Après avoir réussi à relancer la franchise Final Destination avec Bloodlines, les réalisateurs Zach Lipovsky et Adam Stein peuvent choisir leur prochain grand projet. Au départ, ils avaient décidé de ne pas continuer dans le genre horreur, explorant d’autres projets potentiels comme The Earthling chez Sony et Long Lost avec Universal et Steven Spielberg. Cependant, […]
C’est une fonction basique sur la plupart des réseaux sociaux — et pourtant absente jusqu’ici de Bluesky. La plateforme sociale décentralisée lance enfin Find Friends, un outil permettant de retrouver des personnes que vous connaissez déjà. Mais contrairement à ses concurrents, Bluesky promet une approche radicalement respectueuse de la vie privée. Alors que des fonctionnalités […]
Vous vous êtes déjà demandé si les IA comprenaient vraiment ce qu'elles racontaient, ou si elles ne faisaient que recracher des mots à partir de statistiques liées aux mots ?
Oui, comme vous, je pensais jusqu'à présent qu'on était vraiment sur un déroulé textuel purement mathématique sans réelle compréhension. Hé bien des chercheurs de UC Berkeley viennent de mettre un gros pavé dans la mare en démontrant que le modèle o1 d'OpenAI est capable d'analyser le langage comme le ferait un étudiant en linguistique. Pas juste d'utiliser le langage, hein mais vraiment de l'analyser, le décortiquer, le comprendre dans sa structure profonde.
L'étude a été menée par Gašper Beguš, prof associé de linguistique à Berkeley, avec ses collègues Maksymilian Dąbkowski et Ryan Rhodes de Rutgers University et les résultats sont publiés dans IEEE Transactions on Artificial Intelligence,
donc ça a l'air d'être du sérieux
.
Leur truc, c'était de tester si les modèles de langage (LLM) pouvaient faire de la métalinguistique, qui est la capacité non pas simplement d'utiliser une langue, mais aussi de réfléchir sur la langue elle-même. C'est un truc que les humains font naturellement quand ils analysent une phrase, et qu'on a pour le moment jamais observé chez l'animal.
Pour leurs expériences, l'équipe a donc balancé 120 phrases complexes dans quatre modèles différents : GPT-3.5 Turbo, GPT-4, o1 d'OpenAI, et Llama 3.1 de Meta et ils ont regardé comment chaque modèle s'en sortait pour analyser la structure des phrases et résoudre les ambiguïtés, notamment avec la récursion.
La
récursion
, c'est un concept que Noam Chomsky a théorisé comme étant la caractéristique définitoire du langage humain. C'est en fait la capacité d'imbriquer des phrases dans d'autres phrases, à l'infini. Genre "Le chat que le chien que Pierre a vu a mordu dort". Ouais, c'est tordu, mais c'est ça qui nous différencie aussi des autres animaux.
Et tous ces modèles ont réussi à identifier les phrases récursives, ce qui, jusque-là, n'a rien d'extraordinaire sauf que pour cartographier correctement la structure complexe des phrases, o1 a cartonné avec un score proche de 0.9 sur 1, contre une moyenne de 0.36 pour les autres. C'est un très gros écart.
Je vais vous donner un exemple concret. Avec la phrase "Unidentified flying objects may have conflicting characteristics" (les objets volants non identifiés peuvent avoir des caractéristiques contradictoires), o1 a correctement détecté la récursion. "Flying" modifie "objects", et "unidentified" modifie "flying objects". Il a même poussé le bouchon encore plus loin en proposant une extension de la phrase pour montrer qu'il avait compris le mécanisme.
Mais les chercheurs ne se sont pas arrêtés là car pour éviter que o1 ne triche en utilisant des données de son entraînement, ils ont inventé 30 mini-langues fictives avec leurs propres règles phonologiques. L'idée, c'était de voir si le modèle pouvait inférer les règles d'une langue qu'il n'a jamais vue. Et comme vous vous en doutez, o1 s'en est sorti comme un chef.
Bref, non seulement ces modèles peuvent utiliser le langage, mais certains peuvent "réfléchir" à la façon dont le langage est organisé.
Ce qui est dingue, c'est que cette étude relance le débat sur la compréhension des IA. Est-ce que ces modèles comprennent vraiment ce qu'ils font, ou est-ce qu'ils simulent très bien ? Beguš pense que cette capacité métalinguistique est "très conséquente" parce qu'elle montre que dans ces modèles, on a désormais quelque chose qu'on pensait réservé aux humains.
Attention cependant, qui dit capacité métalinguistique ne veut pas dire que l'IA est consciente ou qu'elle pense comme nous. Faut voir ça plutôt comme une capacité émergente qu'on n'a pas programmée explicitement, et qui est sacrément intéressante d'un point de vue scientifique.
Voilà, donc si comme moi, vous pensiez que ChatGPT ne faisait que du perroquet statistique, cette étude suggère visiblement que c'est un plus subtil que ça. Il faudra bien sûr plus d'études pour mieux comprendre ce phénomène mais il est maintenant clair que ces modèles récents ont des capacités qu'on croyait exclusives aux humains.
Mercredi dernier, Spotify a franchi une étape symbolique en permettant pour la première fois à ses utilisateurs de piloter directement son système de recommandation. La plateforme suédoise lance « Prompted Playlists », une fonctionnalité expérimentale initialement réservée aux abonnés Premium néo-zélandais. Disponible uniquement en anglais pour l’instant, ce dispositif en phase bêta évoluera avant d’atteindre ... Lire plus
Je ne suis pas très montre. Je n’en porte pas, je n’en possède pas… Ce temps qui passe c’est l’angoisse mais je me souviens très bien des montres Pebble qui avec leur écran e-ink tenaient des semaines sur une charge et qui ont carrément démocratisé le concept de smartwatch grand public dès 2012.
Hé bien good news, le fondateur Eric Migicovsky a décidé de les ressusciter sauf que c’est en train de tourner au vinaigre avec les bénévoles qui ont maintenu l’écosystème durant 9 ans.
Pour ceux qui ont raté tout le feuilleton, après la faillite de Pebble en 2016 et le rachat par Fitbit (puis Google), une communauté de passionnés appelée
Rebble
s’est formée pour sauver les meubles. Ils ont récupéré les données de l’App Store, monté une infrastructure de serveurs, financé des développements… Bref, ils ont maintenu en vie un écosystème que tout le monde avait abandonné.
Puis en janvier 2025, Google a ouvert le code source de PebbleOS et Migicovsky a sauté sur l’occasion et a lancé sa boîte Core Devices en mars pour vendre de nouvelles montres Pebble : La Pebble 2 Duo à 149$ et la Pebble Time 2 à 225$. D’ailleurs, 70% des premières unités ont déjà été livrées. Bref, jusque là, tout va bien.
Sauf que Rebble accuse maintenant Core Devices de piller leur travail sans compensation.
Selon ce qu’ils racontent leur blog
, Migicovsky aurait “scrapé leurs serveurs” le jour même où il devait les rencontrer pour discuter partenariat. Rebble affirme avoir investi des centaines de milliers de dollars pour maintenir l’App Store et les services backend… et Core voudrait un accès illimité à tout ça pour potentiellement créer un App Store concurrent propriétaire.
La bibliothèque mobile libpebble3 utilisée par l’app Core Devices s’appuie notamment sur du code que Rebble a financé via son programme de subventions. Et c’est pareil pour le portage Bluetooth open source vers PebbleOS puisque c’est Rebble qui a payé les devs. Et bien sûr quand ils demandent un engagement écrit que Core ne créera pas un store concurrent… C’est silence radio.
Migicovsky a ensuite répondu sur
son blog perso
histoire de se justifier. Il nie tout vol et affirme que 90% du code de libpebble3 a été écrit par Core Devices, et pas par la communauté. Et pour le scraping, il explique qu’il construisait juste une petite webapp pour afficher ses watchfaces préférées et que ça n’a rien téléchargé de substantiel.
Et il contre-attaque en accusant Rebble de vouloir créer un pré-carré bien verrouillé emprisonnant les 13 000 et quelques applications que des développeurs indépendants ont créées. Rebble revendiquerait 100% des données de l’App Store alors qu’ils ne sont que l’hébergeur…
Alors qui croire ? Difficile à dire mais la bonne nouvelle c’est que Core Devices a ouvert les schémas électriques et mécaniques de la Pebble 2 Duo sur GitHub et bientôt, l’installation d’apps se fera via un système de feeds multiples, un peu comme les gestionnaires de paquets open source. Chacun pourra alors choisir son store.
Reste à savoir si les deux camps arriveront à s’entendre puisque Rebble a apparemment fait marche arrière sur certaines revendications, notamment sur la propriété du contenu hébergé. Mais le climat de confiance est sérieusement entamé et pour la communauté qui a bossé durement et gratos pendant 9 ans pour sauver tout écosystème… c’est sûr que ça fait mal de voir le fondateur original débarquer et se servir OKLM.
Après pour ceux d’entre vous qui ont une Pebble ou qui lorgnent sur les nouvelles, surveillez le subreddit
r/pebble
et le Discord
Rebble
car c’est là que tout ça se passe.
Amazon vient d’annoncer
qu’ils bloquaient désormais les applications de piratage sur
leurs Fire TV Stick
(lien affilié) et cela sur tous les appareils. Les nouveau, les anciens, peu importe… Ainsi, si une app est identifiée comme distribuant du contenu illégal, elle dégage ! Même si vous l’avez sideloadée.
Ce grand ménage a commencé en France et en Allemagne, et s’étendra au monde entier dans les prochains mois. Sniiff… Ça sent la fin d’une époque.
Ainsi, pendant des années, Amazon a vendu des millions de Fire Stick en sachant parfaitement ce que les gens en faisaient. Ils en ont bien profité les coquins ! Votre collègue qui vous proposait un Fire Stick modifié à 80 balles avec un abonnement IPTV 12 mois inclus et accès à Sky Sports, TNT Sports, et les films encore au cinéma, c’était la baaase et Amazon voyait bien tout ça passer.
Selon une analyse d’Enders
, 59% des personnes qui regardent du contenu piraté au Royaume-Uni utilisent un Fire Stick. 59% !! Ça fait environ 4,7 millions d’adultes britanniques qui on streamé illégalement du sport ces six derniers mois. L’architecture même des Fire Stick facilitait le détournement puisque c’était un Android ouvert, avec du sideloading activable en trois clics dans les paramètres, et une excellente compatibilité avec toutes les apps tierces notamment pour l’IPTV.
Amazon avait conçu la streaming machine parfaite !!
Sauf Sky en a eu marre. La chaîne britannique a fait une grosse pression sur Amazon durant des mois et cela a été payant ! Amazon a enfin eu une révélation, une prise de conscience soudaine et miraculeuse sur l’importance de la sécurité et du respect de la propriété intellectuelle. Mais mdrrrr…
Et hop, un petit partenariat avec l’Alliance for Creativity and Entertainment, plus tard (c’est la coalition anti-piratage menée par la Motion Picture Association avec Disney, HBO, Netflix, tous les gros bonnets) et nous y voilà. Leur dernier né, le
Fire TV Stick 4K Select
(lien affilié) est même le premier appareil tournant sous Vega OS. C’est un système d’exploitation maison basé sur Linux, et pas Android, donc plus moyen d’exécuter les applications Android sideloadées avec ça.
Snif !
Après, les services pirates ne vont pas disparaître puisque
certains services IPTV passent déjà aux web apps
qui tournent dans le navigateur… mais bon l’âge d’or du Fire TV Stick en tant que box à piratage semble être terminée.
Bref, Amazon ferme le robinet… après avoir biiiien rempli la piscine !
Bluesky est un réseau social décentralisé : découvrez l’AT Protocol, l’identité portable, la modération composable et les fils algorithmiques pour mieux publier.
Une explication assez simple et explicite de l'objectif du protocole atproto qu'utilise Bluesky.
Même si l'implantation qu'en fait Bluesky actuellement est centralisée, j'aime assez l'idée de rendre les interactions sociales décentralisées et "possédées" par les gens grâce à leur nom de domaine.
Une explication assez simple et explicite de l'objectif du protocole atproto qu'utilise Bluesky.
Même si l'implantation qu'en fait Bluesky actuellement est centralisée, j'aime assez l'idée de rendre les interactions sociales décentralisées et "possédées" par les gens grâce à leur nom de domaine.
"Le protocole AT a été pensé pour être décentralisé. Dans la pratique, Bluesky ne l’est pas. La possibilité de créer facilement un PDS n’est qu’un petit élément parmi d’autres. Même si l’on peut créer des relais, leur mise en œuvre est complexe et sans doute bien trop onéreuse en stockage et bande passante pour être intéressante."
"On ne peut pas dire que Bluesky soit actuellement décentralisé, et encore moins fédéré. Il y a bien un centre, et il est géré par l’entreprise Bluesky. Sans son relai, rien ne fonctionne. Chaque serveur de données personnelles ne sert ainsi que comme petit réservoir pour les informations d’une personne, incapable de fonctionner par lui-même."