Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
Hier — 18 septembre 2024Linux

Les escroqueries bancaires en France représenteraient 5,14 milliards d’euros perdus en 2024

Par : UnderNews
18 septembre 2024 à 09:12

79% des Français déclarent être confrontés à des tentatives d’escroquerie au moins une fois par mois. L’utilisation croissante des SMS et mails pour diffuser ces escroqueries a augmenté de 19% en 2024 par rapport à 2023. Les pertes financières par personne ont légèrement diminué, passant de 1351 euros en 2023 à 1022 euros en 2024. […]

The post Les escroqueries bancaires en France représenteraient 5,14 milliards d’euros perdus en 2024 first appeared on UnderNews.

Empreinte numérique après la mort : 65 % des Français s’inquiètent des traces numériques de leurs proches décédés

Par : UnderNews
18 septembre 2024 à 09:10

L’étude Kaspersky “Myths and Reality of Digital world” révèle que 65% des Français pensent que les comptes des personnes décédées sont particulièrement sujets à l’usurpation d’identité. Tandis que 30 % des répondants jugent acceptable la reconstitution de la présence en ligne d’une personne disparue à l’aide de l’Intelligence Artificielle (IA), ils sont plus nombreux (41 %) à s’opposer […]

The post Empreinte numérique après la mort : 65 % des Français s’inquiètent des traces numériques de leurs proches décédés first appeared on UnderNews.

Sécuriser sa flotte mobile, un impératif à ne pas sous-estimer

Par : UnderNews
18 septembre 2024 à 09:05

Le smartphone est omniprésent dans les entreprises et accueille de plus en plus d’applications et de données professionnelles. Le sujet de la cybersécurité prend de plus en plus d’importance avec la montée en puissance des attaques qui affectent l’usage et le fonctionnement de nos mobiles. Particulièrement exposés, ils constituent désormais des points de vulnérabilité pour […]

The post Sécuriser sa flotte mobile, un impératif à ne pas sous-estimer first appeared on UnderNews.

Entrevue avec Christophe Grenier, développeur de testdisk et photorec

testdisk et photorec sont deux outils libres (GPLv2+) formidables… que l’on souhaite pourtant ne jamais avoir à utiliser ! En effet, les deux sont dédiés à la récupération de données après une panne matérielle, ou une bévue.

TestDisk

Le premier est axé supports de stockage et leurs partitions, le second orienté récupérations de fichiers (mais il est loin de se limiter aux images).

Cocorico : le développeur de ces outils est français, et il a bien voulu répondre à notre sollicitation d’entrevue :).

Bonjour Christophe ! Pouvez-vous présenter votre parcours ?

Quand j’ai commencé à développer testdisk, mon premier outil de récupération de données, j’étais encore étudiant en école d’ingénieur.
Maintenant, cela fait plus de 20 ans que je suis diplômé de l’ESIEA, j’interviens d’ailleurs dans son Mastère Spécialisé Sécurité et Information des systèmes depuis 2004.
Après avoir travaillé dans la sécurité informatique, j’ai travaillé autours des systèmes Linux, du réseau et de la sécurité.
Depuis un peu plus de 10 ans, je suis directeur d’exploitation pour un hébergeur parisien.
Dans le cadre de mon auto-entreprise, je fais de la récupération de données.

Comment avez-vous démarré ce projet ?

Un ami développeur professionnel sous Windows venait d’acheter un nouveau disque dur et pour éviter d’avoir trop de lettres de lecteurs (C:, D:, E:, …) avait décidé de réduire le nombre de partitions de son disque de données ; ce disque contenait 3 partitions.
Il a sauvegardé les données, supprimé les 3 partitions, en a créé 2 et — au moment de restaurer les données — il s’est rendu compte qu’il avait été trop vite et qu’il lui manquait la sauvegarde d’une des partitions.
Sachant que j’avais des connaissances sur le partitionnement des PC (je m’étais intéressé au fonctionnement des virus de boot qui se logeaient dans le premier secteur des disques durs), il m’a contacté.

Armé d’un éditeur hexadécimal, il nous avait fallu la journée pour reconstruire manuellement la table des partitions et récupérer ces données. Un peu plus tard ayant appris les rudiments de la programmation en C, je me suis dit qu’il devait être possible d’automatiser la récupération des partitions et c’est ainsi qu’est né testdisk en 1998.

Pour photorec, il a fallu attendre mon premier appareil photo numérique en 2002. Ayant peur de perdre des photos (effacement par mégarde de photos non sauvegardées, reformatage de la mauvaise carte mémoire…), avant même de partir en voyage, j’ai bricolé un programme en C sous Linux capable de récupérer les photos et vidéos prises par mon appareil photo. C’est ainsi que photorec est né pour récupérer des photos. Il a gardé son nom même s’il récupère des centaines de formats de fichier différents.

Quels sont les points marquants qui ont, selon vous, marqué l’évolution de ces logiciels ?

Les points principaux ayant permis le succès de ces logiciels sont :

  • de rendre ces logiciels multiplateformes pour PC : MS-Dos et Linux, puis Windows. La prise en charge de macOS est venu bien plus tard et a eu peu d’impact.
  • de distribuer ces logiciels gratuitement. L’utilisation d’une licence opensource (GPL v2+) m’a aussi permis d’avoir quelques contributions.
  • d’être plutôt à l’écoute des utilisateurs et d’enrichir les formats de fichiers gérés par photorec. Certains sont vraiment exotiques.
  • de la documentation en plusieurs langues à une époque où les traductions automatiques étaient quasi-inexploitables. Mais aujourd’hui, la documentation principale de plus de 60 pages est en anglais.

Un point marquant a été la reconnaissance officielle de l’utilisation de ces logiciels par des organismes étatiques.

testdisk a été conçu pour un public technique, j’ai eu des retours de différents sociétés de récupération de données de part le monde l’utilisant mais en général, elles ne souhaitent pas communiquer sur leur utilisation de logiciels (libres ou du commerce).

Un tournant a eu lieu en 2014 quand le NIST, dans le cadre du Computer Forensics Tool Testing Program (CFTT), a testé et publié ses résultats sur les capacités de photorec. En comparant les résultats de chaque outil, on découvre que photorec a les meilleurs résultats (1ère place ex aequo).
Ainsi, photorec figure dans le catalogue de logiciels que les agences d’États américains peuvent utiliser.

photorec apparaît dans les diapositives de la formation SecNum Academie de l’ANSSI.

Pourquoi un seul paquet pour deux logiciels, ou pourquoi pas un seul logiciel ?

Quand on parle de testdisk et photorec, il y a aussi fidentify, un outil en ligne de commande qui permet de tester rapidement l’identification de fichiers en utilisant les mêmes parsers que photorec, sans oublier qphotorec, une version graphique de photorec.

Selon les distributions, vous pouvez avoir un package testdisk comprenant testdisk, photorec et fidentify et un package qphotorec pour qphotorec.

testdisk utilise un accès en écriture au disque, photorec n’utilise qu’un accès en lecture. photorec est plus facile d’utilisation que testdisk, c’est presque du next/next/next, il ne fait que du « file carving » (récupération de fichiers par identification des entêtes).

Quelles sont les fonctionnalités les plus attendues que vous pensez implémenter ?

La vérification formelle du code des parsers de photorec est ce qui m’a le plus occupé ces dernières années, je continue de travailler dessus.
Je n’ai pas prévu d’implémenter de nouvelles fonctionnalités dans l’immédiat.

Avez-vous des retours d’utilisateurs, des remerciements de personnes qui ont pu grâce à ces outils retrouver une partie de leur vie numérique, ou de grincheux ?

Perdre une partie de sa vie numérique est très stressant.
De fait, j’ai été confronté à des grincheux très agressifs dont un cas extrême de menaces répétées de mort de la part d’un individu qui n’avait pas pu récupérer ses données. Les hébergeurs de ses messageries successives ont agi rapidement lorsque j’ai signalé ses messages, mais je me suis posé la question à ce moment-là si cela valait bien la peine de m’investir autant pour risquer cette violence numérique.

Les retours positifs des utilisateurs et leurs remerciements sont ce qui a permis de me motiver à continuer de développer sur toutes ces années ce projet.
À une époque, je recevais quotidiennement des mails de remerciements et/ou des donations. C’est moins fréquent désormais, mais c’est peut-être parce que les sauvegardes vers le cloud sont beaucoup plus courantes et qu’ainsi les gens ont moins recours à la récupération de données.

Effectivement, perdre une partie de sa vie numérique est très stressant, avez-vous des conseils à donner sur la sauvegarde ?

Ce sont des conseils très généraux :

  • que cela soit au niveau personnel ou au niveau professionnel, il est important de vérifier le périmètre de la sauvegarde. Si vous n’aviez plus que votre dernière sauvegarde, que vous manquerait-il ?
  • testez une restauration de données
  • si possible, multipliez les sauvegardes (sauvegarde avec historique ou versionning, pas une simple synchronisation)
  • dans l’idéal, plusieurs lieux de sauvegarde.

Sur ces projets, y a-t-il d’autres contributeurs ?

testdisk et photorec reçoivent principalement des contributions ponctuelles. J’en profite pour remercier toutes les personnes qui m’ont aidé pour les traductions, pour avoir partagé des fichiers dans des formats exotiques, ou pour avoir contribué au code.
Merci aussi aux personnes ayant participé à la modération du forum et au modérateur actuel !

Y a-t-il des fonctionnalités importantes qui ne seront pas développées, et pourquoi ?

À moins de recevoir des contributions, je ne pense pas pousser davantage le support mac.
Le chiffrement des disques sous Windows va devenir la norme, comme c’est le cas sous macOS. Je pense que cela va freiner le développement de testdisk et photorec. La récupération va devenir bien plus complexe en exigeant un déchiffrement préalable.

Des souvenirs marquants de cette expérience ?

Je crois que l’une des anecdotes qui m’a le plus amusé est celle que j’ai reçue en janvier 2007 : dans un premier mail, l’utilisateur explique qu’un appareil photo a été volé dans sa voiture, mais qu’une semaine plus tard, la police a trouvé le coupable et a pu restituer l’appareil photo. Le contenu avait été effacé, mais grâce à photorec, l’utilisateur avait récupéré plus de 300 photos.

Currently I am recovering over 300 photos using PhotoRec that my sister in law took over the holidays. Our car was broken into and the camera was stolen. A week later the police found the guy! They found the camera, but it had been wiped.
I had read about recovering photo's from flash cards via a story on slashdot, and now here I am.

Quelques heures plus tard, j’ai reçu la suite de l’histoire :

I have recovered some pictures that look to be taken by the thief […]
I am submitting a CD of the data I have recovered to the Detective involved in the case. My little camera was involved in a much larger theft, so hopefully the pictures they took will help nail them all!

Le voleur avait utilisé l’appareil photo, photorec a permis de récupérer des photos ayant beaucoup intéressé le détective en charge du dossier : celui-ci espère découvrir les autres personnes impliquées dans un vol de plus grande envergure.

Avez-vous eu des échanges avec des éditeurs de logiciels similaires (opensource ou propriétaires) ?

photorec a été victime de plusieurs contrefaçons.

Dans un cas, un fabricant de carte mémoire a distribué un logiciel de récupération de données, ce fabricant avait sous-traité le développement qui avait « optimisé » son temps de développement en récupérant le code source de photorec, remplaçant tous les entêtes de copyright et ajoutant une interface graphique.
Après avoir contacté le fabricant, celui-ci a fait rétablir les copyrights manquants et le code a été distribué en GPLv3.

Dans d’autres cas, des développeurs ont volontairement publié des contrefaçons qu’ils revendaient. Après avoir fait fermer leur hébergement plusieurs fois, ils ont fini par trouver un hébergeur bullet-proof, un hébergeur qui ne répondait plus aux plaintes…

Concernant le forum, avez-vous déjà rencontré des difficultés avec le respect du code de conduite ?

La modération sur le forum est obligatoire, les spammeurs sont très nombreux et inventifs en réutilisant par exemple du contenu d’autres sujets. Aucun code de conduite n’a été formalisé.
Le forum ne tient plus que grâce à la présence d’un modérateur, je ne sais pas si cette partie du projet va perdurer.

Quel est votre modèle économique ?

Le projet est né comme un projet personnel et reste géré comme tel.
Je travaille chez Global Service Provider, une société de services et hébergement informatique, qui me permet de disposer gracieusement (Merci à eux) de machines virtuelles (VM), sauvegarde, monitoring pour le projet.
Diverses donations ponctuelles couvrent les frais des différents noms de domaine, mon équipement informatique personnel…

Au niveau personnel, quels logiciels libres utilisez-vous, sur quel système d’exploitation ?

À l’exception des raspberry pi sous Raspbian, les différents ordinateurs de la maison sont sous Fedora Linux.
J’utilise gnome comme environnement graphique, alpine et roundcube pour la messagerie, vim comme éditeur de texte, du docker avec moby, gcc, python…

Et au niveau professionnel ?

Mon ordi portable est aussi Fedora Linux.
Les serveurs Linux que mon équipe et moi gérons sont principalement sous AlmaLinux et Debian.

J’utilise tous les jours ansible (automatisation des configurations), git (versionning), netbox (gestion de datacenters), oxidized (sauvegarde réseau), mediawiki (documentation)…

Merci pour votre disponibilité, et pour ces merveilleux outils !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Les tensions géopolitiques stimulent l’augmentation des attaques DDoS contre les institutions financières

Par : UnderNews
18 septembre 2024 à 07:18

Les services financiers sont également parmi les plus exposés à l’hameçonnage et à l’usurpation d’identité de marque. Akamai dévoile aujourd’hui son dernier rapport État des lieux d’Internet (SOTI) intitulé « les tensions géopolitiques stimulent l’augmentation des attaques DDoS contre les institutions financières » qui montre pour la deuxième année consécutive, que les services financiers restent le secteur […]

The post Les tensions géopolitiques stimulent l’augmentation des attaques DDoS contre les institutions financières first appeared on UnderNews.
À partir d’avant-hierLinux

NDR et EDR : le duo de sécurité souvent sous-estimé

Par : UnderNews
17 septembre 2024 à 14:39

Selon un rapport récent, le marché des solutions de détection et de réponse réseau (NDR), estimé à 2,42 milliards de dollars en 2023, pourrait atteindre 6,44 milliards d’ici 2030 et devient de plus en plus rentable pour les entreprises. De plus, l’intégration du NDR avec les solutions Endpoint Detection and Response (EDR) offre une vue complète […]

The post NDR et EDR : le duo de sécurité souvent sous-estimé first appeared on UnderNews.

Pourquoi l’audit permanent des risques est essentielle dans le paysage actuel des menaces Cyber

Par : UnderNews
17 septembre 2024 à 11:45

Les vulnérabilités en matière de sécurité passent souvent inaperçues au sein des entreprises, en raison des lacunes dans les évaluations de sécurité traditionnelles. Ces lacunes peuvent résulter de systèmes non pris en compte lors des analyses ou de l’utilisation de techniques ou de technologies d’analyse inappropriées pour des systèmes spécifiques. Tribune par Ajay Thadhaney, Sales […]

The post Pourquoi l’audit permanent des risques est essentielle dans le paysage actuel des menaces Cyber first appeared on UnderNews.

Le coût des cyberattaques, ou comment il suffit d’une faille pour faire couler une entreprise

Par : UnderNews
17 septembre 2024 à 11:41

Dans le monde ultra connecté d’aujourd’hui, les cyberattaques sont plus fréquentes et plus dangereuses que jamais. Les entreprises, quelle que soit leur taille ou leur secteur d’activité, sont des cibles privilégiées pour les cybercriminels. Ces attaques peuvent causer des dommages considérables et avoir des conséquences à long terme pour votre activité. Kaspersky analyse l’impact des […]

The post Le coût des cyberattaques, ou comment il suffit d’une faille pour faire couler une entreprise first appeared on UnderNews.

TEMU piraté, fuite de 87 millions de données personnelles

Par : UnderNews
17 septembre 2024 à 10:28

Alerte à la faille massive pour le e-commerce chinois TEMU ! Un fichier actuellement en vente a été extrait suite à une fuite de données massive concernant 87 millions de comptes utilisateurs. Le pirate à l’origine de la fuite semble nouveau dans la sphère du hack, se présentant sous le pseudonyme « Fumeur de tabac » sur […]

The post TEMU piraté, fuite de 87 millions de données personnelles first appeared on UnderNews.

Paiement de rançons : 92 % des entreprises françaises interrogées auraient payé

Par : UnderNews
17 septembre 2024 à 10:17

Un nouveau rapport Cohesity sur la cyber-résilience révèle une forte augmentation des attaques par rançongiciels ciblant les entreprises françaises et met en lumière des failles préoccupantes dans leurs stratégies de défense. Tribune – Premier résultat notable de l’enquête : 86 % des décideurs français interrogés ont confirmé que leur entreprise a été victime d’une attaque […]

The post Paiement de rançons : 92 % des entreprises françaises interrogées auraient payé first appeared on UnderNews.

Le MMORPG Ryzom fête ses 20 ans !

En 2004 naquit un jeu au potentiel extraordinaire, sous le regard enthousiaste de ses créateurs.

Après une enfance jalonnée d'embûches qui ont forgé son caractère et uni sa communauté, ce jeu convivial, à l'esprit libre, a su évoluer et toujours aller de l'avant grâce à l'implication de ses joueurs.

Et aujourd'hui, c'est avec émotion qu'il s'apprête à passer un nouveau cap.
Car oui, le temps passe si vite : Ryzom va fêter ses 20 ans !

Ryzom fête ses 20 ans en jeu, du 16 septembre au 5 octobre.

Pour l'occasion, 20 jours de festivités sont prévues en jeu sur l'île des 20 ans, du 16 septembre au 5 octobre 2024.
De nombreuses surprises sont au programme, ainsi que la venue d'anciens membres de Nevrax, le studio qui a développé le jeu.

Qu'est-ce que Ryzom ?

Ryzom est un MMORPG de science-fantasy basé sur un monde vivant unique : une planète-plante aux paysages envoûtants, sauvage, peuplée de mille dangers. Vous pouvez y incarner une des quatre races humanoïdes du jeu, contribuer à la reconquête de leur civilisation perdue et influer sur l'évolution du monde.

Jeu sandbox au PvP consensuel, au roleplay très présent et à la communauté mature, Ryzom a la spécificité de ne pas limiter ses personnages en classes et dispose d'un système évolué de récolte et d'artisanat. L'alignement des personnages sur une des nations et factions proposées peut évoluer pour mieux suivre le roleplay de chacun.

Timaris

Données techniques

Ryzom est jouable sous Windows, Linux et macOS. Son interface est disponible en allemand, anglais, espagnol, français et russe. Les chats en jeu sont traduits automatiquement dans la langue du client.

Tarifs

Ryzom est jouable en version gratuite jusqu'au niveau 125, sans limitation de temps.

Plusieurs tarifs d'abonnement sont proposés pour accéder à la version complète qui offre la possibilité d'atteindre le niveau 250, davantage de moyens de stockage et double la vitesse d'acquisition des points d'expérience.

Kami

Particularité

Ryzom est l'un des rares MMORPG commerciaux à être entièrement open source, sous licence AGPLv3 : client, serveur, outils et média, ce qui offre aux joueurs une opportunité unique de s'impliquer dans le développement du jeu, notamment à travers des projets libres Ryzom Core et Ryzom Forge.

Logo de Ryzom Core

Logo de Ryzom Forge

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Vous pouvez tester Fedora Linux 41 Beta !

Par : Renault
16 septembre 2024 à 14:54

En ce mardi 17 septembre, la communauté du Projet Fedora sera ravie d'apprendre la disponibilité de la version Beta de Fedora Linux 41.

Malgré les risques concernant la stabilité d’une version Beta, il est important de la tester ! En rapportant les bogues maintenant, vous découvrirez les nouveautés avant tout le monde, tout en améliorant la qualité de Fedora Linux 41 et réduisant du même coup le risque de retard. Les versions en développement manquent de testeurs et de retours pour mener à bien leurs buts.

La version finale est pour le moment fixée pour le 22 octobre ou 5 novembre.

Sommaire

Expérience utilisateur

  • Passage à GNOME 47 ;
  • L'environnement de bureau léger LXQt passe à la version 2.0 ;
  • L'éditeur d'image GIMP utilise la branche de développement qui deviendra la version 3 ;
  • Le gestionnaire de listes de tâches Taskwarrior évolue à la version 3 ;
  • La mise à jour du cœur des systèmes atomiques de bureau peut se faire sans droits administrateurs, mais pas les mises à niveau de celui-ci à savoir passer d'une version Fedora Linux Silverblue 40 à Fedora Linux Silverblue 41 ;
  • Mise à disposition des images Spin KDE Plasma Mobile et Fedora Kinoite Mobile ;
  • De même le gestionnaire de fenêtres Miracle exploitant Wayland est proposé dans Fedora et bénéficie de son propre Spin ;
  • L'installation de Fedora Workstation se fera avec le protocole d'affichage Wayland uniquement, X11 reste disponible et installable après.

Gestion du matériel

  • L'installation du pilote propriétaire de Nvidia via GNOME Logiciels est compatible avec les systèmes utilisant l'option Secure Boot ;
  • Prise en charge des caméras MIPI pour les systèmes utilisant Intel IPU6 qui concerne de nombreux ordinateurs portables actuels ;
  • L'installateur Anaconda prend en charge le chiffrement matériel des disques via le standard TCG OPAL2, mais cela nécessite de passer via un fichier kickstart pour personnaliser l'installation ;
  • Utilisation par défaut de l'outil tuned au lieu de power-profiles-daemon pour la gestion de l'énergie de la machine ;
  • Mise à jour de ROCm 6.2 pour améliorer la prise en charge de l'IA et le calcul haute performance pour les cartes graphiques ou accélérateurs d'AMD ;
  • L'outil de débogue des tables ACPI nommé acpica-tools ne prend plus en charge les architectures gros boutistes tels que s390x ;
  • PHP ne prend plus en charge les processeurs x86 32 bits.

Internationalisation

  • Le gestionnaire d'entrées IBus par défaut pour la langue traditionnelle chinoise de Taiwan passe de ibus-libzhuyin à ibus-chewing.

Administration système

  • Le gestionnaire de paquet dnf est mis à jour vers sa 5e version ;
  • Tandis que la commande rpm utilise la version 4.20 ;
  • Les systèmes Fedora atomiques de bureau et Fedora IoT disposent de bootupd pour la mise à jour du chargeur de démarrage ;
  • Les images atomiques de Fedora proposent les outils dnf et bootc, ce premier est utilisable dans un contexte de développement pour l'instant mais le second peut commencer à servir à déployer des images du système qui sont bootables ;
  • La bibliothèque de sécurité OpenSSL n'accepte plus les signatures cryptographiques avec l'algorithme SHA-1 ;
  • Stabilisation de la fonctionnalité de Fedora Linux 36 où ostree prenait en charge les formats OCI/Docker pour le transport et le mécanisme de déploiement des conteneurs ;
  • Le gestionnaire de réseaux NetworkManager ne prend plus en charge la configuration dans le format ifcfg qui était déjà désuet depuis des années ;
  • Dans la même veine, le paquet network-scripts a été retiré, mettant fin à la gestion du réseau via les scripts ifup et ifdown ;
  • Les interfaces réseaux pour les éditions Cloud vont utiliser les nouveaux noms par défaut comme adoptés par les autres éditions il y a des années au lieu de conserver les noms traditionnels tels que eth0 ;
  • Le gestionnaire de virtualisation libvirt utilise maintenant par défaut le pare-feu nftables au lieu de iptables pour son interface réseau vibr0 ;
  • L'outil Netavark pour gérer la pile réseau des conteneurs, notamment avec podman, utilise également par défaut le pare-feu nftables au lieu de iptables ;
  • Les unités système de systemd vont utiliser par défaut beaucoup d'options pour améliorer la sécurité des services ;
  • Introduction de l'outil fedora-repoquery pour faire des requêtes sur les dépôts comme savoir la version exacte d'un paquet spécifique dans une autre version de Fedora, la date de mise à jour d'un dépôt, ou connaître les paquets qui dépendent d'un paquet spécifique (dépendance inverse donc), etc. ;
  • Le gestionnaire de conteneurs Kubernetes a des nouveaux paquets versionnés, permettant d'avoir plusieurs versions en parallèle. Ici les versions 1.29, 1.30 et 1.31 sont proposées avec des noms comme kubernetes1.31 ;
  • L'implémentation des interfaces de Kubernetes fait par l'OCI a ses propres paquets cri-o et cri-tools qui sont également versionnés pour pouvoir suivre les versions de Kubernetes.

Développement

  • Mise à jour de la suite de compilation GNU : binutils 2.42, glibc 2.40 et gdb 15 ;
  • Mise à niveau de la suite de compilateurs LLVM vers la version 19 ;
  • Retrait de Python 2.7 dans les dépôts, seule la branche 3 est maintenue dorénavant ;
  • D'ailleurs Python bénéficie de la version 3.13 ;
  • Python est aussi compilé avec l'optimisation -O3 activée, en ligne avec la manière de faire par le projet officiel et améliorant les performances ;
  • Le framework d'écriture de tests en Python, Pytest se teste avec sa version 8 ;
  • Mise à jour du langage Go vers la version 1.23 ;
  • Mise à jour dans l'écosystème Haskell GHC 9.6 et Stackage LTS 22 ;
  • Le langage Perl passe à la version 5.40 ;
  • Node.js 22 devient la version de référence, tandis que la version 20 et 18 restent disponibles en parallèle ;
  • Pour des raisons de changement de licence, le gestionnaire de bases de données clé-valeur Redis est remplacé par Valkey ;
  • La bibliothèque Python d'apprentissage profond Pytorch est éclairée avec sa version 2.4 ;
  • L'API engine de la bibliothèque OpenSSL est désactivée car non maintenue tout en gardant une ABI stable.

Projet Fedora

  • L'édition de Fedora KDE pour l'architecture AArch64 est maintenant bloquante pour les sorties d'une nouvelle version. L'édition doit être suffisamment stable pour qu'une nouvelle version de Fedora Linux voit le jour ;
  • Ultime phase 4 de l'usage généralisé des noms abrégés de licence provenant du projet SPDX pour la licence des paquets plutôt que des noms du projet Fedora ;
  • Les bibliothèques Java n'ont plus une dépendance explicite envers le runtime de Java pour simplifier la maintenance, rien ne change concernant les applications ;
  • Le paquet systemtap-sdt-devel n'a plus l'outil dtrace qui a été mis dans le paquet systemtap-sdt-dtrace ;
  • Ajout d'une tâche de nettoyage lors de la génération des paquets RPM pour améliorer la reproductibilité des paquets ;
  • Changement dans les métadonnées des dépôts de Fedora, avec l'usage de l'algorithme de compression zstd et l'abandon des bases de données sqlite pour diminuer la taille des données à télécharger ou à stocker.

Tester

Durant le développement d'une nouvelle version de Fedora Linux, comme cette version Beta, quasiment chaque semaine le projet propose des journées de tests. Le but est de tester pendant une journée une fonctionnalité précise comme le noyau, Fedora Silverblue, la mise à niveau, GNOME, l’internationalisation, etc. L'équipe d'assurance qualité élabore et propose une série de tests en général simples à exécuter. Suffit de les suivre et indiquer si le résultat est celui attendu. Dans le cas contraire, un rapport de bogue devra être ouvert pour permettre l'élaboration d'un correctif.

C'est très simple à suivre et requiert souvent peu de temps (15 minutes à une heure maximum) si vous avez une Beta exploitable sous la main.

Les tests à effectuer et les rapports sont à faire via la page suivante. J'annonce régulièrement sur mon blog quand une journée de tests est planifiée.

Si l'aventure vous intéresse, les images sont disponibles par Torrent ou via le site officiel.

Si vous avez déjà Fedora Linux 40 ou 39 sur votre machine, vous pouvez faire une mise à niveau vers la Beta. Cela consiste en une grosse mise à jour, vos applications et données sont préservées.

Nous vous recommandons dans les deux cas de procéder à une sauvegarde de vos données au préalable.

En cas de bogue, n'oubliez pas de relire la documentation pour signaler les anomalies sur le BugZilla ou de contribuer à la traduction sur Weblate. N'oubliez pas de consulter les bogues déjà connus pour Fedora 41.

Bons tests à tous !

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Netwrix commente la cyberattaque de Cultura et ses 1,5 million de clients affectés

Par : UnderNews
16 septembre 2024 à 14:00

Ces dix derniers jours, plusieurs grandes enseignes ont subi un important vol de données, suscitant des interrogations quant à la sécurité des informations personnelles de leurs clients. Parmi celles-ci : Boulanger, Truffaut et Cultura. Leur point commun ? Elles ont toutes été la cible d’une attaque informatique via l’un de leurs prestataires de services informatiques. Les attaquants […]

The post Netwrix commente la cyberattaque de Cultura et ses 1,5 million de clients affectés first appeared on UnderNews.

Chrome sous attaque : le malware qui vous pousse à révéler vos identifiants Google

Par : UnderNews
16 septembre 2024 à 13:55

Une technique inédite de piratage visant les utilisateurs de Chrome a été découverte récemment, selon Forbes. Ce malware, nommé StealC, piège les victimes en verrouillant leur navigateur et en affichant une fausse page de connexion Google. Ne pouvant quitter cet écran, les utilisateurs frustrés finissent par saisir leurs identifiants, les livrant ainsi aux pirates. Cette […]

The post Chrome sous attaque : le malware qui vous pousse à révéler vos identifiants Google first appeared on UnderNews.

Revue de presse de l’April pour la semaine 37 de l’année 2024

Par : echarp
16 septembre 2024 à 14:11

[franceinfo] Panoramax: le projet citoyen initié par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) pour ne plus dépendre de Google Street View

✍ Nicolas Arpagian, le samedi 14 septembre 2024.

L’IGN fait appel au grand public pour constituer une base de données centralisée de photographies de notre environnement (rues, ronds-points, routes, berges, ponts…) qui soit en libre accès pour créer des services d’intérêt général.

[InformatiqueNews.fr] L'Open Source en Chiffres

Le mercredi 11 septembre 2024.

De l’open source et des chiffres… Beaucoup de chiffres… Le nouveau rapport GitNux 2024 trace un paysage IT dominé par l’open source.

[ITforBusiness] Vers un retour de l'open source, le vrai?

✍ Laurent Delattre, le mercredi 11 septembre 2024.

Le retour d’Elastic à l’open source marque-t-il le retour de l’open source ou l’arrivée d’un nouvel open source transformé?

[ITRmobiles.com] Le logiciel libre comme réponse stratégique à l’appel du rapport Draghi pour la compétitivité européenne

Le mardi 10 septembre 2024.

Le rapport Draghi, publié le 9 septembre 2024 et intitulé “L’avenir de la compétitivité européenne”, appelle à une transformation profonde de l’économie européenne pour relever des défis critiques: souveraineté numérique, stagnation de l’innovation, et dépendances stratégiques. En tant que porte-parole de la filière française du logiciel libre et du numérique ouvert, le CNLL* affirme que le logiciel libre (aussi appelé open source software ou OSS) est essentiel pour résoudre ces enjeux, en catalysant l’innovation, la croissance économique, et l’autonomie stratégique de l’Europe, explique Stefane Fermigier, co-chairman, qui nous livre son analyse.

[ZDNET] «Concurrence irresponsable»: le CNLL pilonne la Dinum

✍ Thierry Noisette, le lundi 9 septembre 2024.

S’appuyant sur le rapport de la Cour des comptes sur la Direction interministérielle du numérique, le CNLL dresse un réquisitoire contre sa stratégie en matière de logiciels libres.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Célébrons les 21 ans des Linux-Meetup au Québec

🎉 Il y a plus de deux décennies, j’ai lancé mon tout premier Linux-Meetup à Montréal en mai 2003. Depuis, chaque premier mardi du mois, nous avons tenu 252 rencontres sans interruption, rassemblant des passionnés du monde Linux.

🚀 Le samedi 21 septembre 2024, nous fêterons 21 ans de partage autour de Linux et des logiciels libres au Québec ! Cet événement coïncide avec la Journée internationale des logiciels libres (SoftwareFreedomDay), offrant une visibilité mondiale inégalée. Ce sera l’occasion de célébrer cette communauté qui s’est agrandie au fil des années et de marquer cette étape importante dans l’histoire du logiciel libre.

📈 Chaque année, notre événement annuel devient de plus en plus grand grâce à l’appui de nos commanditaires. Avec une participation record de 150 passionnés l’an dernier et le soutien de 23 commanditaires visionnaires.

🌐 L’événement se tiendra en présentiel à l’école de technologie supérieure (ÉTS), à l’université et en virtuelle sur BigBlueButton, permettant à la communauté Linux francophone de participer d’où qu’elle soit.

💼 Si votre entreprise utilise Linux ou soutient les logiciels libres, c’est une occasion unique de promouvoir vos solutions et vos services auprès d’une audience ciblée et engagée. Rejoignez-nous comme commanditaire et bénéficiez d’une visibilité accrue au sein de la communauté. Contactez-moi rapidement pour discuter de votre participation !

🚩 Pour les plus aventureux, la cinquième édition de notre chasse au trésor informatique (CTF : CaptureTheFlag) sera de retour avec des défis inédits, conçus par Dominique Derrier et Pascal Gad. Cet événement interactif mettra vos compétences Linux à l’épreuve et promet des moments captivants pour les participants.

🗣️ Au programme : des présentations passionnantes des experts Linux, le CTF et des opportunités d’échanges avec la communauté, et bien plus encore.

🎟️ Ne manquez pas cette opportunité unique de vous inscrire et de découvrir l’agenda complet à https://www.rencontres-linux.quebec/event/21-ans-de-linux-meetup-au-quebec-1/

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Y a le Frido 2024 qu'est là

Le Frido est un livre de mathématique libre. Il est l'enveloppe convexe entre la matière de l'agrégation et les bases (axiomatique des ensembles non comprise). Autrement dit : il construit les ensembles de nombres, et va jusqu'au bout du programme de l'agrégation en bouchant tous les trous. En français, il comprend 2888 pages au 25 août 2024 et est publié sous licence FDL.

Sommaire

Images de couvertures

Les images de couverture proviennent de Pepper et Carrot.

Image de couverture du tome 1

(pour voir les couvertures des tomes 2, 3 et 4)

Elles sont aussi visibles via les sources évidemment.

Changements depuis l'année passée

Intégration sur variétés

J'ai décidé que la partie parlant d'intégration sur les variétés allait être laissée à l'abandon.

  • Elle ne sert qu'à démontrer le point fixe de Brouwer via Stokes. Trop compliqué, trop long, pas adapté au niveau visé.
  • La preuve de Brouwer continu est maintenant faite de façon plus conventionnelle.
  • La géométrie différentielle est développée dans la partie en anglais.

Dérivation

La définition de la dérivée d'une fonction \mathbb{R}\to \mathbb{R} n'est plus une définition «fondamentale». Les choses sont maintenant faites dans cet ordre :

  • Définition de la différentielle d'applications entre espaces de Banach.
  • Définition de la dérivée directionnelle comme application de la différentielle à un vecteur (la direction).
  • Définition des dérivées partielles comme cas particulier.
  • La dérivée «usuelle» est définition comme f'=\partial_1f.

Ce qui est marrant avec la dernière définition est que \partial_1 peut être interprété soit comme la dérivée partielle dans la première direction (il y en a une seule dans \mathbb{R}) soit comme la dérivée directionnelle selon le vecteur 1.

Théorème de Stokes

Le théorème de Stokes est démontré. C'est un assez gros morceau.

Ce qu'il y a de mieux qu'ailleurs

Le Frido se distingue d'autres livres de math en cela qu'il est meilleur sur certains points.

Certains détails sont traités correctement.

Je me demande si je suis le seul au monde à avoir remarqué que, quand on parle de l'extension de corps K[a], ce qu'on obtient dépend du corps ambiant dans lequel sont K et a.

Par exemple si je prend \mathbb{Q}[\sqrt{2}]… Il n'y a pas de problèmes à construire un sur-corps de \mathbb{Q} contenant l'élément \sqrt{2} dans lequel \sqrt{2}^2=3.

Ce genre de détails sont traités dans le Frido, l'exemple de \mathbb{Q}[\sqrt{2}] est donné en détail, et il est bien fait mention que la notation \mathbb{Q}[a] réfère toujours à des sous-corps de \mathbb{C}.

Notation pour les dérivées partielles

Considérez les trois fonctions suivantes : f,g,h:\mathbb{R}^2\to \mathbb{R} données par

f(x,y)=x\sin(y)

g(u,v)=u\sin(v)

h(y,x)=y\sin(x)

Est-ce que vous oseriez écrire f=g=h ? Si oui, c'est que vous pouvez remplacer «f» par «g» ou «h» partout. Alors que signifie \frac{\displaystyle\partial g}{\displaystyle\partial x} ?

Bien que ces infectes notations «\frac{\partial f}{\partial x}» soient utilisées à quelques endroits dans le Frido, je m'efforce à écrire (\partial_if) qui signifie la dérivée de f dans la i-ième direction.

Un minimum de notations

Bien que je sois un psychorigide sur les abus de notations, le Frido a une autre règle : utiliser un minimum de symboles difficiles à écrire. Tout doit pouvoir être écrit à la main sur des feuilles volantes dans le tram.

  • pas de gras pour les vecteurs (impossible à rendre à la main)
  • le même symbole «*» est utilisé pour \mathbb{K}^* pour dire \mathbb{K}\setminus\{0\} et dans E^* pour désigner le dual algébrique.

Variétés et cartes

D'habitude, on définit une variété comme étant un ensemble avec des cartes provenant d'ouverts de \mathbb{R}^n.

Or on définit quand même souvent des variétés avec des cartes ne provenant pas de \mathbb{R}^n. Par exemple lorsqu'on travaille sur des sous-groupes de Lie, on prend souvent la carte exponentielle provenant de l'algèbre de Lie.

Dans Giulietta (NdM : extension en anglais qui va de l’agrégation jusqu’à tout ce que l'auteur sait en mathématique), on définit correctement une variété comme ayant des cartes provenant d'ouverts d'espaces vectoriels normés quelconques. Il est alors démontré que toute telle variété est isomorphe à une variété avec des cartes de \mathbb{R}^n.

Je ne me souviens pas avoir vu cette subtilité traitée quelque part. Notons qu'avec cette définition, on ne peut plus parler de l'ensemble de toutes les cartes.

Citations

Le Frido cite (à peu près) correctement ses sources. Chaque théorème vient avec les sources qui ont contribué soit à l'énoncé soit à la preuve. Les inventions personnelles sont mentionnées très explicitement. Pas peur de citer wikipédia, des commentaires sur math.stackexchange.com ou d'autres sources moins conventionnelles que des livres.

Je suis souvent choqué étonné par la quantité de cours mis en ligne par des profs se contentant de citer trois livres en disant «pour en savoir plus, le lecteur pourra consulter les ouvrages suivants». Ensuite, on va se plaindre que si les étudiants ne citent pas leurs sources dans leurs mémoires, c'est du plagiat.

Le plagiat massif est simplement la norme dans les textes de math que les profs mettent dans les mains des étudiants.

ChatGPT

Cette année, ChatGPT entre dans la bibliographie. C'est lui qui a fourni une partie de la preuve que si f_1 et f_2 sont mesurables (depuis le même espace) alors le vecteur (f_1, f_2) est mesurable.

Il y a d'ailleurs une belle anecdote à ce sujet.

ChatGPT se contente de prouver correctement que le théorème est vrai sur les mesurables de la forme A_1\times A_2, et dit vaguement que si c'est bon sur une partie qui engendre la tribu produit, alors c'est bon pour toute la tribu. Typiquement le genre de trou dans la preuve que laisserait un humain.

Si vous voulez contribuer

Niveau facile

Lisez et écrivez-moi si vous trouvez une faute ou un passage pas clair. Critère : si vous êtes relativement bon en math et que vous mettez plus de 20 minutes sur une ligne, c'est qu'il y a un problème avec le texte.

Niveau intermédiaire

S'il manque une démonstration, rédigez-en une, faites une photo de votre feuille et envoyez-la moi.

Niveau difficile

  • Si vous êtes bon en géométrie différentielle, vous pouvez tenter de répondre à cette question:

https://math.stackexchange.com/questions/4917916/commute-two-sums-when-defining-integral-of-differential-manifold

Enjeu : toutes les définitions que je connais de l'intégrale d'une forme sur une variété sont fausses. Sauf celle que j'ai inventée moi-même.

  • Si vous vous y connaissez en processus de Poisson, vous pouvez répondre à cette question :

https://math.stackexchange.com/questions/4957480/density-of-the-vector-of-jump-times-in-a-poisson-process

Note : je ne suis même pas sûr que l'énoncé soit correct. La démonstration que je connais vient d'ici mais je ne suis pas convaincu.

  • Si vous être bon en probabilités, vous pouvez tenter de répondre à cette question :

https://math.stackexchange.com/questions/4961074/is-the-join-density-the-density-of-the-vector

Niveau supérieur

Vers la fin, il y a une section consacrée aux différentes propriétés et conjectures autour de la constante de Weiner. Si vous en connaissez d'autres, faites-le moi savoir.

LaTeX

Modifier l'environnement proof pour qu'il prenne un paramètre booléen optionnel inBook. Par défaut il vaut True et la démonstration est affichée. Si inBook est False, la démonstration n'est pas affichée. Au lieu de la preuve, il y a le texte «Voir la version en ligne : ».

La raison est expliquée plus bas.

Agreg (1)

Il me faut une liste des théorèmes dont les démonstrations peuvent être sautées pour un candidat à l'agreg. J'imagine que tout ce qui utilise explicitement le lemme de Zorn peut sauter, tout ce qui parle de topologie sur les espaces de distribution peut sauter, la partie sur les mesures peut partir, etc.

Pour la raison de ce besoin, voir plus bas.

Agreg (2)

Il me faut une liste de théorèmes qui peuvent servir de développements.

Contrainte

Je n'ai pas accès aux livres privateurs. Inutile de m'en conseiller un.

Ventes

Les chiffres

Précision sur le prix : le prix indiqué est le prix de vente côté imprimeur. Je ne gagne pas d'argent dessus. D'ailleurs je me demande bien qui achète le Frido …

Certes, le règlement de l'agrégation interdit les livres qui ne sont pas vendus (incidemment, les livres qui ne sont plus en vente sont interdits), mais j'ai du mal à croire qu'il y ait autant de monde qui utilise le Frido à l'agreg. Mais si ce n'est pas pour l'agreg, qui paye 100 euros pour avoir quatre briques de 6cm d'épaisseur A4 alors qu'on peut avoir un pdf sur un écran ?

Voici un tableau qui montre, pour chaque année, le nombre de livres vendus, et le prix total. Les cases avec un x correspondent au nombres dont je n'ai pas pris note.

année prix de tout le Frido Nombre de livres vendus
2016 x 51
2017 x 37
2018 x 30
2019 89,36 17
2020 x 32
2021 97,59 13
2022 x x
2023 106,79 16
2024 110,88

Au total, ce sont 196 bouquins vendus plus ceux de 2022 dont je n'ai pas pris note. On doit être un peu au-dessus de 200.

Précisions :

  • La ligne 2021 correspond au Frido 2021 vendu entre septembre 2021 et septembre 2022. Plus généralement, la ligne N correspond aux ventes entre septembre N et septembre N+1.
  • En 2019, il fallait payer 89,36 euros pour acheter les 4 Fridos. 17 livres ont étés vendus. Le fait que 17 ne soit pas divisible en 4 est dû au fait que le tome 2 a été acheté 5 fois, tandis que les autres ont été vendus 4 fois.

Une pensée à propos des prix

La page 77 du rapport 2023 indique qu'un livre n'est autorisé que s'il jouit d'une diffusion commerciale. La motivation est que :

Cette restriction est motivée par le principe d'égalité des candidats : les ressources documentaires autorisées doivent être facilement accessibles à tout candidat au concours.

Je ne sais pas si l'auteur de ces lignes avait l’accessibilité financière en tête en rédigeant cela. Si oui, alors le Frido est probablement le seul livre autorisé à l'agreg :)

Quoi qu'il en soit, le Frido commençant à dépasser les 100 euros, il y a un problème.

Pour faire baisser le prix, il faut baisser le nombre de pages.
Une piste serait de supprimer les démonstrations des théorèmes non nécessaires à l'agreg.

Pour cela il me faudrait les deux contributions LaTeX et agreg (1) dont je parle plus haut :

  • LaTeX : Une modification de l'environnement proof.

  • Agreg : il me faut une liste des théorèmes dont les démonstrations peuvent être sautées pour un candidat à l'agreg.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

Le noyau Linux 6.11 est officiellement publié et introduit un nouveau sous-système de pilotes pour permettre la prise en charge en amont des puces Bluetooth/WLAN sur les plates-formes Qualcomm

16 septembre 2024 à 06:33
Le noyau Linux 6.11 est officiellement publié et introduit un nouveau sous-système de pilotes pour permettre la prise en charge en amont des puces Bluetooth/WLAN sur les plates-formes Qualcomm.

Le noyau Linux 6.11 est sorti officiellement, introduisant un nouveau sous-système de pilotes pour permettre la prise en charge en amont des puces Bluetooth/WLAN sur les plates-formes Qualcomm. Parmi les nouveautés de cette version : la prise en charge d'une version minimale de la chaîne d'outils Rust, un...

[MAJ] Dark Moon : un système Unix portable sous Windows dédié au Pentest, un tutoriel de John_the_ripper

15 septembre 2024 à 12:44
Bonjour,

Je vous présente une mise à jour de mon tutoriel :

Dark Moon : un système Unix portable sous Windows dédié au Pentest


Dark Moon est un sous-système embarqué, émulant des fonctionnalités POSIX grâce à Cygwin.

Ce dernier possède la particularité d'avoir été encapsulé en un unique fichier exécutable sur le Microsoft Store.

Ce projet est la seule distribution Linux portable indépendante de Windows Subsystem for Linux (WSL) à être déployée sur le Microsoft Store aujourd'hui.

Qu'en pensez-vous...

Soirée Open Networking le 26 septembre 2024 avec un cas d'usage à Rennes

Invitation de la 1ʳᵉ session technique sur l’Open Networking animé par Ouest Network : jeudi 26 septembre 2024 18h00 à Rennes (Siège d’Icodia).

  • 18h00 : Ouverture / Accueil des participants, moment d’échange convivial

  • 18h45 : Introduction Antoine Nivard Président Ouest Network

  • 19h00 : Témoignage d’Icodia : l’OpenNetworking en datacenter

  • 19h30 : Présentation de support OpenNetworking par l'intégrateur Pine Networks

  • 20h00 : Témoignage d’Icodia : présentation d’EndiGuard.VAC, solution de VAC algorithmique

  • 20h30 : Présentation de Ruijie Networks / Micas Networks et de leurs solutions réseaux Open Networking (SONiC).

  • 21h00 : Conclusion Antoine Nivard Président Ouest Network

  • 21h05 : Apéritif dînatoire / échanges

  • 22h00 : Clôture

L’objectif de la soirée
Faire découvrir l’approche et la solution OpenNetworking est production et démontrer que cette solution est prête pour toutes les entreprises.

L’Open Networking, c’est quoi : c’est d’abord séparer le matériel du logiciel/firmware. Cela veut dire que le matériel est « banalisé », standardisé.
Pour la partie logiciel/firmware, vous avez le choix entre plusieurs « distributions » selon vos besoins. Vous pouvez aller assez loin via des fonctions de Software Defined Network (SDN).
C’est le Libre pour le réseau !

Ouest Network c’est quoi : c’est une association a but lucratif qui gère le point d’échange de Nantes et qui gère cet événement. Nous regroupons une quinzaine de structures et nous sommes reliés au point d’échange de Rennes/Bretagne : Breizh-IX qui est partenaire de l’opération.

Icodia est un gros hébergeur rennais qui a des compétences particulières et qui utilisent principalement que des solutions « Libres ».

NdM  : les événements à portée locale et/ou sans diffusion en ligne ont vocation à être annoncés par l'Agenda du Libre (AdL), que nous relayons une fois par semaine. Cet événement n’étant pas actuellement déclaré dans l’AdL d’une part, et étant le premier sur un sujet qui n’est pas si fréquemment évoqué sur LinuxFr.org, la modération a choisi de diffuser l’annonce en dépêche. On aimerait bien plus de dépêches portant sur OpenDaylight, Open vSwitch, Sylva, etc.

Commentaires : voir le flux Atom ouvrir dans le navigateur

❌
❌