Vue normale
Corriger l’erreur 0xc000007b « L’application n’a pas réussi à démarrer correctement » sur Windows
-
- Corriger l’erreur 0x80860010 « Cette application a fait un trop grand nombre de demandes » sur Windows
Corriger l’erreur 0x80860010 « Cette application a fait un trop grand nombre de demandes » sur Windows
Les meilleures offres fibre et ADSL : quelle box internet choisir en 2025 ?
Erreurs à éviter pour l’hivernage de son robot-tondeuse ft. les conseils de Segway Navimow
Chaque automne, la même question revient : que faire de son robot-tondeuse une fois la saison terminée ? Dans un précédent article, nous expliquions jusqu’à quand le laisser travailler. Ici, on s’intéresse à la suite : la phase d’hivernage, souvent expédiée d’un simple appui sur “OFF”… au détriment de la batterie, de l’électronique et de la station de charge. Froid et humidité sont les ennemis des circuits et des connecteurs, et un mauvais stockage peut réduire l’autonomie, provoquer de la corrosion et compliquer le redémarrage au printemps.
Si Segway Navimow, Husqvarna, Gardena ou Stihl publient des guides dédiés, ce n’est pas par souci marketing – ok peut-être un peu quand même -, mais surtout parce qu’un robot peut passer 4 à 5 mois à l’arrêt chaque année. Dans cet article, nous nous appuierons sur les recommandations de Segway Navimow (batterie bien chargée, recharges espacées, stockage au sec) pour passer en revue les erreurs à éviter.
Erreur n°1 : ranger le robot encore sale, couvert d’herbe et de boue
Herbe séchée, boue et poussière ne sont pas qu’une question d’esthétique : ils retiennent l’humidité, favorisent la corrosion, la rouille et peuvent bloquer les roues ou le disque de coupe. Avant l’hivernage, commencez donc par éteindre complètement le robot (interrupteur sur OFF, clé retirée le cas échéant), puis nettoyez la coque et le dessous avec un chiffon humide ou une brosse douce. On évite absolument le nettoyeur haute pression et les produits agressifs, qui peuvent endommager joints et électronique. Terminez en dégageant soigneusement les amas d’herbe autour du disque, des roues et des capteurs.
Erreur n°2 : zapper la vérification des lames et de l’état général
Ranger le robot “tel quel” après la dernière tonte, sans le regarder de près, c’est prendre le risque de mauvaises surprises au printemps. Des lames émoussées ou tordues vont arracher l’herbe plutôt que la couper, fatiguer le moteur et augmenter la consommation. Profitez de l’hivernage pour faire un vrai check-up : contrôlez l’usure des lames et remplacez-les si nécessaire, inspectez le disque de coupe, les roues, le pare-chocs et les capteurs.

C’est aussi le bon moment pour repérer un câble abîmé, une fissure dans le carter ou une vis desserrée, avant que cela ne tourne à la panne.
Erreur n°3 : laisser la batterie se vider… ou le robot branché tout l’hiver
Les batteries lithium-ion détestent les extrêmes : les stocker vides plusieurs mois peut les endommager, mais les laisser branchées en permanence sur la station n’est pas idéal non plus. Certains fabricants, comme Husqvarna, recommandent de conserver un niveau de charge >75 % en stockage ; d’où la tentation de garder le robot sur sa base. Dans les faits, la plupart des robots modernes se déchargent très peu : un utilisateur rapporte ainsi retrouver 100 % de batterie après 4 mois au chaud. La bonne pratique, dans l’esprit des recommandations Segway Navimow, c’est : charger complètement après la dernière tonte, éteindre le robot, le stocker au sec et au chaud, puis refaire une recharge intermédiaire si l’hiver s’éternise.
Erreur n°4 : laisser le robot au froid, à l’humidité… ou sous un tas de cartons
Un robot-tondeuse rangé “vite fait” dans un abri ouvert ou un coin de terrasse reste exposé au froid, à la condensation et parfois au gel. Résultat : connecteurs qui s’oxydent, plastiques qui vieillissent plus vite, électronique qui souffre. L’autre mauvais réflexe, très courant : le poser dans le garage et empiler dessus cartons, outils ou pots de fleurs, au risque d’écraser capteurs et capot. Pour un hivernage propre, stockez toujours le robot dans un endroit sec, à l’abri du gel, idéalement entre deux températures modérées (garage isolé, cellier, local technique), posé bien à plat, sans rien au-dessus. C’est simple, mais cela change vraiment sa durée de vie.
Erreur n°5 : abandonner la station de charge dehors tout l’hiver
Laisser la base, le bloc d’alimentation et les connecteurs exposés au froid, à la pluie et au gel, c’est prendre le risque d’oxydation, de faux contacts et, au final, de pannes au printemps. En fin de saison, débranchez l’alimentation, démontez la station et rentrez-la, avec son bloc secteur, dans un endroit sec et hors gel. Le câble périphérique – s’il y en a un – peut rester en place, à condition de protéger ses extrémités. Sur un modèle comme Segway Navimow, les petites balises servent justement à retrouver facilement l’emplacement de la station lorsqu’on la remettra en service.
Erreur n°6 : oublier l’antenne GPS… et la partie “logicielle”
Sur les robots guidés par GPS, comme Segway Navimow, on pense à rentrer le robot, mais pas toujours son antenne GNSS. La laisser dehors, exposée au froid et à l’humidité, augmente les risques de dysfonctionnement au printemps, voire d’avoir à refaire toute la cartographie.
Avant l’hivernage, démontez l’antenne selon les recommandations du fabricant et stockez-la au sec, en repérant bien son emplacement pour la remettre au même endroit. Côté logiciel, profitez-en pour désactiver la tonte automatique, activer les verrous de sécurité et installer les dernières mises à jour.
Erreur n°7 : redémarrer au printemps sans quelques précautions
Après plusieurs mois d’arrêt, prenez le temps de réveiller doucement votre tondeuse : vérifiez l’état des lames, des roues, des capteurs et de la batterie, contrôlez que la station est bien alimentée et que les connecteurs sont propres. Sur un modèle GPS comme Navimow, assurez-vous que l’antenne est remise au bon endroit, sinon une nouvelle cartographie sera nécessaire. Enfin, reprenez la tonte avec une hauteur de coupe plus élevée, puis descendez progressivement.
Bonus : un bon plan pour tester ces conseils !
Et si vous voulez mettre en pratique ces bons réflexes d’hivernage avec un nouveau robot, c’est le bon moment : du 20 novembre au 1er décembre 2025, la Segway Navimow i105 passe de 849 € à 649 € aussi bien sur le site officiel Segway Navimow France que sur Amazon, avec en prime un garage offert d’une valeur de 150 €. Une façon plutôt maline de préparer… la saison prochaine !

Rapport menaces et incidents - CERT-FR
TL:DR : téléphone == mouchard
Recommandations à partir de la page 27
— Permalink
Tout savoir sur les architectures CPU : x86, x32, x64, AMD64, ARM64…
Pollution cachée chez vous : ces 5 appareils vous aident à lutter
En France, plus de 80 % de notre temps se déroule dans des espaces clos, dont environ 14 heures par jour à domicile. Or l’air que nous y respirons n’est pas toujours de bonne qualité. Il peut être plus chargé en polluants que l’air extérieur, notamment dans les logements très confinés ou mal ventilés. Quelles solutions adopter en 2025 été comme hiver ?
La pollution intérieure provient à la fois de l’extérieur (trafic routier, chauffage urbain, industrie) qui s’infiltre dans le logement, et de sources internes : cuisson, chauffage au bois, produits ménagers, bougies parfumées ou encens, matériaux de construction et de décoration, mobilier, fumée de tabac, humidité favorisant moisissures et acariens. À cela s’ajoute le simple fait que nous respirons environ 15 000 litres d’air par jour : quand une pièce est peu ventilée, les polluants et le CO₂ s’y accumulent rapidement.
Les effets ne sont pas forcément spectaculaires, mais bien réels : irritations des yeux et des voies respiratoires, maux de tête, sensation de fatigue, gêne respiratoire chez les personnes sensibles, aggravation possible de certaines allergies ou de l’asthme. La bonne nouvelle, c’est qu’une partie de ces expositions peut être réduite par des gestes simples (aération régulière, entretien de la ventilation, choix de produits moins émissifs) et par quelques équipements ciblés. Voici notre top 5 des appareils qui aident à assainir l’air intérieur !
Purificateur d’air : filtrer les particules et les allergènes du quotidien
Le purificateur d’air a un rôle simple : faire circuler l’air ambiant à travers une série de filtres pour retenir une partie des polluants en suspension. Selon les modèles, il peut capturer les particules fines (poussières, pollens, poils d’animaux, fumée), certains allergènes, ainsi que, dans une moindre mesure, certains composés organiques volatils (COV) et odeurs grâce à un filtre à charbon actif. Le cœur du dispositif reste le filtre HEPA, dont l’efficacité dépend de la classe retenue et du débit d’air.

Un purificateur n’a pas vocation à “tout régler”, mais il peut améliorer le confort respiratoire dans un logement urbain, proche d’un axe routier ou occupé par des personnes allergiques. Pour qu’il soit pertinent, il doit être adapté à la surface de la pièce, fonctionner à un niveau sonore acceptable et bénéficier de filtres faciles à remplacer. L’éventuel pilotage connecté permet surtout d’ajuster plus finement son fonctionnement.
Déshumidificateur : maîtriser l’humidité pour limiter moisissures et odeurs
Un air trop humide n’est pas seulement inconfortable : il favorise le développement de moisissures, d’acariens et de mauvaises odeurs. Le déshumidificateur a pour fonction de maintenir un taux d’humidité raisonnable, généralement entre 40 et 60 %, en captant l’eau contenue dans l’air pour la condenser dans un réservoir ou l’évacuer en continu. Il est particulièrement utile dans les logements mal ventilés, les pièces en sous-sol, les salles de bains sans fenêtre ou les chambres où le linge sèche régulièrement.

En réduisant l’humidité excessive, on limite les spores de moisissures et certains allergènes qui se dispersent ensuite dans l’air intérieur. Le déshumidificateur ne remplace pas une bonne ventilation, mais il constitue un complément efficace lorsque les besoins sont importants ou ponctuels. Pour qu’il soit réellement utile au quotidien, il doit être dimensionné à la surface traitée, disposer d’un hygrostat réglable, rester discret en matière de bruit et afficher une consommation électrique maîtrisée.
Nota Bene : notre comparatif des meilleurs déshumidificateurs d’air pourrait vous intéresser !
Robot aspirateur-laveur : réduire en continu poussières et allergènes au sol
Une grande partie des poussières, pollens, poils d’animaux et autres particules finit sa course au sol, sur les tapis et entre les lames du parquet, avant d’être remise en suspension à chaque passage. Le robot aspirateur-laveur agit précisément à ce niveau : en passant régulièrement, il limite l’accumulation de ce “réservoir” de poussière qui contribue à la pollution de l’air intérieur.

Contrairement à un nettoyage manuel plus ponctuel, il peut fonctionner tous les jours, voire plusieurs fois par semaine, sans effort particulier. L’aspiration retire les particules sèches, tandis que la fonction lavage aide à capturer les résidus fins collés au sol. Pour que l’effet soit réellement sensible, il est important de choisir un robot capable de gérer les tapis, doté d’une bonne puissance d’aspiration, d’une filtration correcte et d’une navigation fiable. Son intérêt n’est pas de remplacer totalement un entretien classique, mais de maintenir un niveau de poussière globalement plus bas au quotidien.
Shampouineuse de tapis : nettoyer en profondeur les textiles qui retiennent les polluants
Tapis, moquettes et certains tissus d’ameublement agissent comme des “éponges” à poussières, acariens, poils d’animaux et salissures grasses. Même avec un bon aspirateur, une partie de ces particules reste incrustée au fil du temps. La shampouineuse de tapis intervient en complément : elle injecte une solution nettoyante dans les fibres puis l’aspire, emportant au passage une grande quantité de saletés et d’allergènes.

Ce nettoyage en profondeur ne se fait pas tous les jours, mais de façon ponctuelle : dans un salon très fréquenté, une chambre d’enfant allergique, ou un logement avec animaux, il permet de repartir sur une base plus saine. En limitant les dépôts enracinés dans les textiles, on réduit aussi ce qui peut se remettre en suspension dans l’air à chaque pas ou mouvement. Pour rester pratique, une shampouineuse doit être suffisamment maniable, offrir un temps de séchage raisonnable et utiliser des produits nettoyants adaptés, sans parfums trop agressifs.
Contrôleur de qualité de l’air : rendre visible l’invisible
Le capteur de qualité de l’air ne “traite” rien par lui-même, mais il fournit des informations précieuses sur ce que l’on respire réellement. Selon les modèles, il mesure le CO₂, les particules fines (PM2.5, PM10), certains composés organiques volatils (COV), ainsi que l’humidité et la température. Ces données permettent d’identifier les pièces qui s’appauvrissent le plus vite en air frais, les moments où les polluants augmentent (cuisson, bougies, produits ménagers) et l’efficacité des gestes simples comme l’aération.
Son intérêt principal est de guider les décisions : savoir quand ouvrir les fenêtres, ajuster la ventilation, vérifier si un purificateur est utile et correctement dimensionné, ou encore objectiver une sensation de “mauvais air”. Pour rester un outil de confort plutôt qu’une source d’inquiétude, il doit être lisible (codes couleur, seuils clairs), proposer des alertes simples et, idéalement, conserver un historique. Certains modèles peuvent aussi s’intégrer à une domotique pour automatiser ventilation ou purification.
Un équipement qui ne remplace pas les bonnes habitudes !
En matière de qualité de l’air intérieur, la priorité reste claire : l’aération et la ventilation constituent le socle. Ouvrir régulièrement les fenêtres et disposer d’un système de ventilation en bon état permet de renouveler l’air, d’évacuer l’humidité, le CO₂ et une partie des polluants. Viennent ensuite les gestes du quotidien : limiter les sources émissives (fumée, bougies, produits ménagers agressifs), entretenir les surfaces et les textiles.
Les équipements présentés – purificateur, déshumidificateur, robot aspirateur-laveur, shampouineuse et capteur de qualité de l’air – jouent alors un rôle de complément : ils améliorent le confort, réduisent les allergènes et aident à mieux piloter son environnement. Ils ne remplacent pas les bonnes pratiques de base, mais, utilisés dans ce cadre, ils permettent de respirer chez soi un air globalement plus sain, de façon pragmatique et durable.
Et vous ? Quelles sont vos astuces pour vivre dans un endroit sain ? Quelles sont les difficultés que vous rencontrez ? Dites-nous tout en commentaires !
Comment bien choisir son vélo électrique ?
Les questions qui concernent les vélos électriques sont nombreuses, tant sur leur usage que sur leur achat. Dans ce guide, nous répondons à toutes les interrogations que vous vous posez afin de faire le meilleur choix pour votre vélo électrique.
Le marché des vélos à assistance électrique a décuplé en 10 ans. En France, il atteint aujourd’hui plus de 500 000 unités vendues par an selon les chiffres de l’Union Sport & Cycle. Avec la forte demande et la conscience écologique toujours plus importante, les VAE s’imposent comme un acteur majeur de la mobilité électrique. Avant d’acheter le vôtre, nous répondons à vos principales questions concernant le monde du VAE.
Pourquoi acheter un vélo électrique en 2025 ?
Les vélos électriques éliminent de nombreux obstacles et défis auxquels les gens sont confrontés avec les cycles traditionnels. Acheter un vélo électrique, c’est limiter vos efforts et avoir des performances plus importantes que sur un vélo mécanique. C’est donc un mode de transport pratique et confortable en mesure de remplacer les véhicules plus polluants, tels que les voitures et deux roues motorisés.
Les différents types de vélos électriques urbains
On distingue 3 catégories principales sur le marché des vélos électriques à utiliser en ville, offrant différentes options pour répondre à plusieurs types de besoins.
Le vélo tout-chemin électrique (VTC)
C’est le type de vélo à assistance électrique le plus populaire et le plus vendu. Pourquoi ? Car ces vélos sont un compromis entre le vélo urbain et le VTT électrique. Ils peuvent circuler en ville mais également sur des sentiers battus. Leurs différences principales sont une suspension avant, des pneus plus larges et une transmission plus polyvalente. Un bon compromis pour ceux qui habitent en banlieue périurbaine.
Le vélo électrique de ville
S’il a perdu son trône, il reste très plébiscité. Et pour cause, les villes sont de plus en plus équipées de pistes cyclables ce qui facilite son utilisation. La motivation des acheteurs de VAE urbains est également appuyée par les subventions à l’achat offertes par les régions. Il est vrai que le vélo électrique de ville est un mode de transport très agréable, notamment parce qu’il permet d’éviter le stress des bouchons.
Le vélo électrique pliant
C’est le modèle idéal pour les citadins qui bougent beaucoup, avec le souci du stockage en appartement ou au bureau. Compact, léger et facile à transporter, il est très pratique pour se déplacer en ville tout en prenant les transports en commun. Pour en savoir plus, retrouvez notre comparatif des meilleurs VAE pliables.
Vélo électrique vs vélo mécanique : quelles différences au niveau de l’entretien ?
Les principales caractéristiques d’usure restent les mêmes : nettoyage et graissage de la chaîne, fonctionnement des freins, état des pneus, etc. Or le VAE comporte quelques spécificités. En plus de devoir régulièrement recharger la batterie, l’entretien du vélo électrique est plus conséquent, il faut veiller à une bonne utilisation dans le temps et vérifier sa santé. C’est pourquoi il faut une révision annuelle a minima, notamment sur le moteur. Les freins et la transmission sont aussi davantage sollicités.

Retrouvez notre test du Eleglide M1 Plus, un vélo électrique performant d’entrée de gamme
Les caractéristiques techniques à étudier avant de choisir son vélo électrique
Pour l’achat d’un vélo à assistance électrique, il est nécessaire de faire attention à de nombreuses caractéristiques. Pour vous aider à cibler les points importants de la fiche technique d’un VAE, nous vous avons sélectionné les principaux critères techniques à étudier pour faire votre choix.
La taille
La taille du vélo électrique est essentielle. Le format classique est de 27,5 pouces (diamètre des roues), voire 28 pouces. SI les grands gabarits viseront des 29 pouces, les petits auront une préférence vers des VAE 26 pouces voire 24 ou 20 pouces. Sachez que chaque modèle se décline souvent en plusieurs tailles : par exemple S, M ou L.
Le tableau de bord
Un tableau de bord vous donne toutes sortes d’informations, de la vitesse et de la distance parcourue à l’état de la batterie. Certains sont fixés sur le vélo alors que d’autres sont à télécharger sur une appli smartphone.
Les pneus
Certains pneus de vélo électrique sont renforcés. Ils durent plus longtemps et réduisent les risques de crevaison. Au-delà de ça, leurs largeurs exprimées en pouces vont influencer l’adhérence et la stabilité du vélo. Si votre parcours compte une montée semée de cailloux et de racines, préférez des pneus d’au moins 2 pouces de large (ou 50 mm) et au profil tout-chemin.
La transmission
Le dérailleur classique reste incontournable sur un VAE abordable, et impératif sur un tout-chemin pour sa polyvalence. Les vélos urbains privilégient un moyeu arrière à vitesses intégrées ou un variateur (exemple Nexus ou Enviolo), parfois monovitesse. Les VAE de dernière génération possèdent des boîtes automatiques (Decathlon Owuru, Bafang H700, VanMoof). Autre tendance, la chaîne laisse parfois la place à une courroie plus propre et endurante.
Le cadre
Les cadres de vélo sont généralement faits d’acier – à l’ancienne – ou d’un alliage d’aluminium léger (plus léger mais moins confortable). Les plus hauts de gamme adoptent le composite en fibre de carbone, plus léger. Vous avez également le choix entre différentes formes de cadre : classique pour le style, ouvert pour faciliter l’enjambement voire semi-ouvert.
La batterie
Le premier réflexe est de savoir si la batterie est amovible ou non. C’est impératif si vous n’avez pas un accès facile à une prise. Depuis plusieurs années, elle tend à intégrer le cadre pour un style plus agréable. Mais d’autres VAE conservent une batterie hors du cadre, parfois sur le porte-bagages-arrière ou dans le tube de selle. Ensuite regardez sa capacité en Wh (ou Ah), qui déterminera l’autonomie, et la durée de recharge en heures.
Le poids
Bien sûr, un vélo léger (moins de 20 kg) sera plus facile à transporter, tandis ou plus de 25 kg devient compliqué. Si vous êtes amenés à prendre des escaliers ou à monter dans les transports en commun régulièrement, le critère poids est à prendre en compte. Un modèle en carbone sera plus léger qu’en aluminium, lui-même meilleur que l’acier. Mais il sera aussi beaucoup plus cher… À vous de voir ce qui est à privilégier pour votre trajet quotidien.
L’écran ou l’application
Au guidon, les premiers prix ne donnent qu’accès à une console avec des voyants, mais la majorité des vélos électriques disposent d’un écran avec un minimum d’informations : vitesse, distance parcourue, état de la batterie. Certains modèles plus modernes préfèrent ou y ajoutent en plus une application mobile.
La sécurité
Qu’il s’agisse d’accidents ou de vols, le risque est réel. À titre d’exemple, 4 600 vols de vélos sont recensés chaque année dans la capitale. Pour empêcher les vols, nous vous avons montré que certains modèles de notre classement sont équipés de système antivol. Une alarme se déclenche en cas d’infraction, et un tracking GPS vélos est présent sur l’appareil pour le localiser n’importe où.
Vol : comment faire pour éviter de se faire voler son VAE ?
Depuis 2021, le marquage des vélos est devenu obligatoire en France (Bicycode). Il s’agit simplement d’un numéro plaqué sur le cadre, inscrit dans un registre national où sont renseignés les coordonnées du propriétaire. Il est utile lors de la revente pour le nouvel acquéreur, et en cas de vol pour le renseigner aux autorités.

Il est ainsi préférable d’utiliser un ou plusieurs antivols lors du stationnement. Il peut être inclus sur le VAE (antivol de roue), de type chaîne, pliant ou en U. A ceci, certains vélos électriques connectés peuvent ajouter un verrouillage, une alarme, un blocage de la roue ou une géolocalisation. Sinon, il reste toujours à faire votre sélection parmi les meilleurs traceurs GPS pour vélo.
Aides : quelles subventions disponibles pour l’achat d’un vélo électrique ?
Pouvant atteindre jusqu’à 1 500 euros, les aides de l’Etat ont malheureusement disparu le 14 février 2025. Cependant, il reste plusieurs possibilités de subventions locales pour l’achat d’un vélo électrique. Ces aides de certaines collectivités territoriales répondent à une volonté d’inciter les citoyens à utiliser des modes de déplacement écoresponsables. Cela peut être votre ville, votre département ou votre région. Par exemple, l’aide de la région Île-de-France offre une prime de 200 à 600 €. Pour savoir si vous êtes éligible, le site MesAidesVélo est très utile.
Quel est le prix d’un vélo électrique ?
Le coût varie en fonction de la qualité du vélo et des options qu’il propose. Le prix moyen d’un vélo électrique neuf en France est de 2 045 €. Or cela cache un spectre large. Le prix d’un bon VAE de base commence à 1 000 €, tandis qu’un VTC bien équipé tourne autour de 2 500 à 3 000 €. Pour d’excellents moteurs, freins, transmission, composants, avec une batterie, un modèle haut de gamme peut dépasser 4 000 €. Les vélos cargos sont bien plus chers en comparaison, comptez 2 500 à 4 000 € pour un longtail, voire plus pour un biporteur.
Où acheter son vélo à assistance électrique ?
Il est possible de se procurer un vélo électrique sur Internet, dans des magasins de vélos spécialisés ou encore des enseignes de sport. Il est cependant conseillé d’acheter son VAE dans un commerce physique. Cela vous permettra de le tester sur place, d’avoir l’avis d’un conseiller, de trouver la bonne taille, et l’entretien post-achat sera plus simple. Le SAV en cas de besoin sera également plus facile d’accès.
Puissance : quelle puissance nécessaire pour une bonne assistance sur un vélo électrique ?
Selon la législation européenne et les normes françaises, un moteur de vélo électrique peut atteindre maximum 250 watts. Cette puissance nominale est largement suffisante pour la plupart des déplacements sur route et en dehors. Sachez que la puissance en pic est plus élevée pour pouvoir franchir une pente de manière ponctuelle. Enfin, la vitesse maximale autorisée de l’assistance est de 25 km/h, bien qu’il soit possible d’aller au-delà par la force des jambes.
Performance : où se place le moteur des vélos électriques ?
En fonction de leur emplacement, les types de moteurs diffèrent et les performances avec. Il existe trois endroits où peut se placer le moteur d’un vélo à assistance électrique.
Le moyeu roue arrière
Fixé à la roue arrière, le moteur optimise mieux l’équilibre des masses. Il est le moins encombrant et lourd, et entraîne directement la roue, soit au meilleur rendement. Toutefois, en cas de crevaison, le moteur peut vous gêner pour démonter la roue. Une telle motorisation est disponible sur les modèles d’entrée de gamme, ainsi que les vélos plus sportifs ou en quête de légèreté.
Le moyeu roue avant
Ce type d’assistance est en disparition, au profit des moyeux arrière et moteurs centraux. On le trouve encore sur des vélos électriques pas chers d’anciennes génération, ou sur une célèbre marque de VAE connectés. Son inconvénient est de parfois faire patiner la roue avant au démarrage. Par contre, cela facilite la réparation en cas de pépin. En effet, il n’y a pas à se soucier de la chaîne ou des pédales.

Le moteur pédalier ou central
C’est ce qui se fait de mieux : la puissance dégagée par le moteur est proportionnelle à la pression exercée sur les pédales. Différents capteurs sont à l’origine de cette adaptation : capteur de couple, capteur de vitesse et capteur de cadence. Puis, ce qu’on appelle un « contrôleur » analysera ces infos pour transmettre au moteur l’ordre de fournir plus ou moins d’énergie. En outre, on renforce un peu le centre de gravité pour une meilleure stabilité. Petits inconvénients : ils sont souvent plus lourds, avec un impact de poids indirect sur la construction spécifique du cadre.
Connectivité, écran : ai-je besoin de technologies pour mon vélo électrique ?
Les vélos électriques d’entrée de gamme n’ont parfois pas d’écran pour des raisons de coûts. Certains le font par choix pour épurer le guidon et éviter toute distraction. Or la majorité des modèles ont un écran avec l’affichage de la vitesse, et quelques infos de conduite (niveau de batterie, kilométrage, temps, etc). Une application peut permettre davantage de données de conduite et de fonctionnalités comme la navigation, des réglages ou l’enregistrement automatique des trajets. Si vous êtes en quête de sécurité, la connectivité est possible au travers du verrouillage, d’une alarme ou d’une géolocalisation avec notifications.
Accessoires : Les principaux accessoires compatibles avec un vélo à assistance électrique
Il est possible d’ajouter énormément d’accessoires sur un vélo électrique : sacoche, sac, panier, antivol, sonnette, rétroviseur, porte-bagages, support-smartphone (notre comparatif des meilleurs supports téléphones vélos est désormais disponible), siège enfant, porte-bidon, garde-boue, béquille, pare-jupe, carter de chaîne, etc. La compatibilité de ces accessoires dépendra du vélo choisi et des options qu’il propose.
Charge : comment recharger son vélo électrique ?
Cela se fait de manière très simple. Il suffit de brancher le câble d’alimentation à une prise murale, et de connecter ensuite le câble à la prise de votre vélo. Si vous n’avez pas la capacité de stationner votre VAE près d’une prise électrique, dirigez-vous vers une batterie amovible.La recharge est proportionnelle à la taille de la batterie (en Wh ou Ah), pouvant donc aller de 3 h à 10 h avec un chargeur “classique” de 2 ampères. Certains modèles livrent des chargeurs rapides (4 A) pour réduire la durée de moitié, et plus rarement très rapides (6 voire 8 A). D’ailleurs, n’hésitez pas à checker notre article sur les batteries pour vélos à assistance électrique, dans lequel vous trouverez des renseignements précieux !
Peut-on continuer de pédaler quand la batterie du vélo électrique est à plat ?
Oui. Le vélo à assistance électrique reste un vélo. Lorsque l’assistance électrique n’est plus fonctionnelle, vous pouvez l’utiliser en tant que vélo mécanique. Néanmoins, les performances ne seront pas aussi bonnes que sur un vélo classique. En effet, les VAE sont plus lourds, les moteurs ont parfois une résistance au roulement, et c’est encore plus difficile sur les modèles à vitesse unique.
Batterie : quelle est la durée de vie d’une batterie de vélo électrique ?
La durée de vie d’une batterie électrique varie selon les modèles et l’utilisation de vous avez de votre vélo. La plupart des constructeurs annonce pour leur batterie lithium-ion une durée de 30 000 km. En usage quotidien, soit 15 à 30 km par jour ouvré (250 jours par an), la batterie possède une durée de vie entre 4 et 8 ans. Cela ne veut pas dire que la batterie est en fin de vie, mais qu’elle a réduit sa capacité de charge sous 80% ou 70% environ. L’autonomie y est donc inférieure, mais la batterie peut encore durer plusieurs années. Il faut néanmoins veiller à respecter les bonnes conditions d’utilisation, comme éviter les températures et charges extrêmes, ainsi que les longues immobilisations à vide.

Règles de circulation vélo électrique : permis de conduire ? assurance ? immatriculation ?
Pour les vélos classés dans la catégorie cycle, il n’y a pas de permis pour vélo électrique. Il n’est pas non plus nécessaire d’immatriculer l’appareil. On parle ici de vélo ne dépassant pas les 250 watts (puissance nominale) et à l’assistance bridée à 25 km/h selon la législation européenne. Il faudra cependant respecter le code de la route comme sur un vélo classique. Pour ce qui est des vélos électriques rapides speedbikes à vitesse limite entre 25 et 45 km/h, ils sont considérés comme des cyclomoteurs, interdits sur les pistes cyclables. Ils doivent donc être immatriculés, assurés et vous devez être muni d’un permis AM (BSR). Un défaut d’immatriculation expose à une amende de 750 €.
Chargement : peut-on transporter des charges lourdes sur un vélo électrique ?
Généralement, un vélo électrique peut supporter plus de 100 kg au total. Pensez donc à vérifier la charge maximale que peut supporter le VAE avant d’entreprendre quoi que ce soit. Attention, celle-ci inclut souvent le poids du vélo et du cycliste ! L’ajout de porte-bagages facilite aussi le transport.

Or pour être sûr de pouvoir transporter des charges lourdes, le vélo électrique cargo est le modèle le mieux adapté. Sa conception renforcée au niveau du cadre et l’assistance électrique permettent de transporter des charges imposantes même sur des pentes raides.
Il en existe deux grands types :
- Le vélo biporteur : un chargement à l’avant de type caisse, parfois à trois roues (triporteur).
- Le vélo longtail : espace de chargement ou enfant à l’arrière, parfois plus court (midtail et shortail)
Assurance : faut-il porter un casque et souscrire une assurance pour un vélo électrique ?
Oui. S’il n’est pas obligatoire d’assurer le vélo contre les vols (à ce titre, vous pouvez faire un tour sur notre comparatif des meilleurs antivols !), les dégradations ou autres, les vélos électriques sont assimilés à des cyclomoteurs. L’assurance Responsabilité Civile est donc obligatoire pour être couvert en cas d’accident de la route. Pour ce qui est du casque, il n’est pas obligatoire d’en porter un, mais il est fortement recommandé de s’en équiper, comme sur un vélo mécanique.
Risques : les vélos électriques sont-ils plus dangereux, comme ils vont plus vite que les vélos ordinaires ?
Ce n’est pas une hypothèse hors de propos, étant donné que les vélos électriques sont également plus lourds que les vélos traditionnels. Mais la plupart des cyclistes disent qu’ils se sentent beaucoup plus en sécurité sur un vélo électrique. Ces derniers sont même un peu plus sûrs que les vélos traditionnels, car ils accélèrent mieux, ce qui aide à suivre plus facilement le trafic automobile sur la plupart des routes. Attention quand même à ne pas les faire chevaucher à des cyclistes débutants…
Réparation, SAV, garantie : faites le choix de composants standards
En France comme dans le reste de l’Union Européenne, la garantie légale doit être au minimum de 2 ans pour l’assistance électrique. Cela concerne notamment le moteur et la batterie. Autour, la garantie sur le cadre qui peut être supérieure, ou celle d’autres éléments. Les marques n’incluent cependant pas les éléments dits d’usure (pneus, poignées, pédales, etc).

Pour acheter un vélo électrique avec sérénité sur les années à venir, vérifiez que le fabricant possède des magasins ou des vélocistes partenaires où faire réparer le VAE. Pour s’assurer d’une réparation sans encombres et d’une bonne fiabilité, privilégiez les composants standards plutôt que les pièces propriétaires, et encore moins de provenance inconnue. Sachez aussi repérer le type de SAV disponible, que ce soit par email, téléphone, chat ou l’application dédiée.
Quelle est la meilleure marque de vélos électriques ?
Il n’existe pas de « meilleure marque » tant elles sont nombreuses à proposer des produits fiables et performants. Pour avoir un aperçu des plus gros acteurs du marché et les plus novateurs, nous vous conseillons de faire un tour sur notre article des meilleures marques et constructeurs de vélos électriques.
Quel est le vélo à assistance électrique le plus puissant ?
Si les vélos électriques doivent respecter une limite de 250 W en puissance continue, rien ne bride la puissance maximale. Les plus performants moteurs Bosch culminent à 750 W, des Bafang ou le Decathlon Owuru dépassent les 1 000 W, tandis que le DJI Avinox affiche jusqu’à 1 200 W. On peut trouver encore plus puissant, toutefois avec des moteurs qui ne sont pas légaux en France sur un VAE.
Peut-on transformer un vélo mécanique en électrique ?
Si vous ne voulez pas vous séparer de votre vélo mécanique mais que l’électrique vous tente, il existe une solution : le kit d’électrification. Il est en effet possible d’acheter une assistance à installer à poser sur votre ancien vélo pour que vous ayez une assistance au quotidien. Pour plus d’information, rendez-vous sur notre article des meilleurs kits électriques pour vélos.
Chauffe-eau instantané ou ballon d’eau chaude ? Le choix intelligent des propriétaires !
Acheter un logement revient souvent à se poser une question stratégique : comment produire l’eau chaude sanitaire sans plomber le budget ni sacrifier le confort ?
Deux technologies se disputent la place dans votre local technique ou sous votre évier : le ballon d’eau chaude à accumulation (dit « cumulus ») et le chauffe-eau instantané. L’un lisse la consommation dans le temps (notamment en heures creuses), l’autre économise l’espace et les pertes de veille. Tous deux existent en électrique et en gaz, avec des contraintes d’installation et de puissance bien distinctes.
Dans cet article, nous mettons les deux solutions face à face : fonctionnement, puissance et débit, coûts d’achat et d’usage, installation, entretien, ergonomie. À la fin de cet article, vous serez en mesure de choisir une technologie qui correspond à vos habitudes !
Accumulation vs instantané : comment ça marche ?
Un ballon est une cuve isolée, équipée d’une résistance (ou d’un brûleur gaz) et d’un thermostat. L’appareil porte l’eau à une température de consigne — généralement entre 60 et 65 °C — puis maintient ce niveau avec des cycles courts. À l’ouverture du robinet, l’eau très chaude est mélangée à de l’eau froide ; on obtient ainsi un volume utile à ~40 °C supérieur au volume nominal de la cuve. On obtient alors un débit abondant et stable, capable d’alimenter plusieurs points de puisage simultanés. On note toutefois des contreparties telles que l’encombrement, des pertes thermiques (même isolé, un ballon se refroidit lentement) et un certain temps de recharge après de gros puisages.

Un chauffe-eau instantané ne stocke pas : une résistance (électrique) ou un échangeur chauffé par un brûleur (gaz) élève la température du courant d’eau à la demande. Les avantages majeurs sont évidemment l’absence de pertes de veille et un format très compact. Cependant la puissance instantané requise pour chauffer l’eau rapidement est élevée, et les kilowatts s’accumulent proportionnellement au débit donné et à la température plus ou moins basse de l’eau d’entrée. En outre, si l’instantané excelle pour un point de puisage à la fois sur des usages espacés, il montre ses limites sur les puisages simultanés ou prolongés, surtout en électrique si la puissance disponible au compteur est modeste.
Coûts généraux : achat, installation, usage
À l’achat, le chauffe-eau instantané paraît souvent séduisant : appareil compact, ticket d’entrée raisonnable, pose simple à proximité du point d’eau. On trouve des modèles 3,5 à 8,8 kW entre 230 et 380 € en négoce (ex. gammes CLAGE chez CEDEO), hors accessoires et pose. Mais il ne faut pas s’arrêter à l’étiquette prix. Sa puissance appelée pour offrir une douche confortable peut grimper très vite ; cela implique parfois de vérifier l’abonnement électrique, le calibre du disjoncteur, la section des câbles et la qualité de la terre. En clair : on paie peu le matériel, mais on peut devoir adapter l’installation pour que l’eau sorte vraiment chaude à un débit suffisant, surtout en hiver lorsque l’eau d’entrée est froide.

Le ballon à accumulation, lui, coûte en général plus cher à l’achat et demande un peu plus de logistique : mur porteur ou support adapté, chevilles dimensionnées pour le poids en charge, groupe de sécurité et évacuation. Le marché grand public positionne la plupart des références entre 350 et 700 € selon capacité, niveau d’isolation et fonctions (Wi-Fi, anti-corrosion). La pose prend davantage de place et de temps, mais elle est rarement problématique dans un logement standard. Côté gaz (si l’on compare également cette énergie), l’instantané exige une évacuation des fumées et une ventilation conformes, quand le ballon gaz réclame un volume d’installation plus conséquent : dans les deux cas, un installateur qualifié vérifiera les contraintes réglementaires.
Coût d’usage & rendement
Sur la facture de consommation énergétique, les deux technologies n’ont pas la même philosophie. Le chauffe-eau instantané n’a aucune perte de veille : il consomme uniquement lorsque vous ouvrez le robinet. Pour un jeune couple qui prend ses douches à des horaires décalés, ou pour un point d’eau éloigné qu’on utilise rarement (évier d’appoint, atelier), c’est redoutablement efficace. La contrepartie, c’est la dépendance au couple débit/puissance : plus vous voulez d’eau chaude vite et fort, plus la puissance instantanée grimpe… et plus la consommation au moment du puisage est élevée. Si la puissance disponible au compteur est limitée, on peut devoir réduire le débit ou accepter des fluctuations de température.
Le ballon à accumulation suit l’approche inverse : il maintient un volume d’eau à 60–65 °C et laisse ensuite l’hydraulique faire le travail (mélange avec l’eau froide) pour fournir un débit stable sur plusieurs points à la fois. Oui, il existe des pertes statiques puisque la cuve se refroidit lentement même sans soutirage ; mais ces pertes sont prévues et encadrées par la réglementation (étiquette énergie), et surtout on peut déplacer la chauffe en heures creuses pour abaisser le coût au kWh. Pour des usages intensifs ou simultanés (douches en rafale, cuisine + salle de bains), cette logique “on prépare, puis on pioche” reste très compétitive et confortable.
Nota Bene : l’accumulation ouvre la porte au thermodynamique et au solaire (pré-chauffage), et même pilotage connecté sur les ballons les plus modernes.
Savoir mettre les chiffres en perspective
Vous lirez parfois des promesses du type “>95 % restitué” pour l’instantané. Elles ne sont pas fausses dans l’absolu, mais elles isolent l’appareil de son contexte : température d’eau froide, débit choisi, distance hydraulique, puissance réellement disponible. Certains usages exigent de passer d’un abonnement électrique de 6 à 9, voire 12 kVa et de tirer un circuit adapté pour que l’installation reste fiable et conforme.
De l’autre côté, on caricature souvent le ballon comme une “cuve qui gaspille”. Certes, elle subit des pertes statiques (mesurées en kWh/24 h selon l’ErP), inévitables même sans soutirage. En contrepartie, on peut déplacer la chauffe en heures creuses, ce qui réduit le coût au kWh et stabilise le confort multi-points.
Entretien & durée de vie
Côté ballon à accumulation, l’entretien vise surtout à protéger la cuve et à maîtriser le tartre. L’anode (magnésium ou système ACI) préserve l’acier de la corrosion : on la contrôle périodiquement et on la remplace si besoin. La résistance (blindée ou stéatite) et le groupe de sécurité méritent une vérification régulière : on manœuvre la soupape (purge) pour éviter qu’elle ne grippe et on détartre quand l’eau est dure, ce qui limite la perte de rendement et le bruit d’ébullition. Bien entretenu, un ballon tient 10 à 15 ans en moyenne, parfois davantage si l’eau est peu calcaire et l’anode suivie.
Le chauffe-eau instantané a moins d’organes mais est plus sensible au calcaire, qui encrasse rapidement l’échangeur et le capteur de débit. Un détartrage périodique (ou la pose d’un réducteur de pression/antitartre selon la qualité d’eau) préserve la stabilité de température et le débit. Côté gaz, s’ajoutent les points de combustion et d’évacuation des fumées, à faire contrôler par un professionnel pour garantir sécurité et performance. Entretenu correctement, un instantané affiche couramment 8 à 12 ans de service, avec des variations fortes selon la dureté de l’eau et la qualité de pose.
Ce qu’il faut regarder avant de faire un choix
Pour coller à vos habitudes et à votre infrastructures posez-vous trois questions simples :
- Combien de points d’eau peuvent tirer en même temps chez vous, et pendant combien de temps ?
- Quelle puissance avez-vous réellement au compteur (et souhaitez-vous l’augmenter) ?
- L’option heures creuses est-elle accessible et pertinente dans votre cas ?
Si vos tirages sont courts, espacés et non simultanés, et que vous manquez de place, l’instantané minimise les pertes et simplifie l’installation. Si vous anticipez des douches en rafale ou des usages simultanés, et que vous voulez un confort stable tout en exploitant les heures creuses, le ballon reste la valeur sûre. Voici quelques exemples sur lesquels vous appuyer :
- Studio / T2, une seule salle de bain, peu de puisage simultané : instantané ;
- Famille, 2 salles de bain, douches en rafale : accumulation(200–300 L) ;
- Maison avec projet PAC ou solaire : accumulation ;
- Point d’eau isolé (atelier, cuisine éloignée) : petit instantané d’appoint.
Êtes-vous d’accord avec ce comparatif ? Avez-vous déjà dû effectuer ce type de travaux ? Quelles erreurs avons-nous oublié de mentionner ? Dites-nous tout en commentaires !

-
- Known Issue Rollback (KIR) : la technologie cachée qui répare Windows sans désinstaller les mises à jour
Known Issue Rollback (KIR) : la technologie cachée qui répare Windows sans désinstaller les mises à jour
Télécharger l’ISO de LMDE 7 « Gigi » (64 bits)
Télécharger les ISO de Linux Mint 22.2 « Zara » (64 bits)
Jusqu’à quand utiliser votre robot-tondeuse avant hivernation ?
Vous venez d’acquérir un nouveau robot-tondeuse mais voilà déjà que l’hiver arrive. À partir de quand le passer en mode hivernation pour le protéger sans léser votre pelouse ?
Quand septembre arrive, la pelouse change de rythme. Moins de lumière, nuits fraîches, rosée persistante : tout pousse plus lentement. Le sol perd quelques degrés et, en dessous d’un certain seuil, la plante privilégie la racine au feuillage.
Plutôt que de ranger le robot d’un coup, on commence à étirer les intervalles, on relève légèrement la hauteur de coupe et on guette la première vraie poussée de froid pour programmer la dernière tonte. Mais à partir de quand faut-il procéder à l’hivernation ? Voici quelques clés de lecture pour adopter une pratique adaptée à votre besoin.
Pourquoi ne pas ranger votre robot-tondeuse trop tôt ?
L’automne reste une saison de croissance active pour les graminées de climat tempéré : pluies plus régulières, températures douces, et donc une pousse réelle jusqu’à tard en saison. Les pros rappellent : “continuez de tondre tant que ça pousse”.

L’arrêt ne se décide pas au calendrier mais aux signes de croissance et à la météo locale. Dès que les températures diurnes passent durablement sous 9–10 °C et que les premiers gels pointent, on espace… puis on arrête. En France, cela tombe souvent entre fin octobre et début novembre, selon les régions.
Nota bene : les graminées de saison fraîche (fétuques, ray-grass, pâturin) restent actives jusqu’à 10°C, puis lèvent le pied quand les maximales descendent sous ce seuil. Les espèces de saison chaude (zoysia, bermuda), plus rares en France, ralentissent plus tôt ; on conserve alors une hauteur un peu plus élevée avant hivernation.
Quelques repères concrets pour anticiper la dernière tonte
Pour les gazons de climat tempéré (graminées C3), la pousse aérienne est optimale autour de 15–24 °C. Quand les maximales journalières passent durablement sous 10 °C, la croissance ralentit nettement ; vers 5 °C, elle devient quasi nulle. Côté sol, l’activité racinaire reste correcte près de 10–18 °C puis décroche à l’approche de 0 °C.
Un sol détrempé est également un signal de “stop” : la tonte crée des ornières, favorise le scalpage et prépare un printemps mousseux. Laissez ressuyer 24–48 h après la pluie. Méfiez-vous aussi du vent froid et sec qui “brûle” les brins fraîchement coupés. Le matin, la rosée augmente l’arrachement : mieux vaut intervenir en fin de matinée quand la pelouse a séché.
Nota Bene : évitez absolument de tondre sur gazon gelé ou givré : les lames brisent les cellules, laissant des plaques brunes.
Enfin, vous pouvez également anticiper selon la région où vous habitez :
- en climat océanique (façade atlantique), on peut souvent tondre jusqu’à fin octobre, parfois début novembre si l’automne est doux ;
- en climat continental du Nord et du Nord-Est, visez plutôt mi à fin octobre ;
- le Bassin parisien se situe généralement fin octobre ;
- le Sud et les littoraux méditerranéens permettent parfois quelques retouches début à mi-novembre si la pousse continue et si le sol reste ferme ;
- en relief (Massif central, Alpes, Jura, Vosges, Pyrénées), la fenêtre se décale vers début à mi-octobre selon altitude et exposition.
La “dernière tonte” : hauteur et timing
Une dernière tonte bien réglée aide la pelouse à passer l’hiver en limitant les dégâts mécaniques (neige, verglas) et le risque de maladies. Si vous relevez habituellement les lames au printemps, faites l’inverse en fin de saison : descendez progressivement la hauteur sur 2–3 tontes, sans jamais retirer plus d’un tiers à la fois.
En pratique, visez une fin de saison à 4–5 cm selon votre mélange : plutôt 4 cm pour pâturin/ray-grass, 5 cm pour fétuques. L’objectif n’est pas de “raser”, mais d’éviter un feuillage long qui se couche sous la neige, s’asphyxie et feutre. En effet, l’herbe trop haute et humide favorise les maladies hivernales :
- les moisissures des neiges qui apparaissent après une longue couverture neigeuse ou un automne humide : plaques circulaires, feutrage blanchâtre/rosé au dégel ;
- la fusariose hivernale en climat sans neige, avec taches brun-paille à marges roussâtres.
Renforcez la prévention en ramassant les feuilles, en évitant un apport d’azote tardif, et en tondant à lame bien affûtée pour ne pas effilocher les extrémités (portes d’entrée des pathogènes). Pour les plus motivés, l’aération de votre pelouse la rendra plus dense et plus verte.
Spécificités des “robot-tondeuse” (ils sont prévus pour !)
En premier lieu, soyez toujours attentif aux températures de fonctionnement de l’appareil. Les Automower, Navimow, Stiga ou Mammotion sont conçus pour fonctionner et être stockés dans des plages précises ; en dessous de 0 °C, privilégiez l’arrêt et le rangement au sec.

En outre, de plus en plus d’appareils s’équipent de fonctions anti-gel & météo. Certains modèles gèrent automatiquement les jours froids. Chez Husqvarna, par exemple, la routine Frost Guard parque le robot dès que la météo locale prévoit un passage sous 5 °C ; le Weather Timer ajuste le temps de coupe à la pousse.
Quand la pousse cesse, basculez en hivernage :
rangez le robot et la station en intérieur, au sec et hors gel ; nettoyez soigneusement, séchez, et stockez avec une charge modérée si le fabricant le préconise ; laissez les câbles basse tension/fil guide en place si votre installation le permet.
Et ensuite ? Rendez-vous en mars !
Cet article vous a-t-il été utile ? Aviez-vous déjà votre routine bien rodée ou avez-vous déjà commis des erreurs ? Votre modèle de robot-tondeuse vous permet-il d’anticiper au mieux cette période ? Dites-nous tout en commentaires !
Fin du support de Windows 10 : que faire de son ancien PC ?
-
- Windows 11 25H2 : la liste des bugs et problèmes connus (à consulter avant d’installer la mise à jour)