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Reçu hier — 29 mai 2025OpenNews

Par un canal officiel, les États-Unis de Donald Trump lancent un appel au changement de régime en Europe (texte intégral)

29 mai 2025 à 10:32

Dans un texte publié par le compte officiel du département d'État américain, l’administration Trump relance sa doctrine européenne : le changement de régime.

Dans cet appel à la construction d’une « alliance civilisationnelle » — explicitement adressé au Rassemblement National en France, à l’AfD en Allemagne et au PiS en Pologne — la plus puissante diplomatie au monde assume un projet : transformer l’Union en un agrégat de « nations chrétiennes comme la Hongrie ».

Nous le traduisons et commentons ligne à ligne
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Loi de « simplification » : les députés votent pour « sécuriser » des grands projets, comme celui de l’A69

28 mai 2025 à 21:02

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« Cela permettra de sécuriser les projets le plus en amont de leur conception », a affirmé le ministre de l’industrie, Marc Ferracci, soulignant que la possibilité n’existe aujourd’hui que pour un « nombre restreint de projets ». Le député du Tarn Jean Terlier (Renaissance) a fait directement le lien avec l’A69, chantier dont il est un des plus ardents défenseurs, appelant à voter l’amendement pour « éviter cette incongruité et ce décalage dans le temps [de] la contestation ».

« Un seul recours sera possible, seulement directement au Conseil d’Etat à Paris, ce qui enlève du pouvoir aux juridictions locales », a tancé Anne Stambach-Terrenoir (LFI). Cela « limite le droit au recours et c’est bien cela que vous essayez d’entériner ici », a-t-elle lancé. « Ils évitent effectivement la multiplication des procédures devant les tribunaux administratifs et des effets comme celui de l’autoroute A69 », a rétorqué M. Terlier....
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Je refuse d'utiliser l'intelligence artificielle, un combat perdu d'avance

28 mai 2025 à 09:03

Face à la puissance de l'argent, la volonté de l'être humain n'est rien. Pour s'enrichir à crever, il ne reculera devant aucun obstacle. Ni son déclin cognitif ni même sa propre disparition ne le préviendront d'user de prudence. Il mettra à mal des siècles et des siècles durant lesquels il s'est efforcé de penser par lui-même les conditions de son existence pour user d'une technologie qui verra l'humanité devenir une vaste supercherie, une sorte de secte aliénée à la puissance invincible de la machine.Si l'être humain abandonne à la machine le soin de penser, de créer, de rêver, il cessera d'exister par lui-même. Il devient un auxiliaire de vie dont la présence sera seulement nécessaire pour permettre à la robotique de prospérer. Il me reste donc un seul souhait, vivre le plus longtemps possible sans assister à cette chute vertigineuse.
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Elon Musk retourne à ses affaires, après l’échec relatif du DOGE

27 mai 2025 à 07:26

Le patron de SpaceX et Tesla quitte son poste de conseiller du président américain à la tête du département pour l’efficacité gouvernementale (DOGE) juste avant la date butoir du 28 mai, au-delà de laquelle il n’aurait pu rester dans l’équipe de Donald Trump sans remplir des obligations de transparence et de contrôle du Congrès.

La panne massive qui a perturbé, samedi 24 mai, le réseau social X a scellé le départ définitif d’Elon Musk des équipes de Donald Trump et du département de l’efficacité gouvernementale (DOGE), qu’il dirigeait depuis l’arrivée au pouvoir du républicain le 20 janvier. « Retour au travail 24 heures/24 et 7 jours/7, et à dormir dans les salles de conférences, les serveurs et les usines. Je dois me concentrer sur X/xAI et Tesla (ainsi que sur le lancement de Starship la semaine prochaine), car nous déployons des technologies critiques », a posté Elon Musk samedi sur son réseau.

Cette décision intervient juste avant la date butoir du 28 mai, soit cent trente jours après sa nomination, durée maximale qu’il pouvait passer au sein de l’équipe gouvernementale sans remplir des obligations de transparence et de contrôle du Congrès. Elle survient aussi alors que les ventes de Tesla, affectées par la mauvaise cote politique de son patron, sont en perte de vitesse. A tel point que selon le Wall Street Journal du 1er mai, le conseil de surveillance de la firme, pourtant dévoué à Elon Musk, aurait lancé une recherche dans le but de le remplacer. L’entreprise a démenti sans convaincre, mais M. Musk a cherché à rassurer, expliquant, dans un entretien en visioconférence dans le cadre du Forum économique du Qatar, à Doha, le 20 mai, qu’« il ne fai[sai]t aucun doute » qu’il serait encore à la tête de l’entreprise dans cinq ans.

Ce retour aux affaires s’accompagne d’un retrait partiel de la politique de celui qui a investi près de 300 millions de dollars (263 millions d’euros) dans la campagne électorale de 2024. « Je vais faire beaucoup moins dans le futur. Je pense que j’en ai fait assez », a assuré M. Musk à l’agence Bloomberg, le 20 mai.
Echec massif et prévisible

Musk semblait vouloir prendre la suite des frères Koch, ces industriels du Kansas qui faisaient et défaisaient les candidats républicains dans le Midwest au début du siècle. Mais, après l’élection de Donald Trump, il a subi un échec retentissant, ne parvenant pas à faire élire son champion, le juge conservateur Brad Schimel, à la cour suprême du Wisconsin, fin mars, en dépit de 21 millions de dollars investis. Elon Musk, avec la brutalité de ses propos, ses menaces sur l’aide sociale Medicaid et ses obsessions anti- « woke », a vu sa popularité chuter et est devenu un handicap électoral. Il en tire les conséquences

La séquence à la tête du DOGE, censée rapporter 1 000 milliards de dollars d’économies au budget américain, est un échec massif, comme l’explique Jason Furman, économiste à Harvard. Selon lui, l’entrepreneur a « créé un chaos microéconomique sans impact macroéconomique. C’est certes un désastre pour l’aide [américaine au développement, avec notamment la fin des activités de l’agence Usaid], mais l’ampleur globale des dépenses n’a guère changé ».

Cet échec était prévisible pour ceux qui gardaient la tête froide, tel Henry Brands, historien à l’université du Texas, à Austin, qui se déclarait, dès octobre 2024, dans un article du Monde, dubitatif sur la capacité d’Elon Musk à réformer l’Etat américain et à réduire la dette fédérale. « Ce n’est pas un problème technique. C’est un problème politique. Il y a toutes sortes de groupes d’intérêts qui sont parties [prenantes] dans cette affaire et ils ne vont pas se laisser faire », confiait l’historien.

Comme le résume un commentaire du 11 mai de David Nasaw, professeur d’histoire émérite à l’université Cuny de New York, dans le New York Times, « Elon Musk pensait pouvoir changer le cours de l’histoire. Au lieu de cela, elle l’a brisé ». Son destin complète la liste des entrepreneurs qui se sont piqués de politique et ont échoué, comme l’avait tenté Henry Ford (1863-1947), ami du président Woodrow Wilson (1856-1924), après la première guerre mondiale ou, plus récemment, Rex Tillerson, ancien patron d’ExxonMobil et fugace secrétaire d’Etat au début du premier mandat de Donald Trump.

Elon Musk n’a réussi, selon les données de son propre site, qu’à économiser 170 milliards de dollars, moins d’un dixième du déficit public américain. Et en réalité, ses mesures devraient au contraire alourdir le déficit, les licenciements dans les effectifs du fisc devant conduire à une baisse de la collecte de l’impôt.
Incertitude éprouvante

Le patron de Tesla s’est heurté à quatre adversaires : le premier est Donald Trump, populiste et certainement pas libertarien comme se revendique Elon Musk. Le président l’a empêché de facto de sabrer dans les trois postes principaux de dépenses de l’Etat fédéral – la retraite par répartition (Social Security), la santé des personnes âgées (Medicare) et la défense. Tout juste a-t-il eu le droit de faire la chasse à la « fraude », de traiter le système de retraite de « plus grande pyramide de Ponzi [un type de montage financier frauduleux] de tous les temps », ou de critiquer le programme d’avions de chasse américains de Lockheed ; mais les coupes substantielles n’ont pas eu lieu.

Deuxième adversaire d’Elon Musk : les membres de l’équipe gouvernementale de Donald Trump, notamment le secrétaire d’Etat, Marco Rubio, méprisé ouvertement par Elon Musk ; le ministre des transports, Sean Duffy, auquel il demandait de réduire les budgets concernant les contrôleurs aériens alors que les accidents d’avion se multipliaient ; et, surtout, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent. Une altercation mémorable en réunion de cabinet, le 6 mars, a obligé Donald Trump à tempérer son conseiller. « La réalité du pouvoir est revenue aux membres du cabinet », constate M. Furman. La bascule fut patente lorsque Donald Trump désavoua, mi-avril, M. Musk : le favori qu’il avait fait nommer à la tête du fisc fut remercié immédiatement et remplacé par l’adjoint de Scott Bessent.

Troisième obstacle : le Congrès lui-même, qui a la main sur le budget. Le « Big, Beautiful Bill » (« le grand et beau projet de loi ») voulu par Donald Trump a été adopté le 22 mai par la Chambre des représentants. Il doit passer l’étape du Sénat, mais la tendance est aux déficits de l’ordre de 6 % du produit intérieur brut. Le Bureau du budget du Congrès estime que la loi ajoutera 2 400 milliards de dollars de dette sur dix ans. Cette évolution confirme en creux qu’Elon Musk a raison en dénonçant une dette insoutenable, mais qu’il n’est pas parvenu à endiguer le problème.

Enfin, les juges, qui ont stoppé toute une série d’initiatives d’Elon Musk, ont constitué un quatrième obstacle aux ambitions du milliardaire. Ce dernier n’avait pas le pouvoir légal de réaliser les coupes et les licenciements décidés. L’affaire a créé de l’incertitude dans l’administration, éprouvante pour les agents fédéraux et leurs interlocuteurs.
Nouvelles frontières

Dans ce contexte, Elon Musk va explorer ses trois nouvelles frontières. « Nous aurons probablement des centaines de milliers, voire plus d’un million de Tesla autonomes aux Etats-Unis », a-t-il assuré à la chaîne CNBC, le 20 mai. Espérant un lancement d’ici à la fin 2026, il veut démarrer des tests à Austin, puis à Los Angeles (Californie). Parallèlement, il va reprendre le chemin de Mars et du Pentagone. Sa compagnie SpaceX, gérée par Gwynne Shotwell, devait tenter, mardi 27 mai, après deux échecs, de lancer une nouvelle fusée Starship, longue de 122 mètres, pour accélérer le programme lunaro-martien.

Mais SpaceX est de plus en plus intégrée dans le complexe militaro-industriel : comme le relève le Wall Street Journal, le 26 mai, ces fusées pourraient être utilisées pour transporter en une heure du matériel sur un champ de bataille de l’autre côté de la planète. Enfin, Elon Musk se positionne dans la course de l’intelligence artificielle. Son passage à Washington lui a permis de fusionner X avec sa société xAI, résolvant le problème de la dette accumulée lors du rachat de Twitter pour 44 milliards de dollars en 2024.

L’entrepreneur, qui s’affublait de pseudonymes sur son réseau – Gorklon Rust, un nom de cryptomonnaie étant sa dernière facétie – a repris son patronyme d’Elon Musk, faisant mine de tenter un retour aux affaires, comme si rien ne s’était passé.
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Note: je n'arrive pas à importer des bd couleurs sur vivlio

21 mai 2025 à 10:00

J'ai paramétré mon calibre avec ma Kindle paperwhite 12 donc tout fonctionne à merveille, là je viens de recevoir la viblio inlpad color 3.
Je souhaite envoyer une BD qui est bien en couleur sur calibre et en couleur sur mon téléphone portable. une fois transféré sur la vivlio via calibre je l'ai en noir et blanc.
Sur calibre je vois que le fichier est un PDF et CBZ (si je me trompe pas)

Bref est-ce que calibre ne pense pas que j'ai connecté ma Kindle pour le transfert de fichier je ne sais pas si je suis clair dans mes explications
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