Vue normale

À partir d’avant-hierFlux principal

Bayer lance son calendrier de l’Avent contenant 24 pesticides

5 décembre 2024 à 17:00

Le groupe phytosanitaire allemand vient de frapper fort dans la course aux calendriers de l’Avent en proposant une version inédite : 24 cases contenant chacune un pesticide, de quoi ravir petits et grands. « Nos équipes ont rassemblé les pesticides les plus toxiques que les gens ont l’habitude de retrouver dans l’eau du robinet ou leurs aliments. Désormais, ils pourront les découvrir en ouvrant une petite case chaque jour », raconte avec fierté Hermann Schulz, directeur de la recherche chez Bayer.

« Les pesticides font partie du quotidien des gens, tout comme le chocolat. Il nous semblait impératif d’être présents nous aussi sur le marché des calendriers de l’Avent », affirme une collaboratrice du groupe. La case du 24 décembre marquera d’ailleurs le grand retour du glyphosate, permettant à Bayer d’écouler ses derniers stocks.

Selon nos informations Bayer n’est pas le seul groupe à s’intéresser à ce marché lucratif. Le fabricant d’armes Thales devrait, quant à lui, annoncer dans quelques jours un calendrier de l’Avent contenant 24 grenades offensives.

L’article Bayer lance son calendrier de l’Avent contenant 24 pesticides est apparu en premier sur Le Gorafi.fr Gorafi News Network.

TEMOIGNAGE. "Maman, tu dois te battre parce qu’on n’a pas le droit d'empoisonner des enfants" : exposée aux pesticides pendant sa grossesse, une fleuriste se bat pour la mémoire de sa fille morte

9 octobre 2024 à 07:58
> "Ce n'est pas un risque potentiel. C'est un risque avéré", explique Bruno Schiffers, docteur honoraire à l'université de Liège (Belgique), qui a piloté cette étude. "On a pu prouver que les pesticides passaient bien la barrière de la peau et rentraient dans l'organisme. Le risque pour les fleuristes est même plus important que celui encouru par les agriculteurs, car ils sont exposés à un cocktail de très nombreux pesticides, avec un nombre de substances très élevé sur chaque bouquet, y compris des substances interdites en Europe. Pourtant, ils ne sont pas informés. Ils ne portent pas d'équipement de protection. Ils boivent, mangent, pendant qu'ils travaillent, sans avoir conscience qu'ils manipulent des produits toxiques en grand nombre et très concentrés. Et, contrairement aux agriculteurs, ils sont exposés six jours sur sept, toute la journée, toute l'année !", conclut le scientifique.

C'est absolument atroce, horrible, mais il faut surtout ne rien changer pour la croissance, les emplois, le pognon gagnés par quelques uns pendant que les enfants des autres meurent.

> **Le problème est pourtant parfaitement connu des autorités françaises**, comme le montre une réponse écrite de novembre 2022, du ministère français de l'Agriculture(Nouvelle fenêtre), à la question d'un sénateur concernant la "toxicité des roses vendues en France". Le ministère de l'Agriculture admet ainsi que "depuis plusieurs années, des études montrent la présence régulière, sur des plantes ornementales, de résidus de substances dont certaines ne sont pas approuvées dans l'UE, à des niveaux parfois élevés". Une situation qui "entraîne des risques pour la sécurité des professionnels qui manipulent les plantes".

> Un **risque avéré pour les travailleurs, mais aucune réglementation pour les protéger**.
(Permalink)

TEMOIGNAGE. "Maman, tu dois te battre parce qu’on n’a pas le droit d'empoisonner des enfants" : exposée aux pesticides pendant sa grossesse, une fleuriste se bat pour la mémoire de sa fille morte

9 octobre 2024 à 07:58
> "Ce n'est pas un risque potentiel. C'est un risque avéré", explique Bruno Schiffers, docteur honoraire à l'université de Liège (Belgique), qui a piloté cette étude. "On a pu prouver que les pesticides passaient bien la barrière de la peau et rentraient dans l'organisme. Le risque pour les fleuristes est même plus important que celui encouru par les agriculteurs, car ils sont exposés à un cocktail de très nombreux pesticides, avec un nombre de substances très élevé sur chaque bouquet, y compris des substances interdites en Europe. Pourtant, ils ne sont pas informés. Ils ne portent pas d'équipement de protection. Ils boivent, mangent, pendant qu'ils travaillent, sans avoir conscience qu'ils manipulent des produits toxiques en grand nombre et très concentrés. Et, contrairement aux agriculteurs, ils sont exposés six jours sur sept, toute la journée, toute l'année !", conclut le scientifique.

C'est absolument atroce, horrible, mais il faut surtout ne rien changer pour la croissance, les emplois, le pognon gagnés par quelques uns pendant que les enfants des autres meurent.

> **Le problème est pourtant parfaitement connu des autorités françaises**, comme le montre une réponse écrite de novembre 2022, du ministère français de l'Agriculture(Nouvelle fenêtre), à la question d'un sénateur concernant la "toxicité des roses vendues en France". Le ministère de l'Agriculture admet ainsi que "depuis plusieurs années, des études montrent la présence régulière, sur des plantes ornementales, de résidus de substances dont certaines ne sont pas approuvées dans l'UE, à des niveaux parfois élevés". Une situation qui "entraîne des risques pour la sécurité des professionnels qui manipulent les plantes".

> Un **risque avéré pour les travailleurs, mais aucune réglementation pour les protéger**.
(Permalink)
❌
❌