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L’affaire Bétharram fait tache d’huile dans d’autres internats catholiques | Mediapart

5 mars 2025 à 18:48

Depuis que les violences systémiques au sein de l’établissement de la région de Pau font la une de la presse, poussant la congrégation des pères de Bétharram à annoncer mardi 4 mars le lancement d’une commission d’enquête indépendante, des collectifs s’organisent dans la région pour dénoncer les maltraitances perpétrées dans d’autres internats catholiques.

[...]

  • Le collège Saint-Pierre du Relecq-Kerhuon (Finistère)

Comme l’a rapporté Ouest-France lundi 3 mars [...]

Un autre membre du collectif décrit dans Le Télégramme

  • L’institution Notre-Dame-de-Garaison à Monléon-Magnoac (Hautes-Pyrénées)

En juin 2009, la cour d’assises des Hautes-Pyrénées condamne Bernard Gouesbet, 52 ans, à quatorze ans de prison pour des atteintes sexuelles et des viols perpétrés sur plusieurs mineur·es.

La dépêche

Dans la foulée de l’affaire Bétharram, un collectif d’anciens élèves vient de s’organiser pour dénoncer des violences physiques et sexuelles (une plainte pour viol doit être déposée mercredi 5 mars, selon RTL). À la date du 3 mars, le groupe comptait quarante-cinq membres.

Le mouvement a été lancé par Philippe, un ancien élève qui dit avoir subi des violences physiques dans les années 1980, comme l’a rapporté La Semaine des Pyrénées. Depuis, de nombreux médias nationaux – Radio France, Le Figaro ou BFMTV – se sont emparés de l’affaire dans cet établissement où fut scolarisé l’ancien premier ministre Jean Castex.

  • Le collège Saint-François-Xavier à Ustaritz (Pyrénées-Atlantiques)

[...] le collège Saint-François-Xavier est aussi dans la tourmente depuis le dépôt, révélé par Ici Pays basque (ex-France Bleu), d’une plainte pour viol.

Un collectif d’anciens pensionnaires s’est également organisé pour dénoncer les violences commises par des surveillants. « C’était sadique, pervers, des raclées pour rien », dénonce l’un d’entre eux, dans Sud-Ouest.

A noter dans ce cas :

Sur le site internet du collège, l’actuelle directrice Pantxika Lopepe s’est fendue d’une lettre ouverte condamnant « sans réserve toute forme de violence, qu’elle soit physique, psychologique ou sexuelle, et en particulier lorsqu’elle est perpétrée dans un lieu qui aurait dû être un espace de confiance et de construction ». « Aujourd’hui, nous ne savons pas encore si ces violences étaient systémiques ou limitées à des actes isolés, mais nous prendrons le temps d’écouter, de comprendre et d’agir », poursuit-elle aussi, invitant les témoins à contacter l’établissement.

Si on devrait pas en attendre moins pour une déclaration officielle, on doit réclamer les garanties nécessaires qui rendront ce discours crédible.

  • Notre-Dame-du-Sacré-Cœur, dit « Cendrillon », à Dax (Landes)

Plusieurs anciens élèves du collège Notre-Dame-du-Sacré-Cœur de Dax, plus connu sous le nom de « Cendrillon », ont témoigné le 25 février auprès d’Ici Gascogne [...]

Beaucoup d'histoires dramatiques qui remontent à la surface. Combien d'entre nous découvrent leur existence ? Combien d'entre nous font semblant de le découvrir ?

Il serait peut-être temps de faire un état des lieux et de procéder à quelques condamnations (les huiles qui ont évolué dans ce milieu et qui savaient, il y en a beaucoup trop...)

Il y a de quoi s'indigner et se révolter quand on découvre que cela existe, lisez les témoignages des victimes et vous saurez. En tant que citoyen, on ne peut pas se substituer à la justice mais on doit mettre la pression pour qu'elle fonctionne apparemment.

Et on ne parle même pas de l'ASE encore...

On avait pas besoin d'excuse (surtout à ce prix) pour se rassembler dans les rues mais ça en fait une de plus.

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