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Reçu — 4 décembre 2025

Smorobot : qui est cette marque de robots piscine intelligents qui arrive en Europe ?

4 décembre 2025 à 16:01
Smorobot News

Nous venons de découvrir Smorobot, une jeune marque de robotique pour piscines fondée en 2021 par Henry Pu, expert en vision par ordinateur et ex-ingénieur chez Microsoft. Avec ses robots sans fil dopés à l’IA (TriOptix, TruePath, VisionClean), la marque veut bousculer le nettoyage de piscine. Avant de les tester en conditions réelles, on fait les présentations.

Avec des équipes basées entre la Chine, l’Europe et les États-Unis, la marque Smorobot vient grossir les rangs des acteurs technologiques à suivre sur le marché du nettoyage de piscine. À l’instar de Beatbot ou d’Aiper que l’on trouve dans tous les comparatifs, elle ambitionne de mettre l’intelligence artificielle et la robotique au service du confort des propriétaires comme des professionnels, grâce à des robots sans fil capables de travailler de manière autonome, efficace et fiable. Soutenue par Ecovacs, un partenaire industriel majeur, et un réseau de centres de service en Europe, Smorobot prépare sa prochaine offensive avec une nouvelle génération de robots piscine “intelligents”.

Au cœur de cette démarche, on trouve un savoir-faire issu de la vision par ordinateur et de la robotique avancée. Les technologies maison TriOptix, VisionClean, TruePath ou encore la planification par IA permettent aux robots Smorobot de cartographier le bassin, optimiser leurs trajectoires et adapter leur nettoyage en fonction de la forme de la piscine et des débris à traiter, avec un niveau de précision élevé.

Nota Bene : Smorobot ne démarre pas de zéro. La jeune pousse est soutenue par Ecovacs, poids lourd mondial de la robotique domestique. Sa structure européenne s’appuie notamment sur Stéphane Ledru, vice-président Europe, qui dispose d’une solide expérience dans le domaine de la piscine et du développement commercial. Côté États-Unis, la marque est emmenée par Larry Ruizzo, ancien CEO de Maytronics, autre référence du secteur : de quoi donner un réel crédit aux ambitions de Smorobot.

Une gamme structurée en générations de robots piscine

Depuis 2022, avec l’arrivée de ses premiers robots sans fil sur le marché international, Smorobot s’attache à démocratiser le robot de piscine autonome.

Première génération : séries X et A (à partir de 2022)

On retrouve cette philosophie dès la série A, avec des modèles comme les X1A, A1E,  X1E, pensés pour les piscines hors-sol et les petits bassins enterrés. Au programme : une aspiration jusqu’à 15–18 m³/h, un bac de 3,5 L, deux brosses actives à l’avant et plusieurs modes de nettoyage, dont un mode hebdomadaire / ECO pour un entretien régulier.

Smorobot A1E
Les premiers designs étaient déjà intéressants en 2022 ©Smorobot

Techniquement, ces robots reposent sur des capteurs inertiels (IMU) pour optimiser leur trajectoire, là où d’anciens modèles concurrents fonctionnent encore de manière largement aléatoire. Avec des autonomies de 1,5 à 2,5 heures selon les références, ils couvrent le fond et les parois, parfois même la ligne d’eau sur les modèles supérieurs, tout en restant dans une zone de prix autour de 449 à 549 €. C’est la porte d’entrée dans l’écosystème Smorobot : du sans fil, simple à utiliser, sans câble flottant ni raccord hydraulique. 

Une montée en gamme pour les piscines enterrées de taille moyenne à grande (à partir de 2023–2024)

À partir de 2023–2024, Smorobot commence à viser plus directement les piscines enterrées de petite à grande taille, avec des formes plus complexes : pentes, escaliers, plages immergées, margelles. Cette montée en gamme se traduit par des modèles comme les A20 / X12 ou les L18 / L20, conçus pour des bassins plus volumineux. Ici, la puissance d’aspiration monte à 24 m³/h, la capacité de filtration passe à 4 L, les brosses deviennent doubles à l’avant et à l’arrière, et l’autonomie peut atteindre 4 à 5,5 heures selon les modèles.

Smorobot valor L20
©Smorobot aussi a ses propres modèles « tankys »

Sur le plan de la navigation, ces robots ne se contentent plus de l’IMU : ils ajoutent sonar et laser sur les références les plus évoluées, et bénéficient de la logique de planification TruePath, qui permet de couvrir le bassin de manière structurée. Résultat : moins de zones oubliées, une meilleure gestion des parois, de la ligne d’eau et des pentes, ainsi qu’une capacité accrue à gérer des volumes de débris importants. 

Une génération “Vision” centrée sur l’IA et la précision (dévoilée en 2025)

La génération dite “Vision” est dévoilée au grand public en 2025, notamment lors du CES de Las Vegas, avec des modèles comme les V18, P10 / P10+ ou P20. Ce sont ces robots qui donnent tout son sens à la promesse “AI Robotics for Pools”. Ils combinent caméra, sonar, laser et IMU au sein de l’architecture TriOptix, alimentée par un chipset IA capable de traiter les informations en temps réel. Sur le terrain, cela se traduit par une cartographie 3D du bassin, une meilleure compréhension des formes complexes (escaliers, sundeck, pentes) et une identification visuelle des débris. 

Smorobot dans les escaliers de piscine
©Smorobot va-t-il réussir à nettoyer les escaliers ?

Des technologies comme VisionClean et la planification adaptative par IA permettent au robot de prioriser les zones les plus sales, de moduler sa puissance d’aspiration (jusqu’à 30 m³/h) et d’ajuster sa trajectoire au fur et à mesure du cycle. On ne parle plus simplement de “passer partout”, mais de voir, analyser et décider où insister. Ces modèles, souvent positionnés entre 999 et 1 599 €, ajoutent aussi une couche de services connectés : application mobile complète, statistiques de nettoyage, mises à jour logicielles OTA et, sur certains, fonctions de diagnostic pensées pour faciliter l’après-vente.

Ce que prépare Smorobot pour la saison 2026

Après avoir posé les bases de sa gamme avec la série A, puis monté en puissance vers des robots plus complets pour piscines enterrées et enfin introduit sa génération “Vision” centrée sur l’IA, Smorobot franchit une nouvelle étape avec la collection 2026. Présentée en avant-première à Piscina Barcelona 2025, cette nouvelle gamme a pour objectif de rendre la lecture de l’offre plus lisible, tout en alignant chaque niveau de prix sur un socle technologique bien défini. Les modèles couvrent une plage de prix annoncée entre 449 € et 1 599 €, toujours avec un point commun fort : des robots 100 % sans fil, pensés pour fonctionner en totale autonomie, sans câble ni tuyau à gérer.

La A Series reste la porte d’entrée dans l’univers Smorobot. Elle s’adresse aux piscines hors-sol et aux petits bassins enterrés, avec des modèles comme l’A10, annoncés pour la saison 2026 à partir de 449 €. On y retrouve l’ADN historique de la marque : un robot simple à utiliser, des cycles programmables (notamment en mode hebdomadaire), une filtration généreuse et une application mobile permettant d’ajuster la puissance ou la durée des cycles. 

Smorobot P10 sur socle de charge
©Smorobot utilise un dock de charge comme Aiper ou Beatbot

Au-dessus, la Value Series devient le “sweet spot” pour la majorité des piscines enterrées résidentielles. Elle reprend les bases techniques des modèles intermédiaires de la marque (type L18/L20), avec davantage de puissance d’aspiration, des bacs de 4 L, des autonomies étendues et surtout des technologies de cartographie 3D basées sur sonar et laser. L’idée est d’offrir une couverture structurée du bassin, une meilleure gestion des parois, de la ligne d’eau, des pentes et des escaliers, tout en conservant un positionnement “meilleur rapport techno/prix” face aux concurrents comme Aiper, Wybot ou Dolphin.

Tout en haut, la Premium Series concentre les briques technologiques les plus avancées de Smorobot. Elle reprend l’architecture TriOptix (caméra, sonar, laser, IMU) et les algorithmes VisionClean et TruePath, avec une planification adaptative par IA. Ces robots sont pensés pour les bassins les plus exigeants : grands volumes, formes complexes, forte charge en débris. Ils offrent des débits d’aspiration parmi les plus élevés de la gamme, de longues durées de fonctionnement et une expérience connectée complète : application détaillée, mises à jour logicielles OTA, suivi des historiques de nettoyage et, pour certains modèles, fonctions de self-diagnostic et modules remplaçables pour simplifier la maintenance. C’est à travers cette Premium Series 2026 que Smorobot affirme ses ambitions : rester non seulement un acteur du robot piscine sans fil, mais surtout une marque technologique de référence sur le marché européen.

Smorobot face à la concurrence : Aiper, Wybot, Dolphin, Dreame, Beatbot…

Le marché du robot de piscine sans fil s’est largement densifié ces dernières années, avec des acteurs bien installés comme Dolphin ou Polaris, et des challengers très agressifs comme Aiper, Wybot, Dreame ou Beatbot. Dans ce paysage, Smorobot ne joue pas la carte du prix cassé à tout prix, mais celle du rapport techno / performance / prix, en particulier sur les modèles milieu et haut de gamme.

Sur la puissance et l’autonomie, les modèles Smorobot comme les L18 / L20, V18 ou P10 / P10+ / P20 rivalisent avec – voire dépassent – une bonne partie de la concurrence : jusqu’à 30 m³/h de débit d’aspiration et des autonomies pouvant atteindre 5 à 5,5 heures, là où beaucoup de modèles Aiper, Wybot ou Beatbot tournent plutôt entre 3 et 4 heures sur des gammes de prix similaires. Certains concurrents proposent des bacs de filtration légèrement plus grands (5 à 6 L contre 4 L pour Smorobot), mais Smorobot compense par une double filtration 180 µm + 80 µm et une aspiration soutenue sur la durée.

C’est surtout sur la navigation et l’intelligence embarquée que Smorobot semble se distinguer. Là où de nombreux robots concurrents restent limités à une navigation fondée uniquement sur l’IMU, parfois associée à de l’infrarouge ou du sonar, les modèles Vision de Smorobot combinent caméra, sonar, laser et IMU dans une architecture unifiée (TriOptix) avec des algorithmes TruePath et VisionClean. Quelques modèles premium chez Dreame, Wybot ou Beatbot commencent à intégrer de la vision ou des radars avancés, mais Smorobot pousse plus loin la logique : cartographie structurée, identification visuelle des débris, adaptation de la puissance et des trajectoires en temps réel. Sur le papier, c’est l’une des approches les plus abouties du segment.

Smorobot P10 fonction drainage
Le drainage automatique qui va bien ! ©Smorobot

Enfin, sur l’expérience utilisateur et l’après-vente, Smorobot mise sur un écosystème assez complet : application mobile, mises à jour logicielles OTA, modes hebdomadaires, analyse des historiques de nettoyage et, sur certains modèles, diagnostic intégré et composants amovibles (batterie, moteurs) pour faciliter la maintenance. Là où des marques comme Dolphin ou Polaris restent très solides sur la fiabilité perçue et le réseau de distribution traditionnel, Smorobot apporte une couche logicielle et connectée plus poussée, qui parlera autant aux particuliers technophiles qu’aux professionnels souhaitant gérer un parc de robots avec un minimum d’immobilisation.

Rendez-vous en 2026 ! 

Avec cette feuille de route et cette montée en puissance technologique, Smorobot se présente à nous d’emblée comme une marque à surveiller sur le marché du robot piscine sans fil. Entre la polyvalence annoncée de la Value Series et les promesses d’IA de la Premium Series, nous avons particulièrement hâte de mettre à l’épreuve des modèles comme le P10/P10+ ou le L20, pour vérifier sur le terrain ce que TriOptix, TruePath et VisionClean apportent vraiment au quotidien. Rendez-vous lors de nos prochains tests pour voir si Smorobot tient toutes ses promesses… dans le grand bain !

Reçu — 3 décembre 2025

Aiper EcoSurfer Senti : le nouveau robot skimmer solaire qui nettoie et analyse l’eau de votre piscine

3 décembre 2025 à 11:47
Aiper at Piscina Barcelona 2025

Présenté en avant-première à Piscina Barcelona 2025 et promis pour un lancement en janvier 2026, l’EcoSurfer Senti est le prochain gros morceau de la feuille de route Aiper. Ce nouvel appareil, encore largement confidentiel au moment où nous écrivons ces lignes, doit être officiellement dévoilé au CES 2026 avant une disponibilité annoncée autour du 26 janvier 2026.

Contrairement aux robots de fond Scuba V3 et N3 (ce dernier étant une déclinaison blanche du V3), l’EcoSurfer Senti se positionne sur un tout autre terrain : celui de la surface et de la gestion intelligente de l’eau.

EcoSurfer Senti : un skimmer de surface proactif et solaire

Aiper présente l’EcoSurfer Senti comme le premier écumeur de surface proactif au monde, combinant intelligence artificielle et gestion de l’eau. Concrètement, le dispositif flotte à la surface, repère les débris grâce à de la vision artificielle, les capture de manière autonome et maintient la ligne d’eau propre sans intervention quotidienne de l’utilisateur.

EcoSurfer Senti skimmer Aiper
C’est encore un peu flou, mais le modèle ressemble à ceci… © Aiper

L’une de ses particularités est de s’appuyer sur l’énergie solaire pour fonctionner : comme les Surfer S1/S2, il est pensé pour rester en action quasiment en continu, sans câble ni recharge systématique. L’innovation va toutefois plus loin que le simple nettoyage mécanique. À l’instar du iSkim de Beatbot et de son clarifiant, l’EcoSurfer Senti intègre une chambre chimique “intelligente” capable de stocker et distribuer les produits nécessaires (correcteurs de pH, galets de chlore), avec pour objectif de maintenir une eau claire et équilibrée au fil du temps, sans multiplier les tests manuels ni les dosages approximatifs.

Vers une gestion intelligente et connectée de l’eau

Au-delà du hardware, l’EcoSurfer Senti s’inscrit dans une vision plus large : celle d’une piscine suivie et pilotée en continu. Le skimmer mesure les principaux paramètres de l’eau (pH, température, chlore, ORP…) et remonte ces informations dans une application mobile. L’utilisateur peut ainsi suivre l’état de son bassin, consulter l’historique, recevoir des alertes et laisser l’appareil ajuster automatiquement une partie du traitement.

finitions EcoSurfer Senti skimmer Aiper
Le niveau de finition a l’air de bonne qualité ! @thepoolguyml

Cette approche “care-taker” a d’ailleurs été saluée à Piscina Barcelona, où l’EcoSurfer Senti a été récompensé dans la catégorie Connectivité. Dans l’écosystème Aiper, il vient compléter les robots de fond comme les Scuba V3/N3 : ces derniers se chargent du fond, des parois et de la ligne d’eau, tandis que le Senti veille sur la surface et la chimie. Ensemble, ils esquissent une piscine où l’entretien devient de plus en plus discret, automatisé et piloté par la donnée.

Il ne reste plus qu’à mettre la main sur un exemplaire de test après le CES pour vérifier, en conditions réelles, si ce skimmer nouvelle génération tient toutes ses promesses !

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Reçu — 26 novembre 2025

Top 6 des robots-skimmers les plus efficaces du marché

26 novembre 2025 à 15:29
meilleurs robots skimmers piscine sans fil

Les robots-skimmers solaires ont un objectif simple : récupérer les feuilles, insectes et poussières avant qu’ils ne coulent, pour soulager la filtration et garder une eau plus propre au quotidien.
En 2025, l’offre s’est largement étoffée avec des modèles plus autonomes, connectés et parfois dopés à l’IA. Reste une difficulté : faire le tri entre les simples gadgets flottants et les vrais robots utiles au quotidien.

Dans ce comparatif, nous avons retenu 6 robots-skimmers distribués en France, tous sans fil et capables de fonctionner en grande partie à l’énergie solaire. Ils couvrent plusieurs niveaux de prix, du modèle abordable au robot ultra-premium.

Aiper Surfer S1 : le premier prix sérieux pour passer au skimmer solaire

Le Surfer S1 est un skimmer 100 % sans fil flotte à la surface du bassin et récupère feuilles, insectes et pollen, grâce à un moteur brushless couplé à une roue à aubes. Il convient aux piscines enterrées ou hors-sol jusqu’à environ 5 × 12 m, quels que soient le revêtement et le traitement de l’eau (chlore ou sel).

Aiper skimmer S1
Vu qu’ils ne s’immergent pas, les skimmers restent connectés à l’application en temps réel. © Aiper

Son vrai atout tient dans son duo solaire + batterie : le panneau intégré assure une recharge continue en journée, tandis que la batterie interne prend le relais quand l’ensoleillement baisse. Aiper annonce jusqu’à 20 heures de fonctionnement sur une charge complète, même si les fiches revendeurs parlent plutôt d’une dizaine d’heures de nettoyage continu, ce qui reste largement suffisant pour maintenir propre la surface d’un bassin standard. Le Surfer S1 embarque des capteurs ultrasoniques (et IMU) pour éviter les parois, un panier à débris de 5 L avec filtration autour de 200 µm et une connexion à l’application Aiper, qui permet de suivre le niveau de batterie, la température de l’eau, les statistiques de nettoyage ou encore de diriger manuellement le robot vers une zone plus chargée en feuilles.

Il est le ticket d’entrée le plus cohérent dans le monde des skimmers solaires : tarif catalogue autour de 469 €, mais très souvent observé entre 350 et 400 € en promotion chez les principaux revendeurs. Pour les propriétaires de grandes piscines, ou ceux qui recherchent un fonctionnement véritablement 24/7 avec filtre plus fin (150 µm) et compartiment pour pastilles de chlore, le Surfer S2, son grand frère, annonce une autonomie jusqu’à 35 heures sur batterie, fonctionnement continu grâce au solaire et pilotage via appli Bluetooth + Wi-Fi.

Caractéristique Techniques
Dimensions56 × 46 × 20 cm
Poids5,8 kg
Piscines compatiblesenterrées ou hors-sol, jusqu’à ~5 × 12 m
Filtrationpanier à débris 5 L, filtre ≈ 200 µm
Autonomiejusqu’à 10–20 h selon la charge et l’ensoleillement
Navigationcapteurs ultrasoniques + IMU, évitement des parois
Zone de nettoyagesurface de l’eau

Wybot F1 : le skimmer solaire connecté le plus accessible

Le Wybot F1 est le robot-skimmer conçu pour ceux qui veulent passer au nettoyage de surface solaire + connecté, sans grimper tout de suite sur les modèles les plus premium. Alimenté par un panneau solaire de 33 W, il fonctionne sans câble ni borne de recharge dédiée, avec éventuellement une recharge d’appoint par câble sur certains packs.

WYBOT F1 skimmer
©Wybot est à l’aise avec la technologie solaire ; en témoigne son cousin Solar S2

L’un de ses gros atouts est son panier de 7 litres avec filtre à 180 microns : c’est l’un des plus généreux de cette sélection, capable d’encaisser plusieurs journées de feuilles dans un jardin un peu exposé, sans que vous ayez à le vider tous les soirs. Couplé à deux modes de nettoyage – Standard (8 h) et Intelligent (jusqu’à 24 h) – le F1 peut soit travailler par “gros cycles” quotidiens, soit rester quasiment en permanence en mouvement pour éviter que quoi que ce soit ne stagne à la surface.

Côté usage, le robot s’appuie sur une navigation EdgeMaster qui détecte et contourne les obstacles (escaliers, blocs de filtration, jouets flottants) et suit assez bien les bordures du bassin. L’application Wybot (iOS / Android) sert à suivre l’état du robot, le niveau de batterie, changer de mode ou appliquer des mises à jour OTA. Proposé généralement entre 350 et 400 € selon les promos, le Wybot F1 se positionne comme un bon compromis prix / capacité.

Caractéristique Techniques
Dimensions45 × 43 × 19 cm
Poids6,5 kg
Piscines compatiblesenterrées ou hors-sol, toutes formes
Filtrationpanier 7 L, maille 180 µm
Autonomie24h maximum
Navigationtechnologie EdgeMaster, système anti-enchevêtrement
Zone de nettoyagesurface de l’eau

Dolphin Skimmi : la valeur sûre signée Maytronics

Le Dolphin Skimmi flotte à la surface, aspire feuilles, insectes, pollen et huiles, et tourne en continu pour maintenir la ligne d’eau impeccable sans passer par les skimmers traditionnels. Conçu pour les piscines jusqu’à 20 m de longueur, il s’adapte à toutes les formes (rectangulaire, ronde, haricot, formes libres).

Maytronics Skimmer skimmi
Un design qui sort des sentiers battus © Maytronics

Son fonctionnement repose sur un panneau solaire intégré qui recharge la batterie dans la journée, puis sur un mode de nettoyage continu, y compris la nuit, en utilisant l’énergie stockée. Le Skimmi se déplace de manière autonome grâce à ses capteurs infrarouges au-dessus et sous la ligne d’eau, et peut même se repositionner dans les zones les plus ensoleillées du bassin pour optimiser sa charge. Son panier filtrant de 4 litres, associé à deux panneaux filtrants de 150 et 300 microns, permet de collecter un volume important de débris tout en laissant circuler l’eau.

Le Dolphin Skimmi se pilote via l’application MyDolphin™ Skimmi, en Bluetooth. Depuis le smartphone, on peut vérifier le niveau de charge solaire, consulter la température de l’eau, lancer ou ajuster les cycles de nettoyage et, au besoin, diriger manuellement le robot vers une zone plus sale. Proposé autour de 499 € chez les principaux revendeurs, il se positionne comme une valeur sûre du milieu de gamme, portée par un réseau SAV déjà bien implanté chez les piscinistes.

Caractéristique Techniques
Dimensions50 × 44,3 × 15,2 cm
Poids4,06 kg
Piscines compatiblesenterrées ou hors-sol, toutes formes, jusqu’à 20 m de longueur
Filtrationpanier 4 L, double filtre 150 / 300 µm
Autonomie8 h sur batterie, fonctionnement prolongé grâce au solaire
Navigationcapteurs intelligents, algorithme de navigation automatique
Zone de nettoyagesurface de l’eau

Dreame J1 : le robot-skimmer le plus complet (surface + ligne d’eau)

Le Dreame J1 ne se contente pas d’aspirer les débris qui dérivent : il prend aussi en charge la ligne d’eau et les bords grâce à une brosse double rouleau qui vient frotter la périphérie du bassin. Dreame parle d’un nettoyage à 360°, avec couverture de la surface, des angles et de la ligne d’eau, quel que soit le revêtement (liner, coque, carrelage, etc.).

Dreame skimmer J1
Le Z1 de la même marque nous avait plutôt convaincu… © Dreame

Sous le capot, le J1 s’appuie sur un système Dual Power : un panneau solaire de 18 W alimente la machine en continu, tandis qu’une batterie de 5 000 mAh prend le relais quand le soleil faiblit. En conditions favorables, le robot peut ainsi fonctionner quasiment 24 h/24, en basculant si besoin sur un mode Eco quand la batterie descend sous un certain seuil, le temps de se recharger en se déplaçant vers les zones les plus ensoleillées (technologie SolarSmart). Une prise secteur permet aussi de le recharger de façon classique en 4 à 6 heures.

Le J1 embarque la technologie PoolSense, qui lui permet de suivre une trajectoire en S, de ralentir près des parois et d’éviter les obstacles, avec des barres anti-échouage pour les marches ou plages immergées. La cuve à débris de 5 L reçoit un filtre de 200 µm et intègre un compartiment pour pastilles de chlore, que le robot diffuse au fil de ses cycles pour limiter les algues et améliorer la clarté de l’eau. Le tout se pilote via l’application Dreamehome, qui sert à choisir le mode (surface seule, ligne d’eau seule, combo), suivre le niveau de batterie, consulter la température de l’eau et déclencher un retour automatique au bord du bassin. Affiché à 599 € prix catalogue, il est régulièrement proposé autour de 469 € sur le site de la marque ou chez les revendeurs.

Caractéristique Techniques
Dimensions51 × 21,6 × 57,2 cm
Poids8 kg
Piscines compatiblesenterrées ou hors-sol, toutes formes
Filtrationpanier à débris 5 L, filtre 200 µm, compartiment pour pastilles de chlore
Autonomiefonctionnement continu annoncé 24/7
Navigationtechnologie PoolSense, trajectoire en S, détection des bords, anti-collision, barres anti-échouage
Zone de nettoyagesurface, bord / angles, ligne d’eau

Betta SE Plus : le spécialiste endurant des grandes piscines

Le Betta SE Plus joue clairement dans la cour des skimmers solaires endurants. Comme les autres robots de cette sélection, il flotte à la surface et récupère en continu feuilles, pollen, insectes et poils d’animaux avant qu’ils ne coulent, et profite d’un double système de charge : panneau solaire + adaptateur secteur.

Côté autonomie, Betta annonce plus de 30 heures de nettoyage continu sur une charge complète, en combinant la batterie et la recharge solaire, avec des temps de recharge rapides : environ 5 à 6 heures sous un bon ensoleillement, ou 3,5 heures via l’adaptateur. Certaines fiches parlent d’environ 10 heures “sans soleil” uniquement sur batterie, ce qui donne une bonne idée de la réserve disponible pour les nuits ou les journées couvertes. Le tout est abrité dans un châssis résistant aux UV, avec deux moteurs SCT (Salt Chlorine Tolerant) spécialement conçus pour tenir dans les piscines au chlore comme au sel, même en usage intensif.

En pratique, le Betta SE Plus se repère grâce à des capteurs radar à ultrasons et une navigation intelligente (type ActivMotion selon les revendeurs), qui lui permettent d’éviter les obstacles, les marches et les formes complexes de piscine. Le grand panier à débris à mailles fines (≈200 µm) se vide sans effort et sans avoir besoin de sortir tout le robot de l’eau. Une télécommande fournie permet enfin de passer du mode automatique à un contrôle manuel pour cibler une zone précise. Il est proposé en France autour de 700 € sur Amazon.fr, mais davantage aux alentours de 450–550 € chez certains revendeurs étrangers ou spécialisés.

Caractéristique Techniques
Dimensions56 × 47 × 20 cm
Poids7 kg
Piscines compatiblesenterrées ou hors-sol, toutes formes
Filtrationgrand panier à débris à mailles fines (filtre inox ultra-fin, ≈200 µm)
Autonomieplus de 30 h de nettoyage continu (≈10 h sans soleil)
Navigationcapteurs radar à ultrasons, protection contre les eaux peu profondes / marches, navigation intelligente type ActivMotion
Zone de nettoyagesurface de l’eau

Beatbot iSkim Ultra : l’ultra-premium dopé à l’IA pour les grands bassins

Avec l’iSkim Ultra que nous avons eu la chance de tester, Beatbot propose un robot de surface ultra-technique pensé pour les grandes piscines très exposées aux débris. Sous sa coque plate recouverte de panneau solaire, on trouve 7 moteurs indépendants et 20 capteurs, dont une architecture tri-ultrason pour garder le cap le long des margelles et gérer les obstacles avec finesse. À l’avant, un large rouleau collecteur et deux brosses latérales ramènent les feuilles vers un panier de 9 L doté d’un clapet anti-renversement : de quoi encaisser plusieurs séances de vent ou de chute de feuilles sans vidange systématique. Particularité de Beatbot : le robot embarque un système de clarification automatique ClearWater, avec emplacement pour flacon de clarifiant et diffusion contrôlée depuis l’appli.

Unboxing iSkim Beatbot
N’hésitez pas à consulter notre test ! © Meilleure Innovation

Côté énergie, l’iSkim Ultra combine un panneau solaire de 24 W et une batterie de 10 000 mAh, pilotés par la technologie SolarTrack™ qui optimise l’exposition au soleil. Beatbot le positionne comme un skimmer 24/7, capable de basculer en douceur entre solaire et batterie pour continuer à travailler même par temps couvert ou la nuit. La recharge (environ 5 heures) se fait via un dock magnétique à induction.

La navigation s’appuie sur un processeur 120 MHz, les 20 capteurs et un plan de trajectoire en S pour limiter les recouvrements et les zones oubliées. L’application Beatbot est l’une des plus complètes du marché : contrôle manuel (NavControl) avec boost de vitesse, programmation des plages de nettoyage, distribution de clarifiant, suivi météo (température de l’eau, indice UV), statistiques de recharge solaire, journal des tâches, mode “ne pas déranger” et mises à jour OTA. La connectivité Wi-Fi + Bluetooth offre un pilotage stable autour du bassin, avec retour automatisé au bord sur simple commande pour récupérer le robot sans se mouiller. Vendu autour de 999 € chez plusieurs enseignes françaises (pour un prix de lancement autour de 1 599 €), l’iSkim Ultra s’adresse clairement aux propriétaires de grandes piscines.

Caractéristique Techniques
Dimensions53,6 × 51,1 × 22,6 cm
Poids6 kg
Piscines compatiblesenterrées ou hors-sol, toutes formes
Filtrationpanier 9 L, clapet anti-renversement, filtre ≈ 380 µm
Autonomiefonctionnement 24/7 avec SolarTrack™
Navigationtrajectoire en S optimisée, algorithmes d’IA, stabilité “façon drone”, évitement d’obstacles, auto-parking au bord
Zone de nettoyagesurface et clarification de l’eau

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Reçu — 14 octobre 2025

Test iSkim Ultra Beatbot : le robot de surface parfait pour l’automne ?

14 octobre 2025 à 14:39
Test iSkim Ultra de Beatbot

L’été indien couronne le mois d’octobre, les piscines sont encore baignables. Cependant, le froid gagne du terrain, la vie dans les arbres se recroqueville, les feuilles s’échouent dans notre bassin. Il est temps d’essayer l’iSkim Ultra de Beatbot !

Avant que les feuilles mortes n’amorcent une seconde chute au fond de votre piscine, mêlées à quelques insectes infortunés, les skimmers glissent tranquillement sur la surface pour recueillir toutes les petites écorces naufragées. Nous avons pu tester un des meilleurs du marché, produit de la marque Beatbot que nous avons déjà vu passer dans notre labo avec l’AquaSense 2 Ultra.

Contrairement aux robots de piscine traditionnels, les robots de surface ne s’occupent que des débris flottants. Leur conception apporte deux avantages : ils peuvent aisément intégrer un panneau solaire pour augmenter leur autonomie et rester connectés à l’application en permanence. L’iSkim Ultra ne manque pas d’intégrer ces deux fonctions pour un confort d’usage maximal. Véritable complément des robots-piscines 3-en-1 ? Gain de temps avéré ? Investissement superflu ? On vous fait le débrief complet !

iSkim robot-piscine devant le bassin
« NilNilNilfleuve impétueux et tumultueux, tu es comme notre reine la source de la vie ! »

Spécifications techniques du iSkim Ultra de Beatbot

Caractéristique Techniques
Dimensions53,6 × 51,1 × 22,6 cm 
Poidsenviron 6 kg
Type de piscinetoute forme & tout traitement
Moteurs 7
Capteurs20
Mode de déplacementen S (navigation Intelligente IA & capteurs ultrasoniques)
Panneau solaire24 W
Batterie10 000 mAh
Capacité du panier9 L
Filtration≈ 380 µm
ConnectivitéWi-Fi 2,4 GHz
Indice d’étanchéitéIP68
Garantie2 ans
PrixLancement : 1 599 €. Recommandé : 999 €

Avec un panier de 9 L, nous allons avoir de quoi capturer de gros débris sans avoir à le vider en permanence. Nous espérons que son poids plume le rendra facile à manipuler ! D’autre part, on ne trouve pas d’informations sur la puissance d’aspiration, ni sur l’autonomie, ni sur le temps de charge, ni quant à la couverture maximale. Nous mesurerons sa vitesse de déplacement et son autonomie sur le terrain et commenterons son système de navigation plus avant.

Carton iSkim Beatbot

Contenu de la boîte

Unboxing iSkim Beatbot
Le câble d’alimentation mesure environ 3 mètres une fois déroulé.
  • 1 robot
  • 1 kit de produit clarifiant
  • 1 chargeur à induction sans fil 
  • 1 crochet
  • 1 tournevis
  • 1 vis pour rouleau
  • 1 vis pour sidebrush
  • 1 manuel d’utilisation
  • 1 guide de démarrage rapide

On retrouve la logique plug & play que l’on apprécie sur les robots domestiques. Le tournevis est bienvenu pour avoir directement de quoi retirer les composants amovibles (rouleau, sidebrush). Comme pour l’AquaSense 2, on bénéficie d’un kit de clarifiant. L’application indique que le flacon contient le nécessaire pour 4 utilisations. Enfin, le manuel d’utilisation est bien conçu : clair, concis, illustré, traduit, on valide !

Design et ergonomie : léger, robuste, ingénieux, élégant

L’iSkim Ultra est conçu selon une silhouette très aplatie : un “pont” carré, au profil bas, entièrement recouvert d’un panneau solaire affleurant, et deux bras latéraux qui abritent les organes de propulsion et de brossage. Ce châssis n’est pas qu’un choix esthétique ; il sert l’hydrodynamisme et la stabilité en surface, avec tout l’espace nécessaire pour capter la lumière.

iSkim Beatbot vu de côté
Dans l’angle, un indicateur LED servira épisodiquement à afficher un état de l’appareil.

Le capot affiche une finition robuste — Beatbot revendique une coque en ASA, un polymère choisi pour sa résistance aux UV, aux rayures et aux produits chimiques — et une étanchéité IP68, gages de durabilité face au soleil et au chlore. On note aussi de petites roues de guidage/collision réparties sur la périphérie pour protéger à la fois le robot et les parois lorsque l’appareil longe les bords.

iSkim Beatbot vu de devant
Des brosses, des roues et des capteurs à gogo.

Sur la face avant, Beatbot a empilé plusieurs idées malines. D’abord, une large “barre” cylindrique joue le rôle de rouleau collecteur : elle agrippe les gros débris et augmente la largeur de capture à chaque passage. De part et d’autre, deux brosses latérales rotatives vont chercher ce qui passe à portée. Cette combinaison s’appuie sur une architecture interne atypique pour un skimmer : sept moteurs indépendants pilotent à la fois la propulsion, le brossage latéral/avant et les micro-mouvements d’accostage. 

Nota Bene : un emplacement est prévu pour insérer le flacon de clarifiant.

Le cœur “ergonomique” du produit, c’est son panier de 9 L. Il s’extrait par l’avant en tirant la cassette, avec une poignée intégrée, et surtout un clapet anti-renversement qui évite de semer feuilles et pollen sur la terrasse au moment de la vidange. Le couvercle du panier s’ouvre en grand pour le vider rapidement sans mettre les mains dedans ; on peut même retirer la cassette alors que le robot flotte encore au bord

_iSkim Beatbot vu de dessous
On peut faire glisser l’appareil sur ses quatre fines roues pour ne pas avoir à le porter jusqu’au bassin.

Quand la météo ne permet pas de s’appuyer sur le panneau solaire intégré au capot, on peut utiliser le chargeur magnétique. Ce dock aimanté aligne automatiquement les connecteurs, supprime tout port exposé et évite les faux contacts en milieu humide.

Connexion et mise en place : le lièvre et la tortue

C’est le moment qui a failli être rapide et… en fait pas tellement. En ce qui concerne la connectivité, aucun problème, c’est la même routine qu’un robot-piscine classique : 

  • on télécharge l’appli Beatbot et on se connecte à notre compte ; 
  • on appaire le robot via le QR code ou en l’ajoutant manuellement ; 
  • on tape le code Wi-Fi (ou celui de votre point d’accès mobile) ; 
  • on installe les mises à jour et on active l’OTA pour que ce soit automatique ; 

Et nous y voilà ! On peut déjà naviguer sur l’application Beatbot et réaliser les premiers réglages.

application beatbot général

Nota Bene : quand le robot s’allume, il donne des indications en parlant très fort. Vous pouvez réduire ou couper le son depuis l’appli, dans “Réglages > Paramètres vocaux”.

Pendant ce temps-là, on met l’appareil à charger au maximum. Autant vous y prendre le plus tôt possible parce que cela va durer un certain temps. Nous, on l’a récupéré aux alentours de 50 %. Il a mis 3h et 45 minutes à afficher “batterie pleine”.

_iSkim Beatbot de derrière
Quand l’iSkim Ultra est en charge magnétique, le panneau solaire est inactif, même s’il est exposé aux rayons du soleil. 

Mais comme les appareils ralentissent la charge à mesure qu’elle approche sa complétion, comptez environ 5 heures pour une charge complète. C’est long, mais c’est la condition pour garder une batterie au maximum de son potentiel de durabilité.

Application : simple mais complète

On retrouve une interface très similaire à ce que l’on avait vu sur l’AquaSense 2 : un thème clair, bleuté, avec des légendes pour bien comprendre le sens des icônes. Les onglets de menu et de réglages se résument en listes avec une arborescence classique que vous pourrez fouiller au fur et à mesure de vos besoins. Parmi les fonctionnalités notables, on trouve : 

  • l’activation du robot ;
  •  un mode téléguidé ;
  • la distribution de clarifiant ;
  • les infos “météo” (température, indice UV, etc.) ;
  • un mode faible luminosité ; 
  • la programmation des heures de nettoyage ; 
  • la programmation de distribution de clarifiant ; 
  • un mode “ne pas déranger” ; 
  • le stationnement ; 
  • un journal des tâches ; 
  • des statistiques sur la recharge solaire ; 
  • un mode anti-déversement (débris légers) ; 
  • des consignes de maintenance.

Les statistiques de recharge solaire intéresseront sans doute les plus économes, puisqu’elles rapportent l’énergie totale collectée, l’augmentation de la portée totale et la réduction des émissions de carbone.

application beatbot interface fonctionnalités
Les infos sur la recharge solaire ont quand même un petit côté green washing…

Les chiffres couvrent la période de 7 jours de votre choix et affiche les données totales en permanence. Le journal des tâches vous indique, sur le jour sélectionné du calendrier, les tranches horaires de nettoyage et l’évolution de la courbe de recharge solaire.

Navigation : ça marche (plutôt) bien !

Côté navigation, l’iSkim Ultra n’est pas prévu pour simplement “flotter et rebondir”. Beatbot annonce un cerveau 120 MHz épaulé par des algorithmes d’IA et un réseau de 20 capteurs, avec une architecture dite « tri-ultrasonique » : des émetteurs/récepteurs à la fois au-dessus et sous la ligne d’eau scannent en continu le pourtour du bassin et la masse d’eau pour anticiper bords, obstacles et zones où les déchets stagnent.

iSkim robot-piscine posé dans le bassin

Cette perception est censée alimenter un planificateur de trajectoire en S, afin de réduire les recouvrements et les “zones oubliées”, tandis que le robot ajuste sa vitesse et sa poussée pour garder une stabilité “façon drone” malgré les remous. 

L’iSkimmer est très silencieux, n’émettant qu’un très léger sifflement mécanique.

Nota Bene : l’iSkim Ultra se propulse avec des hélices d’environ 2,5″ chacune, quand le Dolphin Skimmi monte à 3″ et que les Betta SE/SE Plus restent autour de 2″. Le diamètre conditionne surtout la poussée instantanée et la capacité à garder le cap face au vent ou aux remous. L’iSkim compense par la multi-motorisation et sa gestion logicielle des trajectoires

À cet égard, les sept moteurs indépendants ne servent pas qu’à la propulsion : ils orchestrent les deux brosses latérales et le grand rouleau frontal, ce qui aide le robot à “accrocher” le bord plutôt qu’à le repousser comme le font certains skimmers, et à corriger finement sa ligne pour longer une paroi sans décrocher.  

L’iSkimmer Ultra se déplace à une vitesse moyenne de 7 mètres/min

En pratique, voici quelques observations : 

  • le robot est assez rapide pour capturer les débris sans les repousser par des remous ; 
  • la trajectoire en S n’est pas flagrante, mais la totalité de la surface finit par être totalement couverte ; 
  • l’iSkimer Ultra ne se cogne pas aux parois, il sait quand ralentir pour un contact contrôlé ; 
  • il n’est pas rare qu’il se tourne du bon côté pour aspirer des débris, mais ses trajectoires linéaires le font souvent surfer dans le vide ;
  • il peut malgré tout rester bloqué contre une marche d’escalier ou une rambarde – hop le petit coup d’orteil pour aider… 
  • il réagit au ¼ de tour quand on lui demande de stationner. Il se place contre une paroi et éteint ses moteurs.
iSkim robot-piscine proche de l'escalier
Pour les zones peu profondes, il aura toujours des risques d’échouer.
iSkim robot-piscine bloqué contre la rambarde
Bloqué !

En somme, il va véritablement permettre d’automatiser la tâche. À présent, nous allons voir avec quelle efficacité.

Nota Bene : contrairement à l’AquaSense 2, l’iSkimmer ne montre pas sur l’application la cartographie du bassin. 

Efficacité : à relativiser

Nous avons répandu environ 500 g de feuilles mortes dans notre bassin de 30 m2. En termes de volume, c’est pile censé rentrer dans le panier et ses 9 L de contenance. Après une heure de travail, l’iSkim en avait récupéré une bonne partie, entre 80 et 85 %.

Le temps qu’il accomplisse sa besogne, une partie des feuilles ont eu le temps de couler. D’autres se sont fichées au niveau de la bonde de fond. Enfin, trois ou quatre d’entre elles dérivaient encore sur les flots.

Pour éviter les remous et les possibles erreurs de trajectoire, il est préférable de couper la filtration de la piscine.

Nota Bene : des confrères ont noté que les débris fins et filiformes comme les aiguilles de pin pouvaient se prendre dans les roues et les hélices.

Nous avons tout récupéré afin de reproduire l’opération en mode téléguidé. Cette fonctionnalité est très bien gérée. L’interface est intuitive, et la latence très faible. Beatbot ajoute même la possibilité d’envoyer de petites accélérations pour les bassins plus vastes – un peu inutile dans notre cas, à cause des parois relativement proches.

application interface mode téléguidé
Un interface épurée pour faciliter la manipulation télécommandée.

Quoi qu’il en soit, nous avons mis exactement 17 minutes et 22 secondes pour récupérer 85 % des feuilles. Les autres ont sombré au fond de l’eau, hors de notre portée.

iSkim robot-piscine en position parking
Allez, retour au bercail ! On va lui montrer comment on fait !

Nota Bene : pour activer la distribution de clarifiant, appuyez sur le bouton prévu dans l’appli. Les LEDs sur les côtés du robot s’allument en violet pour indiquer que le produit est bien en train de se diffuser dans l’eau.

épuisette et feuilles
On n’est pas très loin d’une vidéo de Khaby Lame…

Enfin, nous nous sommes munis de notre épuisette et avons réitéré l’opération. Sans surprise et sans forcer, nous avons fait un score de 100 % en 9 minutes 55 – nous sommes allé chercher les 15 % récalcitrants sous la surface. Nous commenterons en détails ces résultats un peu plus loin.

Autonomie : la question ne se pose même pas

Nous avons parlé du temps de charge assez affolant. Mais rassurez-vous, c’est beaucoup moins grave qu’il n’y paraît. En effet, avec le soleil tapant sur le panneau solaire à une température modérée (18°C), l’appareil n’a dépensé que 2%, modes automatique et téléguidé confondus – soit 1h17 de fonctionnement durant lesquels la charge solaire oscillait entre 350 et 450 mA. Cela lui laisse une grande marge de manœuvre pour couvrir des surfaces assez vastes. 

En ciel voilé ou en fin d’après-midi, on observe une diminution plus franche de la batterie ; c’est toujours raisonnable, mais la limite arrivera plus vite si l’on multiplie les allers-retours manuels ou si le bassin est très exposé au vent, avec des corrections de cap plus fréquentes. La nuit, évidemment, l’appareil puise uniquement dans sa réserve mais, même comme ça, vous avez plusieurs heures de fonctionnement devant vous.

Nota Bene : le mode automatique est le plus économe à surface égale, car les trajectoires en S et la vitesse stabilisée limitent les pointes de puissance. Le téléguidage sollicite davantage les moteurs et la radio, et grignote donc la batterie plus vite.

Entretien : ultra facile et bien accompagné

Pour commencer, et comme on pouvait s’y attendre, il est assez facile de récupérer l’iSkim Ultra au bord de l’eau. Il suffit de s’accroupir et de le prendre par la poignée du dessous (au niveau du panier de filtration).

iSkim facile à récupérer
D’autres testeurs l’ont trouvé lourd ; nous on pense qu’ils ont juste mal aux poignets.

Un bouton poussoir vous permet de retirer le bac à détritus. Ouvrez-le, secouez-le pour ôter les gros débris, puis rincez avec un jet d’eau à pression moyenne pour les particules plus petites accrochées aux mailles. 

_iSkim Beatbot panier avec sachet de feuilles
Nous avons rempli ce sachet de feuilles : en principe, tout devrait tenir dans le panier !
panier et feuilles
Les 100 % étaient-ils jouables selon vous ?

Pour les autres composants, vous pouvez vous référer au manuel d’utilisation ou à l’application. Les brosses (rouleau frontal et modules latéraux) sont démontables pour un rinçage express, ce qui réduit l’encrassement au fil de la saison. Quant au panneau solaire, il peut être rincé à basse pression et essuyé à l’aide d’un chiffon doux et sec. 

iSkim beatbot accès aux brosses tournevis
iSkim beatbot accès aux roues au tournevis

Nota Bene : veillez à ne pas heurter ou rayer le panneau lorsque vous le manipulez ! Attention également à sa température s’il est resté longtemps sous un ciel caniculaire.

Accessoires et consommables : tout est dans le clarifiant

La boutique Beatbot propose, en tout et pour tout, 4 accessoires et consommables :

  • Housse anti-poussière et étanche d’origine : 49,99€
  • Beatbot AquaRefine Clarifier x3 (Trimestriel) : 119,97€ (hors promo : 149,97€)
  • Beatbot AquaRefine Clarifier x6 (Semestriel) : 229,94€ (hors promo : 299,93€)
  • Extension de garantie (3 ans) : 239,00€

Si vous utilisez un clarifiant uniquement en saison (environ 5–6 mois/an) et que vous restez sur l’essentiel, comptez simplement un pack Beatbot AquaRefine Clarifier x6 par an au tarif promo, soit 229,94 € sur 1 an. En prolongeant le même rythme, on arrive à 1 149,70 € sur 5 ans. C’est l’enveloppe “consommation basse” la plus réaliste pour maintenir une eau limpide pendant la période d’utilisation, sans accessoires additionnels.

iSkim robot-piscine avec clarifiant
Nous commentons les bienfaits du clarifiant dans le test AquaSense 2 Ultra !

Si vous préférez compléter avec les “à-côtés” pour protéger le matériel et dormir tranquille, ajoutez la housse d’origine et l’extension de garantie 3 ans (coûts non récurrents). La première année, votre budget “en saison” passe alors à 518,93 € (229,94 € de clarifiant + 49,99 € de housse + 239,00 € d’extension). Sur 5 ans, en ne rachetant que le clarifiant chaque saison, le total s’établit à 1 438,69 €. Vous avez ainsi la vision “consommation haute” à prix promotionnels, contextualisée sur une utilisation saisonnière.

application beatbot application entretien
Il faudra davantage compter sur l’entretien que sur le remplacement des pièces.

Aucune pièce détachée ne semble être mise en vente : vous ne pourrez compter que sur votre le SAV et une éventuelle extension de garantie en cas de panne.

Notre verdict : à qui ce produit s’adresse-t-il ? 

La réponse n’a rien d’évident. Comme on l’a vu plus tôt, la machine est loin de dépasser l’humain en exécution pure. Sauf qu’elle n’aura jamais la flemme. Pour autant, le gain de temps est assez anecdotique, à savoir moins de dix minutes pour 1 heure de travail, sans compter la partie entretien. Cela étant, l’autonomie du robot, la programmation, le clarifiant et le téléguidage le rendent vraiment intéressant, notamment sur grand bassin, où la longueur des perches peut s’avérer limitée. Sur bassin de taille modeste, l’investissement n’est pas inutile, mais mettra du temps à être vraiment rentable, surtout si l’on prend en compte les coûts supplémentaires pour un service complet. 

Quoi qu’il en soit, il complètera parfaitement des robots-piscines 3-en-1 (fond, paroi, ligne d’eau) comme un Wybot S2 Solar, un Scuba X1, un Dreame Z1 pro ou un AquaSense 2 standard. Ils pourront même nettoyer votre piscine de concert. En revanche, si vous êtes déjà doté d’un AquaSense 2 Pro ou Ultra, il y aura doublon sur le clarifiant et le nettoyage de surface. Idem si votre skimmer mural fait déjà du très bon boulot.

Face aux autres robots de surface, le Beatbot iSkim Ultra se distingue par une architecture nettement plus ambitieuse : 7 moteurs, ~20 capteurs dont tri-ultrason pour tenir le cap le long des margelles, panier 9 L à clapet anti-renversement, appli complète et dock magnétique pour recharge hors soleil. À l’opposé, un Betta SE joue la carte du solaire simple : panier fin 200 µm, télécommande, navigation basique sans cartographie avancée, et surtout un prix bien plus bas (629 €) ; c’est efficace et économique, mais moins sophistiqué. Entre les deux, l’Aiper Surfer S1 (349 €) ajoute une appli (trajets, température) et de l’ultrason, mais reste positionné nettement moins cher que Beatbot.

Reçu — 30 septembre 2025

Test Pilot X1 de Aiper : un aspirateur balai sans fil et pratique pour votre piscine ?

30 septembre 2025 à 19:52
test aiper pilot x1 aspirateur piscine

Votre piscine est trop petite pour accueillir un Scuba X1 Pro Max de la mort qui tue ? On a essayé en exclusivité en France une alternative pour garder le sol de votre bassin immaculé sans se ruiner… L’aspirateur sans fil Aiper Pilot X1 est dans la place !

“Oui les robots, c’est merveilleux, c’est magnifique, mais c’est aussi très cher et ça ne pousse pas vraiment à sortir de votre petite sédentarité quotidienne !” C’est ce que nous dirions si nous étions un aspirateur à piscine comme le Pilot X1. Et force est d’admettre qu’il n’a pas totalement tort. Pour à peine 300 €, cette perche manipulée manuellement aspire les saletés qui s’accumulent au fond des bassins.

boîte Aiper Pilot X1
Packaging du Aiper Pilot X1

Produit d’appoint pour les grandes piscines ou aspirateur principal pour votre jacuzzi, un tel appareil a toutes les chances de briller par sa simplicité et son accès privilégié à certaines zones des bassins. Nous avons fait le test : 45 minutes à nettoyer 30 m2 de piscine d’1m60 de profondeur max au sel et au chlore. Le résultat est… plutôt satisfaisant ! Voici comment ça s’est passé…

Caractéristique Techniques
Dimensions21,8 x 21,8 x 149,9 cm (250 cm max)
Poids3,3 kg
Usagetous les sols de piscine, piscines gonflables, jacuzzis
Profondeur de nettoyage0,2-2,5 m
Débit1260 GPH (4800 LPH)
Système de filtrationfiltre fin 360 µm + filtre ultra-fin 100 µm
Panier à débris1 L
Batterielithium-ion 10,8 V-2 600 mAh (28.08Wh)
Autonomie45 minutes
Temps de charge2,5 heures
Indice d’étanchéitéIPX8 (jusqu’à 3m de profondeur)
Garantie1 an
Prix indicatif299 €.

Pour ce type d’appareil, on va forcément vérifier le poids : 3,3 kg, c’est tout à fait maniable sur le papier. À voir si la longueur de la perche ne déséquilibre pas trop l’ensemble. La batterie annonce 45 min d’autonomie, ce qui peut paraître assez court, sauf si le travail est efficace. Le panier à débris d’un litre vaut les meilleurs aspirateurs-balais terrestres et la filtration fine à 100 µm, si elle ne vaut pas le micro-mesh qu’on retrouve sur la gamme X1, est meilleure toutefois que les paniers standards de la plupart des robots-piscines. 

En ce qui concerne le débit d’aspiration, on est sur une valeur équivalente, voire un peu supérieure aux 20 GPM du Scuba SE (soit 1 200 GPH), mais très en deçà d’un S1 (4 200 GPH), d’un S1 Pro (6 000 GPH), ou de la gamme X1 (6 600 et 8 500 GPH). Bref, on est tout en bas de la chaîne alimentaire d’Aiper, mais gardons-nous de nous en tenir aux chiffres ! En somme, rien de faramineux ni d’alarmant. On pourra soupirer d’une garantie de 12 mois seulement, mais le prix contenu de l’appareil ne la rend pas non plus indécente. En outre, elle est extensible à 2 ans

Contenu de la boîte 

Unboxing Aiper Pilot X1
Unboxing Aiper Pilot X1

Le carton est vraiment léger : l’ensemble du package est donc facile à transporter. Un vrai plus si vous avez besoin de l’emmener en vacances. Concernant les composants, on trouve juste ce qu’il faut, avec :

  • 1 aspirateur de piscine
  • 1 chargeur 
  • 1 support pour paroi
  • 1 manuel d’utilisation 
  • 1 manche d’extension
  • 2 filtres en coton

On apprécie le filtre coton supplémentaire pour en avoir un d’avance. Le support pour paroi fonctionnera à peu près de la même manière qu’un support Dyson, mais il faudra prévoir de l’installer assez proche d’une prise, à moins d’utiliser une rallonge, car le câble d’alimentation est relativement court. 

Design et ergonomie : ne pas aller chercher midi à quatorze heure ! 

De façon générale, on est sur la même DA qu’un aspirateur-balai dont on aurait troqué le manche contre une perche de piscine. On retrouve les éléments essentiels : un bouton d’alimentation, un panier amovible et un port de charge avec capuchon de caoutchouc. Pas d’écran, pas d’appli, et c’est très bien comme ça. Malheureusement, la batterie n’est pas accessible ; c’est toujours un peu rassurant de savoir qu’on peut la remplacer.

Aiper Pilot X1 bloc principal
La simplicité a du bon !
Aiper Pilot X1 tête d'aspiration
Première limite : pas de brosse !

La tête d’aspiration se présente comme une sorte de palette en plastique toute simple, dont l’angle va épouser les mouvements de l’utilisateur. Elle va pouvoir glisser sur tout type de revêtement. Néanmoins, elle donne une légère impression de fragilité. Et contrairement à un aspirateur-balai de maison et à un robot-piscine classique, elle n’embarque pas de brosse, ce qui risque de réduire son efficacité.

Aiper Pilot X1 complètement assemblé
Longueur minimum : 1m50

Enfin, la perche télescopique est extensible via deux points à déverrouiller en tournant dans le sens indiqué. Quand on a atteint la longueur souhaitée (2,5 m maximum, bloc principal inclus), on la reverrouille à notre guise. Elle est facile à fixer au corps de l’appareil, mais un peu plus difficile à ôter.

Installation, branchement et mise en route : c’est pas sorcier !

Comme toujours, avant de se lancer, on passe par une séance de charge pour avoir la batterie pleine. Comme il n’y a pas de jauge de batterie, il suffit de se référer à la lumière qui entoure le bouton d’alimentation. Tant que l’appareil est en charge, elle clignote en bleu. Elle devient bleu fixe une fois la batterie pleine. 

Aiper Pilot X1 port de charge
Si le port de cache est légèrement humide au moment de la charge, essuyez le avec un chiffon microfibre.

Nota Bene : les pages 17, 18 et 19 du manuel utilisateur fournissent un tableau complet des significations du voyant LED (état, dysfonctionnement, causes possibles, etc.). 

Pendant ce temps, vous pouvez jeter un œil au panier et au système de filtration. Si la piscine est en piteux état, laissez le filtre par défaut à 360 µm. Si elle déjà relativement propre mais que vous souhaitez vous occuper des finitions, n’hésitez pas à ajouter le filtre à 100 µm. Quand l’appareil est prêt à être utilisé, il ne vous reste plus qu’à placer la perche.

Aiper Pilot X1 longueur max
Un joli python de 2m50 !
Aiper Pilot X1 dans l'eau
Un peu lourd à bout de bras, mais à deux mains c’est ok !

Nota Bene : il est préférable de laisser la perche à l’extérieur afin de ne pas risquer de renverser un vase, de cogner dans un luminaire ou d’éborgner un enfant en manipulant l’objet dans un espace restreint. 

Pour activer le Pilot X1 d’Aiper, il suffit d’appuyer quelques secondes sur le bouton marche/arrêt. Idem pour le mettre hors tension. L’appareil dispose d’un mode fond (> 50 cm) et d’un mode peu profond (< 50 cm et > 20 cm).

Aiper Pilot X1 sur la partie banc
Faites très attention au cache du port de charge avant d’immerger l’appareil.

Par défaut, c’est le mode fond qui s’activera en premier (voyant bleu fixe). Pour changer de mode, appuyez sur le bouton “marche” sans laisser enfoncé. Le voyant passe alors au vert clignotant pendant 15 secondes puis redevient fixe. Vous pouvez alors commencer le nettoyage.

Efficacité et maniabilité : le job est fait

Sur notre bassin (30 m², 1,60 m max), la perche suffit pour tout couvrir sans se mouiller. Si votre piscine est un poil plus profonde ou plus large, prévoyez soit de vous allonger au bord, soit d’entrer dans l’eau pour viser confortablement les zones éloignées.

Aiper Pilot X1 dans l'eau au fond
La portée est confortable : on dépasse la moitié du bassin !
Aiper Pilot X1 accès limité à un coin arrondi
Le coins arrondis vont quand même poser problème…

Côté accès, le Pilot X1 passe partout où c’est plat : fond, marches, “banc” et recoins raisonnables. En revanche, parois, margelles et ligne d’eau ne sont pas son terrain de jeu. On regrette l’absence de brosse pour récurer les taches incrustées ; pour nous, c’est clairement la première amélioration à aller viser ! 

Les taches incrustées sont indélogeables avec le seul Pilot X1 !

Pour l’aspiration pure, c’est propre et net : feuilles, sable (gros et fin), insectes (vers, fourmis, araignées) et petits cailloux finissent au panier sans remettre un nuage de saletés en suspension — gros avantage par rapport à une brosse seule.

100% des cailloux seront aspirés en trois passages.

Aussi recommandons-nous la routine suivante :

  1. un premier passage au Pilot X1 pour retirer le “gros”,
  2. un coup de brosse sur les zones récalcitrantes,
  3. la finition au Pilot X1 pour récupérer ce que la brosse a décroché.

Quant à la maniabilité, elle est correcte dans l’ensemble, mais la résistance dans l’eau combinée à la longueur de la perche finissent par tirer sur le poignet et l’avant-bras. À deux mains, c’est nettement plus confortable pour garder une trajectoire régulière.

Aiper Pilot X1 piscine avant après
10% brosse ; 90% Pilot X1 !

Quoi qu’il en soit, selon l’état du bassin, comptez 10 à 40 minutes pour un décrassage complet. Pas magique, juste efficace — et c’est exactement ce qu’on lui demande. On vous laisse juger du résultat sur pièce, après une séance d’une bonne demi-heure ! 

Autonomie : ça tient la route

45 minutes annoncées, 45 minutes tenues — avec une petite baisse de souffle sur la fin, rien d’anormal. Franchement, au vu de ce qu’on abat en ~30 minutes, c’est confortable pour un nettoyage “one shot”. Un robot tiendra le double (Scuba SE) voire le quadruple (Scuba S1), mais il n’aura pas notre précision humaine, ce qui implique souvent une navigation… alambiquée. Ici, chaque minute est utile.

Aiper Pilot X1 en charge

Côté indicateurs, la LED passe au rouge quand la batterie est à plat. Pour la recharge, on a mesuré 2 h 42 (au lieu des 2 h 30 annoncées) : pas dramatique, mais on l’avait déjà classé dans les points faibles. Néanmoins, cela reste une valeur inférieure aux 3 et 4 heures des Scuba SE et S1

Entretien et stockage

Le système de réservoir est ingénieux. Il sera plein d’eau quand vous le sortirez. Versez-la directement dans le bassin ; les saletés seront retenues par le filtre. Celui-ci se retire et se rince très facilement, à l’instar du panier. Le filtre en coton annexe sera vite encrassé par les petites particules (algues et sable fin).

Aiper Pilot X1 accès au panier
Faites-le à chaque fois, pour conserver l’état du filtre !

Un jet d’eau à pression moyenne suffira à le remettre en état. L’opération dure en tout deux minutes avec un tuyau d’arrosage. N’oubliez pas de le faire systématiquement, sous peine de perdre en puissance d’aspiration.

Aiper Pilot X1 panier et filtre
Le filtre ultra-fin s’ajoute comme une chaussette…
Aiper Pilot X1 filtres sales
… et se salit au moins aussi vite !

Le manuel prévoit le remplacement de la crépine du filtre principal, qui consiste simplement à saisir les deux extrémités et à tirer. Il suffira ensuite d’insérer la nouvelle via l’extrémité large et d’appuyer jusqu’au clic d’emboîtement. 

Quand vous ne vous en servez plus, vous pouvez utiliser le support en le positionnant à 60 cm (23,6 pouces) au-dessus du sol et en le fixant avec les vis fournies. Une fente vous permettra de le suspendre facilement. 

Enfin, pour l’hivernage, le processus à suivre est le suivant : 

  • recharge complète, puis extinction et débranchement.
  • nettoyage complet (coques, roues, tête d’aspiration).
  • séchage et fermeture du cache ;
  • stockage dans l’emballage d’origine si possible, dans un endroit frais, sec et ventilé (loin du soleil direct et du gel).

Nota Bene : si vous ne vous en servez pas pendant une durée vraiment longue, rechargez l’appareil tous les 6 mois environ.

Accessoires et pièces détachées : pas tout à fait au point

Côté accessoires, ne vous attendez pas à une caverne d’Ali Baba : l’écosystème autour du Pilot X1 reste très limité pour le moment. On trouve des filtres en coton, mais pas de vraie gamme de pièces détachées visibles pour la tête, la perche ou la batterie. Même la crépine mentionnée dans le manuel est introuvable à date. La marque nous précise que le filtre de 360 µm n’a pas besoin d’être changé régulièrement. Concernant le filtre ultrafin de 100 µm, il peut être lavé et réutilisé après nettoyage, et peut être remplacé si nécessaire, en fonction des habitudes de l’utilisateur.

Aiper Pilot X1 en bas de la paroi
Pourquoi pas un module pour désincruster les taches à défaut d’une brosse intégrée ?

Vu le prix et la simplicité de l’appareil, on ne va pas s’en offusquer outre-mesure mais mieux vaut anticiper en ayant un jeu de filtres d’avance et, au besoin, contacter le SAV Aiper.

Verdict et position sur le marché

À ≈ 299 €, le Pilot X1 vise les propriétaires de petites piscines, spas et plages immergées, ou ceux qui veulent un complément pratique entre deux cycles de robot. Dans ce cadre, son rapport “temps passé/résultat” est convaincant : on retire le gros, on finit les recoins, et le panier ramasse sans remettre un nuage de particules en suspension. On accepte en échange des limites claires : sols uniquement, pas de brosse, et un écosystème d’accessoires quasi inexistant.

Nota Bene : branché au skimmer via une perche/tuyau, un kit manuel à 50 € (AquaClean et consorts) pourrait faire le job pour le gros du ménage si votre pompe est assez puissante ; le Pilot X1, lui, aspire avec sa propre pompe (4 800 L/h) et filtre jusqu’à 100 µm, ce qui est préférable quand la filtration native est limitée.

Face au Aiper Scuba SE, l’équation change. Le SE est un robot autonome (floor only également) fait pour nettoyer à votre place et couvrir plus large. Il coûte moins cher (169–199 €), et vous épargne du temps et de l’énergie. En revanche, il peut suivre des trajectoires parfois fantaisistes et consommera mécaniquement plus de cycles pour un résultat comparable sur le seul fond. Dit autrement : si vous cherchez la commodité totale pour un bassin de taille standard, le SE se défend mieux. Si votre priorité est de cibler finement les zones sales et d’obtenir un résultat immédiat sur le fond, le Pilot X1 garde l’avantage.

C’est tout de même sacrément satisfaisant, non ?

Côté concurrence, on trouve des aspirateurs manuels sans fil moins chers, souvent avec bacs plus petits, filtration moins fine et une sensation de puissance inférieure. À l’inverse, monter en gamme sur un robot plus musclé (type séries S1/X1) fait exploser le budget, mais apporte un vrai confort “zéro effort” sur un bassin similaire à notre test. Le Pilot X1 s’intercale donc comme un “bras droit” futé : idéal pour les petits volumes, les nettoyages d’appoint et les utilisateurs pragmatiques qui préfèrent un appareil simple, efficace et rapide à remettre en service. Si vous acceptez de mettre la main à la perche, il délivre exactement ce qu’il promet.

Reçu — 20 septembre 2025

Aiper brade ses robots de piscine sans fil pour l’automne : fini la corvée de nettoyage

20 septembre 2025 à 08:53
Fini la corvée de nettoyage - Aiper brade ses robots de piscine sans fil pour l'automne

À l’approche de l’automne, la tombée des feuilles peut vite transformer une belle piscine en mare insalubre. Heureusement, la marque Aiper vient de dégainer une série de promotions sur ses robots de nettoyage pour garder son bassin en parfait état, sans avoir à se retrousser les manches.

Les propriétaires de piscines le savent : après le plaisir des baignades en été, vient souvent la corvée de nettoyage pour récurer le fond du bassin et enlever les feuilles qui flottent à la surface. Un véritable enfer qui pousse bon nombre d’entre eux à investir dans un robot de piscine pour leur éviter un mal de dos, ou un bon coup de froid en automne.

Parmi les meilleures marques dans ce domaine, Aiper est certainement celle qui sort du lot avec ses récompenses au CES lors des trois dernières années, notamment grâce au design, à la facilité d’usage et à l’autonomie de ses appareils sans-fil. Cela tombe bien, car elle applique justement de très belles remises jusqu’au 23 septembre 2025 sur ses robots de piscine. Tour d’horizon des meilleures offres pour tous les budgets.

L’Aiper Pilot X1 : un allié de choix pour nettoyer les petits bassins

robot Aiper Pilot X1
© Aiper

Si vous êtes à la recherche d’un appareil modeste pour vous aider à nettoyer votre piscine sans vous ruiner, le Pilot X1 est certainement le meilleur modèle en termes de rapport qualité-prix à l’heure actuelle. Passant de 299 € à 219 € grâce à une belle promotion de 27 %, cet aspirateur balai sans fil se place comme un excellent appareil d’appoint capable d’atteindre des zones peu profondes et les coins difficiles.

Très facile à manipuler, léger et compact, il peut aspirer jusqu’à 1 260 gallons par heure (environ 4,8 mètres cubes par heure) et possède un bac à débris coulissant qui a l’avantage d’être plus facile à vider qu’un sac. Vous l’aurez donc compris, l’Aiper Pilot X1 est principalement conçu pour nettoyer les petites piscines ou venir en soutien d’une configuration plus large.

L’Aiper Scuba S1 2025 (best seller) : l’autonomie et la polyvalence à un prix raisonnable

robot Aiper Scuba S1
© Aiper

Pour monter un peu en gamme, la marque Aiper propose le Scuba S1 (2025) qui est taillé pour les piscines jusqu’à 150 mètres carrés. Avec sa puissance d’aspiration accrue par rapport au Pilot X1 (70 gallons par minute, soit 16 mètres cubes par heure), mais également ses différents modes pour nettoyer uniquement certaines parties du bassin (parois, fond ou combiné), il offre une polyvalence appréciable pour ceux qui souhaitent lui laisser le gros du travail.

De plus, son moteur Quad Brushless se montre particulièrement silencieux tout en nécessitant un entretien minime, tandis que son autonomie de 90 minutes, ses chenilles adhérentes et sa navigation WavePath 2.0 lui permettent de se mettre à l’œuvre par lui-même. À seulement 549 € contre 699 € avant promotion, il n’y a pas meilleur timing pour investir dans ce robot qui vous délestera des tâches ingrates.

L’Aiper Scuba X1 : puissance et endurance pour nettoyer les grands bassins

robot Aiper Scuba X1
© Aiper

Pour les budgets plus confortables et les piscines de grande taille, l’Aiper Scuba X1 est sans doute le modèle le plus adapté. En effet, après l’avoir testé en juillet dernier, nous pouvons affirmer qu’il sera très à l’aise dans les bassins allant jusqu’à 200 mètres carrés grâce à son autonomie de 3 heures et sa forte puissance d’aspiration (25 mètres cubes par heure).

De plus, son système de navigation intelligente WavePath 3.0 lui permet de repérer facilement les détritus, et de créer un chemin optimal pour tout nettoyer le plus efficacement possible grâce à ses 14 capteurs intégrés. Des fonctionnalités aussi présentes sur l’Aiper Scuba X1 Pro Max, sa déclinaison la plus « premium » que nous avons eu la chance d’essayer.

Il faut également mentionner le design soigné de ce robot, son utilisation facile grâce à l’application mobile et sa discrétion lorsqu’il est en action. Cerise sur le gâteau : il passe sous la barre des 1 000 € grâce à une jolie remise de 33 % (contre 1 499 € à la base).

Pour aller plus loin : les meilleures offres sur les packs de robots Aiper

Pour des prestations encore plus poussées qui conviendront aux utilisateurs les plus exigeants, Aiper propose plusieurs packs intéressants :

Et enfin, Aiper applique également des promotions à ne pas manquer sur le Scuba S1 Pro seul (899 € au lieu de 1 299 €) ou avec le Pilot X1 en complément (1 099 € au lieu de 1 598 €).

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Reçu — 14 septembre 2025

WYBOT S3 annoncé pour 2026 : station automatique, auto-vidage et cartographie 3D

14 septembre 2025 à 16:09
Wybot S3 image de une

Annoncé au CES 2025 et déjà distingué à l’IFA, le WYBOT S3, l’évolution du S2 est sur les starting-blocks : cartographie de piscine en 3D, vidange et recharge automatiques, pour tenir un mois sans intervention humaine ! Comment tout cela est-il envisageable pour 2026 ?

Parmi les spécialistes du bassin, WYBOT s’est taillé une réputation d’ingénieur obstiné : près de vingt ans à peaufiner des robots qui simplifient la corvée piscine. Après la vague des modèles sans fil — dont le S2 / S2 Solar, apprécié pour son rapport efficacité/prix et sa recharge assistée par le soleil — la marque vise plus haut. Place au WYBOT S3, pensé non pas comme “un robot de plus”, mais comme un système complet : cartographie 3D du bassin, vision IA pour cibler les zones sales, retour au quai, vidange automatique vers un bac à terre et recharge (avec assistance solaire). 

Wybot S3 à l'IFA 2025
Le WYBOT S3 au salon IFA © Meilleure-innovation.com

Clairement, la marque n’y va pas de main morte pour débouler avec les gros sabots de l’ambition, puisqu’elle veut tendre vers un mois sans intervention entre deux vidanges de station, avec suivi en temps réel depuis le smartphone. En somme, WYBOT veut passer de l’autonomie de nettoyage à l’autonomie d’entretien. Voici les détails connus à ce jour.

Pour commencer : quelques chiffres clés !

Caractéristique Techniques
Capacité bac du robot3 L
Capacité bac de la station10 L
Autonomie d’usagejusqu’à 30 jours / 8 cycles avant de vider le bac de la station (selon salissures/usage)
Recharge solaire (gain)jusqu’à ~1 h 30 d’autonomie par jour sous ensoleillement optimal
Débit non communiqué
Prix annoncé (Europe)< 2 500 €
DistinctionsBerlin Design Award 2025 (Silver Winner) et IFA Innovation Award Honoree 2025

Wybot S3 : déjà une nouvelle dimension ?

Jusqu’ici, les robots de piscine ont surtout gagné en liberté de mouvement : sans fil, plus endurants, parfois aidés par le solaire. Mais l’intendance restait la même : panier à vider, cycles à relancer, charge à surveiller. Le WYBOT S3 se positionne comme la rupture attendue par rapport à un S2/S2 Solar très convaincant mais encore “manuel” sur ces étapes.

Wybot S3 en quelques points essentiels
©Wybot

L’idée n’est plus seulement de mieux nettoyer, mais de prendre en charge la routine : retour à quai, gestion des déchets à terre, suivi de ce qui a été fait et de ce qu’il reste à faire. Une logique de service au bord du bassin qui explique son positionnement plus premium et ses récompenses de salon.

Navigation : du hasard à l’intention

Sur une génération précédente, y compris très réussie (S2/S2 Solar), la trajectoire restait souvent une affaire d’heuristiques : on couvre, on recouvre, et l’on finit par tout faire. Le S3 change de logique. Il construit une carte 3D du bassin (capteurs inertiels + sonar) et planifie ses passages en fonction de cette carte, avec des ajustements à la volée quand l’environnement s’encombre. L’idée n’est plus d’additionner les allers-retours, mais de réduire le superflu pour concentrer le temps utile là où ça compte.

Wybot S3 système de navigation
©Wybot

Autre bascule : la vision assistée par IA. Plutôt que de traiter chaque mètre carré comme s’il était identique, le S3 priorise les “hotspots” — zones plus chargées en débris — puis revient compléter la couverture. Ce parti pris “intelligent d’abord, systématique ensuite” est particulièrement intéressant sur des formes irrégulières ou des bassins avec recoins. À cela s’ajoute le suivi en temps réel : une visibilité qui manquait aux robots plus “muets” entre deux cycles. Sur le papier, la navigation passe ainsi du probable au pertinent — ce sera l’un des points à vérifier en test terrain.

Nota bene — Aiper s’y met aussi. Avec le Scuba V3, la marque promet un ciblage des zones les plus sales (vision + dToF, Dirt Hunting/AI Patrol). Le WYBOT S3 poursuit la même idée via cartographie 3D + IA. Reste à voir lequel maîtrise le mieux cet arbitrage en conditions réelles.

La station, cœur du système

Jusqu’ici, même les bons robots “sans fil” laissaient l’utilisateur gérer l’après-coup : sortir l’appareil, ouvrir le panier, rincer, remettre. Le WYBOT S3 déplace cette corvée à quai. En fin de cycle, il s’amarre tout seul, transfère les débris de son panier (≈ 3 L) vers un bac externe (≈ 10 L), puis enchaîne sur la recharge automatique — la station pouvant assister la charge au solaire quand l’ensoleillement s’y prête. Pour en avoir testé tout l’été, le projet nous semble quasiment irréaliste ! 

Wybot S3 vidange automatique
©Wybot

En effet, ce choix devrait changer complètement le rythme d’usage : on ne manipule plus le robot entre deux nettoyages, on gère un point fixe au bord du bassin, à une cadence (très !) espacée : jusqu’à un mois selon la charge de saletés et la programmation.

Wybot S3 vidange récupération des débris
©Wybot

En outre, par rapport à la génération S2/S2 Solar, l’intégration se veut plus aboutie : le solaire ne sert plus seulement à prolonger l’autonomie, il s’inscrit dans un workflow d’entretien où la station devient un véritable hub.

Wybot S3 station à l'IFA 2025 stand wybot
Stand de WYBOT à l’IFA de Berlin © Meilleure-innovation.com

Resteront à vérifier sur le terrain la régularité du transfert (feuilles lourdes, débris détrempés) et comment les mailles fines du panier seront entretenues sans passer un coup de jet d’eau à moyenne pression après chaque cycle.

Connectivité & application : façon aspirateur-robot

Le S3 ne travaille plus en coulisses : il remonte sa progression en temps réel via le cloud, avec carte live, états et historique des cycles. Utile pour savoir ce qui a été fait… et ce qu’il reste à faire, sans attendre la fin du programme.

Autre atout : un contrôle ciblé depuis le smartphone. On désigne une zone, on ajuste une routine, et le robot s’adapte — une logique plus “service” que simple télécommande. En toile de fond, le WYBOT Intelligent Cleaning Management System orchestre les plannings automatiques et des mises à jour OTA apportent correctifs et nouveautés au fil du temps.

Énergie & autonomie : la promesse audacieuse du solaire !

Ici, l’endurance passe par le duo charge DC + assistance solaire intégrée à la station. En clair : la base assure la recharge classique quand c’est nécessaire et, les jours ensoleillés, grappille de l’énergie au fil de la journée pour prolonger les sessions suivantes — sans câbles à manipuler entre deux cycles. En conditions optimales, WYBOT annonce jusqu’à ~1 h 30 d’autonomie gagnée par jour grâce au panneau, la charge secteur prenant le relais quand la météo se gâte.

La promesse “jusqu’à un mois sans intervention” relève davantage de l’autonomie d’usage que de la seule batterie : elle dépendra de la taille du bassin, de la charge en débris, de la fréquence programmée et de l’ensoleillement réel. L’intérêt est clair néanmoins : lisser l’énergie au quotidien pour maintenir un rythme d’entretien régulier sans imposer de gestes supplémentaires.

Verdict Provisoire : attendez les tests !

Le WYBOT S3 ne cherche pas à battre des records de “force brute” : il déplace la barre ailleurs, sur la suppression des frictions. Associé à sa station, le robot bénéficie d’un workflow d’entretien qui enchaîne collecte, transfert à quai et recharge (assistée par le solaire), puis planification, avec en prime un suivi en temps réel et un ciblage précis. Sur le papier, c’est le premier package vraiment “mains libres” du marché.

Wybot S3  sur un présentoir à l'IFA 2025
©Meilleure-innovation.com

Nous attendons la suite avec intérêt (et un brin de circonspection), notamment concernant l’ingénierie du transfert face aux débris lourds et gorgés d’eau (glands, feuilles détrempées) et l’efficacité du panneau solaire très dépendant de la latitude, de l’ombre et des saisons. Enfin, sans chiffres étalonnés — débit, finesse de filtration, vitesse — il reste délicat d’évaluer la veine d’aspiration pure au-delà de l’intention.

Et vous, que pensez-vous de cette évolution vers des piscines totalement autonomes ? Un rêve de confort ou une dépendance de plus à la technologie ? Partagez vos réflexions, vos expériences ou vos doutes en commentaire. Et si vous avez repéré une précision manquante ou une correction à apporter, dites-le-nous.

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Reçu — 9 septembre 2025

Aiper présente le Scuba V3 : son prochain best seller ou flop 2026 ?

9 septembre 2025 à 10:36
Scuba V3

Aiper vient de dévoiler le Scuba V3, son premier robot-piscine doté d’IA Vision : il « voit », analyse et cible les zones sales. Dock sans fil, modes intelligents et filtration jusqu’à 3 µm : il devrait rapidement surclasser le best-seller Scuba S1 !

L’IFA Berlin 2025 a confirmé une tendance nette : les robots piscine s’imposent désormais comme un segment phare du smart home outdoor. Plusieurs marques ont dévoilé leurs nouveautés, mais Aiper a marqué les esprits avec son Scuba V3, présenté comme le premier modèle de la marque équipé d’IA Vision. L’objectif est clair : aller au-delà du simple nettoyage mécanique et proposer un robot capable de voir, analyser et optimiser son travail, du fond jusqu’à la ligne d’eau.

Scuba V3 à l'IFA 2025

Voici quelques promesses laissées planer par Aiper pour son nouvel appareil, dont le lancement prochain est prévu pour début 2026 à 1 099 € !

Un design compact et pratique

Avec seulement 7,5 kg (l’équivalent d’un gros chat), le Scuba V3 est pensé pour être manipulé sans effort. En plus d’être léger, il profite d’une poignée centrale qui place le centre de gravité au bon endroit : on soulève droit, sans vriller le poignet, et on traverse la terrasse sans dégouliner grâce à la vidange rapide qui évacue le gros du volume avant la sortie du bassin. 

Scuba V3 vu de dessus et de dessous
Scuba V3 sur son dock

La base de recharge sans fil est toujours la bienvenue : finis les connecteurs à enficher avec les mains mouillées ! La station servira aussi de support d’égouttage entre deux cycles. Les voyants restent lisibles en plein soleil et l’activation se fait en un clic — pratique quand on enchaîne les sessions courtes. Bref, une ergonomie orientée “drop-and-go” qui simplifie vraiment la vie.

Nota Bene : un bémol est à noter pour le panier qui ne s’ouvre pas par le dessous, ce qui ne facilitera sans doute pas le rinçage du panier.

Le Scuba V3 en action à l’IFA de Berlin © marius-bauer
Le Scuba V3 sur le stand Aiper à l’IFA © marius-bauer
Stand de Aiper à l’IFA 2025
© marius-bauer

Moins de force brute, plus d’intelligence

Le Scuba V3 délivre 4800 GPH (18 170 L/h) de puissance d’aspiration, ce qui est très inférieur au mastodonte Scuba X1 Pro Max (6600 GPH). Mais la stratégie est différente : Aiper mise sur l’IA Vision pour optimiser le nettoyage. Grâce à une caméra frontale et un capteur dToF, il reconnaît plus de 20 types de débris et adapte ses trajectoires pour prioriser les zones les plus sales.

Scuba V3 qui repère les saletés

Deux modes phares se distinguent :

  • Dirt Hunting Mode : un balayage initial rapide pour identifier les poches de saletés, avec des passages ciblés et des retours intelligents jusqu’à disparition visible des dépôts. L’idée n’est pas de tout couvrir tout de suite, mais d’attaquer les zones critiques en premier pour clarifier l’eau plus vite.
  • AI Patrol Cleaning, qui suit une logique d’entretien périodique. Le robot évalue l’état du bassin avant de se lancer et ne tourne que si nécessaire, limitant les cycles inutiles et pouvant réduire la consommation d’énergie jusqu’à 40 %. À la clé : moins de temps passé dans l’eau, moins d’usure batterie, et un bassin qui reste propre sans sur-nettoyage.

Une filtration chirurgicale

Le Scuba V3 mise sur un système MicroMesh double couche :

  • un panier de 3,5 L avec filtre à 180 µm pour les particules classiques,
  • un second filtre qui capture des contaminants jusqu’à 3 microns, équivalents à certaines bactéries.
Système de filtration Scuba V3

Une finesse rarement vue sur un modèle sans fil hors de l’écosystème Aiper, qui garantit une eau vraiment limpide.

Nettoyage de la ligne d’eau : son atout différenciant

L’un des points forts du V3 est son nettoyage horizontal de la ligne d’eau, assuré par la technologie WaveLine™ et le moteur JetAssist™. Là où beaucoup de robots s’arrêtent au fond, le Scuba V3 s’attaque aux dépôts d’huile solaire, graisses et résidus qui s’accrochent à la surface, et ce à une vitesse de 1,5 m/s, réduisant le temps de cycle.

Scuba V3 sur la ligne d'eau

Concrètement, il suit la périphérie du bassin à hauteur d’auge, maintient sa position avec de petites impulsions JetAssist™ et “racle” la couronne là où naissent les auréoles. Résultat : moins de séances de brossage manuel (éponge magique, pierre d’argent), surtout en été quand les crèmes solaires et pollens saturent la ligne.

Bonus pratique : en décollant les dépôts, il facilite leur capture par la filtration (panier 180 µm + cartouche fine), limitant la re-formation rapide de la “marque” autour du bassin.

Une expérience connectée et sans contraintes

Côté application, on lance les modes (Dirt Hunting, AI Patrol), on déclenche un calibrage automatique et on profite de mises à jour OTA qui apportent correctifs et nouveautés sans passage en SAV. Comme la génération précédente, on peut compter sur un produit qui s’améliore avec le temps, sans complexité supplémentaire pour l’utilisateur.

Scuba V3 et application Aiper

Enfin, Aiper indique prêter une attention particulière à la confidentialité : les images captées par la caméra servent à la navigation et à l’analyse… mais ne sont ni stockées ni transmises. De quoi profiter de l’IA Vision sans renoncer à la tranquillité d’esprit.

Scuba V3 vs Scuba S1 : deux mondes différents

Le Scuba S1 est le best-seller d’Aiper autour de 599 €. C’est un modèle “classique” très abouti : sans fil, navigation précise, nettoyage du fond, des parois et de la ligne d’eau, jusqu’à 1 600 ft² / ~150 m², avec un débit annoncé à 4 200 GPH et une autonomie jusqu’à 180 min. Il mise sur l’efficacité simple et le bon rapport qualité/prix, avec un panier filtrant généreux et la possibilité d’ajouter un filtre ultra-fin MicroMesh selon les revendeurs.

Scuba V3 bouton d'activation

Le Scuba V3, lui, change d’ère : IA Vision (caméra + reconnaissance d’objets), modes Dirt Hunting (priorisation des zones sales) et AI Patrol (entretien seulement quand c’est nécessaire), dock de recharge sans fil, et un positionnement premium à 1 099 € avec commercialisation début 2026. Le débit annoncé est de 4 800 GPH — l’idée n’étant pas d’écraser tout par la puissance brute, mais d’optimiser le passage et de réduire la conso d’énergie, avec un appareil très léger et facile à déplacer.

Scuba V3 mode Dirty Hunting

En clair : le S1 couvre très bien les besoins des piscines familiales en mode “plug-and-play” et prix contenu ; le V3 s’adresse à ceux qui veulent une expérience haut de gamme et connectée, avec de la vision embarquée pour nettoyer plus intelligemment et un dock sans fil pour une utilisation encore plus fluide.

Verdict provisoire

Sans test terrain, difficile de confirmer toutes les promesses. Mais le Scuba V3 marque une étape importante : l’entrée de l’IA dans le monde des robots piscine. Aiper n’abandonne pas la puissance, mais privilégie désormais l’intelligence, l’efficacité énergétique et la simplicité d’usage. Reste à voir si les propriétaires de piscines jugeront que la différence de prix vaut l’investissement.

Scuba V3 sorti de l'eau

« Les consommateurs d’aujourd’hui attendent de leur maison connectée qu’elle s’étende aussi à leurs espaces extérieurs. Avec le Scuba V3, nous intégrons l’intelligence artificielle au cœur du jardin, en combinant précision, simplicité et connectivité pour offrir une expérience piscine parfaitement fluide.”

Richard Wang, PDG d’Aiper

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Reçu — 6 septembre 2025

Robots piscine filaires ou sans fil : lequel choisir ?

6 septembre 2025 à 14:53
Robot avec ou sans fil guide d'achat

Les robots-piscines sans fil ont déferlé sur l’été 2025. Le filaire est-il déjà obsolète, ou va-t-il se révéler résolument indémodable au fil des ans ?

C’est un classique des beaux jours : un samedi matin, soleil éclatant, la piscine scintille. Vous rêvez d’un plongeon… jusqu’à ce que vous aperceviez le fond jonché de sable, de pollen et de feuilles mortes. Il y a de quoi soupirer… En plus, votre robot-piscine actuel commence à fatiguer Mais lequel choisir en 2025 : le filaire, champion historique, ou le sans fil, étoile montante ?

Voici les avantages et les limites des deux types de robot, et les critères de choix à adopter pour réaliser le bon achat !

Robot-piscine filaire ou sans fil : de quoi on parle ?

Il existe plein de manières de rendre une piscine propre. On trouve aujourd’hui pléthore d’appareils automatiques : skimmers, nettoyeurs hydrauliques, buses de nettoyage, etc. Ici, on parle de robots aspirateurs montés sur des chenilles, avec deux brosses pour frotter le revêtement, une pompe pour aspirer de l’eau et un panier filtrant pour capturer les particules.

Unboxing Aiper Scuba X1
Petit exemple de robot-piscine sans fil : le Aiper Scuba X1 tout juste sorti de sa boîte !

La principale différence étant que les uns dépendent d’un fil d’alimentation pour fonctionner, tandis que les autres embarquent une batterie.

Comment ça se passe ?

On programme un cycle de nettoyage via l’application ou le panneau de commandes et on plonge le robot dans l’eau. Celui-ci navigue à l’aveugle ou en cartographiant le bassin. La plupart seront en mesure de râcler le fond, de brosser les parois et d’astiquer la ligne d’eau.
Les plus sophistiqués intègrent un flotteur pour se mettre en mode “écumoir” et certains peuvent même répandre du clarifiant dans la piscine.

AquaSense 2 Ultra qui flotte vu de derrière
En mode écumoir, les robots-piscines flottent pour ramasser les feuilles à la surface.

En fin de cycle, on retire l’appareil de l’eau, on ouvre le capot de l’appareil et on nettoie le panier filtrant au jet d’eau. Enfin, on range le robot jusqu’à nouvel ordre à l’abri du soleil et des intempéries. En termes d’ergonomie, les deux systèmes sont très proches. Maintenant, il convient de comparer les deux approches de conceptions afin de voir laquelle doit faire le moins de compromis.

Filaire : robuste, il permet d’enchaîner les cycles

Le filaire joue la carte de la constance. Branché au secteur, il ne faiblit jamais. Les modèles modernes intègrent des programmateurs hebdomadaires : vous planifiez, et il nettoie tout seul, même en votre absence.

Robot-piscine filaire en bord de bassin
La marque Zodiac est l’un des fleurons des robots-piscines filaires.

Mais ce confort d’automatisation a un prix :

  • un câble de 15-20 m qui s’emmêle parfois (malgré les systèmes pivot) ;
  • un besoin d’installation électrique proche de la piscine (prise sécurisée type GFCI) ;
  • un encombrement non négligeable : robot + alimentation + câble, qu’il vaut mieux stocker sur un chariot.

Comme le dit un utilisateur de Reddit : « Le cordon, ce n’est pas glamour. Mais je préfère ça plutôt que de devoir recharger mon robot tous les jours. »

Sans fil : liberté et connectivité

L’argument qui fait mouche ? Pas de câble. Pas de risque d’emmêlement, pas besoin de traîner un caddy. Vous sortez le robot, vous le laissez tomber dans l’eau, il se débrouille. Pour les piscines aux formes complexes, c’est une délivrance.

AquaSense 2 Ultra sous l'eau
Moins de câble, plus d’agilité !

Et depuis 2024, les sans fil n’ont plus seulement la carte de la simplicité :

  • applications mobiles : elles permettent de programmer un cycle, paramétrer le robot, de recevoir des notifications d’erreur, parfois même de le manoeuvrer à distance ;
  • navigation intelligente : certains modèles cartographient la piscine et optimisent leur trajet, comme un aspirateur robot domestique ;
  • énergie solaire : certains prototypes et modèles plus ou moins aboutis (Wybot Solar S2) montrent la voie d’un futur sans recharges fastidieuses.

Bref, le sans fil mise sur le confort et l’innovation. 

Les limites actuelles du sans fil

En revanche, à cause des moteurs embarqués pour assurer le déplacement, la rotation de la brosse et l’aspiration de la pompe, les batteries sont gourmandes en énergie et leur autonomie figure parmi leurs principaux points faibles, avec un temps de charge qui peut vite limiter le nombre de cycles possibles à faire dans une journée.

Aiper Scuba X1 Pro Max en charge
Les robots-piscines ont besoin de beaucoup de temps de charge. Autant avoir une installation pratique à l’abri du soleil qui tape pour ne pas abîmer la batterie.
  • autonomie : entre 1h30 et 4h selon les modèles. Dans une grande piscine de 60 m³, il faut parfois deux cycles.
  • recharge : de 3 à 6h, ce qui interdit d’utiliser le robot deux fois dans la même journée.
  • durée de vie des batteries : on manque de recul. Les premiers modèles haut de gamme sans fil (2023-2024) n’ont pas assez d’années derrière eux pour dire si les batteries dureront 3, 5 ou 7 ans.
  • coût des batteries : leur remplacement peut grimper à 200-400 €.

Passons maintenant en revue tous les critères sur lesquels il convient de comparer les tendances ! 

La puissance : filaire en tête… mais le sans fil rattrape

l’opposition « filaire vs sans-fil » se résume moins à une bataille de chiffres qu’à une question de débit utile soutenu, d’adhérence sur les parois et de filtration. Côté filaire, l’alimentation par transformateur garantit une puissance constante : sur la tranche 700–1 500 €, on trouve classiquement des débits entre 15 et 19 m³/h (soit environ 4 000 à 5 000 GPH), ce qui aide à grimper, tenir la ligne d’eau et ramasser les débris lourds. Des modèles représentatifs jalonnent l’échelle :

  • Dolphin E35 à 15 m³/h ;
  • Zodiac Alpha iQ RA 6500 iQ vers 16 m³/h ;
  • Hayward TigerShark QC à 17 m³/h ;
  • BWT D300 qui culmine à 19 m³/h. 

En sans-fil, les fiches techniques affichent souvent des chiffres plus spectaculaires en GPH (gallons/heure), mais ils traduisent plutôt un pic de débit qu’une valeur normalisée sur tout le cycle — la batterie imposant des arbitrages de puissance et d’autonomie. Dans la même fourchette de prix, on voit typiquement 4 000 à 6 000 GPH :

–  le Dolphin Liberty 400 se situe à 4 000 GPH (≈ 15,1 m³/h). 

–  l’Aiper Scuba S1 Pro peut monter à 6 600 GPH (≈ 25 m³/h) ;

–  le Beatbot AquaSense 2 Ultra annonce 5 500 GPH (≈ 20,8 m³/h) ;

Plus concrètement, dans une piscine 10 × 5 m avec des arbres autour, un filaire qui débite 17–19 m³/h tiendra mieux la route pour s’occuper de grandes quantités de déchets. Un sans-fil autour de ≈ 5 000 GPH peut faire le boulot, mais il mettra souvent plus de temps et peut perdre un peu de “pêche” en fin de batterie ou quand son panier se charge. En revanche, dans une 8 × 4 m en ville avec peu de feuilles, le sans-fil est idéal : zéro câble, résultat propre, pas de vraie différence visible au quotidien par rapport à un filaire. 

Filtration : le bastion des filaires

La puissance ne suffit pas, il faut aussi capturer les impuretés. Les filaires dominent avec des systèmes multi-niveaux : paniers à grosses mailles pour feuilles, cartouches fines ou NanoFilters pour pollen et particules microscopiques. Résultat : une eau limpide.

Wybot Solar S2  filtre sorti
Le Wybot S2 embarque un double système de filtration.
Wybot Solar S2 panier plein (1)
Le panier capture les feuilles et les particules fines

Les sans fil, eux, se contentent souvent de paniers à maille large pour ménager la batterie. Mais la nouvelle génération évolue : certains Beatbot ou Wybot proposent désormais un double compartiment (grosses saletés d’un côté, poussières fines de l’autre). On est encore un cran en dessous des filaires, mais la tendance est claire : les filtres des sans fil deviennent plus sérieux.

Navigation : un point d’inégalité important

Côté navigation, la vraie différence se joue sur la régularité de la couverture et la gestion des parois. Les filaires, alimentés en continu, maintiennent leurs capteurs (IMU, capteurs d’inclinaison/choc) et leur pompe à plein régime, ce qui favorise des trajets en couloirs stables, des demi-tours nets et des montées de parois plus fréquentes — on obtient souvent une carte mentale “propre” du bassin, avec moins de zones oubliées, surtout dans un 10×5 rectangulaire. 

Robot-piscine filaire sur les parois
Filaire ou non, un robot-piscine doit savoir grimper aux parois !

Les sans fil ont beaucoup progressé : gyroscope, algorithmes de cartographie et modes dédiés à la ligne d’eau permettent des trajets plus méthodiques qu’avant, et sur des formes tarabiscotées (haricot, escaliers larges) ils se débrouillent très bien. Mais l’arbitrage batterie reste visible : pour préserver l’autonomie, certains limitent la durée de waterline, réduisent le nombre de montées ou allongent les segments droits, ce qui peut laisser quelques recoins à reprendre lors d’un second cycle. 

Fonctionnalités : le sans fil en plein boom

Sur le haut de gamme filaire, on retrouve un pilotage très complet (programmation hebdo, conduite manuelle, remontée assistée type “Pick-Up”/“Lift”), des alertes d’encrassement du filtre, parfois un capteur de température, et des applis qui servent à planifier, suivre les cycles et ajuster finement les modes.

Application Zodiac

Le Dolphin M700 coche quasiment toutes ces cases ,tandis que chez Zodiac, l’Alpha iQ RA 6500 iQ illustre le duo aspiration cyclonique + Lift System avec une cartographie adaptative Sensor Nav System gérée dans iAquaLink. Enfin, l’Hayward AquaVac 650 se pilote avec l’app AquaVac Connect pour la prog hebdo, un mode Spot Clean et un minimum de télémétrie utile.

En sans fil, les “flagships” ont comblé une bonne partie de l’écart : cartographie (inertiel + parfois caméra), visualisation de la couverture dans l’app, modes dédiés (fond, parois/ligne d’eau, surface), profil éco/auto et réglages pensés pour arbitrer entre puissance et autonomie. En vitrine, le Beatbot AquaSense 2 Ultra pousse loin la logique vision + IA avec la carte et le trajet visibles dans l’app, plus une option ClearWater et des modes ciblés.

Aiper Scuba X1 Pro Max application paramètres
Les applications proposent de plus en plus de fonctionnalités !

L’Aiper Scuba S1 Pro illustre bien la personnalisation côté utilisateur (modes fond/murs/waterline/auto/éco, planning, guidage WavePath/WaveLine). Et le Dolphin Liberty 400 montre qu’un cordless peut rester “premium” avec charge inductive, options de filtration fine/ultra-fine et MyDolphin Plus pour les réglages essentiels — en gardant à l’esprit que la connectivité exacte dépend parfois du bundle et de la région.

Combien ça coûte ?

Côté filaire, les premiers modèles démarrent autour de 600–700 € (Dolphin Cayman, Polaris), le cœur de gamme se situe vers 1 200 €, et les références “pro” montent entre 1 500 et 2 000 €

En sans fil, l’entrée de gamme débute à ≈ 500 € (Aiper Seagull), le milieu de gamme tourne autour de 900–1 200 €, et les flagships flirtent avec 1 500–2 000 € (Beatbot AquaSense 2 Ultra, Dreame Z1). En clair, les prix se sont rapprochés : le sans-fil n’est plus un gadget d’appoint, mais une alternative crédible jusque dans le haut de gamme.

Que disent les pros et les utilisateurs ?

Les piscinistes restent prudents. Un professionnel en Floride résume : « Tous mes clients qui ont pris un Dolphin filaire sont contents. Ceux qui testent du sans fil, je les vois rarement le garder plus d’une saison. »

Mais les utilisateurs, eux, sont divisés. Reddit regorge de témoignages :

  • « Cordé, je ne veux pas m’embêter à recharger. »
  • « Mon cordon s’est abîmé en 3 ans, le prochain sera sans fil. »
  • « J’attends juste un sans fil aussi puissant qu’un filaire… et je saute le pas. »

En clair : la bataille est ouverte, et chacun choisit selon son profil.

Conclusion : aujourd’hui filaire, demain sans fil ?

En 2025, le choix tient en une image simple : le filaire, c’est la force tranquille ; le sans-fil, c’est la liberté bien pensée. Pour une grande piscine utilisée souvent, avec des débris coriaces et l’exigence d’un cycle qui ne faiblit pas, le filaire reste la valeur sûre : puissance constante, tenue aux parois, cadence soutenue. Pour un petit bassin urbain où l’on veut surtout de la simplicité, du zéro câble et des réglages modernes, le sans fil s’impose sans complexe — d’autant que les prix se sont rapprochés et que les apps, la cartographie et la filtration progressent vite.

AquaSense 2 Ultra sur les parois
Plus la piscine est complexe, plus c’est difficile, même pour les meilleurs modèles !

La suite ? Prometteuse. Entre batteries plus endurantes, optimisation logicielle et premiers pas du solaire, tout indique qu’à horizon 2–3 ans le sans-fil pourrait devenir la nouvelle norme. Mais ici et maintenant, faites un choix pragmatique : gros volume et gros besoins = filaire ; confort quotidien et bassin modéré = sans fil. En bref, le filaire pour l’assurance, le sans fil pour la liberté — à vous de décider ce qui compte le plus au bord du bassin.

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