Louis-Marie Malaquin : « Notre activité est interconnectée à l’écosystème public et privé »

Le poumon opérationnel de l’entreprise Hydram, basée sur Rosult, était en ébullition durant cette journée ensoleillée du 19 juin 2025. Sous un soleil de plomb, tous les salariés de l’entreprise étaient présents pour ce moment de vie partagé, un jour pas comme les autres où le temps s’arrête pour jeter un oeil dans le rétroviseur. Le site était aménagé comme une vitrine des activités diverses engagées au quotidien, un catalogue clé en main des besoins des industries, voire des collectivités publiques.

Près de 350 invités, partenaires et acteurs associés, ont répondu de leur plein gré à ce barbecue géant. « Notre activité est interconnectée à l’écosystème public et privé. D’ailleurs, elle est parfois lourde sur le volet administratif. Pour autant, cela fait 30 ans que les véhicules rouges sillonnent la région des Hauts de France », explique Louis-Marie Malaquin. 

Après un début en 1986 dans le métier, l’entrepreneur décide de se lancer en janvier 1995 avec quelques 9 collaborateurs dont deux sont encore là. Le début d’exercice ciblait l’aménagement des berges et des cours d’eau, mais une réforme législative a menacé la stabilité de l’entreprise. « Heureusement, j’ai réussi à capter un nouveau marché, celui du désamiantage comme une bouffée d’air pour l’entreprise. Puis, vers les années 2000 est apparu un nouveau secteur très porteur, celui de l’assainissement. Enfin, en 2017, l’adduction de l’eau potable s’est additionnée à nos compétences », commente le fondateur. Si vous y ajoutez l’entretien des milieux naturels et l’aménagement paysager jusqu’à l’idée d’une centrale à béton en distribution automatique imaginée par la nouvelle génération https://www.va-infos.fr/2025/01/14/rosult-du-beton-en-libre-service-chez-hydram/ ; vous avez l’architecture d’une entreprise à la fois complexe et accessible, mais surtout en capacité de résister à une concurrence féroce. 

« Je remercie les fournisseurs qui sont restés fidèles durant les jours difficiles », Louis-Marie Malaquin

Evidemment, ce résumé sommaire pourrait faire croire que cette vie entreprenariale s’est déroulée sur un long fleur tranquille. Que nenni, les aspérités ont fleuri comme dans tous les secteurs et plus encore là où la norme administrative est le déclencheur d’activité. C’est pourquoi, Hydram a survécu « grâce à la qualité de ses interlocuteurs, agriculteurs, pompiers, force de l’ordre, organisme de contrôle et des sous-traitants de qualité. D’ailleurs, je remercie les fournisseurs qui sont restés fidèles durant les jours difficiles », ajoute-t-il. Là, vous touchez du doigt le rapport humain encore essentiel dans l’entreprenariat.

Le chef d’entreprise compte bien poursuivre cette aventure, partagée avec sa famille, sa femme et ses deux enfants, le béton humain et armé autour d’une vie à cent à l’heure. Demain, il compte sur la nouvelle génération Malaquin pour reprendre le fil d’une activité en mouvement, Victor. D’évidence, les écueils seront encore multiples durant les 30 prochaines années, mais la reconnaissance d’un travail bien fait demeure la meilleure publicité, la seule signature qui vaut in fine. 

Daniel Carlier

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