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Je teste le Heybike EC1-ST, un vélo électrique tout chemin de seulement 19,2 kg
Déballage, montage, test complet et mon avis sur le vélo électrique EC1-ST d'Heybike.
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Nilman Bicycle, un vélo en carbone ultra léger et « made in France » de seulement 11,9 kg
Des vélos volés, une entreprise en péril : participez à l’écriture d’un nouveau chapitre pour Nilman Bicycle.
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Black Friday : les vélos électriques Fiido sont encore moins cher ce weekend !
À l’occasion du Black Friday, la marque Fiido accorde des remises exceptionnelles sur ses vélos électriques, dont le dernier C11 Pro pour la ville passant sous 1 000 euros.
Nous avons pas mal parlé de la marque Fiido, proposant des vélos électriques au rapport prix-prestations déjà très séduisant en temps normal. Ses produits sont encore plus attractifs en cette fin de mois de novembre, en lien avec le célèbre événement Black Friday.
Les offres limitées à saisir chez Fiido :
Des remises Fiido pour le Black Friday à ne pas manquer
Tous les vélos électriques sont concernés, même le nouveau pliant Fiido X 2025 et le dernier Fiido C11 Pro récemment testé par nos soins. Une remise exceptionnelle Black Friday est ainsi accordée, variant selon le montant total :
- 50 € au-dessus de 1 100 € (C11, X, M1 Pro),
- 100 € au-delà de 1 500 € (Fiido C22, Titan, T2),
- 200 € au-dessus de 2 000 €,
- 500 € pour plus de 4 000 €.
Petite astuce pour le Fiido Titan à 1 499 € : ajoutez un rétroviseur ou un support téléphone à 22 €. Vous profiterez ainsi du rabais de 100 € au lieu de 50 € (soit 28 € d’économisés, c’est déjà ça !).
Une offre Early Bird pendant 12 heures
Encore mieux, Fiido déclenche une offre Early Bird : 100 € pour un achat de 1 000 € minimum, ou 300 € si vous dépassez 2 000 €. Mais attention, l’opération est très limitée dans le temps, débutant à 12h ce vendredi 29 novembre et se terminant à 23h59. Cette offre Early Bird n’est cependant pas cumulable avec l’offre Black Friday.
La marque ajoute toutefois une possible remise supplémentaire par le biais de sa roue de la fortune, de 25 à 100 €. Apparaissant lors de votre première visite, elle nécessite de renseigner son adresse email.
Enfin, Fiido propose d’autres cadeaux à l’achat de certains modèles, que voici :
- Fiido Air Carbon : une montre connectée Fiido Watch.
- Fiido T2 : un “Early Bird Kit” incluant des accessoires utiles au quotidien,
- Fiido C11 Pro : les garde-boues et le porte-bagages arrière.
Le nouveau vélo électrique de ville Fiido C11 Pro à moins de 1 000 €
Le Fiido C11 Pro est un vélo de ville électrique flatteur par son design et sa peinture, tout comme sa selle et ses poignées couleur cuir. Le VAE dispose d’une assistance électrique généreuse et agréable grâce au capteur de couple, tout comme de freins hydrauliques. Sa batterie procure une excellente autonomie, dépassant 80 km par charge en mode maximal.
Attention, le prix affiché du Fiido C11 Pro à 1 099 € correspond à son offre de lancement. Il peut être néanmoins réduit de 100 € de plus avec la remise “Early Bird” évoquée plus haut, sans compter les accessoires offerts (valeur de 155 €) et la roue de la fortune.
Le prix du Fiido C11 Pro est ainsi assuré à 999 € jusqu’à 23h59 ce vendredi 29 novembre !
- Meilleure-Innovation
- Test Fiido X 2025 : le vélo électrique pliable design, performant et abordable vaut-il le coup ?
Test Fiido X 2025 : le vélo électrique pliable design, performant et abordable vaut-il le coup ?
La mobilité urbaine continue sa révolution silencieuse, et au cœur de cette transition, le nouveau vélo pliant Fiido X 2025 fait une entrée remarquée. Présenté comme un vélo électrique abordable pensé pour les citadins en quête de performance, d’élégance et de praticité, ce modèle promet de bousculer les habitudes avec un design épuré et des innovations technologiques notables.
Mais derrière l’esthétique soignée et les améliorations apportées, ce nouveau Fiido X, version 2025, a-t-il les arguments pour s’imposer face à la concurrence ?
Les plus
Le design moderne et épuré, La qualité des composants, L’efficacité des freins hydrauliques, La fluidité du pédalage avec assistance, La puissance du moteur, Les améliorations apportées (guidon, selle et sonnette), L’autonomie.
Les moins
Le verrouillage ne protège que la selle / batterie, L’absence de poignée de « transport », La qualité des poignées du guidon et de la béquille sont médiocres.
Fiche technique du vélo électrique
- Dimensions : 149 x 58,7 x 107 cm
- Poids : 19,8kg (24kg avec batterie)
- Cadre : Alliage de magnésium
- Fourche : Alliage de magnésium
- Puissance moteur : 250W
- Position moteur : roue arrière (+capteur de couple)
- Poids max : 100 kg
- Vitesse max : 25km/h
- Freinage : hydraulique avant et arrière
- Pneus : 20 x 1.95 pouces
- Étanchéité : IP54
- Capacité de batterie : 417.6 Wh
- Temps de charge : 7h
- Autonomie : 130km annoncés (75 dans nos tests en conditions réelles)
- Prix : 1999€ sur le site officiel
Unboxing et assemblage du Fiido X 2025
La première surprise que nous a réservé le vélo électrique est son unboxing. Bien emballé dans son carton, le vélo était déjà quasiment intégralement monté.
Ce point peut paraitre anecdotique, mais il ne l’est pas du tout. Pour la plupart des vélos électriques de marque chinoise à moins de 2500€ que nous avons testé, il fallait monter nous-même la roue avant du vélo, le guidon, etc. L’assemblage prend souvent 1 à 2h, c’est fastidieux et cela nécessite même parfois d’être à l’aise avec le réglage des freins.
Ainsi, pouvoir sauter cette étape avec le Fiido X fût franchement agréable. Même si l’assemblage des garde-boues nous a pris un peu de temps.
Le design du vélo électrique
Deuxième réussite, celle visuelle. Le Fiido X a d’ailleurs reçu le prix de design « IF design Award ». Avec ses belles finitions, son esthétique épurée et sobre ainsi que sa couleur mat, le vélo électrique n’a pas gagné cette récompense par hasard. Ce qui se distingue particulièrement est l’intégration parfaite de tous les éléments constituant le vélo. Les fils sont insérés dans le cadre, les phares sont intégrés au vélo et la batterie se trouve dans la selle.
C’est la grande innovation de ce vélo : plus besoin d’insérer une batterie dans le cadre. Sur le Fiido X, elle fait office de tige de selle, ne faisant qu’un avec cette dernière. Ce qui rend le vélo très beau avec des lignes massives haut de gamme. On apprécie également le nouveau guidon cruiser (en forme de V) et la selle Vélo, qui rendent la conduite bien plus confortable.
Enfin, la qualité des matériaux utilisés en alliage de magnésium (assez rare pour être souligné) rend le Fiido X robuste et durable dans le temps.
Sachez que la plupart des composants du vélo sont garantis au moins un an, directement envoyés des entrepôts européens. Pour en savoir plus, retrouvez la politique de garantie chez Fiido.
Un vélo pliable pour prendre moins de place
Une autre particularité de ce vélo est qu’il est pliable. Le guidon ainsi que le cadre peuvent se plier, permettant au vélo de diviser sa taille par deux en longueur. Idéal pour ranger le vélo dans un coffre ou dans un coin de sa maison. Deux aimants permettent d’ailleurs de le maintenir plié et de le faire rouler facilement.
Ce que l’on regrette, c’est l’absence de poignée pour soulever et transporter le vélo électrique. L’emmener dans les transports en commun ou dans un escalier peut être assez fastidieux sans aucun moyen pratique de le soulever.
Les fonctionnalités du vélo électrique
C’est pour l’instant un presque sans faute proposé par le vélo électrique. Du côté du démarrage, c’est à l’aide d’un bouton ON/OFF situé sous la selle qu’il est possible d’activer/désactiver l’assistance électrique, contrôlable ensuite depuis l’écran sur le guidon. C’est simple, rapide et efficace.
Concernant les fonctionnalités disponibles sur l’application mobile connecté en bluetooth, il est possible de verrouiller/déverrouiller la selle, de modifier le code secret (déverrouillage de la selle par code depuis l’écran sur le guidon), d’allumer / éteindre les phares, ou encore de choisir une limitation de vitesse.
Nous regrettons que le verrouillage du vélo, qu’il soit effectué via l’application ou le nouveau système de code sur l’écran du guidon, ne restreigne pas l’accès à l’écran de contrôle ni à l’assistance électrique.
Au-delà de ces particularités, on retrouve les caractéristiques classiques d’un vélo électrique qui reste de très bonne facture : un écran LCD indiquant la batterie restante, la vitesse et les kilomètres parcourus, des phares LED avant et arrière puissants ou encore des freins hydrauliques Tektro et 7 vitesses Shimano.
On valide aussi la nouvelle sonnette incluse de meilleure qualité avec un embout en métal !
Malgré l’absence de porte-bagage ou d’un support smartphone (les deux en options), rien ne manque à l’appel. Tout est très bien pensé et intégré au vélo.
Prise en main et utilisation du Fiido X
Pour ce qui est praticité, qu’il soit plié ou déplié, le Fiido X est prêt à partir sur la route en quelques secondes. La manipulation pour le déplier est particulièrement facile à réaliser. Attention simplement lorsque vous enlevez la selle : il faut éviter de laisser le vélo plié, car il s’appuie alors sur le dérailleur pour tenir.
Comment installer la batterie sur le vélo ?
Pour installer la batterie sur votre vélo, il suffit de la glisser dans la fente destinée à la selle. Un rail permet de connecter la batterie au moteur du vélo et un loquet la bloque pour qu’il ne soit plus possible de la retirer sans le code. Elle reste néanmoins ajustable pour une taille allant de 1m65 à 1m90.
Vous avez du mal à faire un choix, voici notre guide d’achat sur les vélos électriques qui devrait répondre à toutes vos questions.
Passons la praticité et concentrons-nous sur le confort. Une fois votre vélo déplié et la batterie installée, la position bien droite sur le vélo est très agréable. La selle est facilement réglable et le guidon inclinable. Les pneus de 20 pouces, eux, ne sont pas très larges et nous orientent sur le type de vélo qu’est le Fiido X : un vélo électrique pour une conduite en ville.
Une conduite en ville particulièrement satisfaisante
Quand nous avons essayé pour la première fois le Fiido X, nous avons été surpris par la différence de ce modèle par rapport aux autres vélos électriques à moins de 2000€. La conduite est bien plus agréable et fluide. Peut-être grâce au capteur de pression situé au niveau du pédalier du Fiido X. Ce dernier permet une assistance progressive en fonction du pédalage pour une sensation digne des meilleurs modèles de vélo.
Exit l’activation du moteur après un coup de pédale, exit le pédalage dans la semoule, exit le « vélo-scooter ». Ici, la fluidité et la réactivité du moteur sont extrêmement satisfaisantes. On a l’impression de faire du vélo normalement sans pour autant faire d’effort pour atteindre la vitesse max de 25 km/h. C’est « smooth » et même en montée, où les 250W se montrent parfaitement adaptés.
Le Fiido excelle et après l’avoir testé, on en redemande.
L’absence d’amortisseurs n’impacte pas le confort de conduite sur route comme sur chemin. Le vélo reste tout de même un modèle pliable et citadin. Ne vous aventurez pas sur du hors-piste où vous finirez par marcher comme un canard.
Les performances du vélo électrique
Pourquoi de tels ressentis sur ce vélo ? Grâce à deux caractéristiques qui font du Fiido un excellent modèle : un moteur de 250W et surtout un capteur de pression des pédales. Pour faire simple, cela signifie que plus vous pédalez fort (en mettant plus de pression), plus l’assistance sera importante. Ce système diffère des moteurs classiques qui s’activent à la moindre pression des pédales.
Ainsi, avec ce capteur, la transition est plus fluide et le moteur varie en fonction de l’effort que vous mettez. Vous retrouvez sur l’écran 3 niveaux d’assistance qui bloque le compteur à différentes vitesses (18 km/h ; 22 km/h et 25 km/h, la limite légale en France). Finalement, sur le Fiido, l’effort 0 n’existe pas et tant mieux. Le vélo vous permet de le limiter sans pour autant vous faire oublier que vous devez pédaler.
On salue également les très bons freins hydrauliques et les 7 vitesses.
Autonomie du Fiido X
Là encore, c’est du lourd. Un vélo capable de parcourir plus de 70 km alors qu’il coute 1600€, c’est rare. Même si on est en dessous des 130 km annoncés (l’autonomie est gonflée par tous les constructeurs), la distance parcourue par le vélo est très bonne. Et si vous tombez en rade, pas de panique, il est tout à fait possible d’utiliser le vélo sans assistance et c’est d’ailleurs très facile. Le faible poids du Fiido en fait un vélo mécanique utilisable sans mal.
Avec ce vélo, vous n’êtes pas à l’abri d’attirer les regards mal attentionnés. Pour vous parer contre le vol, on vous explique dans un article comment bien protéger son vélo électrique.
Un temps de recharge en demi-teinte
Praticité, design, confort, puissance, autonomie… le vélo possède-t-il un défaut ? C’est justement sur le point de la recharge que l’on peut lui faire un reproche : le temps de charge est assez long. 7h pour passer la batterie de 0% à 100%. De même, on ne retrouve pas de voyant pour connaitre le niveau de batterie restante à charger. Dommage.
Outre ce point, la batterie pèse 3,8 kg. Elle est facilement transportable et peut être rechargée sans que vous ayez à l’enlever du vélo.
Faut-il acheter le Fiido X 2025 ?
Si vous avez lu notre article, pas besoin de vous faire un dessin. Ce vélo, affiché à 1999€ sans offre (1499€ en ce moment via ce lien), est excellent. Que ce soit au niveau du design, de son utilisation ou de ses performances, tout y est pour faire du Fiido X le vélo à moins de 2000€ de référence. C’est le modèle idéal si vous cherchez un vélo léger et puissant pour un usage citadin.
Finalement, le seul vrai frein à l’achat de ce vélo est son prix. Mais dans cette gamme, il est vraiment difficile de trouver mieux. Investir moins vous obligera à faire de nombreuses concessions. Si par contre, vous voulez y mettre le prix, on vous conseille largement le Fiido X.
- Meilleure-Innovation
- Test Fiido C11 Pro : ce nouveau vélo de ville électrique en donne beaucoup pour son (faible) prix
Test Fiido C11 Pro : ce nouveau vélo de ville électrique en donne beaucoup pour son (faible) prix
Flatteur visuellement, avec un belle autonomie, le VAE urbain Fiido C11 Pro débarque avec un prix canon et un équipement complet. Faut-il craquer pour ce nouveau vélo Fiido ? Réponse dans notre test complet.
Fiido se développe à la vitesse de l’éclair, ou plutôt de l’électron. Marque chinoise créée en 2017, elle perfectionne ses vélos électriques de génération en génération, proposant même des modèles originaux comme le fitness Fiido Air Carbon.
Plus sobre, le C11 est un vélo de ville électrique apparu au catalogue début 2024, qui aurait dépassé les 10 000 ventes. Malheureusement, son moteur était calibré à 500 W et sa vitesse bridée à 32 km/h. Pour se conformer au marché européen – ou plutôt de l’UE – ce Fiido C11 est devenu “Pro” cet automne avec les 250 W et 25 km/h réglementaires. Autre apport significatif, le capteur de couple devrait amener une conduite plus agréable, et améliorer l’autonomie, promise à 80 km en mode maximal. Le Fiido C11 Pro entraîne une petite hausse du prix, mais à 1 099 €, l’offre est clairement alléchante. Et sur la route, que donne ce vélo électrique ?
Les plus
Belle autonomie : 80 km en mode maximal, et recharge relativement rapide. Look : loin de faire cheap, ce vélo est réussi. Le capteur de couple : un pédalage agréable. Le freinage hydraulique : performant et rassurant avec un feu arrière stop. Le prix bas : seulement 1 099 euros (au lieu de 1 799€) !
Les moins
Le confort : fourche suspendue à faible débattement, arrière raide, selle ferme. Un dérailleur bas de gamme : du Shimano mais Tourney, peu vif et se dérègle facilement. Application peu utile : offre peu d’infos en plus de l’écran, lui sympa.
Un peu d’huile de coude pour le montage
Disponible via le site officiel, ce Fiido C11 Pro est livré à domicile dans un carton compact. Mais cela a une conséquence, il faut monter pas mal d’éléments ! Roue avant, guidon, garde-boue, éclairage, pédale, il faut 1h30 en tout pour disposer d’un vélo électrique prêt à rouler.Bons points, la marque offre tous les outils nécessaires et une vidéo Youtube d’aide au montage très claire.
Belle présentation
Avec un prix très bas, le préjugé voudrait que l’on se trouve devant un vélo électrique d’apparence bas de gamme. Que nenni, ce Fiido présente très bien ! On sent le soin apporté au dessin des modèles de la marque, comme avec le pliant Fiido X.
L’allure équilibrée et l’intégration de la batterie, couplée à une peinture flatteuse, donnent une excellente impression de ce VAE urbain au premier coup d’œil. La batterie reste noire, pas trop grave, surtout que le C11 Pro ajoute de l’élégance via une selle et des poignées couleur cuir brun.
Pas mal du tout, même si l’on peut trouver à redire sur l’inscription “Fiido.com” sur les bases du vélo ou les soudures un peu brouillonnes. Quant au câblage, il est très présent en sortie de guidon, mais au moins, tous les connecteurs sont visibles et réparables en cas de pépin.
L’équipement est complet, avec un détail qui fait grand bruit !
Les garde-boues sont perfectibles, en plastique de qualité insuffisante pour permettre de les aligner parfaitement à la roue (esthétique). Par contre, ils sont longs avec une petite bavette, protégeant bien son cycliste et ses poursuivants.
Le porte-bagages est livré d’office, or faisant du bruit malgré un serrage parfait. Il soutient jusqu’à 25 kg, sous les standards en Europe (27 kg) et sans compatibilité de fixation type MIK ou QL. L’avant du cadre possède 4 fixations pour un porte-bagages avant, optionnel. Mais étrangement, les vis sont montées de série mais ne rentrent pas parfaitement, donnant une allure “non finie”. Nous aurions préféré une absence de ses vis et un embout protégeant les trous.
L’avertisseur électronique est peu pratique, au bouton situé à droite de l’écran, et surtout très violent à l’oreille. Il sonne comme une alarme et n’est pas toujours compris par les autres usagers, on préfère l’éviter. On le remplace donc avec la sonnette classique. Étrange, elle est au milieu de l’outillage, comme une option dans le carton. Enfin, pas d’antivol de roue, de plus impossible en l’absence d’accroche sur les haubans.
Chouette affichage
Le petit écran 2 pouces du Fiido C11 Pro se situe sur la gauche du guidon, afin d’être rapidement accessible. Il pourrait cependant proposer des boutons plus gros, ou plus intuitifs : le M n’est pas celui des modes, mais pour les infos à défiler, car avec des flèches peu lisibles. Ce même bouton M entraîne des erreurs gênantes, entre la gestion de l’éclairage (double pression) et de mode marche (triple pression).
Une ergonomie à revoir, mais un superbe affichage ! L’écran est à caractères modernes, au beau contraste, et en couleur. Chaque mode est parfaitement visible avec sa couleur dédiée, et de nuit le rétro-éclairage est excellent. On trouve même une prise USB sous l’écran, de quoi brancher son smartphone. Utile, enfin pour une application tiers de navigation, car l’application n’apporte pas grand chose pour le C11 Pro.
Une application secondaire
La Fiido App est simple, mais paraît un peu désuète face aux cadors type Bosch. L’écran d’accueil permet d’allumer l’éclairage et gère le verrouillage à distance, ce qui ne bloque pas le vélo (il faut un vrai antivol). Il est même possible de ne déverrouiller qu’avec le téléphone (bloquant l’allumage via l’écran), voire automatiquement mais au seul moyen d’une montre connectée Fiido.
Pour permettre ces fonctions, il faut passer par le menu de réglages. Celui-ci ouvre ou non le son à la pression des boutons, ou encore le passage à 5 modes d’assistance (contre 3 par défaut). D’autres réglages d’accélérateur ou de débridage sont possibles, mais réservés au modèle hors Europe ou au C11 “tout court”.
La fenêtre de conduite, accessible via l’accueil, est un compteur augmenté, ajoutant quelques infos supplémentaires à l’écran du vélo comme le dénivelé positif et négatif.
Conduite agréable et dynamique
Le moteur arrière du Fiido C11 Pro développe 55 Nm de couple maximal. Une valeur élevée qui se ressent sur les performances globales, puisque l’on atteint aisément les 25 km/h dans le mode Turbo, ainsi que le mode Sport. Le capteur de couple Mivice, grosse différence avec le C11, alloue un pédalage très naturel. Sa latence entre la pression de pédale et déclenchement de l’assistance est très courte, mais pas négligeable.
En mode Turbo (3/3), les gros dénivelés sont engloutis avec une facilité déconcertante. Le mode Sport est assez proche, mais il faut en rajouter un peu dans les grosses côtes. Quant au mode Eco, il ne peut excéder 20 km/h sur de telles pentes, et à l’accélération bien plus sage.
La transmission est toutefois un ton en dessous. Le dérailleur Shimano Tourney est peu vif, aux passages parfois hésitants, surtout sur la 7ème vitesse. Au moins, les 7 vitesses sont suffisantes pour ce vélo électrique de ville, même si l’on aurait aimé une manette tournante ou plus qualitative en remplacement des leviers poussoirs peu ergonomiques.
Sémillant, ce Fiido reste un VAE urbain, à guidon courbé et position assez passive. La précision de conduite n’est pas sa vocation, bien que l’on ne se soit jamais senti mal à l’aise en le poussant dans ses limites. Les pneus CST, certes assez fins, sont à bonne adhérence, que l’on aurait voulu juger sous la pluie (temps 100% sec lors de notre essai).
Le confort passable, le freinage top !
Bien que vélo de ville, le C11 Pro a voulu ajouter un petit bonus : une fourche télescopique. De débattement 40 mm, elle absorbe quelques gros obstacles, or atteint ses limites même sur des chaussées franciliennes dégradées. Des coups de butée sont fréquents, les pneus n’amortissent guère mieux (mais filtre les vibrations), mais c’est l’arrière de ce Fiido qui laisse à désirer.
Avec son cadre ouvert, le vélo électrique manque de rigidité et renvoie toute secousse dans le fessier. Ce dernier est sensible car la posture droite équilibre davantage le poids du cycliste sur la selle, qui n’aide pas non plus. Certes sympa de style, la selle est trop étroite pour de nombreuses personnes et trop ferme pour des trajets dépassant 10 km. On vous rassure, sur du bitume lisse, aucun problème de confort.
En revanche, les freins hydrauliques à disque sont plutôt bons, malgré leur origine inconnue (le fabricant nous précise que ‘les freins à disque hydrauliques utilisés sur le C11 Pro sont soigneusement sélectionnés auprès d’un fournisseur de pièces reconnu pour ses performances haut de gamme’). Rapidement rôdés, ils offrent une bonne maîtrise du freinage, sans blocage de roue précoce, et à distance d’immobilisation correcte. Nous n’avons pu les solliciter en temps pluvieux, or ces freins rassurent beaucoup. Et le feu arrière à fonction stop s’illumine dès la pression de levier.
Une autonomie excellente
En théorie, le site officiel Fiido indique une autonomie de 80 km par charge en mode maximal “Turbo”. La batterie affiche 499,2 Wh, mais fonctionne en 48 V, d’où la capacité de 10,4 Ah. Étonnamment, nous avons fait mieux en pratique. Nous avons affiché 90 km avant d’arriver au bout de la batterie.
Toutefois, la puissance est bridée assez tôt en basse charge. Dès l’apparition de 2 barres, nous sentons un plafond dans les pentes raides, puis à une barre, le mode maximal semble devenir l’équivalent du Sport (2 sur 3) puis Eco (1 sur 3). Puis une fois la jauge vide, le C11 Pro continue à fonctionner, mais de façon dégradée.
On peut encore parcourir quelques kilomètres en peinant à dépasser les 20 km/h, avant que le moteur n’envoie que de brèves impulsions au-dessus de 15 km/h. En retirant le mode dégradé et le mode maximal Eco, nous préférons dire 80 km avec la pleine puissance.
En roulage sur le mode Sport, nous estimons l’autonomie très proche, vu le comportement très similaire. Nous avons testé un parcours de 17 km pour consommer une barre soit 85 km environ par charge, contre 87 km prévu par Fiido.
Batterie amovible, temps de recharge acceptable mais jauge à améliorer.
Le souci, c’est que le BMS (Battery Managing System ou gestion de batterie), est très cheap, digne de trottinettes bas de gamme. Sous trois barres ou 60%, le Fiido C11 Pro a tendance à afficher une autonomie variable. La jauge peut ainsi indiquer 2 barres en conduite, puis 3 à l’arrêt, pour repartir à trois barres après 1 minute. Il faut ainsi prévoir large lors des trajets, car difficile de juger l’autonomie restante dans ces conditions.
Concernant la recharge, elle est possible en retirant la batterie amovible, verrouillée par clé. Légèrement mal ajustée, elle nécessite de tirer fort pour l’extraire. Assez longue donc encombrante, la batterie pèse 3,5 kg, mais très facile à remettre. La prise reste d’ailleurs accessible pour recharger directement sur le vélo. Une fois branché, la batterie demande environ 4 heures pour un plein d’électrons, et 2h30 pour une charge classique entre 2 et 4 barres (20 à 80%). Une jauge complémentaire complète la batterie amovible, curieusement à 4 voyants (contre 5 sur l’écran…).
Le chargeur fourni est ainsi de 2 ampères, mais le câble est trop court entre le transformateur et la prise.
Faut-il acheter le Fiido C11 Pro ?
Choisir Fiido, c’est choisir un rapport qualité-prix des plus agressifs sur le marché du vélo électrique. Alors oui, ce vélo n’est pas visible avant achat, encore moins disponible à l’essai. Le C11 Pro, comme tous les autres modèles, est uniquement à la commande en ligne ici. Mais à 1 099 €, on en a clairement pour son argent, et il est bien équipé.
Le style est assez réussi, l’autonomie très élevée même si la jauge est floue, le moteur très vif et les freins assez efficaces. Par contre, ne l’achetez pas pour le confort, car à débattement limité, il est raide à l’arrière et la selle est ferme. On ne l’achète pas non plus pour sa connectivité qui n’apporte rien de plus au bel écran. Elle semble plus légitime pour la version débridée hors Europe. Si vous voulez mieux, l’Iweech Promenade approche l’excellence sur ces points (mais au double du prix !).
Petite note de conformité : nous avons reçu une version mal pré-configurée pour l’Europe. “Une erreur” selon la marque, mais attention dans ce cas si cela vous arrive. L’accélérateur et les 42 km/h mesurés sur ce vélo, cela est considéré en France comme un speedbike (plaque, assurance, rétroviseur, casque et gants obligatoire, etc). Le fabricant indique que “le C11 Pro est configuré en usine pour se conformer à toutes les normes européennes. L’option de vitesse plus élevée est une fonctionnalité disponible pour une utilisation sur chemin privé ou sur la voie public en se mettant en conformité. La marque encourage une utilisation sûre et responsable.
Vélo de ville électrique, le Fiido C11 Pro dispose d’un petit frère Fiido C22. Encore moins cher, car dénué d’équipement, il est typé fitness (position active) mais plus léger (17,5 kg). Il est ainsi l’intermédiaire entre le C11 Pro et le Fiido Air Carbon.
- Meilleure-Innovation
- Fiido C11 Pro : le vélo de ville électrique s’améliore et se met en règle tout en restant très peu cher (1099€ pour son lancement)
Fiido C11 Pro : le vélo de ville électrique s’améliore et se met en règle tout en restant très peu cher (1099€ pour son lancement)
Le VAE urbain Fiido C11 Pro apporte quelques améliorations, déjà pour son moteur 250 W autorisé en UE, mais surtout via son capteur de couple améliorant conduite et autonomie.
Fiido continue d’étendre sa gamme de vélos électriques. Après le nouveau pliant X 2025 peaufiné pour devenir plus agréable, au tour du C11 d’intégrer le catalogue. La marque chinoise proposait déjà ce modèle, c’est vrai, mais il se décline en version “Pro” améliorée et respectant désormais la législation européenne.
Le C11 Pro débarque en Europe : moteur, action !
Ce VAE est selon la firme chinoise, une évolution du (feu) pliant D4S. En réalité, il est complètement différent, puisqu’un vélo de ville électrique moderne, avec son cadre ouvert à batterie parfaitement intégrée, et au coloris bleu canard flatteur. Il est donc plutôt proche du Fiido C22, son comparse dynamique à cadre semi-ouvert.
Le Fiido C11 Pro modifie donc quelques composants par rapport au C11 “tout court”. Le principal changement est le moteur de 55 Nm, auparavant calibré à 500 W de puissance continue, bridé aujourd’hui à 250 W. Cela permet au vélo électrique d’être en conformité avec la loi en Union Européenne et en France, donc autorisé sur les routes et non plus seulement sur chemins ou terrains privés.
Puisqu’on parle de terrains, la fourche suspendue de 40 mm de débattement permet d’apporter un certain confort, tandis que les poignées deviennent ergonomiques. Celles-ci ajoutent en plus une touche de style avec leur couleur cuir brun, reprise par la selle de marque Velo.
Un capteur de couple améliorant conduite et autonomie
Pas de changement côté transmission avec le dérailleur Shimano Tourney 7 vitesses mais le Fiido C11 Pro améliore la conduite avec un capteur de couple. De référence Mivice S200, il alloue un pédalage plus naturel – car progressif – par rapport au seul capteur de pédalage.
De plus, il rend le vélo électrique plus efficient. Sa batterie, de capacité inchangé à 499 Wh, augmente son autonomie de 16%, soit jusqu’à 104 km en mode Eco. La batterie reste amovible, et se charge en environ 5 heures.
Freins hydrauliques et application
Le Fiido C11 Pro conserve d’autres atouts du C11, comme les freins à disque hydrauliques, ainsi que les pneus ballon larges CST (700x40C). Le guidon, courbé pour une posture droite du corps sur le vélo électrique, reconduit aussi l’écran moderne.
En couleurs, très lisible et à prise USB pour recharger son téléphone, il permet d’afficher quelques informations et de changer de mode facilement. Il est en outre lié à l’application Fiido App à l’instar du Fiido Air Carbon, avec ces fonctionnalités :
- Verrouillage/déverrouillage,
- Activation/désactivation de l’alarme,
- Compteur avec davantage d’informations,
- Allumage des phares,
- Désactivation de l’aide à la marche via gâchette.
Un Fiido C11 Pro au tarif ultra-attractif
Bien dessiné, au moteur performant à capteur de couple, à autonomie décente, ce vélo électrique reste abordable. Disons même très abordable. Malgré ses nombreuses qualités sur le papier, le Fiido C11 Pro ne gonfle pas trop son prix. Seulement supérieur de 200 €, il s’affiche à 1 099 € en tarif “early bird”, soit 700 euros de réduction comparé au tarif final. Les garde-boues, le porte-bagages arrière et la béquille sont également offerts au lancement, pas le panier avant en option (67 €).
Test Lankeleisi MX600pro : un vélo électrique pas cher à autonomie géante
Le Lankeleisi MX600pro est un vélo électrique classique offrant 90 km d’autonomie, une bonne polyvalence mais un confort moyen.
Choisir un VTC électrique bien équipé et à grande autonomie, cela peut faire monter rapidement le coût. La qualité se paie c’est évident, mais de nombreuses marques chinoises tentent de percer sur le marché européen et français avec des prix très concurrentiels.
Le Lankeleisi MX600, c’est ainsi une promesse de vélo électrique trekking à moins de 2 000 euros. Il figure dans un catalogue fourni de fat-bikes, speedbikes et VAE aventuriers, dont le cousin Dukawey Silvertip8 (plus typé fatbike) et le grand frère VTTAE GT800 (tout suspendu).
Son atout phare, c’est une batterie qui flirte avec 1 000 Wh de capacité. Mais est-ce suffisant pour convaincre ? Ce vélo électrique a-t-il d’autres qualités ou paie-t-il son prix bas par des concessions ? Nous avons roulé plusieurs jours avec le Lankeleisi MX600Pro sur divers terrains pour s’en faire une belle idée.
Les plus
Énorme autonomie : 90 km en mode maximal, et recharge relativement vite, Polyvalence : il est fait pour la ville et les sentiers, Le feu stop : pour avertir les usagers en cas de freinage, Position confortable : on ne souffre pas du dos après une randonnée, Le prix bas : moins de 2 000 euros, c’est cadeau !
Les moins
Suspension décevante : la fourche est trop souple, dégradant le confort. Freins peu mordants : c’est non pour aller au-delà de 25 km/h. La transmission inadaptée : 7 vitesses, trop peu pour une utilisation randonnée. Pas de connectivité : un bel écran, mais peu d’infos et un suivi flou de batterie.
Un vélo à immatriculer impérativement pour pouvoir rouler avec.
Selon la loi, le MX600pro dépasse le maximum autorisé (250W) et n’a donc pas le droit d’être utilisé sur la voie public – seulement sur chemin privé. A moins que vous ne le fassiez immatriculé et assuré, comme pour un scooter. Il est important de préciser et de noter que ce vélo est considéré comme un speedbike en France.
Unboxing
Lankeleisi ne fonctionne que par une commande en ligne, alors pas le choix, le vélo électrique apparaît au pas de la porte (ou de l’immeuble) dans un carton. Il faut monter la roue avant, puis redresser la potence, fixer le guidon, l’écran, les leviers de freins, la selle, etc. On doit même démonter puis remonter les garde-boues pour enlever les derniers morceaux de plastique, pour finir par une manivelle et les pédales. Au moins, la marque est généreuse dans la livraison, avec son lot de clés allen et une clé plate pour ne manquer de rien. On y trouve même une pompe et un antivol. Tout le déballage, le montage, et le nettoyage résultant des déchets nous a pris du temps. C’est long pour la mise en marche, sachant que l’on ne peut profiter en sécurité du vélo une fois sur ses roues et fonctionnel. Nous avons eu la mauvaise surprise de freins non rôdés – c’est normal sur un vélo neuf – mais nécessitant au moins 40 à 50 km avant d’atteindre leur mordant. Dans le cas d’un vélotaf de 10 km/jour, il faut compter une petite semaine de roulage avec précaution.
Précision sur les accessoires : vous remarquerez l’absence de sonnette dans le carton. Il n’y en a tout simplement pas, car l’avertisseur est électronique.
Une impression cossue
Lankeleisi présente ce vélo électrique comme “de randonnée” ou “trekking”. Il joue donc la carte de ces engins hésitant entre le VTTAE et le VTC électrique. On remarque l’aspect VTT avec ses pneus larges crantés Maxxis, son large guidon pour le tout-terrain et la présence d’une fourche à 120 mm de débattement. La marque ajoute même un gros logo et des bandes oranges sur notre version (une variante gris uni existe).
Le cadre de type semi-ouvert ou stagger est un bon compromis pour le style, la rigidité, et un enjambement facile. On apprécie la peinture flatteuse, les soudures à l’avant étant invisibles. Ce soin s’estompe à l’arrière, où les soudures sont bien présentes, mais le porte-bagages rattrape le coup avec une belle allure.
Un équipement complet, pas aux exigences européennes
Le Lankeleisi MX600Pro est équipé d’office comme un VTC. Ses garde-boues sont en plastique, long à l’avant pour la protection des pieds, mais trop court à l’arrière, projetant eau et boue sur l’arrière et le dos. La béquille est épaisse, or non ajustable, tandis que le porte-bagages est original.
On apprécie sa largeur pour porter de gros objets – on a testé une table – mais il ne possède aucun standard de fixation type MIK ou QL, ni certification. Le poids maximal supporté par le vélo est de 150 kg, sans compter le poids du vélo lui même d’environ 30 kg. Oui, le VAE est très lourd, à cause de la grande batterie, mais aussi des gros pneus et de l’équipement complet.
Quant à l’éclairage, il est suffisant à l’avant, avec un spectre large et long. Le feu arrière est joli, large, donc particulièrement visible dans la circulation. Il ajoute une fonction stop à la pression des leviers (même lorsque l’éclairage est inactif), parfait !
Un grand écran, certes limité
Lorsque l’on se procure un vélo électrique chinois bon marché, on s’attend à une électronique dépassée. Oui et non répond le Lankeleisi MX600pro, qui porte au centre du guidon un large écran de 5 pouces.
À première vue, on croirait presque à un smartphone, mais l’affichage est toutefois plus suranné, de type LCD à dominante bleue. Au moins, tout est visible en grands caractères, bien pour la lecture facile. En termes de luminosité, c’est perfectible, car en plein soleil, c’est moins évident, surtout si l’on veut rouler avec l’éclairage activé. Avec ce dernier, la luminosité baisse drastiquement, rendant l’écran du MX600pro presque illisible en plein jour.
Une application aux fonction uniques, à peaufiner
Sur cet écran, on consulte la vitesse en proéminence, le mode activé, la jauge de batterie et un petit déroulement d’informations : kilométrage en cours, total et vitesse moyenne. Ces infos se pilotent via la console à gauche du guidon, intuitifs avec ses boutons faciles à utiliser.
On peut aussi creuser un peu pour changer quelques paramètres : unité de vitesse, mode au démarrage, ou encore la définition d’un mot de passe à l’allumage. Autres modifications possibles, celle de la vitesse maximale (jusqu’à 100 km/h en théorie) ou choisir le mode de fonctionnement entre assistance, accélérateur ou les deux.
Enfin, le Lankeleisi MX600pro n’offre aucune connectivité ni appli pour consulter d’autres informations.
Bien pour des randonnées, mais courtes !
Bien qu’aux aspirations d’aventure, le MX600Pro reste un vélo électrique visant le confort sur les randonnées. Pour ce faire, la position de conduite est semi-active, grâce à une selle légèrement plus basse que le guidon. Cette géométrie laisse donc un dos plus droit que d’autres VTC électriques. En tous cas, cela convient tout juste à notre gabarit (1m84) où la selle atteint sa hauteur maximale. Au-delà de 185 cm, on émet ainsi des réserves.
On aurait aimé que Lankeleisi complète cela par des poignées ergonomiques, car ici droite et en mousse. Un matériau assez confortable, toutefois peu adhérent en conduite tout-chemin, et dont on appréhende l’endurance dans le temps (car absorbe la pluie).
Un confort qui mérite des améliorations
En conduite, la suspension avant offre 120 mm de débattement. En théorie, cette fourche maison estampillée “Lankeleisi Factory 34” devrait offrir un amortissement suffisant pour un VTC. Par contre, elle se révèle peu performante, atteignant la butée très tôt, et l’on préfère la bloquer sur certains terrains tant elle sautille.
Le confort du Lankeleisi MX600pro est donc médiocre, surtout à l’arrière renvoyant beaucoup d’à-coups dans la colonne vertébrale. Seuls les pneus jouent un excellent filtre des vibrations et un petit amortissement. Les Maxxis Ardent rassurent avec une belle accroche sur les sentiers, résistent aux petits obstacles du quotidien (trottoirs-pistes, marrons tombés du printemps), et ne bloquent pas au freinage.
On ajoute que la selle est peu adaptée aux longs trajets, trop souple. Elle donne des douleurs passés 10 km, et sa forme penchée vers l’avant a tendance à faire glisser le fessier. Dommage, car on ne profite pas assez de la large assise.
Une application aux fonction uniques, à peaufiner
Nous avons toutefois pris le guidon de ce vélo avec une bride de 25 km/h. Le moteur de 500 W est clairement à la peine en accélération (même sans bride), là où des assistances Bosch et Bafang font bien mieux à 250 W. De plus, il est un peu bruyant façon Bosch CX, et envoie des vibrations dans le pédalier et la selle en vitesse de croisière.
En mode maximal 5, le Lankeleisi MX600Pro peut toutefois grimper des montées soutenues de 20% à 25 km/h sans peiner, grâce au couple de 45 Nm. La montée en vitesse s’accompagne d’une transmission peu adaptée au pedigree, un dérailleur Shimano Altus 7 vitesses. Les passages sont parfois ratées malgré nos réglages, on préfèrerait un Cues 9 ou 10 vitesses concordant aux envies d’escapades.
Au-delà de 25 km/h, la résistance au roulement des gros pneus limite la possibilité de pédaler à 30 km/h. Il faudrait donc débloquer la limite. On déconseille cependant de faire cela au regard des freins Dyisland manquant de mordant, surtout en début de pression des leviers. La distance de freinage est déjà un poil longue à 25 km/h et trop dangereuse à 40 km/h. Ces freins hydrauliques à disques sont cependant progressifs et ne bloquent pas prématurément la roue arrière, c’est réussi sur ce point.
Une belle autonomie !
Dans son épais tube diagonal, le Lankeleisi MX600Pro embarque une très grande batterie. De coutume, la norme des VAE tourne autour de 500 Wh. Ici, on parle d’une capacité de 960 Wh ! Le système fonctionnant en 48 V, cela amenuise toutefois la valeur brute à 20 Ah.
Officiellement, le site indique entre 60 et 150 km d’autonomie, incluant le fonctionnement avec un accélérateur. Nous avons roulé sans cet élément, en conformité avec la législation française, en bridant à 25 km/h. Nos différents trajets ont mêlé principalement de la ville, soit de nombreuses accélérations, ainsi que quelques kilomètres hors bitume. Les températures, idéales autour de 25°C, n’ont en théorie aucun impact.
En mode 5 uniquement, le plus élevé, nous obtenons pile 90 kilomètres, avant que la jauge ne clignote. Le MX600Pro fonctionne encore, mais en mode très dégradé, proche du musculaire. Déjà, après 85 km, on sent une nette perte de puissance, équivalente à un mode 3. La perte devient progressive, et il devient alors compliqué d’atteindre 25 km/h sur plat.
90 km, c’est énorme pour un vélo électrique en mode maxi ! Or avec autant de capacité, on aurait pu attendre mieux. Le moteur peu efficient, le poids élevé et surtout les larges pneus ont probablement une incidence sur ce résultat.
Une charge rapide, mais une batterie très lourde
Amovible, la batterie est à retirer par le bas du cadre après le déverrouillage par clé. Ce n’est pas l’endroit le plus facile, car gêné par la roue avant, et demandant à bien poser les deux mains. La grande capacité induit un poids conséquent, mesuré à 5,2 kg ! Ce pack est associé à un chargeur de 3 A, soit en théorie de 6 à 7 heures de charge. En pratique, nous avons enregistré 7h20 et bonne nouvelle, le chargeur chauffe peu.
Le suivi de charge est possible directement sur les 4 voyants de la batterie. Cependant, ils sont inutiles, car le premier s’allume en quelques minutes, et le quatrième dès la moitié de charge. Impossible donc de viser une charge classique de 80%, il faut plutôt choisir l’option de laisser la batterie sur le vélo. En effet, l’écran et ses 5 voyants est plus fiable.
Faut-il acheter le Lankeleisi MX600pro ?
Dans l’optique de l’achat d’un vélo à assistance électrique conventionnel, nous le déconseillons. Le Lankeleisi MX600pro est bien un speedbike avec un moteur de puissance 500 W (contre 250 W maximum) livré avec un accélérateur (interdit sur un VAE en France).
Ce MX600pro dispose néanmoins de belles qualités, comme un style cossu, un bel écran et d’excellents pneus Maxxis pour la polyvalence. Il intègre aussi une énorme batterie assurant 90 km au minimum par charge. En contrepartie, sa fourche avant est décevante, tout comme la selle, résultant en un confort mitigé. Le Lankeleisi MX600pro pourrait séduire grâce à son meilleur argument qui est sans doute le prix, en prévente à 1 799 € et 1 999 € à terme. C’est très compétitif pour un vélo trekking électrique au vue de l’autonomie. Pour un modèle encore plus pratique, le Lankeleisi X3000max est tout aussi attractif et surtout plus puissant.