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Nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois, le petit truc en plus… !

26 mars 2025 à 06:47

Bien plus qu’une nouvelle blanchisserie… !

Souvent, entreprises, associations, voire institutions cherchent du foncier pendant des mois, même des années avant de trouver l’emplacement idoine pour leur développement. Ici, c’est tout le contraire. Certes, l’APEI du Valenciennois avait sous l’ancienne présidence de Georges Maillot validé le projet d’une nouvelle blanchisserie, plus moderne et plus en phase avec les nouvelles contraintes de la loi dans le cadre d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), mais le fruit du hasard a fait le reste. En effet, une entreprise historique de la commune met en vente son terrain… en face de l’ESAT situé rue Malescot sur Saint-Amand-les-Eaux. « On a sauté dessus », commente Fabien Hernout, Directeur du TPAV (Travail Protégé et Adapté de l’APEI du Valenciennois).

En fond de toile, il faut également situé ce chantier dans le cadre de l’évolution de la loi en faveur des personnes en situation de handicap cognitif. « Cette nouvelle blanchisserie s’inscrit dans la dynamique de la loi du 13 décembre 2022 transformant un usager de l’ESAT en salarié travailleur en ESAT, une véritable avancée en terme de Droit du Travail. De même, le 18 décembre 2024, la loi Plein Emploi flèche le développement des salariés d’une APEI vers l’autonomie, s’il le souhaite… », poursuit Fabien Hernout.

« Une nouvelle page se tourne », Renaud Heve

Bien sûr, l’APEI du Valenciennois avait déjà cet outil dans sa besace pour sa gestion interne, mais aussi pour ses clients fidèles comme les Thermes de Saint-Amand-les-Eaux depuis des décennies. Néanmoins, le Conseil d’Administration était dans les starts pour construire un nouvel établissement. 

Renaud Heve, Président du CVS des 3 ESAT de l’APEI du Valenciennois

C’est pourquoi, l’arrivée d’une nouvelle blanchisserie en début d’année 2026 va permettre « de traiter près de 5 tonnes par jour de linge, sur 1 475 M2. Plus globalement, ce métier fait partie d’une palette de services que nous proposons à nos clients, conditionnement, blanchisserie-pressing, couture, espaces verts, mobilier, etc.  », précise David Leclercq, le Directeur Général de l’APEI du Valenciennois. 

Pour le Président du CVS (Conseil de Vie Sociale) des 3 ESAT de l’association, soit 650 travailleurs, Renaud Heve : « Une nouvelle page se tourne pour les ouvriers des deux blanchisseries. C’est une grande fierté et un chemin vers plus d’inclusivité ! »

Un investissement… sur le budget fonctionnement !

Chose rare dans ce type d’inauguration, aucun partenaire, ARS, CNSA représenté par Geneviève Mannarino, et autres institutions, n’a annoncé un financement en faveur de ce projet structurant. En effet, la Directrice Adjointe de l’ARS rappelle avec force que les 1 500 ESAT en France, pour 120 000 travailleurs/salariés, sont dans le champ du médico-social. Ensuite, elle souligne que « cette réalisation reste dans votre enveloppe de fonctionnement. Je n’ai pas d’annonce à faire pour un investissement supplémentaire. »

Propos conforté dans un précédent discours par David Leclercq où ce dernier met en lumière le travail des 70 salariés des deux blanchisseries actuels, sur Vieux-Condé et Saint-Amand-les-Eaux. Ces deux sites vont évidemment fermés à terme compte tenu de leur manque de modernité face aux exigences requises en la matière. Dès 2026, tout se passera rue Malécot sur la Cité Thermale. « Votre travail (travailleurs ESAT) a permis de financer 50% de ce projet », déclare le DG de l’APEI du Valenciennois. 

Visuel non contractuel de la future blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux

« Projet conçu, soutenu, et négocié », Marie-Claire Coquidé

Patrick Dufour*, adjoint représentant la ville hôte, se félicite d’un nouvel équipement « unique pour un service de blanchisserie. Je ne doute pas que les délais (lavage/repassage) vont encore se réduire. »

Enfin, la Présidente de l’association de l’APEI du Valenciennois, Marie-Claire Coquidé, rappelle que cette réalisation a été possible grâce « à une convergence des énergies. Ce projet a été conçu, soutenu, et a fait l’objet d’une négociation aboutie. Cette nouvelle blanchisserie va servir les usagers et les clients, mais surtout procure un travail indispensable à l’inclusion des personnes en situation de handicap mental. » 

Daniel Carlier

* Fabien Roussel, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, mais surtout Secrétaire national du PCF, ne pouvait pas être ailleurs que dans le public de l’Assemblée nationale afin d’assister à la dernière question d’André Chassaigne, le Président du Groupe Communiste et Outre-Mer, car ce dernier quitte ses fonctions à la fin de ce mois de mars 2025.

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(Saint-Amand) Fabien Roussel à l’épreuve de son 1er débat budgétaire

22 mars 2025 à 06:15

On peut noter un fait politique dès le démarrage de ce Conseil municipal au sein de la cité thermale. En effet, l’ancien maire avait annoncé sa présence, comme simple conseiller, aux prochains conseils municipaux. A ce titre, on se demandait comment pouvait se passer cet exercice avec un nouveau maire, une figure politique nationale, et son prédécesseur charismatique dans le même hémicycle. Alain Bocquet a tranché le sujet en ne venant pas à cet exercice budgétaire, c’est une sage décision !

Fabien Roussel : « Nous avons voulu tenir compte de ce qui a été dit, réclamé, proposé par la population. »

Dan son allocution liminaire, le maire rappelle un contexte international guerrier dont l’impact est évident sur les budgets des nations… quoi qu’il en coûte aux certitudes politiques, et un effet direct sur les communes, « car notre ville ne vit évidemment en vase clos. »

Bien sûr, Fabien Roussel regrette la ligne politique choisie par le Gouvernement de François Bayrou et son attaque en règle sur les budgets des collectivités territoriales. « Il est toujours important de le rappeler, les collectivités (publiques) ne représentent que 8% de la dette publique. »

12 millions d’euros d’investissement

Concernant les marges de manoeuvre de la collectivité locale, elle subit comme les autres une baisse des dotations de l’Etat, recettes fiscales, subventions et par suite doit s’adapter. 

Malgré cette contrainte budgétaire pour les collectivités locales, par ailleurs de plus en plus sous perfusion étatique, le maire annonce qu’il ne ralentira pas l’investissement en 2025, soit 12 millions d’euros d’investissement. Une donnée brute âprement débattue dans l’hémicycle. Ce chiffre englobe les dépenses d’équipements et le remboursement en capital des emprunts pour 2,76 millions d’euros. Toutefois, l’adjointe aux finances précise : « Certes, nous faisons un emprunt de 2,5 millions d’euros, mais nous remboursons 2,5 millions d’euros (intérêts + capital) », précise Sylvie Wiart, l’adjointe aux finances afin de répondre à Eric Renaud jugeant «  en trompe l’oeil » ce montant de 12 millions d’euros.

Bien sûr, le pourquoi faire demeure l’essentiel pour les Amandinois ! C’est pourquoi, l’adjointe aux finances a décliné les projets. Bien sûr, l’achèvement prochain du Parc de la Scarpe, un véritable poumon pour le cadre de vie en centre-ville, la réalisation en 2025 de trois cours de Padel « financés à 60% par l’ANS », précise Cécile Grasso. Cette pratique sportive connaît un développement exponentielle en France, un peu au détriment du tennis, mais il faut répondre à l’attente des futurs pratiquants. Ensuite, le passage en LED d’une partie de l’éclairage public, le vivre ensemble à travers la culture, le sport, et l’entretien des établissements scolaires. 

Dans son propos introductif, le maire a souligné que les réunions de quartier sur le budget 2025 ont conduit à amodier le budget initial. « Nous avons voulu tenir compte de ce qui a été dit, réclamé, proposé par la population », poursuit le maire. Dans la suite logique commune à toutes les collectivités locales de France, la demande populaire veut des voiries et des trottoirs de qualité : « C’est pourquoi, nous allons investir en 2025 dans les voiries, les trottoirs, et les parkings la somme de 2,4 millions d’euros. » Le sujet du parking, nous y reviendrons, car un projet est source de frictions (Projet M-La Filature) !

Pour l’opposition, Eric Renaud soutient que 12 millions d’euros d’investissement affichés est « une farce ! Nous continuons à vivre une situation financière dégradée. Bien sûr, il y a des explications exogènes, mais j’ai demandé un audit en novembre 2024 à la Chambre régionale des Comptes. D’ailleurs, comme l’année dernière, vous devez réaliser un emprunt de 2,5 millions d’euros pour équilibrer le budget municipal. Enfin, je maintiens que le coût du pont (devant la Tour abbatiale) laisse un déficit de près de 2 millions d’euros pour la commune.» Pour Eric Castelain, plus ciselé, le commentaire n’est pas moins tendre : « Après 4,8 millions d’euros de dépenses d’équipement en 2024, le chiffre de 7,9 millions d’euros en 2025 de dépenses d’équipement avancé, je n’y crois pas beaucoup ! Et comme d’habitude, l’Etat est l’unique responsable de tous nos malheurs. »

Un parking de 200 places en question que « n’M » pas tout le monde

Face au questionnement d’Eric Renaud, Patrick Dufour a décliné une liste à la Prévert où des poches de stationnement seront améliorées, voire réalisées ex nihilo. Jusque là, tout le monde applaudit… quand Eric Renaud s’interroge tout haut : « Rassurez-moi, vous parlez bien de stationnement, de places de stationnement publics ici et là dans la ville, mais pas d’un parking de 200 places pour le Projet « M ». Certes, nous pourrions vendre une parcelle de terrain pour que les investisseurs réalise leur parking pour la clientèle, mais pas… ! » Patrick Dufour, visiblement avait oublié (volontairement ou pas) ce dernier dans les investissements, dits parkings, prévus en 2025 : « Oui, en 2025, le projet M va réaliser son parking pour ses 60 salariés, mais nous réalisons un parking public (donc pour tous les usagers) de 200 places aux abords du projet M. » 

Pour remettre l’église Saint-Martin au milieu du village, une ancienne friche depuis des décennies voit un projet privé XXL, ludique et unique sur le Valenciennois, voire au delà, se projeter sur la cité thermale. Si le seul coup de pouce de la municipalité est de réaliser un parking de 200 places, c’est peanuts ! A un moment donné, alors que l’ensemble des élus de l’hémicycle a encensé ce dossier à sa présentation, le sujet est venu sur la table sans hypocrisie avec clairement un essai à transformer par la mairie. En clair, ceux qui sont contre cette installation lève le doigt, point barre ! https://www.va-infos.fr/2024/11/29/saint-amand-m-beaucoup-son-futur-pole-de-loisirs-multi-activites/

La TEOM 2021, toujours d’actualité

Le fameux remboursement de la TEOM 2021 aux contribuables de La Porte du Hainaut, suite à une décision du Tribunal administratif de Lille, pour défaut d’informations des élus communautaires, mais pas sur l’existence de la TEOM, est au coeur de Conseil municipal. Fabien Roussel regrette que « malgré une taxe de 2,4 millions d’euros payée en 2021 par les Amandinois, la Porte du Hainaut nous rembourse de 821 000 euros sous la forme d’une subvention dite Booster de 10 millions d’euros pour l’ensemble des communes. » Cette somme provient d’une reprise de fonds publics, mis en provision compte tenu d’un contentieux existant sur la TEOM 2021, de 16 millions d’euros.

Le sujet pour la commune est le moyen légal de rembourser les Amandinois ? Eric Renaud propose une ristourne sur la Taxe Foncière 2025. Eric Castelain trouve étrange « cette proposition de baisse de la Taxe Foncière pouvant bénéficier à des grosses entreprises non contributrices à la TEOM* ». A cet effet, l’édile a demandé aux services de la Sous-Préfecture la possibilité de rembourser sur la feuille d’impôt présentée.. « Notre délibération ne passerait pas le contrôle de la légalité, elle serait entachée d’illégalité. » Eric Renaud répond tout de go : « La Préfecture m’a indiqué la même chose pour mon action contre la TEOM 2021 et j’ai gagné ! »

En conclusion, le maire veut une opération blanche pour la ville et de fait de réinvestir dans l’économie locale cette somme de 821 000 euros, par exemple via un chèque à dépenser chez les commerçants locaux. « La commission aux finances doit nous présenter une solution pour le vote du budget (10 avril) », conclut-il.

Les caméras de surveillance en question

Autre point très débattu, l’installation de caméras de vidéo surveillance pour 600 000 euros fait partie de cette réponse locale. A cet effet, Patrick Dufour explique cet investissement, mais admet que les caméras de vidéo-surveillance ne seront pas supervisées par un ou des agents assermentés : « Nous sommes en discussion avec le Commissariat de Police afin que les forces de l’ordre puissent se connecter aux caméras. Bien sûr, sur réquisition, les images seront fournies pour permettre l’élucidation d’un délit. »

Evidemment, l’opposition, Eric Renaud, Eric Castelain comme G.Florquin sont favorables à cette installation de caméras de vidéos surveillance, mais « seule la flagrance est importante, sinon vous investissez 600 000 euros pour rien », tance Eric Renaud. Fabien Roussel répond que « la mobilisation d’une équipe pour superviser un Centre de Surveillance coûte un bras. » 

Après cette bataille de chiffres, Fabien Roussel prend un malin plaisir à souligner son entrevue du jour avec le nouveau Sous-Préfet de Valenciennes, dont le CV aux finances publiques est assez conséquent, lui indiquant « les bons ratios de la ville, sains et équilibrés. Il ne voit aucun problème avec les finances de la ville. » https://www.va-infos.fr/2025/03/05/stephane-costaglioli-en-facilitateur-raisonnable/. C’est irréfutable et de la même manière, une ville comme Aulnoy-lez-Valenciennes dont Patrick Dufour a visité le « CSU », avec 7 000 habitants, a les moyens de se payer une Police Municipale et un CSU avec les moyens humains pour sa politique de tranquillité publique. On peut aussi citer Marly, malgré un rapport de la CRC cataclysmique en novembre 2019, et aujourd’hui en préparation pour lancer son CSU avec les équipes associées. En résumé, comment est-il possible qu’une commune comme Saint-Amand-les-Eaux, avec 17 000 habitants, dotée d’un droit au litre embouteillé plus un droit de jeton, n’a pas les moyens de s’équiper en moyens humains derrière les caméras ? C’est en fait la seule question, elle ne concerne pas les ratios qui ne sont pas en chiffres inquiétants, mais un questionnement sur les choix politiques sur le temps long. Et en 2025, vous avez une recrudescence de cambriolage et d’atteinte aux personnes sur le Valenciennois, notamment sur la cité thermale, cherchez l’erreur de gestion et la place dans les choix politiques accordés à la tranquillité publique. C’est là que vous avez l’explication de la victoire de G.Florquin sur Fabien Roussel en juin 2024… même sur Saint-Amand-les-Eaux !

Comme la célèbre phrase de Friedrich Engels, souvent reprise par l’ancien maire,…« la preuve du pudding est qu’il se mange » s’applique totalement en l’espèce. 

Daniel Carlier

* Et par suite, un remboursement d’une TEOM que les entreprises n’auraient pas payé au préalable. En effet, ces dernières payent un prestataire privé pour effectuer la collecte de leurs déchets. Cette remarque ne concerne pas les commerçants-artisans qui, pour leur part, payent la TEOM.

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(Hand) Ophélie Tonds, la gardienne amandinoise, a écoeuré les Parisiennes

16 mars 2025 à 18:33

(La défense des Louves a été très longtemps intraitable)

(St Amand – Paris 92) ST AMAND TOUJOURS A LA TRAINE AVANT CE MATCH

Malgré sa belle et encourageante victoire à Dijon (26-30) lors de la quinzième journée le Saint Amand Handball Porte du Hainaut est toujours en position délicate à la quatorzième et dernière place avec 20 pts, de cette Ligue Butagaz Energie. A sa décharge, il y a une rencontre de moins de joué, à Plan de Cuques qui sera disputée plus tard. 

UN BON COUP A JOUER

Clément Petit, ici en discussion avec la présidente Sophie Palisse, a pris ses fonctions d’adjoint

Dans cette seizième journée, les Louves avaient  l’occasion de confirmer leur succès en Côte d’Or avec la venue de Paris 92 (8e, 26 pts). Une formation chez qui elles s’étaient inclinées 26-23 lors du match aller. Il y avait donc de la revanche dans l’air. D’autant qu’une victoire allait être très appréciable au plan comptable puisque Toulon a été mangé sur son parquet, vendredi soir, par l’ogre messin 16-33, et que Mérignac a mordu la poussière cet après midi à Plan de Cuques (36-33)

CLEMENT PETIT REJOINT LE STAFF AMANDINOIS

Clément Petit vient de s’engager avec le club amandinois où il va occuper le poste d’entraîneur adjoint de Edina Borsos, mais aussi il sera le responsable du centre de formation pour les prochaines saisons. Ancien entraîneur de la réserve de Brest jusqu’en 2020, il a ensuite dirigé Sambre-Avesnois pendant quatre saisons avant de rejoindre le Gloria Buzau en Roumanie en tant qu’adjoint de Pablo Morel. Outre son parcours en club il est également sélectionneur de l’équipe Nationale féminine Belge.

ON PARLE DEJA DE LA SAISON PROCHAINE

Alors que St Amand ne sait toujours pas à quel niveau il évoluera la saison prochaine, il vient déjà d’officialiser le départ de Maëlle Faynel à l’issue de la saison 2024-2025. Après deux ans et demi passés dans la cité thermale elle s’engage dans un nouveau projet dès la saison a venir : << Je remercie tous ceux que j’ai rencontrés ici, ça été un plaisir de passer ces deux années et demie avec vous. La saison n’est pas terminée j’ai encore la chance de pouvoir jouer des matchs à vos côtés. On m’avait parlé de l’ambiance chaleureuse des Nordistes avant de venir ici, je le confirme j’ai été accueillie de la meilleure des manières. Merci le Nord, merci Sant Amand >>, déclare- t-elle sur le site du SAHPH.

ST AMAND A DEROULE EN PREMIERE MI-TEMPS

Le « Mur » en première mi-temps et MVP amandinoise de cette 16e journée

Un début de match euphorique des Amandinoises, dans le sillage de leur gardienne Ophélie Tonds qui réalisait cinq arrêts de très bonne qualité en cinq tours de cadran, un par minute : 5-2 (8e). Avec l’appui des supporters les Louves ne lâchaient pas grand-chose d’autant qu’elles avaient dressé des barbelés devant leur zone, Tonds faisant le reste (8 arrêts sur 15 dans les 30 premières minutes soit plus de 50%) : 11-4 (16e), pour arriver au repos avec neuf longueurs de mieux : 16-7.

La reprise n’était pas du même tonneau mais en face on traînait comme un boulet la première partie de match : 19-10 (42e). Enfin presque car St Amand connaissait un gros coup de moins bien : 20-11 (4é) – 20-15 (50e). C’est là que Gwenaelle Cren, qui succédait à Tonds pour l’action, avait la riche idée d’arrêter un jet de 7 mètres. : 21-16 (52e). Fatiguées par leur grosse débauche d’énergie, les équipières de Jobard se faisaient peur jusqu’au buzzer, mais gardaient le minimum syndical pour s’imposer : 23-22. Ouf…..Une victoire parisienne, même un nul aurait été considéré comme un hold up tant les protégées de Sophie Palisse méritait le succès.

Les réactions

Sophie Palisse (présidente du SAHPH) : << Je suis très contente, c’est trois points de pris savourons les. Les filles ont fait le boulot en première mi-temps où elles ont dépensé énormément d’énergie avec une grosse défense et une grande partie dans les buts ce qui a mis le doute dans les têtes parisiennes. Après, il y a eu la fatigue, nous savions que le score au repos n’allait pas rester en l’état. On s’est fait peur à la fin, mais profitons d’autant que Mérignac a perdu. >>

Mélanie Jobard (joueuse de St Amand) : << On s’est fait peur sur la fin, nous avons un gros trou en seconde mi-temps. Un passage à vide et heureusement que nous avions fait l’écart plus tôt. C’est une très bonne opération. >>

Edina Borsos (coach de St Amand) : << Je suis vraiment heureuse après tout ce qui s’est passé cette semaine avec la préparation de ce match, l’arrivée de mon collègue qui va nous apporter beaucoup. Ce match était un vrai bonheur avec, ce qu’exige le handball, un très gros travail collectif. Il y a de l’intensité, beaucoup de volume, avec une gardienne qui a excellé derrière, mais c’est normal. Nous sommes retombés dans nos travers en deuxième période, mais l’adversaire était redoutable. C’est une magnifique victoire qui peut nous donner de la confiance et de la force collective. Je suis contente pour tout le monde, le club, les joueuses, et les supporters.>>

ST AMAND  – PARIS 92 : 23-22 (16-7)

SAHPH. Arrêts ,Tonds : 14/36 ; Cren 1/1 . Buts : Lundgreen 0/1,  Jobard 4/5 , Bakker 2/2  ,  Puleri 1/1, Faynel 0/1,  Pascoal  7/11, Boisorieux  4/6, Ebanga 5/10 .

PARIS 92. Arrêts : Serdaveric 1/8 , Placzek 7/23 . Buts : Sagna 2/5 , Pina 10/12 , N’Gouan 1/1 , Kanouté 0/1 , Blonbou 1/3 , Techer  0/4, Moretto  0/3, Fofana 2/4, Thobor  0/2, Prouvensier 3/5 , Golvet 3/4 .

Olivia et Robert Place

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Saint Amand logiquement et sévèrement battu par Sambre-Avesnois

20 février 2025 à 07:11

(La défense sambrienne n’a pas souvent fait de cadeaux)

DECES/HANDBALL LIGUE BUTAGAZ ENERGIE

Le handball national est en deuil. Jémima Kabeya, la jeune gardienne de Plan-de-Cuques, a succombé brutalement le lundi 10 février à une méningite bactérienne à l’âge de 21 ans. Suite à ce drame la rencontre prévue le mercredi 12 février entre Plan-de-Cuques et St Amand les Eaux a été reportée à une date ultérieure.

LES FORCES EN PRESENCE

Petit moment de répit dans l’échauffement des Louves.

C’est un derby nordiste que proposait la quatorzième journée du championnat Butagaz Energie entre Saint Amand les Eaux et Sambre Avesnois. Deux formations qui n’étaient pas très loin l’une de l’autre les Louves se postant, avant ce match à la 14e place avec 16 pts pour deux victoires et dix défaites, avec une rencontre de moins de joué. Quant à leurs hôtes elles occupaient la 10e place du classement avec 21 pts pour quatre victoires et neuf défaites. A l’aller Sambre Avesnois l’avait emporté : 25-19. Niveau efficacité notons que St Amand a marqué 298 buts et en a encaissé 341 en 12 matchs, alors qu’en face elles en ont inscrit 314 pour 368 encaissés en 13 matchs. Lors de la 13e journée, dans laquelle les Amandinoises n’ont pas pris part (voir au dessus), Sambre Avesnois est allé s’imposer à Toulon : 29-32.

SAMBRE-AVESNOIS DEROULE D’ENTREE

Après un hommage très émouvant d’une minute d’applaudissements pour Jémima Kabeya décédée bien trop jeune par une salle remplie comme un œuf, la rencontre, patronnée par le département du Nord, débutait à l’avantage de Sambre-Avesnois. Celui-ci montrait moins de peur au ventre et tour à tour Ballureau, Rutil et Kiprijanovska trompaient Tonds oubliée par sa défense : 1-5 (7e). Les louves se reprenaient mais Jobard ratait la balle d’égalisation, son tir frappant la base du poteau de Toubissa Elbeco : 7-8 (20e). Saint Amand poursuivait ses imprécisions comme le jet de 7 mètres raté de Kvasova et au repos le doute s’était installé dans ses rangs (9-14).

Emma Puleri n’a pas souvent été trouvée en pointe de l’attaque locale

Bretelles remontées aux vestiaires, les équipières de Frank revenaient sur le parquet avec un tout autre visage pour redonner espoir à leurs fidèles supporters : 13-14 (34e). Un 4-0 signé Boisorieux, Cordier et Jobard. Hélas cette embellie n’allait pas plus loin. La cause ? Des amandinoises qui retombaient dans leurs travers, surtout avec de mauvais choix,  des transmissions vendangées et quand elles cadraient elles trouvaient Toubissa Elbéco, le dernier rempart avesnois, sur leur chemin. Les Sambriennes n’en demandaient pas tant et repartaient de l’avant : 16-21 (43e). Les contacts devenaient de plus en plus rugueux, Ebanga écopait d’un carton rouge (44e) et était priée de regagner les tribunes. Boisorieux tirait bien son épingle du jeu mais n’était pas imitée et la messe était dite : 18-25 (52e). Les << On est chez nous >>, fusaient alors des gradins par les nombreux supporters sambriens qui saluaient la domination de leurs protégées. Score final : 21-28.

Les réactions

Julien Vasseur (coach de Sambre-Avesnois) :<< Un derby, c’est surtout pour les supporters, mais nous nous devons de rester focus sur notre objectif qui est de se maintenir. Pour cela il nous faudrait atteindre 6-7 victoires. Ce soir l’équipe a fait un match énorme en y mettant tous les ingrédients pour s’imposer en gérant les deux mi-temps. >>

Edina Borsos (coach de Saint Amand) : << C’est une grosse déception. Il nous a manqué beaucoup de choses. Des choses techniques, handballistiques  mais surtout un gros manque de combativité. Il y avait également beaucoup d’hésitations, de peur et mauvaises décisions. C’est décevant et difficilement acceptable. Il va falloir une vraie remise en question car la situation est très préoccupante. Pour jouer le maintien, il va falloir avoir un énorme changement d’attitudes. >>

SAINT AMAND  – SAMBRE AVESNOIS : 21-28 (9-14)

St Amand, Arrêts : Tonds 6/7, Frank 2/9 ; Buts : Cordier : 2/4, Lundgreen : 1/1, 

Guirassy : 1/1, Ilic : 0/2, Jobard : 1/5, Bakker : 0/2, Hrvatin : 3/9, Puleri : 0/1, Faynel : 2/4, Pascoal : 3/6, Boisorieux : 6/7, Ebanga : 2/5.

Sambre Avesnois : Arrêts : Ilic 1/3, Toubissa 12/31; Buts : Rutil : 3/4, Adon : 1/1, 

Kvasova : 5/10, Aoustin : 2/2, Tourigny : 1/1,  Chalmandrier : 2/2, Abdourahim : 2/4, Ballureau : 2/3, Godet : 3/4,  Kiprijanovska : 5/6, Sias : 1/4,  Kouaya: 1/3.

Olivia et Robert Place

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Fabien Roussel, maire de Saint-Amand-les-Eaux, le casse-tête politique !

31 janvier 2025 à 05:03

Fabien Roussel : « Un honneur et du bonheur.»

Avant toute chose le public était là également pour rendre hommage à Alain Bocquet, député et maire depuis 1995 de la cité thermale, il a redessiné l’ambition de sa commune entre ville et campagne, remporté des victoires improbables comme la rénovation de la Tour abbatiale et la venue de GSK avec 1 000 emplois aujourd’hui. Ses mots conclusifs à la fin de ce Conseil municipal électif étaient éclairants sur sa vision politique. « J’étais adjoint en 1977 de Pierre Mauroy sur Lille, c’est là que j’ai appris comment gérer les situations. J’ai toujours eu 3 règles, la première est de lancer toujours la barre le plus haut possible, ensuite l’écoute, l’action et décider pour agir », et enfin il rappelle ce 80ème anniversaire de la libération du camp Auschwitz-Birkenau, et sans le dire le combat de sa vie contre l’extrême droite. En passant, parti politique qui vient de remporter sa circonscription pendant 30 ans, insupportable n’est-ce-pas ! Voilà le point commun partagé par une immense partie du public présent comme des forces politiques de la majorité, voire de l’opposition pour certaines, la belle histoire s’arrête là.

Une salle bondée avec 160 places et la présence remarquée des deux Présidents d’agglo, Aymeric Robin et Laurent Degallaix.

Attendue un peu plus tard dans l’année pour des soucis de santé, même si les rumeurs vont bon train depuis la défaite de l’ancien député de la 20ème circonscription, cette démission ouvrait deux choix à l’ancien maire de la cité thermale ; soit le passage de témoin à sa 1ère adjointe, Nelly Szymanski, le plus simple jusqu’aux élections municipales 2026 ou le vote de la majorité municipale pour Fabien Roussel, son fils spirituel politique !

Sans surprise, la seule candidature pour la fonction de maire est celle « de Fabien Roussel à l’unanimité », souligne Nelly Szymanski, la 1ère adjointe. 

Un choix contesté par l’opposition

Bien sûr, Eric Renaud ne l’entend pas de cette oreille et livre (peut-être) sa plus violente diatribe à l’endroit de Fabien Roussel au point même surprendre la presse nationale présente à cet événement politique (Le Figaro publié hier, Le Monde et Libération). « Nous ne participerons pas à ce coup de force qui porte gravement atteinte à l’exercice régulier et sincère de la démocratie locale. Manifestement, la raclée électorale infligée par les Amandinois en juin dernier a changé le donne. Nous ne serions pas là sans cette élection ! ». Tour à tour qualifié « d’apparatchik parisien et de politicien has been », mais surtout d’un scrutin organisé en coulisses dès le mois de juillet. « En bons magouilleurs politiques qu’ils sont », poursuit-il en insistant sur ce projet caché pendant 6 mois, jusqu’au 31 décembre 2024, afin d’éviter une démission collective (pas assurée). Enfin, il propose deux solutions, la première est « laisser de nouveau la parole aux Amandinois ou de proposer à Nelly Szymanski, 1ère adjointe, la conduite des affaires courantes jusqu’en mars 2026 ». Rien n’y fait et les 4 élus, et une absence, quittent l’hémicycle de proximité. 

Pour sa part, Eric Castelain annonce qu’il ne participera pas non plus à ce vote, mais sans quitter la salle, tout en dénonçant vigoureusement ce choix : « Il y a 7 mois, les Amandinois ont rejeté le candidat Fabien Roussel et son alliance funeste avec La France Insoumise. Ce sera un maire par défaut. Saint-Amand-les-Eaux n’est pas Moscou, mais je n’ai qu’une (bonne) question. Fabien Roussel s’engage-t-il à ne pas se présenter à un mandat national d’ici mars 2026 ? ». Le nouveau maire répond à cette question clé par une pirouette devant la presse :« J’ai toujours dit qu’entre un mandat de député et de maire, je choisirai celui de maire. Ensuite, la question du cumul des mandats ne se pose pas, donc…»

Enfin, les deux élus du Rassemblement National ont fait le choix de participer au vote, le député en exercice de la 20ème circonscription, Guillaume Florquin et de sa collègue Bérangère Maurisse. A bien y regarder, c’est une aubaine politique de participer au vote du jour pour l’extrême droite afin de laisser, dans le cadre d’une nouvelle élection législative, son concurrent le plus dangereux à la gestion municipale contribuant à la banalisation XXL de l’extrême droite à Saint-Amand-les-Eaux ; l’insulte suprême pour Alain Bocquet à laver de toute urgence par son poulain !

Avec 25 votes sur 27, Fabien Roussel est élu maire de Saint-Amand-les-Eaux ce jeudi 30 janvier 2025

« La barre est très haute », Fabien Roussel

Pour son premier discours d’édile, Fabien Roussel ne feint pas son émotion. Il s’attache à ce moment particulier qu’il reçoit avec « honneur et du bonheur d’être le maire d’une ville qu’on aime. La barre est très haute, mais nous avons encore tant à investir. Nous vivons une crise et l’emploi restera notre priorité. » S’adressant à l’opposition encore présente, il souligne « que je vous respecterai et vous serez associée à toutes les grandes décisions. »

Alain Bocquet, Fabien Roussel et Nelly Szymanski

La politique est un métier ! En l’espèce, un professionnel, certes attaché à sa commune d’adoption, va chercher un mandat et une rémunération. En toute état de cause, ce n’est pas ce genre d’arrangement entre amis qui va améliorer l’image de La politique à Saint-Amand-les-Eaux, ni ailleurs. Ensuite, quel sera l’impact sur la carrière politique de Fabien Roussel au niveau national, peut-être positif à court terme sur le volet proximité des citoyens, mais le secrétaire national du PCF va-t-il trouver soudainement toutes les vertus du monde à François Bayrou afin de le soutenir dans sa volonté de remettre le sujet du « cumul des mandats » sur la table ? Toutefois, pour y arriver ledit Premier ministre doit éviter la censure pendant au moins 6 mois ! On pourrait presque en rire, car l’intérêt individuel écrase tout aujourd’hui !

Fabien Roussel « First », c’est la petite chanson du moment !

Daniel Carlier

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Alain Bocquet démissionne de son mandat de maire à Saint-Amand-les-Eaux (réactions)

17 janvier 2025 à 19:57

Même si la fatigue laissait paraître une certaine lassitude dans ses dernières sorties publiques, on ne se doutait pas que le dimanche 05 janvier 2025 marquerait sa dernière cérémonie des voeux à la population. Alain Bocquet l’indique lui même, il « ménage sa santé ». Aucun doute que le prochain conseil municipal sera un moment d’émotion intense pour tout le conseil municipal, majorité et opposition, tout comme pour les administrés de la commune quelle que soit son opinion politique. 

Le code électoral impose que le Conseil municipal élu se réunisse dans les 15 jours, après la démission validée par le Préfet du Nord, afin de procéder à l’élection à bulletin secret d’un nouveau maire. Toutefois, l’édile démissionnaire peut conserver un mandat de simple conseiller municipal, ce qui semble être le cas dans le propos d’Alain Bocquet jusqu’à la prochaine élection municipale en mars 2026.

Voici les premières réactions politiques, Eric Renaud, élu d’opposition et Conseiller départemental (Communiqué démission bocquet), Guillaume Florquin, élu de l’opposition et député de la 20ème circonscription (ci-Communiqué de Presse _GuillaumeFlorquin), Aymeric Robin, Président de La Porte du Hainaut (CP réaction démission ABOCQUET 18012025)

Ci-dessous sa lettre aux Amandinois

Daniel Carlier

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(Handball) Les Foudroyantes de Merignac foudroyées à St-Amand

16 janvier 2025 à 07:33

(En pointe, Emma Pulerie bien surveillée par la défense de Mérignac)

St-Amand dans le mauvais fauteuil

Après neuf journées de Ligue Butagaz Enérgie, St Amand Handball Porte du Hainaut est dans une bien mauvaise posture, celle de lanterne rouge (14e, 11 pts pour 1 victoire et 8 défaites). Sa victoire encourageante en déplacement à la Stella St Maur (25-26) n’a malheureusement pas eu de suite avec deux nouveaux revers dans son escarcelle. Celui à domicile avec la réception de Besançon (26-34) et

Ophélie Tonds reine du soir

quelques jours plus tard dans son voyage à Chambray (21-19). Et voilà Mérignac (12e, 13 pts pour 2 victoires et 7 défaites), un candidat direct pour le maintien, qui se postait sur son chemin, salle Maurice Hugot, pour une rencontre hyper importante. Une équipe de Gironde qui lors de ses dernières sorties a connu des fortunes diverses : défaite à Nice (33-31) mais surtout une victoire à la maison face à Paris 92 (31-28). Cette dernière lui permettant de passer devant Toulon, mais surtout de laisser la dernière place à son hôte du soir. Cela malgré la défense la plus perméable du championnat avec 285 buts encaissés (31,6 de moyenne) contre 252 buts aux Amandinoises (28 de moyenne).

Saint-Amand se relance par le biais de la Coupe de France

En contre attaque, Mélanie Jobard inscrit un de ses six buts

Tout n’est pas négatif chez les Louves qui viennent de renouer avec la victoire en se qualifiant pour les quarts de finale de Coupe de France avec un succès à la Stella St Maur (26-31), démontrant que l’air du Val de Marne leur va bien. Une très bonne répétition avant la venue des Mérignacaises qui en ont fait de même en laminant Clermont (41-24).

Les Louves impériales dans tous les secteurs

Dès le début des hostilités, St Amand prenait le match à son compte et logiquement se postait en tête par son ailière Jobard : 2-0 (2e). Mérignac tentait de bien réagir vite mais se heurtait à un mur nommé Tonds qui commençait à enrhumer les artilleuses girondines (11 arrêts sur 18 tirs à la 22e). Du coup, le SAHPH poursuivait sa marche triomphante : 9-5 (15e), 13-8 (24e). Cela dans une ambiance des grands soirs, les supporters flairant la première victoire de la saison de leurs protégées sur le parquet de la salle Maurice Hugot : 17-11 au repos. Mêmes actrices, même scénario à la reprise, St Amand continuait à dominer son adversaire dans les grandes largeurs et l’ambiance montait de plusieurs crans : 23-15 (35e), 28-18 (43e). Tout le monde participait à la fête et au tableau d’affichage et plus rien ne pouvait arriver à une formation qui avait pris le match avec le couteau entre les dents. Score final : 38-25 !

Les réactions :

Ophélie Tonds (gardienne du SAHPH) : << Je suis satisfaite d’avoir la victoire avec l’écart derrière et contente du groupe qui a monté le niveau. Contente, on commence le championnat ce soir, car là nous sommes dedans et nous allons faire mal à d’autres équipes. Une très bonne première mi-temps et quand l’attaque marque, la gardienne est plus rassurée et vice-versa. Franchement, j’ai vu un esprit collectif durant une heure de match. Maintenant, il nous faut préparer notre déplacement à Toulon qui sera également un match très important chez mon ancien club. >> 

Edina Borsos (coach du SAHPH) : << Je suis très satisfaite pour elles, elles se sont données un objectif et elles l’ont respecté jusqu’au bout. C’était un match très important et c’est très bien de l’avoir gagné, après une longue série de défaites,  mais il faut continuer à travailler et rester serein, car le championnat est très long. Ce soir, il y a eu de la solidarité, de la discipline tout en s’encourageant et tout le monde a apporté quelque chose, c’est une bonne direction. Prochaine rencontre déplacement à Toulon qui sera un gros challenge. >>

ST AMAND  – MERIGNAC : 38-25 (17-11)

St Amand: Tonds: 19 arrêts sur 43 tirs; Buts: Guirassy 3/4, Jobard 6/6, Hrvatin 3/4, 

Puleri 6/7, Tonds 2/2, Faynel 1/4, Cordier 2/5, Pascoal 6/10, Boisorieux 5/5, Ebanga 4/9.

Mérignac : Bekrou 3 arrêts sur 14 tirs ; Le Borgne 7/32 ; Buts Mélique 2/6, Clément 3/4, Lignières 1/5, Kibuey 1/3, l. Borg 1/9, Malharin 3/4, E.Borg 6/11, Chantelly 2/3, Abadie 1/1, 

Lacuey 4/4, Colinot 1/3.

Olivia et Robert Place

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(Rosult) Du béton en libre service chez Hydram

14 janvier 2025 à 07:02

Victor Malaquin : « En 5 minutes, vous récupérez votre commande de béton »

Basée au 771 rue du Faubourg sur Rosult, l’entreprise Hydram fête ses 30 ans en 2025, elle est spécialisée dans les travaux de VRD, l’ensemble des travaux hydrauliques sur les cours d’eau, voire de l’eau potable. Son périmètre d’intervention s’étend sur la région Hauts de France et à chaque fois elle utilise du béton… Comme tous les autres professionnels, une équipe de l’entreprise partait s’alimenter sur le site d’une centrale à béton professionnelle, mais « nous attendions comme les autres avec de fait l’immobilisation d’une équipe, parfois pendant un long moment. Ensuite, les grosses entreprises avec toupie sont prioritaires. C’est pourquoi, nous avons eu l’idée d’installer un distributeur automatique de béton (et autres produits) pour notre propre consommation », explique Victor Malaquin, porteur du projet.

« Vous pouvez commander un petit volume (150 litres de béton) », Victor Malaquin

Evidemment, l’idée a cheminé d’une installation pour sa propre consommation vers une proposition simple aux autres consommateurs. Dans cette optique, un fabriquant d’un outil (génial) permettant d’installer un distributeur automatique de béton accessible aux PME, artisans, voire particuliers, a été choisi par l’entreprise Hydram en 2024. Le coup de cette installation est de 350 000 euros avec une subvention du Conseil régional Hauts de France à hauteur de 20% de l’investissement.

Le chantier a duré quelques mois avec l’aménagement d’un foncier pour l’accueil de cet outil de fabrication de béton et des accès pour les véhicules de chargement. Ensuite, la livraison et l’installation de ce distributeur automatique de béton, fabriqué en Allemagne et livré en France par son fournisseur dans l’Est de la France sous l’appellation « SELFBETON« , dure 48 heures. Cet outil est disponible depuis le mois de juin 2024 sur le site de l’entreprise Hydram, sur Rosult, et connaît un succès de proximité. En effet, l’idée est également de proposer des quantités plus réduites : « Vous pouvez commander (aussi) un petit volume (150 litres de béton) ».

Ouvert de 6H30 à 16H30 du lundi au samedi, le béton en libre service trouve sa clientèle au fil de l’eau. « Le samedi, nous n’avons quasiment que des particuliers. En semaine, ce sont des PME, TPE, artisans, qui font rapidement leurs calculs en terme de rapidité de la livraison chez nous et perte de temps ailleurs. Certes, nous sommes un peu plus cher qu’une centrale à béton, mais en 5 minutes, vous récupérez votre commande de béton, mortier… Enfin, nous avons trois offres de béton suivant les usages et la quantité est ajustable », ajoute Victor Malaquin. Concrètement, le distributeur automatique vous propose du béton sec avec un degré d’humidité élevé. « Il suffit, selon l’usage du produit, de remettre de l’eau (un peu ou pas du tout) pour obtenir le produit final. Les premiers retours des clients sont très positifs, car la simplicité de l’accès et sa rapidité sont reconnus », poursuit-il.

Un marché de niche… utilisé comme un DAB

Simple à l’usage

Attention, nous sommes très clairement dans un marché de niches. « Il n’y a aucune intention de concurrencer une centrale à béton. L’accès à un petit volume fait partie de cette offre de niche », précise Louis-Marie Malaquin, le fondateur de l’entreprise Hydram (49 salariés), mais également de la société « Impactant (9 salariés) » en charge des chantiers forestiers.

Ensuite, l’utilisation est aussi simple que pour votre prise de carburant dans une station dédiée avec votre carte bleue. Vous insérez le moyen de paiement, les différents produits s’affichent, vous choisissez et 5 minutes après le produit est versé dans votre transport. 

Bien sûr, cette petite unité de production de béton concerne d’évidence les usagers du Hainaut, PME, artisans, et particuliers, mais une entreprise des Hauts de France en charge d’un chantier sur le Hainaut peut venir s’alimenter également. Encore plus simplement, elle peut même commander en ligne son volume de béton à récupérer sur le site de Rosult (https://www.selfbeton.fr).

Une ambition de recyclage

Outre la fin d’une image d’Epinal avec la bétonnière devant votre maison en chantier, la seconde étape souhaitée par Hydram réside dans la récupération de matériaux sur des chantiers. Ces fameux déchets seraient utilisés pour fabriquer ce béton en libre service. Toutefois, cette idée vertueuse prendra son temps compte tenu des espaces à aménager pour stocker et d’un soutien financier nécessaire à cette initiative écologique. Tout cela pour dire que pour avancer, il faut quelques ingrédients de base comme un budget…

En effet, en France, on a encore des idées, mais le chef d’entreprise ne peut passer sous silence l’importance d’un budget pour la France. « En ce moment, les entreprises et les collectivités publiques n’investissent plus, donc pas d’embauches… La France a besoin d’un budget ! », conclut Louis-Marie Malaquin.

Daniel Carlier

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(Handball féminin) St-Amand a manqué de constance et de précision face à Besançon

4 janvier 2025 à 07:07

(La défense amandinoise fait bonne garde)

UN DEPART TRES TIMIDE DES LOUVES

 On ne peut pas dire que le début de championnat du Saint Amand Handball Porte du Hainaut soit dans les espérances du club puisqu’après sept journées de championnat, il navigue dans le bas de classement. Après six défaites consécutives il a, juste avant la trêve de pratiquement deux mois, engrangé sa première victoire,  en déplacement à Stella Saint Maur (25-26). Cela avec la 13e attaque avec 169 buts inscrits (24,1 de moyenne) et la 10e défense avec 197 buts encaissés (28,1). 

REMANIEMENT PENDANT LA TRÊVE

Boisorieux et Puleri trop esseulées dans cette attaque

Durant ces quelques semaines de repos, l’équipe a connu un remaniement. Mi-novembre c’est tout d’abord Clarisse Wild, arrivée durant l’été 2021 et qui a contribué à la montée du club en première division et au titre de champion de France de D2, qui a mis fin, d’un commun accord avec le club, a sa collaboration avec le SAHPH pour des raisons d’ordre personnel. 

Pour la remplacer et peaufiner l’effectif les dirigeants amandinois ont enregistré les signatures de Jovana Ilic (23 ans arrière gauche bosnienne) en provenance du club slovaque HC DAC Dunajska Stréda. Et celle de Ema Cordier (21 ans) sous forme de prêt de l’ESBF Besançon.

ST AMAND DOIT CONFIRMER FACE A BESANCON

Et voilà Besançon (8e, 13 pts) qui se dresse sur la route des Louves avant un déplacement délicat à Chambray, mais surtout avant la réception dans une quinzaine de Mérignac pour déjà un match capital pour s’éloigner du bas de classement. C’est dire que confirmer leur victoire en terre francilienne était une très bonne idée. Cela n’en prenait hélas pas le chemin, les Louves, prises à froid, étaient de suite obligées de courir après le score, Besançon s’étant montré très efficace dès le coup d’envoi : 3-7 (6e). 7-13 (18e). La révolte venait alors des bras de Puleri, Jobard et Pascoal Stelvia de Jésus et l’espoir revenait dans une salle très bien garnie pour une reprise : 11-13 (22e) pour atteindre le repos avec trois longueurs de retard : 14-17.

La gardienne Ophélie Tonds concentrée sur sa ligne

Hélas, mille fois hélas, la reprise était du même tonneau que l’entame de match et les Bisontines reprenaient leurs aises : 15-21 (35ee), 16-24 (39e). St Amand s’accrochait et passait un 4-0 bienvenu pour réduire la note alors que Tonds se montrait à son avantage sur sa ligne : 20-24 (45e).  Feu de paille les filles du Doubs, flairant le danger, repartaient de plus belle pour s’imposer : 26-34. 

LES DECLARATIONS D’APRES MATCH 

Sophie Palisse (président du SAHPH) : << Nous avons été dominées par Besançon, mais nous avons montré une belle résistance deux fois 15 minutes mais cela n’est pas suffisant un match c’est 60 minutes. Défensivement elles ont été meilleures  et nous avons eu beaucoup de gâchis en attaque. Nous n’en sommes qu’à la 8 journée et il y a des points à aller chercher jusqu’à la fin de saison. >>

Ema Cordier (joueuse du SAHPH) : << Ce fut un match un peu spécial pour moi car Besançon c’est mon club formateur où j’y étais encore il y a un mois. Ce soir elles ont été meilleures que nous en défense et nous pouvons regretter les tirs ratés en attaque. La saison est encore longue il faut continuer à travailler. >>

Edina Borsos (coach du SAHPH) : << Nous avions bien préparé ce match face à un adversaire costaud et je suis déçue  par le manque de régularité et surtout que nous avons baissé les bras en fin de match. Il va falloir montrer autre chose. >>

ST AMAND  – BESANCON : 26-34 (mt: 14-17)

St Amand : Cordier 2/3, Lundgreen 1/4, Ilic 1/1, Jobard 4/7, Hrvatin 2/5, Puleri 5/6, Pascoal Stelvia de Jesus 6/12, Boisorieux 4/7, Ebanga Baboga ½.

Arrêts: Frank 0/8, Tonds 5/29.

Besançon: Frécon-Demouge 5/6, Wajoka 5/6, Tshimanga 4/4, Robert 5/5, Mumbongo 3/7, Di Rocco 3/6, Zazai 5/5, Kingue 2/5, Bellec 1/2, Mandret 1/1

Arrêts : Lerstad 5/19, Bonnet 5/17.

Olivia et Robert Place

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