La maire de Paris a annoncé que la baignade dans la Seine prendrait fin le 5 juillet, jour de son ouverture. A la suite de nouveaux prélèvements effectués hier dans le fleuve pour évaluer le taux de certaines bactéries dans l’eau, il s’est avéré en effet que la baignade restait hautement dangereuse pour les humains voire potentiellement mortelle si elle excédait dix minutes. Outre les habituelles traces de socialisme usagé et de racisme anti-provinciaux, les analyses en laboratoire ont attesté la présence de 3600 vélibs, de 14 000 sacs Uber Eats et de restes de mauvaise foi d’Agnès Buzyn très certainement radioactifs. Aussitôt les résultats communiqués, un arrêté préfectoral était publié préconisant l’ouverture de la Seine de 10h00 à 10h09 précises.

Un succès malgré tout

Interrogée à la suite de cette annonce, Anne Hidalgo refusait de parler d’échec ou de désaveu : « C’est un immense succès populaire pour la capitale et c’est une avancée écologique sans précédent car les Parisiens vont apprendre à cohabiter avec les rats également en milieu aquatique. » Quant au suivi de près de dix ans auquel devront se soumettre les baigneurs volontaires à raison de deux piqûres par jour, la maire de Paris l’a balayé d’un revers de main : « Les Français ont confiance en notre politique de santé et savent que tout ça est uniquement préventif, la Seine est un vrai lagon. »

Un sondage paru ce matin révèle pourtant que 92% des Parisiens n’envisagent même pas de tremper les pieds dans l’eau et que ce qu’ils redoutent le plus (61%) est de croiser Amélie Oudéa-Castéra ou le président qui aurait enfin décidé de tenir sa promesse. 

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