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De la fosse au totem, une histoire écrite à l’encre noire !

26 novembre 2024 à 05:24

Catherine Bertram/DG Mission Bassin Minier : « Le Bassin minier nous positionne sur une carte du monde » 

L’édile de la commune d’Escaudain, Bruno Saligot, mais aussi vice-président en charge du climat à La Porte du Hainaut, évoque une histoire locale : « Que de chemin parcouru depuis 2012 et Saint-Pétersbourg, là où le Bassin minier a été reconnu comme Patrimoine mondial UNESCO, mais également depuis le 1er puits sur Fresnes-sur-Escaut (plus de 300 ans), et de cette cité minière (Couture) sous la tutelle de la Compagnie minière d’Anzin ». 

Catherine Bertram au pupitre et Bruno Saligot

Sur Escaudain, ce Relais d’Informations Signalétique (RIS) comprend un large éventail de bâtis miniers comme un coron, la maison de l’ingénieur, le centre de secours médical, et le Groupe scolaire, un témoignage bâtimentaire ancien de l’activité minière à l’époque. Concernant la partie habitat, la « cité couture » a été classée, mais a bénéficié d’une réhabilitation intérieure, sans toucher au visuel extérieur, en terme d’isolation pour une meilleure efficacité énergétique « avec une baisse très sensible de la facture de chauffage chez les particuliers », souligne le maire. 

Evidemment, la difficulté de cette mission est de comprendre l’évolution du paysage, car il est vivant « avec plus d’un million d’habitants sur le bassin minier », souligne Catherine Bertram, la Directrice générale de la Mission Bassin Minier. « Nous sommes entre humanité et patrimoine. Parfois, les habitants ne connaissent pas leur propre environnement », constate l’édile de la commune. C’est pourquoi, ce rappel tangible de l’histoire d’un territoire revêt une importance absolue pour son respect et son futur.

Le premier totem dès 2015

Totem Bassin minier Patrimoine mondial UNESCO « Cité Couture « sur Escaudain

Bien sûr, sous la houlette de la Mission Bassin minier en charge depuis plus de 20 ans du bassin minier, la promotion de ces espaces vivants et patrimoniaux passaient aussi par une signalétique sous tous les supports, sous toutes ses formes… Parmi ceux-ci, le premier Totem a été positionné sur Loos en Gohelle avec ses fameux terrils jumeaux, totalement iconiques, sur le site du 11-19 en septembre 2015. Ensuite, les bailleurs sociaux ( SIA et Maison et Cités) ont choisi de déployer un réseau de signalétiques en 2016 avec comme première griffe la cité Taffin à Vieux-Condé. 

A ce stade sur le Hainaut, sur les 563 cités minières, dont 124 inscrites (sur 353 éléments) au Patrimoine mondial Unesco, les bailleurs sociaux ont installé 3 totems sur Wallers, un sur Escaudain, un sur Bruay-sur-l’Escaut et bien sûr Vieux-Condé.

Un témoignage bâti minier d’une grande diversité

La diversité de la typologie du patrimoine minier est presque sans équivalents, du coron à l’habitat patrimoine en passant par les cités jardins et les cités pavillonnaires, sans oublier les églises, les salles des fêtes, cette richesse a fait l’objet « de choix (politique), de démolir ou de préserver », commente Catherine Bertram . Aujourd’hui, l’Unesco à travers cette reconnaissance fin juin 2012 a sanctuarisé 353 éléments avec une conséquence immédiate : « Le Bassin minier nous positionne sur une carte du monde. A ce titre, nos efforts de communication sont multiples, sur les tramways, les bus, et les panneaux d’infirmations avec l’aide des collectivités locales ou des intercommunalités, voire des bailleurs sociaux comme sur la cité couture à Escaudain », poursuit Catherine Bertram.

Quasi de concert, Philippe Castelain, Directeur de la réhabilitation et Renouvellement Urbain de Sia Habitat et Frédéric Blervaque, Directeur du territoire de Valenciennes chez Maisons et Cités, confirment leurs intentions de poursuivre le déploiement de cette signalétique sur les 7 agglo du bassin minier : « C’est une façon de célébrer et de valoriser notre patrimoine culturel ». A ce stade, 40 sont en place, une centaine de nouveaux Totem RIS ont été identifiés et à réaliser dans les prochaines années.

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Escaudain a attendu très longtemps pour écarter le Stade Français

10 novembre 2024 à 08:05

(Olivier Schellaert donne ses derniers conseils)

ESCAUDAIN A UN BON COUP A JOUER

Avec la venue du Stade Français, dernier de la classe (6 pts), salle Allende, Les Escaudinoises (8pts) ont un bon coup à jouer. En cas de victoire elles possèderaient alors trois succès de mieux que les Parisiennes, plus évidemment le point average, ce qui serait non négligeable dans la lutte pour le maintien (deux descentes actuellement, sans compter le Centre Fédéral qui ne peut pas descendre). Mais pas que. En effet, en cas de résultat positif, le BF Escaudain pourrait rejoindre soit Bihorel ou Calais (tous deux 9 pts) qui vont se rencontrer dans cette septième journée, mais aussi soit dépasser Franconville (8 pts) ou prendre plus d’avance sur la voisine trithoise (7 pts) qui vont en découdre.  Ne pas se rater était donc le fil rouge de la soirée.

LE DEROULEMENT DU MATCH

Le début de match était assez énervant, les deux formations ayant laissé leur efficacité aux vestiaires. Du coup le tableau d’affichage avait un mal fou à s’emballer : 1-1 (5e) ! , 6-3 (7e). Ines Salahy essayait bien de réveiller ses équipières mais en vain pour l’instant, alors qu’en face ce n’était pas beaucoup mieux pour les filles de Régis Racine : 11-5 (10e), 12-15 (16e).

L’Américaine Jasmine Gill semble montrer le chemin à suivre pour vaincre.

Au repos tout restait à faire (20-20). Recadrées à la pause et après une belle remontée de bretelles du président Vincent De Gres, les plus fidèles des supporters espéraient une meilleure prestation de leurs protégées. Que non ! Car les Parisiennes continuaient à s’accrocher dans le sillage de Lhuillier et Mahoubou, tout en corsant les contacts : 27-28 (25e), 35-33 (33e). C’est là que la victoire allait choisir son camp. D’abord par un 8-0 bienvenu signé Gill, Wallez et Mfutila : 43-33 (36e). Leurs hôtes avaient un genou à terre et elles mettaient rapidement le second par deux perles bonifiées de Dubreucq et Gill : 49-37 (38e). Elles ne s’en relèveront pas. Score final : 51-41.

LES REACTIONS D’APRES MATCH

Régis Racine (coach du Stade Français) : << Un match décevant par rapport au scénario. A un moment du match nous avons manqué de maîtrise et d’efficacité. Nous avons eu notre chance mais nous avons fait trop d’erreurs en attaque en perdant de nombreux ballons, sans oublier les lancers francs ratés. >>

Olivier Schelleart (coach d’Escaudain) : << Le principal c’est le point mathématique dans le classement. C’était important de gagner surtout à domicile. Nous arrivons de plus en plus à des matchs avec des défenses de zone et nous n’avons pas abordé celle-ci assez correctement à mon goût. Ce que je retiens c’est que n’avons pas lâché le morceau du début à la fin, mais nous avons manqué un peu d’adresse. >>

Vincent De Gres (président du BFE) : << Le match était loin d’être gagné d’avance, mais malgré un manque cruel d’efficacité on l’a fait. Les filles manquent de confiance dans leurs initiatives notamment dans les tirs. Ce soir nous aurions du avoir un écart de 20-30 points car je pense qu’elles peuvent faire largement mieux. Après nous ne sommes par épargnés par les blessures (Mpasi entorse forfait, Zie entorse a joué sur une jambe, Gill de retour de blessure.>>

Ines Salahy (meneuse du BFE) : << Un match compliqué surtout que nous n’étions pas adroites sur leur zone et elles nous ont mises en difficulté. Puis on a su rebondir et trouver des solutions pour creuser un petit écart que nous avons réussi a garder. C’est la victoire, on la prend quand même. >>

Les jeunes d’Hornaing ont accompagné les Escaudinoises lors de la présentation des équipes.

BF ESCAUDAIN – STADE FRANÇAIS : 51-41 (11-5, 9-15, 13-12, 18-9)

Escaudain : Wallez : 8, Busignies : 1, Gill : 10, Salahy : 8, Dubreucq : 8, Mfutila : 12,  Zie : 4.

Stade Français : Marti 4, Nanguy 4, Lhuillier 8, Sy 6, Mahoubou 13, Colombo 2, Niang 4.

Olivia et Robert Place

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La Rénovation Urbaine à portée de baffes… financières !

10 octobre 2024 à 07:00

(Visuel d’une déambulation dans le quartier Sabatier à Raismes)

Itinéraire d’une enfant(encore)gâtée…, la rénovation urbaine de proximité !

Prenons la hauteur d’un drone, à la fois assez haut pour comprendre la vue d’ensemble et pas trop pour déceler les retombées locales d’un tel investissement. En effet, si vous prenez en compte le constat simple que près de 70% des investissements publics en France sont portés par les collectivités publiques de proximité, et concomitamment une proposition à ce stade d’un gel de la DGF (Dotation Générale de Fonctionnement) pour ces institutions publiques, d’une réduction drastique du fonds vert, et d’autres velléités du même acabit, vous avez les prémices d’une crise puissance XXL. Mieux vaut 2 euros investis pour en rapporter 5 que 2 euros reportés sine die… !

Quelles sont les garanties pour le « Logement » obtenues par la Ministre de plein exercice, Valérie Létard, pour accepter cette fonction prestigieuse compte tenu que le Front Républicain l’obligeait à respecter certaines aspirations dans la 21ème circonscription ? L’heure de vérité approche à grand pas. Certes, tout acquis, voire nouveau dispositif favorisant des chantiers urbains locaux serait un bon signal aux acteurs concernés, mais si le budget 2025 réduit l’action en matière de construction ou réhabilitation de logements, comme celui du Fonds Vert, véritable outil de bouclage d’un dossier à ce stade, le seul gyrophare passerait pour un calcul politique !

Le RU Tour

En propos liminaire à cette revue urbaine, le Président de La Porte du Hainaut, Aymeric Robin, rappelle l’engagement de l’agglo à hauteur « de 30 millions d’euros sur l’ensemble de ces programmes de Rénovation Urbaine. C’est un travail collectif avec l’ensemble de nos partenaires où nous avons eu une phase projet, puis une période d’études (sans oublier l’incontournable passage d’un financement gravé dans le marbre) et dorénavant nous sommes dans une phase opérationnelle ». On peut se féliciter sur la temporalité où le coup de pioche parti assure une continuité des chantiers. Que se serait-il passé si les conventions diverses et variées devaient se signer… maintenant sur ces mêmes opérations ci-dessous ?

Donc, pour matcher un propos macro à l’effectivité microéconomique, La Porte du Hainaut a organisé un RU Tour sur les communes où des chantiers urbains majuscules sont en cours comme à Raismes, Escaudain, Lourches, La Sentinelle, Denain et Wallers Arenberg. 

(Raismes) Le quartier de Sabatier et son quartier à 2 800 âmes

Sur la commune de Raismes, le quartier Sabatier est quasi une collectivité locale stricto sensu. Avec sa Maison de quartier, son église polonaise, ses 2 800 habitants et à l’horizon d’une décennie 3 800 environ, cet espace urbain né pour accueillir une pollution complètement dédiée au travail dans la mine est classé « Bassin minier- Patrimoine mondial UNESCO » comme celle de Wallers Arenberg. 

La réhabilition lourde des habitats miniers et des espaces publics s’avérait indispensable. Le résultat est impressionnant, rénovation intérieure complète avec un volet efficacité thermique, uniformité des couleurs en extérieur, création d’une place de stationnement privative, et récupération de l’eau de pluie sur l’espace privé réinjecté vers les sanitaires par exemple. Bien sûr, les voiries attenantes sont également refondues, le verdissement une signature, les réseaux refaits même s’ils restent les effacements de ces derniers. « Nous travaillons les espaces verts avec une gestion différenciée. Par exemple, nous gérons les haies entre les maisons des particuliers, ce n’est pas facile pour l’entretien, mais nous devons le mettre en place dans le cadre d’un site UNESCO », précise Jean-Paul Mottier, adjoint en charge des travaux sur Raismes.

Sur le quartier Sabatier, c’est le dispositif ERBM (Engagement pour le Renouveau du Bassin minier) initié par Bernard Cazeneuve dont nous voyons l’efficacité. A la clé 193 logements rénovés par le bailleur social SIA, 581 par le bailleur social Maison et Cités, 8 km de voirie, des équipements publics, le réseau d’assainissement par NOREADE dont la première mission, conformément à la loi, a été de diviser le réseau d’assainissement des eaux usées avec les eaux de pluie. En digression, l’historique tuyau unique eau de pluie/eaux usées démontre l’absence totale de réflexion environnementale dans l’urbanisme du XXème siècle ! Aujourd’hui, la pénétration dans le sol là où tombe la goutte de pluie avec des matériaux adaptés est la norme. On parle désormais de la «désimperméabilisation » des sols. 

Le plus emblématique espace au sein du quartier Sabatier est la « Cité-Jardin » du Pinson. D’ailleurs, elle vient d’intégrer l’association dédiée à la protection et promotion des cités-jardins dans le Nord Pas-de-Calais.

Bien sûr, la particularité de ce quartier est sa coexistence avec la forêt, les connexions sont multiples même si le danger des dépôts sauvages de déchets, surtout venus par des extérieurs, est prégnant. « L’ONF est le gestionnaire de la forêt. Grâce à des dispositions prises avec le Parquet de Valenciennes, l’ONF peut aujourd’hui saisir les véhicules, moto, quad, etc. Des caméras vidéo sont aussi installées afin de repérer les plaques d’immatriculations des voitures », ajoute Jean-Paul Mottier.

(Escaudain/Lourches) La cité Schneider partagée entre deux communes

Lorsque vous parlez d’imbrication des quartiers urbains, vous pensez à la cité Schneider sur 3 communes en « Politique de la Ville », Lourches, Escaudain et Rœulx, mais les travaux de rénovation lourde ne concernent que Lourches et Escaudain. 

Cette fois, ce vaste périmètre n’est pas concerné par l’UNESCO et quelques libertés à la clé. La rénovation lourde en intérieure, voire une isolation en extérieure, avec un mariage couleur gris clair/rouge assez réussi (photo d’accueil). De même, les voiries de toutes les rues et la création de nouveaux espaces publics. « Le rôle de ces rénovations s’exprime également dans la création de nouveaux espaces de centralité (visuel). Dans ce cadre, nous créons une place publique avec un aménagement paysager en direction du Terril Schneider », indique une responsable de projet sur Escaudain/lourches. 

« Les deux villes ont collaboré solidairement depuis le début de ce dossier. Nous avons un projet d’ensemble cohérent », souligne Bruno Saligot, le maire d’Escaudain. D’ailleurs, pour Dalila Duwez, la séparation est seulement administrative, car « il n’y a pas de frontières entre ces deux villes pour les habitants ».

Concrètement, en phase une, 187 logements sont rénovés sur les deux communes, mais également 108 démolitions pour lesquelles aucun projet arrêté n’est actif. « Ce sont des friches et nous réfléchissons à un aménagement possible », évoque la maire de Lourches.

(Denain) Le glossaire de la rénovation urbaine

Sur les 82 communes du Valenciennois, le nouveau coup de pinceau urbain sur Denain est gigantesque. Gargantuesque dans la consommation de fonds d’Etat, régionaux, dispositifs multiples, et si vous voulez réviser la rénovation urbaine dans toutes ces phases, de la récupération du foncier amiable ou exproprié, à la construction en passant par l’accompagnement, vous passez 8 jours sur Denain et dialoguez avec les multiples partenaires associés.

En l’espèce, nous parlons à Denain principalement du NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine) initié par Manuel Valls. Le chiffre global est vertigineux avec des opérations chiffrées à hauteur de 95 645 200 euros, 32 millions d’euros de l’ANRU, 14 964 000 pour la CAPH, 5 256 000 euros par la Région Hauts de France et 20 252 000 euros par la commune. 

Centre-ville de Denain, chantier en cours…

Bien sûr, des îlots de logements, le fameux quartier BASLY dont l’EPF (Etablissement Public Foncier) avait déjà fait des acquisitions en… 2006. La Place Gambetta, et d’autres quartiers, sans oublier le centre-ville dégradé où « la particularité de centre-ville de Denain est qu’il y peu de logements sociaux, mais beaucoup de petits propriétaires sans moyens financiers pour rénover leur habitat », explique une cheffe de projet. Au NPNRU sur les quartiers extérieurs vient s’additionner le fonds « Coeur de Ville » pour l’aménagement du centre-ville de Denain. Deux kilomètres de voirie, le long de la rue Villars, traverse ces différentes rénovations urbaines des quartiers de Denain.

La deuxième ville du Valenciennois, comme beaucoup d’autres cités minières, n’avait pas de centre-ville ou si peu. C’est pourquoi, la refonte totale de l’espace public est massive et impressionnante. Cette dernière fait donc partie d’une nouvelle réflexion urbaine au bénéfice du mieux-vivre pour les habitants. 

(La Sentinelle) Une vitrine d’un savoir faire urbain en entrée de la ville-centre

Le cas de la commune de La Sentinelle est particulier, car son maillage avec la ville-centre au sein du quartier de la Chasse Royale est singulier. Eric Blondiaux, le nouvel édile depuis 2020, est conscient de cette collaboration urbaine. « Nos réalisations participent à l’image de notre commune, porte d’entrée de la ville-centre. D’ailleurs, nous travaillons étroitement avec Valenciennes concernant les travaux de l’entrée Nord. Chaque maire voudrait porter un projet comme celui-ci », précise-t-il.

La restauration scolaire sur la gauche et l’école maternelle sur la droite

Logements, mais également la construction d’une nouvelle école maternelle, en ossature bois, et d’une restauration scolaire commune à l’école élémentaire et la nouvelle maternelle. Huit classes, une bibliothèque, deux dortoirs avec une fin des travaux en juin 2025. Autour de cette école, il y aura un nouveau terrain synthétique de football, un club house en habitat/Container par l’entreprise d’insertion Mokha.

(Wallers) Le renouveau du Bassin minier comme symbole

Bruno Salito, Salvatore Castiglione, et Eric Blondiaux

Enfin, la commune de Wallers Arenberg et son riche patrimoine minier souligne l’importance d’une rénovation de l’habitat tout comme d’un esthétisme d’ensemble. « 104 logements ont été identifiés dans le programme ERBM avec au final 90 habitats réhabilités dans les cités du Bosquet, Nouveau monde, et d’Arenberg. Ensuite, nous allons également réalisé la rénovation de la Place Casimir Perrier et des voiries attenantes. Enfin et surtout, les calendriers sont respectés pour l’ensemble de ces chantiers même si d’autres projets sont en réflexion sur l’église ». 

Après la Salle des Fêtes du Prince d’Arenberg, magnifique, le lycée professionnel, juste à côté de la précitée, totalement réhabilité avec un mariage moderne/ancien assez remarquable.L’intégration d’une maison France Services, d’un bureau de La Poste, des services municipaux comme le CCAS, d’une antenne de la région Hauts de France, la PMI, des salles de réunion partagées et d’autres espaces associés, fera date dans le partage des frais de fonctionnement, pas neutre à l’heure de la réduction de la dette publique. 

Pour le référent de la Mission Bassin Minier, « il y aura un avant et un après ERBM dans le cadre de vie, la gestion du patrimoine ». En effet, ce fonds d’Etat est encore vivant durant 3 ans et son remplacement serait opportun, car tout n’est pas fait dans les cités minières du Nord Pas-de-Calais.

Daniel Carlier

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