Vue normale

Reçu avant avant-hier

Élections municipales 2026 : la cybersécurité, enjeu silencieux du scrutin

21 octobre 2025 à 10:31
Les municipales 2026 s’annoncent sous tension numérique. Zataz alerte sur les cyberrisques visant les mairies françaises avant le scrutin....

(Municipales 2026) Dominique Savary s’engage dans les Municipales à Trith-st-Léger

11 octobre 2025 à 12:35

Dominique Savary : « C’est une liste plus élargie ! »

En compagnie de deux élus aguerris, le 1er adjoint Jean-Paul Dubois, et de Philippe Poteau en charge des fêtes et cérémonies, le maire sortant a lancé cette campagne politique de proximité. Comme en 2020, la liste s’appelle « Trith-st-Léger au coeur » même si le mandat 2020-2026 restera dans les anales tant une crise a succédé à d’autres crises par ricochet, un petit rappel à toutes et à tous qu’un pays n’est pas seul sur la Planète où les événements sur un point du globe nous touche sans distinctions dans nos foyers. Non, la France n’est pas non plus une île éloignée de tout et par capillarité la gestion d’une collectivité locale n’est pas autonome, elle dépend également de ses partenaires, l’Etat, le Conseil départemental, la région, et bien sûr du soutien indispensable de la communauté d’agglomération. D’ailleurs, il faut (souvent) tenir les cordons de la bourse localement pour mesurer l’écart entre les souhaits et la réalité du terrain, corsetée et complexe.

Sur la forme, Dominique Savary va s’appuyer sur une union politique locale entre le PCF où « la section du parti m’a désigné comme tête de liste pour cette élection municipale » et le Parti socialiste. En effet, sa promiscuité locale avec le PS, incarnée par Philippe Poteau, est renouvelée. « Il y a une alliance officielle en discussion entre les deux partis (comme sur Petite-Forêt) », précise le maire sortant. Toutefois, le premier magistrat espère une « liste plus élargie, plus ouverte, que la derrière fois avec des gens de la société civile, mais surtout avec des compétences, un savoir faire, de la disponibilité, des personnes de confiance, sans oublier évidemment des valeurs (de gauche) partagées. Nous pensons que la liste en 2020 sera renouvelée à 40% environ », commente le maire. 

Sur un point précis, le maire touche du doigt la technicité indissociable d’un mandat d’élu en 2025, omniprésente contrairement il y a tout juste une vingtaine d’années. Aujourd’hui, le rendu d’un mandat d’une majorité municipale au citoyen passe (aussi) par des compétences à mettre au service de la commune, les agents locaux, voire communautaires, ne peuvent pas tout décider. La main ferme doit rester au maire de proximité en toute connaissance de cause, c’est essentiel !

« C’est un mandat intense », Dominique Savary

Evidemment, entamé un mandat d’édile en mai 2020, après une élection le 15 mars précédent, juste après La Covid 1, vous indique déjà que votre mandat sera spécial et unique dans l’histoire de la 5ème république. « Un début de mandat dramatique, nous avons été privés de beaucoup de choses. Néanmoins, je suis fier de la solidarité du tissu associatif trithois. A ce titre, nous avons été très attentifs aux personnes âgées isolées durant cette période », commente Dominique Savary. A chaque crise son enseignement, la canicule 2003 a rendu obligatoire la tenue d’un fichier des personnes âgées, leur situation familiale, localisation, etc., dans une collectivité locale ; cette fameuse liste (à jour) a permis à toutes les communes françaises de mieux gérer cette période de guerre sanitaire.

Concernant l’impact sur le programme prévu, le candidat maintient qu’il « n’y a pas eu d’abandon, mais un report sur certains projets. C’est un mandat intense ! », entame-t-il. Ensuite, il précise sa détermination a marqué son arrivée aux manettes locales : « J’ai souhaité réorganiser le service communication et rattaché celui-ci, comme le Directeur de Cabinet, dans l’ancien bureau du maire. Moi, j’ai pris un petit bureau, car ma volonté est d’être sur le terrain le plus souvent possible ! ».

Sur les combats du mandat passé, le dossier Valdunes a tenu en haleine toute la classe politique du Valenciennois et bien au delà. « Nous avons défendu l’emploi sur cette usine unique en France. » A cet effet, le virage du repreneur de Valdunes, « Europlasma », vers l’industrie de l’armement n’est pas une surprise de fond compte tenu de son implication dans ce secteur stratégique (et porteur…) ! Ensuite, le maire tient à souligner la « mobilisation de la majorité municipale pour éviter la fermeture d’une classe grâce à l’appui du Conseiller départemental, Jean-Claude Dulieu, mais aussi à l’écoute de l’ancien Sous-Préfet de Valenciennes. Nous avions des enfants scolarisés des gens du voyage, des enfants isolés. Nous avons été écoutés ! »

« Nous avons 530 demandes de logement dont 239 trithois », Dominique Savary

Sur le volet extrêmement prégnant de l’habitat, le maire sortant est conscient de l’urgence, car « cette thématique représente 70% de mes rendez-vous en mairie avec la population », ajoute le maire. 

Dans ce cadre, plusieurs projets urbains sont en cours de réalisation. Ici, nous parlons d’un chantier de 61 logements sur le quartier du Poirier https://www.va-infos.fr/2025/07/05/61-nouveaux-logements-sociaux-sur-trith-le-poirier-pour-lete-2026/ avec des belles surfaces d’appartements, mais également d’un programme de 38 logements en béguinage rue de l’Egalité. « Comme sur le quartier du Poirier, nous avons acquis le terrain afin de trouver un promoteur pour la construction d’un programme de logements adapté à la demande », déclare Dominique Savary.

Dans le centre-ville, rue Henri Durre, un projet de Maison Médicale Pluridisciplinaire est dans les clous. Actuellement, c’est une coquille vide, mais « au rez-de-Chaussée, il y a 120 à 130 M2 disponible pour une ou plusieurs cellules commerciales. Ensuite, à l’étage, nous allons accueillir 2 médecins traitants, 1 dentistes, etc., en tout six acteurs de santé », indique le maire.

Enfin, en terme de construction urbaine, une crèche proche du bois Trinquet est programmée pour un montant de 2,8 millions d’euros. « Tout d’abord, nous avons loué 3 berceaux, puis 2 nouveau cette année, à la crèche privée « l’île aux marmots », car nous avons beaucoup de demandes des salariés chez Valdunes, LME, voire Stellantis. De plus, nous faisons attention aux assistantes maternelles nombreuses sur Trith-st-Léger. Néanmoins, la demande est telle que nous devons y répondre à travers ce projet », explique l’édile.

Les finances locales

Comme Petite-Forêt, Hordain, la collectivité locale de Trith-St-Léger bénéficie de revenus liés aux zones industrielles sur son sol. Pas de DGF (Dotation Générale de Fonctionnement) de l’Etat, c’est pourquoi le soutien du Département et surtout « de La Porte du Hainaut sont essentiels », précise le maire. Pas un scoop, depuis la loi NOTRe, le transfert de nombreuses compétences aux EPCI (établissements publics de coopération intercommunale) a ramené le pouvoir financier à cette strate supérieure. 

Sur ce volet, Dominique Savary rappelle qu’il a baissé de 4,84% le taux des impôts fonciers afin de le ramener à 30%. Evidemment, cela n’évite pas une hausse de la part de l’Etat de son assiette fiscale et « les administrés ne comprennent pas toujours que ce n’est pas de notre fait. »

Enfin, la bonne santé financière de cette commune, moins pauvre que les autres dans le Valenciennois, se traduit par la « fin de nos emprunts en 2026. Nous n’avons réalisé qu’un seul autre emprunt en 2023 à hauteur de 3,5 millions d’euros sur 20 ans. Sur l’année, nous n’avons que 80 000 euros à rembourser par an. »

Sa situation personnelle 

Enfant de Trith-st-Léger jusqu’au bout des ongles, Dominique Savary (60 ans) revendique son attachement à cette localité où il a rencontré sa famille « ma ville, ma commune », aime dire le maire sortant. Pour autant, à l’aulne de cette compagne locale, sa situation personnelle n’est plus celle de 2020. « En 2024, j’ai quitté mon travail à travers un accord avec mon entreprise (responsable d’un site logistique). Aujourd’hui, je suis plus libre pour me consacrer uniquement à la commune. Oui, je suis épanoui dans l’exercice de mon mandat de maire et maintenant plus disponible », conclut le candidat. 

Pour composer une équipe de 29 élus + 2 suppléants, les candidats sont sur la brèche afin de constituer leur liste. Sur cette commune, les partants ne seront pas pléthoriques. La présence de trois listes sur cette commune relèverait déjà de l’exploit, car le désamour de la fonction, la pression permanente, les réseaux sociaux… démotivent les velléités en la matière.

Daniel Carlier

* En cas de législatives prochaines, le calendrier institutionnel pourrait (aussi) décaler les municipales en juin ou septembre prochain. C’est une hypothèse solide, parmi d’autres, à ne pas négliger, mais cela voudrait dire que l’on suspend mécaniquement l’entrée en campagne présidentielle de 6 mois ! Un fait politique quasi inconcevable tant il est attendu… ce fameux débat entre les candidates et les candidats à l’élection reine.

Cet article (Municipales 2026) Dominique Savary s’engage dans les Municipales à Trith-st-Léger est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Municipales 2026) Sandrine Gombert remet en jeu son mandat à Petite-Forêt

6 octobre 2025 à 05:00

(Aménagement paysager rue Aragon)

Sandrine Gombert : « C’est une liste de gauche ouverte ! »

Distribuée toutes-boîtes aux Francs-forésiennes et Francs-forésiens le vendredi 03 octobre dernier, la déclaration de candidature de la maire sortante calibre celle-ci dans la droite ligne de la précédente au sein « d’une ville dynamique, respectueuse, accueillante », avec comme partout ailleurs un magma de difficultés administratives et financières à gérer. Tout semble similaire à 2020 à travers le passage de relais de l’ancien édile, Marc Bury, mais en fait rien ne l’est véritablement tant la succession des crises sanitaires, énergétiques, financières, et sociales ont atomisé les convictions politiques des Françaises et des Français. Vous y ajoutez une profonde crise politique pendant quelques mois avant, voire après, ces municipales et vous obtenez un cocktail détonnant pour cette élection les yeux dans les yeux, sans aucun précédent au XXIème siècle. D’ailleurs, « La com » sur les réseaux sociaux est raillée ou source d’une réplique violente commanditée, les manifestations de promo à grand renforts d’inaugurations éculées ; le message du politique, très décrié, vers ses administrés doit répondre à d’autres canons de communication. Paradoxalement, le bon vieux porte à porte demeure (encore) dans une petite collectivité locale un contact bien reçu comme un soupçon d’humain dans un monde connecté, déshumanisé, indifférent aux problèmes de terrain.

Après un bilan mi-mandat en juillet 2023 https://www.va-infos.fr/2023/07/09/sandrine-gombert-trois-annees-en-mouvement-a-petite-foret/, les deux dernières années n’ont pas été plus simples pour les maires de France. Néanmoins, la commune a mené à terme un chantier de réhabilitation des rues Aragon (logements SIGH) à travers un parvis, tout comme pour le complexe scolaire St Exupéry, avec un espace paysager, voire une nouvelle aire de stationnement.

Ensuite, le chantier rue de Valenciennes d’un collectif (toujours SIGH) de 52 appartements est sur le point de s’achever fin 2025 https://www.va-infos.fr/2024/09/09/petite-foret-muscle-son-parc-de-logements-sociaux/ où des T2,T3,T4 et T5 « bénéficient de belles surfaces. Nous devons créer une vie de quartier dans ce secteur », explique la Première magistrate. 

Enfin, un terrain de football synthétique est en cours de travaux, attenant à celui dont la surface est gazonnée, mais « fragile. Après un seul entraînement, il se dégrade. C’est une attente forte du club de football », précise Sandrine Gombert. Toutefois, ce chantier est particulièrement intéressant à plus d’un titre, voire un exemple parmi tant d’autres de l’impact d’une situation politique nationale sur la gestion d’une collectivité locale. 

« Nous le réalisons sans savoir si nous obtiendrons les subventions promises », Sandrine Gombert

Vue d’avion, on pourrait louer la fameuse continuité de l’Etat. Certes, elle est effective en matière de fonctionnement, il n’y a pas un « shutdown » comme aux Etats-Unis en cas de désaccord budgétaire. Néanmoins, sur le volet investissement, la validation d’un dossier de subvention ne ressemble même plus au parcours du combattant habituel, mais … à une longue incertitude interminable !

En l’espèce, malgré la validation de l’ANS (Agence Nationale du Sport) et de la FAFA (Fonds d’aide au football amateur), la subvention ne quitte toujours pas la salle d’attente administrative. Faute d’une certitude sur le sujet, la majorité municipale a donc longuement hésité avant d’engager les travaux (achevés en mai/juin 2026). « Nous le réalisons sans savoir si nous obtiendrons les subventions promises. Certes, nous sommes en capacité de l’absorber financièrement. Néanmoins, si cette subvention n’est pas accordée, cet investissement sera le seul en 2026 », déclare la maire. 

C’est le parfait exemple des conséquences de l’absence d’un budget national, quel que soit sa couleur politique. Dire que le local ne pâtit pas des agissements de nos élu(e)s d’en haut est d’une naïveté confondante !

Petite-Forêt, ville moins pauvre !

Bien sûr, les dotations accordées aux communes sont centrales dans la construction d’un budget. Ensuite, lorsque vous êtes une commune bénéficiant d’une zone industrielle très développée, votre DGF (Dotation générale de Fonctionnement) est nulle. « Pour 2025, nous touchons un fonds pour la ruralité de 55 000 euros, mais nous sommes taxés de 51 000 euros afin d’abonder à un fonds de péréquation pour les collectivités locales les plus pauvres. Evidemment, nous sommes prévenus après le vote du Budget Primitif, c’est du racket ! », assène la maire. 

« Je ne crains pas un duel au 1er tour, ni au second tour, contre le Rassemblement National », Sandrine Gombert

Concernant le paysage politique sur cette commune dépassant, aujourd’hui, 5 000 habitants, la situation est assez limpide. Toujours cartée au Parti socialiste, Sandrine Gombert explique très allante : « Nous avons signé un accord avec le PCF et nous avons toujours le soutien du collectif PFAC (Petite-Forêt à Coeur). C’est une liste de gauche ouverte ! Néanmoins, il y a une dimension locale importante. Notre bilan de mandat est positif à travers nos réalisations, mais également la réduction de notre dette publique (6 467 775.65 € au 31 décembre 2024). D’ailleurs, nous n’avons réalisé aucun emprunt durant ce mandat ». Le juge de paix est comme toujours la capacité de désendettement d’une commune. En l’occurrence, elle était de 7.55 années en 2021, de 5,88 années en 2022, de 5,18 années en 2023, et de 5,55 années en 2024. Ces données restent très raisonnables et sont la preuve factuelle d’une gestion de bon aloi, prudentielle, sans être atone. 

L’édile espère une union de la gauche en mars 2026, contrairement à 2020 où elle est partie divisée. L’adversaire est connu, l’extrême droite sera forte sur Petite-Forêt, mais « je ne crains pas un duel au 1er tour, ni au second tour, contre le Rassemblement National. A ce titre, un rassemblement de la gauche serait plus cohérent que la dernière fois. »

Daniel Carlier

Cet article (Municipales 2026) Sandrine Gombert remet en jeu son mandat à Petite-Forêt est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Douchy-les-Mines) Romain Merville : « Je suis candidat aux élections municipales de mars prochain »

26 septembre 2025 à 05:47

Romain Merville : « Je ferai une campagne propre et tournée vers l’avenir ! »

Au sein de la salle des fêtes attenante à la Place des Nations, l’assistance était copieuse pour cette soirée du 25 septembre (environ 150 à 200 personnes). Grand panneau, vidéo sur le candidat dans les déplacements, témoignages, l’opération de com était bien préparée. « Je me suis décidé début septembre pour m’engager dans cette campagne municipale même si j’ai toujours voulu être le maire de Douchy-les-Mines », explique le candidat.

Bien sûr, outre sa jeunesse, bientôt 32 ans, son atout et son ancrage local seront ses capteurs de proximité : « J’ai grandi à Douchy, je suis allé à l’école ici, j’y travaille et j’y vit ! Je suis un enfant de Douchy. » Certes, ce n’est pas un programme, mais sur l’ensemble du Valenciennois, tous les candidat(e)s ne cocheront pas toutes ces cases. 

« C’est une équipe d’avenir », Romain Merville

Jeune militant au sein du parti socialiste, il a quitté cette formation politique après la Covid, mais il revendique haut et fort son appétence pour « l’humanisme et l’écologie. » Ensuite, avant d’esquisser un début de programme, il a tenu à mettre en lumière son équipe (environ 60% à ce stade). De l’ancienne majorité en 2020 (27 élu(e)s), une dizaine sont encore présents sur cette future liste. « C’est une équipe d’avenir, je ne regarde pas leur couleur politique. Il n’y aura pas de logo sur les affiches. Mon parti, c’est Douchy ! On regarde vers demain. A ce titre, nous voulons coconstruire à travers des réunions de quartier un programme (2026/2032) », poursuit-il.

Conseiller municipal en 2018, puis adjoint en 2020, Romain Merville ne veut pas regarder dans le rétroviseur, et encore moins faire le bilan à la place de l’édile en fonction : « J’ai fait mon travail dans ma délégation. Bien sûr, j’ai commis des erreurs que je ne referai plus. J’ai beaucoup appris comme jeune élu durant ce mandat. Evidemment, Michel Véniat est au courant de cette candidature.» 

Dans l’attente de la réaction du maire, Romain Merville livre une information importante : « Oui, le maire va mener à terme son mandat ! »

Un début de programme

Quelques annonces sur les choix programmatiques de l’équipe de campagne, comme « la création d’une Police Municipale (actuellement ASVP uniquement) et la pose de nouvelles caméras vidéos. » Ensuite, la redynamisation du centre-ville constitue une priorité pour le candidat, les commerces « et je souhaite embaucher un manager de ville, car une ville sans commerces… ». Enfin, la dernière thématique effleurée est la propreté de la ville, plus soignée : « Nous présenterons notre programme en temps voulu. »

Le climat politique 

Sur les événements de ces dernières semaines, mois et années, Romain Merville ne veut pas rentrer dans le petit jeu politique. « Je ferai une campagne propre, pas de caniveau, pas d’attaques personnelles contre d’autres candidat(e)s et tournée vers l’avenir. » 

Sur l’opposition éclatée, mais majoritaire sur le papier en Conseil municipal, il ne souhaite pas non plus aller plus loin, sauf sur sa lutte contre toute les formes d’extrémisme. « Je combats les idées du Rassemblement National, voire certains insoumis avec lesquels nous ne pourrions pas travailler, mais ce n’est pas le cas de tous les militants LFI ! »

Chacun sait que le Rassemblement National vise particulièrement cette commune de plus de 10 000 habitants. « J’espère les décevoir (les militants RN) ! »

Daniel Carlier

Cet article (Douchy-les-Mines) Romain Merville : « Je suis candidat aux élections municipales de mars prochain » est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Municipales 2026) Eric Castelain, candidature de rassemblement à droite à Saint-Amand-les-Eaux

12 septembre 2025 à 06:00

Eric Castelain : « Logement, fiscalité, développement économique et sécurité. »

Chef d’entreprise dans le domaine de la formation, élu dans l’opposition au Conseil municipal de St-Amand-les-Eaux depuis 2001, candidat aux législatives 2017 sous la bannière de Nicolas Dupont Aignan avec Nicolas Fehring comme suppléant, et figurant sur la liste de Sébastien Chenu aux dernières élections régionales, mais « je ne suis plus carté dans un parti aujourd’hui. C’est une candidature de rassemblement (à droite). Dans cette optique, j’espère le soutien du Rassemblement National, du député Guillaume Florquin, pour cette campagne municipale 2026 », résume Eric Castelain sur le paysage politique. 

Pour les autres candidats putatifs à cette élection municipale, il classe dans le même registre : « Fabien Roussel et Eric Renaud, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Leur opposition est juste une histoire de personne. Eric Renaud serait toujours dans la majorité en place sans cette rivalité. » A ce stade, ce sont les trois seules candidatures identifiées, mais d’autres peuvent intervenir d’ici la fin de l’année 2025.

Voilà pour le décorum amandinois de cette élection les yeux dans les yeux, les 15 et 22 mars 2026. Pour autant, le plus important, Eric Castelain est candidat pour apporter ses choix politiques « une vision pour cette commune. »

« Un chef d’entreprise comme maire… », Eric Castelain 

Connaisseur de la politique locale depuis le début du XXIème siècle, Eric Castelain donne ses lignes directrices d’une future gestion municipale en rupture sur certains points. Sur un arrondissement comprenant 82 communes, la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux a toujours occupé une place à part, une station thermale, une forêt domaniale, le long de la Scarpe, une commune à la fois rurale et urbaine : « il y a du vert et du bleu avec un potentiel… de dingue, une situation géographique idéale, un tissu associatif très riche, une réserve foncière importante. C’est un atout pour notre commune. Pour autant, c’est une ville de 16 000 habitants sans pilote depuis 10 ans, le mandat de 2014 était déjà celui de trop pour Alain Bocquet. Aujourd’hui, la surcommunication du nouveau maire, Fabien Roussel, ne masque pas les véritables sujets. »

Sur un événement récent, l’inauguration d’un nouveau poumon vert au coeur de la ville, le Parc de la Scarpe, il se lâche : « Enfin, cela fait 30 ans que la ville attend suite à l’échec d’une implantation d’un golf (sous Georges Donnez, alias jojo). Pourquoi dans cette ville, tous les dossiers sont aussi longs ? »

« Réduire significativement les dépenses de fonctionnement », Eric Castelain

Dans l’énumération des thématiques de campagne, et d’un futur programme, il égrène les sujets sensibles. 

La sécurité, l’enchaînement avec le Parc de la Scarpe est facile. « Vous avez une dégradation chaque jour depuis l’ouverture. Bien sûr, les services de la ville interviennent pour réparer. Pourquoi, les caméras de vidéo surveillance n’ont-elles pas été installées dès l’ouverture ? », tance Eric Castelain. Dans son discours inaugural, l’édile a confirmé que l’installation de caméras serait au programme dès 2026. 

Et ceci complète le souhait du candidat : « Nous devons mieux mailler l’installation de ces caméras vidéo. Il n’existe pas véritablement de plan, c’est du coup par coup. Ensuite, il n’y a surtout pas de CSU (Centre de Surveillance Unique) avec des personnes (assermentées) derrière. C’est indispensable pour assurer la sécurité des Amandinois en collaboration avec la Police Nationale. » 

Toutefois, le Rubicon n’est pas franchie, car Eric Castelain n’est pas favorable à une Police Municipale. « La ville est très éparpillée avec des quartiers éloignés, presque un rassemblement de villages. Il faudrait pour assurer 7j/7, et 24h/24 un service une cinquantaine d’agents. Ce n’est pas possible financièrement. Non, mon projet est d’abord un CSU et un meilleur déploiement des caméras vidéos », poursuit-il.

Les équipements publics

Comme dans toute collectivité locale, les deux vecteurs financiers centraux sont une hausse de la population et une baisse des charges de fonctionnement. « Si je suis maire, je réaliserai une réduction significative des dépenses de fonctionnement, avec une réduction du nombre d’agents, il y a des postes en trop et nous voyons en parallèle un investissement qui s’effondre. » Deux équipements publics retiennent son attention : « Il manque un Groupe scolaire dans le centre-ville (vieux débat en Conseil municipal). En 30 ans, la commune n’a réalisé que deux nouvelles écoles et une autre réhabilitée. » 

L’autre équipement manquant selon le candidat est une « salle de réception, des fêtes, digne de ce nom. » Très désireux d’un DOJO, il rappelle le projet de la fameuse salle des sports promise au handball féminin. « La présidente, Sophie Palisse, me parlait déjà du projet en 2015 pour une livraison en 2018. Dernièrement, c’était en 2022 pour 2025, mais rien ne bouge (hors fléchage du foncier). » Toutefois, il acquiesce d’une politique sportive et culturelle de qualité sur la cité thermale : « Je serai dans la continuité de la majorité actuelle. » 

La fiscalité locale, le développement économique et le logement, car ces trois items sont très liés entre eux.  Par capillarité, ils contribuent tous à financer une commune.

Eric Castelain a chaque budget s’étonne de la fiscalité locale sur cette commune. En effet, compte tenu des recettes exceptionnelles du « Droit de jeton » avec le casinotier et du « Droit de bouchon » avec les eaux minérales, il assène : « La fiscalité est excessive sur Saint-Amand-les-Eaux. Je serai le maire qui fera baisser la fiscalité locale durant mon mandat ! » Sur les pistes d’économie, il cible un mal très français, présent dans tous les territoires, toutes les communes, toutes les intercommunalité, le recours à des experts tiers. Eric Castelain dénonce cette appétence à des bureaux d’étude. 

Pour arriver à bonne fin et de nouvelles recettes, malgré une baisse annoncée, le candidat ambitionne d’augmenter « la population de 1 000 habitants durant le mandat » et par suite de revenir à 17 000 comme avant, car la ville a perdu de sa population en dix ans. Le logement est évidemment une procuration endémique en France, et particulièrement sur le Valenciennois. « Il faut laisser venir des promoteurs sur la commune. Par exemple, aménager le long de la Scarpe comme le Quai des Mines sur Valenciennes. Il faut attirer de nouveaux habitants sur notre ville avec une meilleure offre de logements qu’actuellement. »  

OLYMPUS DIGITAL CAMERA

Enfin, la cession de foncier acheté massivement par la commune pour des projets… pas toujours concrétisés. « J’avais mon siège social sur la commune. En 2010, la municipalité m’annonce qu’il faut partir compte tenu de l’arrivée d’un projet. J’ai donc déménagé mon siège social sur Villeneuve d’Ascq, mais rien n’a été fait depuis sur mon ancien site ! ». Et il multiplie à l’envi les exemples de préemption municipale, très proches du centre-ville ou plus éloignés, c’est une liste pléthorique à exploiter ou à revendre si nécessaire. 

D’évidence, certains sites pourraient être une source de développement économique (comme l’ex site Simmons). Ensuite, l’arrivée de GSK « j’ai encore un article de la Voix du Nord où Alain Bocquet manifeste en 1994 contre cette arrivée (sous l’ancienne enseigne), le casinotier, les eaux minérales, le thermalisme, tout est le fruit de la politique de l’ancien maire (de 1953 à 1995). La municipalité a profité, pendant 30 ans, du travail de l’ancien maire. Il est temps de semer de nouveau ! », commente-t-il.

En résumé, Eric Castelain met en lumière sa capacité à gérer cette commune : « Un chef d’entreprise comme maire pour mieux gérer la ville. Je veux de l’efficacité et de l’agilité, car nous pouvons agir à l’échelon communal. »

La Porte du Hainaut, le SIAVED, et le SIMOUV dans le viseur d’Eric Castelain

Depuis 2015 et la réforme électorale de François Hollande sur le vote des membres de l’intercommunalité, les choses ont changé dans le rapport commune/agglo. Aujourd’hui, l’électrice et l’électeur votent directement pour ses élus communautaires. Ce dernier n’est plus désigné en Conseil municipal et cela change beaucoup de choses. Si vous y ajouter, la loi NOTre et autres, vous avez une collectivité territoriale surpuissante financièrement, malgré la disparition de la TPU (Taxe Professionnelle Unique) en 2010. 

« Je souhaite ramener la TEOM à zéro comme depuis 2001. Ensuite, il faut diminuer la CFE sur La Porte du Hainaut qui a été augmenté par 2, 3, voire 10 fois pour certaines entreprises », assène Eric Castelain. Et il enchaîne avec le projet passé en Conseil communautaire d’une rénovation/extension d’un nouveau siège de La Porte du Hainaut pour environ 20 millions d’euros : « C’est le nouveau palais de M. Robin sur Raismes. » Et poursuit sur un recrutement qu’il juge excessif !

Sur le SIAVED, le sujet de la TEOM est forcément lié avec le montant de la contribution annuelle de La Porte du Hainaut et des 6 autres EPCI du nouveau SIAVED depuis le 01 janvier 2024. 

Enfin, il fustige le dernier plan de mobilité du SIMOUV dont l’enquête publique (de 30 jours) s’est déroulée en plein mois d’août : « C’est une blague ! Le service de transport public n’est pas au rendez vous pour les Amandinois. »

Concrètement, c’est la première candidature officielle sur cette commune même si les lames s’affutent depuis déjà un moment. Il faut oublier toute référence précédente sur cette commune, et partout ailleurs, car cette élection ne ressemblera à aucune autre dans l’univers connu des scrutins municipaux. 

Daniel Carlier

 

Cet article (Municipales 2026) Eric Castelain, candidature de rassemblement à droite à Saint-Amand-les-Eaux est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

(Rediff)Si dissolution, un vote pour votre député et votre maire… le même jour ?

4 octobre 2025 à 05:00

Le vote « tout en un », le coup de poker d’Emmanuel Macron ?

Nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises après la nomination du 7ème Premier ministre, depuis 2017, par le Président de la République. En effet, Sébastien Lecornu a une ligne de crête étroite afin de réussir le tour de force de faire voter le budget 2026. Certes, rien n’est impossible, mais comment faire rentrer 8 ou 9 programmes présidentiels dans une 2ch programmatique, celle de l’intérêt de la nation à se doter d’un budget et du chef de l’Etat à poursuivre sa politique publique, aucun ! Dans cette hypothèse, une dissolution pourrait intervenir dans les prochaines semaines, au maximum en décembre 2025… et là le calendrier devient piquant.

Pour qu’un scénario hautement improbable entame le début du commencement d’une crédibilité, il faut un faisceau d’indices. Le premier est ce suicide politique de François Bayrou inattendu à son annonce fin août, le deuxième est l’ultime cartouche employée par Emmanuel Macron. Certes, le talent de négociateur de Sébastien Lecornu est avéré, mais l’intérêt des partis politiques à la lecture de certains sondages, voire dans l’irrépressible besoin de s’aligner à la Présidentielle, feront peut-être la différence au moment des choix politiques. 

Dans cette hypothèse où le Premier ministre tomberait après une nouvelle motion de censure, comme Michel Barnier, le Président de la République convoquerait des élections législatives pour 2026. Là, trois raisons poussent à croire qu’un nouveau chamboule-tout est dans les tuyaux… 

Premièrement, concernant la dernière dissolution en juin 2024 et un délai minimum de 40 jours adopté par Emmanuel Macron ; le chef de l’Etat s’est fait fustiger, tout en espérant beaucoup plus du désordre politique, sur ce temps d’organisation indécent dans une démocratie digne de ce nom. En l’espèce, il prendrait ses reproches à son compte et évoquerait un allongement de la campagne électorale sur le terrain. 

Deuxièmement, la réduction de la dette publique et le coût abyssal d’une élection pour les collectivités publiques, c’est une réalité dont se lamente toutes les communes tant la mobilisation du personnel, l’installation des bureaux de vote, et la sollicitation des élus pour le jour « J » constitue une gageure à chaque fois. Cette fois, Emmanuel Macron jouerait sur du velours avec cette coexistence d’une double élection le même jour. 

Troisièmement, on ne peut enlever au Président de la République son appétence pour le chamboule-tout, dans son désir charnel à casser les codes. En l’espèce, l’organisation d’une législative en sus des municipales est osée, car faire coïncider dans le même bureau ce double rendez-vous démocratique est inédit dans l’histoire de la 5ème République. Néanmoins, la participation indigente au 1er tour des municipales en mars 2020 a fait mal à notre démocratie. L’homme fort de l’Etat pourrait donc mettre en lumière une meilleure participation à ce double rendez-vous électoral. C’est important, très difficilement critiquable, il sollicite la participation citoyenne à un rendez-vous majeur avec les institutions nationales et locales… et en même temps. 

L’impact sur les municipales ?

Ce rendez-vous unique dans les urnes pour deux votes, en pensant aux deux dernières législatives, et à un besoin de retrouver une participation conséquente à l’élection de proximité, bouleverserait nos habitudes. 

Autant, le Français arrive à distinguer un vote national et local suivant la personnalité d’une ou d’un édile de proximité… lorsque nous votons dans deux temporalités différentes ; il serait plus complexe intellectuellement de dissocier une politique nationale, menée depuis 2017, et son choix local. L’un ira dans le sens de l’autre, les résultats seraient de facto trempés dans l’encrier de la politique nationale. 

Cela peut-être en faveur du chef de l’Etat dans des régions plus favorables, mais certainement pas dans le département du Nord, et notamment sur cet arrondissement du Valenciennois. Les soutiens d’Emmanuel Macron, de gauche ou de droite, seront peut-être récompensés, mais plutôt laminés en mode dégagisme, quel que soit le bilan, les promesses pléthoriques, et la constitution de liste.

Chaque semaine, le livre d’histoire des moments forts de notre 5ème république se rédige sous nos yeux écarquillés et nous ne connaissons pas (encore) les derniers chapitres les plus surprenants.

Daniel Carlier

Cet article (Rediff)Si dissolution, un vote pour votre député et votre maire… le même jour ? est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

Combien de candidat.e.s en moins pour ces Municipales 2026 ?

30 juillet 2025 à 16:00

Sur le plan national, le XXième siècle et l’apparition des agglo en 2001, voire EPCI, a enclenché des regroupements de communes : 34 875 communes au 01 janvier 2025 dont 24 960 de moins de 1000 habitants. Sur ce point, la loi du 08 octobre 2025 modifie le mode de scrutin dans ces très petites communes avec l’introduction de la parité. Comme indiqué, le momentum est au regroupement de communes ; 34 935 collectivités locales au 01 janvier 2020, 36 570 au 01 janvier 2010, et 36 680 au 01 janvier 2000. Ces mouvements institutionnels sont souvent observés dans des départements moins peuplés que le Nord, mais pas encore sur le Valenciennois à ce stade. 

Et sur l’arrondissement du Valenciennois en mars 2020 ?

Vous avez 35 communes sur la communauté d’agglomération de Valenciennes Métropole, 26 de plus de 1 000 habitants et 9 en dessous de cette jauge et 47 communes sur celle de La Porte du Hainaut, 39 de plus de 1 000 habitants et 8 en dessous de cette jauge.

Pour les municipales 2020 concernant Valenciennes Métropole, sur les 26 communes de plus de 1000 habitants, il y avait 69 candidates et candidats sur la ligne de départ au mois de mars, plus 9 listes de 11 personnes pour les communes de moins de 1000 résidents. 

Pour les municipales 2020 concernant La Porte du Hainaut, sur les 39 communes de plus de 1 000 habitants, il y avait 70 candidates et candidats sur la ligne de départ au mois de mars, plus 8 listes de 11 personnes pour les communes de moins de 1000 administrés.

Et pour 2026 ?

Vous avez déjà trois maires dont la non représentation en mars prochain est officielle, Hérin et Artres annoncée chez mes collègues de La Voix du Nord et sur Mortagne-du-Nord sur va-infos.fr, d’autres suivront en septembre-octobre prochain.

Sans oublier les mouvements durant ces six ans dans plusieurs communes du Valenciennois, le nombre attendu d’édiles en fin de mandat non partant pour une nouvelle aventure pourrait atteindre la dizaine. De plus, il est probable que ce phénomène se vérifie aussi sur certaines communes urbaines, et pas seulement rurales, dans le Valenciennois et bien au delà. Des annonces fortes, voire surprenantes, pourraient intervenir en septembre/octobre prochain. 

A l’image de la nouvelle arène parlementaire nationale où le grand n’importe quoi est devenu quasi une coutume dans le débat parlementaire, les édiles et les oppositions locales vont de plus en plus loin dans l’outrance verbale. Certain.e.s sortants ou candidat.e.s se chargent eux-mêmes de la besogne, d’autres envoient sur le front des réseaux sociaux leurs meilleurs ambassadeurs afin de tacler les médias locaux, d’invectiver vigoureusement les candidates et les candidats potentiels face à leur favori comme si tout était permis, planqué derrière des pseudos que tout le monde connaît officieusement !

Autre point bloquant par capillarité de cette logorrhée, la constitution d’une liste sera un enjeu très compliqué dans de nombreuses communes. En effet, petites ou grandes entités, il faudra motiver les troupes prêtes à se faire haranguer sur les réseaux sociaux directement ou par sbires mandatés, sans parler d’une tête de liste responsable financièrement sur l’intégralité des dépenses du coût de la candidature en dessous d’un score de 5% au 1er tour. Tout le monde se rappelle de la claque politique de Valérie Pécresse au 1er tour de la Présidentielle 2022… !

Concernant les causes exogènes que les autorités avancent pour expliquer ce phénomène, elles ne sont pas plus négatives que depuis 1946. Certes, les réseaux sociaux, les responsabilités pénales à la clé, des dossiers très techniques, une délinquance plus importante et de plus en plus jeune, tout cela fait partie du package, mais ne constitue pas l’essentiel de cette grande démission. Le grand renoncement vient de l’intérieur. C’est peut-être cela le plus inquiétant pour les autorités de tutelle comme si le venin injecté dans notre démocratie locale n’avait pas d’antidote.

En conclusion, ce comportement endogène pourrait réduire drastiquement le nombre de candidates et candidats sur la ligne de départ, de 10, 15%, voire 25% sur le Valenciennois et bien au delà sur la Métropole. Est-ce une faillite de la démocratie de proximité ? Seul un sursaut de participation en mars 2026 pourrait atténuer cette tendance lourde ! Et au bout du bout, combien de communes en France n’auront même pas de maires en mars 2026 faute de candidat.e.s, le nombre sera pléthorique assurément ! Est-ce possible sur le Valenciennois qu’une commune, voire plusieurs, colle à ce triste présage malgré un territoire dès plus dense en France en terme de population, malheureusement oui !

Daniel Carlier

Cet article Combien de candidat.e.s en moins pour ces Municipales 2026 ? est apparu en premier sur Va-Infos.fr.

❌