Dès l’Antiquité, les Égyptiens établissaient une cosmologie mêlant astronomie et spiritualité. Plusieurs sarcophages représentant la déesse Nout étaient récemment étudiés, laissant penser que la divinité pouvait représenter la Voie lactée dans les croyances anciennes.
Quant à la science des nombres, il suffit de contempler les pyramides de Gizeh, ou celle de Dahchour pour être convaincue qu’elles sont définies par des rapports en quelques sortes nécessaires….. Devant les étonnantes réussites de l’Égypte Antique, il nous paraît difficile de faire l’économie de solides fondements mathématiques et astronomiques, mêmes s’ils ne sont pas explicitement attestés… On ne peut guère s’étonner de l’emploi de la suite du Fibonacci, menant sur le chemin du Nombre d’or.
Leclant Jean. Fabuleuses pyramides d’Égypte. In: Journal des savants, 1976, n°3-4. pp. 284-291