Google a oublié de publier le code d’Android 16 : du rififi dans l’open source ?
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Google a annoncé qu'à partir de 2027, seules les applications signées par des développeurs « vérifiés » par Google pourraient s'installer sur les systèmes Android certifiés. Si ce plan est réalisé, il sera impossible de distribuer une application Android sans donner ses données personnelles à Google, et Google pourra interdire à n'importe qui de distribuer des applications Android.
Non. Il est vrai que pour distribuer des applications à travers le Play Store, il faut se faire valider par Google. Par contre, il est possible de distribuer sans l'accord de Google des applications par d'autres canaux, par exemple à travers les plates-formes indépendantes comme F-Droid, ou simplement en mettant une application à disposition sur une page web.
Android consiste de deux parties : la partie libre, nommée AOSP, et les Google Mobile Services (GMS). AOSP est libre, et n'importe quel constructeur peut donc l'utiliser. Les GMS sont propriétaires, et pour avoir le droit de les distribuer, un constructeur doit obéir à un certain nombre de règles et se faire certifier par Google.
Comme la plupart des applications propriétaires ne fonctionnent pas sans les GMS, la quasi-totalité des systèmes Android distribués dans le commerce sont certifiés.
Les distributions alternatives d'Android (LineageOS, e/OS, CalyxOS, GrapheneOS, etc.) sont basées sur AOSP, et ne dépendent pas de la certification. Elles pourront donc continuer à autoriser l'installation des applications des développeurs non-validés.
Les développeurs d'applications libres ne pourront plus faire installer leur logiciel sans l'autorisation de Google. Pour certains, ça ne changera probablement pas grand chose, pour d'autres, ça confinera leurs applications aux distributions alternatives d'Android.
Par contre, ça compliquera la contribution au logiciel libre : un contributeur à une application ne pourra plus tester ses changements sur un système Android du commerce, sauf s'il a accès aux clés privées validées par Google.
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Cette revue de presse sur Internet fait partie du travail de veille mené par l’April dans le cadre de son action de défense et de promotion du logiciel libre. Les positions exposées dans les articles sont celles de leurs auteurs et ne rejoignent pas forcément celles de l’April.
✍ Luc Peillon, le vendredi 13 juin 2025.
L’entourage de la benjamine du gouvernement Bayrou assure que ses actions sont administrées «sous mandat de gestion», donc sans intervention possible de sa part.
✍ Martin Clavey, le vendredi 13 juin 2025.
La fondation Wikimedia a mis en place une fonctionnalité expérimentale de résumé automatique des articles de l’encyclopédie qui s’affichait en tête de page dans la version mobile. Les wikipédiens n’ont pas apprécié et l’ont fait comprendre à la fondation, qui a finalement fait marche arrière avant la fin de la période de tests prévue.
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✍ K.Wenger, le vendredi 13 juin 2025.
Le dispositif de formation continue d’Inria accompagne toutes les entreprises qui ont une stratégie d’innovation dans le numérique.
✍ Mickaël Bazoge, le jeudi 12 juin 2025.
Peur panique dans la communauté des développeurs AOSP, la version open source d’Android qui sert de base à plusieurs systèmes d’exploitation. Google a livré le code source d’Android 16, en omettant plusieurs documents et ressources. Le moteur de recherche, principal contributeur du projet, veut rassurer ses troupes mais les craintes persistent.
✍ Dominique Filippone, le lundi 9 juin 2025.
Alors que les tensions se sont multipliées ces derniers mois entre les hébergeurs de sites WordPress Auttomatic et WP Engine, la Fondation Linux tente de rassurer les utilisateurs. Des mises à jour et des plugins seront distribués de façon indépendante pour stabiliser l’écosystème du célèbre CMS open source.
✍ Alice Vitard, le mercredi 4 juin 2025.
Face aux tensions géopolitiques et à la montée des préoccupations sur la souveraineté numérique, les deux principales municipalités du Danemark, Copenhague et Aarhus, se retirent des services de Microsoft. A la clé : une réduction des coûts et la volonté de limiter la dépendance à un acteur étranger dominant. Ce choix provoquera-t-il un effet domino parmi les villes européennes en quête d’alternatives souveraines?
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