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Reçu — 18 novembre 2025

Saint-Amand-les-Eaux, d’un chantier à l’autre du public au privé !

18 novembre 2025 à 06:27

Fabien Roussel : « Ces investissements sur Saint-Amand-les-Eaux sont des signes de confiance »

En conclusion de cette revue des chantiers, l’édile de la commune se félicite d’un engagement collectif, la ville à hauteur de 7 millions d’euros d’investissement, les associations et bailleurs sociaux 21 millions d’euros et le privé quelques millions également. « Ces investissements sur Saint-Amand-les-Eaux sont des signes de confiance, malgré des temps difficiles », souligne le maire. En effet, il faut penser et agir local, car l’ambiance nationale n’affole pas les compteurs.

Chemin faisant dans les cours d’écoles 

La déambulation a démarré par les écoles communales. En effet, la signature architecturale d’un bâti scolaire au XXème siècle n’a plus rien à voir en 2025, problème d’isolation thermique, d’isolation phonique, d’une meilleure circulation de l’air, voire plus simplement des personnes, une qualité de chauffe cohérente en hiver comme en été, voire très bientôt une incitation majuscule, pour ne pas dire obligation, de mettre en oeuvre de la production énergétique propre (photovoltaïque, éolien, géothermie) et enfin l’objet du jour des cours d’écoles revisitées. 

Nouvelle aire de jeux

A cet effet, l’adjointe en charge de la vie scolaire, Florence Delférière, explique que « les enfants réclament un espace extérieur plus vivant. Nous devions rajeunir les cours d’écoles. » C’est pourquoi, des travaux conséquents ont été lancés au sein des écoles « de la Tour (90 000 euros TTC) » et « Marcel Benoit (90 000 euros) ». Le résultat est probant avec une aire de jeux, table de pique-nique, table de tennis de table, etc., voire un cycle de bonne pratique du vélo, grâce « à une concertation avec une équipe pédagogique », précise l’adjointe. 

Une nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois

Au détour de la Leonce Malecot, la nouvelle blanchisserie de l’APEI du Valenciennois se construit (rapidement) avec une échéance de livraison au 1er trimestre 2026. Cet établissement répond aux critères multiples dans le domaine, car les normes d’hygiène, de l’usage de l’eau, et du chemin parcouru par le linge sale et propre sont encadrés drastiquement. 

Espace intérieur principal

« C’est l’activité phare de l’APEI du Valenciennois, elle permet en découpant les missions de faire travailler de nombreuses personnes (en situation de handicap mental) avec des niveaux de handicaps différents », explique le Directeur du site. Dans ce cadre, les deux anciens établissements sur Saint-Amand-les-Eaux et Vieux-Condé, plus aux normes, vont fermer avec un transfert complet sur ce nouveau site. 

« J’ai discuté avec le personnel encadrant sur le site existant de Saint-Amand, ils attendent ce transfert avec impatience, le bâtiment actuel est trop vétuste, trop chaud en été, trop froid en hiver. Enfin, l’accès à la cantine sera beaucoup plus pratique (juste en face) », commente Fabien Roussel. 

Concernant la technique de nettoyage, l’espace intérieur s’étale sur 1 400 M2 ; il y a un circuit de linge où « le sale et le propre ne se croisent jamais », précise le Directeur. Clairement, c’est un bond d’une activité essentielle dans le 21ème siècle avec notamment un espace boutique ouvert front à rue. « Le particulier, comme l’entreprise, peut venir déposer son linge à nettoyer », conclut le Directeur. L’entreprise en charge des travaux est le Cabinet SAKARIBA et son directeur de travaux Pierre Touzot.

Plateau ralentisseur 

La vitesse des véhicules en milieu urbain devient un problème de plus en plus récurrent. « En réunion de quartier, les habitants ont demandé des aménagements pour ralentir la vitesse. C’est pourquoi, nous avons installé deux plateaux ralentisseurs, et des feux comme à l’entrée et à la sortie du Pont de Condé », indique l’édile.

Cantine du lycée Ernest-Couteaux

Lycée Ernest-Couteaux

Concernant le lycée professionnel Ernest-Couteaux, une réalisation majeure est en cours. En effet, cet établissement accueille 550 demi-pensionnaires pour une cantine existante de 180 places et par suite 3 services. « Nous utilisons un ancien local technique pour agrandir notre cantine de 130 places supplémentaires et donc 2 services », précise le Directeur de l’établissement scolaire. 

Prochaine caserne des pompiers

Ce tour des chantiers en cours, ou à venir, grave visuellement dans le marbre le site de la prochaine Caserne des Pompiers dans le quartier de la Pannerie. « Les travaux débuteront en mars 2026 pour une livraison en septembre 2027 », précise un référent en charge des pompiers. Aménagement du rond-point, du sens de la circulation pour l’accès à la caserne, notamment la sortie des camions, etc., ce chantier sera lourd, mais terriblement important pour la protection des biens et des personnes dans l’Amandinois.

Le privé avec Brochard Automobile

Nouveau site Brochard automobile

En face de leur ancien bâtiment de 575 m2, le Groupe Brochard automobile construit un site ex nihilo de 2 300 M2 pour un montant d’investissement de 2 millions d’euros. Cette entreprise répare, entretien et vend des véhicules, pour tous les budgets, même si sa spécialité des marques de luxe (Porche, Ferrari) est reconnue nationalement. A terme, 15 personnes seront employées sur ce nouveau site.

Le chantier ALDI également avec un site revisité, mais « surtout à travers un accès direct, et paysager, sur Scarpe », précise le maire. 

La résidence Paul Manouvrier à Saint-Amand-les-Eaux

Sans doute le chantier le plus spectaculaire sur le temps long, car la transformation des logements de la Résidence Paul Manouvrier constitue une modification majeure de l’offre d’habitat dans le coeur de ville de Saint-Amand-les-Eaux. 

Nouveau collectif

Evidemment, toute la presse a longuement évoqué la situation particulière de ces logements non prix en compte dans l’ANRU (Agence Nationale de la Rénovation Urbaine), ni même dans le NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine). Bref un casse-tête locale depuis des années pour la gouvernance où le savoir faire d’Alain Bocquet a su débloquer la situation avec l’investissement d’un bailleur social engagé « Habitat du Nord ». 

C’est un investissement colossal sur 10 ans à travers une construction/relogement à tiroir, mais avec le maintien des résidents sur site, un exploit l’air de rien. Pour arriver à ce résultat, un espace à été remis à zéro, puis constructions neuves, pour reloger les premiers locataires dont la barre serait détruite courant 2026. 

Logement individuel et barre existante en fond d’image

« C’est un programme de collectifs et individuels de 61 logements pour un montant de 10 millions d’euros. Il manquait 5 millions d’euros pour cette première tranche. J’ai obtenu cette somme directement auprès du Président de la République au moment de la Réunion de Saint-Denis. Ensuite, je dois veiller au respect de la parole présidentielle par les Préfets, et notamment Nouveaux Préfets du Nord », ajoute Fabien Roussel. 

Pour rappel, le marché public a été lancé en 2021, le choix du bailleur social, des entreprises de travaux en 2023, le lancement de cette première partie en 2024 et la livraison de cette 1ère tranche en octobre 2025. Inutile de dire que lorsque les 3 barres d’immeuble seront démolies pour un remplacement par des logements en petit collectifs, voire individuels, avec des places de stationnement sous la voirie, et des espaces paysagers, l’environnement urbain sera totalement modifié de l’intérieur comme visuellement de l’extérieur. 

Liste non exhaustive, car il faut ajouter comme dans toutes les collectivités locales de nombreuses rénovations lourdes de voiries.

Daniel Carlier

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Reçu — 25 septembre 2025

(Outinord/mis à jour) La holding financière ne respecte pas le jugement du Tribunal de Valenciennes

25 septembre 2025 à 11:01

Ludovic Bouvier : « Nous sommes en présence de voyous en col blanc »

Deux dossiers complexes cheminent dans les procédures de manière concomitantes, Ludovic Bouvier, secrétaire régional CGT pour la métallurgie, et David Liégeois, secrétaire du CSE (comité social et économique). 

La cession de titres en question…

Dans les épisodes précédents, le Tribunal de Valenciennes a condamné la holding de capital-investissement Equistone Partners, tout comme celle de LGT/AXA, à fournir un ensemble de documents, listé dans le jugement, afin de permettre au CSE et l’ensemble des salariés de connaitre les tenants et les aboutissants de cette cession de titres.

Néanmoins, les parties concernées « n’ont fourni que 43 documents sans intérêts pour les experts, mais pas les 21 les plus importants afin de connaître qui sont les décideurs de ces licenciements. Ils se réfugient derrière la confidentialité, mais ces documents ont été listé dans le jugement. Essayez vous de ne pas respecter une décision de justice ! », explique un Ludovic Bouvier furibond. A noter, que le Groupe SKENA a esté en justice, devant la Cour d’Appel de Douai, de cette décision du 26 août dernier. 

Pour leur part, en réponse aux propos tenus ce jeudi 25 septembre devant l’usine Outinord, la Direction a souhaité apporter des précisons concernant, selon la Direction, 46 documents : « Sur cette liste, 30 documents ont été fournis au CSE, 8 ne sont pas établis, 8 n’existent pas, et en outre le Groupe Skena/Outinord n’est pas propriétaire des documents détenus par la banque. »

Evidemment, l’intérêt de cette information centrale, où la Holding Equistone Partners a renfloué le Groupe SKENA via un emprunt auprès de la holding d’investissement LGT, pourrait permettre de cerner l’auteur de la prise de décision concernant l’abandon de la production de banches sur le site d’Outinord à Saint-Amand-les-Eaux. Le non remboursement de l’échéance d’emprunt a poussé la holding Equistone Partners a faire le choix de la cession des titres à la holding LGT/Axa, presque simple dans ces procédures extrêmement complexes.

Par suite, cela change tout pour les salariés, car « un licenciement par Outinord ou par les holdings change complètement le montant des indemnités supra-légales. Entre une entreprise en difficulté et des holdings financières décideurs, ce n’est pas la même chose…, l’accompagnement financier pourrait être très différent », assène-t-il.

Exécution de l’astreinte !

De plus, les holdings financières sont de fait condamnés à 100 euros par jour, et par document, en ne fournissant pas ces derniers. « Nous avons demandé aux avocats de liquider l’astreinte et par suite ils sont sanctionnés de 2 100 euros par jour. Ils sont prêts à payer plutôt que la transparence. Nous sommes en présence de voyous en col blanc ! », poursuit Ludovic Bouvier.

Ensuite, le 07 octobre prochain, le Tribunal de Valenciennes rendra son verdict sur la contestation de cessions de titres, par le CSE, pour manque de transparence sur cette transaction. 

Un PSE Outinord à la lumière d’un PSE invalidé pour Auchan

La DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) a 21 jours pour valider le PSE proposé par la Direction du Groupe SKENA. « Nous arrivons à l’échéance du 30 septembre où la DREETS doit donner son avis, homologation ou pas. En l’absence de réponse d’ici le 30 octobre 2025, le PSE serait automatiquement validé », explique Ludovic Bouvier.

Pour autant, un vent d’optimisme éclaire cette prochaine décision. En effet, le PSE de l’entreprise omniprésente dans le Nord, Auchan, a été invalidé par le Tribunal d’administratif de Lille pour des irrégularités et un manque de transparence. « Nous sommes exactement dans le même cadre que le PSE d’Auchan. Ce PSE du Groupe SKENA est opaque et truffé d’irrégularités. Nous espérons que la DREETS va prendre en compte ce jugement. Certes, la DREETS avait validé ce PSE d’Auchan, retoqué en justice, mais la DREETS à Valenciennes devrait réfléchir, car nous irons en justice pour contester toute homologation de ce PSE du Groupe SKENA », indique Ludovic Bouvier.

Evidemment, très corrélé à la procédure sur la cession de titres, la Direction du Groupe SKENA propose une indemnité supra-légale de 5 000 €. « Auparavant, la Direction nous proposait beaucoup plus, mais si nous abandonnions toutes les procédures. Il ne fallait pas faire de vagues. Qu’est ce que cela veut dire. On nous parle comme à des enfants ! On ne lâchera rien ! », explique David Liégeois, le secrétaire du CSE. Il conclut sans concessions : « Nous irons en justice pour la suite des événements sur ces dossiers. »

A noter que l’inspection du travail est passée ce mercredi 24 septembre avec une information à la Direction afin qu’elle cesse la pression sur les salariés. « La seule chose qui intéresse la Direction est le respect des commandes et la livraison des clients. De notre côté, nous sommes restés dignes sans rien casser de l’outil de travail  », conclut David Liégeois.

Sur ce point précis, le Directeur adjoint s’est exprimé à travers un Communiqué de Presse sur les mesures mises en oeuvre liées aux risques psycho sociaux (CP ci-joint).

Daniel Carlier

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Reçu — 12 septembre 2025

(Municipales 2026) Eric Castelain, candidature de rassemblement à droite à Saint-Amand-les-Eaux

12 septembre 2025 à 06:00

Eric Castelain : « Logement, fiscalité, développement économique et sécurité. »

Chef d’entreprise dans le domaine de la formation, élu dans l’opposition au Conseil municipal de St-Amand-les-Eaux depuis 2001, candidat aux législatives 2017 sous la bannière de Nicolas Dupont Aignan avec Nicolas Fehring comme suppléant, et figurant sur la liste de Sébastien Chenu aux dernières élections régionales, mais « je ne suis plus carté dans un parti aujourd’hui. C’est une candidature de rassemblement (à droite). Dans cette optique, j’espère le soutien du Rassemblement National, du député Guillaume Florquin, pour cette campagne municipale 2026 », résume Eric Castelain sur le paysage politique. 

Pour les autres candidats putatifs à cette élection municipale, il classe dans le même registre : « Fabien Roussel et Eric Renaud, c’est bonnet blanc et blanc bonnet. Leur opposition est juste une histoire de personne. Eric Renaud serait toujours dans la majorité en place sans cette rivalité. » A ce stade, ce sont les trois seules candidatures identifiées, mais d’autres peuvent intervenir d’ici la fin de l’année 2025.

Voilà pour le décorum amandinois de cette élection les yeux dans les yeux, les 15 et 22 mars 2026. Pour autant, le plus important, Eric Castelain est candidat pour apporter ses choix politiques « une vision pour cette commune. »

« Un chef d’entreprise comme maire… », Eric Castelain 

Connaisseur de la politique locale depuis le début du XXIème siècle, Eric Castelain donne ses lignes directrices d’une future gestion municipale en rupture sur certains points. Sur un arrondissement comprenant 82 communes, la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux a toujours occupé une place à part, une station thermale, une forêt domaniale, le long de la Scarpe, une commune à la fois rurale et urbaine : « il y a du vert et du bleu avec un potentiel… de dingue, une situation géographique idéale, un tissu associatif très riche, une réserve foncière importante. C’est un atout pour notre commune. Pour autant, c’est une ville de 16 000 habitants sans pilote depuis 10 ans, le mandat de 2014 était déjà celui de trop pour Alain Bocquet. Aujourd’hui, la surcommunication du nouveau maire, Fabien Roussel, ne masque pas les véritables sujets. »

Sur un événement récent, l’inauguration d’un nouveau poumon vert au coeur de la ville, le Parc de la Scarpe, il se lâche : « Enfin, cela fait 30 ans que la ville attend suite à l’échec d’une implantation d’un golf (sous Georges Donnez, alias jojo). Pourquoi dans cette ville, tous les dossiers sont aussi longs ? »

« Réduire significativement les dépenses de fonctionnement », Eric Castelain

Dans l’énumération des thématiques de campagne, et d’un futur programme, il égrène les sujets sensibles. 

La sécurité, l’enchaînement avec le Parc de la Scarpe est facile. « Vous avez une dégradation chaque jour depuis l’ouverture. Bien sûr, les services de la ville interviennent pour réparer. Pourquoi, les caméras de vidéo surveillance n’ont-elles pas été installées dès l’ouverture ? », tance Eric Castelain. Dans son discours inaugural, l’édile a confirmé que l’installation de caméras serait au programme dès 2026. 

Et ceci complète le souhait du candidat : « Nous devons mieux mailler l’installation de ces caméras vidéo. Il n’existe pas véritablement de plan, c’est du coup par coup. Ensuite, il n’y a surtout pas de CSU (Centre de Surveillance Unique) avec des personnes (assermentées) derrière. C’est indispensable pour assurer la sécurité des Amandinois en collaboration avec la Police Nationale. » 

Toutefois, le Rubicon n’est pas franchie, car Eric Castelain n’est pas favorable à une Police Municipale. « La ville est très éparpillée avec des quartiers éloignés, presque un rassemblement de villages. Il faudrait pour assurer 7j/7, et 24h/24 un service une cinquantaine d’agents. Ce n’est pas possible financièrement. Non, mon projet est d’abord un CSU et un meilleur déploiement des caméras vidéos », poursuit-il.

Les équipements publics

Comme dans toute collectivité locale, les deux vecteurs financiers centraux sont une hausse de la population et une baisse des charges de fonctionnement. « Si je suis maire, je réaliserai une réduction significative des dépenses de fonctionnement, avec une réduction du nombre d’agents, il y a des postes en trop et nous voyons en parallèle un investissement qui s’effondre. » Deux équipements publics retiennent son attention : « Il manque un Groupe scolaire dans le centre-ville (vieux débat en Conseil municipal). En 30 ans, la commune n’a réalisé que deux nouvelles écoles et une autre réhabilitée. » 

L’autre équipement manquant selon le candidat est une « salle de réception, des fêtes, digne de ce nom. » Très désireux d’un DOJO, il rappelle le projet de la fameuse salle des sports promise au handball féminin. « La présidente, Sophie Palisse, me parlait déjà du projet en 2015 pour une livraison en 2018. Dernièrement, c’était en 2022 pour 2025, mais rien ne bouge (hors fléchage du foncier). » Toutefois, il acquiesce d’une politique sportive et culturelle de qualité sur la cité thermale : « Je serai dans la continuité de la majorité actuelle. » 

La fiscalité locale, le développement économique et le logement, car ces trois items sont très liés entre eux.  Par capillarité, ils contribuent tous à financer une commune.

Eric Castelain a chaque budget s’étonne de la fiscalité locale sur cette commune. En effet, compte tenu des recettes exceptionnelles du « Droit de jeton » avec le casinotier et du « Droit de bouchon » avec les eaux minérales, il assène : « La fiscalité est excessive sur Saint-Amand-les-Eaux. Je serai le maire qui fera baisser la fiscalité locale durant mon mandat ! » Sur les pistes d’économie, il cible un mal très français, présent dans tous les territoires, toutes les communes, toutes les intercommunalité, le recours à des experts tiers. Eric Castelain dénonce cette appétence à des bureaux d’étude. 

Pour arriver à bonne fin et de nouvelles recettes, malgré une baisse annoncée, le candidat ambitionne d’augmenter « la population de 1 000 habitants durant le mandat » et par suite de revenir à 17 000 comme avant, car la ville a perdu de sa population en dix ans. Le logement est évidemment une procuration endémique en France, et particulièrement sur le Valenciennois. « Il faut laisser venir des promoteurs sur la commune. Par exemple, aménager le long de la Scarpe comme le Quai des Mines sur Valenciennes. Il faut attirer de nouveaux habitants sur notre ville avec une meilleure offre de logements qu’actuellement. »  

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Enfin, la cession de foncier acheté massivement par la commune pour des projets… pas toujours concrétisés. « J’avais mon siège social sur la commune. En 2010, la municipalité m’annonce qu’il faut partir compte tenu de l’arrivée d’un projet. J’ai donc déménagé mon siège social sur Villeneuve d’Ascq, mais rien n’a été fait depuis sur mon ancien site ! ». Et il multiplie à l’envi les exemples de préemption municipale, très proches du centre-ville ou plus éloignés, c’est une liste pléthorique à exploiter ou à revendre si nécessaire. 

D’évidence, certains sites pourraient être une source de développement économique (comme l’ex site Simmons). Ensuite, l’arrivée de GSK « j’ai encore un article de la Voix du Nord où Alain Bocquet manifeste en 1994 contre cette arrivée (sous l’ancienne enseigne), le casinotier, les eaux minérales, le thermalisme, tout est le fruit de la politique de l’ancien maire (de 1953 à 1995). La municipalité a profité, pendant 30 ans, du travail de l’ancien maire. Il est temps de semer de nouveau ! », commente-t-il.

En résumé, Eric Castelain met en lumière sa capacité à gérer cette commune : « Un chef d’entreprise comme maire pour mieux gérer la ville. Je veux de l’efficacité et de l’agilité, car nous pouvons agir à l’échelon communal. »

La Porte du Hainaut, le SIAVED, et le SIMOUV dans le viseur d’Eric Castelain

Depuis 2015 et la réforme électorale de François Hollande sur le vote des membres de l’intercommunalité, les choses ont changé dans le rapport commune/agglo. Aujourd’hui, l’électrice et l’électeur votent directement pour ses élus communautaires. Ce dernier n’est plus désigné en Conseil municipal et cela change beaucoup de choses. Si vous y ajouter, la loi NOTre et autres, vous avez une collectivité territoriale surpuissante financièrement, malgré la disparition de la TPU (Taxe Professionnelle Unique) en 2010. 

« Je souhaite ramener la TEOM à zéro comme depuis 2001. Ensuite, il faut diminuer la CFE sur La Porte du Hainaut qui a été augmenté par 2, 3, voire 10 fois pour certaines entreprises », assène Eric Castelain. Et il enchaîne avec le projet passé en Conseil communautaire d’une rénovation/extension d’un nouveau siège de La Porte du Hainaut pour environ 20 millions d’euros : « C’est le nouveau palais de M. Robin sur Raismes. » Et poursuit sur un recrutement qu’il juge excessif !

Sur le SIAVED, le sujet de la TEOM est forcément lié avec le montant de la contribution annuelle de La Porte du Hainaut et des 6 autres EPCI du nouveau SIAVED depuis le 01 janvier 2024. 

Enfin, il fustige le dernier plan de mobilité du SIMOUV dont l’enquête publique (de 30 jours) s’est déroulée en plein mois d’août : « C’est une blague ! Le service de transport public n’est pas au rendez vous pour les Amandinois. »

Concrètement, c’est la première candidature officielle sur cette commune même si les lames s’affutent depuis déjà un moment. Il faut oublier toute référence précédente sur cette commune, et partout ailleurs, car cette élection ne ressemblera à aucune autre dans l’univers connu des scrutins municipaux. 

Daniel Carlier

 

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Reçu — 2 septembre 2025

Outinord, le terrain judiciaire dans l’opacité d’une cession de titres

2 septembre 2025 à 16:00

Avocat Outinord : « Le CSE vient chercher de la transparence au tribunal »

Pas facile de conserver une boussole dans ce magma procédural où l’entreprise Outinord, spécialisée dans la fabrication de coffrages destinés aux chantiers, est au coeur de l’actualité judiciaire. Dans l’épisode précédent, le juge a donné raison au CSE dans sa volonté d’obtenir l’ensemble des documents pour comprendre les tenants et les aboutissants de cette cession de titres. Cette fois, le CSE met en exergue une insuffisance d’informations du CSE concernant cette opération. « Le CSE vient chercher de la transparence au tribunal », déclare l’avocat du CSE.

Le PSE et la cession de titres, destin croisés !

Pour comprendre ce dossier kafkaïen, revenons sur ce calendrier où deux procédures presque concomitantes s’entrecroisent, s’entremêlent ! 

Concrètement, le 15 avril 2025, la Direction de l’entreprise Outinord annonce la suppression de 120 emplois sur 143 existants sur le site. Puis, deux réunions dont celle socle du 30 avril 2025 toujours relative à un futur PSE (Plan de sauvegarde de l’emploi). A compter de cette date, la Direction a trois mois pour faire valider son PSE, donc le 30 juillet 2025 et la DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités) a 21 jours pour signifier son accord, l’absence de réponse de la DREETS vaut rejet en l’espèce…

Sauf que la réunion du 30 juillet abouti à une situation ubuesque, la réunion Direction/CSE tourne court avec un report le 29 août 2025, donc un « PSE hors délais de trois mois », mentionne l’avocat. A ce stade, le PSE pourrait être en cours de dépôt, mais ce matin 02 septembre 2025 les représentants des salariés n’avait toujours pas reçu celui-ci. 

Et la cession de titres vient s’incruster dans ce calendrier touffu. En effet, le 27 mai 2025, la Direction de l’entreprise vient informer les représentants des salariés qu’une cession de titres est envisagée entre le Groupe SKENA, détenue par une holding de capital-investissement reconnue Equistone Partners, et un fonds d’investissement. En fait, ce dernier a permis l’acquisition d’Outinord Saint-Amand-les-Eaux en 2021. A la surprise des élus du CSE… cette nouvelle composante intervient dans ce logo financier. En effet, le fonds d’investissement LGT Capital Partners (Fonds situé dans la principauté du Liechtenstein) a été l’instrument de ce montage financier visant à prendre le contrôle de l’usine de Poitiers (autre entreprise spécialisée) et de celle sur Saint-Amand-les-Eaux. « Nous avons pris connaissance de cet emprunt de 90 millions d’euros auprès de ce fonds d’investissement LGT/AXA le 27 mai 2025. Aujourd’hui, le Groupe SKENA souhaite un abandon de la dette, arrivée probablement à échéance, et une conversion en capital en faveur du fonds LGT Partners à hauteur de 99,7 millions d’euros. Cette information est un choc total pour les salariés ! », ajoute l’avocat. 

D’autres dates s’entrechoquent dans ce dédale procédural où le CSE estime « ne pas détenir assez d’informations pour donner son avis (obligatoire sous  30 jours à compter du 27 mai 2025) sur cette cession de titres », ajoute l’avocat. C’est le point central  de cette audience de ce mardi 02 septembre 2025.

« La société a été diligente, loyale et a donné toutes les informations », avocate Groupe Skena

Bien sûr, l’avocate du Groupe SKENA dément totalement une carence d’informations, le 27 mai 2025, concernant cette cessions de titres. « Nous constatons que le CSE ne veut pas jouer son rôle, celui de débattre avec la Direction », assène l’avocate.

L’argument induit dans cette cession de titres est également la situation financière d’Outinord. « En 3 ans, Outinord a enregistré 14 millions de pertes. La situation économique est catastrophique. De notre côte, nous avons à prendre des décisions difficiles, mais souhaitons maintenir l’emploi (sur Poitiers) en sous-traitant les commandes dévolues à Saint-Amand-les-Eaux. Cette cession de titres marquerait l’abandon de la dette plus de la trésorerie à hauteur de 11 millions d’euros pour le PSE et l’activité restante », explique l’avocat.

Les interventions des avocats ont été très techniques sur la procédure à respecter, notamment avec un débat très juridique sur le distinguo entre l’information et le document… ! Bref, le jugement est attendu pour le 07 octobre 2025. « Un calendrier intéressant pour le CSE puisque la Direction souhaite boucler cette opération avant le 15 octobre. Un jugement favorable au CSE remettrait donc en cause cette cession de titres », conclut Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie.

Daniel Carlier

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Reçu — 28 août 2025

Le Parc de la Scarpe inauguré, dix hectares en plein coeur de Saint-Amand !

28 août 2025 à 05:17

Fabien Roussel : « Nous tenions à garder l’esprit Nature de ce Parc de la Scarpe »

Bien sûr, ce projet structurant pour la commune est intervenu dans l’espace temps Covid, pas simple pour l’initier, mais tout a commencé au mois d’août 2021 par un temps de démocratie participative. « Suite à ces nombreuses idées, nous avons dû rassembler, concentrer ces dernières et surtout nous tenions à garder l’esprit Nature de ce Parc de la Scarpe, sa tranquillité ! », commente Fabien Roussel, maire de la cité thermale depuis janvier 2025.

Suivez le guide…

Le résultat est bluffant par l’espace proposé au public, près de 10 hectares en ville où vous avez des aires de jeux pour les enfants, des équipements sportifs concentrés (zone de CrossFit) ou parsemés dans cet espace vert, deux étangs avec une poursuite libre et gratuite de la pêche (3 pontons), des cheminements pour la promenade, des bancs et autres mobiliers, des espaces gazonnés à perte de vue, et enfin une clôture « afin de sécuriser celui-ci. Ensuite, nous affectons deux agents de la commune pour l’entretien au quotidien du Parc de la Scarpe », poursuit l’édile. Cet espace vert revisité est accessible à travers quatre entrées, rue des Tisseurs, rue des Faïenciers Fauquez (devant la Scarpe), devant le Carrefour de proximité, et rue Barbusse.

Ensuite, l’oeil est surpris d’une esplanade majuscule, très minérale ! Le maire justifie cet espace non aménagé. « Nous voulions un lieu d’accueil pour des grands évènements comme la prochaine Ducasse, voire d’autres grandes manifestations », précise-t-il. « Pourquoi pas des patinoires éphémères en hiver (déjà utilisés ailleurs), des espaces aquatiques provisoires pour l’été. Nous réfléchissons à d’autres événements », explique Patrick Dufour, l’adjoint aux travaux de la commune. Concrètement, l’appropriation par les usagers de ce Parc de la Scarpe fera le reste « avec une évolution naturelle suivant les demandes », déclare Fabien Roussel.

On n’oublie pas le concours hippique, le plus ancien de France dont la 126ème édition s’est tenue récemment. A cet effet, depuis 2024, un concours de sculpture sur bois a été lancé avec les premières réalisations dans ce Parc de la Scarpe et devrait se poursuivre durant les prochaines années.

Et le projet « M » attenant au Parc de la Scarpe

Toujours utile de rappeler que cet espace en pleine ville était une zone industrielle avec de la faïencerie, de la bonneterie, etc., puis un golf dont l’activité (ratée) n’a pas laissé un souvenir impérissable, et enfin le choix d’un poumon vert par la majorité municipale. « Avec un tel espace, beaucoup d’autres maires aurait pu cibler du logement pour faire rentrer des taxes foncières, un peu de vert tout en limitant les frais de fonctionnement, des parkings… Là, le maire fait le choix du bien-être et de la santé des habitants ! », indique Christian Poiret, le Président du Conseil départemental du Nord.

Fabien Roussel

Effectivement, si vous tournez sur vous même à 360°, vous apercevez autour de ce Parc de la Scarpe, l’iconique Tour Abbatiale, des logements des différents quartiers où les habitants vont profiter à 100% d’un espace bord à gazon, de la Scarpe, des places de parkings supplémentaires (voire en création) sans oublier la présence du Commissariat de la Police. On est presque surpris de cette proximité, c’est le splendide Jardin de la Rhônelle de Valenciennes en format XXL.

La Friche Devaux en fond de visuel

Enfin, la Friche Devaux accroche votre regard avec le fameux projet « M », un pôle loisirs impressionnant porté par deux associés : « Nous avons déposé un permis de construire le 31 juillet 2025 pour ce bâtiment de 7 800 M2 avec 10 concepts de loisirs, innovants et créatifs, et 64 créations d’emplois. Nous sommes soutenus par la Région Hauts de France, La Porte du Hainaut et la commune », commente Cécile Masson. Ce projet connaît les aspérités quais inhérente à un dossier sur une friche bâtimentaire sur un ancien site industriel. Certes, le calendrier est décalé par rapport à la présentation en Conseil municipal en novembre 2024, mais sa réalisation espérée sur ce lieu, attenant à ce magnifique Parc de la Scarpe, transformerait drastiquement la perspective globale de cet site vert-urbain. 

Pour l’autre partenaire de choix, le Président de La Porte du Hainaut, Aymeric Robin, souligne que « le Parc de la Scarpe est une partie intégrante de notre Projet de Territoire à travers la création d’un nouveau poumon vert. C’est un nouvel atout pour notre territoire, un enjeu pour le climat et la santé des habitants. »

« C’est votre argent public », Fabien Roussel

Evidemment, un financement conséquent constitue toujours un temps de débat sur l’utilité du projet. Concrètement, la rénovation lourde du Parc de la Scarpe a sollicité un budget de 4,4 millions d’euros, 315 000 euros par le plus grand département de France, le Nord doté de 647 communes pour 2,7 habitants, la CAPH à hauteur d’1,7 millions d’euros « sans les agglo, les projets locaux (structurants) ne seraient pas possibles », indique Christian Poiret, et enfin le reste à charge par la collectivité locale de Saint-Amand-les-Eaux. « C’est votre argent public. Oui, je sais que ce type de montant génère toutes les critiques, mais le résultat est à la hauteur ! Ensuite, nous avons joué régional pour le choix des 17 entreprises intervenantes, 15 sont du Nord et une du Pas-de-Calais (et une dernière en France) », conclut le maire.

Les horaires d’ouverture sont du 16 mars au 31 octobre de 8h à 19h45 et du 01 novembre au 15 mars de 9h à 16h45.

(Diaporama avec aucun visuel retouché par l’IA, des photos avec leurs qualités et leurs défauts)

Daniel Carlier

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