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(Municipales 2026) JoĂ«l Bois porte une « liste ouverte Â» sur CondĂ©-sur-l’Escaut

23 mai 2025 Ă  04:30

(Visuel de gauche à droite, Daniel Lamac, Alexandre Raszka, Brigitte Duc, Joël Bois, et Alice Polisini-André)

JoĂ«l Bois : « Notre liste est beaucoup plus ouverte qu’en 2020 Â»

On ne peut Ă©voquer cette candidature sans (re)parler du dĂ©roulement du prĂ©cĂ©dent scrutin en 2020, car selon la future tĂȘte de liste « l’élection a Ă©tĂ© faussĂ©e au second tour compte tenu des conditions de l’entre-deux-tours
 NĂ©anmoins, si nous Ă©tions plus comprĂ©hensifs pour son premier mandat, le second est encore pire malgrĂ© l’expĂ©rience du premier. Notre commune est triste et dĂ©gradĂ©e. » 

Comme point de dĂ©part d’une ambition partagĂ©e, Joel Bois souligne la collĂ©gialitĂ© de cette candidature et de sa dĂ©signation comme tĂȘte de liste. Ensuite, d’une liste de gauche en 2020, le choix est plus large. « Je ne suis plus cartĂ© d’une formation politique comme les autres membres de l’opposition. Cette liste sera plus ouverte pour les gens qui aiment CondĂ©-sur-l’Escaut. Nous dĂ©fendons simplement des valeurs Â», commente-t-il. De fait, la prĂ©sence de Daniel Lamac, sur la liste de Paolino Manganaro en 2020, est Ă©clairante sur le pĂ©rimĂštre de celle-ci.

« Nous avons perdu environ 700 habitants en deux mandats de GrĂ©gory Lelong Â», JoĂ«l Bois

La baisse du nombre des habitants au sein de sa commune est la hantise des Ă©diles depuis la marche en avant d’une rĂ©duction de la DGF (Dotation GĂ©nĂ©rale de Fonctionnement/Fonds d’Etat) basĂ©e, en partie, sur ce paramĂštre. AllĂšgrement au dessus de 10 000 habitants au XXĂšme siĂšcle, cette commune voit sa population baissĂ©e lentement, mais sĂ»rement, depuis 2017 (donc mĂȘme avant La Covid). Aujourd’hui, elle se situe entre 9250 et 9 300 habitants, une claque pour l’ancien chef lieu du Pays de CondĂ© pendant des dĂ©cennies dont l’empreinte dans l’histoire de France, et de l’Europe, demeure indĂ©lĂ©bile. « Nous avons perdu environ 700 habitants en deux mandats de GrĂ©gory Lelong », pointe JoĂ«l Bois, un fait tangible avec des consĂ©quences par porositĂ© sur de multiples thĂ©matiques communales, nous y reviendrons !

Les séniors

La premiĂšre consĂ©quence du fait Ă©voquĂ© ci-dessus est un vieillissement marquĂ©e de la population de ladite commune. « Nous avons prĂšs de 1 800 seniors (plus de 65 ans) sur CondĂ© et la majoritĂ© municipale a supprimĂ© le service de transport communal. C’est un choix politique et Ă©conomique, mais il Ă©tait important pour les personnes ĂągĂ©es (en plus du tramway) Â», prĂ©cise Joel Bois. De plus, l’élu d’opposition reproche un manque de logements pour les sĂ©niors, avec notamment la fermeture de la seule rĂ©sidence communale pour personnes ĂągĂ©es autonomes. En rĂ©sumĂ©, JoĂ«l Bois prĂŽne une reprise en main des politiques engagĂ©es vers cette population : « Nous devons mieux accompagner les sĂ©niors CondĂ©ens ! Â»

Dans cette optique, le nouveau candidat au fauteuil majoral propose de relancer un transport communal, prĂ©cisĂ©ment des quartiers vers le centre-ville, comme celui de CondĂ©-Macou. 

La jeunesse/petite enfance

Sur cet item, le candidat souhaite bonifier l’outil culturel et social de la MĂ©diathĂšque, rĂ©alisĂ©e sous l’ancienne gouvernance de Daniel Bois. Certes, il reconnaĂźt un « bon travail de l’équipe sur site, mais la population doit plus s’approprier cet Ă©quipement. Par contre, j’attends que celle-ci intĂšgre le rĂ©seau Myriade (mĂ©diathĂšques communautaires) de Valenciennes MĂ©tropole. Â»

Toutefois, JoĂ«l Bois considĂšre que cette mĂ©diathĂšque communale est sous-utilisĂ©e : « Je veux proposer Ă  la population des ateliers rĂ©currents au sein de celle-ci, comme une aide Ă  la scolaritĂ© et autres services Ă  la population. Â»

Les associations

Sauf « deux exceptions, les associations condĂ©ennes ont souffert avec une rĂ©duction de budget et/ou des moyens humains, voire de l’équipement Â», prĂ©cise JoĂ«l Bois. Bien sĂ»r, la diminution des moyens financiers est en lien avec cette approche comptable, mais Brigitte Duc soutient que « mĂȘme en quittant l’association, tout soupçon d’une affinitĂ© avec l’opposition a Ă©tĂ© sanctionnĂ©e par une baisse de moyens. Â» JoĂ«l Bois rebondit sur cette gestion diffĂ©renciĂ©e pour se projeter en mode gouvernance : « Nous voulons remettre en avant toutes les associations sur CondĂ©. Â»

« Le dossier de l’école du centre Ă©tait mal ficelĂ© Â», JoĂ«l Bois

Le leader de l’opposition acquiesce sur la mission municipale accomplie sur les quatre Ă©coles publiques, voire l’école privĂ©e. Toutefois, comme de nombreuses communes du Valenciennois, cette collectivitĂ© locale a voulu porter Son Groupe scolaire (Ă©lĂ©mentaire + maternelle) durant ce mandat, comme Marly, Saint-Saulve, Aulnoy-lez-Valenciennes, Vieux-CondĂ©, Denain
, mais CondĂ©-sur-l’Escaut est la seule Ă  connaĂźtre un refus des partenaires sur un tel projet. 

« Le dossier de l’école du centre Ă©tait mal ficelĂ©. Il est passĂ© de 8 millions d’euros Ă  15 millions d’euros avec des annonces de partenaires sans certitudes », tance JoĂ«l Bois. Lorsque votre seul gros projet, propre Ă  votre initiative, du mandat passe Ă  la trappe, il est Ă©vident que la porte est ouverte Ă  la critique faute d’un seul investissement majeur. Evidemment, la fin du dispositif du PNRQUAD, signĂ© en dĂ©cembre 2012 pour le centre-ville de CondĂ©-sur-l’Escaut, prend forme Ă  travers la belle Place Pierre Delcourt, voire l’ancienne Imprimerie reprise par le pugnace bailleur social « Habitat du Nord ».

En contrepoint, le maire a respectĂ© sa promesse de campagne de rĂ©duction de la fiscalitĂ© locale fonciĂšre durant tout son mandat. De mĂȘme, faute d’investissement, la dette publique a baissĂ© mĂ©caniquement. « Etait-ce le moment de diminuer encore les recettes de la commune, car les impĂŽts fonciers augmentent avec la part de l’Etat, avec moins de population et au final moins de recettes ! Â», s’étonne JoĂ«l Bois.

Chabaud Latour, un écrin vert sous-exploité ?

Evidemment, le sujet de Chabaud Latour est incontournable lorsque la politique « verte Â» est abordĂ©e. En surplomb, la fermeture du centre d’éducation Ă  l’environnement d’Amaury sur Hergnies a surpris les plus affutĂ©s sur le sujet. Comme PrĂ©sident du Parc Naturel Scarpe Escaut, GrĂ©gory Lelong va-t-il faire bĂ©nĂ©ficier le maire de CondĂ©-sur-l’Escaut, toujours lui, de ce trou dans la raquette en terme d’hĂ©bergements de loisirs et Ă©ducatifs ?

La liste portĂ©e par Joel Bois veut proposer des nouveautĂ©s pour dynamiser l’attractivitĂ© touristique de cette pĂ©pite du territoire : « Tout d’abord, la mise en oeuvre d’une piscine naturelle, avec le traitement de l’eau associĂ©, sur le site de Chabaud Latour. Ensuite, la construction de logements de loisirs et une aire de camping. C’est Ă  la ville de CondĂ© de proposer au PNR ou Conseil dĂ©partemental des projets, des dossiers Ă  soutenir. Je rappelle qu’à l’origine de ce site, il a fallu se battre. En l’espĂšce, il faut donc agir pour dynamiser ce site unique dans le Valenciennois. »

La gestion des remparts

DĂšs qu’un Sous-PrĂ©fet dĂ©barque sur l’arrondissement, il reste stupĂ©fait de la qualitĂ© du patrimoine bĂąti, Ă  travers les siĂšcles, avec des remparts en pierre d’un rare potentiel historique. Pour autant, les Ă©diles Ă  travers le temps ne sont pas parvenus Ă  trouver les moyens, ni les partenaires, afin de rĂ©habiliter ces derniers. 

« Nous sommes pour (re)lancer des chantiers d’insertion sur nos remparts. Bien sĂ»r, cette opĂ©ration se travaille sur le temps long ! Â», indique JoĂ«l Bois. 

La sĂ©curitĂ© 

Face Ă  la crise de l’énergie dont l’impact sur les budgets des communes a Ă©tĂ© traumatique, la commune avait dĂ©cidĂ© de fermer l’éclairage public dĂšs minuit. « Tout l’éclairage public est passĂ© en LED
 et maintenant, nous voyons une recrudescence de l’insĂ©curitĂ© et des cambriolages. Je propose de remettre l’éclairage public la nuit Â», prĂ©cise JoĂ«l Bois. 

Ensuite, avec trois agents dĂ©diĂ©s Ă  la Police Municipale, il est possible qu’en mars 2026 le pĂ©rimĂštre d’action de la PM sera plus large. « Je suis favorable Ă  une police intercommunale, mĂȘme sectorisĂ©e, sur les 35 communes de la CAVM Â», commente JoĂ«l Bois. 

Le logement et le handicap

Comme sur toutes les communes du Valenciennois, la liste d’attente des familles en attente d’un logement est plĂ©thorique. A ce point, c’est effrayant sur le Valenciennois ! Sur cette collectivitĂ© locale, il y a un seul programme (hors Habitat du Nord) sur la Route de Bonsecours. « Nous devons travailler sur des projets de logements et notamment sur la mixitĂ© sociale Â», indique JoĂ«l Bois.

Le nombre de bĂątiments publics sur cette commune est impressionnant et par suite leur accessibilitĂ© demeure un dĂ©fi colossal. Pour l’anniversaire de la loi de fĂ©vrier 2025 sur le handicap, il faudra poursuivre durant ce mandat l’accessibilitĂ© des bĂątiments et ce n’est pas un petit dossier
 !

Santé

Avec la perte de sa maternitĂ©, la commune a perdu beaucoup de sa centralitĂ© sanitaire. Certes, la maison mĂ©dicale sur le mĂȘme site a palliĂ© un peu cette carence, mais comme toutes les autres communes il y des trous dans la raquette, notamment en spĂ©cialistes sur CondĂ©. 

Pour la liste portĂ©e par JoĂ«l Bois, c’est l’axe de prĂ©vention oĂč le bĂąt blesse. « Il faut travailler sur des actions de prĂ©vention dans le domaine de la santĂ© sur les diffĂ©rents publics Â», prĂ©cise JoĂ«l Bois. La ville de Valenciennes Ă  travers plusieurs villages dĂ©diĂ©s Ă  oeuvrer Ă  la prĂ©vention sanitaire, des problĂšmes cardiaques, la sensibilisation au cancer les plus courants, du sein voire de la prostate, la lutte contre l’obĂ©sitĂ©, sans oublier les addictions de toutes les natures, c’est un autoroute de l’information prĂ©ventive possible avec une Place centrale trĂšs propice Ă  ce type d’évĂšnement. 

Travaux

Sur les travaux, la rĂ©novation des trottoirs et voiries est en cours pour cette annĂ©e 2025, comme partout ailleurs sur le Valenciennois, un classique d’un maire/candidat Ă  sa succession. Pour autant, JoĂ«l Bois juge ces derniers avec un goĂ»t de trop peu
 : « Il y a 250 000 euros au budget 2025, alors que nous aurions besoin d’un PPI sur l’ensemble du mandat pour ces voiries et trottoirs de la commune. LĂ , on comble les trous
 ! »

Ressources Humaines

Effectivement, face Ă  la baisse des recettes de l’Etat et locales, le maire en exercice a rĂ©duit drastiquement le nombre de fonctionnaires territoriaux. La commune de CondĂ©-sur-l’Escaut est passĂ©e de plus de 300 agents Ă  196 (titulaires et contractuels) et ces derniers « sont en grande souffrance. Il faut rĂ©tablir le dialogue social Â», explique le candidat, reprĂ©sentant syndical CFDT au sein de Valenciennes MĂ©tropole.

Commerce et le travail transfrontalier

Ces deux thĂ©matiques sont liĂ©es intrinsĂšquement, car les communes de Bernissart et PĂ©ruwelz (environ 30 000 habitants) sont proches et leurs populations sont des clients rĂ©currents des commerçants et artisans sur CondĂ©-sur-l’Escaut. Les professionnels de proximitĂ© l’ont constatĂ© durant la COVID 1, c’est moins 30% dans la caisse immĂ©diatement avec la fermeture des frontiĂšres. C’est un fait, les Belges viennent sur CondĂ© et il ne faut pas se contenter d’ĂȘtre captif, mais plus attractif sur de multiples domaines. « Depuis 2014, il n’y a aucun projet transfrontalier, alors qu’il est possible de travailler sur des dossiers de coopĂ©ration transfrontaliĂšre avec l’Europe (Fonds Interreg), voire Valenciennes MĂ©tropole et autres partenaires Â», commente JoĂ«l Bois.

Plus spĂ©cifiquement sur le commerce de proximitĂ©, le candidat veut mettre en place une aide Ă  l’installation et/ou l’installation Ă  la rĂ©novation des sites existants. Ensuite, il propose « un Office du commerce, pas une Union du Commerce, mais des commerçants/artisans force de proposition, et inversement. C’est Ă  la commune de soutenir Ă  travers des animations le commerce local. Â» Cette suggestion s’appuie sur une mise en oeuvre rĂ©ussie sur Saint-Amand-les-Eaux

CAVM

Enfin, Joel Bois, technicien au sein de Valenciennes MĂ©tropole, connaĂźt parfaitement de l’intĂ©rieur le fonctionnement de la communautĂ© d’agglomĂ©ration : « Aujourd’hui (et notamment depuis la loi NOTRe), elle est incontournable. CondĂ©-sur-l’Escaut doit retrouver son rĂŽle de pĂŽle secondaire de territoire. Nous ne devons pas nous faire imposer des choix communautaires, mais proposer des projets. Â» 

VoilĂ  un premier jet d’un futur programme plus dĂ©taillĂ©. L’heure est Ă  la constitution de « cette liste ouverte Â» (soit 29 +2) avec visiblement un rapprochement souhaitĂ© des diffĂ©rentes forces engagĂ©es sur la commune. En creux, c’est dĂ©jĂ  un message programmatique !

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) Laurent Lasselin, candidat trĂšs « LAPI Â» d’air pour Valenciennes

21 mai 2025 Ă  05:07

(Visuel du candidat devant la Gare SNCF de Valenciennes)

Une mise au point
 politique de Laurent Lasselin !

Avant d’évoquer son avis sur la gestion municipale et un Ă©tat des lieux de la ville-centre, Laurent Lasselin tient Ă  planter son dĂ©corum politique : « Je suis Valenciennois, j’habite Valenciennes, et je me prĂ©sente dans ma ville. Je n’ai aucune ambition dans une autre commune mĂȘme si on me conseille de me prĂ©senter sur Marly ! » En dĂ©codĂ©, la guerre hybride, ou plutĂŽt de positionnement, a dĂ©jĂ  dĂ©marrĂ© pour la (re)conquĂȘte de la PrĂ©sidence de Valenciennes MĂ©tropole ! C’est beau la Politique
 !

Ensuite, il est toujours cartĂ© au Rassemblement National, mais ne partira pas sous ses couleurs. « Je souhaite l’union des droites et j’invite les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs du centre droit et de la droite a votĂ© pour moi. Je suis la seule vĂ©ritable opposition (de droite) au maire de Valenciennes. » Enfin, il ne fait pas de faux-semblant quant Ă  son vote pour la PrĂ©sidentielle 2027 (sauf changement de calendrier) sachant que cette municipale 2026 sera son antichambre : « Je voterai pour la, ou le, candidat(e) du Rassemblement National. Â»

Le point de vue de Laurent Lasselin sur quelques thématiques :

La sécurité en premier

Le choix du candidat comme visuel ciblĂ© est symptomatique : « Le quartier de la Gare SNCF est le plus dangereux de la ville. Cette place devrait pourtant ĂȘtre un lieu attractif pour les voyageurs (12 000 par jour hors vacances scolaires). Je suis pour la tolĂ©rance zĂ©ro en matiĂšre de sĂ©curitĂ©, il faut rendre la vie difficile aux dĂ©linquants. Â»

Valenciennes est malheureusement trĂšs mal classĂ©e dans les statistiques sur la sĂ©curitĂ© dans les villes de mĂȘme strate, la thĂ©matique de la sĂ©curitĂ© sera certainement un sujet central dans cette campagne municipale prochaine.

Le stationnement, sa verbalisation, et le commerce

Pour Laurent Lasselin, la 1Ăšre cause des maux du commerce et d’une baisse du pouvoir d’achat des administrĂ©s est « la voiture LAPI. C’est une planche Ă  billet ! Elle a fait dĂ©jĂ  des dĂ©gĂąts sur l’attractivitĂ© commerciale de Valenciennes comme la rue de Famars roulante, voire la piĂ©tonne, et bien d’autres rues. C’est une catastrophe ! »

Inutile de dire que la fameuse voiture bleue avec les camĂ©ras n’est pas populaire. « Je veux la voir disparaĂźtre. Il faut remettre de l’humain. Je veux rendre du pouvoir d’achat aux Valenciennois » et d’ailleurs, il maintient que le maire s’est rendu compte de l’effet de sa politique sur le commerce « avec l’heure gratuite. C’est trĂšs positif et les commerçants/artisans ont de suite senti la diffĂ©rence. La seule question que ces professionnels de proximitĂ© se posent est simple. Si Laurent Degallaix est réélu, ce nouveau dispositif, trĂšs Ă©lectoraliste avant les municipales, sera-t-il maintenu ? Â». Sur cette thĂ©matique stationnement, Laurent Lasselin propose la gratuitĂ© du parking de l’hĂŽpital public pour les visiteurs du Centre Hospitalier de Valenciennes (avec ticket
). 

Pour les Valenciennois, la disparition quasi totale de cette pĂ©nĂ©trante au sud de la commune est un crĂšve-coeur. Comment est-on arrivĂ© Ă  ce stade d’une perte de clientĂšle quasi totale d’une rue motrice historiquement pour la commune, sans parler de la rue vieille poissonnerie dont le fait originel est le passage du tramway comme chacun sait, un choix sous Dominique Riquet et pas Laurent Degallaix ; le retour en arriĂšre est impossible ! Le stationnement Ă  Valenciennes sera donc un sujet dominant durant cette campagne municipale sachant que concrĂštement quasi aucun commerçant ne peut vivre qu’avec (seulement) les autochtones. Le rĂ©sultat de la politique commerciale de la ville est factuel, il suffit de compter les cellules vides. La COVID et les crises successives n’expliquent pas tout, car la tendance Ă©tait bien antĂ©rieure mĂȘme si des trajectoires nationales se vĂ©rifient partout en France comme dans l’habillement.

Des économies !

Le candidat veut Ă©galement rĂ©aliser des Ă©conomies sur le fonctionnement de la ville de Valenciennes, voire de Valenciennes MĂ©tropole : « Il faut dĂ©graisser tout en prĂ©servant des conditions de travail des agents de la ville. Il faut respecter les gens ! Â», explique Laurent Lasselin.

Pour un binîme


En terme de nouveautĂ©, il met en lumiĂšre que lui, tĂȘte de liste, ne sera pas flĂ©chĂ© en premier pour la communautĂ© d’agglomĂ©ration Valenciennes MĂ©tropole, une autre personnalitĂ© sera dĂ©signĂ©e avant pour se prĂ©senter Ă  la PrĂ©sidence de la CAVM : « Cette candidature sera un binĂŽme. Â»

VoilĂ  briĂšvement quelques traits du candidat Ă  cette municipales 2026 dont l’envie Ă©tait d’abord d’officialiser cette derniĂšre afin de couper l’herbe sous le pied Ă  quelques pressions
 !

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) Une motion de censure locale et un mandat de 7 ans ?

16 mai 2025 Ă  04:10

La motion de censure locale, le moyen évident de changer la donne !

Pour le coup, pour comprendre l’enjeu de cette Ă©lection locale en mars 2026, outre une rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale pour les grandes formations politiques avant la PrĂ©sidentielle 2027, il faut repenser la perception de l’administrĂ© vis Ă  vis de son maire. Qui se cache derriĂšre l’homme ou la femme politique de proximitĂ© ?

C’est pourquoi, il faut balayer 50 ans au XXĂšme siĂšcle et 20 ans au XXIĂšme de pratiques politiques municipales. Pour comprendre ce big bang, nous devons remonter Ă  la sortie de la seconde guerre mondiale oĂč il fallait reconstruire les villes et les villages de France. En 2026, il faudra remodeler le costume de l’édile tant l’attitude durant la COVID 1, 2, 3, puis son action durant les diffĂ©rentes crises successives ont dĂ©pecĂ© et mise Ă  nu la nature humaine de leur premier magistrat. Plus rien ne sera comme avant, lĂ  oĂč six mois de bienveillance et d’accessibilitĂ© de terrain fonctionnait sans problĂšmes, rien de tout cela ne trompera les administrĂ©s en 2026.

D’évidence, et les premiers sondages le prouvent au niveau national, une prime massive au sortant va se reporter sur les Ă©diles (ultra majoritaires) qui ont fait le boulot durant ces temps difficiles. Les autres, mauvais gestionnaires d’émotions durant ces pĂ©riodes improbables, vont payer le prix du tous contre au second tour
 quoi qu’il en coĂ»te ! Cela s’appelle une motion de censure locale ! C’est nouveau et directement liĂ© Ă  cette avalanche de crises uniques entre 2020 et 2024 oĂč les Françaises et les Françaises ont eu besoin d’une main tendue sur le volet social, un peu d’empathie, de la disponibilitĂ©, des mesures solidaires
, tout sauf la logique du tableau excel de la comptabilitĂ© publique. Et ceci n’enlĂšve en rien Ă  la maĂźtrise des charges de fonctionnement, la prĂ©servation de l’autofinancement, et l’investissement favorable Ă  l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral, c’est un mensonge scandaleux ! C’est une question de choix dans les lignes budgĂ©taires, ni plus, ni moins. On attend le pompier lorsque votre maison brĂ»le et pas juste pour lui acheter son calendrier
 !

Dans cette optique, lorsque les administrĂ©s jugeront que le ou la maire n’a pas Ă©tĂ© Ă  la hauteur de ces rendez-vous extraordinaires, les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs pourraient, dans l’hypothĂšse d’un second tour, s’agrĂ©ger autour d’un paysage politique trĂšs Ă©clectique un peu comme contre le Gouvernement de Michel Barnier le 5 dĂ©cembre 2024
 !

Un mandat de 7 ans ?

Dans une hypothĂšse probable d’un mandat prĂ©sidentiel se prolongeant jusqu’en 2027 pour le PrĂ©sident de la RĂ©publique en exercice, mĂȘme si le Gouvernement actuel peut connaĂźtre une nouvelle censure, le calendrier stabilisĂ© aura des incidences sur la durĂ©e du prochain mandat municipal !

En effet, la prochaine prĂ©sidentielle 2027/2032 (5 ans) amĂšne cette derniĂšre Ă  se superposer avec le prochain mandat local 2026/2032 (6 ans). Bien sĂ»r, l’élection reine prend le pas sur toutes les autres. Nous devrions donc basculer vers une Ă©lection d’un nouvel Ă©dile sur une durĂ©e de 7 ans, comme pour le mandat 2001/2008 avec un prolongement d’une annĂ©e du mandat local compte tenu de la PrĂ©sidentielle en 2007. En rĂ©sumĂ©, le bulletin de vote en mars 2026 doit prendre en compte (aussi) cette durĂ©e exceptionnelle !

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) : Dali LaĂŻd, une candidature surprise et sĂ©rieuse sur CondĂ©-sur-l’Escaut

13 mai 2025 Ă  04:06

Dali LaĂŻd, un projet et une certaine idĂ©e d’une gestion municipale !

Face au dĂ©samour des citoyennes et des citoyens vis Ă  vis de la chose politique, les candidates et les candidats Ă  la gouvernance locale vont devoir affirmer et transmettre un programme et au delĂ . En effet, le choix de la personne derriĂšre une Ă©tiquette politique, ou pas, pourrait ĂȘtre plus important que dans les Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes. Rassurer des administrĂ©s passera autant par des mesures que par une attitude diffĂ©rente du clivage purement politique, du sortant et de l’opposition, ce petit truc en plus. « J’ai du respect pour GrĂ©gory Lelong et JoĂ«l Bois, j’apprĂ©cie ces hommes. Je ne m’engage pas dans une candidature de caniveau, en dessous de la ceinture, mais je pense faire mieux que la gestion municipale actuelle Â», entame Dali LaĂŻd. Ça c’est dit !

Dali LaĂŻd, qui est-il ?

Dali LaĂŻd, 66 ans, retraitĂ© d’une carriĂšre dĂ©diĂ©e vers « l’accompagnement en import/export des entreprises de l’Asie Ă  l’AmĂ©rique latine en passant par l’Europe, notamment l’Espagne et la Belgique Â», dit-il, est aussi un CondĂ©en de longue date. En effet, cet ancien commando de marine durant ses jeunes annĂ©es est arrivĂ© sur CondĂ©-sur-l’Escaut Ă  l’ñge de 4 ans. D’origine algĂ©rienne avec la double nationalitĂ© Franco-Belge, il connaĂźt sa commune de coeur sur le bout des doigts ; trĂšs impliquĂ© dans le sport, ex champion de Belgique en judo, ex champion de France militaire de KaratĂ©, cet homme cultive un parcours de vie particulier lui attribuant une vision macro Ă©conomique comme un sens de la rĂ©alitĂ© locale. Il martĂšle son adage socle : Â« Quand l’économie va, tout va. Toutefois, on m’a appris Ă  ne jamais laisser quelqu’un de cĂŽtĂ© ! Â» Il y a du libĂ©ral social dans le propos, du JL Borloo dans ce raisonnement qu’il « apprĂ©cie beaucoup Â». Certes, l’ancien maire de Valenciennes est un peu notre GĂ©nĂ©ral de Gaulle
 au niveau du Valenciennois, tout ce qui n’est pas extrĂȘme s’inspire de lui. C’est pourquoi, il faut gratter l’Homme/candidat pour en savoir un peu plus et ce qui le diffĂ©rencie d’une candidature de tĂ©moignage, trop nombreuses, parfois rĂ©ellement fantaisistes, et un engagement politique pour aller au bout mĂȘme si jamais rien n’est acquis en la matiĂšre. 

« J’ai l’expĂ©rience et l’expertise Â», Dali LaĂŻd

Sans expĂ©rience politique, sans l’étiquette d’un parti, sans mandat local dans sa besace, il affiche pourtant sa capacitĂ© Ă  gĂ©rer une municipalitĂ© : « J’ai l’expĂ©rience et l’expertise ! Â». Au cours d’un Ă©change mano Ă  mano, on s’aperçoit que cette initiative est travaillĂ©e avec un programme dĂ©jĂ  structurĂ© et pas seulement une vague idĂ©e des sujets assortie d’une confiance en soi surdimensionnĂ©e
, loin s’en faut !

La sécurité

Comme une majoritĂ© des candidates et des candidats dans le Valenciennois Ă  venir, il commence par la sĂ©curitĂ© des biens et des personnes, preuve d’un certain rĂ©alisme local et politique : « Il faut muscler notre Police Municipale de proximitĂ© avec plus d’agents de terrain, plus de camĂ©ras de surveillance dans certains quartiers sensibles. De plus, il faudrait revenir Ă  de l’ülotage pour la Police Nationale. » Si ce dernier point ne dĂ©pend pas de l’édile, il flĂšche l’esprit du candidat tournĂ©e vers une politique locale prĂ©ventive et pas seulement rĂ©pressive. A cet effet, il propose la crĂ©ation d’un poste de mĂ©diation citoyenne, mais Ă©galement un travail partenarial avec les associations dĂ©diĂ©es Ă  l’insertion. 

L’immigration 

« Nous avons besoin de l’immigration, mais l’excĂšs n’est pas bon ! Â», lance-t-il. FatiguĂ© que la communautĂ© musulmane soit stigmatisĂ©e quel que soit le sujet, il est pour autant conscient qu’il y a des brebis galeuses. « Mes grands-parents et parents ont combattu durant la 1Ăšre guerre mondiale et la seconde pour la France. Je n’ai pas peur de m’engager pour la France qui m’a tout donnĂ©e. NĂ©anmoins, j’ai vu en Afrique des populations vivant avec l’équivalent d’un euro par jour et on s’étonne que ces hommes et femmes aspirent Ă  venir en Europe ! Nous n’aidons pas assez les pays africains Â», lance-il. Dans cette logique, il souhaite une « meilleure intĂ©gration des populations issues de l’immigration » sur cette citĂ©, mais en pointant « des Ă©trangers en situation irrĂ©guliĂšre que nous devons renvoyer chez eux Â».

L’environnement 

Peu de communes dans le Hainaut peuvent se targuer d’un Ă©crin de verdure du niveau de Chabaud Latour. CondĂ©-sur-l’Escaut est sur ce point une collectivitĂ© locale trĂšs avantagĂ©e, mais le dĂ©veloppement de ce site n’est pas au niveau de son potentiel selon Dali LaĂŻd : « Chabaud Latour est un outil phĂ©nomĂ©nal, il mĂ©rite un meilleur amĂ©nagement. Nous devons aussi travailler sur une ville verte, son volet touristique et culturelle. Nous voulons Ă©galement planter 1 000 arbres durant le mandat, amĂ©nager des jardins partagĂ©s, et lutter contre les dĂ©pĂŽts sauvages. » Ce constat d’incivilitĂ©s est « de pire en pire sur la commune Â», commente Youssef Hallouane, originaire du quartier de CondĂ©-Macou, futur colistier et militant de cette candidature locale. 

L’emploi et le commerce

Comme indiquĂ© plus haut, pour la tĂȘte de liste, l’économie est le fer de lance d’un renouveau de cette gestion municipale. « On n’aide pas les commerçants locaux. Je propose un allĂšgement de leur taxe fonciĂšre (modalitĂ©s Ă  suivre), une aide au loyer tout comme une diminution du coĂ»t d’occupation de l’espace public pour les terrasses, une relance du marchĂ© hebdomadaire, et un incubateur des futurs entrepreneurs locaux. Un chĂŽmeur est potentiellement un futur entrepreneur ! » Certes, cette vision manichĂ©enne, semblant simpliste sur le fond, ne manque de mettre en lumiĂšre un certain volontarisme face Ă  un fatalisme parfois dĂ©motivant. Le dĂ©clinisme ambiant Ă©touffe aussi les Françaises et les Français, qu’on se le dise !

La jeunesse 

Son passĂ© sportif de haut niveau ne peut pas passer Ă  cĂŽtĂ© de la jeunesse. « Je souhaite la gratuitĂ© dans l’accĂšs Ă  tous les Ă©quipements sportifs et la rĂ©novation (dans le temps) de ces derniers. Je veux lancer Ă©galement un budget participatif dĂ©diĂ© Ă  la jeunesse ! Â» Nouvelle marotte des maires depuis la Covid, voire un peu avant, le budget participatif dans les quartiers est l’outil de dĂ©mocratie participatif le plus prisĂ© Ă  ce stade. En l’occurrence, flĂ©cher celui-ci sur la jeunesse constitue une diffĂ©rence notable !

« CondĂ©-sur-l’Escaut est un dĂ©sert mĂ©dical Â», Dali LaĂŻd

Le candidat tient en premier lieu Ă  associer deux mots : santĂ© et solidaritĂ©. « On sait d’oĂč l’on vient et on ne renie rien ! C’est pourquoi, il est important de mettre en place une aide alimentaire pour les plus dĂ©munis et un soutien face Ă  la prĂ©caritĂ© Ă©nergĂ©tique. Â» Sur le registre strict de l’accĂšs aux soins, CondĂ©-sur-l’Escaut, ville qui flirte suivant les recensements entre 10 000 et plus et en dessous de ce chiffre fatidique pour les recettes publiques, est comme les autres un dĂ©sert mĂ©dical patent Ă  l’instar de Valenciennes centre-ville ! 

« CondĂ©-sur-l’Escaut est un dĂ©sert mĂ©dical. Nous n’avons plus de maternitĂ©, de moins en moins de libĂ©raux. C’est pourquoi, nous voulons lancer de nouveaux centres pluridisciplinaires, mais Ă©galement des transports solidaires pour y accĂ©der Â», indique Dali LaĂŻd.

Culture et Patrimoine

Stricto sensu, tous les maires du Valenciennois sont un peu jaloux d’un tel patrimoine vert et bĂąti au sein d’une seule commune. Plusieurs siĂšcles d’histoire traversent cette citĂ© oĂč elle joua un rĂŽle Ă©minent dans le ComtĂ© du Hainaut. Ses vestiges, ses remparts, ses portes, sont incroyables, mais aucun maire Ă  ce stade n’a rĂ©ussi Ă  restaurer massivement ce patrimoine unique. A cet effet, une Ă©tude sous l’égide de Valenciennes MĂ©tropole et d’autres partenaires devrait mettre sur la table un projet, une faisabilitĂ©, mais cette perspective n’est qu’une volute Ă  ce stade et loin d’ĂȘtre blanche !

Ensuite, la ville travaille indĂ©niablement son dĂ©veloppement culturel, mais le candidat dĂ©plore un « manque de soutien aux artistes locaux. Il faudrait aussi relancer un festival culturel annuel d’ampleur ! Â»

DĂ©mocratie participative 

Sur ce point de plus en plus sujet Ă  tous les imaginaires, le candidat veut travailler sur certains problĂšmes trĂšs locaux sous la forme de mini-rĂ©fĂ©rendum, une votation locale Ă  la Suisse. « On peut demander aux habitant(e)s leur avis sur un sujet local trĂšs prĂ©cis. Je souhaite redonner la parole aux habitants Â», lance-t-il et pas tous les six ans oĂč Ă  coup de subventions. 

Une candidature et un contexte global atypique 

Cette agitation du mois de mai/juin/juillet est un fait politique liĂ© Ă  des paramĂštres multiples, une dissolution catastrophique en juin 2024, un contexte international trĂšs angoissant, un paysage politique intĂ©rieur en quĂȘte de cohĂ©rence, et par suite une envie d’en dĂ©coudre au niveau local de suite. On remarque que les sortants mĂšnent Ă  bĂątons rompus leurs projets afin qu’ils sortent leur dernier chantier en 2025 et travaillent aussi, et parfois essentiellement, leur image trĂšs abimĂ©e en ripolinant leur accessibilitĂ©. Dans cette optique, les candidat(e)s sortent du bois, car il est urgent de se positionner sur l’échiquier politique, la nature (politique) a horreur du vide. Cette Ă©lection au coin de la rue 2026, comme les EuropĂ©ennes 2024, sera de facto unique en son genre tant ce momentum va construire une colonne vertĂ©brale programmatique comme une antichambre programmĂ©e de la future prĂ©sidentielle 2027. Ensuite, l’élection de mars 2020 a Ă©tĂ© tronquĂ©e par la Covid sans diminuer, en aucune maniĂšre, la lĂ©gitimitĂ© des Ă©diles, mais le goĂ»t est amer pour tous les dĂ©chus.

En rĂ©sumĂ©, les sortants ne peuvent se prĂ©valoir d’un rĂ©sultat positif au 1er comme au second tour avec des alliances improbables en 7 jours de battement seulement. Toutefois, les nouveaux candidat(e)s savent, aujourd’hui plus qu’hier, le torrent de difficultĂ©s Ă  la clĂ© assorti Ă  la fonction de maire pour ne pas dire un concentrĂ© d’« emmerdes ». Enfin, la constitution d’une liste sera incontestablement un dĂ©fi pour chaque vellĂ©itĂ© en la matiĂšre, dĂ©jĂ  un juge de paix plus dĂ©terminant que les Ă©ditions prĂ©cĂ©dentes. En toute logique, il serait peu surprenant que certaines oppositions s’agrĂšgent partout en France afin de limiter les risques politiques et financiers*. « Nous n’avons aucun doute sur la constitution de notre liste. Mes futurs colistiĂšres et colistiers sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s et dĂ©terminĂ©s Â», assĂšne sans peur le chef de file de cette premiĂšre de cordĂ©e sur CondĂ©-sur-l’Escaut.

En fait, la candidature de M. Dali LaĂŻd, c’est un peu, pour les cinĂ©philes, l’invitĂ© inattendu que l’on avait pas forcĂ©ment envie de voir s’asseoir Ă  la mĂȘme table. Pas franchement envie de rire
 !

Daniel Carlier

* La tĂȘte de liste est engagĂ©e personnellement Ă  s’acquitter des frais de campagne dans son intĂ©gralitĂ© dans l’hypothĂšse oĂč ladite candidature rĂ©alise moins de 5% des suffrages exprimĂ©s. Nous avons en mĂ©moire le score impensable, six mois plus tĂŽt, de la candidate « Les RĂ©publicains Â» Ă  la prĂ©sidentielle 2022
 !

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EuropĂ©ennes 2024, Municipales 2026
 impact maximum sur le paysage politique français !

18 mars 2025 Ă  06:14

On le subodorait dĂšs septembre 2023, cette Ă©lection europĂ©enne en juin 2024 allait s’inscrire dans un autre moment politique que la participation frileuse des Ă©lectrices et des Ă©lecteurs. En effet, les rĂ©sultats habituellement dĂ©connectĂ©s de l’élection reine, conjuguĂ©e avec les lĂ©gislatives, devaient cranter l’impact sur les partis politiques tant le climat Ă©tait tendu https://www.va-infos.fr/2023/11/07/election-europeenne-2024-un-suffrage-politique-enfin-de-premier-plan/ Evidemment, cette prĂ©diction assez basique n’avait pas anticipĂ© une dissolution encore Ă©nigmatique dans l’esprit des Françaises et des Français, mĂȘme les EurodĂ©putĂ©s sortants et aguerris n’y pensaient pas une seconde
 https://www.va-infos.fr/2024/05/10/dominique-riquet-une-aventure-europeenne-utile-2009-2024/ !

Et bis repetita, car ces prochaines Ă©lections municipales en mars 2026 pourraient Ă©galement dessiner les contours de la prochaine Ă©lection prĂ©sidentielle. LĂ  Ă©galement nous sommes dans l’inĂ©dit, car les gouvernances locales sont rarement un baromĂštre de l’état de santĂ© nationale d’une formation politique, tout au plus des villes comme Paris, Lyon, Marseille
 !

La gauche se prĂ©pare un « Verdun Â» de proximitĂ©

Inutile de revenir sur le vote du Budget de l’Etat et de la SĂ©curitĂ© Sociale oĂč le Parti socialiste et La France Insoumise ont choisi des orientations radicalement diffĂ©rentes. Cette rupture marquĂ©e va s’imprimer dans les candidatures de gauche pour les prochaines municipales, mĂȘme si certaines coalitions du Nouveau Front Populaire resteront en local, mais il ne fait aucun doute que la bataille (politique) a dĂ©marrĂ© pour 2026 et les Ă©chĂ©ances probables en 2027. 

Face Ă  cet Ă©cartĂšlement, le parti « Les Ecologistes Â» n’a pas le choix de coller aux choix politiques du parti LFI. Sans son appui, la kyrielle de communes remportĂ©es au second tour des municipales 2020, voire l’ensemble du Groupe parlementaire de l’AssemblĂ©e nationale, disparaĂźt purement et simplement de l’échiquier politique. 

Pour sa part, le PCF est dans une situation diffĂ©rente. Pour les municipales, le Parti Communiste Français dĂ©tient encore quelques bastions Ă©lectoraux comme maire oĂč LFI est moins implantĂ©e que dans les grandes villes. Par contre, pour les LĂ©gislatives, une candidature LFI face au PCF serait comme vĂ©cu comme un baiser de la mort
 !

Enfin, pour compliquer le tout, la position « Poutienne Â» de longue date et anti amĂ©ricaine connaĂźt son apogĂ©e chez La France Insoumise oĂč son leader campe sur ses positions historiques. De son cĂŽtĂ©, le PCF demeure plutĂŽt « Pro Russe Â» Ă  bas bruit, ce qui est diffĂ©rent de « Poutinien Â», et se rĂ©fugie invariablement derriĂšre le drapeau de la paix quoi qu’il en coĂ»te Ă  l’Ukraine, pas leur sujet. 

De l’autre, le PS et Les Ecologistes, les deux formations politiques de gauche pro-europĂ©ennes sont positionnĂ©es en faveur de l’Ukraine et contre l’agresseur, la Russie
 , trĂšs compliquĂ© de prendre l’ascenseur ensemble !

La minoritĂ© prĂ©sidentielle, la fin d’une Ăšre politique 

L’ancien plus jeune Premier ministre de la 5Ăšme RĂ©publique, Gabriel Attal, essaye de trouver une place dans le liste plĂ©thorique des candidats putatifs Ă  la PrĂ©sidence de la RĂ©publique. C’est pourquoi, le PrĂ©sident du Groupe Renaissance Ă  l’AssemblĂ©e nationale prend des initiatives, parfois habilement, pour fĂ©dĂ©rer au delĂ  de son camp politique. Pour autant, le parti de la minoritĂ© prĂ©sidentielle pourra-t-il exister aprĂšs la fin du mandat d’Emmanuel Macron ? C’est peu probable !

Dans cette majoritĂ©, le Modem dont le leader charismatique François Bayrou est Premier ministre recherche une nouvelle dimension politique. Certes, sa mission de faire voter les deux budgets indispensables Ă  la vie de la RĂ©publique est accomplie. NĂ©anmoins, ses plus fidĂšles sympathisants sont parfois dĂ©routĂ©s par ses prises de positions politiques. LĂ , Ă©galement, le Modem joue peut-ĂȘtre sa derniĂšre valse sauf alliance de circonstances pour les municipales et lĂ©gislatives. La seule bonne question est simple pour les Ă©lectrices et les Ă©lecteurs, que partage le Modem,  hors politique europĂ©enne, avec la minoritĂ© prĂ©sidentielle ?

Enfin, le parti « Horizons Â» est liĂ© totalement Ă  son leader, ex Premier ministre et maire de la commune du Havre, et le moins que l’on puisse dire est que ce dernier est parti seul dans la course Ă  la PrĂ©sidentielle. Tout lien avec la minoritĂ© prĂ©sidentielle, voire le Modem, devient de plus en plus lunaire compte tenu des grandes lignes politiques dĂ©jĂ  affichĂ©es
 !

Les Républicains se préparent à un Koh-Lanta local

Fort d’un score monstrueux le dimanche 15 mars 2020, grĂące Ă  la participation famĂ©lique au 1er tour de l’élection municipale, trĂšs favorable aux sortants face Ă  la pandĂ©mie en approche, le parti « Les RĂ©publicains Â» joue son implantation dans tous les territoires. Tous les rĂ©sultats des derniĂšres Ă©lections indiquent que la correction sera violente et que cette anomalie 2020, compte tenu du poids politique de l’ancien parti prĂ©sidentiel, sera plus en phase avec une absence totale d’idĂ©es structurantes politiques. Le meilleur exemple, parmi tant tant tant d’autres, et le soutien d’une candidate Ă  la PrĂ©sidentielle pour la retraite Ă  65 ans et de la mĂȘme maniĂšre vent debout contre la rĂ©forme des retraites Ă  64 ans ! Fin de la l’histoire


Concernant, la PrĂ©sidentielle, le retour de la « droite la plus bĂȘte de monde Â» devient une rĂ©alitĂ© Ă  chaque semaine qui passe, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau, Xavier Bertrand sont dĂ©jĂ  dĂ©clarĂ©s, sans oublier GĂ©rald Darmanin, ex « Les RĂ©publicains Â» Ă©galement sur la ligne de dĂ©part, et la liste officieuse est sans doute encore plus longue !

31 mars 2025, attente fébrile pour Marine Le Pen, mais pas pour tout le monde au RN


ComplĂštement Ă  la rue sur le conflit Ukraine/Russie, ne sachant pas quelle attitude adoptĂ©e, pas trop Pro-Poutine un jour, pas trop Pro-Ukraine de l’autre, en critiquant doucement Donal Trump, cet atermoiement politique est Ă  l’image de la confĂ©rence de presse de Marine Le Pen sur l’international en 2022, pour le second tour malgrĂ© une campagne de 1er tour trĂšs rĂ©ussie. Qui imagine la leader du RN dans ces rĂ©unions internationales avec une ligne cohĂ©rente ?

Ensuite, Marine Le Pen attend la rĂ©sultat du Tribunal correctionnel dans le dossier des emplois, prĂ©sumĂ©s fictifs, au Parlement EuropĂ©en. Certes, deux questions de constitutionnalitĂ©, les fameuses QPC de M.DebrĂ©, sont Ă  l’étude par le Conseil constitutionnel avec un rĂ©sultat le 27 ou 28 mars. Les spĂ©cialistes sous-entendent que le rĂ©sultat n’aura aucun effet sur la dĂ©cision.

ConcrĂštement, la dĂ©cision du Tribunal le 31 mars prochain oĂč le seul rendu de l’inĂ©ligibilitĂ© de Marine Le Pen, avec une exĂ©cution immĂ©diate conformĂ©ment Ă  la loi Sapin de 2016, sera scrutĂ© par la PrĂ©sidente du Groupe RN de l’AssemblĂ©e nationale. Si cette derniĂšre est logiquement fĂ©brile, les larmes de crocodile de Jordan Bardella, pourtant de la famille de Marine Le Pen, pourraient ĂȘtre de courte durĂ©e. Sa notoriĂ©tĂ©, constatĂ©e lors d’une dĂ©dicace rĂ©cente Ă  Valenciennes, est indĂ©niable et pourrait le pousser Ă  abattre sa carte personnelle aprĂšs une pĂ©riode de deuil (politique) de circonstance avec quelques diatribes pour sauver l’honneur de Marine Le Pen. De plus, si vous ajoutez la figure politique la plus cohĂ©rente de l’extrĂȘme droite, sur le fond politique partagĂ© ou pas, Marion Marechal dont l’invitation en IsraĂ«l avec Jordan Bardella prĂ©figure, peut-ĂȘtre, d’un ticket d’une jeunesse improbable et dĂ©tonnant pour la PrĂ©sidentielle 2027. En rĂ©sumĂ©, sauf pour la caciques politiques trĂšs proches de Marine Le Pen, d’autres prient pour que la leader du RN soit Ă©cartĂ©e de la course Ă  la PrĂ©sidentielle pour enfin exploser le plafond de verre.

ReconquĂȘte, un rĂ©sultat local tangible ou extinction prochaine 

Pour le parti d’Eric Zemmour, aprĂšs la claque politique de la PrĂ©sidentielle 2022, malgrĂ© un dĂ©marrage stratosphĂ©rique, ce parti de la Droite radicale doit rebondir pour les Municipales 2026 afin d’exister sur les territoires. Tout Ă©chec dans l’implantation d’élus dans l’opposition, voire d’un gain de quelques collectivitĂ©s locales, serait rĂ©dhibitoire pour la suite. C’est pourquoi, l’hypothĂšse d’un lien dans l’union des droites Ă  travers le retour de Marion MarĂ©chal au premier plan n’est pas incongrue, mĂȘme si son dĂ©part a Ă©tĂ© trĂšs trĂšs mal vĂ©cu par les militants. Par suite, l’objectif d’une candidature unique Ă  travers un ticket RN/ReconquĂȘte passe aussi par la case du 31 mars 2025
 !

Daniel Carlier

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