Vue normale

Il y a de nouveaux articles disponibles, cliquez pour rafraîchir la page.
À partir d’avant-hierLes liens de Mohja

Nicolas Sarkozy : Il est beau, il est beau mon DPI que j’ai testé en Libye | Reflets

23 mars 2012 à 21:18
Il faut le dire, le redire, et le redire encore, et encore de nouveau... et le pire, c'est que la plupart des gens doivent ne pas imaginer deux secondes la connerie mentalement de Sarkozy (et de tous les autres qui disent la même chose). Prohibition => mafia. + de surveillance généralisée => + de difficulté à surveiller les véritables dangers. En effet, comme c'est très bien expliqué dans cet article de Reflets, vouloir punir des gens qui consultent un site, c'est totalement contre-productif.

Il suffit de rediriger n'importe qui à partir d'une page innocente vers un site "interdit", et pour un type qui consulte vraiment, 1 million de parasites... Même Sarko pourrait se faire "punir" s'il se faisait piéger (faudrait déjà qu'il aille sur le net, ce qui reste à vérifier, vu son peu de connaissance dessus).
En fait, j'ai vraiment l'impression qu'on est à la période de la prohibition : internet, c'est le far west, alors on va interdire plein de choses pour le bien de tous. Sauf qu'en réalité ça fout plus de bordel, le crime prolifère, et tout le monde est mécontent. Interdire un site qui fait l'apologie de l'attentat, on dira ok. Puis un site pédophile. Encore ok. Puis un site de jeux d'argent qui ne paye pas ses taxes. Dommage, il était bien mieux foutu que la française des jeux, mais bon, ils n'étais pas réglo. Interdire megaupload et ses copins. Encore dommage, parce que ça me permettait de m'en servir pour découvrir plein de séries que je n'aurais jamais eu l'occasion de voir autrement ni même de savoir si c'était bien ou pas... mais tant pis, même s'il y avait une part d'activité légale, le reste ne l'était clairement pas. Interdire Wikileaks, ça commence à faire, parce que sans wikileaks il y a un paquet de linge sale qui aurait été détruit en privé et dont on n'aurait jamais entendu parler, et sans doute que le monde serait encore pire s'il n'y avait pas eu ce site... à la limite de la légalité, difficile à dire... Interdire... quoi encore ? Le site qui permet de télécharge utorrent ? The Pirate Bay ? Interdire Reflets parce qu'ils s'acharnent sur des sociétés comme Amesys qui contribuent à l'exportation de la France ? (Amesys qui a aidé des dictatures à surveiller ses citoyens) Interdire tout site qui critiquerait le pouvoir ? Interdire tout site qui inciterait à la haine (il faudrait commencer par supprimer le FN et l'UMP, tient !) ? Interdire tout site "gratuit" puisque c'est le commerce qui doit régner (même si le site est bénévole) ? Interdire toute production artistique indépendante parce qu'elle ne serait pas dans les griffes des majores légalisées ? Interdire tout site qui exprimerait un avis critique envers les OGM, les centrales nucléaires, la dérive sécuritaire ou les banques qui se foutent de notre gueule en empruntant à des taux proches de 0% et qui préfèrent utiliser cet argent gratuit pour se gaver à la bourse plutôt que de suivre le chemin laborieux de l'argent qui sert au travail (le prêt aux particuliers, aux entreprises et aux collectivités) ?

Non mais ho ! Quand on commence, on ne s'arrête plus. On ne doit pas interdire, et encore moins punir les gens qui consultent un site !

Comme d'habitude, la solution existe déjà (mais c'est plus laborieux que la surveillance de masse, c'est vrai...) : il existe des lois qui condamnent certaines chose (je ne suis pas juriste), comme l'apologie de la violence, les propos racistes (la preuve, un pote à Sarkozy s'est fait condamner à propos d'une histoire d'arabes et d'auvergnats). Il faut s'attaquer aux gens qui sont derrière. Mais c'est difficile, car c'est international. Mieux vaut s'attaquer à ses propres citoyens, c'est plus payant : ça coûte moins cher et ça donne des résultats visibles. Mais c'est que de l'apparence. Le vrai prix, c'est le prix de la liberté, et la vraie perte, c'est que ça donne l'illusion de plus de sécurité alors que ça n'empêche rien car on ne fait rien contre ceux qui sont à l'origine du mal... (la prohibition, je vous dis ! On ne tire jamais assez les leçons de l'histoire !)

Comme dirait Longuet, ministre de la défense, on ne peut pas empêcher ce genre d'acte terroriste parce qu'on n'est pas dans un état policier (phrase nauséabonde qui dit une chose mais qui laisse entendre que faut pas qu'on se plaigne de se faire assassiner en pleine rue si on ne veut pas d'un état policier...).

Privly : utiliser les services web sans leur confier nos contenus « InternetActu.net

12 avril 2012 à 08:16
Le concept a l'air simple et efficace. Cependant, il y a de fortes chances que google, facebook et cie trouvent rapidement la parade (interdire l'utilisation de ces liens dans leur conditions générales d'utilisation par exemple). De plus, ce serait bien mieux si le service était décentralisé, car là on ne fait finalement que déporter le problème vers l'hébergeur du véritable contenu (privly), dont rien n'empêche un jour d'avoir des CGU de type google ou qui ne sont pas à l'abris d'un problème technique (dispo) ou d'un vol de données massif.
Bref, si a première vue l'idée est bonne, ça ne me semble pas apporter réellement une solution viable, même à court terme.

The Orwellian language behind the euro crisis

31 juillet 2012 à 14:44
Conclusion de l'article :
Ultimately, one can get away with saying, “we need a comprehensive austerity package augmented by structural reforms, such as labour flexibility, designed to increase competitiveness and facilitate growth,” as opposed to: “We need to rapidly impoverish our populations, whom we will then exploit to the fullest, such as by creating a cheap labour force, which would increase elite control and generate private profits.” Such honesty and bluntness would lead to revolt, so, political language is used instead
❌
❌