Selon un pote qui connaît très bien le cousin de la femme du coiffeur qui coupe les cheveux de l'ancien sous-directeur adjoint de la DGSE, il se pourrait qu'Ubisoft travaille sur un jeu de tactique au tour par tour à la XCOM. Et comme croit le savoir Insider Gaming, cela se déroulerait dans l'univers Rainbow Six Siege. On jonglerait avec différents opérateurs spécialisés, en vue de dessus, pour une campagne qui viserait les 25-30 heures de jeu. La franchise Rainbow Six étant un des rares succès d'Ubisoft ces dernières années, il n'est pas surprenant que l'éditeur tente de la décliner sur un autre genre – qui a déjà bien marché avec Mario + The Lapins Crétins en 2017. Le jeu pourrait sortir d'ici un ou deux ans sur PC, PS5, Xbox et, peut-être, Switch 2. A.

Si vous lisez cet article quelques heures avant le déjeuner, ou si vous n’avez presque rien avalé de la journée, il peut être préférable de le mettre de côté. Ou alors tournez la page, il y aura bien un papier d’ackboo qui parle d’un jeu de construction soviétique et vous permettra de tenir encore quelques heures sans avoir faim. Mais si vous décidez de lire cet article, autant être honnête : vous risquez d’avoir un peu le ventre qui gargouille.

On savait les Britanniques de Kaizen Game Works un peu mabouls. Mais on ne pensait pas le pet au casque suffisamment profond pour se lancer sérieusement dans un jeu de gestion de mascottes. Pourtant, avec Promise Mascot Agency, nous y voilà.

Il y a une manière très simple de déterminer si un puzzle game est réussi : est-ce qu’il vous obsède depuis des jours entiers, au point de vous faire sursauter la nuit en maugréant « Mais bien sûr, c’est comme ça qu’on ouvre le coffre de l’abri antiatomique ! » ? Est-ce qu’il nécessite de prendre des notes dans un carnet ? Est-ce que si vous perdiez ce carnet dans la rue, qu’un inconnu le trouvait par terre et cherchait à le décrypter, il se dirait que son propriétaire est devenu complètement fou à lier dans sa quête de connaissance ? Si on part de ce postulat, Blue Prince n’est pas qu’une réussite : c’est un triomphe.

Le deal Ubisoft-Tencent, par lequel l'éditeur français a déplacé ses franchises les plus rentables dans une nouvelle filiale dont l'éditeur chinois détient 25%, ne fait pas que des heureux. D'après Insider Gaming, une partie des actionnaires minoritaires d'Ubisoft réclament la convocation d'une assemblée extraordinaire et réclament plein de sous. Ils souhaitent d'abord que le deal soit renégocié afin que Tencent rachète toute la filiale pour quatre milliards d'euros. Puis, qu'Ubisoft utilise cet argent afin de reverser trois milliards d'euros de dividendes exceptionnels. En gros, ils veulent que la famille Guillemot lâche définitivement les poules aux œufs d'or – les franchises Assassin's Creed, Far Cry, Rainbow Six – et filent le pognon aux actionnaires. Bon courage à eux. Sur les trente derniers jours, l'action Ubisoft a perdu 40% de sa valeur. A.

Une équipe de médecins de l'Université de Montargis vient d'identifier un nouveau virus baptisé Robertus Contagiae SC-a5 qui infecterait déjà des millions de personnes à travers le monde. Son mécanisme de fonctionnement, décrit par les scientifiques dans la revue Nature and Découverte, est unique : il prend le contrôle du cerveau de son hôte et le force à vider son Livret A pour acheter des vaisseaux spatiaux imaginaires. Une nouvelle bien inquiétante. Dans un tout autre domaine, le jeu caritatif Star Citizen a dépassé les 800 millions de dollars de donations, mais son développeur Cloud Imperium Games renonce à organiser sa conférence annuelle (la bien nommée CitizenCon) en présentiel. Au lieu de ça, les fans auront droit à un stream Twitch et YouTube le 11 octobre, probablement pour apprendre que Squadron 42 est repoussé à 2038. A.

Pourquoi je me fais toujours avoir ? Il suffit qu’un studio ne fasse pas trop n’importe quoi une fois pour que j’aie un bon a priori sur la suite. Comme de bien entendu, ça finit toujours avec l’impression de me noyer dans un lac de merde.

Retrouvez en kiosque le nouveau livre de Maîtresse Paule Cul : La vitesse du çon : une maîtresse par seconde (n'oubliez pas la cédille).

« Survie psychologique », « enquêtes », « ville polonaise isolée des années 1990 rongée par une présence inquiétante », moi qui cherchais où passer quelques jours de vacances, c’est parfait. Repéré dès 2023 par Izual, Holstin ouvre sa page de financement participatif cet été. Avec une vue à l’isométrique (mais pas que) et une ambiance qui donne parfois, je cite « l’impression de découvrir un Disco Elysium horrifique », il a tout pour être une excellente surprise. Deux démos sont déjà disponibles, et une troisième arrive très bientôt. Conduite de Fiat 126, personnages bizarres, ambiance crasseuse, décors en ruine, ruelles qui sentent l’urine, j’ai hâte ! Mais pardon, vous aviez déjà toutes ces informations à « Pologne ». P.

Notre hors-série jeu de plateau est disponible en kiosque, et bientôt en ligne pour nos abonnés numériques. D'après nos espions sur le terrain, d'immenses altercations se sont produites entre lecteurs avides de se le procurer. Alors n'oubliez pas : restez courtois, mais que le meilleur gagne.

Le neveu de ma voisine a un ami qui aurait appris du serveur du café d’en face que son patron aurait entendu des clients, dataminers et leakers sur Apex Legends – des gens sûrs – dire que Respawn Entertainment annoncerait un Titanfall 3 aux prochains Game Awards, pour une sortie en 2026. Le studio avait travaillé plusieurs mois sur cette suite, avant de tout annuler pour se tourner vers Apex et son retour est devenu un serpent de mer dans le milieu. Parce que j’ai très envie de croire cette news, je décide qu’elle est vraie et que son annonce un 1er avril est un pur hasard. Pour suivre l’info sûre (j’ai vérifié trois fois dans des entrailles de poulets), restez sur nos antennes P.

Nous avons pu essayer ce qui représente certainement les trois jeux les plus prometteurs de l’éditeur dans les prochains mois : Mario Kart World, Donkey Kong Bananza et Metroid Prime 4 : Beyond.

« Il n’y a pas de dégâts de chute dans Elden Ring : Nightreign. » Cette phrase d’Ellen Replay m’a glacé le sang, plus que ne l’aurait fait un face-à-face avec le vertige, car elle entraîne dans son sillage la fin d’une exigence : celle du temps. De l’apprentissage permanent à la passionnante aventure, les productions FromSoftware s’articulent généralement autour de l’attente et de l’impulsion, deux temporalités contradictoires qui ne vont pourtant l’une sans l’autre.

Ce que j’ai particulièrement aimé dans Elden Ring et Shadow of the Erdtree, c’est leur capacité à me faire sentir si seule, terrassée par la beauté d’un monde aussi hostile que sublime, convaincue qu’une mort terrible m’attendait au détour de chaque couloir. Du coup, FromSoftware a décidé de faire un stand-alone coopératif à trois joueurs où il faut tracer à toute blinde comme dans n’importe quel vulgaire battle royale.

On est en droit de se méfier des Canadiens de Compulsion Games. Leur Contrast de 2013 n’était pas convaincant et leur We Happy Few de 2018 s’est littéralement écroulé sous les attentes démesurées suscitées par son imaginaire orwellien prometteur. Sept ans et un rachat par Microsoft plus tard, le studio revient avec South of Midnight, un jeu d'action empreint du folklore du sud des États-Unis. Il semble cependant que cette plongée dans le southern gothic soit enfin parvenue à conjurer le mauvais sort.

Les Sims 4 ne rajeunissent plus, comme on dit pour expliquer gentiment qu’une extension Les Sims 4 : Et si tu cassais ta pipe papy ? ne serait pas forcément une idiotie. Place aux jeunes, que diable ! Les Coréens de Krafton lancent bien InZoi, mais ne sont pas très convaincants, et le « Projet René » d’Electronic Arts – qui ne sera pas Les Sims 5 mais « autre chose » – reste bien vaporeux. À moins, et on ne leur souhaite pas, que les six minutes de gameplay, qui ont « fuité » d’un playtest de City Life Game with Friends sur Google Play et ont été repérées par PC Gamer, soient, justement, ce Projet René ? Un jeu mobile tout moche et qui a l’air de frôler le zéro absolu sur l’échelle du fun ? Bon, si c’est ça, papy va faire de la résistance. P.

Jeudi 3 avril, dès potron-minet, j’ai eu l’opportunité de me rendre au Grand Palais afin de mettre mes vilaines pattes grasses sur la Nintendo Switch 2. La console a la tâche impossible de succéder à un des plus grands succès commerciaux de l’histoire du jeu vidéo.

Ayé, Nintendo a présenté officiellement la Switch 2 et son line-up, le mercredi 2 avril (l’après-midi, il y avait école le lendemain). Je laisserai notre ami Kocobé vous détailler, bientôt, les entrailles de la bête, qui a l’air de faire pâlir les plus costaudes des NGage sous un délire de puissance. Et que dire des accessoires, qui révolutionnent le monde du gaming. Avec, par exemple, un dispositif externe (vendu séparément) qui offre la possibilité de retranscrire sur son écran une image de la réalité enregistrée, encodée puis transmise (oui, une caméra quoi) et un bouton « C », pour « Crotte, c’était juste un bouton de chat vocal ». De quoi largement justifier les douilles sur les prix (469,99 € la console, entre 80 et 90 € la cartouche de jeu, 10 € de moins en numérique, 60 brouzoufs la caméra en 10 FPS, etc.). Nicéphore Niépce déclare : « Ils ont plié le game du Daguerréotype. » P.

Verity Amersham est une adolescente anglaise qui vient tout juste de se faire renvoyer de son pensionnat catholique, au simple motif qu’elle aurait poussé la préfète de l’école par la fenêtre de la bibliothèque. Il y a cependant un petit souci, une blatte dans le porridge, un grumeau dans le cornish pasty : Verity est parfaitement innocente, même si le fait qu’elle soit une élève boursière perdue dans une cohorte d’élèves de bonne famille la transforme automatiquement en coupable idéale.

Le motion gaming de salon n’a pas attendu les prouesses de mémé sur Wii Sports (2006), et encore moins vos meilleurs perfect sur fond de Kylie Minogue dans Just Dance (2009). En 2003, déjà, des corps bougeaient devant la webcam de la PlayStation 2, l'EyeToy.