…
Mammotion Luba mini module de vision
Attention : fragile ! 
Mammotion Luba mini module vision étiquette
N’oubliez pas d’enlever ça ! 

Le module Vision se glisse dans son logement à la place du petit bout de carton blanc qui protège l’emplacement. On branche trois fils (hyper simple à faire), puis on utilise l’outil fourni pour tout visser. avant de retirer l’étiquette. Le dock intègre également une protection en plastique au niveau du port de charge à induction, à clipser tout simplement.

Mammotion Luba mini installation dock
Facile à clipser, une purge à ôter…

Nota Bene : l’abri que nous avions déjà utilisé pour le Yuka Mini fonctionne très bien pour ce modèle également ! 

Enfin, on pose le robot sur la base : contact de charge, petit boot sonore, et on le laisse prendre >20 % pour les mises à jour. Reste à installer l’app Mammotion (Android, iOS), puis à appairer séparément robot et antenne (Wi-Fi + Bluetooth).

Mammotion Luba mini avec garage
Sur la ligne de départ : ça en jette ou pas sérieux ?!

Choisissez la langue et la voix (masculine ou féminine), puis lancez la mise à jour du micrologiciel (~5 min) sans oublier d’activer les MAJ OTA. Comptez entre cinq et dix minutes.

Mammotion application connexion
L’appli vous guide pas à pas, de la connexion à la cartographie, en passant par l’installation ! 

Nota Bene : au début l’application nous signalait un problème de positionnement de la station alors que les voyants de l’antenne et de la station indiquaient que tout était normal. Pour remédier à cela, il nous a suffi de réinstaller l’application. 

Cartographie : toujours aussi facile !

La cartographie du Luba mini AWD 800 se fait sans fil périmétrique et propose deux approches : auto ou manuelle. En pratique, on lance l’assistant dans l’app, on trace le périmètre (en le “pilotant” au joystick virtuel) puis on ajoute à notre guise les zones interdites, les couloirs d’accès et d’éventuels motifs. La maniabilité est excellente : le robot réagit correctement aux commandes, sa vitesse est réglable jusqu’à 1,2 m/s – on dirait une petite F1 téléguidée, et l’app affiche en direct sa position et l’itinéraire prévu, ce qui aide à corriger vite une limite mal dessinée.

Mammotion Luba mini cartographie
Yuka ou Luba : les options de cartographie sont les mêmes ! 

L’auto-mapping peut suffire sur des parcelles simples (forme claire, peu d’obstacles) : le robot parcourt les bords et génère la carte tout seul. Pour des jardins plus complexes, la méthode manuelle reste la plus fiable et rapide, d’autant que l’interface guide clairement l’utilisateur et permet d’ajouter/retoucher ensuite les no-go zones et les passages entre zones.

Mammotion application tonte suivie
On adore toujours le suivi de tonte millimétré en temps réel !

Bien sûr, la position de l’antenne RTK (éviter murs/arbres/toitures proches) conditionne la stabilité du signal, et tout déplacement de l’antenne après cartographie peut décaler la carte ; mieux vaut la fixer “définitivement” avant de mapper. Sur environ 150 m2 de terrain, il nous aura fallu moins d’un quart d’heure pour tout faire, notamment grâce au turbo sur les lignes droites.

Nota Bene : il y a un double stockage (local + cloud) des données de cartographie et de la caméra. Il est possible réinitialiser/effacer la carte côté robot et supprimer les données/appareil directement sur votre compte, conformément au droit d’effacement RGPD.

Application Mammotion : on prend les mêmes et on recommence

À l’heure actuelle, la dernière mise à jour de l’application, laquelle est stable dans l’ensemble, date de début septembre 2025. Cosmétiquement, l’approche minimaliste et fonctionnelle est maintenue. L’architecture un peu complexe demande toujours une petite prise en main au niveau des paramétrages avancés. En somme, il faudra fouiller un peu au début pour trouver votre bonheur parmi les outils et réglages suivants : 

  • cartographie (jusqu’à 20 zones distinctes) personnalisable (zones interdites, passages, motifs, etc.)
  • mode caméra en vue subjective
  • changer le mode de demi-tour afin de réduire la détérioration de l’herbe
  • espacement des allers-retours (de 8 à 14 cm)
  • angle de direction de la tonte
  • tonte téléguidée
  • hauteur des lames (0,2 à 0,65 cm)
  • vitesse de déplacement (de 0,2 à 0,6 m/s)
  • vitesse de rotation des lames : 3 niveaux disponibles
  • gestion des LEDs latérales et de l’éclairage automatique
  • programmation de cycles (hebdomadaires ou ponctuels)
  • définition de périodes sans tonte (dont un mode nocturne)
  • détection d’obstacles paramétrable : sensible / standard / collision acceptée
  • fonction tonte annulée les jours de pluie
  • nombre de tours autour de chaque obstacles (de 1 à 3)
  • nombre de tours au niveau des bords (de 1 à 4)
  • mode de retour à la charge (traversant ou périmètre)
  • modification de l’unité de distance (mètre ou pouces)
  • définition de l’ordre des itinéraires (“zigzag” ou “périmètre” d’abord)
  • un journal des tâches et un d’entretien
  • le partage de gestion avec un utilisateur tiers
  • un manuel numérique complet
Mammotion application paramètres
Vous pensez pouvoir faire atterrir un avion ? Mais piloter un robot-tondeuse ?

Nota Bene : là où la hauteur de lame se réglait manuellement sur le Yuka, l’application nous demande de la choisir dès que nous lançons une tonte. 

Enfin, on reste sur un système antivol vraiment rudimentaire : vous recevrez simplement une notification push si le robot dépasse la zone de travail. Le reste du temps, vous pourrez suivre la localisation du robot via le système GPS tant qu’il est en ligne. Et c’est tout. Pas de code pin, pas de rayon geofencing paramétrable, pas d’alarme stridente (comme pour l’Automower Husqvarna par exemple). Juste le guide vocal qui répète à tue-tête que l’appareil a été incliné.

Navigation : cartographie soignée = sérénité

Le Luba mini combine deux éléments : NetRTK et Vision AI (UltraSense), orchestrées par le service iNavi™ de Mammotion. Sans Internet stable, le robot perd les corrections RTK (donc la précision centimétrique). Le système iNavi fusionne quand même vision/IMU/odométrie pour continuer ou se re-localiser dès que la connexion revient, mais la trajectoire peut se dégrader (pauses, zigzags, tolérance moindre près des bordures).

  • NetRTK (RTK “réseau”) fournit une position au centimètre (dans de bonnes conditions) en s’appuyant sur des corrections envoyées via Internet (réseau mobile/Wi-Fi) plutôt que sur une base RTK physique chez vous. Concrètement, le robot reçoit les corrections de stations de référence publiques/partenaires ; c’est ce qui lui permet de tracer des bandes droites, d’aligner ses demi-tours et de revenir à la base sans câble périphérique.
  • UltraSense™ Vision AI prend le relais quand les satellites sont partiellement masqués (sous arbres, près d’un mur, sous avancée de toit). Par vision par ordinateur + odométrie/inertiel, il estime son déplacement entre deux “relocalisations” RTK, puis re-fusionne avec la position RTK dès que le ciel se dégage. Cela évite les zigzags ou les arrêts intempestifs typiques des GPS seuls.

Nota Bene : si la couverture Wi-Fi ne suffit pas pour porter le robot sur l’ensemble de votre terrain via le NetRTK, vous pourrez activer le service 4G directement inclus dans l’appareil. Il est gratuit pour 2025 ; ensuite, vous devrez souscrire à un abonnement (19,90 €/ trimestre, 34,90 €/ semestre ou 49,90 €/an).

Au-dessus, iNavi™ fait la fusion multi-capteurs (corrections RTK réseau, vision, IMU/roues) et gère la carte virtuelle : périmètres, obstacles, couloirs, zones nommées. Mammotion met en avant l’auto-cartographie rapide et la continuité de navigation “no-signal worries” (continuité lors de brèves coupures RTK), points qui se retrouvent en pratique dans les tests indépendants : trajectoires systématiques, peu de recouvrements, et précision stable quand la réception satellite est bonne.

Comme à chaque fois, nous éprouvons ce système par un cycle sans zones interdites prédéfinies, afin de voir comment le robot s’en sort sur la détection d’obstacles : trop fonceur comme l’Automower de Husqvarna ou trop craintif comme le Segway Navimow ? Pour l’aider, nous avons placé son niveau de sensibilité au maximum.

Mammotion Luba mini sur un passage entre les plantes
En zone de jungle, c’est lui le plus à l’aise ! 
Mammotion Luba mini sur un passage étroit
Ici, l’Automower ne passait pas.
Mammotion Luba mini longeant la haie
Le Yuka avait fini dans la haie ! 

Les obstacles à sa hauteur ou un peu plus haut sont parfaitement gérés : il s’arrête avant ou touche sans percuter. Seul problème : le fameux siège balançoire où il s’est fait piéger à deux reprises, comme nombre de ses homologues, ce qui signifie que, malgré l’apport de la vision 3D, la détection reste perfectible sur objets petits ou bas. Nous avons donc écourté le cycle pour placer des zones interdites.

Mammotion Luba mini vision caméra
Tonte téléguidée validée, avec ou sans vision caméra ! 

Nota Bene : quand le Luba Mini se bloque, vous pouvez tenter un restart ou prendre momentanément les commandes via la tonte téléguidée, avec ou sans vision caméra. Vous pourrez utiliser le réglage de vitesse pour le tirer des coins plus difficiles. 

À partir de là, le Luba Mini nous a plutôt régalé : il longe les murs à quelques millimètres, se faufile dans les passages étroits sans s’effrayer des branchages assez bas, contourne habilement les angles droits, ne finit pas sa course dans la haie, contrairement au Yuka Mini, son cadet. Malgré un sol humidifié par la pluie, ses roues ne glissent pas.

En revanche, elles peuvent accumuler de la terre molle. Un trop plein pourra sans aucun doute lui faire perdre un peu d’adhérence, quoi qu’en dise la fiche technique et les 38,6° de franchissement de pente annoncé. Bref, en cas de pluie, il est préférable de le laisser au repos si vous ne voulez pas qu’il laboure trop le sol dans les coins où la densité de l’herbe est faible. 

Mammotion Luba mini bloqué
À droite, ça passe pendant la cartographie, ça coince dans la navigation…

Là où il a failli nous impressionner, c’est sur le passage le plus exigu, entre une plante et le mur, alors qu’il était en mode “bordures” ; hélas, il s’est arrêté pendant le franchissement, se croyant coincé, alors que pas du tout. On y était presque ! 

Mammotion Luba mini nocturne
L’éclairage est puissant. Attention, c’est une pollution en soi, avec de vraies conséquences sur la faune : à éviter le plus possible !

Pour finir, nous l’avons laissé continuer la tonte une fois la nuit tombée. Il utilise sa lumière et continue sans se soucier de la faible luminosité. Il ne se bloque pas davantage et le retour à la station se fait normalement. Attention tout de même à ne pas trop abuser de cette flexibilité pour ne pas déranger la faune ! 

Nota Bene : la planification de la tonte est bien gérée et identique à celle du Yuka mini. N’hésitez pas à bifurquer sur le test en question pour de plus amples détails ! 

Qualité de coupe : promesse tenue (sans grande surprise)

On ne va pas se mentir : ce n’est pas vraiment le point différenciant des robots que nous avons pu tester jusqu’ici. À peu de choses près, le job a toujours été bien fait et, sans surprise, le Luba Mini ne fait pas exception. La raison est simple : tous les disques de coupe se ressemblent, plus ou moins larges, certes, parfois avec un cache et dotés de 3 à 6 lames pivotantes. Le Luba en compte 6 sur un disque sans cache et descend jusqu’à 20 mm la hauteur de coupe. 

Mammotion Luba mini sur les bords
Les roues arrière peuvent accumuler de la terre en temps humide.

Avec ses 20 cm de largeur et son gabarit assez carré, il parvient à faire les bordures au plus près, juste en passant latéralement. Il restera évidemment une ligne hirsute au niveau des bords physiques, ce qui nous obligera à sortir le coupe-bordure. Quant au reste, la coupe est bien nette, quelle que soit la trajectoire paramétrée (lignes, quadrillage, etc.). 

Mammotion Luba mini longeant le muret
On a à peine la place pour glisser une enveloppe !

Le gazon, s’il n’est que légèrement humide, ne réduit pas significativement ses performances, et les herbes un peu plus hautes ont été couchées puis tranchées comme les autres. Même une petite branche morte s’est fait cisaillée sans autre forme de procès. En somme, un résultat homogène, tel qu’on l’escomptait ! 

Autonomie : un système bien rodé

Le Luba mini ne brille pas par une autonomie très élevée. S’il tient largement ses 120 minutes de tonte par charge à vitesse moyenne, sa couverture n’atteindra les 250 m2 par cycle que si vous lui demandez le trajet le plus simple possible (zigzags + les bordures une seule fois, pas de motifs, allers-retours pas trop serrés).

Mammotion Luba mini dans un angle
Il gère les angles avec une grande fluidité !

Afin de gérer efficacement cette capacité relativement modeste, le robot interrompt sa tâche à 15% (non-modifiable) et la reprend une fois qu’il considère avoir assez de jus pour continuer. Il n’attend pas d’avoir recouvré 75 ou 80% et peut très bien s’y remettre à partir de 35%, s’il estime que c’est suffisant pour achever le cycle. Au-delà des 20%, vous pouvez le forcer à reprendre, mais s’il n’a pas décidé lui-même de repartir, alors c’est probablement que le niveau de batterie est encore trop bas. 

Mammotion Luba mini sur un demi tour
À quand le module trimmer pour les finitions ?

Concernant la recharge, elle a duré 130 minutes à partir de 14% de batterie. C’est cohérent avec les 160 minutes annoncées pour une charge complète. En conséquence, vous pouvez compter sur une couverture journalière d’environ 5 cycles complets par 24 h, chaque cycle combinant ~120 min de tonte + ~130 min de recharge (≈ 250 min/cycle). En théorie, sur une pelouse simple (bandes en zigzag, 1 seul passage de bordures, peu d’obstacles), cela donnerait jusqu’à ~1 200 m²/jour si vous laissiez le robot tourner jour et nuit. En pratique, avec de vrais jardins (reprises, obstacles, zones étroites, herbe plus dense/humide), visez plutôt ~600–900 m²/jour de débit effectif.

Bref, le Luba mini AWD n’est pas un marathonien, mais il enchaîne proprement ses cycles et sait repartir s’il juge qu’il a assez d’énergie pour finir — un comportement intelligent qui compense en partie sa capacité de batterie modeste.

Entretien : les consignes habituelles

Tout comme la coupe, l’entretien du robot n’a rien de très exotique. Voici donc, en vrac, les quelques gestes que vous serez amenés à réaliser : 

  • le nettoyage au tuyau d’arrosage à plus ou moins faible pression (selon si on rince la coque, le châssis ou ou la roue). Attention à bien sécher le port électrique avant la recharge
  • utiliser la brosse incluse pour retirer les débris récalcitrants sur le robot comme sur la station
  • le lavage de la vitre du module vision à la microfibre
  • le remplacement des lames (robot éteint) grâce à des gants et un cruciforme après 150 heures d’utilisation
  • le stockage pendant la période d’hivernage (robot chargé, éteint, nettoyé, avec du lubrifiant anticorrosion sur les ports de charge) à l’intérieur à partir de -20 C°
Mammotion Luba mini disque de coupe
Les vis sont fournies
Mammotion Luba mini jet d'eau dessus d'appareil
Basse pression pour la coque
Mammotion Luba mini jet d'eau
Jet plus puissant pour le châssis

L’application vous permet de suivre l’état d’usure des lames en configurant un rappel. Elle vous donne également accès au manuel complet en format numérique (Service > Manuel utilisateur > Luba mini AWD Series User Manual – FR) téléchargeable en PDF.

Mammotion application entretien
Plus de suivi sur les autres composants serait le bienvenu !

Il fait près de 100 pages, donc n’hésitez pas à le consulter chaque fois que vous avez l’impression d’être bloqué ! Le SAV par chat est également très réactif, que ce soit via un bot ou un technicien qui prend le relais pour les questions plus avancées. Un vrai plus ! 

Accessoires & pièces détachées compatibles

Sur le site français de Mammotion, vous trouverez à peu près tout ce qu’il vous faut :

  • capuchon en silicone pour bouton d’arrêt d’urgence : 14,90 €
  • kit de lames « Endurance Replacement Blades » x 24 : 55 €
  • roues omni : 109,00€
  • garage : 199 €
  • batterie lithium 4,5Ah : 199 €
  • batterie lithium 6,1 Ah : 219 €
  • station de charge de rechange : 229 €
  • rallonge de câble : 39 €
  • alimentation électrique de la station de charge : 79 €
  • kit de fixation murale (RTK Wall Mount Kit) : 85 €
  • disque de coupe : 49 €
  • panneau solaire pour station RTK : 269 €
  • station de référence RTK : 339 €

On sait ce que vous vous dites : ça va nous coûter combien  à l’année cette affaire ? Voici deux scénarios :

Petit jardin 150 m² (strict nécessaire)

Mettons 1 tonte “entretien”/semaine 2 h, 30 semaines/an, on obtient 60 h de travail par an. Si on ne remplace les lames qu’au besoin (150 h), vous aurez besoin de changer de lames 4 fois en tout. Dans ce cas, un seul kit 24 lames suffira pour 5 ans (soit 55 €). Mais en suivant la recommandation “tous les 3 mois” malgré le faible usage, on passe à 3 remplacements/an. Pour assurer 15 remplacements en tout, prévoyez 220 € sur 5 ans maximum (44 €/an).

Terrain 600 m² (équipement confort)

Mettons 1 couverture complète/semaine, environ 5–6 h effectives, donc 150–180 h/an. Normalement, cela suppose 1 ou 2 remplacements à l’année, mais disons que l’on remplace les lames tous les 3 mois par défaut (soit 220 €/5 ans), auxquelles on va ajouter un garage, un panneau solaire, une batterie et une rallonge. On obtient alors un total de 946 € pour cinq ans, soit une dépense annuelle de 190 € en arrondissant. Cela reste tout à fait correct !

Nota Bene : si vous utilisez le service 4G décrit plus haut, il faudra ajouter entre 99 € et 250 € supplémentaires sur cinq ans, selon l’abonnement choisi !

Position sur le marché : il est quasi injouable

Après nos batteries de tests et notre petite expérience sur ce secteur, il est carrément nominé au M-I d’or. En effet, à 1 599 €, le Luba mini AWD 800 se place dans le “milieu-haut” du sans-fil périmétrique… avec un atout que très peu proposent à ce prix : la vraie traction 4×4, très intéressant face aux pelouses vallonnées et aux talus humides. Avec une navigation NetRTK + Vision très sûre, 6 lames (coupe nette), IPX6, 55 dB et une appli riche : on obtient un ensemble très “premium” dans l’usage quotidien.

Face au Yuka Mini 700 (~1 150 €), la hiérarchie est claire : le Yuka reste imbattable en rapport qualité/prix et en endurance (batterie 6,1 Ah, cycles plus longs), idéal pour terrains “faciles”. Le Luba mini justifie ses ~450 € de plus quand le terrain met un robot à l’épreuve.

Mammotion Luba mini en cours de tonte
Il t’en reste un petit peu, là…

Comparé aux “grands noms” plus chers (ex. Segway Navimow X330 autour de 3 000 €, Sunseeker X5 Elite, etc.), le Luba mini livre 80 % (facile !) de l’expérience premium pour ± la moitié du prix : lignes de tonte droites, retours station fiables, bonne détection. Il concède toutefois quelques points : largeur de coupe modeste (≈ 20 cm), autonomie plus courte, et sécurité basique (pas de code PIN/alarmes avancées). Face à un Stiga A750 (1 899 €), il n’y a pas photo : le Luba est plus stable, plus cohérent, et son appli inspire davantage confiance.

Reçu — 15 septembre 2025

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15 septembre 2025 à 16:00
Test Husqvarna Automower 405XE NERA

Les robots-tondeuses existent depuis déjà 30 ans chez Husqvarna. Que vaut leur meilleur appareil (non professionnel) en 2025 ? Nous avons testé !

Pionnier de la tonte robotisée, la marque suédoise Husqvarna est connue pour avoir lancé, en 1995, peut-être le premier robot-tondeuse commercialisé : le Solar Mower, alimenté par des cellules solaires. Le plus dingue dans l’histoire ? L’ancêtre du robot que nous allons tester aujourd’hui est encore en activité dans bien des jardins !

Test Husqvarna Solar Mower
Non, nous, on ne va pas tester une capsule de bière géante. Ça va pas ou quoi ?

Incroyable, non ? Alors que vaut le petit-fils nommé Automower 405XE NERA ? Nous avons reçu la version sans fil, la plus chère et la plus performante de l’écosystème de la marque. Du design à la performance, en passant par l’autonomie et l’ergonomie, nous avons observé cet appareil sous toutes les coutures. Bonne surprise ou déception ? On vous guide jusqu’au verdict !

Caractéristique Techniques
Dimensions68 x 44 x 28 cm
Poids12,5 kg
Surface de tonte recommandéeMouvements systématiques : 900 m²
Mode aléatoire : 600 m²
Hauteur / largeur de coupe2 à 5,5 cm / 22 cm
Capacité de franchissement de penteperformances optimales : jusqu’à 17° (30%)
en bordures : jusqu’à 11° (20%)
Plateau de coupe6 lames pivotantes
Système de navigationHusqvarna EPOS
BatterieLithium‑ion 5 Ah
Temps de chargeannoncé : environ 90 min
mesurée : environ 150 min
Temps de tonteenviron 100 min max
Niveau Sonore55 dB (mesuré au sonomètre à 1 m de distance)
Vitesse de tonte max0,5 m/sec max (mesuré sur le terrain)
Température de fonctionnement0°C – 50°C
Etanchéité du robotIPX5
Consommation d’énergie11 kWh/mois max
Assistants vocauxAlexa et Google Home
Indice de réparabilité8,9/10
Garantie 2 ans
Prix2 648 €.

D’office on remarque que le prix est haut pour la catégorie 900 m² : on attend donc une fiabilité exemplaire et un guidage sans fil robuste. Par ailleurs, pour couvrir 900 m², il faudra vérifier la couverture réelle par 24 h (100 min de tonte / 90 min de charge) et la vitesse effective en tonte (la valeur 0,6 m/s est souvent une vitesse “à vide”). En outre, la garantie de 2 ans est un peu juste pour un produit haut-de-gamme. 

Le poids reste raisonnable malgré des dimensions assez élevées. Le robot reste silencieux (55 dB mesuré) et certifié IPX5, pratique pour l’entretien au jet léger – mais le Mammotion Yuka fait mieux, à IPX6. Le plateau 3+3 lames pivotantes promet un mulching fin et une coupe homogène sur 2–5,5 cm, avec une largeur de 22 cm adaptée aux jardins avec des passages étroits. Enfin, la compatibilité Alexa/Google Home, l’indice de réparabilité 8,9/10, la plage 0–45 °C et la pente annoncée jusqu’à 17° dessinent un profil polyvalent.

Unboxing : un kit plutôt minimaliste 

  • Robot-tondeuse
  • Socle de charge
  • Vis auto-foreuses
  • Câble d’alimentation
  • Rallonge basse tension
  • Station de référence
  • Support mural
  • Plug-in EPOS
  • Manuel d’utilisation papier

On est sur un kit plutôt minimaliste, pensé pour le “sans fil” : le robot, le socle de charge avec son câblage (secteur + rallonge basse tension de 20 mètres), la station de référence EPOS et son plug-in, ainsi qu’un support mural — bonus appréciable pour l’hivernage, pas toujours fourni ailleurs. Pas de câble périphérique dans cette version.

Unboxing  robot-tondeuse Husqvarna
Pas de lames de rechange ? J’exige des lames de rechange ! 

En revanche, ne comptez pas sur les petits extras. Il n’y a ni lot de lames de rechange (c’est selon le revendeur – certains proposent 9 lames), ni brosse/kit d’entretien, ni gabarit/outillage, et pas de mât dédié pour donner de la hauteur à la station EPOS (à prévoir si vous n’avez pas de support idéal). Comme d’habitude, l’abri pour la station est en option. 

Design : Husqvarna roule des mécaniques

Une des tendances actuelles pour designer les robots-tondeuses est de reprendre les codes de la voiture de course : des formes qui ont l’air aérodynamique, du gris métallisé, de grosses roues crantées, des phares à l’avant… Avec son style et son gabarit, l’Automower 405XE NERA semble délivrer un message : “aucun terrain ne me résiste”.

Robot-tondeuse Husqvarna vu de face
La coque du bolide est amovible et customisable ! 
Robot-tondeuse Husqvarna vu de côté
Les concepteurs rêvent de bosser chez Bugatti, non ?

La marque annonce une coque en plastique ASA (plastique technique outdoor, plus stable aux UV que l’ABS) pensée pour l’extérieur et lavable (IPX5). Les grandes roues motrices reçoivent un bandage gomme avec un cramponnage marqué pour l’adhérence, et l’ensemble (roues avant/arrière, capots) se démonte facilement. 

Robot-tondeuse Husqvarna vue de dessous
Pour voir en-dessous, il faut le soulever sur le côté.

En ce qui concerne la coupe, ce modèle adopte un disque principal (avec des lames pivotantes “rasoir” pour le mulching et la sécurité) sur 22 cm de largeur, plus un disque arrière dédié “EdgeCut” qui doit finir les bordures au plus près. 

Robot-tondeuse Husqvarna panneau de commandes
La molette répond très bien, même avec des gants, et l’écran est lisible en plein soleil.

Quant au panneau de commande, il intègre le sempiternel gros bouton STOP rouge, un bouton Start, une molette et un écran sur lequel on trouve la sécurité code PIN, quelques informations essentielles, telles que le niveau de batterie, la hauteur de lame active, la connexion bluetooth et le lancement manuel. En somme, l’interface locale sert de filet de sécurité (perte de réseau, prêt du robot) et les voyants donnent un état rapide (tonte, charge, alerte) sans ouvrir l’application. Simple, clair, efficace ! 

Installation : quelques manipulations avant de se lancer

Pour fonctionner sans antenne RTK, l’Automower 405XE Nera s’équipe d’un plug-in EPOS qu’il faudra enficher vous-même dans l’appareil comme dans la vidéo ci-dessous.

EPOS (Exact Positioning Operating System) est la techno “sans câble” de Husqvarna : le robot se repère grâce au GPS professionnel RTK. Concrètement, il capte les signaux satellites (GNSS) corrigés par une référence afin d’atteindre une précision au centimètre et de respecter des limites virtuelles que l’on va tracer dans l’app Automower® Connect.

Robot-tondeuse Husqvarna installation et branchement
Il faut vraiment regarder au fond pour trouver le bon branchement !

Il existe deux manières de guider le robot  : en le connectant à la station locale dans le dock de charge en laissant un espace bien dégagé au-dessus (pas d’arbres, pas de façades trop proches), ou en ajoutant la station de référence RS1 d’une portée de 100 m sur un montant (non fourni) ou un mur si vous avez du mal à trouver une bonne connexion satellite ; les corrections RTK sont alors fournies par le cloud Husqvarna. Nous, nous avons pu nous contenter de la solution standard. 

Ainsi, comme d’habitude, nous plaçons le dock à proximité d’une prise. Pour le faire fonctionner, il faut ouvrir la petite trappe à l’avant, fixer la partie supérieure et la connecter à la partie inférieure, en plus de brancher l’alimentation. Là, le témoin LED de la station devrait s’allumer en vert fixe.

Nota Bene : cette partie est plutôt fragile. Il convient de prendre des précautions pour ne pas endommager la trappe et le système de fixation en forçant la manœuvre. 

Nous n’avons plus qu’à placer le robot sur son dock pour le laisser se recharger à fond.

Connectivité : ok classique

Comme tous les robots-tondeuses testés sur notre site, le 405XE NERA embarque Bluetooth, Wi-Fi et cellulaire (2G/3G/4G) via Automower® Connect intégré. Concrètement, vous pilotez le robot en proximité via Bluetooth, à la maison via Wi-Fi, et depuis n’importe où grâce au réseau mobile (start/stop/park, planning, notifications). Les mises à jour logicielles FOTA se font directement depuis l’app. Côté “smart home”, l’intégration Alexa, Google Home et IFTTT est prévue. Niveau sécurité, on est plutôt bien loti, grâce au suivi GPS en cas de vol et GeoFence.

Husqvarna application connexion et installation
Les mises à jour sont longues au début.

Une fois que nous avons appairé l’appareil à notre téléphone via l’application, effectué une première mise à jour de plusieurs minutes et bien suivi les instructions, nous n’avons plus qu’à le laisser se calibrer et à créer un point d’amarrage (il s’éloigne de sa station de 70 à 250 cm, selon votre paramétrage) avant d’y retourner. Une notification vous avertira que le robot est prêt pour la partie cartographie.

Nota Bene : il peut arriver qu’il recherche le signal satellite pendant la programmation ou au milieu d’un cycle. Dans ce cas, il s’arrête et reprend sa course 9 fois sur 10 (contrairement au Stiga 750 qui nécessitait très souvent une intervention).

Cartographie : un système un peu à part

La cartographie fonctionne à peu près comme tous les robots-tondeuses de cette génération : le robot sort de son dock, puis vous laisse le téléguider via l’application. Mais là où, d’ordinaire, il suffit de tracer les contours de votre jardin sans se poser de question, ici, il vous faudra tracer uniquement des lignes droites à valider avant de tourner pour former un angle.

Husqvarna application téléguidée
Le mode téléguidé ne permet que de cartographier, pas de tondre…

À cet égard, l’application vous recommande de ne pas générer d’angle aigu, même si elle ne vous en empêche pas complètement non plus. Le reste est assez intuitif et, sur nos presque 150 m² de terrain, le job est tout de même fait en 7 minutes (terrain vide, sans configurer d’obstacles). Pour le rendre optimal, vous pourrez :

  • ajouter des zones d’exclusion en traçant les contours avec le robot
  • paramétrer les zones (horaires de tonte, hauteur de coupe, mode de déplacement, etc.)
  • créer un signal boucle pour améliorer le lien entre le robot et sa station
  • définir une zone de protection virtuelle avec un rayon de 100 m à 5 km
  • renommer les zones et les obstacles
  • créer une passerelle entre deux zones
  • afficher la carte en vue satellite
Husqvarna application cartographie
Après la prise en main, la cartographie se fait assez intuitivement !

Pour tracer deux zones de travail, quatre zones d’exclusion et une passerelle, nous avons mis un bon quart d’heure en renommant tous les éléments ajoutés à la carte.

Nota Bene : l’avantage du mode de tracé par ligne droite est qu’il est possible d’effacer les angles pour modifier la carte, ce que nous avons dû faire après un premier cycle. Cf : partie “Navigation”.

Application et fonctionnalités : une interface complexe mais bien organisée

L’application Automower se présente en mode sombre par défaut, comme Stiga, avec des boutons blanc, gris, oranges et quelques autres couleurs. En somme, le thème ne fait pas très “jardin”. En revanche, l’interface sépare les paramètres et fonctionnalités de manière à bien tout compartimenter.

Husqvarna application paramétrage de tonte
Au début, on se perd un peu, mais l’application suit quand même une certaine logique dans son architecture.

En effet, on a les réglages généraux, les routines intelligentes, la programmation pour la tonte automatique, les paramètres liés à la carte (voir ci-dessus), les détails de la tondeuse, la boutique et un menu pour les fonctionnalités plus rares (assistance, smart home, statistiques de la tondeuse, etc.). L’utilisateur pourra donc : 

  • gérer sa cartographie (jusqu’à 20 zones de travail) ;
  • activer le Geofence ;
  • modifier le code PIN
  • activer les mises à jour FOTA ; 
  • opter pour une tonte en spirale ; 
  • choisir une autre trajectoire de tonte (aléatoire, parallèle, damier ou triangle) 
  • activer l’évitement des objets ; 
  • activer la coupe des bordures ; 
  • demander au robot de se garer en cas de pluie ; 
  • interdire la tonte de nuit ; 
  • lancer une programmation de tonte hebdomadaire ;
  • activer la minuterie adaptative (le robot ajuste ses temps de tonte en fonction de la vitesse de croissance de l’herbe) ; 
  • activer le mode ECO, qui permet de couper le signal de la station de charge quand l’appareil est hors cycle ;
  • utiliser Google Home ou Alexa ; 
  • allumer ou éteindre les phares ;
  • configurer une alarme (entre 1 et 10 minutes) d’environ 65 dB (mesurés); 
  • consulter les statistiques du robot (temps passé à tondre, km, cycles de charge, collisions, durée d’utilisation des lames) ;
  • consulter l’assistance (manuel, tutos, vidéos, etc.) ;
  • naviguer sur la boutique
Husqvarna application fonctionnalités
Pour l’heure, les fonctionnalités domotiques sont encore assez limitées.

FOTA = Firmware Over-The-Air. C’est une mise à jour du micrologiciel du robot… transmise sans câble, via l’app et Internet. À ne pas confondre avec une simple OTA (Over-The-Air) qui peut désigner toute mise à jour “à distance” (ex. l’app mobile). La FOTA, elle, modifie le logiciel interne de la tondeuse : navigation, sécurité, charge, EPOS, connectivité, etc.

En revanche, il n’y aura pas de tonte téléguidée ni de vision caméra, ni de modification possible quant à la vitesse de déplacement, la vitesse des lames ou du nombre de tours par zone et par cycle, ni de journal des tâches pour répertorier chaque cycle. Des fonctionnalités que l’on retrouve chez le Yuka mini series 700 de Mammotion, à 999 €, bien qu’elles ne soient pas essentielles pour une bonne tonte.

Navigation : il y aura un temps de prise en main

Voici ce que Husqvarna nous vend sur le papier : en mode “sans fil”, le 405XE NERA utilise EPOS, la techno de Husqvarna basée sur le RTK-GNSS : la station de référence RS1 installée chez vous “voit” les satellites et envoie des corrections au robot, qui peut alors suivre des limites virtuelles très précises. 

Nota bene : il existe également une ersion standard, 600 m² avec fil périmétrique.

Robot-tondeuse Husqvarna vu de devant sur l'herbe
Sous la pluie, on peut le laisser tondre ou le programmer pour qu’il retourne à sa station.

Une fois positionné, l’Automower parvient à répartir la tonte grâce à la navigation assistée par GPS pour équilibrer les passages, la gestion automatique des passages étroits, commutation en spirale systématique quand l’herbe est plus haute, et mode “passage systématique” dans les goulots pour limiter les zigzags.

Le 405XE NERA embarque une détection d’objets par capteur radar pour éviter ballons, jouets, etc., et les capteurs de levage et d’inclinaison arrêtent la coupe en cas de soulèvement ou de bascule. Un garde-gel suspend la tonte en cas de gelée pour préserver la pelouse.

Ce que nous avons observé

Nous avons lancé un premier cycle en activant la détection d’obstacles, mais sans configurer de zones d’exclusions, afin de voir comment il se comportait. Un vrai taureau : puissant sur ses appuis mais avec une tendance à charger sans réfléchir. Il a foncé dans les plantes et s’est coincé sous le siège-balançoire presque tout de suite. Heureusement, avec les limites virtuelles externes et internes, il devient tout de suite beaucoup plus prudent.

Robot-tondeuse Husqvarna bloqué sous le siège de jardin
Fun fact : cette scène a eu lieu dans les 20 premières secondes…
Robot-tondeuse Husqvarna qui se cogne dans une plante
Et celle-là dans les 5 premières minutes…

La navigation aléatoire avec spirales nous a un peu dérouté : difficile de comprendre sa trajectoire, et l’appareil a négligé quelques endroits. C’était tout de suite plus clair en configurant des lignes droites et un quadrillage. Avec son gabarit, il a même esquivé un passage étroit menant à une autre partie de la zone de travail. Nous avons donc dû reprendre la cartographie pour définir deux zones de tonte et créer une passerelle plus large entre la zone 2 et le point d’amarrage. Rien de très compliqué, cela dit.

Nota Bene : sur l’application, la progression de la tonte est marquée en pourcentage. En revanche, la carte ne dessine pas la trace de passage du robot afin que l’on puisse suivre son itinéraire.

Le petit atout que lui permet son double disque de coupe est de tondre au plus proche des bordures (physique ou virtuelles) en utilisant sa partie postérieure. Nous avons trouvé cela très bien à proximité des murets.

En revanche, sur les limites virtuelles, il nous laisse une quinzaine de centimètres de bordure. Quoi qu’il en soit, on peut modifier certains réglages en cours de tonte, et le retour à la charge automatique ou via un rappel est une réussite à 100 %.

Nota Bene : en cas de rappel, il demande quand il doit repartir. Vous avez le choix entre 3,6, 12 h, de 1 jour à une semaine, ou jusqu’à nouvel ordre.

Planning : un système au point ! 

La programmation hebdomadaire, très importante pour ce genre de produit, est très bien gérée sur l’application Husqvarna. En fonction de la superficie de votre jardin, l’application calcule une routine quotidienne, et une fréquence hebdomadaire en h/j. Vous avez donc des valeurs suggérées à répartir dans votre planning. Libre à vous de les suivre ou non — nous les avons trouvées relativement hautes par rapport au besoin réel.

Husqvarna application programmation
Le planning est l’un des plus permissifs et des mieux guidés que nous connaissions ! 

Quel que soit votre choix, vous pouvez programmer une tonte n’importe quel jour, à n’importe quelle heure et à n’importe quelle minute de la journée. Le robot suivra son emploi du temps à partir du moment où il dispose d’au moins 75 % de batterie.

Nota Bene : si, lors d’un rappel à la station du robot via l’appli, vous avez demandé un arrêt jusqu’à nouvel ordre ou sur une durée qui dépasse l’horaire du prochain cycle, le robot ne se lancera pas. Heureusement, vous pourrez le débloquer facilement sur l’application et permettre la tonte tant que la batterie est assez chargée.

Performances de coupe : le point fort !

Pour le premier cycle, vous avez l’obligation d’effectuer une première tonte à la hauteur maximale (5,5 cm). Ensuite, vous pouvez descendre jusqu’à 2 cm. Nous avons été agréablement surpris de constater que les herbes un peu hautes ne lui faisaient pas peur, contrairement au Navimow X330 qui pouvait se montrer exagérément timide sur ce terrain.

Nous l’avons également trouvé plutôt satisfaisant sur herbe humide. Nous ne l’avons jamais vu en difficulté pour se déplacer : la tenue au sol est très bonne que ce soit sur des passages terreux ou la forêt vierge. Sa puissance et ses roues motrices à traction avant le rendent particulièrement à l’aise sur les pentes.

Robot-tondeuse Husqvarna trace des lignes
Le mulching : un classique du robot-tondeuse !
Robot-tondeuse Husqvarna bordures non tondues
Les bordures restent assez épaisses (mais ça va).

Enfin, la coupe est bien nette, même si nous regrettons un ou deux îlots d’herbe qui peuvent se laisser oublier sans raison apparente. Nous recommandons de délimiter les zones en fonction de la vitesse de pousse du gazon et de différencier la hauteur de coupe pour égaliser à long terme.

Autonomie : le point faible !

L’autonomie n’est pas le point le plus fort de ce modèle a priori. Néanmoins, il a pu tondre 94 minutes avant que la batterie ne tombe presque à plat, ce qui est proche des 100 minutes annoncées. Comme mentionné plus haut, n’espérez pas relancer un cycle avant qu’il ait récupéré au moins 75% une fois qu’il a regagné sa station de charge.

Robot-tondeuse Husqvarna sur station de charge
Le voyant LED vous donne des indications sur l’état du signal.

Il a pu couvrir toute la zone de travail (près de 150 m2) juste en utilisant 70 % de batterie. Ce n’est pas une très grande surface comparée à la superficie annoncée, mais il est passé plusieurs fois aux mêmes endroits. En outre, il devait faire les bordures et s’attaquer à des herbes assez hautes.

Nota Bene : nous le recommandons plutôt pour des surfaces à 700 m2 maximum, car il vaut mieux prévoir un cran au-dessus. C’est le cas pour la plupart des autres marques.

Concernant la recharge, elle est allée bien au-delà des 90 minutes annoncées ! 2h29, soit 149 minutes. Ce genre d’écart peut avoir des conséquences sur la programmation de la tonte. En outre, nous avons remarqué que la batterie ne tenait pas la route quand l’appareil n’est ni en activité ni en charge. Peut-être celle de notre échantillon de test était-elle défectueuse ? Pourtant, les performances sur le terrain étaient presque conformes aux promesses de la marque…

Entretien : quelques gestes simples suffisent

Le 405XE NERA est IPX5, donc un rinçage au jet suffit pour le garder propre (évitez le nettoyeur haute pression). Coupez l’alimentation, retournez le robot, retirez les amas d’herbe à la main puis passez une petite brosse sous le châssis et sur le skid plate. Pensez à essuyer les contacts de charge (un chiffon humide, voire un abrasif très fin s’ils sont oxydés), à libérer les brins coincés dans les moyeux des roues, et à vérifier que les roulettes avant tournent librement. Un coup de chiffon sur la “vitre” du capteur d’obstacles améliore aussi la détection.

Robot-tondeuse Husqvarna vis des lames
N’oubliez pas de mettre des gants pendant l’opération.
Robot-tondeuse Husqvarna vis du disque de coupe
Pas besoin de retirer le disque à chaque fois.

Concernant les lames, il convient d’en acheter d’avance en supplément du robot, car aucun jeu n’est fourni — ce qui est vraiment rare dans le milieu. Comme expliqué plus bas, il existe différents modèles de lames qui coûtent plus ou moins cher selon leur endurance. Pour les changer, vous aurez besoin d’un tournevis cruciforme (non fourni). Si vous souhaitez aller jusqu’à retirer le disque de protection, munissez-vous d’un embout Torx T20 (non fourni).

Nota Bene : vous pourrez vous aider de la partie “Statistiques” de l’application pour voir à combien de temps d’usage se trouve le jeu actuel, afin d’estimer plus précisément quand il faudra en changer.

En cas de besoin, le manuel papier vous donne un tableau des messages d’erreur de l’appareil et l’interprétation du témoin LED sur la station de charge. Pour davantage d’informations détaillées, allez dans Application > Plus > Assistance > Entretien. Husqvarna vous indique tout ce qu’il y a à savoir sur le nettoyage, les bonnes pratiques batterie et le remplacement des lames.

Enfin, pour l’hivernage, faites un grand nettoyage du robot et de la base, remplacez lames + vis, contrôlez les roulements des roues avant, puis stockez le robot et le haut de la station à l’intérieur, au-dessus de 0 °C (la plaque de base peut rester dehors). Idéalement, entreposez la batterie autour de 50 % de charge, au sec.

Accessoires : une boutique vraiment mature !

Voici les accessoires et consommables compatibles avec ce modèle que vous trouverez directement dans la boutique Husqvarna

  • Abri : 159 €
  • Kit gazon hybride Automower : 49,99 €
  • Roues de rechange : 84, 99 €
  • Nettoyeur de roues : 24,99 €
  • Détergent Active Clean : 12,99 €
  • Disques de coupe M et L : 119 € et 179 €
  • Coque pour Automower : 59,99 €
  • Jeu de 9 lames simples : 18,99 €
  • Jeu de 45 lames Endurance : 139 €
  • Chargeur solaire : 2 700 €

Nota Bene : il existe plein de jeux de lames différents, avec des packs de 45, voire 300 lames. Les lames les plus endurantes sont les plus chères et certains kits incluent des gants (taille 7,8,9 ou 10).

Voici donc une petite estimation des coûts à prévoir pour les cinq prochaines années : 

Scénario 1 — 150 m², 1 tonte/semaine (consommables uniquement)

On prévoit un remplacement des 6 lames des disques principaux toutes 10–12 semaines et de la lame EdgeCut toutes 20–24 semaines (≈ 26 à 33 lames/an).

Budget estimatif total : ≈ 58 à 117 € / an selon les packs de lames choisis → ≈ 290 à 590 € sur 5 ans.

Scénario 2 — 700 m², 3 tontes/jour + accessoires

En usage intensif avec 57 à 81 lames/an, avec ajout d’accessoires “probables” comme l’abri de station (159–229 €), 1 batterie de rechange sur la période (≈109–112 €), 1 skid plate/disque de protection (≈29 €).

Budget estimatif total : ≈ 190 à 360 € / an, soit ≈ 930 à 1 810 € sur 5 ans.

Positionnement & verdict : où se place le 405XE NERA face aux autres robots ?

Ce que vous payez surtout : l’EPOS local (limites virtuelles très stables avec station de référence), la rigueur Husqvarna (écosystème pièces/accessoires, réparabilité 8,9/10), la coupe propre aux bordures (EdgeCut) et le silence. C’est un robot “sérieux”, pensé pour tondre longtemps sans chichis, avec une appli claire et des mises à jour FOTA régulières.

Ce que vous n’avez pas à ce prix : certaines fonctions “fun” vues ailleurs (téléguidé en direct, réglages fins des vitesses, vision/caméra, logs ultra détaillés), une boîte généreuse en accessoires, et surtout une productivité record : vos mesures confirment une autonomie correcte, mais une recharge plus longue que le nominal qui limite la couverture par 24 h pour un robot à 2 648 €.

Face aux modèles déjà testés sur meilleure-innovation.com

  • Segway Navimow X330 : le kit le plus fourni que nous ayons reçu (mât, antenne GNSS, lots de lames, piquets, etc.) et une appli riche. Très compétitif pour l’implantation “clé en main”, mais l’installation est plus lourde et la philosophie moins “minimaliste” que Husqvarna.
  • Mammotion Yuka mini 700 : beaucoup moins cher, plus de contrôles in-app (téléguidé, options avancées), IPX6 et un bundle d’accessoires astucieux. En face, Husqvarna garde l’avantage en robustesse perçue et en stabilité EPOS une fois bien installé.
  • Sunseeker X5 Elite : grande personnalisation (app très réglable), silence remarquable et bon sens de l’obstacle ; l’expérience logicielle est riche mais parfois capricieuse. Le 405XE NERA paraît moins “joueur”, plus prévisible au quotidien.
  • Dreame A1 Pro : approche minimaliste, prix contenu, quelques petits extras fournis (brosse, lames). Très bon sur l’app et la simplicité d’usage, mais l’écosystème/fiabilité long terme de Husqvarna reste un cran au-dessus.
  • Stiga A750 : recharge éclair dans nos mesures, mais sensibilité thermique et comportements irréguliers. Le Husqvarna propose une expérience plus constante (au prix d’une recharge plus longue).

À qui s’adresse l’Automower 405XE NERA ?

À choisir si votre priorité n°1 est un guidage sans fil robuste (EPOS local), une coupe aux bordures propre, un niveau sonore bas et un SAV/éco-système très abouti — pour des pelouses ≤ ~700 m² bien cartographiées. Vous cherchez un outil fiable plus qu’un jouet connecté : vous serez servi.

À éviter si vous voulez, au même budget, maximiser la surface/jour et collectionner les fonctions avancées de l’app. Des modèles moins chers (Yuka mini 700, certains Segway/Sunseeker selon promo) donnent plus de fonctions et parfois plus de débit… au détriment d’un peu de constance et d’un écosystème moins mature.

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Reçu — 11 septembre 2025

Dreame A3 AWD : le 4×4 intelligent qui redéfinit la tonte automatisée

11 septembre 2025 à 04:00
robot tondeuse Dreame A3 awd

Grimpez à 80 % de pente, frôlez les bordures, évitez jouets, tuyaux et hérissons, et… patrouillez votre jardin quand la pelouse dort.

Non, ce n’est pas de la science-fiction : c’est la promesse de la série A3 AWD dévoilée à l’IFA 2025 (Berlin), où Dreame a sorti l’artillerie lourde pour succéder à l’A1 Pro. Au programme : navigation IA de nouvelle génération, coupe “bord à bord”, et motricité intégrale taillée pour les terrains exigeants.

Dreame A3 awd sur l'herbe
©Dreame

Marque déjà bien installée dans les robots domestiques, Dreame change d’échelle au jardin : finitions soignées, détection avancée — y compris de nuit — et un volet “smart garden” assumé avec patrouille vidéo, connectivité cellulaire et anti-vol. L’objectif est clair : viser le “zéro retouche” sur des jardins compliqués. À vérifier, terrain à l’appui.

Quelques chiffres clés

Caractéristique Techniques
Pente maximalejusqu’à 80 % (≈ 39°)
Franchissementobstacles jusqu’à 5,5 cm
NavigationOmniSense 3.0 (LiDAR + vision IA)
Reconnaissance objets> 300 objets
Coupe bord< 1,5 cm via EdgeMaster 2.0
Surface couvertejusqu’à 3 500 m²
Sauvegarde végétalemode “Animal Activity” et ne pas déranger
Sécuritécaméra, eSIM 4G, GPS, AirTag
Option spécifiquepanier ramasseur de feuilles
Alternative V1pour jardins compacts (pente 40 %, passages 60 cm)

Une tondeuse aux allures de SUV — et pas qu’un peu

Flagship outdoor assumé, l’A3 AWD adopte une transmission intégrale (4 moteurs hub) et des roues de type Mecanum pour pivoter quasi sur place et conserver de l’adhérence là où d’autres reculent. Résultat annoncé : pentes jusqu’à 80 % (~38,6°) et franchissement d’obstacles de 5,5 cm. En somme, l’A1 Pro misait sur la simplicité et un bon RQP ; l’A3 change carrément d’ambition côté motricité et franchissement.

Dreame A3 awd pente
©Dreame

Comptez également sur un système de suspension robuste qui amortira chaque mouvement pour une meilleure régularité de coupe, et sur un pare-chocs renforcé contre les impacts imprévus !

OmniSense™ 3.0 : cartographie intelligente, zéro fil périmétrique

Fini le câble périphérique — et toujours sans antenne RTK. La série A3 AWD passe à OmniSense™ 3.0, un duo LiDAR 3D + vision binoculaire IA (deux caméras HDR) qui cartographie en 3D en temps réel, ajuste sa trajectoire et améliore la lecture des obstacles. Sur le papier, c’est un vrai palier par rapport à l’A1 Pro (LiDAR seul) et une évolution du mix capteurs inauguré sur l’A2 : meilleure perception des reliefs, meilleurs bords, et une navigation plus sereine quand la lumière est capricieuse.

Dreame A3 awd vision
©Dreame

Concrètement, l’A3 AWD promet une détection/évitement plus fiable (jouets, tuyaux, massifs…) et une progression plus fluide dans les passages étroits, avec un guidage “propre” de jour comme de nuit grâce aux capteurs Dual HDR. C’est la brique qui doit combler les limites relevées sur l’A1 Pro en détection d’obstacles fins et en finition des bordures — limite ensuite adressée mécaniquement par EdgeMaster 2.0 (voir plus bas). Reste à valider ces gains sur le terrain, mais l’architecture capteurs est cohérente avec l’ambition “sans fil, sans retouche”. 

EdgeMaster™ 2.0 : viser (vraiment) le “bord à bord”

Le nouveau module EdgeMaster™ 2.0 remplace le plateau unique par deux disques de coupe flottants et coulissants qui s’étendent vers l’extérieur au ras des bordures. Dreame annonce une précision < 1,5 cm, soit une finition qui vise à supprimer les retouches au coupe-bordure sur la majorité des jardins.

Dreame A3 awd edge master
©Dreame

Au-delà du “plus près”, l’intérêt est aussi de passer plus vite : ces deux plateaux travaillent de concert sur 40 cm de largeur utile et s’adaptent aux irrégularités du terrain pour limiter le “scalping” (coup de lame sur bosse).

Nota Bene : l’A1 Pro restait sur un seul disque de 22 cm, efficace mais moins armé pour une vraie coupe bord-à-bord — l’A3 AWD relève clairement le niveau sur la finition. 

Un atout inattendu : un panier ramasse-feuilles

Petit scoop repéré sur les stands de l’IFA : selon un média allemand présent sur place, l’A3 AWD accepterait un panier récupérateur amovible capable d’embarquer les feuilles mortes, de les transporter puis de les déposer automatiquement à un point prédéfini. Si cette option est confirmée, on passerait d’un robot strictement “mulcheur” à un outil quatre-saisons qui gère aussi l’automne — un vrai plus inédit chez Dreame et plutôt rare sur le marché. 

Dreame A3 awd panier de ramassage
©SmarthomeAssistent.de

Côté usage, on imagine un mode dédié “feuilles” (trajet ciblé, vitesse adaptée) et une consigne de vidage près du compost. À noter : cette info reste pré-commercialisation et demande confirmation officielle de la marque ; elle n’apparaît pas encore dans tous les récapitulatifs de l’A3.

Vigilante du jardin connecté

Au-delà de la tonte, A3 AWD joue les sentinelles. Sa caméra frontale donne accès à une vue en direct dans l’app, tandis qu’un mode patrouille programmable effectue des rondes autonomes. L’IA de détection humaine déclenche des alertes instantanées, et les capteurs embarqués préviennent en cas de soulèvement ou de sortie de zone (géorepérage).

Sous le capot connecté, Dreame Link combine eSIM 4G et GPS pour le suivi en temps réel et les notifications hors domicile ; la compatibilité AirTag ajoute une couche anti-vol “au cas où”. C’est une vraie rupture vs A1 Pro, cantonné aux sécurités classiques, sans vidéo live ni connectivité cellulaire.

Bonus : le petit frère V1, adapté à tous les jardins… même les plus petits !

Pour les micro-terrains et patios urbains, Dreame dégaine la série V1 : des modèles compacts qui misent sur une approche 100 % caméra avec OmniEyes 1.0 (vision dual + carto IA), sans LiDAR ni RTK. L’objectif : simplifier l’installation et conserver une navigation fine dans les espaces étriqués. Côté chiffres annoncés : pentes jusqu’à 40 %, obstacles de 4 cm, passages de 60 cm, et reconnaissance de 300+ objets. De quoi couvrir sereinement les petits jardins, cours et allées étroites où beaucoup de robots jettent l’éponge. 

En deux mots vs le A1 Pro : le V1 privilégie la compacité et les couloirs ultra-étroits (60 cm) avec sa vision dual, quand l’A1 Pro reste le choix “polyvalent” LiDAR 3D (plateau 22 cm, pente 45 %) pour des surfaces un peu plus généreuses. Si votre critère n°1 est la gestion des recoins et du mobilier serré, V1 coche les cases ; si vous cherchez une base LiDAR éprouvée, l’A1 Pro garde de solides arguments. 

Disponibilité et verdict

Sur le papier, A3 AWD coche toutes les cases du “grand saut” : navigation OmniSense™ 3.0, bord à bord < 1,5 cm avec EdgeMaster™ 2.0, et 4×4 pour terrains compliqués. Face à l’A1 Pro, plus simple et déjà convaincant, on change clairement d’ambition : finitions chirurgicales, franchissement et fonction “sentinelle” qui étend l’usage au-delà de la tonte.

C’est l’une des propositions les plus audacieuses vues à Berlin. Reste à trancher au test terrain :

  • la précision réelle des bordures (< 1,5 cm) et tenue en herbe humide/haute ;
  • la détection de nuit (hérisson & obstacles bas) et stabilité de la carto 3D ;
  • la pente à 80 % en conditions réelles ;
  • l’intérêt pratique du panier ramasse-feuilles ;
  • la latence/paramétrage des alertes eSIM/GPS et garanties vie privée.

On attend une sortie printemps 2026 en Europe.

Verdict provisoire

Un flagship outdoor est à découvrir, qui bouscule le sans-fil classique et pourrait faire oublier le coupe-bordure… si les promesses sont tenues ! En attendant le prix et nos mesures, l’A3 AWD s’impose déjà comme la succession naturelle de l’A1 Pro pour qui vise la précision et les jardins “casse-pattes”, tandis que la série V1 va pouvoir s’occuper de guetter les petites surfaces urbaines !

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