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Une nouvelle loi votée pour l’embauche des plus de 60 ans, le CDI sénior

22 octobre 2025 à 05:13

Ce CDI Sénior, baptisé officiellement contrat de valorisation de l’expérience (CVE), ambitionne de relancer l’accessibilité au travail des plus de 60 ans. C’est un fait, la barrière des 50 ans vous fait basculer dans la catégorie « sénior » et celle des 60 ans dans la filière des déchets de l’humanité…française. C’est pourquoi, même si le taux d’emploi progresse en France, notamment  au XXIème siècle, il reste très inférieur à la moyenne de l’Union européenne, en particulier pour les 60-64 ans avec 38,9 % en France en 2023, contre 50,9 % en moyenne dans l’Union européenne, 65,3 % en Allemagne et 68,9 % en Suède.

Les limites et les avantages

Attention, ce CVE s’adresse uniquement au plus de 60 ans inscrit à France Travail, excluant de fait les retraités en cumul emploi-retraite, les seniors en inactivité non déclarée, voire effet d’aubaine pour un employeur, car il y a un avantage financier au bout de la chaîne à cette embauche.

Concrètement, à l’inverse des indemnités de licenciement, l’indemnité de mise à la retraite est taxée assez lourdement pour les employeurs avec une contribution patronale de 30 %. Là, il est prévu une exonération temporaire de cette contribution jusqu’à la fin de la troisième année suivant la promulgation de la loi. La temporalité est assez courte, quel sera l’impact de ce CDI sénior ?

Mise en retrait automatique

Le saviez-vous ? Dans le Droit commun du travail, un employeur ne peut pas demander à un salarié, bénéficiant de l’ensemble de ces trimestres de retraite, de faire valoir ses droits. En résumé, un salarié de 65 ans avec tous ses droits en la matière peut choisir, pour raisons personnelles, de poursuivre son emploi jusqu’à l’âge de 70 ans. Seulement à cet anniversaire révolu, l’employeur peut l’obliger à quitter son poste. 

Dans ce nouveau cadre juridique, l’employeur pourra mettre automatiquement en retraite un salarié bénéficiant de tous les trimestres pour sa retraite, quel que soit l’âge de l’intéressé. Certains disent déjà que c’est une mesure totalement liberticide, d’autres soutiennent que cette disposition est citoyenne surtout sous l’angle d’un poste disponible pour un plus jeune… !

Nous verrons à l’usage, car ce dispositif est en expérimentation durant 5 ans, si des chômeurs de plus de 60 ans retrouvent un emploi et par capillarité des entreprises bénéficiaires d’individus avec une expérience professionnelle reconnue !

Quand les parlementaires font du parlementarisme, c’est pas si mal !

Daniel Carlier

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Non censure du Gouvernement « Lecornu 2 », les personnalités politiques gagnantes ou perdantes de cet instant démocratique !

17 octobre 2025 à 04:45

Les Grands perdants de cette non censure du 16 octobre 2025

Emmanuel Macron 

En abandonnant le totem de son second quinquennat, en l’occurrence la Réforme des Retraites, le Président de la République acte l’échec patent, de son second mandat, dans la conduite de la politique domestique dont une dissolution incompréhensible en juin 2024, sauf par un quarteron de sachants. En effet, depuis le passage du septennat au quinquennat, l’omniprésence du chef de l’Etat dans les affaires internes était une constante de la politique française. C’est pourquoi, ce moment politique marque un coup d’arrêt brutal dans l’histoire de la 5ème république. Toutefois, la géopolitique est tellement dense que ce dernier pourra se concentrer sur les problèmes du monde. C’est un retour aux fondamentaux pour un Président de la République française. D’ailleurs, en terme de politique étrangère, Emmanuel Macron a maintenu une stature robuste de la parole de la France malgré tous les soubresauts au sein de ses frontières.

Jean-Luc Mélenchon

A 75 ans en août 2026, chaque mois compte en politique, Jean-Luc Mélenchon sent que le moment est favorable pour une Présidentielle anticipée, c’est maintenant ou jamais ! En effet, malgré des sondages très positifs pour le Rassemblement National, il est capable de renverser la table au second tour grâce à son supplément d’âme qu’il dégage durant une campagne présidentielle. C’est le meilleur bretteur, et de loin, de la politique française. Par contre, nous sommes dans le « Nombrilisme » le plus absolu. C’est moi ET le chaos… en même temps, car il y a beaucoup de points communs entre le mouvement « En Marche » et « La France Insoumise » à leur naissance en 2016. Evidemment, pas sur le fond, mais sur la méthode de gouvernance énormément !

Marine Le Pen

C’est presque une habitude, le RN se prend toujours les pieds dans le tapis dès que la ligne d’arrivée est toute proche. En 2017, Marie Le Pen s’écrase sur le tarmac durant le débat du second tour de la Présidentielle. En 2022, après une campagne de 1er tour remarquée sur le pouvoir d’achat. Certes, elle limite les dégâts durant le duel télévisé, mais se noie durant sa conférence de presse sur les sujets internationaux. En plein début de la guerre en Europe, le conflit Ukraine/Russie lui coûte beaucoup, moins qu’Eric Zemmour, mais tout de même. 

Enfin en 2025, alors que la sérénité s’imposait pour le Rassemblement National face à l’agitation de tout le reste du paysage politique français, elle choisit le coup de poker démocratique. En effet, Marine Le Pen pouvait appuyer sur le bouton « censure » comme pour Michel Barnier… au dernier moment. Dont acte, elle a voulu hystériser en amont ce moment politique, une lourde erreur, car les Françaises et les Français ont (aussi) eu peur de retourner aux urnes et pas forcément par la crainte du résultat. Certes, la population française adore la politique, mais trop c’est trop ! Le peuple a tout simplement envie d’une PAUSE de vie, raz le bol des tribulations des hommes et des femmes politiques, des intérêts divergents ou convergents. Laissez la France soufflée 5 minutes avant un autre moment Présidentiel, tout juste après des Municipales déjà électriques en mars 2026… !

Enfin, Marine Le Pen a enregistré une autre mauvaise nouvelle, ce mercredi 15 octobre 2026, avec un rejet du Conseil d’Etat relative à sa demande de suspendre son inéligibilité ! Comme disait un ancien Président de la République, « les emmerdes, ça volent toujours en escadrille. »

Bruno Retailleau 

Alors qu’il avait planté une stature de l’homme « Présidentiable » incontournable en 2027 au sein du parti « Les Républicains » ; pour un égo ébréché, il déclenche une nouvelle crise politique ! En effet, Bruno Retailleau n’a pas supporté la présence de Bruno Lemaire ou trop écouté quelques retours de ses proches militants. Il a juste oublié que durant deux gouvernements, une majorité de Ministres ont du mettre leur convictions dans leur poche pour figurer dans le même Gouvernement… que lui ! Là, il se retrouve dans une opposition radicale au Gouvernement « Lecornu 2 ». Quel que soit le sujet voté pour la validation de ce budget 2026, même dans la ligne politique des LR, il ne prendra plus les gains de cette avancée pour les sympathisants de ce mouvement politique. Seule issue pour ses ambitions, il devra travailler pour l’union des droites et il a directement relancé son pire rival, Laurent Wauquiez. Une trajectoire à la Eric Cioti est limpide pour lui et par suite une disparition lente du champ visuel politique des Françaises et des Français. 

Edouard Philippe

Pour l’ancien Premier ministre de « Macron 1 », son affinité avec le leader de la LFI s’est traduite par la même demande (encore hier soir), la destitution du Président de la République. Certes, il pense pouvoir jouer sa carte au second tour d’une présidentielle anticipée, mais il voit déjà sa courbe des sondages en baisse et cela va continuer. C’est un poison très lent, pas très spectaculaire dans l’immédiat, mais il a perdu son socle électoral Macroniste de droite, car aucun d’entre eux ne pourra oublier ce moment politique dans le secret de l’isoloir. Pour jouer le « Brutus », il faut veiller à ce que votre coup soit fatal. Il va également rentrer dans le rang de cette pléthorique équipe de candidats putatifs à droite de l’échiquier politique. Bref, il n’est plus cette personnalité en marge, un peu au dessus de la mêlée qu’il avait très habilement construit depuis la naissance du parti « Horizons ». C’est une rupture… des croisés, la convalescence sera longue et rude… !

David Lisnard

François Baroin, Chiracien jusqu’au bout des ongles, a incarné la présidence de l’AMF  (Association des Maires de France) et a même fait progresser la lisibilité de cette association représentative des 35 000 communes françaises. Dans ses fonctions, il n’a jamais affiché ses convictions personnelles au dessus de l’intérêt suprême des collectivités locales françaises. 

En l’état, David Lisnard s’est prononcé sur sa position en faveur de la « censure », peu importe son avis d’homme politique d’ailleurs. Ce dernier est-il le résultat d’un sondage interne sur les 35 000 collectivités françaises, aucune annonce sur ce point ! En l’espèce, il a dégradé la fonction de Président de l’AMF et devrait présenter sa démission de cette association dans les meilleurs délais. Là également, sa fuite vers l’extrême droite sera sa seule bouée, mais la prochaine élection à la présidence de l’AMF pourrait être animée avec d’autres candidatures plus indépendantes d’un positionnement politique permanent !

Les Grands gagnants de cette non censure du 16 octobre 2025

Olivier Faure

Le Partis Socialiste, presque un survivant compte tenu de sa dilution dans le Nouveau Front Populaire, est le grand vainqueur de ce momentum politique. Bien sûr, tout serait remis à plat si au bout du bout le budget 2026 n’était pas voté. Toutefois, s’il est validé avant le 31 décembre 2025, le PS se relance dans la course à la candidature présidentielle avec un positionnement de gauche élargi sans La France Insoumise. C’est un coup politique gagnant !

Sébastien Lecornu 

Personne n’osait l’espérer dans les rangs du bloc présidentiel, mais Sébastien Lecornu a renversé la vapeur d’une censure promise. Concrètement, il lance une phase parlementaire inédite sous la 5ème République. S’il parvient à remplir sa mission, donner un budget à l’Etat et à la Sécurité Sociale, il sera « upgradé » comme grand commis de l’Etat. A 39 ans, il pourrait attendre son heure tranquillement en coulisses, notamment pour la Présidentielle 2032.

Gérald Darmanin

C’est le facteur X que peu d’experts ont vu venir ! Son maintien dans le Gouvernent « Lecornu 2 » est une surprise habilement mise en scène par ce dernier. Il s’offusque des propos de Gabriel Attal à l’endroit du Président de la République et se met en retrait du parti présidentiel. Par ricochet, il dynamite les propos d’Édouard Philippe bien au delà de la critique acerbe. Ensuite, il ne brigue pas non plus un nouveau mandat de maire dans sa ville de coeur, Tourcoing. Bien joué sur le temps long, car si les budgets (Etat et Sécu) passent, il pourra tranquillement travailler son positionnement politique pour la prochaine présidentielle 2027. 

Ainsi, il pourrait occuper le trou béant d’une droite sociale, un temps monopolisé par Xavier Bertrand un temps, mais ce dernier s’abime à travers une candidature (quasi) permanente pour devenir le « prochain 1er Ministre ». Toutefois, ce binôme se connaît bien et pourrait former un ticket redoutable pour la prochaine élection suprême. 

Laurent Wauquiez

On l’adore ou on l’abhorre, mais la volte-face de Laurent Wauquiez face à la « gaffe » monumentale de Bruno Retailleau, conduisant à la fin prématurée du Gouvernement « Lecornu 1 », restera dans les annales de la manoeuvre politique. On ne parle pas du fond, compte tenu du changement à 180 degrés du Président de la région Rhône Alpes, mais de la forme. En une soirée, il fédère les députés LR, craintifs d’une nouvelle élection suite à une dissolution, derrière son instant politique. D’un coup, il devient à la tribune de l’Assemblée nationale le dernier rempart du parti « Les Républicains » contre l’extrême droite. On se pince pour y croire, mais ce « bougé » est absolument bluffant !

Marine Tondelier, Fabien Roussel, Raphaël Glucksmann

Si le budget 2026 est voté au sein d’une France majoritairement à droite, les autres leaders de gauche peuvent réfléchir à 2027 autrement. En effet, la marginalisation totale de LFI sera profitable à terme pour les partis politiques « Les Ecologistes », le « PCF », et « Place publique ». Peut-être pas immédiatement sur les Municipales 2026 où le mouvement écologiste pourrait boire la tasse, mais une force de gauche écologiste différente peut envisager une prochaine Présidentielle 2027 (sauf changement de calendrier). Un bloc de gauche (Les Ecologistes, PCF, et P.S, Place Publique, et autres partis affiliés) pourrait donc jouer sa propre carte dans les 18 prochains mois. La vie sans LFI n’est donc plus un mirage politique… !

Daniel Carlier

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Mini bloc central, mini bail gouvernemental, les 14 heures d’une mini France… !

7 octobre 2025 à 04:35

Recherche désespérément la confiance… des Françaises et des Français !

Décidément, la disparition du « Fait majoritaire » en juin 2022 n’a pas été digérée par les partis politique de la majorité présidentielle comme de l’opposition dans toute sa diversité. Cahin-Caha, de nombreuses lois ont été votées durant ces deux années, mais la réforme des retraites et l’utilisation pléthorique du 49-3, pour faire passer les budgets 2023 et 2024, ont exaspéré la classe politique, tout comme les Françaises et les Français. 

Presque sans surprise, le suffrage universel a traduit ce mécontentement dans les urnes au moment des élections européennes en juin 2024. A l’issue de ce scrutin, le parti présidentiel est sanctionné sévèrement ! Chacun connaît la suite avec une dissolution incomprise, et même avec une censure programmée potentiellement en octobre 2024, par la population française. 

Depuis ce retour aux urnes en juin 2024 et un résultat où personne n’a gagné véritablement, même si certains ont perdu réellement par ailleurs, mais au bout du bout le respect du plus petit dénominateur politique commun enregistré dans les urnes n’a pas été au rendez-vous. Depuis, les chefs du Gouvernement, Michel Barnier, François Bayrou, et Sébastien Lecornu, ont essayé de trouver un compromis avec quelques subterfuges politiques. Rien n’y fait, la température de la population française est élevée et il faut un remède démocratique rapidement !

Ce jeudi 09 octobre 2025, dans la grisaille républicaine, l’arrivée au Panthéon de Robert Badinter va constituer une éclaircie durant une semaine qui fera date dans notre 5ème République. Retour aux affaires courantes de la politique française dès le vendredi 10 octobre 2025…, très enthousiasmant !

Daniel Carlier

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(Rediff)Si dissolution, un vote pour votre député et votre maire… le même jour ?

4 octobre 2025 à 05:00

Le vote « tout en un », le coup de poker d’Emmanuel Macron ?

Nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises après la nomination du 7ème Premier ministre, depuis 2017, par le Président de la République. En effet, Sébastien Lecornu a une ligne de crête étroite afin de réussir le tour de force de faire voter le budget 2026. Certes, rien n’est impossible, mais comment faire rentrer 8 ou 9 programmes présidentiels dans une 2ch programmatique, celle de l’intérêt de la nation à se doter d’un budget et du chef de l’Etat à poursuivre sa politique publique, aucun ! Dans cette hypothèse, une dissolution pourrait intervenir dans les prochaines semaines, au maximum en décembre 2025… et là le calendrier devient piquant.

Pour qu’un scénario hautement improbable entame le début du commencement d’une crédibilité, il faut un faisceau d’indices. Le premier est ce suicide politique de François Bayrou inattendu à son annonce fin août, le deuxième est l’ultime cartouche employée par Emmanuel Macron. Certes, le talent de négociateur de Sébastien Lecornu est avéré, mais l’intérêt des partis politiques à la lecture de certains sondages, voire dans l’irrépressible besoin de s’aligner à la Présidentielle, feront peut-être la différence au moment des choix politiques. 

Dans cette hypothèse où le Premier ministre tomberait après une nouvelle motion de censure, comme Michel Barnier, le Président de la République convoquerait des élections législatives pour 2026. Là, trois raisons poussent à croire qu’un nouveau chamboule-tout est dans les tuyaux… 

Premièrement, concernant la dernière dissolution en juin 2024 et un délai minimum de 40 jours adopté par Emmanuel Macron ; le chef de l’Etat s’est fait fustiger, tout en espérant beaucoup plus du désordre politique, sur ce temps d’organisation indécent dans une démocratie digne de ce nom. En l’espèce, il prendrait ses reproches à son compte et évoquerait un allongement de la campagne électorale sur le terrain. 

Deuxièmement, la réduction de la dette publique et le coût abyssal d’une élection pour les collectivités publiques, c’est une réalité dont se lamente toutes les communes tant la mobilisation du personnel, l’installation des bureaux de vote, et la sollicitation des élus pour le jour « J » constitue une gageure à chaque fois. Cette fois, Emmanuel Macron jouerait sur du velours avec cette coexistence d’une double élection le même jour. 

Troisièmement, on ne peut enlever au Président de la République son appétence pour le chamboule-tout, dans son désir charnel à casser les codes. En l’espèce, l’organisation d’une législative en sus des municipales est osée, car faire coïncider dans le même bureau ce double rendez-vous démocratique est inédit dans l’histoire de la 5ème République. Néanmoins, la participation indigente au 1er tour des municipales en mars 2020 a fait mal à notre démocratie. L’homme fort de l’Etat pourrait donc mettre en lumière une meilleure participation à ce double rendez-vous électoral. C’est important, très difficilement critiquable, il sollicite la participation citoyenne à un rendez-vous majeur avec les institutions nationales et locales… et en même temps. 

L’impact sur les municipales ?

Ce rendez-vous unique dans les urnes pour deux votes, en pensant aux deux dernières législatives, et à un besoin de retrouver une participation conséquente à l’élection de proximité, bouleverserait nos habitudes. 

Autant, le Français arrive à distinguer un vote national et local suivant la personnalité d’une ou d’un édile de proximité… lorsque nous votons dans deux temporalités différentes ; il serait plus complexe intellectuellement de dissocier une politique nationale, menée depuis 2017, et son choix local. L’un ira dans le sens de l’autre, les résultats seraient de facto trempés dans l’encrier de la politique nationale. 

Cela peut-être en faveur du chef de l’Etat dans des régions plus favorables, mais certainement pas dans le département du Nord, et notamment sur cet arrondissement du Valenciennois. Les soutiens d’Emmanuel Macron, de gauche ou de droite, seront peut-être récompensés, mais plutôt laminés en mode dégagisme, quel que soit le bilan, les promesses pléthoriques, et la constitution de liste.

Chaque semaine, le livre d’histoire des moments forts de notre 5ème république se rédige sous nos yeux écarquillés et nous ne connaissons pas (encore) les derniers chapitres les plus surprenants.

Daniel Carlier

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François Bayrou perd largement son « vote de confiance »

8 septembre 2025 à 16:59

Une journée écrite d’avance par la classe politique professionnelle française

Après l’article 49-3, utilisé avec abondance, voici l’article 49-1 choisi par le Premier Ministre pour solliciter la confiance, ou pas, des députés de l’Assemblée nationale. Si cette démarche est plus classique lorsque le locataire de Matignon bénéficie d’une majorité absolue, les précédents chef(fe)s du gouvernement n’ont pas osé avec une majorité relative en juin 2022, voire très très relative en juin 2024. Pour autant, comme un défi ou une volonté de retourner dans sa belle ville de Pau, François Bayrou a défié les partis politiques. Par contre, on ne peut enlever à l’homme politique béarnais le sujet de la dette publique qu’il porte depuis la campagne présidentielle 2007. Ce dernier item est revenu en boomerang durant cet été 2025 comme un rappel à la responsabilité.

Des discours, des hommes et des femmes, et la suite ?

Sur la forme, le comportement de notre classe politique explique déjà (presque tout). Après le discours du Premier ministre, les Présidents des groupes parlementaires se succédèrent au pupitre et dans le même temps, les autres formations politiques quittent l’hémicycle pour ne pas écouter un autre avis, une autre idée ! Cela relève de l’anecdote, mais elle explique tout de notre personnel politique !

Bien sûr François Bayrou rappelle que ce vote de confiance (sur le budget 2026) « est une question historique pour la prochaine génération, la question politique est pour la prochaine élection. » Evidemment, le chef du Gouvernement a martelé le danger de « cette dette silencieuse avec une invisible hémorragie. »

Pour le P.S, Boris Vallaud a sorti le bazooka avec un propos d’une rare violence verbale : « Il ne suffit pas d’être centriste pour être central. Non, vous n’êtes pas Pierre Mendes France. » Ensuite, il revendique une arrivée à la tête de l’exécutif  : « C’est à la gauche arrivée en tête de gouverner. » Le PS cherche une coalition de gauche avec le bloc central et son porte parole assène un discours qui fera date avec quelques belles phrases gratuites, pour rien !

Pour Laurent Wauquiez (LR), il pointe du doigt « ces vieux démons de l’instabilité, un poison économique ! Cette dette amène à un sursaut collectif ! »

Cyrielle Chatelain, Les Ecologistes, a eu le mérite de parler d’un programme de gouvernement, une vision que l’on partage ou pas, mais au moins il y avait un chemin et pas une succession de bons mots… !

Mathilde Panot, LFI, insiste sur tant « d’efforts pour ne pas respecter le vote des Français. » Ensuite, elle détruit le projet de budget, mort né, de François Bayrou. Comme d’habitude, un discours dans la caricature, mais dans la lignée d’une rupture souhaitée par ce parti politique. Elle égratigne également son meilleur ennemie ! « La Lepénie, votre assurance vie, elle travaille également avec les grands patrons aujourd’hui ! »

Marine Le Pen, pour le Rassemblement National, dont le sort judiciaire se jouera du 13 janvier au 11 février 2026, ne fait pas semblant ! « Cette journée est un moment d’histoire de la vie parlementaire de notre pays. Elle marque l’agonie d’un gouvernement fantôme. » Elle réclame à cor et à cri la dissolution : « C’est un levier institutionnel et Emmanuel Macron doit agir par devoir, pas par intérêt ! »

Pour le bloc central, les chefs des Groupes parlementaires étaient pathétiquement inaudibles. Peu importe leurs vérités, leurs solutions, une majorité des françaises et des français ne veulent plus les entendre.

En guise de mot d’adieu, François Bayrou remet une couche sur la lucidité nécessaire face à la dette publique… « un vote n’efface pas la réalité ! ».

L’addition des oppositions, de tous les bords politiques, au « vote du confiance » ne faisait aucun doute depuis quelques jours. Le résultat du vote était inéluctable à tel point que depuis 3 à 4 jours, les experts se  répandaient en scénario politique en mode post Bayrou. Convoqués en session extraordinaire, les 574 députés (3 postes vacants) de l’Assemblée nationale ont donc rejeté ce vote de confiance avec 194 voix pour contre 364 voix contre (558 votes exprimés). Une nouvelle page du livre d’histoire de la république française s’écrit sous nos yeux éclairant la vétusté de nos institutions… à l’aulne de la Présidentielle 2027 !

Daniel Carlier

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Le bâtimentaire durable comme la voie lactée de la transition écologique

5 septembre 2025 à 05:57

(Didier COUSIN sur le plateau TV de la chaîne d’informations dédiée aux professionnels du bâtiment)

C’est un fait historique, l’ancienne région du Nord Pas de Calais est une consommatrice de l’énergie fossile à travers son paysage industrieux et sa densité de population consommatrice tout d’abord de gaz de mine, puis en passant dans les années 70 au gaz naturel. Aujourd’hui, l’énergie consommée est équivalente entre l’électricité décarbonée et le gaz naturel dont une partie en gaz vert. Avec lucidité, il est évident que le tout électrique est impossible dans un horizon visible. C’est pourquoi, cette région Hauts de France « a besoin d’un mix énergétique et par suite nous devons décarboner le gaz. D’ailleurs, nous avons commencé cette démarche en 2012 sur le site de Sequedin, la première unité de méthanisation dans la région », commente Didier Cousin, le Directeur territorial GRDF Hauts de France. Aujourd’hui, cette région comprend 103 unités de méthanisation sur environ 850 en France. « Nous venons d’inaugurer la 100ème sur Laon ou il existe 5 unités autour de l’agglo presque autonome à 100 % en gaz vert pour le chauffage des bâtiments et donc des logements. Certes, le développement du gaz vert sera plus rapide en milieu rural avec la présence de 95% d’unités de méthanisation agricoles. Ce sera plus difficile dans le département du Nord », poursuit-il.

« Il y a un gros travail en cours avec les bailleurs sociaux ! », Didier COUSIN

Bien sûr, le fil rouge avec cette manifestation du CNBD est la réduction d’énergie consommée à l’intérieur des bâtiments d’une part et plus spécifiquement une énergie verte ajoute à cette transition écologique espérée. 

A cet effet, Didier COUSIN met en exergue une collaboration avec les acteurs du logement social dans les Hauts de France, omniprésent dans le Nord département le plus peuplé de France : «  Il y a un gros travail en cours avec les bailleurs sociaux ! Presque 3/4 des logements sociaux sont chauffés au gaz et dans le cas de Maison & Cités (Ex Soginorpa) nous parlons de 95%. »

Focus sur le logement minier au coeur de l’actualité avec la confirmation du dispositif ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin Minier), sur dix ans, par le Président de la République en juin 2025 et suivi de très près par Valérie Létard, la Ministre du Logement. Comme disait récemment  le Préfet de Région, Bertrand Gaume : « Je connais guère d’autres dispositifs suivis sur 10 ans et croyez-moi, on ne lâche rien. » Tout cela afin de surligner la rénovation lourde extérieure et intérieure des logements miniers, en mode accélération, jusque 2027 comme prévu à la signature en mars 2017 par Bernard Cazeneuve. 

Evidemment, si d’un côté vous avez une « adaptation » de la consommation énergique au prochain réchauffement climatique avec une isolation majuscule des logements, vous pouvez obtenir une « atténuation » importante de l’empreinte carbone avec la production massive de gaz vert et injecté dans les réseaux de chauffage des bailleurs sociaux. «  De plus, nous travaillons en économie circulaire, le gaz vert décarboné dans les logements collectifs est une composante de cette thématique du bâtiment durable », poursuit-il.

Cette sémantique a été développée par François Gemenne en conférence d’ouverture de cette 11édition du CNBD. « Nous n’avons plus ce luxe de l’atténuation, il faut s’adapter à une hausse de 4° degrés durant ce siècle. Notre voie d’action est la décarbonation pour laquelle nous devons trouver des solutions, trouver des combinaisons. C’est pourquoi, il faut opérer des rénovations complètes dans les habitats ». Bien sûr, le coût est souvent abyssal pour les particuliers et par suite constitue un frein conséquent. 

François Gemenne

Dans cette optique, François Gemenne propose une solution financière : « Pourquoi ne pas permettre à cette génération des boomers, dont la transmission d’un patrimoine immobilier conséquent est proche, de déduire des droits de succession une rénovation complète d’un bâtiment, d’un logement individuel, etc. ? » Par suite, le mode de consommation énergétique serait au coeur de cette rénovation lourde et plus encore dans notre région compte tenu de la météo.

Les intervenants ont de fait distinguer « l’adaptation » plutôt dédiée aux collectivités publiques territoriales, plus facile, plus concrète pour le quotidien budgétaire compliqué des collectivités locales. Par contre, la politique nationale et internationale vise à légiférer sur des grands axes afin de graver dans le marbre une « atténuation » collective de notre consommation carbonée. 

Plus de diversité dans la méthanisation

Par capillarité, le déploiement indispensable des unités de méthanisation doit se diversifier en dehors de la récupérations des déchets agricoles. Comme récemment sur Laon, les eaux usées à travers les stations d’épurations, mais également la pyrogazéification où la chauffe des déchets à plus de 1000 degrés avec une faible quantité d’oxygène transforme en liquide des déchets secs (bois, pneumatiques…), idem avec la gazéification hydrothermale concernant les boues, résidus agroalimentaires, effluents agricoles et industriels, etc., et enfin la récupération des systèmes de cogénération. Ces systèmes additionnels de production de biométhane injecté (gaz vert) doivent contribuer au remplacement du système de chauffe au gaz naturel dans des dizaines de milliers de logements. 

Le bâtiment durable est le plus accessible projet de décarbonation dans un futur proche et le système de chauffage devient de facto une donnée centrale. Le gaz vert a concrètement une carte à jouer, notamment dans les logements de l’arc minier. Une technicité, la méthanisation, une cible, l’habitat, une ligne d’arrivée, la réduction de la consommation énergétique… même verte ! En une phrase, atteindre des objectifs atteignables… !

Daniel Carlier

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L’échec des négociations mondiales sur l’usage du plastique… comme un meurtre programmé de notre biodiversité !

31 août 2025 à 05:31

Pourtant, tout le monde convient de la dangerosité de la matière en terme écologique, mais pour freiner sa progression quasi endémique, il faudrait réduire les énergies fossiles ! Rien que cette idée a hérissé au plus haut point quelques pays producteurs de pétrole et/ou de gaz comme ceux du Golf, les Etats-Unis, l’Iran, la Russie… et cela suffit à bloquer l’avenir écologique de notre planète, non interchangeable faut-il le rappeler !

L’immense majorité des pays, dont la France, ont oeuvré pour un compromis, pour une avancée sur la durée afin de limiter autant que faire se peut la production de plastique. Néanmoins, aucun argument avec une vision à moyen et long terme n’a fait le poids face aux choix de courte durée des pays impliqués dans la production des énergies fossiles. Cet échec cuisant reflète l’état du monde, parfaitement conscient du mur devant lui, mais dans l’incapacité de ralentir cette pollution suicidaire in fine.

Le concert des nations a échoué et pousse de fait à réfléchir sur les accords internationaux, le fameux multilatéralisme vendu à toutes les sauces. Un résultat à mettre en parallèle avec une actualité brûlante sur d’autres sujets de transition écologique nationaux. Parfois, les arguments déconnectés de la réalité du terrain se heurtent aux dommages écologiques inéluctables. Que faire face au multilatéralisme intérieur ? C’est peut-être notre premier chantier commun sur l’écologie à résoudre de toute urgence, loin des postures des bancs de l’Assemblée nationale française, plus proche des difficultés sur le terrain sans jamais occulté le défi écologique de chaque mesure.

Vers une prise de conscience collective ?

D’autres thématiques écologiques nous éclatent au visage chaque été. En effet, l’incendie majeur dans l’Aude cet été, sans oublier les mégafeux en Espagne au mois d’août, nous poussent collectivement à réfléchir sans dogmatisme. En écoutant les agriculteurs montagnards dont l’adage est simple « Plus ça brûle, moins ça brûle » laisse place à l’introspection. En effet, des exploitants de terrain soulignaient que l’absence de pâturage, de facto d’exploitations agricoles où le feu ne se propage pas à une vitesse lumière, a favorisé cet incendie dans le département de l’Aude.

Penser la biodiversité non maîtrisée comme une solution pour sauver la planète est d’une rare candeur, car le réchauffement climatique avance plus vite que nos choix écologiques même pertinents. Il faut donc agir avec la meilleure solution sur le terrain afin d’éviter ces incendies de plus en plus ravageurs et annonciateurs d’un bouleversement de l’aménagement d’un territoire.

Chaque édile doit y penser, en bétonnant beaucoup moins, mais en maîtrisant les zones où les inondations et les incendies seront des sujets aussi récurrents que celui la gestion des déchets ou de l’eau potable par les puissances publiques territoriales.

Daniel Carlier

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Le 08 septembre 2025, le suicide assisté de François Bayrou avec une dissolution inévitable ?

26 août 2025 à 17:20

C’est un nouveau tremblement de terre dans la politique de française, l’annonce de François Bayrou du 25 août 2025 marquera les esprits pour longtemps. En effet, le climat politique a passé un nouveau cap, car le résultat de ce vote de confiance laissera le Président de la République devant trois choix :

1° La mise en place d’un gouvernement 100% technique avec par exemple un Gouverneur de la Banque de France aux commandes. L’Italie l’a fait pendant 24 mois et a réussi une transition compliquée dans un pays à la politique volcanique. Toutefois, cette hypothèse a une infime chance d’exister !

2° La nomination d’un Premier ministre, comme Sébastien Lecornu, de la majorité présidentielle, mais pourrait-il survivre plus de quelques semaines ? Néanmoins, cette solution peut donner du temps au Président de la République avec la présentation d’un nouveau budget sans les aspérités bien connus, un budget mou, sans odeur, sans saveur, mais qui passerait entre les gouttes parlementaires. 

3° Le choix le plus facile à deviner est simple. Le Président de la République pourrait exercer son Droit constitutionnel à dissoudre l’Assemblée nationale. La loi électorale impose 40 jours minimum pour organiser de nouvelles élections législatives avec en perspective une nouvelle bataille féroce dans les urnes.

Bien sûr, on part du postulat où Emmanuel Macron resterait jusqu’à la dernière minute de son quinquennat, la Constitution de la 5ème République le protège !

Conséquences dans les 3 circonscriptions du Valenciennois en cas de dissolution

La 21ème 

Sur la circonscription historique de Jean-Louis Borloo, nous avons vécu un épisode lamentable de la mouvance Jean-Louis Borloo avec une éviction forcée de Béatrice Descamps, sous la houlette du clan Laurent Degallaix, et une invitée surprise Valérie Létard relevant le gant à la surprise générale. 

La conséquence concrète a été tangible dans les urnes avec un score impressionnant de Laurence Bara (7057 voix d’avance) du Rassemblement National dès le 1er tour ! Cette élue d’opposition de la commune d’Onnaing a donc explosé la circonscription du centre droit, de l’UDI de JLB, avec toutes les conséquences politiques à long terme. 

Ensuite, une mobilisation remarquable du NFP emmené par Pierrick Colpin a permis de rattraper, presque miraculeusement, ce retard abyssal. 

Puis, cette improbable élection comme députée, après une riche carrière comme sénatrice, a débouché sur deux fonctions de Ministre du Logement, sous Michel Barnier et aujourd’hui sous François Bayrou. Néanmoins, la présence de Bruno Retailleau dans cette équipe gouvernementale a été très peu appréciée par les électrices et les électeurs de gauche, acteur premier de cette élection de Valérie Létard au second tour. 

En clair, le Front Républicain est mort et enterré sur cette circonscription. 

La 20ème

Après l’exploit politique de Guillaume Florquin, élu du RN dans la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux, avec une victoire contre le député sortant, Fabien Roussel, secrétaire général du PCF, figure politique nationale, une nouvelle lecture de cette circonscription est nécessaire. 

En effet, au sein du Conseil municipal de la cité thermale, le rapprochement des deux élus du RN et d’Eric Castelain n’a échappé à personne. Qui de Guillaume Florquin ou d’Eric Castelain ira se frotter contre l’ancien député et maire de Saint-Amand-les-Eaux dans une nouvelle bataille législative ? N’oublions pas que les Municipales sont en mars 2026 et qu’une répartition des leads est possible. Chacun son combat, chacun son soutien, tout est possible sur cette circonscription où Fabien Roussel a été surtout battu par une mobilisation à gauche trop faible et une présence de deux candidats au sein du Bloc Présidentiel au premier tour. L’éparpillement des votes a permis au score historique du RN de remporter la mise dès le 1er tour, mais Fabien Roussel n’a pas été emporté par la vague du RN comme l’a mentionné ce dernier dans un entretien au Figaro. A ce stade, si les électrices et les électeurs de La France Insoumise continuent de vouloir la tête du candidat de la Présidentielle 2022 faisant rater le second tour à Jean-Luc Mélanchon, sans oublier les supporters d’Eric Renaud dont le rêve est la chute du fils politique d’Alain Bocquet, la messe politique est dite. Coté Bloc présidentiel, la présence d’un candidat inconnu de la majorité présidentielle, mais surtout d’une candidate de l’UDI ont scellé le sort du Secrétaire général du PCF. 

En clair, avec le même décorum de candidats sur la ligne de départ, le candidat ou la candidate du RN sera l’immense favori du scrutin dans la 20ème circonscription. Par contre, si le panorama politique change, tout est possible à travers un Front républicain dès le 1er tour afin de renverser la table au second tour. 

La 19ème

En l’espèce, Sébastien Chenu repart en pays conquis face à une gauche complètement éclatée, LFI et la maire de Denain se livrent une bataille mortifère, ce qui en passant pourrait être le chamboule tout de cette prochaine municipales en mars prochain. Comme quoi, l’unité de la gauche dans la 21ème et la détestation des mêmes formations politiques dans la 19ème sont assez symboliques de l’état des partis politiques français. 

Quelle sera la stratégie face à un pronostic quasi inévitable ? Elle sera complexe avec peu de candidates et candidats prêts à prendre une fessée électorale. Bref, tout a été fait pour créer la confusion politique, notamment durant la législative 2022, le résultat s’est traduit dans les urnes logiquement. 

En clair, une nouvelle victoire de Sébastien Chenu est plus que probable !

Daniel Carlier

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Combien de candidat.e.s en moins pour ces Municipales 2026 ?

30 juillet 2025 à 16:00

Sur le plan national, le XXième siècle et l’apparition des agglo en 2001, voire EPCI, a enclenché des regroupements de communes : 34 875 communes au 01 janvier 2025 dont 24 960 de moins de 1000 habitants. Sur ce point, la loi du 08 octobre 2025 modifie le mode de scrutin dans ces très petites communes avec l’introduction de la parité. Comme indiqué, le momentum est au regroupement de communes ; 34 935 collectivités locales au 01 janvier 2020, 36 570 au 01 janvier 2010, et 36 680 au 01 janvier 2000. Ces mouvements institutionnels sont souvent observés dans des départements moins peuplés que le Nord, mais pas encore sur le Valenciennois à ce stade. 

Et sur l’arrondissement du Valenciennois en mars 2020 ?

Vous avez 35 communes sur la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole, 26 de plus de 1 000 habitants et 9 en dessous de cette jauge et 47 communes sur celle de La Porte du Hainaut, 39 de plus de 1 000 habitants et 8 en dessous de cette jauge.

Pour les municipales 2020 concernant Valenciennes Métropole, sur les 26 communes de plus de 1000 habitants, il y avait 69 candidates et candidats sur la ligne de départ au mois de mars, plus 9 listes de 11 personnes pour les communes de moins de 1000 résidents. 

Pour les municipales 2020 concernant La Porte du Hainaut, sur les 39 communes de plus de 1 000 habitants, il y avait 70 candidates et candidats sur la ligne de départ au mois de mars, plus 8 listes de 11 personnes pour les communes de moins de 1000 administrés.

Et pour 2026 ?

Vous avez déjà trois maires dont la non représentation en mars prochain est officielle, Hérin et Artres annoncée chez mes collègues de La Voix du Nord et sur Mortagne-du-Nord sur va-infos.fr, d’autres suivront en septembre-octobre prochain.

Sans oublier les mouvements durant ces six ans dans plusieurs communes du Valenciennois, le nombre attendu d’édiles en fin de mandat non partant pour une nouvelle aventure pourrait atteindre la dizaine. De plus, il est probable que ce phénomène se vérifie aussi sur certaines communes urbaines, et pas seulement rurales, dans le Valenciennois et bien au delà. Des annonces fortes, voire surprenantes, pourraient intervenir en septembre/octobre prochain. 

A l’image de la nouvelle arène parlementaire nationale où le grand n’importe quoi est devenu quasi une coutume dans le débat parlementaire, les édiles et les oppositions locales vont de plus en plus loin dans l’outrance verbale. Certain.e.s sortants ou candidat.e.s se chargent eux-mêmes de la besogne, d’autres envoient sur le front des réseaux sociaux leurs meilleurs ambassadeurs afin de tacler les médias locaux, d’invectiver vigoureusement les candidates et les candidats potentiels face à leur favori comme si tout était permis, planqué derrière des pseudos que tout le monde connaît officieusement !

Autre point bloquant par capillarité de cette logorrhée, la constitution d’une liste sera un enjeu très compliqué dans de nombreuses communes. En effet, petites ou grandes entités, il faudra motiver les troupes prêtes à se faire haranguer sur les réseaux sociaux directement ou par sbires mandatés, sans parler d’une tête de liste responsable financièrement sur l’intégralité des dépenses du coût de la candidature en dessous d’un score de 5% au 1er tour. Tout le monde se rappelle de la claque politique de Valérie Pécresse au 1er tour de la Présidentielle 2022… !

Concernant les causes exogènes que les autorités avancent pour expliquer ce phénomène, elles ne sont pas plus négatives que depuis 1946. Certes, les réseaux sociaux, les responsabilités pénales à la clé, des dossiers très techniques, une délinquance plus importante et de plus en plus jeune, tout cela fait partie du package, mais ne constitue pas l’essentiel de cette grande démission. Le grand renoncement vient de l’intérieur. C’est peut-être cela le plus inquiétant pour les autorités de tutelle comme si le venin injecté dans notre démocratie locale n’avait pas d’antidote.

En conclusion, ce comportement endogène pourrait réduire drastiquement le nombre de candidates et candidats sur la ligne de départ, de 10, 15%, voire 25% sur le Valenciennois et bien au delà sur la Métropole. Est-ce une faillite de la démocratie de proximité ? Seul un sursaut de participation en mars 2026 pourrait atténuer cette tendance lourde ! Et au bout du bout, combien de communes en France n’auront même pas de maires en mars 2026 faute de candidat.e.s, le nombre sera pléthorique assurément ! Est-ce possible sur le Valenciennois qu’une commune, voire plusieurs, colle à ce triste présage malgré un territoire dès plus dense en France en terme de population, malheureusement oui !

Daniel Carlier

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