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Reçu aujourd’hui — 31 décembre 2025

Quels sont les différents types de moteurs de vélo électrique (roue arrière vs central) ?

31 décembre 2025 à 17:12

Choisir son vélo électrique n’est pas une mince affaire. Dans cet article, nous nous concentrons sur un aspect crucial et souvent négligé : le positionnement du moteur. Qu’il soit sur le moyeu de la roue (au centre) ou sur le pédalier, il influe sur les performances de votre vélo.

Vous avez sûrement remarqué que le prix d’un vélo électrique varie en fonction de la position du moteur. En effet, un moteur situé au niveau des pédales coûte plus cher qu’un moteur logé dans une roue alors que les caractéristiques des deux moteurs sont quasi identiques. Pourquoi un tel écart de prix ? Quelles sont les différences entre les types de moteurs que l’on retrouve sur le marché ? On vous explique tout.

Pour une vision plus globale sur le choix de votre vélo, retrouvez notre guide pour tout savoir avant d’acheter un VAE.

Mr Bean vélo GIF

Un moteur de vélo électrique, comment ça marche ?

Avant de voir les différences de positionnement du moteur, il faut comprendre comment il fonctionne. Pour mesurer sa performance, il est d’abord important de se concentrer sur deux éléments de sa fiche technique.

Le premier élément est sa puissance, mesurée en watts (W), qui correspond aux capacités globales pour vous assister dans le pédalage. Plus la puissance est importante, plus l’accélération sera élevée. Il faut différencier la puissance nominale (la moyenne du vélo) et la puissance “crête” ou “en pic” (le maximum que le vélo peut produire ponctuellement). En France, la loi impose un maximum de 250 W, mais aucune limite pour la puissance pic (qui peut dépasser 1 000 W pour les VAE les plus puissants).

Le deuxième élément est le couple, mesuré en Nm (newton-mètre). Il correspond à la force donnée dans le mouvement lors d’un effort plus important. Concrètement, c’est ce qui va vous permettre de monter une côte sans difficulté. On pourrait le comparer à la reprise sur une voiture. Ici, aucune limite légale, avec une valeur allant de 25 à 120 Nm selon les références.

Pour vous donner un exemple : un vélo de 100 W et 90 Nm aura du mal à atteindre 25 km/h, mais aucune difficulté à maintenir cette vitesse en montée. A contrario, un vélo de 250 W et 20 Nm atteindra 25 km/h plus rapidement et facilement, mais verra cette vitesse décroitre dans une côte.

Les différents types de moteurs de vélos électriques

Maintenant que vous savez comment mesurer la puissance d’un moteur, le 2ème facteur de performance se situe au niveau du positionnement de ce dernier. Il existe trois types de moteur électrique :

  • Le moteur avant ou « moyeu avant », situé au milieu de la roue avant, de plus en plus rare sur le marché, car réservé majoritairement aux modèles de conception ancienne et d’entrée de gamme. Seules exceptions, la marque Arcada continue avec ses VAE de location et le haut de gamme connecté avec Vanhmoof le cultiver aussi avec ses récents S5 et S6.
  • Le moteur « moyeu arrière », situé au milieu de la roue arrière. C’est la position la plus commune, pour des modèles de milieu de gamme ou VAE sportifs en quête de légèreté.
  • Le moteur central ou « pédalier », situé au niveau du pédalier. Plus complexes à intégrer car nécessitant un cadre spécifique, ils représentent le haut de gamme des vélos électriques.

Il existe un autre type de moteur : le moteur à friction. Fonctionnant comme une dynamo inversée sur la roue, leur seul intérêt réside dans la facilité d’installation. On le trouve sur des kits d’électrification, à placer directement sur un vélo classique, sans aucun montage, tels les Vebo ou Clip. On ne l’a pas intégré dans notre comparatif, car ce système est encore trop peu répandu, destiné à une utilisation occasionnelle et indépendante du vélo.

En fonction du type de moteur et de son positionnement, le prix, les performances ou la maintenance varient. Voici les avantages et inconvénients de chacun.

Moteur avant vélo VanMoof S6
Rares sont les marques de VAE utilisant encore un moteur avant. © VanMoof

Nous mettons volontairement entre parenthèses le moteur situé dans la roue avant, car trop peu de modèles en sont pourvus et parce qu’il possède de nombreux défauts, notamment dû à la répartition du poids. En effet, avec le moteur à l’avant, la direction est moins fluide, le franchissement d’obstacles est moins aisé et on note une plus grande perte d’adhérence.

Le moteur dans la roue arrière, le choix de l’économie et de la légèreté

Le moteur situé dans la roue arrière a un avantage de taille : il est plus facile à installer qu’un moteur central, ce qui facilite la conception du vélo. En effet, il ne nécessite pas de rouage complexe et se limite à une intégration avec la transmission pour assister au mieux votre pédalage. Ainsi, le vélo électrique pourvu d’un moteur dans le moyeu arrière est généralement moins cher, moins lourd et plus discret qu’un moteur central.

Autre avantage, la maintenance. Le moteur possédant une technologie relativement simple, il a une grande durée de vie et ne nécessite pas de changement de pièces dues à l’usure. Les frais de maintenance ne sont donc pas plus importants qu’un vélo classique. Par contre, certains moteurs arrière intègrent directement une transmission automatique, comme le Bafang H700 du VAE pliant UTO PRO16 ou l’Ananda R900. S’ils simplifient la conduite et la conception des vélos, leurs réparation et remplacement sont plus onéreux.

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Un moteur arrière sur l’Iweech Promenade testé © Meilleure-Innovation

Il existe différentes marques proposant des moteurs roue arrière, à l’instar de Bafang et Ananda. Attention, on retrouve également sur le marché des moteurs sans marques, de provenance inconnue, donc au SAV compliqué voire impossible.

Il existe différentes marques proposant des moteurs roue arrière dont la plus connue est Panasonic. Attention, on retrouve également sur le marché des moteurs sans marques, dont l’usage se limite aux trajets courts et occasionnels.

Un vélo parfaitement adapté à l’intermodalité de la ville et aux VAE sport

Le moteur à roue arrière possède aussi des défauts selon les variations. Et son principal est la qualité de l’assistance. N’étant pas à l’origine couplé au pédalage (pas de capteur de pression des pédales), il est forcément moins précis et réactif qu’un moteur central. Cependant, la technologie actuelle permet un pédalage très naturel sur de nombreux modèles, lorsqu’ils sont associés à de bons capteurs de couple et d’excellents réglages.

De même, la répartition du poids n’est pas idéale. Même si c’est mieux que le moteur dans la roue avant, le poids à l’arrière altère les performances du moteur, qui a moins de puissance — surtout dans les montées. Pour peu que vous mettiez du poids sur le porte-bagages, vous pouvez dire adieu à l’ascension des Buttes Chaumont. Toutefois, le couple n’est pas comparable entre les différents types : un moteur arrière de 50 Nm équivaut à un moteur central de 85 Nm, qui perd une partie de son efficacité à travers la chaîne ou la courroie.

Moteur arrière vélo route Orbea Gain
Les VAE de route privilégient le moteur arrière pour son poids et sa taille réduits. © Orbea

Enfin, un casse-tête se pose lorsqu’il faut changer votre roue arrière : le démontage est plus complexe. On vous souhaite bonne chance pour réparer une roue voilée, puisqu’il faut retirer les rayons du moteur et retrouver une nouvelle roue compatible…

Finalement, étant facilement transportable (son poids tourne autour de 2 à 3 kg), plus abordable et peu enclin à l’usure, le moteur roue arrière est parfait pour vos trajets quotidiens en ville et les vélos sportifs. À éviter néanmoins si vous utilisez un VTT, une forte charge, et que vous cherchez performances, puissance et meilleure gestion de l’assistance.

Le moteur dans le pédalier, le choix de la performance

Le deuxième type de moteur, que l’on retrouve dans la plupart des vélos électriques haut de gamme, est situé au niveau du pédalier. Son intérêt principal réside dans sa parfaite gestion de l’assistance. En effet, à l’inverse du moteur sur la roue arrière qui s’active en fonction de la force exercée par la transmission sur la roue arrière, le moteur central dépend de la pression des pédales — appelée le capteur de couple ou capteur de pression.

Ainsi, la puissance de l’assistance est bien mieux proportionnée à l’effort que vous fournissez en pédalant. Le moteur offre ainsi plus de fluidité, mais aussi plus de puissance et de force. En outre, le positionnement du moteur permet au vélo d’avoir un meilleur centre de gravité et un poids équilibré. Un moteur idéal pour les montées et descentes, les longs trajets ou pour ceux qui cherchent les performances.

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Le moteur central Bosch CX. (©Canyon)

Le moteur central est donc particulièrement adapté aux vélos cargos électriques, car peut délivrer des couples importants comme le Bosch Cargo Line de génération 2025 (100 Nm en pic). Il est aussi le choix quasi unanime des meilleures marques de VTTAE, avec des puissances élevées à l’image du DJI Avinox M1 (1 200 W).

Il existe plusieurs marques de moteur central dont les plus fréquentes sont Bosch, Shimano et Yamaha.

Un moteur plus cher et plus lourd, mais tellement plus agréable

Vous l’avez compris, le moteur central ou pédalier offre de meilleures sensations et une puissance accrue grâce à un système plus sophistiqué. Revers de la médaille, il est forcément plus cher et plus lourd — difficile de trouver un vélo à moins de 20 kg. Le vélo sera donc plus adapté à de longs trajets ou des sorties sportives.

De même, le prix global du vélo électrique est plus important, tout comme celui du moteur, mais aussi de toutes les autres pièces. En effet, qui dit plus de puissance, dit batterie plus performante (plus chère), des freins adaptés (plus coûteux aussi) ou encore une transmission plus solide. Enfin, cela implique également une usure plus rapide des composants du vélo !

Honda e-MTB Prototype VTT électrique 2025
Ce VTT électrique file grâce au moteur central Shimano EP8 © Honda

Le moteur arrière innove sans cesse

Or, comme pour le moteur arrière, la technologie avance à grands pas, ce qui ouvre le panel de catégories de VAE. Avec des moteurs centraux toujours plus compacts et légers, le Bosch Performance Line SX (1,9 kg) peut cibler le vélo gravel, quand le petit TQ HPR 40 vise les VAE de route les plus sveltes avec seulement 1,2 kg. Et malgré une taille mini, un Maxon AIR S délivre 90 Nm, de quoi figurer parmi notre Top 5 des moteurs pour vélos électriques de 2025.

Autre vecteur d’innovation, la boîte automatique inclut davantage de moteurs. On cite le Valeo Cyclee (7 vitesses auto), le Pinion MGU (9 ou 12 vitesses auto) et le Decathlon Owuru (variation continue. Résultat, une simplicité d’usage, mais un tarif qui s’envole !

Moteur roue vs moteur pédalier : lequel choisir ?

Comme vu précédemment, la question du choix du moteur dépend de votre budget, de vos besoins et de votre utilisation. En effet, si votre utilisation se limite à un usage en ville, pour des trajets courts entre votre domicile et votre lieu de travail, pas besoin d’investir plus dans un moteur central. Votre choix devrait se porter sur un moteur roue arrière, pour sa facilité de transport et sa puissance amplement suffisante.

Cube Cargo Hybrid Comfort SLX 800 2026 biporteur électrique
Un moteur central est à privilégier sur un vélo cargo – ©Cube Bikes

A contrario, si vous avez l’habitude d’utiliser un vélo pour de longs trajets ou pour des sorties plus sportives, il est plus logique d’opter pour un moteur central, plus puissant et agréable à utiliser. Vous l’avez compris, évitez d’acheter un VTT électrique avec un moteur situé dans une roue !

Moteur roue avantMoteur roue arrièreMoteur pédalier
Avantagesprix, faible maintenancePrix, légèreté, polyvalence, discrétion, faible maintenancePerformances, réactivité, fiabilité, centre de gravité, roue facilement démontable
InconvénientsRépartition du poids, gestion de l’assistance, gêne la direction, patinage avantPerformance et fluidité, répartition du poids, changement de roueUsure de la transmission, poids souvent plus important, prix élevé
Prix indicatif500 à 1500 €500 € à 3000 €+1500€
Tableau récapitulatif des avantages/inconvénients des différents types de moteurs de VAE
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Vous savez tout sur les moteurs de vélos électriques !

Questions fréquentes sur les différents types de moteur


Quels sont les types de moteurs de VAE ?

Il existe plusieurs types de moteurs : le moteur roue (placé sur le moyeu de la roue avant ou arrière), le moteur central, situé au niveau du pédalier ou encore le moteur à friction sur la roue arrière (via un kit d’électrification, fonctionnant comme une dynamo inversée).

Pourquoi le moteur central est plus cher que le moteur roue arrière ?

La technologie et le positionnement du moteur central lui permettent d’être plus performant et plus fluide. En contrepartie, il faudra débourser plus qu’un vélo avec un moteur roue arrière, moins puissant et donc moins cher.

Quel moteur choisir pour son vélo électrique ?

Tout dépend de votre utilisation. Si vous cherchez un VAE pour un usage en ville, qui ne demande pas trop de puissance et que vous voulez transporter, on vous conseille le moteur roue arrière. Si par contre, votre usage est tourné vers les performances, notamment sur un VTTAE ou un cargo, préférez un moteur pédalier.

Reçu — 6 novembre 2025

Téléphone Tesla : 5 raisons qui freinent l’arrivée du smartphone tant attendu d’Elon Musk

6 novembre 2025 à 16:59
5 raisons qui freinent l'arrivée du smartphone tant attendu d'Elon Musk

Après les voitures, les tiny houses, la bière d’Elon Musk, et bien des objets incongrus, Tesla pourrait bien commercialiser un smartphone. Mais malheureusement pour les fans du fantasque milliardaire, on a plusieurs arguments qui nous laissent penser qu’on n’est pas près de voir un jour ce fameux téléphone Tesla.

En novembre 2022, Elon Musk lâchait une bombe : si Apple et Google venaient à boycotter X sur leurs boutiques d’applications, il pourrait être amené à concevoir un « smartphone alternatif ». Brevets, interviews d’ingénieurs ou simples spéculations, tout est bon à prendre pour écrire un article sur le projet de smartphone du CEO de Tesla. Pourtant, même après plusieurs années, les informations restent extrêmement maigres. Paroles en l’air ou secret bien gardé ? Quoi qu’il en soit, le Tesla Phone pourrait bien ne pas voir le jour de sitôt pour 5 raisons bien précises.

I certainly hope it does not come to that, but, yes, if there is no other choice, I will make an alternative phone

— Elon Musk (@elonmusk) November 25, 2022
Le fameux tweet de Musk répondait à celui de Liz Weeler, qui y allait de sa fine analyse : « [Elon Musk] construit des fusées vers Mars, un petit smartphone stupide devrait être facile, non ? ».

Nous aussi, on a craqué face à la hype autour de la conception d’un Tesla Phone PI et avons écrit un article sur les spéculations existantes à ce jour.

Une conjoncture économique défavorable à Elon Musk

Première difficulté rencontrée par la sortie d’un smartphone Tesla : la conjoncture économique. En effet, le propriétaire de X a connu quelques problèmes dans la gestion de son réseau social. Les nombreux licenciements et la chute des revenus publicitaires prouvent l’état de santé délicat du réseau social.

De même, le développement coûteux de Neuralink pour des humains avec ses corrections nécessaires en 2025 – malgré un premier implant effectué en janvier 2024 – ainsi que la pression sur les marges de Tesla, comprimées depuis l’an dernier après la baisse des prix, portent à croire que l’arrivée d’un smartphone n’est pas à l’ordre du jour. Elle nécessite temps et argent, ce qu’Elon Musk ne semble pas avoir en ce moment.

Quoi Le Flambeau GIF - Quoi Le Flambeau Alcool GIFs

Le long développement d’un smartphone haut de gamme

Autre complication, la R&D requise pour sortir un smartphone capable de rivaliser avec Apple ou Google. Elon Musk possède des entreprises dans de nombreux domaines tech, mais pas dans les smartphones.

Le développement d’un portable demande des compétences bien particulières qui prennent du temps à acquérir. Sans compter le fait que Musk ne semble pas vraiment emballé à l’idée de concevoir un tel appareil, affirmant même selon TechAdvisor que ce travail « me donne envie de mourir ». Ça annonce la couleur…

Plus récemment, ce dernier a même laissé entendre que le smartphone ne serait plus qu’un simple terminal d’IA, sans interface ni applications. Il a donc raison de se demander si cela vaut vraiment la peine d’investir tant d’efforts dans la conception d’un smartphone Tesla…

Elon Musk:

In 5-6 years, the phone becomes an AI edge node — basically a screen and audio

"no apps, no operating systems"

a cloud AI talks to your on-device AI, generating real-time video

you'll get everything through AI that anticipates what you want pic.twitter.com/bSmn7auvKI

— Haider. (@slow_developer) October 31, 2025

Le raisonnement est évidemment bien plus complexe que ce qu’indique le tweet. Intégrer le marché du smartphone haut de gamme est loin d’être « facile », même pour la Nasa. Quand bien même un smartphone Tesla serait à l’étude, il faudrait plusieurs années à Tesla pour passer du prototype à sa commercialisation — à moins que Musk ne décide de racheter une entreprise de smartphones à l’avenir, qui sait ?

Infographie sur l'évolution des smartphones
Le Tesla Phone pourra-t-il un jour s’imposer dans l’évolution des smartphones ?

Si, comme nous, Elon Musk vous intrigue, retrouvez notre article sur les easter eggs qu’il a soigneusement intégré dans ses voitures Tesla.

Le marché ultra-saturé des smartphones

S’implanter sur un nouveau marché serait un sacré pari pour le patron de Tesla, surtout sur celui des smartphones. Alors qu’il a fait comprendre vouloir « entrer en guerre » contre Apple, il semble omettre le fait qu’il existe de nombreux autres concurrents. Samsung, Tecno, Huawei, Motorola, Oppo, OnePlus sont autant de constructeurs avec lesquels il faudra batailler sans avoir de gros avantage d’écosystème. Notamment sur le marché asiatique, où les marques américaines ont du mal à s’imposer – la Chine et l’Inde étant d’ailleurs les 2 plus gros marchés au monde.

T1 2024T2 2024T3 2024T4 2024T1 2025T2 2025
Samsung20%19%19%16%20%20%
Apple17%16%17%23%19%17%
Xiaomi14%15%14%13%14%14%
Vivo7%9%9%8%7%9%
OPPO8%9%9%7%7%8%
Autres33%33%33%32%32%32%
La part de marché mondiale des livraisons de smartphones. (© Counterpoint)

Des exemples d’échecs peu rassurants

Nombre de marques se sont cassé les dents en voulant entrer sur ce marché, alors qu’on leur promettait un avenir radieux. On pense à l’échec du Windows Mobile de Microsoft dont le développement s’est arrêté en 2017, avant la fin du support deux ans plus tard. Ou encore l’Essential Phone, créé par le co-fondateur d’Android, qui aura finalement été abandonné 16 mois après sa sortie alors qu’il avait été bien accueilli par la critique.

Enfin, le futur d’un Tesla Phone pourrait ressembler à celui de Nothing. Cette marque, créée par le co-fondateur de OnePlus, n’a pas connu le succès escompté lors du lancement de son premier smartphone. Alors qu’il voulait se placer comme une référence et « réveiller le marché endormi des smartphones », le Nothing Phone(1) n’a conquis qu’une part de marché limitée dans le monde, avec des ventes principalement concentrées en Inde d’après Counterpoint. Elon Musk saura-t-il, lui, convaincre les Apple Addict de changer de smartphone ?

Elon Musk GIFs | Tenor
Vous ne savez pas de quoi je suis capable !

Le rejet des systèmes d’exploitation Android et d’Apple

Le levier le plus complexe pour la sortie d’un smartphone Tesla est le développement de son propre système d’exploitation (OS). En effet, Elon Musk a toujours critiqué le duopole iOS/Android sur le marché des smartphones et dit vouloir créer le sien si le réseau social X venait à être censuré ou bloqué par Apple et Google. Le problème est qu’il faudra donc aussi créer un store et un OS capables de rivaliser avec le Google Play et l’App Store.

Pour l’instant, aucun autre système d’exploitation n’a réussi à s’imposer sur le marché des smartphones. Linux ou Windows Phone sont restés loin derrière les monstres Android (72,6%) et iOS (27%), d’après les informations de Statcounter en octobre 2025.

Finalement, si un « TeslaOS » venait à sortir, les seuls arguments que pourrait utiliser Musk pour se démarquer concernent l’exclusivité de X sur le store ou l’introduction de cryptomonnaies, qui lui sont chères, sur ce nouveau smartphone. Mais cela suffira-t-il à faire changer les habitudes des consommateurs ?

Les spéculations mensongères et les fausses promesses

Enfin, Elon Musk est un habitué des promesses non tenues ou des sorties médiatisées sans réels fondements. Quand il parle en 2022 d’un hypothétique “smartphone alternatif”, cela peut très bien n’être qu’une supposition qu’il n’a même pas encore envisagé de faire. D’autant plus que la plupart des rumeurs et des « leaks » de rendus ne sont que des concepts créés par des fans, notamment sur Reddit, et non-appuyés par des sources officielles.

Dans son tweet, rien ne dit qu’un smartphone pourrait sortir et le patron de Tesla n’en a jamais reparlé depuis. De plus, les informations fiables à son sujet sont quasi inexistantes. De quoi nourrir la supposition qu’aucun Tesla Phone n’est à l’étude, et qu’il ne le sera probablement jamais.

Et pourtant !
Loin de nous l’idée d’enterrer ad vitam æternam un potentiel smartphone Tesla. En effet, malgré tous ces obstacles, Elon Musk demeure imprévisible et un indice nous fait croire que l’idée du Tesla Phone pourrait germer dans un futur proche. En effet, Musk possède un avantage avec son réseau de satellites Starlink déployé au niveau mondial. En effet, s’il venait à utiliser ce réseau pour son smartphone, comme c’est le cas avec les SMS en test depuis janvier 2024, la couverture serait telle (pour un prix potentiellement très faible) qu’on pourrait assister à une véritable transformation du secteur !

Reçu — 14 septembre 2025

Air Fryer Ninja vs four traditionnel : quel est le meilleur appareil pour cuisiner ?

14 septembre 2025 à 15:32
air fryer ninja vs four traditionnel

L’Air Fryer s’impose comme une alternative de choix face au four traditionnel. Mais quand on compare les deux, la friteuse à air a-t-elle autant d’avantages que ceux qu’on lui donne ?

Avec la sortie du Foodi Flex de Ninja, la bataille entre les Air Fryers et le four traditionnel fait rage. La capacité, qui était le point faible des friteuses sans huile, s’est améliorée d’année en année jusqu’à atteindre plus de 10L pour le modèle de la marque américaine.

Une réussite qui en fait l’un des plus grands Air Fryer du marché. Couplé aux innovations que l’on connait des produits de la marque, comment se défend-il face à un four traditionnel ?

Une capacité encore réduite pour l’Air Fryer

Si la capacité est l’une des principales améliorations de l’Air Fryer Foodi Flex de Ninja, avec 10,4L, elle reste loin des moyennes d’un four traditionnel. Souvent, un four encastrable possède une zone de cuisson de 50L !

Mais si vous avez peu de place dans une cuisine et que vous ne possédez pas encore de four, opter pour une friteuse à air peut s’avérer être une solution à prendre en compte. Surtout si vous n’êtes pas plus de quatre dans votre logement : un poulet entier ne pourra pas rentrer dans le Foodi Flex, mais il prendra peu de place si vous vous limitez à une ou deux cuisses de poulet.

Une femme se sert d'un Air Fryer
Les gros poulets ne rentre pas mais le poisson oui !

Une vitesse de cuisson bien plus rapide

C’est l’argument le plus utilisé par les fervents défenseurs de la friteuse à air : sa vitesse de préchauffe et sa cuisson. En atteignant la température souhaitée en quelques minutes, l’Air Fryer est plus rapide que les fours traditionnels qui peuvent atteindre jusqu’à 10 minutes. Un gain de temps non négligeable pour ces modèles qui chauffe instantanément grâce à leur technologie de circulation d’air chaud. 

« Le Foodi Flex est jusqu’à 65 % plus rapide que les fours à chaleur et peut cuire deux aliments différents grâce à ses compartiments indépendants »

Ninja, sur le site du vendeur

Les Air Fryers de Ninja sont aussi rapides pour la cuisson et permettent d’avoir un rendu plus homogène, notamment pour les frites et snacks (la puissance délivrée est la même entre les deux) : le résultat est plus croustillant et croquant puisque le jus libéré est stocké au fond de l’Air Fryer. Les frites sont donc moins molles que dans un four.

Une femme se sert de l'Air Fryer Foodi Flex
Le séparateur permet de préparer un repas complet.

Une consommation plus faible de la friteuse à air

Enfin, un dernier avantage de l’Air Fryer, qui lui permet de se démarquer du four traditionnel, est sa consommation d’énergie. Avec un temps de chauffe rapide et une capacité moindre, l’électricité utilisée est bien plus basse.

Simon Hoban, producteur de l’émission Sliced Bread de la BBC, a comparé les deux appareils de cuisson avec celle d’un poulet : le résultat est sans appel. 35 minutes dans le four pour une consommation de 1,05 kilowatt d’électricité par heure contre 20 minutes et 0,43 kilowatt par heure pour l’Air Fryer. Ainsi, si vous devez choisir entre le four et l’Air Fryer, notez que la friteuse à air consomme jusqu’à deux fois moins.

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