Durant une interview politique sur une chaîne d’informations, pour mettre en exergue son sens de la négociation, François Bayrou avait rappelé son lointain passé de « Maquignon » (Marchand de chevaux), comme Francis Decourrière. Ensuite, le parti politique de l’UDF (Union pour la Démocratie Française) réunit les deux hommes au sein de cette formation politique précurseuse d’autres partis du centre droit. D’ailleurs, François Bayrou était présent à Valenciennes pour la remise de la légion d’honneur à Francis Decourrière en 2005,symbole d’une solide amitié entre les deux hommes politiques. Enfin, il partage une passion commune, les chevaux de course et à ce titre, ils sont co-propriétaires d’un cheval de course (site officiel https://infochevaux.ifce.fr/fr/golden-runner-CCmJ99eiR_WUzn7N_R5nAQ/infos-generales)
L’arrivée du maire de Pau, porte drapeau du béret béarnais, pourrait être un tremplin naturel pour la poursuite de la fonction de Valérie Létard comme Ministre du Logement. Des annonces pour la sanctuarisation des crédits de l’ERBM (Engagement du Renouvellement du Bassin Minier) jusqu’en 2027, et le prêt à taux zéro généralisé sur l’ensemble du territoire, sont attendus avec une grande impatience par les bailleurs sociaux et les professionnels de l’immobilier.
Clairement, le défi sera colossal pour le nouveau Premier ministre où l’esprit de concorde pour une non-censure pourrait être la seule porte de sortie politique pour gouverner le pays ! Un atout de taille pour lui, il peut revendiquer le vieux sujet du« Scrutin proportionnel » qu’il porte inlassablement depuis des lustres. D’ailleurs, de nombreux partis politiques sur l’ensemble de l’échiquier actuel ont un intérêt premier à voter ce changement majeur du mode électoral pour la vie politique française. Ensuite, celui plus récent d’une « Banque de la démocratie », porté en 2017, afin que chaque candidat.e crédible et sérieux à une élection présidentielle, ou autres scrutins comme des municipales, puisse se financer auprès d’une banque publique…, un minimum minimorum dans une démocratie digne de ce nom !
En conclusion, il serait très improbable que le patron du Modem depuis son origine en 2007, le parti politique le plus au centre de l’échiquier politique, ne laisse pas Valérie Létard poursuivre sa fonction de Ministre du Logement, comme députée UDI de la 21ème circonscription, certes ne pesant que 3 élus UDI au sein de l’Assemblée nationale, mais bénéficiant d’une thématique prémium. A l’instar de l’urgence d’une loi en faveur du monde agricole, le logement figure sur toutes les tablettes des priorités absolues. Enfin, il n’y a pas eu de polémiques à son endroit sous le gouvernement Barnier et il vaut mieux des ami.e.s que des ennemis dans Son Gouvernement… d’intérêt général !
Bien sûr, l’incertitude politique, dans une situation inédite, inquiète au plus haut point les salariés des grandes et petites entreprises. Pour autant, l’attente est très réduite. « Je n’attends pas grand chose d’un nouveau gouvernement, je n’ai plus d’illusion politique ! La principale cause de la dette publique est le transfert vers le Grand capital. Regardez les milliards accordés aux entreprises (aide, niche fiscale, et autres) année après année et cela sans contrepartie », tance Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie.
Sur la situation du Valenciennois, il convient que « ce territoire n’est pas encore trop impacté par les grands plans sociaux. Pour autant, Auchan et Arcelor Denain, même avec 30 emplois, constitue un symbole d’une désindustrialisation à venir. C’est normal, tous les pouvoirs ont été donnés à l’économie », ajoute-t-il.
Concrètement, sur le Valenciennois, l’automobile pèse énormément. Certes, Toyota affiche toujours une belle santé économique, mais l’inquiétude se situe au niveau de Stellantis. « Dans la filière automobile, ça va être une hécatombe ! », assène Ludovic Bouvier. Effectivement, le calendrier 2035 où l’interdiction de production de voitures thermiques est programmée (les occasions seront encore autorisées en circulation et à la vente en seconde main) fait terriblement peur à l’ensemble de ce secteur stratégique. Ensuite, sur le fleuron du Valenciennois, le ferroviaire, il y a également des questions, même si la commande en la matière n’a rien à voir en terme de calendrier. « A ce stade, Alstom qui a été absorbé par Bombardier, comme je l’affirme depuis le début, n’est pas en capacité de nous donner des chiffres sur la production en 2025 ! », constate le syndicaliste.
Son collègue de l’unité CGT de Valenciennes rappelle les priorités sociales à réclamer aux gouvernants : « Il faut une interdiction de licenciement et un salaire minimum à 2 000 €, cesser les aides aux entreprises et les relocaliser. De même, il faut organiser des Assisses de l’Industrie », commente David Guillet CGT Valenciennes.
Enfin, Nathaelle Tranchant, de la CPAM du Hainaut, remet en perspective un acquis social qui va « fêter ses 80 ans l’année prochaine, la Sécurité sociale. C’est un modèle solidaire, la seule institution en capacité de répondre aux problèmes sociaux. Pourtant, certains voudraient la détruire. Les néo-libéraux veulent un accès aux soins vers le privé. Là, le patient a deux choix, payer ou renoncer. Aujourd’hui, les gouvernements visent à moins de sécurité sociale et plus d’assurance privée. »
Le début de l’année 2025 pourrait être marqué par des mobilisations sociales… !
Sur le menu des chantiers, la poursuite dans les délais des travaux du nouveau Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, Avenue Paul Vaillant Couturier, est au coeur indirectement de ce Conseil municipal. En effet, la livraison est toujours prévue en 2025 et une rentrée scolaire 2025/2026 assurée dans cet établissement regroupant les établissements Louise Michel et Nelson Mandela, école maternelle et école élémentaire. Justement, ce conseil municipal abordait une décision de l’Education nationale concernant la Direction de ce futur Groupe scolaire XXL.
En effet, quatre structures, quatre directions avec un homme ou une femme, enseignant.e et/ou détaché, pas simple à intégrer dans une seule structure. C’est pourquoi, l’Académie de Lille a choisi de concentrer une Direction unique au sein de cet établissement. « Même si cette décision revient à l’Education nationale, nous devons la passer et la voter au Conseil municipal. Nous savons déjà que cette Direction sera assurée par un détaché.e (de l’obligation d’enseignement) », précise le maire. A cet effet, la carte de sectorisation de ce nouveau Groupe scolaire (ou carte scolaire) a été modifiée dans les formes et votée à ce conseil municipal.
Le CSU, déjà opérationnel !
Dans la refonte de l’effectif de la Police Municipale, fois trois par rapport au précédent mandat, les agents des forces de l’ordre de proximité bénéficie dorénavant d’un CSU (Centre de Supervision Urbaine). Dans les locaux de l’ancien CCAS, au 1er étage, les images de vidéo-surveillance sont exploitées. Evidemment, elles servent à la verbalisation, mais il serait bien trop réducteur de limiter leur usage. « Elles permettent de sécuriser nos agents sur le terrain, notamment dans leur dos. D’ailleurs, il y a toujours un agent en supervision durant les horaires de la Police Municipale, du lundi au vendredi de 8H à 20h et le samedi de 14H à 21H. Ensuite, nous avons déjà eu plusieurs élucidations dans des affaires pénales », déclare l’édile. Evidemment, le sujet commun à des milliers de communes en France, les rodéos urbains.
Sur ce point, Christian Chatelain rappelle l’utilité de « cet outil, mais nous privilégions l’humain, les hommes et les femmes sur le terrain ». Pour sa part, Virginie Melki conforte cet « atout pour la commune, mais que se passe-t-il le dimanche puisque la Police Municipale ne travaille pas ! ». Jean-Noël Verfaillie indique « une relecture des images possibles sur réquisition des autorités compétentes. Les images sont conservées 21 jours. »
Les travaux de l’ANRU 2
Bien sûr, le chantier majeur de la rénovation urbaine se situe du côté de la Briquette. Ce fameux dossier ANRU 2, initié par Fabien Thiémé après une longue attente en 2019, a été remodelé en 2021 par le nouveau maire de Marly.
En effet, ce Conseil municipal a voté la convention d’aménagement des espaces publics. En priorité, le chantier du parvis du futur CFA/BTP de Marly, très proche du tramway et de la Maison de Quartier de la Briquette, mais aussi le parvis du futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse. « Je rappelle que l’Etat ne subventionne pas l’aménagement des espaces publics, mais les logements, démolition, réhabilitation, etc. », explique le maire.
Concernant la « Place des Vosges » avec ses trois barres, elle est programmée à la démolition en 2025 et 2026. Le nouveau siège de Partenord, le bailleur social principal sur la Briquette, sera également installé. La phase réhabilitation va démarrer sur les autres sites de logements, une période plus joyeuse. En effet, la ligne d’horizon pointe vers la lumière. « Nous allons quitter la période de relogement toujours difficile pour rentrer dans la phase constructive des logements et des espaces publics », commente Jean-Noël Verfaillie.
… et les autres chantiers !
Bien sûr, si l’Avenue Barbusse est achevée et la Place Gabriel Péri (sauf l’Hôtel de Ville en fin d’année), les axes principaux comme la rue Jean Jaurès et la rue du 19 mars seront en travaux lourds durant l’année 2025. Aucune altération de ces chantiers perturbants n’est prévue par l’édile, même pendant la campagne municipale 2026. « Si je dois perdre mon mandat pour une rue en travaux… », indique le maire en amont du Conseil municipal.
A signaler, le restaurant asiatique, en face du parking le long du Satellium, dramatiquement sinistré durant les émeutes de juin 2023 a bouclé ces travaux. Il va réouvrir ses portes et mérite sans hésitations une bienveillance des Marlysiens pour ce courageux retour à l’activité sur la même commune.
Le Parc Urbain…, toujours en lice plus que jamais !
Enfin, le dernier dossier, mais pas le moins important, avec le début du chantier du très attendu Parc Urbain. « Marly ne bénéficie pas d’un important patrimoine bâti, mais d’un riche patrimoine naturel. J’assume ma volonté de la nature en ville. Bien sûr, je suis favorable à la densification de l’habitant en ville, mais il faut également une condition de vie agréable », commente le maire. Ainsi, le passage de la Rhônelle pourra s’ouvrir au regard des citoyens. Un « bougé » en 2025 est prévu puisque l’architecte paysagiste et l’AMO ont été retenus ce vendredi 06 décembre dernier. Evidemment, ce dossier est intimement lié à la gestion de l’eau très très encadrée, et par suite aux choix de l’Agence de l’Eau dont dépend le Valenciennois (sur Douai) en terme de renaturation.
Franck Deloge est apparu dans l’univers politique du Valenciennois dans le cadre de la municipale 2020, engagé dans le Rassemblement National sous la tutelle de Sebastien Chenu. Hyper actif, hyper présent comme militant : « J’ai collé 5 000 affiches tout seul durant la campagne municipale de 2020. » Ensuite, c’est le divorce à l’italienne très médiatisé en février 2022 avec le député de la 19ème circonscription ; puis, une campagne sur la 19ème en guerre contre le cacique de l’extrême droite sur le Denaisis sous la bannière « Reconquête»en 2022 ; et enfin sans oublier un passage politique dans la cantonale, en 2021, de Marly/Vieux-Condé,… âmes sensibles s’abstenir !
Pour boucler la boucle à Valenciennes, il a donné sa démission au Conseil municipal de Valenciennes ce mardi 10 décembre. « Cela me paraissait être le bon moment, le jour du vote du budget. » A la question d’une certaine bienveillance à l’endroit de l’édile de Valenciennes, au point que le Groupe Valenciennes Verte Solidaire s’étonne publiquement de la chose : « Franck Deloge prépare-t-il ses interventions et questions avec Laurent Degallaix ? ». Il réfute de suite cette allégation : « Avec Chantal Plaquet, nous sommes allés rencontrer le maire afin de lui dire que nous serions dans une opposition constructive et pas systématique. »
Voir ailleurs… la politique locale !
Aujourd’hui, sans étiquette, ce jeune homme de 26 ans passionné de politique veut poursuivre sa quête d’une carrière sur la commune d’Escautpont. Avant ce transfert sur la route du Pays de Condé, il fait une rencontre politique. « Au moment où je venais de quitter le RN, j’ai rencontré Philippe Duée (l’ancien maire de Marly). Il m’a proposé de m’épauler sur le volet technique. J’ai des réseaux, une connaissance des institutions, mais des lacunes concernant la technicité sur la gestion d’une collectivité locale. C’est pourquoi, il va m’aider également durant cette campagne municipale sur Escautpont. Attention, il ne sera pas sur la liste, mais il va me conseiller », précise-t-il.
Déjà sur Escautpont avec une hyper-présence sur des dossiers très locaux, mobilisation sur les réseaux sociaux etc., il dégaine le lendemain de l’installation du nouveau maire de la commune à travers un tractage massif pour dénoncer celle-ci. « La réactivité, c’est moi, le volet technique, Philippe Duée », lance-t-il.
Pour muscler son apprentissage, il assiste à de nombreux conseils municipaux, intercommunaux, pour apprendre, toujours en compagnie de Philippe Duée, Valenciennes jusqu’à présent, Denain, Quiévrechain, Crespin où il entretient « un très bon rapport avec le maire ».
En digression, sur la technique de la chose publique, lorsque vous voyez un Jordan Bardella affirmer sur une matinale que l’indexation, au 01 janvier 2025, du barême de l’impôt sur le revenu était possible « dans la prochaine loi spéciale comme en 1979 » ; sauf que ses conseillers sont, visiblement ignorants, car depuis le 21 siècle, des lois organiques ont (re)cadré cette pratique. Et la vérité sort du Conseil d’Etat qui a accepté la loi spéciale préparée par le Gouvernement démissionnaire, mais refusé cette mesure présentée par ledit gouvernement sortant. Résultat des courses, 380 000 foyers imposables pour la première fois dès janvier ou en septembre normalement, des contributeurs déjà imposables par dizaines de milliers vont payer leur prélèvement habituel en janvier 2025, en février 2025, etc., avec un ajustement en août/septembre 2025 à la hausse sans indexation du barème dans le PLF 2025, c’est pas gagné… et super technique ! Bref, tout cela pour dire que l’entourage technique d’un élu doit être solide et performant !
« Mon coeur est ailleurs », Franck Deloge
Sur ce transfert d’envie de politique d’un ancien habitant de la ville-centre, il se justifie par un attachement avec cette commune : « J’aime cette ville, une cité du bassin minier, ses habitants et j’y habite depuis l’été 2024. Aujourd’hui, mon coeur est ailleurs. » Une phrase toute faite me diriez-vous, mais il faut pour cela conscientiser la pratique politique en 2024.
Il n’a aucun doute sur la constitution d’une liste sur la commune d’Escaupont. En effet, compte tenu de la mauvaise image de La politique, l’effectivité d’une liste sera un véritable défi dans les 36 000 communes françaises : « Je suis sans étiquette, j’ai réalisé beaucoup de rencontres sur la commune. Je suis de droite, classé sans doute divers droite pour la prochaine municipale. »
Visiblement, le futur candidat espère fédérer autour d’une candidature à droite, voire le plus à droite du paysage politique. Concrètement, il espère de ses voeux qu’aucune autre candidature, sur son espace électoral, ne sera sur la ligne de départ.
Sur les débuts du nouveau maire d’Escautpont, il reconnaît « qu’il entreprend des choses, mais j’ai peur d’un manque de places de parking sur la Place Salengro avec l’église, l’école et la future maison médicale. » Déjà très affuté sur les dossiers locaux, il ne laissera rien passer… !
Actualité judiciaire…
En face de cette démarche politique, vous avez aussi une actualité judiciaire où Franck Deloge, présumé innocent, fait l’objet d’un dépôt de plainte pour le délit de « subornation de témoins« , à l’instar de Laurent Degallaix, présumé innocent, et maire de Valenciennes, et une personne non élue présumée innocente. A ce stade, une étape importante a été franchie durant la 2ème quinzaine de ce mois de novembre 2024 avec le bouclage de l’enquête préliminaire et des auditions, l’épisode suivant sera donc écrit par le Parquet de Lille probablement durant le 1er trimestre 2025. Le justiciable ne fait aucun commentaire sur ce dossier.
« Aller-vers » un autre regard sur l’emploi social !
Cette promotion 2024/205 en 2ème année comprend 17 étudiants (15 filles et 2 garçons), et sur un cursus de 3 ans environ 50 apprenants dans la filière. « Nous constatons une baisse dans les inscriptions à l’IRTS (Institut Régional du Travailleur Social), un manque d’intérêt pour les métiers de l’humain plus globalement », souligne Sarah Tilly, la responsable de formation de l’IRTS d’Anzin.
Et pourtant la demande de compétences sociales est tellement forte que l’emploi est quasi assuré avec une sortie diplômante. « Le plus gros recruteur demeure le Conseil départemental du Nord, voire les entreprises privées avec des services sociaux. En terme d’employabilité, les 3ème année peuvent compter sur une sortie positive à l’issue de leur formation », ajoute-t-elle. Enfin, sur les opportunités et les filières existantes, elles sont pléthoriques : Les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, l’exclusion, l’addictologie, le logement, et plus globalement l’accompagnement des personnes vulnérables.
Qu’est-ce qui coince ?
Alors pourquoi ce désamour, malgré une perspective positive vers l’emploi ? Une étudiante répond tout de go : « Les jeunes s’investissent plus dans un projet personnel ! ». En résumé, s’occuper des autres a perdu de son attrait solidaire et de manière concomitante la reconnaissance du service à l’autre disparaît avec notre peur du contact humain ! « Il y a des vieux clichés sur le métier d’assistante sociale, toujours derrière son bureau a signé des contrats », poursuit une autre étudiante.
Bien au contraire, ces métiers de l’humain exigent de l’empathie tout comme un sens aiguisé de l’accueil. C’est pourquoi, pour la première fois, l’IRTS a organisé une sortie « hors les murs » pour « Aller- vers » les lycéens et les étudiants. Après un point de rendez-vous devant le Lycée de l’Escaut à Valenciennes, les jeunes étudiants sont partis à la rencontre d’autres apprenants dans le Valenciennois. Leur message est simple, car le métier d’ASS demeure de manière intangible celui du contact humain, la main tendue, l’écoute de l’autre, et l’accompagnement le plus adapté à un individu.
La peur des apprenants, elle est également symptomatique de notre instantané sociétal. « Je redoute un manque de moyens financiers. Nous voyons de moins en moins de financement pour le social », tance une étudiante. A la fois palpable et invisible à l’échelle d’une dispersion des financements publiques, variable d’ajustement idéale, le travailleur social demeure toutefois au centre du jeu. Si ces métiers disparaissent, c’est un pan de notre fierté nationale qui s’éteint, celle de tendre la main aux personnes plus fragiles. « On défend aussi des valeurs », ajoute un autre étudiant.
Journée d’immersion à l’IRTS
Pour compléter cette initiative « d’Aller-vers », des initiatives d’immersion au sein de l’IRTS sont programmées. Ainsi, le public va pouvoir se « mettre dans la peau » d’un apprenant. Attention, cette action est possible uniquement sur inscription (par le biais d’un QR figurant sur la plaquette de com créée par les étudiants) : 8 janvier 2025 de 13h30 à 16h30 et 5 février 2025 de 13h30 à 16h30 (plus d’infos sur https://irtshdf.fr/cpt_etablissements/anzin).
Dans ce désert d’un pas vers l’autre, l’humain… encore au 21ème siècle demeure fondamental et ces jeunes de l’IRTS d’Anzin font bien plus qu’apprendre un métier, ils sont en mission !
Dans la foulée de cette censure du gouvernement Michel Barnier, les représentants de la FDSEA du Nord ont choisi d’interpeller Guillaume Florquin, nouveau député de la 20ème circonscription depuis les dernières législatives en juin 2024, et votant avec le Groupe Rassemblement National la censure ce mercredi 04 décembre 2024. Le député est donc venu à la rencontre de ces derniers ce samedi 07 décembre.
Evidemment, deux mondes, deux ambiances, les dorures de la République et le quotidien du monde agricole ; néanmoins, les deux parties ont dialogué et échangé avec leurs convictions respectives. En sus de cette rupture de confiance, la signature brutale du Mercosur par l’UE a jeté encore plus de confusion. Attention, ce dossier n’est absolument pas finalisé, car les pays contestataires, dont la France, peuvent encore stopper ce processus sur le temps très long. Néanmoins, en toute légalité, la commissaire de l’Union européenne a signé le volet commercial du Mercosur. Les esprits chagrins noteront que Ursula Van Der Leyen est d’origine allemande, dont la gouvernance est en grande difficultés comme en France, et de manière concomitante l’arrivée de Donal Trump le 20 janvier prochain à la tête des U.S.A entamera un tir de barrage contre les voitures allemandes que le prochain Président outre-atlantique déteste autant que les produits chinois. L’histoire dans l’histoire écrit depuis des siècles notre quotidien… !
« Quasiment aucune avancée », Isabelle Pique
Sur l’état des lieux du monde agricole en France, il est très grave à plus d’un titre. Concernant les avancées depuis les manifestations en début d’année 2024, quelques concrétisations avec le remboursement du gazole non routier (part de l’agriculteur), l’accélération du versement (interminable) de la PAC, et autres mesures d’urgence. Toutefois, le contenu global du projet de loi « d’orientation sur la souveraineté alimentaire et le renouvellement des générations » a été interrompu le 09 juin dernier à travers cette dissolution incomprise ;Isabelle Pique commente de manière factuelle la situation à ce stade : « Nous n’avons quasiment aucune avancée depuis le début de l’année. »
Comme évoqué dans l’introduction, la reprise des négocations avec les syndicats agricoles, sur la base du 09 juin (une bonne chose) et les nouvelles avancées obtenues auprès du Gouvernement Barnier attendaient une mise en oeuvre indispensable et urgente. Bien sûr, le député défend la position de son groupe parlementaire sur la censure, mais un agriculteur présent lui répond : « Vous avez eu tort. Vous le paierez dans les urnes. »
Un autre résume la pensée des interlocuteurs présents : « Nous sommes très inquiets de cette situation. De notre côté, nous ne nous occupons pas de politique. » Sur le plan local, la liste de courses pour survivre est limpide : « Il faut soutenir la filière laitière et plus globalement le rôle de l’élevage avec d’autres mesures, notamment pour la lutte contre la fièvre catarrhale. Aujourd’hui, il n’y a pas de prévention concernant la prochaine épidémie. A ce stade, seules les bêtes de plus d’un an étaient concernées par l’indemnisation, alors que de très nombreux veaux sont morts. Ensuite, une simplification administrative est indispensable. En effet, beaucoup de professionnels n’essayent même pas de se faire rembourser tellement les formalités sont compliquées. Puis, ils nous faudrait un fonds de roulement (format à discuter) afin de pouvoir reconstituer notre cheptel. Enfin, la Ferme France doit grossir mécaniquement, mais il y a de moins en moins de monde pour venir travailler dans la ferme. »
A ce titre, Isabelle Pique donne un exemple parlant : « Aujourd’hui, un couple ne peut pas vivre avec 60 bêtes dans la filière laitière…en travaillant 80 heures par semaine. »
Et demain… !
A ce stade, le député promet de poursuivre son travail sur les sujets très locaux : « J’ai la main pour avancer sur un dossier local. Par contre, sur des sujets plus généraux, je suis obligé de passer par le Groupe parlementaire. » Ensuite, il énumère ses initiatives en la matière et déclare aux interlocuteurs dubitatifs : « Si de nouvelles avancées (par rapport au budget Barnier) sont incluses dans le prochain budget 2025, compte tenu que ce dossier fait consensus à l’Assemblée nationale, vous allez peut-être nous remercier de cette censure. »
Pour autant, l’urgence, c’est demain et mars paraît tellement éloigné, car avec 70 jours d’examen d’un budget de l’Etat et de la Sécurité sociale prévus par la Constitution, le bicamérisme est une réalité parlementaire, la situation dans les fermes de France sera pire encore. Dans le Nord, contrairement à d’autre régions, le dialogue est encore possible, mais pour combien de temps ?
Après un début de saison mitigé ponctué de deux victoires et deux défaites, Beuvrages connaît depuis mi-octobre une période noire avec six revers consécutifs (la dernière victoire remontant au 5 octobre contre Basket Paris 14 : 77-62). Tour à tour à Juvisy (84-68), contre Courbevoie (68-82), contre Cambrai (74-79), à Roncq (83-62), contre Ste Marie aux Chênes (63-90) et dernièrement à l’AS Bons Conseils (92-70), les Beuvrageois ont mordu la poussière. Une situation qui place l’équipe actuellementdans la charrette en direction de la prénationale (quatre descentes) A leur décharge, ils n’ont pas été épargnés par les blessures comme notamment celles de Rémi Lescieux (épaule) ou Naïm Yahiaoui (genou), mais cela n’explique pas tout : << Nous ne défendons plus, alors que c’était notre force depuis toujours. Je protègerais toujours mes joueurs mais là on parle de l’avenir du club en NM3. Il va falloir se ressaisir très vite >>, déclarait Alexis Poteau le président-coach au lendemain du sixième revers de ses ouailles en terre francilienne. Dans la foulée sa formation connaît un remaniement. Suite aux départs de Camille Sylla pour le Canada pour des raisons personnelles ( face à Paris c’était son dernier match sous les couleurs de l’USMB) et de Djimy Guelbe, qui ne s’est jamais fondu dans le moule beuvrageois, pour la Régionale 2 de St Quentin, le club a enregistré deux arrivées. Celles de Théo Schellaert (non muté) poste 4/5, 22 ans, 1,99m et de Romain Audegon poste ¾, 22 ans, 2m en provenance des USA. Une remise en question était très attendue.
LE DEROULEMENT DU MATCH
Dès le début des hostilités, un sacré bras de fer s’installait sur le parquet de la salle Delaune. Tour à tourBeuvrages par Brouillard, Audegon et Delcambre répondaient à Mabwaka, Niakaté et Faye : 11-10 (4e), 15-18 (7e) et de terminer la première période avec trois longueurs de retard : 24-27 (10e). Face aux perches parisiennes,les hommes d’Alexis Poteau répliquaient par une bonne vivacité pour tenir la dragée haute à un des ténors de la poule
G de NM3, grâce à une belle série de Marnette (8 pts de suite) et Sylla (5 pts) : 37-37 (17e), 41-43 au repos. A la reprise Paris Académie mettait un peu plus de pression, les fautes tombaient drues sur les locaux et sur la ligne des lancers francs leurs hôtes ne connaissaient très peu de gâchis : 52-60 (27e) et à l’aube du dernier quart temps, les affaires beuvrageoises étaient bien mal embarquées, malgré Brouillard auteur d’un contre magistral qui a fait soulever la salle : 56-68 (30e). Bien que certaines baskets commençaient à être très lourdes par cette dépense d’énergie, l’USMB n’abdiquait pas mais n’était pas récompensée de ses efforts, plusieurs << gamelles >>auraient pu connaître un meilleur sort. Ce sont hélas les aléas du basket : 66-78 (36e) pour un score final de : 73-81.
LES DECLARATIONS D’APRES MATCH
N’Diaye Becaye Bemba (coach de Paris Académie) : << Le match n’était pas fameux de notre part. Beuvrages nous a ennuyéavec ses changements de défenses tantôt zone, tantôt individuelle. C’était compliqué mais nous avons été adroits. Nous avons une équipe athlétique et les adversaires adoptent souvent une zone donc nous devons avoir de l’adresse ce que nous travaillons depuis plusieurs semaines et voilà le résultat. >>
Paul Marnette (joueur de Beuvrages) : << On attendait plus de ce matchcar nous nous sommes bien préparés cette semaine. On a joué contre plus fort, on a fait des efforts en défense pour mieux relancer en attaque, mais il y a eu des erreurs et des oublis. Nous avons une bonne équipe, nous allons relever la tête après la trêve. >>
Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << Nous avons été battus dans le combat physique contre une grosse équipe qui a du talent. Nous avons donné trop de secondes chances, trop de paniers ouverts à des joueurs qui nous ont sanctionné rapidement. Une formation difficile à stopper, adroite aux lancers francs et physiquement ils nous ont usé en nous dominant au rebond. >>
BEUVRAGES– PARIS ACADEMIE : 73-81 (24-27, 17-16, 15-25, 17-13)
Bernadette Bia : « Vous pouvez changer la vie d’une personne en signant cette pétition »
Très concrètement, cette association mondiale choisit chaque année dix personnes, injustement emprisonnées, sur tous les continents du monde. Après une enquête minutieuse, elle collecte une pétition à travers la planète. Ces dernières sont remises aux pays concernés, aux chefs d’états en question, dans les lieux de détention… et il se passe des choses.
En effet, presque chaque année, des prisonniers sont libérés suite à cette démarche dès que les responsables apprennent qu’un individu est suivi dorénavant, sur le temps long, par Amnesty international. « D’ailleurs, même le comportement des gardiens de prison change, ils font plus attention à lui, car il voit passer les courriers de l’association. Ça change donc leur traitement dans les prisons, voire un réel espoir de libération », souligne la présidente du Groupe 180 (arrondissement du Valenciennois) de l’association Amnesty international, Bernadette Bia.
Pour l’édition 2024, un ou une prisonnière en Angola, en Argentine, en Corée du Sud, au Bélarus, en Arabie saoudite, en Turquie, en Egypte, au Vietnam, au Canada pour des populations autochtones injustement évacuées et au Burundi sauf que « le Burundi a choisi de libérer le détenu en apprenant que l’association Amnesty international s’intéressait au sort de ce prisonnier ! », ajoute la présidente.
Outre cette journée de mobilisation pour cette pétition, après un tractage durant toute la semaine précédente, vous pouvez signer en ligne sur https://www.amnesty.fr/petitions
Près de 6 millions de signatures en 2023, combien en 2024 ?
La chapelle XVIIIème siècle du Royal Hainaut Spa&Resort Hôtel accueille jusqu’au dimanche 8 décembre 2024, l’événement « L’ARTisanale ».On peut y rencontrer 23 artisans, facettes multiples d’hommes et de femmes au contact de la matière : terre, verre, bois, métal, textile, mobilier, décoration, vêtements et accessoires, au service d’un art de vivre ensemble autrement.
Le salon L’ ARTisanaless’inscrit dans le parcours des animations de la ville pour les fêtes de fin d’année et contribue à intégrer l’Art au quotidien. L’ARTisanale est aussi membre de l’Institut National des Métiers d’Arts. Il a été inauguré en 1988 par Françoise Lesaint, qui est aujourd’hui présidente d’honneur, mais surtout membre très active et impliquée.
Sur 50 dossiers, 22 ont été sélectionnés, sur des critères objectifs du cahier des charges mais aussi sur des critères subjectifs, en respectant une grille qui permet alors aux membres de classer ses artisans coup de coeur, en plus de critères basés sur la qualité du travail, la présentation notamment, nous dit Bénédicte Szczurek, « Maia Sofa », tapissière décoratrice, artisan du salon et membre de l’association l’ARTisanale.
Si certains artisans font leur deuxième ou troisième salon, certains sont des petits nouveaux. Benoît Szczurek, créateur graphique et textile, présente un travail tout en délicatesse. Après des soucis de santé, il est passé de la taille de pierre, à la sculpture textile, et nous présente des pièces à la frontière de l’art, des sculptures de tissu, peint dont la surface semble vibrer. On le comprend mieux quand on sait que ces personnages fantasmagoriques ont été à l’origine pensés et conçus pour l’univers de la marionnette. Des silhouettes plates en mouvement prenant du volume et même de la vie. On les imagine presque bouger. Benoît se souvient avec nostalgie de ses cours d’arts plastiques au collège, mais aussi de ses cours à l’école des Beaux-Arts de Valenciennes. L’art n’est jamais loin de l’artisanat.
A quelques pas, Laurence Sibille, dentellière, est pensive devant ce qui pourrait nous apparaître comme un amas de fuseaux. Après cette courte pose, elle reprend sa tâche, mais surtout s’anime quand elle nous parle de l’école de Valenciennes qu’elle vient de reprendre, et qu’elle cherche à faire durer le plus longtemps possible en rendant autonome les dentellières qui y sont formées. Chaque dentelle a sa spécificité et celle de Valenciennes, tressée, est fine mais solide et Laurence Sibille veut « réussir à re-motiver les gens sur une tradition dites rébarbative » qui pourtant peut être appropriée de manière contemporaine. D’ailleurs, l’association donne des cours d’apprentissage de différentes techniques de dentelle en fils continus et en fils coupés ainsi que l’aide à la création contemporaine.
Pierre Garnier, le nouveau président a pris la parole dans cet écrin, et a parlé d’excellence et de savoir faire unique. Car ce week-end, dans la chapelle, haute, résonnante, les artisans ont réussi à réchauffer de leur feu timide, ce lieu intimidant. La lumière tamisée rend leur création aussi précieuse qu’elles le sont car elles restent uniques et animées par leur investissement passionnel. Par des techniques très anciennes, ils inventent le monde de demain. En respectant l’environnement, en conservant et en restaurant le patrimoine, en créant et en transmettant. Comme l’a si justement rappelé Maurice Spratbrow, Conseiller municipal délégué aux politiques éducatives de proximité, cet événement dans ce lieu du patrimoine peut faire écho à la reconstruction de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui réouvre justement ce même week-end que l’ARTisanale. Il a fallu retrouver des compétences anciennes pour reconstruire ce chef-d’oeuvre, des artisans capables de créer dans le respect de hommes et de la nature. Il a fallu trouver des compétences venues de traditions lointaines. Ces compétences qui sont une force économique, une force de création considérable, nous les avons également à Valenciennes.
L’ARTisanale, 36e salon de professionnels des Métiers d’Art est composée de professionnels de Métiers d’Art et organise la manifestation avec le concours de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Hauts de France, du Royal Hainaut Spa and Resort Hôtel, de la ville de Valenciennes, de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Grand Hainaut, de l’Office de tourisme et des Congrès de Valenciennes Métropole, de la fédération des boutiques de Valenciennes, des Pâtissiers du Hainaut, de l’entreprise « Solution Habitat » de Thivencelle.
L’ARTisanale est ouvert au public du jusqu’au 8 décembre, samedi 7 décembre, de 10h à 19h et dimanche 8 décembre de 10h à 18h
Durant presque un siècle, l’association du «Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes » n’avaient pas de locaux pour stocker ses pépites, ses archives, ses dons, ses legs. Aujourd’hui, au 104 de la rue Duchenois, à l’entrée de l’EPHAD « La Maison des roses » (ex Ma Maison des Petites Soeurs des pauvres) face à l’entrée du cimetière Saint-Roch, le « Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes », sur deux niveaux, a regroupé sa bibliothèque, sa réserve des publications et les archives que le service municipal d’archives a souhaité ne pas conserver.
« Toutefois, note siège est toujours basé à la Maison des Associations de Valenciennes. L’EPHAD des Roses, contre un loyer accessible, nous a permis d’accéder à un local pour stocker nos archives, et de commencer à trier… », indique Philippe Guignet, le Président du CAHVA. Ce trésor est aujourd’hui à disposition des adhérents de l’association, vous y retrouvez des publications très diverses, un fonds très précieux pour les amoureux de l’histoire, les chercheurs également, et les curieux. « Les deux objectifs de l’association sont de vulgariser l’histoire de Valenciennes et de son arrondissement, mais aussi de publier nos recherches », poursuit le président.
Court-métrage sur la reconstruction de Valenciennes (1940-1959)
A l’occasion de cette découverte des nouveaux locaux, l’association a projeté un cout-métrage, réalisé par des étudiants en 2018, sur l’histoire de la reconstruction de Valenciennes entre 1940 et 1959.
Le début de la Seconde guerre mondiale fut ravageur pour de nombreuses communes dans le Nord de la France. Valenciennes n’a pas échappé à cette flamme dévastatrice. En effet, un incendie s’est déclaré le 22 mai 1940 dans le cœur de la ville. En période normal, ce dernier aurait dû être circonscrit rapidement, sauf « que la population était partie depuis le 16 avril 1940 face à l’arrivée proche des troupes allemandes (le 27 mai). L’incendie a duré 14 jours », explique Jean-Marie Richez, auteur d’un livre référence sur le sujet. En effet, avec seulement quelques milliers d’habitants encore présents, aucun service suffisant n’était opérationnel pour éteindre ces flammes ravageuses détruisant 12% du bâti dans le centre de Valenciennes, sauf la façade de l’Hôtel de Ville.
Bien sûr, il fallait reconstruire. Près de 8 plans ont été produits pour cette reconstruction majuscule, notamment celui d’Albert Laprade. Ce fameux plan Laprade a été validé par le Général Pétain le 23 juin 1943. « Il y avait deux volontés dans le Plan Laprade. Tout d’abord, sortir les industries de la ville, mais également recouvrer de la salubrité tout commune une fonctionnalité des espaces urbains », poursuit le conférencier. Le plan Laprade prévoyait aussi un parking souterrain sous la Place d’Armes, sacrément visionnaire, mais l’équipe municipale de l’époque a jugé le coût trop important.
(Visuel d’une planche d’un plan Laprade de 1941)
En 1944, les alliés ont bombardé la ville de Valenciennes, et notamment l’église Saint-Géry. Pour sa reconstruction, en l’absence de fouilles préventives à l’époque, des tombes ont été retrouvées en cours de chantier, autre époque !
La mise en oeuvre du Plan Laprade a nécessité des crédits importants de l’Etat. Les travaux ont démarré en 1945 avec la reconstruction des 40 îlots que nous connaissons aujourd’hui. « Pierre Carous, édile de la cité, a été l’aiguillon de cette reconstruction du centre-ville de Valenciennes », ajoute-t-il. Toutefois, deux typologies ont été choisies par deux architectes différents. Ainsi, 20 îlots ont un toit, et 20 autres possèdent un toit terrasse.
Enfin, Charles de Gaulle est venu inaugurer cette ville reconstruite le 16 septembre 1959, et son hôtel de ville flamboyant dont il est le parrain pour l’éternité.
Laurent Vallet/Chef d’établissement : « Relever le niveau de l’enseignement »
Laurent Vallet, le Directeur de l’établissement ne cachait pas la volonté de franchir un cran au sein du Lycée Dampierre, celui d’une pédagogie moderne et porteuse pour des apprenants dans le secteur de l’hôtellerie-restauration.
Après un premier pas en « 1926 » où une école plus un centre de formation, dans les métiers de la métallurgie, ont vu le jour. Puis, pendant 30 ans, le centre VALAREP dans les métiers l’hôtellerie-restauration a posé ses valises au Château Fortier à Saint-Saulve. « Je tiens à remercier vivement le maire de Saint-Saulve. Pour autant, ce site n’était plus adéquat. C’est pourquoi, après mon arrivée, nous avons décidé de lancer un projet de construction d’un nouvel équipement pour nos apprentis », commente Laurent Vallet.
« L’architecture est un acte de foi », MV2 Architectes
En présence de Monseigneur Dollman, les locuteurs ont mis en exergue un besoin d’optimisation de la pédagogie. « Nous devons relever le niveau de l’enseignement », poursuit-il. Pour autant, ce projet de construction ex nihilo, sur 18 mois, a nécessité un soutien sans failles de ses partenaires.
Et en premier lieu, une vision architecturale capable de fédérer les partenaires à travers « un bâtiment durablement tourné vers la décarbonation. Pompe à chaleur, ventilation à double flux, panneaux photovoltaïques avec une production de 30% de l’énergie consommé sur site, le choix des matériaux… », indique l’architecte en chef du cabinet « M2V Architectes » dont l’expression dans un établissement catholique ne manque pas d’à-propos : « L’architecture est un acte de foi ».
Cet engagement a séduit l’exécutif de la région Hauts de France, le responsable en chef des lycées, et le moteur principal de cette nouvelle construction. Elizabeth Gondy, conseillère régionale, était ravie du résultat : « Le 1926 est un espace pédagogique exceptionnel. L’alternance est une filière d’excellence, dans le privé malgré les critiques, comme dans le public, que la région Hauts de France soutient ».
Après le coupé de cordon officiel et le dévoilement d’une plaque, la visite du restaurant d’application est spectaculaire, salle de cours, cuisine, laboratoire et un espace de restauration d’une grande qualité…. Pour ce denier, la bénédiction de Monseigneur Dollmann pour le Diocèse de Cambrai était le geste ultime d’un lancement sur les fonts baptismaux d’un restaurant d’application efficace et efficient.
(Kanelle Mahobah tente de déborder la calaisienne Devaux)
TRITH DEMARRE EN MODE CATASTROPHE AVANT DE SE REPRENDRE
Avec un effectif construit pour jouer le haut de tableau, voir la montée en Ligue 2, la Concorde Olympique de Trith n’a pas avant cette rencontre le classement escompté. Cela à cause des aléas du basket et le forfait de certaines joueuses sur blessure : entorse à la cheville de Onayssa Sbahi et Kanelle Mahobah. Mais aussi l’arrivée tardive de la Sénégalaise Arame Niang et l’arrêt de Florine Basque pour un heureux évènement. Résultats des courses un début de saison calamiteux avec cinq défaites de rang dont trois à la maison (Dieppe : 66-69, BF Escaudain : 54-59, Sceaux : 60-64) et deux hors de ses murs (Nord Alsace : 74-66, La Glacerie : 62-50). Heureusement l’hémorragie a été stoppé par trois victoires de suite : au Stade Français : 50-78, à Franconville : 58-64 et contre le Centre Fédéral ; 71-42. Un début de saison en dents de scie donc avec une 10e place au classement avec 11 pts, 9e attaque (63,6 pts de moyenne) et 3e défense (59,7). Et voilà Calais (7e, 12 pts) qui se dresse sur sa route que les Trithoises devaient rejoindre en cas de succès.
LE COB CALAIS DEVANT PRATIQUEMENT DE BOUT EN BOUT
Après trois égalisations : 2-2 (2e), 4-4 (3e) et 6-6 (4e), les Calaisiennes démontraient qu’elles ne s’étaient pas déplacées pour faire dans la dentelle,Dosso, Pédroso et Batista plaçant leurs couleurs au pouvoir par un 0-10 meurtrier : 6-16 (7e). Causeur et Tiréra se mettaient alors en évidence pour réduire la note : 16-18 (10e). A partir de là un sacré coude à coude s’installait, mais Trith traînait comme un boulet ses errements de la première période : 26-29 (16e), 33-38 au repos.
Mêmes actrices, même scénario à la reprise : 39-43 (22e). C’est là que les filles de Laurent Duthé passaient la vitesse supérieure pour prendre une option sur la victoire, malgré Tiréra, Niang et Causeur : 46-58 (30e). Dix minutes pour renverser la situation en sa faveur, Trith s’y attelait dans le sillage de Sbahi : 52-60 (34e), mais la mission était bien trop compliquée pour y parvenir d’autant queCalais ne lâchait pas grand-chose. Score final : 64-79.
ILS ONT DECLARE :
Laurent Duthé (coach de Calais) : << C’est toujours bien lorsque l’on gagne, surtout avec la manière. On craignait cette équipe qui a fait un gros recrutement et qui vient de se reprendre après un début de saison perturbé. Nous la constance ce n’est pas notre fort, mais c’est de les laisser à 64 pts chez elles et terminer à plus 15. Je pense que l’on a fait le taff, il nous reste à enchaîner. >>
Onayssa Sbahi ( meneuse de Trith) : << Nous avons pris un écart et on a eu du mal à revenir. Nous sommes en dent de scie, pas régulières et courir après le score, c’est fatigant et très compliqué d’autant que pas trop d’adresse aux lancers francs. On doit apprendre de nos erreurs, ce sont les détails qui font la différence. Nous ne leur avons pas facilité la tâche, mais on s’est compliqué la nôtre. Maintenant place à Reims, une grosse équipe invaincue. >>
Vincent Verryser (coach de Trith) : << Dommage nous sortions d’une bonne dynamique, mais ce soir nous n’étions pas connectés ensemble face à une équipe qui possède des joueuses expérimentées. Je reste sur ma faim, car après de bons entraînements, nous avions un bon coup à jouer pour remonter au classement. Est-ce que nous étions trop confiants ? Je ne sais pas, nous étions dans un jour sans. Ce soir il y a eu match mais nous sommes passés à côté de beaucoup de choses, il va falloir se remettre au travail. >>
Trith – Calais : 64-79 (16-18, 17-20, 13-20, 18-21)
L’ASHHV VALENCIENNES BRILLE DE MILLE FEUX DEPUIS LE DEBUT DE SAISON
L’Association Sportive Hainaut Handisport Valenciennes (ASHHV), qui a fêté ses cinquante ans cette année, a dans son sein, une section basket fauteuil qui a pratiquement un demi-siècle également. Après des hauts et des bas cette dernière a trouvé son équilibre dans cette saison 2024-2025. La preuve, dans son championnat de N3, elle est à ce jour invaincue après six rencontres et totalise 12 pts. Cela avec la première attaque : 364 pts inscrits (60,6 de moyenne), mais seulement la sixième défense : 251 pts encaissés (41,8). Et voilà Orléans (3e, 10 pts, 4 victoires, 2 défaites) qui est un peu la bête noire des Valenciennois qui se déplace à Valenciennes : << Cette formation ne nous réussit pas trop. La saison dernière nous avons perdu de cinq points chez elle et de même manière lors du match retour. De toute façon il faut gagner car nous envisageons de monter en N2. >>, relateJean-Michel Pittavino le coach valenciennois.
L’ASHHV DEROULE, S’ECROULE PUIS TERMINE EN FORCE
Un début de match très équilibré, les deux formations se regardant les yeux dans les yeux, tout en se rendant panier pour panier : 13-12 (10e). Là, premier rebondissement. Avec une défense de fer les Valenciennois asphyxiaient les Orléannais qui ne marquaient que deux petits points dans la seconde période alors que Marcant, Fromont et Galan trouvaient régulièrement la route du panier adverse : 30-14 au repos. A la reprise second rebondissement. Orléans ne baissait pas les bras malgré son retard et reprenait mieux les débats, face à un hôte devenu tout a coup efficacement muet. Il passait un 0-12 malvenu pour revenir dans la partie ; 30-26 (25e). Pire même il passait devant à l’aube de l’ultime quart temps : 32-34 (30e). L’ambiance devenait électrique et la pression montait. Les changements de leaders se poursuivaient : 36-37 (35e), 44-41 (39e). Les Valenciennois pensaient alors avoir fait le plus difficile, mais non Ridor égalisait à l’approche de la fin du temps réglementaire (3e rebondissement) : 44-44 (40e). Dans la prolongation, Marcant et Fromont trouvaient alors que la rigolade avait assez duré et l’ASHHV s’imposait : 55-44. Ouf…
ILS ONT DECLARE
Jérémy Ridor (coach-joueur d’Orléans) : << Un match intense qui se termine en prolongation malheureusement négativement pour nous. On a pris un éclat dans le second quart temps, puis nous sommes revenus après la reprise mais nous n’avons pas su garder notre rythme dans la quatrième période et dans la prolongation nous avons subi physiquement. C’est toujours un plaisir de venir jouer ici, cela se passe toujours très bien, il y a du monde et nous sommes toujours bien accueillis. >>
Thibault Fromont (Un joueur cadre de l’ASHHV) : << Un match très dur. Nous avons dominé la première mi-tempset comme d’habitude nous sommes passés à travers dans la troisième période et on a eu du mal à revenir. Nous sommes contents de gagner même si c’est après prolongation. Nous sommes à sept victoires en sept matchs c’est cool. Bravo à l’équipe. >>
Jean-Michel Pittavino (coach de l’ASHHV) : << Un match très difficile face à une équipe qui nous posé beaucoup de problèmes. En plus nous n’avons pas eu de réussite aux tirs donc pas évident de gagner dans cette situation. L’égalisation nous a fait mal mais nous sommes arrivés à nous remobiliser pour l’emporter. Les consignes ont été juste respectées, je pense que les joueurs n’étaient pas dans le match aujourd’hui. >>
Franck Duval : « Fluidifier notre réseau et récupérer aussi de nouveaux clients»
Le réseau de transport du Valenciennois ne sera pas le 1er à franchir cette étape, mais les réseaux équipés ne sont pas pléthoriques, car la coût financier est lourd. Pour autant, ce petit truc en plus « n’était pas dans le cahier des charges du SIMOUV, mais nous l’avons proposé dans le cadre de nos négociations. L’investissement est de 500 000 euros et financé à 50% par la régions Hauts de France et l’Europe (FEDER). Pour le reste du montant, c’est de l’autofinancement du SIMOUV », précise Franck Duval, le Directeur général du réseau Valenciennois.
Concrètement, un terminal de paiement CB sera installé dans chaque bus et 4 dans chaque tramway. Ainsi, les 133 bus et les 30 tramways seront équipés et opérationnels le lundi 02 décembre prochain.
« Vous pouvez payer un voyage pour vous et 5 accompagnateurs », Franck Duval
Compte tenu du caractère épisodique de l’achat, le paiement en CB est réservé à l’achat d’un voyage à 1,60 euros pour votre déplacement, mais pas un abonnement. « Vous pouvez payer votre voyage et 5 accompagnateurs, soit 6 fois 1,60 euros », précise le DG. Autour de cette facilité, plusieurs paramètres indispensables sont en place pour les usagers.
En effet, chose essentielle, la mise en oeuvre est longue (12 mois), car « nous devions travailler avec toutes les banques et respecter à la lettre un protocole sécuritaire strict ». Autre point facilitateur, le consommateur pourra vérifier cet achat sur son relevé de CB, très classique, mais également sur un site web dédié pendant 30 jours avec le détail de ces achats transports. Enfin, le « contrôleur avec son valideur de transport pourra visualiser, avec votre CB, votre paiement », ajoute Franck Duval.
Plus globalement, KEOLIS espère capter une nouvelle clientèle, la très occasionnelle, la plus exaspérée d’un engorgement du trafic voitures, voire une réduction de la fraude… rampante. Enfin, le réseau, et notamment les bus sont parfois engorgés par une file d’attente pour prendre son titre de transport à la borne sur le quai. Avec cette installation, Transvilles espère in fine « fluidifier notre réseau de transport public et récupérer aussi de nouveaux clients ».
Voilà, le « Pass CB » est né…juste pour le meilleur !
(François Lebon et Yves Dusart présentent leur distinction »ville amie des aînés », François Ducatillon, assis, est associé à cette démarche à travers sa coordination du pôle « accompagner »)
Comme dans de nombreux conseils municipaux dans le Hainaut et partout en France, des démissions ou des divergences politiques d’ordre national ou local émaillent ce mandat 2020/2026 unique en son genre compte tenu des crises traversées aussi diverses qu’improbables.
A ce titre, Sheerazad Aouadi, adjointe en charge de la Politique de la Ville et des Quartiers, a fait part de son intention de rejoindre l’opposition municipale. En l’absence de cette dernière dans l’hémicycle municipal, le maire n’a pas souhaité commenté son choix tout en indiquant « ne pas avoir compris » ce retrait. Le doyen du Conseil municipal, Bruno Lebrun, souligne « un épisode douloureux qui se termine, restons ensemble ».
Concrètement, le retrait de la délégation de Sheerazad Aouadi a été voté par la majorité municipale. De même, le non remplacement de cette dernière par un nouvel adjoint également entériné. Par ailleurs, le conseil municipal a décidé de passer de fait de 9 adjoints à 8 « afin de ne pas perturber l’équipe en place ». Ensuite, Naïma Belalouz, conseillère municipale, va prendre en charge les thématiques de cette délégation. « Nous avons une équipe unie avec une grande transversalité. Pas besoin d’une délégation d’adjoint pour traiter ces sujets », répond l’intéressée à une question de l’opposition municipale, Bruno Thiollet. Yves Dusart appuie ce propos par l’exemple. « Nous avons obtenu un résultat sur les aînés, et François Lebon n’est pas adjoint. On pourrait faire le tour de la table de la même manière… ». Enfin, sur ce sujet sans le dire, en toute fin d’un conseil particulièrement dense, il ajoute : « Regardez le nombre de délibérations que nous avons passé sur ce sujet ». Effectivement, un ou une adjointe en moins modifie un organisationnel dans toutes les commissions locales, représentations communales, c’est une nouvelle partition rompant l’harmonie d’une élection initiale.
Le commentaire de l’édile nous ramène à son propos liminaire…
L’économie positive à Saint-Saulve
Bien sûr, la révélation d’une arrivée prochaine de l’entreprise « AXENS », avec 400 emplois à clé, par le quotidien régional la Voix du Nord était une belle nouvelle pour la commune. En effet, ce fabricant de cathodes pour les batteries électriques arrive à point pour remplacer le projet H2V sur l’hydrogène. « Le Groupe AXENS va injecter 500 millions d’euros avec un objectif de production en rythme de croisière en 2028. Bien sûr, ce résultat est le fruit d’un travail de l’ombre par le service du développement économique, la Présidence de Valenciennes Métropole sans oublier, la CCI du Grand Hainaut, la région Hauts de France, et l’Etat », déclare Yves Dusart.
Pour s’adosser à cette bonne nouvelle éco, Hervé Brouillard ajoute que « le port fluvial (public) de Saint-Saulve est devenu le 3ème port intérieur de France avec 120 000 containers ».
Enfin, ce n’est pas de l’économie stricto sensu, mais son impact est majeur à plus d’un titre. « Le projet du centre pénitentiaire suit son chemin (sur le temps long). Le Ministère a délégué une étude préliminaire sur la qualité de l’air durant 15 jours », indique le Premier magistrat. En effet, ce site participera à terme à la réduction de la baisse démographique sur Saint-Saulve avec entre 700 et 800 habitants permanents… et non délocalisables !
Finances publiques
On pourrait presque faire un résumé de l’état de l’art des finances publiques locales sur un sujet. En effet, au détour des discussions budgétaires, Jean-Marie Dubois, adjoint aux finances, précise que « la commune devrait investir 1,4 millions d’euros pour la rénovation de ses voiries. Cette année, nous pouvons dégager 157 000 euros. Je rappelle qu’un mètre linéaire de voirie et trottoirs des deux cotés, c’est 2 000 euros ! ».
Une fois n’est pas coutume, une délibération d’une Autorisation de Programme et de Crédits de Paiements réduit un montant fléché de 150 000 euros pour l’année 2024. Toutefois, cette délibération amène une interrogation sur le coût important du futur Groupe scolaire du Bas Marais par Bruno Thiollet.
La réponse du maire fuse sur l’impératif d’une construction d’un nouveau Groupe scolaire en remplacement « de deux existants, véritables passoires thermiques. De plus, nous avons fermé 4 classes cette année. Sans réactions de notre part, c’est une école que nous fermerons la prochaine fois compte tenu de la baisse de la démographie. Nous devons attirer les parents et leurs enfants à s’inscrire dans ce nouveau Groupe scolaire. Par ailleurs, une nouvelle population viendra se greffer autour de celui-ci, qui n’est absolument pas enclavé. Concrètement, si nous passons sous la barre des 10 000 habitants, c’est une catastrophe pour nos finances publiques ».
Ensuite, l’édile évoque la visite du Sous-Préfet de Valenciennes, Guillaume Quenet, avec deux arrêts sur projets, le site de la future école du Bas Marais et au sein du quartier de la Pépinière.
QPV élargi
Justement, la nouvelle mouture des contrats de quartiers soutient la politique de la ville dans ses quartiers prioritaires. Concrètement, les documents de « quartiers 2030 » ont permis l’extension du quartier de la Pépinière sur Saint-Saulve en ajoutant l’Avenue du Général de Gaulle. « Je remercie la collaboration du Sous-Préfet de Valenciennes pour ce résultat, plus 550 habitants en complément des 1 400 existants au sein de ce quartier avec de nouveaux moyens financiers », conclut Yves Dusart.
Violences contre les femmes… et les aînés !
L’information liminaire du maire n’a pas manqué de mentionner le 25 novembre, journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. « Je rappelle l’existence du 3919, un appel gratuit, anonyme et confidentiel disponible 365 jours sur 365. Néanmoins, je vais confier une mission sur ce sujet à Naïma Belalouz », commente le maire.
Enfin, la politique communale en faveur des aînés à remporter un succès notable. En effet, la collectivité locale a été récompensée par le label d’argent « ville amie des aînés » durant le dernier Congrès des Maires 2024. François Lebon, en charge du sujet, était satisfait de cette récompense compte tenu des initiatives sur cette thématique. En marge de cette politique vis à vis d’une population importante sur la ville, une résidence sénior pour personnes âgées autonome est déployée sur la ville https://www.logement-seniors.com/residence-seniors-location-saint-saulve-59880-residence-ovelia-les-quatre-jardins-6805-1.php
Georges Maillot : « -Nous Aussi- a ouvert des portes que nous ne pouvions pas ouvrir »
Les personnalités présentes étaient nombreuses pour assister à cette cérémonie protocolaire importante à plus d’un titre pour le territoire. En effet, l’association de l’APEI du Valenciennes est composée uniquement de parents d’enfants en situation de handicap mental et certains d’entres eux choisissent de franchir le pas… un jour pour l’intérêt collectif. Pour ouvrir cette cérémonie,
Marie-Claire Coquidé est aujourd’hui la présidente de l’association depuis juin 2023. Cette dernière insiste sur la dimension humaine de cette distinction : « C’est une vie militante récompensée aujourd’hui. Le passage de Georges Maillot a été marquant et déterminant pour cette association. J’ai été honorée de travailler comme vice-présidente à ses côtés durant 15 ans ».
Ainsi, sous la conduite de Pierre- Marie Miroux, le précédent Président jusque 2008, l’un de ces bénévoles a reçu l’insigne de Chevalier dans l’Ordre National du Mérite pour « service éminent » à la République. « Charles de Gaulle n’a pas laissé beaucoup de détails sur la distinction entre service éminent (ONM) et service distingué (Légion d’Honneur) », explique Pierre- Marie Miroux.
Georges Maillot in vivo à l’APEI du Valenciennois
Après l’armée, Georges Maillot a travaillé au sein de l’entreprise Dassault comme ingénieur « où j’ai appris la rigueur », puis son parcours de vie familial l’a conduit a rejoindre la structure comme administrateur et vice-président dès 2006 de ladite association. Ensuite, après une phase managériale compliquée, Georges Maillot est élu président de l’APEI du Valenciennois en 2008, prenant la suite de Pierre-Marie Miroux dans cette même salle Léonce Malécot.
Comme à chaque fois dans ce type de cérémonie, le plus important n’est pas qui était le Président de l’APEI du Valenciennois, mais qu’a-t-il fait pour celle-ci ! Très tôt, Georges Maillot était interpellé par cet amendement « Creton »* : « Je ne comprenais pas le maintien d’adultes, de 25 ans, en compagnie de jeunes de 15 ans. C’est pourquoi, j’ai voulu travailler sur un accompagnement, non brutal, des jeunes vers l’hébergement et le travail à l’âge adulte ».
Avec l’arrivée d’un nouveau DG (David Leclercq) en 2014, la restructuration en pôle de compétences apporte une nouvelle ambition malgré les réductions budgétaires au niveau national et départemental. C’est le temps des projets. Gabriel et Annie font une énumération des réalisations, Chemin Vert, rachat des vignes de Valenciennes, ESAT du Hainaut, ESAT Watteau, Les Peupliers, l’extension de la Mas de la Bleuse Borne…, sans oublier un vieux vieux dossier enfin conclusif avec la rénovation/extension de la Ferme thérapeutique de la cité thermale.
Pour sa part, le Président de l’APEI du Valenciennois jusque juin 2023 retient aussi le travail sur le FALC avec un partenaire de choix, le Centre Hospitalier de Valenciennes. « J’ai beaucoup appris avec le collectif « Nous Aussi ». Il faut l’avouer, -Nous Aussi- a ouvert des portes que nous ne pouvions pas ouvrir. La traduction du Livret d’accueil du CHV en FALC (FAcile à Lire et à Comprendre) a été une réussite et validée par les usagers », déclare Georges Maillot. A ce titre, la mission se poursuit avec une prestation professionnelle proposée aux institutions et entreprises de l’Arrondissement et au delà https://www.va-infos.fr/2024/10/28/laide-a-la-lecture-et-a-la-comprehension-ou-le-discours-de-la-methode-par-lapei-du-valenciennois/
Sur la kyrielle de sites nouveaux, rénovés et/ou reconstruits, il tient à remercier Geneviève Mannarino, ex Conseillère départementale « pour son engagement dans la bataille en faveur de ce projet de rénovation/extension de la Ferme thérapeutique à Saint-Amand-les-Eaux ». D’ailleurs, il rappelle comme administré amandinois que l’APEI du Valenciennois a toujours bien collaboré avec le maire de la cité thermale, Alain Bocquet ex éducateur spécialisé dans ses jeunes années. Nelly Szymanski, 1ère adjointe, représentait la commune hôte en l’absence de l’édile en convalescence d’une petite intervention chirurgicale.
Autre souvenir fort pour le récipiendaire à travers l’aboutissement d’un projet de diagnostic précoce chez le tout-petit. « Je comprenais la problématique des institutrices et instituteurs face à un retard présumé d’un enfant de 3 ans. Est-ce un trouble ou simple retard ? Il est quasi impossible de le savoir sans un diagnostic très précoce que nous sommes en capacité de réaliser. A cet effet, je remercie Béatrice Descamps, ex députée de la 21ème circonscription, et Sophie Cluzel, ex secrétaire d’Etat au handicap, pour m’avoir permis de défendre ce projet directement au Ministère de l’Education nationale. Il a été validé même si son financement a posé des problèmes », commente-t-il. Ainsi est né le DEPA (Dispositif d’Evaluation Précoce et d’Accompagnement). Bien sûr, cet exercice est peu propice à un bilan exhaustif d’une action sur le temps long avec les équipes de l’APEI du Valenciennois.
Hervé Delplanque, le responsable de l’association territoriale de l’Ordre National du Mérite, rappelle que dorénavant il était « un compagnon ». Ce patronyme des membres de l’ONM se marie merveilleusement bien avec la conclusion de Georges Maillot en forme d’hommage à tous ces parents d’enfants en situation de handicap mental, compagnons de route durant 15 ans, par « rien pour l’association sans les parents ».
Daniel Carlier
* « Amendement Creton » : Les jeunes adultes handicapés peuvent être maintenus au sein de l’IME (Institut Médico-Éducatif), au-delà de 20 ans, s’ils ne peuvent pas être immédiatement admis dans les établissements pour adultes handicapés désignés par la Commission des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH).
Le point de rendez-vous était inhabituel, mais évidemment avec du violet partout. Le parvis du Phénix est oublié pour la Place Verte à Valenciennes où le fameux kiosque est porteur pour des actions. Ensuite, ce lieu sera, dés l’édition 2026, face à la nouvelle porte d’entrée du nouveau Musée des Beaux-Arts.
Sous la houlette d’Émilie Van Ryckeghem, la Présidente de l’association, et de Betty Rygielski, la manifestation a défilé dans le centre de Valenciennes avec comme d’habitude une musicalité dynamique et des temps forts, pour les invisibles victimes du quotidien Place de la République, voire les infanticides depuis le début de l’année Place d’Armes.
« Pour cette marche annuelle, nous voulons mettre en lumière les micro-actions tout au long de l’année afin de lutter contre les violences physiques et/ou verbales. S’informer sur les sites internet dédiés, dénoncer des propos sexistes, soutenir les victimes autour de soi, etc. », commente Victoria Borgnet, membre de l’association. Bien sûr, après « Me Too », l’affaire Pélicot transcende les victimes et devrait plus encore déverrouiller le silence, voire cet embargo autour de ce fléau. Certes, vous avez à ce stade des référents « spécialisés » dans l’accueil des victimes d’un harcèlement, d’une agression ou d’un viol, mais « la formation n’est pas encore suffisante. Cela dépend (trop) encore de la personne en face de vous », ajoute Victoria Borgnet. Certes, des progrès sont notables et les nier ne fait pas avancer la cause. Par contre, l’hétérogénéité des personnes formées et l’importance du sujet au sein d’un commissariat, d’une gendarmerie, est différente dans les 101 départements français. Un cadre rassurant pour toutes et tous, les victimes, est une condition sine qua non pour lutter au quotidien.
« 2,6 milliards pour lutter contre les violences des genres », Betty Rygielski
Quelques prises de parole, au kiosque de la Place Verte, ont amorcé cette marche où 150 personnes environ étaient présentes. « Il faudrait 2,6 milliards/an pour lutter contre les violences des genres ; il faut agir également contre la charge mentale. Nous sommes contre un groupe qui opprime, qui domine et chacun dispose d’un pouvoir », déclare Betty Rygielski.
La déambulation à travers les artères centrales de Valenciennes bénéficie, année après année, de plus de bienveillance des chalands, des commerçants/artisans sur le pas de la porte, et plus d’un regard incrédule sur le bien-fondé de cette cause. Certes, c’est un petit pas, mais il grignote sur le patriarcat dénoncé durant ce défilé et l’hostilité, affichée hier, baisse la tête devant cette manifestation de proximité.
Ancienne école élémentaire en désuétude, l’édile a choisi de transférer la seule classe vers une école maternelle, un regroupement de bon aloi. De facto, ce site était libre avec une première réhabilitation en 2021/2022 et une rénovation plus lourde en 2024. « Tout a été refait, l’isolation, les fenêtres, le sol, les murs, l’accessibilité PMR et même une toute nouvelle cuisine à disposition », commente Pierre Michel Bernard, le maire d’Anzin.
En effet, après le traditionnel dévoilement de plaque, Ambre, une ado participante, fait la visite aux officiels. Elle présente la 1ère salle de jeux, baby-foot, jeu vidéo, PS5, espace numérique pourune navigation sur le web. Ensuite, une deuxième salle avec des tables de réunions où les jeunes peuvent préparer des projets. Cinéma, voyages, et autres sorties, mais également une 3ème salle avec un nouvel espace cuisine où les jeunes vont préparer des repas communs, pizza party, etc., l’espace est suffisant pour installer des tables pour tout le monde. Enfin, en extérieur, un espace de basket et des tables pour déjeuner font également partie de ce package pour la jeunesse.
« Ce LALP est un repère », Pierre-Michel Bernard
Pour le premier magistrat, ce choix était indispensable pour les jeunes de 11 à 17 ans d’Anzin, car les « précédents sites faisaient cohabiter différents usagers avec quelques problèmes à la clé. Aujourd’hui, une quarantaine de jeunes membres de ce LALP ont leur propre espace. Ici, ils peuvent aussi développer des projets de vacances, d’aménagements de ce site, et il constitue un repère pour eux également. D’ailleurs, tous ces aménagements ont été concertés avec les jeunes ».
Sur un investissement de 200 000 €, la CAF du Nord a participé activement avec 120 000 euros, plus l’Etat à travers le fonds DETR (20 000 euros), et 20% d’auto-financement par la commune. Patricia Fournier, vice-présidente de la CAF, et ancienne commerçante sur Anzin, était ravie de « ce soutien de la CAF du Nord à l’épanouissement des jeunes ».
« Vous avez un avenir », Guillaume Quenet
Pour le Sous-Préfet de Valenciennes, Guillaume Quenet, le moment était important compte tenu du climat général. Son message est limpide : « Vous avez un avenir. Il dépend aussi de vous ! Vous n’avez pas rien sans rien comme pour la réalisation de votre boulodrome (sur ce site). Ce LALP est un lieu d’échanges, d’une richesse partagée, voire d’un travail collectif ».
Sur la terre de la Compagnie des Mines d’Anzin, la plus puissante au XIXème siècle, les Anzinoises et Anzinois peuvent avoir « des motifs de fierté d’habiter cette commune ». Pour s’inscrire au LALP situé au 366 bis rue Jean Jaurès, il faut contacter le 03 27 28 21 54 ou le 06 15 35 34 44.
(Le club de karaté, salle Pierre Carous à Valenciennes)
Le rendez-vous était pris pour les associations à l’arrière du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes dans l’attente du cortège des officiels en provenance du Monuments aux morts de Valenciennes et ses 861 noms gravés sur celui-ci.. D’ailleurs, ce dernier fêtera ses 100 ans en 2025.
Ensuite, les associations ont réalisé le tour du Musée des Beaux Arts en passant devant les officiels devant l’entrée actuelle boulevard Watteau, en cours d’une rénovation très lourde, et elles ont défilé une à une avec un temps devant les officiels. « C’est un hommage (habituel) à la société civile », souligne le chef du protocole en la matière pour la ville de Valenciennes.
Les associations sportives perpétuent ainsi cette tradition sur la ville de Valenciennes, un moment convivial qui s’est achevé à travers un accueil par une cantinière militaire où un chocolat chaud pour tout le monde a bouclé cette cérémonie sympathique à plus d’un titre.
Avant cette septième journée de Nationale 3, les protagonistes de ce derby nordiste avaient connu des fortunes diverses. Cambrai était invaincu après 6 rencontres avec la 3e attaque : 502 pts inscrits (83,6% de moyenne) et la 2e défense : 417 pts encaissés (69,5%). Quant à Beuvrages il occupait la 7e
place avec 9 pts pour trois victoires et trois défaites : 8e attaque avec 448 pts (74,6%) et 6e défense (74,1%). Le jeu en valait la chandelle pour les Beuvrageois d’abord pour être le premier à faire mordre la poussière aux Cambrésiens mais surtout afin de rester dans la première partie de classement.
LE MATCH
Dans une salle Delaune pleine comme une huitre, Beuvrages abordait ce derby nordiste avec les forfaits sur blessure de Rémi Lescieux et Naim Yahiaoui. Nonobstant cela, après plusieurs égalisations (6-6, 4e), il s’installait au pouvoir par Delcambre et Odouala : 19-15 (10e). Cambrai réagissait par Mouéza, qui retrouvait ses anciennes couleurs, et Mpondo Ekoumé mais sans retourner la situation en sa faveur : 26-20 (13e), 31-28 (18e). Et, dans une ambiance des grands soirs les Beuvrageois viraient au repos avec troispetites longueurs de mieux (40-37).
De retour des vestiaires, les joueurs de la cité de Martin et Martine passaient devant toujours par Mouéza : 42-43 (23e), 49-50 (27e) alors que Beuvrages perdait Marnette pour une seconde faute anti sportive obligé de regagner définitivement les vestiaires.Rien de bien grave pour l’instantpour l’USMB qui terminait la troisième période par un 9 -2 signé, Dullieux, Brouillard et Sylla : 58-52 (30e). Une nouvelle fois les Cambrésiens revenaient dans la partie dans une rencontre de plus en plus folle : 62-62 (35e). Là, certaines baskets commençaient à être lourdes, très lourdes et ce sont les équipiers de Crétaux qui en avaient gardé un peu plus sous la semelle. Ils reprenaient le commandement : 66-69 (37e) pour ne plus le quitter. Score final : 74-79.
ILS ONT DIT :
Mathis Mouéza (intérieur de Cambrai) : << Un gros match. Pour mon retour à Beuvrages c’était très difficile. La victoire nous sommes allés la chercher tous ensemble en étant présents partout notamment au rebond, sans côté négatif. Lorsque nous sommes passés devant dans la dernière période nous avons été costauds pour garder 5-6 points d’avance d’autant que c’est toujours difficile de venir jouer ici surtout avec six victoires et zéro défaite. Mais cela a fait plaisir de revoir les copains. >>
Stéphan Houvenaghel (coach de Cambrai) : << Nous prenons les matchs les uns après les autres. On s’attendait à un match référence à l’extérieur car il n’y a pas beaucoup d’équipes qui ont un public comme cela. Vraiment un sixième homme. Nous avons encore étéchercher la victoire avec les tripes et avec notre expérience. Sur la fin nous étions en maîtrise et il n’y a jamais eu trop de panique lorsqu’ils ont eu 8-9 pts d’avance, il fallait que l’on règle certains problèmes défensifs et être un peu plus concentrés sur ce que nous avions à faire. L’état d’esprit a été irréprochable. >>
Matthias Brouillard (joueur de Beuvrages) : << Un très beau match, intense et physiquement usant. A une heure du coup d’envoi il y avait déjà beaucoup de gens, c’est un second souffle de voir que nous sommes suivis. Tout le long du match nous avons donné beaucoup d’efforts et nous avons craqué physiquement sur la fin d’autant qu’il nous manquait nos deux poste 4 et que nous avons perdu Marnette en cours de route, mais tout le monde a donné. >>
Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << Cela fait plaisir de jouer dans une telle salle pleine c’est pour cela que nous faisons du basket. Nous avons été très bien durant 35 minutes et en fin de match nous avons craqué physiquement. Ils ont plus d’expérience que nous et ils ont des joueurs qui font mal. Je pense qu’à +9 à un moment donné nous aurions pu avoir une meilleure gestion. On les laisse revenir très tôt et ça nous fait mal. J’aurais préféré que la victoire soittombée de notre côté mais les gars n’ont pas à rougir face à une équipe qui joue la montée. Ils ont tout donné et les gens ont vuun bon match de basket dans lequel le meilleur a gagné. >>