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Reçu avant avant-hier

Le portique le plus prisé de Valenciennes…

5 août 2025 à 08:25

Et en même temps, il faut rappeler l’origine de ces portiques. En effet, ces deniers ont été installés suite à un incendie volontaire sur ledit pont fragilisant ce dernier. Depuis, les bus et camions ne peuvent plus passer, mais comme à chaque fois les camionnettes, voire plus, oublient parfois l’avertissement et s’empalent sur cet équipement. 

On notera, vidéo à l’appui, que pendant la chaotique organisation du concert de GIMS avec autant de personnes refoulées que sur le parking Lacuzon afin d’assister au concert, la structure du pont Villars a été mise à rude épreuve comme sur de nombreux points de cette organisation ratée en terme sécuritaire, mais réussie sur le plan musical. 

Daniel Carlier

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Appel à témoins suite à un délit de fuite et des « blessures routières »

1 août 2025 à 09:25

Les Faits :

Ce vendredi 25 juillet 2025 dans le quartier du Faubourg de Paris à environ 12H,  Mme Laurence D (nom d’emprunt), résident rue de l’Abreuvoir, traverse le passage piéton rue du Faubourg de Paris après des courses chez Aldi, en face de la Maison des Associations à Valenciennes (visuel ci-dessus), un véhicule la percute de plein fouet au niveau de la hanche droite et ne s’arrête pas. C’est un délit de fuite caractérisé. Elle était seule, mais heureusement une ambulance passait par là et à prodiguer les premiers secours avant l’arrivée des pompiers à 12H20.

« Elle a été hospitalisée immédiatement au Centre Hospitalier de Valenciennes, puis opérée ce samedi 26 juillet avec de multiples fractures. Elle est rentrée ce mardi 29 juillet à la maison et en soins à domicile », explique son mari. 

Outre les suites médicales compliquées, notamment sur les membres inférieurs de la blessée, le couple tient à retrouver l’auteur ou l’autrice de ce délit routier grave : « Nous lançons cet appel à témoins. Notre dépôt de plainte a été enregistré au Commissariat de Valenciennes. Merci de vous rapprocher de la Police Nationale si vous avez assisté à cette scène ce vendredi 25 juillet dernier ». 

Ce quartier est couvert par des caméras de vidéo surveillance, pléthoriques à Valenciennes, mais serviront-elles à élucider ce délit routier ?

Nouvelle loi contre la violence routière :

La loi 09 juillet 2025 vise à lutter contre la violence routière. Cette dernière introduit des nouveaux délits, « l’homicide routier » ou « blessures routières », car le « délit de fuite ou non-assistance à personne en danger » constitue une circonstance aggravante. Sachant que le conducteur ou la conductrice ne pouvait pas savoir que la personne renversée était vivante ou pas compte tenu de son délit de fuite, la tentative de… pourrait-elle s’envisager comme dans le droit pénal « classique » ?

Daniel Carlier

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« Les Bouchons du Hainaut » offre un fauteuil électrique à l’APEI du Valenciennois

18 juillet 2025 à 04:30

Roland Bouvart : « Nous préférons donner un fauteuil électrique à une association en charge d’un public d’usagers »

En activité à travers Martine Pollet depuis la fin des années 90 sur cette thématique de la récupération des bouchons, l’association proprement dite « Les Bouchons du Hainaut », basée sur Condé-sur-l’Escaut, démarre au début du 21ème siècle. L’objet demeure la collecte des bouchons de plastique, mais au fur et à mesure des années, la palette s’est étendue. « Nous récupérons aujourd’hui, les bouchons en liège, les capsules métalliques et bien sûr les bouchons en plastique », explique Roland Bouvart, le président de la l’association. Certes, près de 2 000 bénévoles oeuvrent à la réussite de cette chaîne solidaire, mais le plus dur commence (presque) avec la recherche des entreprises transformant le déchet en produit recyclable.

En effet, le sujet de l’après collecte demeure tendu, car les entreprises actives sur le sujet ne sont pas forcément au coin de la rue…« par exemple les bouchons liège sont récupérés en Europe uniquement au Portugal », commente le Président. 

 « Ce fauteuil électrique représente (en valeur) 150 tonnes de bouchons », Martine Pollet

Le sujet du jour était le don d’un fauteuil électrique dernier cri d’une valeur marchande de 15 000 euros environ. « Parfois, des particuliers nous donnent un fauteuil roulant, voire électrique, qui ne sert plus. Dans ce cadre, nous préférons donner un fauteuil électrique à une association en charge d’un public d’usagers. Ce n’est pas notre rôle de choisir qui pourrait en bénéficier. Ensuite, nous avons un partenariat de très longue date avec l’APEI du Valenciennois », ajoute Roland Bouvart. « Ce fauteuil électrique représente (en valeur) 150 tonnes de bouchons », ajoute Martine Pollet. Sachant qu’au maximum ladite association collecte uniquement 20 tonnes par an, seul le don direct peut aboutir à une telle cérémonie !

L’ergothérapeute de l’APEI confirme qu’un processus « d’évaluation du futur usager, des tests de conduite du fauteuil électrique, sont déjà engagés. Il faut que son utilisation soit un véritable soulagement dans le quotidien de la personne intéressée. » Justement, le futur bénéficiaire est un résident sur la MAS (Maison Accueil Spécialisé) de la Bleuse Borne sur Anzin. Cette dernière accueille 40 résidents permanents et 30 en accueil de jour sur Anzin grâce à une extension récente https://www.va-infos.fr/2024/09/11/offrir-des-solutions-au-handicap-mental-avec-lapei-du-valenciennois/ + 10 sur Saint-Amand-les-Eaux. 

Plus d’infos sur https://www.facebook.com/p/Les-bouchons-du-Hainaut-100082962231038/?locale=fr_FR

Daniel Carlier

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Le cimetière animalier de Marly est opérationnel

17 juillet 2025 à 04:50

Jean-Noël Verfaillie : « Un lieu très attendu par les habitants ! »

L’édile de la commune n’a pas la mémoire courte, car il rappelle que ce projet était un dossier de l’ancien maire, Philippe Duée. Il y a eu même une première pierre en 2007, mais Fabien Thiémé a remporté l’élection municipale en mars 2008.

L’ancien maire, Philippe Duée était présent à cette cérémonie protocolaire

Ensuite, le chemin a été long et cette initiative a été réinitialisée « au goût du jour » dans le programme municipal du candidat JNV en 2020. « C’est un lieu très attendu par les habitants. C’est le 1er cimetière animalier dans le Valenciennois. Nous avons fait du benchmarking régional et nous n’avons pas trouvé de structure municipale. En fait, vous avez très peu d’équivalence en France avec un lieu d’inhumation ou de crémation en régie municipale », commente le maire.

Dès ce 15 juillet 2025, ce cimetière animalier est ouvert aux Marlysiens et aux autres résidents du territoire. Pour cela, vous devez d’abord passer par l’Etat civil de Marly afin de vous acquitter de l’achat d’une concession (comme pour les humains) de 5 ans (350 euros Marlysiens/500 euros extérieurs) ou 10 ans (500 euros Marlysiens/800 euros extérieurs). Ensuite, vous passez par l’étape des pompes funèbres où chaque professionnel maîtrise ses tarifs. 

« Un parc à l’anglo-saxonne (graveyard) », Jean-Noël Verfaillie

Concrètement, sur 6 600 M2, un terrain a été aménagé pour accueillir des inhumations en terre pour les animaux de moins de 40 KG, mais également un lieu dédié aux crémations. C’est la loi, car au dessus de ce poids, vous avez l’obligation d’une crémation de votre animal de compagnie ! Pour

Exemple de plaque funéraire

l’inhumation, l’animal est enterré en pleine terre sans petit cercueil, mais avec une plaque du souvenir en surface. Logiquement, entre 5 et 10 ans, le corps sera biodégradé. 

En amont, l’investissement municipal s’élève à hauteur de 60 000 euros, puis le fonctionnement sera assuré par les cotisations des bénéficiaires d’une concession. « Nous ne voulions pas le cadre d’un cimetière classique, mais plutôt à l’anglo-saxonne comme un parc ou un jardin. En fait, ce site est également un site ouvert pour tous les habitants », poursuit le maire. Effectivement, les cimetières américains ou britanniques sont des lieux de promenades, de balade tranquille, c’est reposant !

« Il y a une forte demande de la population », Frédéric Broutin

Un homme engagé dans le tissu associatif animalier, Frédéric Broutin, confirme l’attente des administrés : « Il y a une forte demande de la population. » Ensuite, le maire rappelle une réalité des Françaises et Français : « Certaines familles se privent véritablement afin de soigner leur animal de compagnie. C’est tout l’opposé de la SPA (en face 27 bis Route de Préseau à Marly) où des personnes abandonnent leur animal. » On n’oublie pas que notre pays est quasi celui où il y a le plus d’animaux de compagnie au monde par habitant. 

Jamais à l’abri d’une bonne idée, Frédéric Broutin fustige les assurances santé pour les animaux avec les petites lignes… : « Il serait plus utile de créer un livret dédié aux animaux. Chaque personne pourrait épargner pour son animal de compagnie pour ses soins, son inhumation ou sa crémation. » C’est pas bête !

Ci-dessous, la loi en vigueur en une image !

Daniel Carlier

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GIMS, entre performance artistique et chaos organisationnel un 14 juillet à Valenciennes !

16 juillet 2025 à 04:45

Oui, les fans sont venus de très loin pour voir GIMS, d’Ile de France notamment, plus globalement de tous les territoires au Nord de Paris et arrivés très tôt dans l’après-midi. Le résultat des courses, sur 50 000 chanceux, combien de fans du Valenciennois ? Certes, ils ont passé un excellent concert, un super moment musical, mais pour les autres… !

En effet, dès la fin de soirée, des commentaires pléthoriques sur la propre page Facebook de Laurent Degallaix son apparus comme une pluie de sauterelles, dont une immense majorité véritablement très critiques au point que les équipes de l’édile ont bloqué tout ! Pourquoi ? Filtrage où les agents de sécurité ont jeté mécaniquement des objets qui n’étaient sur la liste publiée des interdits, pas d’accès PMR pour ledit filtrage, file d’attente interminable sans obligation de résultat, donc des refoulés après des heures d’attente, un fait que les milliers de fans éconduits ont très mal vécus !!! Evidemment, des mouvements d’une foule très mécontente ont eu lieu avec dispersion par les services de sécurité. Ensuite, au delà des entrées pour ce concert, des blocages étendus de manière inexplicable au delà des périmètres rationnels, des fermetures de rues avoisinantes pour certaines lunaires, un pont bloqué complètement sur les 3 existants sur l’Escaut à Valenciennes…

Et on ne parle même pas de la fin du concert où les sorties sont restées en mode fermeture pour les bénéficiaires de ce show artistique à cause du feu d’artifice à venir. Résultat, cette fête pyrotechnique a été retardée afin d’évacuer les personnes sorties par d’autres chemins comme par les voies ferrées.

On a tout juste évité des accidents graves, avant comme après le concert à travers une foule irritée, par essence incontrôlable, sans parler de deux phrases entendues comme en écho « avec nos impôts », mais surtout à répétition le propos suivant « les Valenciennois (au sens territoire) n’ont pas eu accès au concert. »

En résumé, 50 000 contents dont l’immense majorité pourrait ne pas être du Valenciennois, et des dizaines de milliers (30 000 minimum, 40 000, 50 000 ?) très très très frustrés. Comme disaient certains commentaires pertinents sur les réseaux sociaux… du jamais vu pour une star d’un tel niveau ! On a envie de suggérer au maire de Valenciennes qu’un concert gratuit de Taylor Swift ne serait pas une bonne idée !!!

Daniel Carlier

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La Mission Locale Jeunes du Valenciennois emménage sur… Valenciennes

15 juillet 2025 à 04:59

On le sait peu, mais la Mission Locale Jeunes du Valenciennois est, en taille, la 1ère de la région des Hauts de France et la 5ème au niveau national, avec 112 salariés, sur les 440 existantes en France. Pour autant, les cinq antennes situées sur Valenciennes, Denain, Saint-Saulve, St Amand-les-Eaux et Condé sur l’Escaut étaient vieillissantes tout comme le siège principal Avenue Paul Vaillant Couturier sur Marly, dans leur jus du XXème siècle et plus en phase avec les attentes d’un public de 16 à 25 ans. Dans cette optique, les cinq sites de la MLJV ont été rénovés afin d’améliorer les conditions d’accueil de la jeunesse sur le Valenciennois et sur le même registre, le siège social a fait sa révolution.

Une des trois salles de réunions

C’est pourquoi, la MLJV a décidé d’acquérir le 30 décembre 2024 ce bâtiment de 900 M2 (450 M2 par niveau), sur deux niveaux, situé sur le bras de terre au milieu du pont Jacob à Valenciennes. Bureaux individuels, salles de réunions ou de formations spécifiques, espaces multiples, ce nouveau lieu stratégique de la MLJV fait un bond remarqué dans le XXIème siècle par ses vastes espaces, sa fonctionnalité, sa modernité comme les « 20 casques où un jeune peut découvrir près de 600 métiers en réalité virtuelle, mais également deux JobiBox », souligne Nicolas Dhordain, le Directeur de la MLJV, une structure en contact avec 12 000 jeunes. Pas de doute, la consultation d’un site web, aussi performatif soit-il, est à ranger au grenier virtuel même si le métavers est en quête d’un second souffle. Incontestablement, cette population est plus exigeante qu’hier, mais aussi plus difficile à conserver dans une dynamique de recherche d’un emploi ou d’un retour aux études. Effectivement, la jeunesse s’éparpille plus quel que soit ses difficultés, c’est parfois difficilement compréhensible. En y réfléchissant bien, pas tant que cela à la vue d’un environnement bipolaire, la jeunesse est écartelée entre l’individualité économique et le collectif social. Elle se pose plus de bonnes questions en 2025 à raison.

Les casques virtuels en démonstration

Face aux partenaires multiples de la MLJV, présents à cette inauguration, la présidente de la MLJV, Dalila 𝗗𝗨𝗪𝗘𝗭𝗚𝗨𝗘𝗦𝗠𝗜𝗔 et maire de Lourches, pouvait se féliciter d’un nouvel équipement au rendez-vous de la jeunesse sur un arrondissement dont la singularité est une dynamique économique palpable et une paupérisation accélérée de la population. « Nous devions améliorer les conditions de travail de nos collaborateurs, consolider nos ressources et mieux travailler encore le suivi des jeunes à travers ce carrefour d’échanges sur leur futur », commente la Présidente. 

Le député de la 21ème circonscription, Salvatore Castiglione, est ravi de voir « une structure qui se porte bien, car l’accompagnement des plus jeunes sur un territoire difficile est important. C’est un outil pour grandir ! »

Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes rappelle une évidence sociale : « Lorsqu’un territoire connaît des difficultés, les premiers à prendre des coups sont les séniors et la jeunesse. Il faut ramener nos jeunes vers l’emploi à travers une culture du suivi individualisé. Le travail, c’est l’émancipation, pas l’aliénation ! »

Plus d’infos sur la MLJV sur https://mljv.fr

Daniel Carlier

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(Beuvrages) Ali Benyahia, l’enfant de Fenelon « touché au coeur » !

12 juillet 2025 à 11:34

Ali Benyahia, Chevalier dans l’Ordre national du mérite

Pour ouvrir cette cérémonie, une figure bien connue de l’Artisanat dans le Valenciennois était au pupitre. En l’absence d’Hervé Delplanque, Jacky Rousseaux, l’ancien pâtissier sur Quiévrechain, représentait l’association (territoriale) de l’Ordre national du mérite. Ce dernier a mis en exergue « cette médaille largement méritée. C’est ton jour ! », lance-t-il à la cantonade. 

Valérie Létard

Ensuite, Valérie Létard avait la main sur le discours afin de retracer un parcours où l’expression ascenseur social signifie encore quelque chose. Après un cursus dans le génie mécanique, Ali Benyahia a tenu à transmettre son savoir en devenant, dès 1994, un enseignant au sein du Lycée de Vieux-Condé. Ensuite, il « s’est engagé en politique grâce à André Lenquette (décédé en 2016) ». Malgré des moyens modestes, cette petite commune a connu les années Jean-Louis Borloo avec l’outil ANRU. Ainsi, Beuvrages a été un véritable laboratoire de cette rénovation urbaine majuscule, une ville transformée au XXIème siècle, méconnaissable pour les plus anciens !

« La loyauté est une boussole », Ali Benyahia

En propos liminaire, le maire citoyen tient à remercier Valérie Létard « l’artisan de ce bonheur tout comme prochainement pour Grégory Lelong. Je suis touché au coeur. » Ensuite, il a évoqué sa famille, son grand-père mort sur les plages de Provence en 1944. Ma mère était donc une pupille de la nation. D’autres membres de sa famille ont combattu à Dunkerque, voire Madagascar… «  Je suis de cette lignée qui a donné à la France. »

Bien sûr, la vie d’une famille immigrée, même à une époque où le travail ne manquait pas, n’était pas simple : « Mes parents étaient analphabètes. C’est pourquoi, mon père m’a fait lire beaucoup beaucoup de livres. Il m’a appris le travail, le respect, à me défendre en inscrivant au judo, mais aussi la loyauté. La loyauté est une boussole. »

Le Comité d’Honneur

Comme jeune élu à l’aube de l’intercommunalité, Ali Benyahia se souvient de ce voyage en bus à travers le territoire avec Jean-Louis Borloo : « Cette visite a marqué les esprits. » Puis, la signature de la convention ANRU en septembre 2006, le début d’une aventure urbaine extraordinaire. Son récit reposait à la fois sur ses choix, sa volonté, sa détermination « face à l’action juste plutôt que l’action facile. » Pas de doute, ce moment républicain sera ineffaçable dans l’esprit de l’édile de Beuvrages. 

Daniel Carlier

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Le Ruban festival, tout en glisse au Flowpark de Rombies-et-Marchipont

8 juillet 2025 à 05:00

Les sports de glisse, de rue et les arts de la rue ont été mis à l’honneur sur le flowpark de Rombies-et-Marchipont

Pour sa première édition, elle a réussi à faire venir des spécialistes de leur discipline pour des démonstrations très impressionnantes. Ainsi Jean Pantaléo, skateur de Marseille, a associé démonstrations et initiations avec une simplicité qui était à l’image de ce festival, et du monde des sports de glisse en général, bienveillant et dans l’entraide permanente.

Le flowpark a été inauguré le 5 avril dernier,  et c’est naturellement qu’Angeline Delhuile, qui cherchait à créer un gros événement dans le village, s’est mise à penser à ce lieu comme assez fédérateur pour attirer les jeunes tout en interessant les personnes de toute génération autour de sport impressionnant à regarder.

Démonstrations et initiations de hip hop, de skate, de roller, de trotinette, de bmx, de foot free style et de basket fauteuil, initiation au graf sur sac, baskets, skates persos et déambulations autour d’artistes de rue et vente de skate.

De plus, l’inclusion s’est invitée par des match de basket fauteukl sur le terrain accolé au flowparc. Le public était à la fois venu en spectateurs mais aussi en amateur de glisse et de danse, pour des initiations ou des démonstrations de qualité.

Près de 760 habitants étaient au rendez-vous pour cette manifestation originale et peut-être renouvelée où Jean Pantaleo, skateboarder professionnel, présent sur cette manifestation, a trouvé « cette organisation sans prise de tête. »

Voilà une première plutôt réussie, à suivre… !

Jane Huvelle

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Un petit tour dans le Tour de France à Valenciennes… en images

7 juillet 2025 à 15:30

Après une première étape haletante où le départ et l’arrivée étaient dans la capitale du Nord, Lille, une deuxième au démarrage d’un bourg du Douaisis de 1 600 habitants vers Boulogne sur Mer avec une victoire de Mathieu Van Der Poel tout en maîtrise, le départ de Valenciennes vers Dunkerque était très attendu par les fans nordistes. Clairement, les témoignages restituent au fil des Tour de France la différence entre une ville accueil et une arrivée d’étape. Certes, le suspense est de mise sur des arrivées spectaculaires comme sur Wallers Arenberg ou en montagne, mais le volet appropriation populaire est plus fort pour un départ où le temps du défilé du peloton est toujours haut en couleurs (1er diaporama d’ambiance).

Néanmoins, la météo a été particulièrement capricieuse durant cette matinée du lundi 07 juillet, jusque 10H15 une bruine accompagnée d’un rayon de soleil furtif, 10H15 le ciel ouvre les vannes et un déluge s’abat sur la caravane du Tour de France dont on peut souligner le talent des animateurs sur chaque véhicule malgré la douche. Ensuite, une éclaircie de 11H30 à 13H00, puis un redémarrage de la pluie juste avant le départ du défilé des coureurs lancé par Laurent Degallaix, Boulevard Pater, un honneur mérité pour tous les édiles participants à cette aventure de la grande boucle chaque année, pas un poème l’organisation de l’intérieur ! Ensuite, le départ réel donné par Christian PrudHommes, le Directeur de la course, du côté de Bruay-sur-l’Escaut avec son fameux drapeau dans la voiture rouge (visuel en accueil et diaporama du départ).

Dommage pour la pluie ce lundi 07 juillet, car cela prive de quelques belles images, mais ne mégotons ce temps suspendu pour la ville centre, la Grande Boucle est partie de Valenciennes à l’occasion de la 3ème étape du TDF 2025. Une 3ème étape plus douce en terme de rythme entre l’Athènes du Nord et la ville de Jean Bart, une course réservée aux sprinters remportée par Tim Merlier, mais avec des faits de courses, notamment des chutes terribles et des abandons marquants (dernier diaporama de la caravane).

Daniel Carlier

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L’inauguration d’une pépite loc « halle » sur Saint-Saulve

6 juillet 2025 à 05:18

Au sein d’une halle regroupant un lieu pour une brasserie sur 143 M2 en front à rue plus une terrasse conséquente, des étages pour une extension éventuelle de la restauration, voire des services de la ville, l’espace arrière principal sur 330 M2, avec un effet cathédral, interpelle au premier regard dès que vous pénétrez dans l’enceinte.

Yves Dusart

Concrètement, beaucoup d’espace vitrés, de la hauteur de plafond, vous avez les caractéristiques d’un four intérieur lorsque le soleil vient lécher les vitres, frapper la toiture, et pourtant… En effet, rien de tout cela, car « nous avons une ossature bois, bois en provenance du Jura, et de la paille comme isolant principal », explique Yves Dusart, l’édile. Résultat, malgré un baromètre féroce à la hausse, l’air est à la fois ventilé et tout à fait agréable au sein de cette vaste salle, impressionnant les matériaux biosourcés ! Cette dernière sert déjà au marché hebdomadaire prenant ses marques. Puis, elle accueillera des manifestations, des réunions, des moments culturels, festifs et bien d’autres moments d’une vie communale. Pour atteindre cette ligne d’arrivée, le chemin de ce chantier communal a été singulier. 

« C’est l’acte de naissance d’un quartier », Yves Dusart

Dans le cadre d’un projet global de reconquête d’un centre ville en mal d’identité, la majorité municipale de Saint-Saulve a opté pour un projet en grand, logement, espaces publics, et une salle polyvalente comme le poumon d’une centralité retrouvée. « L’orientation de cette enceinte a été étudiée, cette salle est à la fois sobre et modulable. Dès le mois de septembre, la brasserie Ô Boc Halle va ouvrir ses portes et nous sommes en cours de recrutement du gestionnaire de cet équipement », déclare le maire. 

Avant ce constat assez agréable pour des élu(e)s, le dossier n’était pas celui au dessus de la pile de cette révolution intérieure du centre de Saint-Saulve. « Compte tenu de notre problématique financière, nous avons anticipé cette réalisation, car nous pouvions obtenir 60 % de subventions dans un délai assez court pour un coût total de 2,3 millions d’euros. Face à un temps budgétaire ultra compliqué pour la puissance publique, nous devions chambouler complètement l’ordre de nos projets et se lancer en premier sur la réalisation de cette salle polyvalente », poursuit Yves Dusart.

Un vieux dossier remis à neuf

Déjà réfléchi par l’équipe autour de Cécile Gallez depuis une dizaine d’années, le manque d’un centre-ville très identifié sur Saint-Saulve constituait une carence dans un projet global. Toutefois, le chemin administratif a été d’une langueur monotone ou Fort Fort lointain pour plus de modernité. « Nous avons réussi à inaugurer la première poutre il y a deux ans. Aujourd’hui,  C’est l’acte de naissance d’un quartier ! », conclut le maire sans oublier tous les financiers indissociables de cette réalisation, l’Etat, la région Hauts de France, le Département du Nord, et Valenciennes Métropole.

Pour la représentante du Conseil régional, Elisabeth Gondy, la région a une mission structurante au sein des cinq départements, une vision stratégique : « Notre rôle d’aménager le territoire C’est aussi une volonté politique forte, celui de redonner un souffle, car cet aménagement s’inscrit dans un projet de territoire. »

« Transformer la ville sur la ville », Valérie Létard

A travers un long propos, la Ministre du logement salue l’effort de « transformer la ville sur la ville, mais nous devons rester vigilant dans l’utilisation avec parcimonie de l’argent public. Ici, nous sommes en reconquête d’une ancienne friche avec cette salle polyvalente, du logement avec une mixité sociale, et des espaces publics. » 

Ensuite, Valérie Létard rappelle les résultats en matière de rénovation énergétique, 130 000 habitats rénovés et 100 000 nouvelles constructions chez les bailleurs sociaux. Elle fait aussi une piqûre de rappel pour « le prêt à taux zéro pour les primo accédants », élargi partout en France à l’initiative de la Ministre. 

Enfin, elle situe la problématique d’accessibilité à un toit au delà de nos frontières : « Nous sommes dans une crise du logement au niveau de l’Europe. D’ailleurs, un commissaire européen vient d’être nommé récemment. »

Pas de doute, ce moment républicain était d’une portée mondiale… au frais !

Daniel Carlier

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61 nouveaux logements sociaux sur Trith (Le Poirier) pour l’été 2026

5 juillet 2025 à 07:45

(Le Président Habitat du Nord, le constructeur HD Construction, le maire de Trith-st-Léger, et le Président de la CAPH)

La particularité de ce foncier est qu’il était maîtrisé par un promoteur, HC Promoteur. Par suite, HD Construction avec le même PDG, Daniel Chaaib, a lancé ce chantier avec une vente en VFA (Futur Etat d’Achèvement) avec le reconnu bailleur social « Habitat du Nord ». Evidemment, ce projet était une aubaine pour la collectivité locale, « car nous avons de nombreuses demandes de logements sur ce quartier », commente Dominique Savary. Le maire ajoute, comme sur Wallers, que « les habitants du quartier de Trith Centre veulent rester sur Trith Centre, et ceux sur Le Poirier souhaitent rester sur Le Poirier. » Comme dirait l’autre, il faut y vivre pour comprendre l’attachement à un quartier. Par suite, face à cette attente, les « T3 seront accessibles pour un loyer d’un montant de 300 à 350 euros suivant les conditions de ressources et les T2 pour 450 euros environ. Il y aura une mixité sociale sur ces logements (PLAI, PLAI + et PLS ), avec en plus un bâtiment dédié aux personnes âgées », précise Mme Dyson, en charge du peuplement chez Habitat du Nord. 

Bien sûr, ce chantier est surveillé au plus près par les services de la commune tout comme son futur acquéreur Habitat du Nord. « Il y a eu beaucoup d’efforts de concertation. A ce titre, nous avons écouté la population du quartier pour une attente apaisée avec les riverains », ajoute Dominique Savary.

5 bâtiments, une réponse réfléchie !

L’environnement urbain a un impact réel sur la signature architecturale d’un chantier. En l’espèce du côté de la rue des Ormes sur Trith Le Poirier avec en continuité la rue Honoré Carlier sur Valenciennes, le terrain nu « est entouré par un quartier des années 50, et de l’autre par un plus récent (2000) et des sites commerciaux (côté Valenciennes). C’est pourquoi, nous avons adapté les 5 bâtiments à cette proximité urbaine », indique un technicien chez habitat du Nord. Certes, la mission est difficile tant l’imbrication urbaine est forte, à l’instar d’une dent creuse, mais la réponse globale en terme de signature architecturale sera au rendez-vous. 

Effectivement, le choix n’a surtout pas été de construire ex nihilo un seul collectif, mais 5 sur R +1, R+2 complet ou partiel, avec in fine 38 T2 (55 M2 en moyenne) et 23 T3 (66 M2 en moyenne) avec surtout une terrasse imposante de 6 m2 aux appartement à l’étage. Ensuite, le tracé des voiries et de l’accessibilité PMR a influencé cette édification en cours à l’altimétrie différenciée, où « vous n’avez pas une façade devant vous, mais un visuel plus fuyant sans vis-à-vis », précise le technicien du bailleur social. Concrètement, cette ventilation aussi respecte les carences en logement sur le Valenciennois, notamment pour les familles. 

En effet, la traduction sur le terrain sur ce chantier est apprécié. «  Il n’y aurait eu aucun sens à construire un seul bâtiment, ce projet est intelligent. C’est pourquoi, afin d’assurer la continuité urbaine, nous allons confier à HD Construction la réalisation d’un chantier 18 logements individuels (lots libres). Enfin, cela traduit l’excellente entente entre les deux agglo du Valenciennois », indique Karim Gana, l’adjoint en charge du logement ville de Valenciennes. Le diable est dans les détails, mais on ne parle plus de frontière administrative, mais de « séparation territoriale », la sémantique a aussi son importance. 

Visuel le plan des 5 bâtiments du bailleur social « Habitat du Nord »

Daniel Chaaib, le constructeur entrepreneur reconnu sur le Hainaut était ravi de cette conduite de chantier concerté. « Je remercie la commune de Trith-St-Léger, l’agglo de La Porte du Hainaut, et celle de Valenciennes pour leur confiance. » Concernant le chantier sur Trith-Le Poirier, l’objectif raisonnable affiché se situe « pour l’été 2026 et nous déposerons un permis de construire d’ici la fin de l’année pour le dossier sur Valenciennes », poursuit Daniel Chaaib.

Pour le Président de la CAPH, Aymeric Robin accompagné de Pascal Jean, vice-présent en charge du logement, l’objectif est atteint : « On coche sur ce projet toutes les cases, la reconquête d’une friche industrielle, la réponse à une demande forte de logements, et l’emploi. Ensuite, ce chantier profite d’un emplacement bénéficiant de l’attractivité de la ville de Valenciennes. Cela confirme aussi nos excellentes relations entre les deux territoires (CAVM et CAPH). »

Vu la demande pléthorique de logements sur le Valenciennois, cette nouvelle offre ne passera pas inaperçu chez les postulants à un habitat de qualité. 

Daniel Carlier 

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(Valenciennes) Le fonds de commerce « Le Café de Paris » vendu en 5 minutes pour 50 000 euros

30 juin 2025 à 13:03

Après une mise en liquidation judiciaire, le 24 février 2025, de la SAS « Le Café de Paris », puis d’un ordonnance du Tribunal du Commerce le 24 avril 2025 afin de valider cette enchère judiciaire ledit 30 juin 2025, cette séance aurait pu, aurait dû, voir se batailler quelques grands noms (suggérés en Conseil municipal) pour acquérir une pépite au coeur de Valenciennes.

Maître Wattebled rappelle en préambule les éléments incorporels, comme l’enseigne « Le Café de Paris », les éléments corporels et la licence IV, plus les frais associés (loyers et la taxe afférente à hauteur de 14,28%) avec une mise aux enchères à hauteur de 50 000 euros. Personne ne bouge sauf Maître Ruol, représentant la ville de Valenciennes, accompagnée de Marine Vandenbergue du service foncier, levant le doigt pour l’acquéreur. Aucune surenchère même si après la séance, le Commisaire priseur admet « plusieurs candidats qui ont réalisé un dépôt de garantie de 10 000 € (donc au moins deux) », mais ce dernier ne veut pas divulguer le nombre exact. 

Faute de certitudes, on se perd en conjectures, mais quelques hypothèses se bousculent :

1ère hypothèse : Un fonds de commerce dans le centre-ville de Valenciennes ne vaut plus rien du tout, clientèle, emplacement, matériel si peu, et même une licence IV qui devrait se vendre à prix d’or toute seule. Certes, les travaux sont lourds à l’intérieur, mais un fonds de commerce de boulangerie vaut plus dans un petit village de la Creuse qu’un emplacement « numéro un » sur Valenciennes ? En tout état de cause, la valeur vénale de tous les fonds de commerce vient de baisser sur la Place d’Armes de façon lunaire, de 90 % pour certains. Cette vente fera jurisprudence et c’est très cruel pour les survivants… ! Comme vous le savez, l’immobilier commercial répond à une règle d’or, les 3 atouts d’un local sont l’emplacement, l’emplacement, et l’emplacement… !

2ème hypothèse : Compte tenu que la ville s’est positionnée comme acquéreur, ce qui n’est pas banal, les candidats n’ont pas souhaité engager le fer avec la ville de Valenciennes, trop de coup  à encaisser pour le résultat attendu.

3ème hypothèse : Des contacts auraient-ils été pris, ce qui est à l’encontre de la loi, entre les candidats putatifs et la ville de Valenciennes afin de négocier plus tard et à petit prix. Bien sûr, sans preuves, cette hypothèse est incongrue, mais pas plus que le fait de verser un dépôt de garantie et de ne pas venir… !

4ème hypothèse : La plus ironique et la plus farfelue aussi, mais la prochaine campagne municipale pourrait aussi nous révéler le meilleur local de campagne de toute l’histoire des élections municipales de la ville centre. Une candidate ou candidat pourrait verser, au prix fort, un loyer pendant cette courte période dans l’attente d’un repreneur solide. Qui diable pourrait être intéressé par ce local s’il est toujours disponible à l’automne prochain ? 

Bref, cette triste enchère est affligeante sur le fond. Comment est-ce possible, sérieux !

Daniel Carlier

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La Sentinelle signe son protocole de participation citoyenne

30 juin 2025 à 05:00

Un résident volontaire et engagé dans sa citoyenneté !

Eric Blondiaux ne cache pas une certaine impuissance sur la thématique de la sécurité : « Nous ne pouvons rien faire sans les forces de l’ordre. Certes, le maire est le 1er officier de Police judiciaire sur sa commune, mais sans l’aide de la Police Nationale et de la Justice, son pouvoir se limite à faire des choix stratégiques relatifs à la Police Municipale (ou pas), voire la présence de caméras de surveillance (ou non). » Clairement, le maire ne cache pas une certaine impuissance sur la thématique de la sécurité, mais la prévention de la délinquance constitue une voie où une collaboration tripartite est possible.

Sur 82 communes dans le Valenciennois, 57 collectivités locales avec La Sentinelle ont déjà franchi le pas de la « Participation Citoyenne » ; un dispositif où un(e) citoyen(ne) volontaire devient le référent d’un quartier. A ce titre, il ou elle remonte des informations relatives à un trouble potentiel de la sécurité des biens et des personnes auprès de la Police Nationale. En clair, leur mission n’est pas d’intervenir, mais de prévenir et plus encore de signaler des signaux faibles, des évènements inhabituels auprès de la Police Nationale, charge à eux de piloter la réponse. 

Toutefois, Eric Blondiaux précise qu’il n’agit pas en réaction : « Nos chiffres sur la délinquance sont stables, mais la population aspire à plus de sécurité. Même si nous parlons d’une mission régalienne de l’Etat, nous devons travailler sur la prévention des délits. »

Voilà le cadre, mais il ne s’arrête pas à cela. En effet, le Commissaire de Police rappelle l’importance de ce dispositif avec un retour de vécu intéressant, car la Police Nationale ne peut être partout à la fois, une question de bon sens : « C’est une coproduction de sécurité. Nous demandons à ces référents de nous remonter toutes les informations. Envoyez les infos, nous nous occupons du filtre sans oublier qu’une information anodine aujourd’hui, peut-être très utile demain. » Tout cela fait partie d’un champ trop peu pris en compte par les citoyens, celui de la prévention tout aussi important que celui de la sanction.

Enquête de moralité

Pour autant, Stephane Costaglioli  précise également que ces volontaires ont été choisis après une enquête de terrain : « Nous ne pouvons pas confier un contact privilégié avec la Police Nationale à tout le monde. Il y a une enquête de moralité, ils sont choisis aussi pour leur honorabilité. »

Bien sûr, le représentant de l’Etat de proximité rappelle également que la Procureure de Valenciennes a validé en amont ce protocole sur La Sentinelle, car le continuum de sécurité Justice/Police/Mairie devrait être indissociable en amont comme en aval. 

Daniel Carlier

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Enterrement « Géant » de l’ESAD proposé par la ville de Valenciennes et sa métropole !

28 juin 2025 à 06:31

Membre de l’équipe pédagogique : « Depuis deux ans, nous sommes menacés de représailles si nous communiquons avec la presse locale. »

En amont de cette triste journée, France 3 Hauts de France était venue le 20 juin dernier pour les derniers examens des apprenants de l’ESAD, https://france3-regions.franceinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/valenciennes/comment-achever-une-ecole-d-art-une-question-posee-par-les-etudiants-qui-vivent-la-fin-d-une-institution-bicentenaire-3174636.html , l’incompréhension globale transpire de ce reportage de terrain, alors grattons les traces de cet abandon culturel, car la ville de Valenciennes a refusé de répondre à la chaîne régionale à cette occasion. 

La larme à l’oeil, le géant Carpeaux pleure…

Ce vendredi 27 juin 2025, sous le soleil, les étudiants, enseignants, les agents techniques s’affèrent, car l’après-midi est singulière. Concrètement, il faut assurer son enterrement avec un certain sourire et pour cela un collectif d’étudiants s’est tourné vers la création d’un Géant, celui de Jean-Baptiste Carpeaux. « Nous voulions faire durer cette école à travers une création artistique », souligne un apprenant. Conscient de ce moment singulier, l’association Val’en liesse, très présente à cet événement, s’exprime par François Durieux, son président : « C’est une lourde perte la fermeture de cette école. C’est beaucoup de tristesse ! Nous récupérons ce géant de JB.Carpeaux, car il défilera pour le bicentenaire de Binbin les 29,30, et 31 août 2025 au côté de 50 autre géants. » La municipalité laissera-t-elle le Droit au géant «  Carpeaux » de défiler, c’est une question légitime, car la consigne du silence est demandée aux équipes de l’ESAD. « Depuis deux ans, nous sommes menacés de représailles si nous communiquons avec la presse locale. Là, une semaine avant la fermeture, on leur a dit. On va s’exprimer ! », explique un membre de l’équipe pédagogique. 

La culture et le patrimoine à Valenciennes, la variable de tous les ajustements budgétaires !

Remontons un peu le film de cette inexplicable retrait de la ville et de son factotum, en l’espèce Valenciennes Métropole. Cela remonte tout simplement à l’arrivée de Laurent Degallaix aux manettes, en juillet 2012, suite au retrait de Dominique Riquet. En dix ans, les subventions seraient passées de 1,4 million d’euros à 350.000 euros (source journal l’étudiant). Compte tenu que ces structures, avant tout territoriale, doivent se financer aux 2/3 par les collectivités territoriales, le poison est lent et incurable. 

Pourtant, nous pouvons mettre une date publique emblématique sur ce choix local et politique, celle du 31 mai 2022. Ce jour là, Laurent Degallaix vient faire un discours à l’ESAD sur l’ancien site d’Usinor, Faubourg de Cambrai, après un déménagement loin du centre-ville de Valenciennes au XXIème siècle. Dans sa locution, une phrase retient l’attention « jamais la clé sous la porte », mais pourtant lorsque vous l’écoutez attentivement, l’intention finale ne trompe personne : « Je suis ouvert à toutes les solutions »…   « Tous les champs des possibles »… « on ne pourra plus faire comme avant »… « Trop longtemps que nous remplaçons l’Etat »…et la proposition « d’une direction transitoire », car depuis cette période, l’ESAD n’a pas fonctionné avec une direction propre ! C’est une fin programmée ! 

Le maire évoque de nombreuses écoles en voie de fermeture dans les Hauts de France dont Cambrai, sauf que ces fermetures en série n’ont pas eu lieu…« seulement à Perpignan et à Valenciennes. Il parle de la fermeture à Cambrai, mais elle existe toujours et occupe un site commun avec l’UPHF (Université Polytechnique Hauts de France). En fait, pendant de nombreux mois, nous avons eu des signaux contradictoires surtout face à des Conseils d’administration où rien ne se passait », s’exclame une étudiante participante à la délégation, au printemps 2023, auprès des Ministères de l’Enseignement supérieur et de la culture (double casquette), nous y reviendrons !

Fin 2022, c’est déjà plié !

Evidemment, une réduction des postes, des diminutions de frais de structure avec un hiver 2022/2023 dévastateur suite à la flambée énergétique, rien n’y fait. La baisse des coûts n’arrive pas à contenir le déficit structurel de l’ESAD. A ce titre, les partenaires fondateurs ont versé une subvention exceptionnelle de fonctionnement afin de boucler l’année 2022. 

Fin 2022, les autorités nationales supérieures, et avis autorisés, décident que l’ESAD perdra son accréditation auprès des Ministères de tutelle, de l’enseignement supérieur et de la culture, en 2025. C’est la fin programmée et le discours du 31 mai 2022 de Laurent Degallaix n’était qu’une mise en bouche dont l’issue ne faisait déjà plus aucun doute… sauf miracle ! Pour les habitués, la ligne du plus comme avant signifie toujours un changement radical sous peu, la ville va sortir du jeu à moyen terme. 

Pour autant, l’ensemble des acteurs de cette école croyait encore à l’époque à un avenir pour l’ESAD. Néanmoins, pour les 4 membres fondateurs depuis 2016, suite à la réforme des EPCC (établissement public de coopération culturelle), ville de Valenciennes, Valenciennes Métropole, CCI Grand Hainaut, et l’Etat via la DRAC, le départ est proche et annoncé deux ans avant afin de permettre la fin des cycles déjà entamés en art et en design éco-social. Techniquement, en trois mois, la ville, la CAVM, et la CCI Grand Hainaut quittent l’EPCC et l’Etat n’a plus le droit, par statut, de poursuivre son exploitation même si la région apportait, via une subvention, sa contribution annuelle. 

Les étudiants sont sous le choc et manifestent en avril 2023 durant les épisodes contre la réforme des retraites https://www.va-infos.fr/2023/04/24/lesad-victime-de-la-logique-du-chequier-a-valenciennes/ ; un collectif national se rassemble sur Paris, car toutes les écoles d’art et design, mais pas seulement, sont concernées par un financement en souffrance. Un fait tangible se dégage, Valenciennes a le vent dans le dos pour y arriver plus rapidement, car « c’est un choix politique », répète inlassablement l’ensemble des occupants de l’ESAD. 

160 étudiants avant…

En septembre 2023, la messe est dite, l’ESAD est retirée du dispositif Parcours Sup. « Aujourd’hui, nous sommes encore 19 étudiants, 13 en Design et 6 en art éco-social. Nous avions 160 étudiants sur ce site avant la Covid avec une reconnaissance LMD (Licence Master Doctorat) par les Ministères », précise un autre membre de l’équipe pédagogique. Consciemment ou inconsciemment, une concurrence est née entre l’Ecole de Design Rubika, à 9 000 euros l’année même si le boursiers sont acceptés aujourd’hui, et l’ESAD à 640 euros par an et 460 euros pour les boursiers. De plus, Rubika, contrairement à l’ESAD n’avait pas la reconnaissance de l’éducation nationale dans l’équivalence de ces diplômes, mais seulement depuis son passage en association en septembre 2021. Enfin, sur la filière Design, c’est seulement depuis l’année dernière que le diplôme Design Rubika est reconnu par l’Education Nationale. Bien sûr, ce propos n’est pas une remise en cause de l’excellence historique de ces filière consulaires. Toutefois, la même filière sans reconnaissance historique, dont l’épaisseur du portefeuille des familles bénéficiaires est un peu différente, passe devant une école dont la compétence est reconnue depuis bien longtemps par les Ministères associés sauf que… ; l’une coûte à la collectivité territoriale et locale, l’autre pas du tout. En résumé, le départ de la CCI Grand Hainaut, très proche de la ville et de Valenciennes Métropole comme nous l’avons vu récemment dans le choix de l’appel d’Offre de la Cité des Congrès (article 2ème paragraphe https://www.va-infos.fr/2024/12/14/cite-des-congres-budget-2025-et-nouvel-appel-doffres-pour-lassainissement/ et des autres membres fondateurs étaient concertés bien en amont. 

La Direction transitoire n’est pas visée par les derniers rescapés, car « elle devait faire face à l’incroyable pression de la ville », ajoute un membre de l’équipe pédagogique. Pour autant, la réalité s’impose, fin de l’aventure pédagogique de l’ESAD le vendredi 27 Juin 2025, le 18 juillet marque la fin de l’activité administrative, la fin des contrats le 31 août 2025 de tous les enseignants et personnels administratifs (14 enseignants, 7 techniciens et 2 administratifs), et la fermeture du site le 31 décembre 2025. Le bâtiment sera certainement vendu par Valenciennes Métropole, propriétaire, d’ici là !

Comparaison n’est pas raison, mais éclairant !

Evidemment, la chasse aux charges de fonctionnement est ouverte et la suppression de certains services à la population constitue une ligne de conduite pour de multiples édiles, pour ne pas dire tous les maires. L’ESAD fait donc partie de ce chemin au long cours initié par le maire de Valenciennes. C’est un choix politique culturel pour la ville de Valenciennes.

Toutefois, le maire répète à l’envie depuis plusieurs années que « Valenciennes est une ville pauvre » à tous les édiles qu’ils croisent sur sa route protocolaire. Si vous additionnez le coût des stars à Valenciennes du 14 juillet venus depuis 2022, 2023, 2024, et 2025, sans remettre en question la qualité de ces derniers, vous arrivez tranquillement dans une fourchette entre 800 000 € et 1 000 000 € sans compter tous les frais de logistique à ces concerts, voire le feu d’artifice. Cette comparaison n’est pas populiste, mais dire que la commune est pauvre, visiblement pas pour tout le monde… ! « Du pain (en béton) et des jeux », ça a marché et cela peut marcher encore… !

Daniel Carlier

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Le « Haller-vers » des subventions complémentaires se dessine sur Saint-Saulve

26 juin 2025 à 04:39

Yves Dusart : « Nous pourrions nous diriger vers un correctif prélevé sur l’enveloppe nationale destinée aux collectivités publiques (27,4 milliards d’euros) »

Grâce au député de la 21ème, Salvatore Castiglione, et à la Ministre du Logement, Valérie Létard, le maire et son adjoint aux finances ont pu rencontrer les équipes du Ministère de l’économie à Bercy. « Nos interlocuteurs étaient très informés sur notre situation particulière. Aujourd’hui, on a dépassé le stade de la reconnaissance de la faiblesse de nos dotations. Nous avons proposé deux solutions dont l’une où nous pourrions nous diriger vers un correctif prélevé sur l’enveloppe nationale destinée aux collectivités publiques (27,4 milliards d’euros), donc sans grever la dette publique. »

Ensuite, il apparaît indispensable pour le Ministère en charge d’identifier le petit nombre de villes concernées. Concrètement, pour Saint-Saulve… : « C’est 40€ par habitant contre 180€ pour les villes de même strate. Cela représente 1,5 millions d’euros en plus de notre dotation actuelle de 500 000 euros. »

Le CFU 2024

Pour l’addition de l’ancien compte administratif et de gestion 2024, une photographie comptable de l’année précédente, il suffit de regarder la section « Grands Projets » pour tout comprendre. En effet, îlot Mairie, Le Groupe scolaire Bas Marais et l’Eco-Village constituent l’essentiel de l’enveloppe investissement sur ce mandat. « Sur 14 277 919 euros programmés en investissement, nous n’avons réalisé que 5 254 730 euros, soit un différentiel de 8 973 170 euros. En résumé, notre CFU 2024 est anormalement bon », souligne Jean-Marie Dubois, mais « avec les moyens de ces investissements atrocement dangereux », ajoute le maire. Toutefois, la capacité de désendettement demeure à 4,8 années, chiffre encore raisonnable en l’état.  Quel serait-il avec l’investissement à 100 % réalisé et des dotations de l’Etat si faibles ?

« O’Boc’ Halle »

Après une longue période d’attente, un duo expérimenté a répondu au cahier des charges de la commune concernant la prise en main du local bar/restaurant sur le nouveau « O’Centr’Halle ». En effet, l’Appel à Manifestation d’Intérêt du 02 mai dernier a débouché sur un choix le 13 juin de la SARL Ulysse afin de travailler dans ce poumon de vie. « Les deux professionnels sont très expérimentés, 20 ans dans la restauration. Face à cette qualité d’équipement, ils n’ont pas voulu laisser passer cette opportunité », explique le maire. La municipalité a imposé une amplitude horaire la plus large possible. Le nom choisi par les investisseurs, O’Boc’ Halle, est prometteur !

Ce n’est pas un détail, la licence IV est à disposition de l’exploitant, mais le propriétaire demeure une personne physique de la municipalité (l’élue Lina Durlin), car la commune a racheté la licence IV à la fermeture du « Café de la Mairie » en 2022. Enfin, afin de rassurer les professionnels, la majorité municipale a modifié son 1er jet « de 3 ans pour une durée plus longue d’exploitation. Nous avons allongé cette occupation temporaire du domaine public à 5 ans », précise le maire.

Les espaces publics proches

Pour conclure sur cet équipement structurant, le conseil municipal a validé une demande d’un fonds de concours à Valenciennes Métropole pour le réaménagement des espaces publics attenants à cette ouverture. « La demande est à hauteur de 402 000 euros avec une participation de la CAVM à hauteur de 50% », conclut Yves Dusart. 

Daniel Carlier

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(Municipales 2026) A Valenciennes, une belle unanimité de gauche derrière Luce Troadec !

25 juin 2025 à 05:00

Luce Troadec : « Nous voulons redonner du sens à la démocratie locale »

Pour évacuer la forme, Luce Troadec, accompagnée de Quentin Omont, José Pressoir, et Nathalie Lorette, s’inscrit dans un choix collectif engagé autour des acteurs sur le terrain depuis l’installation du Conseil municipal en mai 2020. « Nous n’avons contacté aucun des partis politiques où nous sommes encartés. Nous nous entendons très bien depuis le début du mandat. Pour cette élection 2026, Nathalie Lorette nous accompagne et c’est très agréable de collaborer avec elle. Ce collectif m’a désigné comme tête de liste », entame la candidate.  

Des valeurs de gauche et une proposition d’un renouveau démocratique local, loin des aspérités de la politique nationale, voilà une initiative intéressante et éloignée de l’habituel agglomérat de logos des partis politiques, parfois très indigeste. « Nous voulons redonner du sens à la démocratie locale. »

« Je n’étais pas propriétaire de la tête de liste », Quentin Omont

Pour Quentin Omont, élu local et communautaire, le choix du collectif « voulait se porter sur une femme (un atout évident à Valenciennes). Luce a fait l’unanimité à gauche. Nous avons des liens forts d’amitiés et le goût de l’engagement collectif. Je n’étais pas propriétaire de la tête de liste. » 

Pour Jose Pressoir, ce mandat a été très éclairant et instructif : « Nous avons appris beaucoup depuis 2020. Nous ne réagissons pas comme au début du mandat et notamment face à un budget en trompe l’oeil où le maire a transféré le fonctionnement du Musée des Beaux-Arts et celui du Phénix. » A ce titre, Luce Troadec poursuit cette liste « avec la fermeture du service de soins à domicile, d’un service de soins infirmiers, d’une crèche familiale et ce vendredi 27 juin prochain de l’école supérieure d’art et de design de Valenciennes. Il tord le cou au fonctionnement des services à la population pour dégager de l’investissement. Le béton ne fait pas tout ! ». La preuve par les faits avec l’essai d’une fermeture complète des salles de sport durant le pic de la crise énergétique et un rétropédalage face aux caméras de TF1. Oui, c’était une économie de fonctionnement. Oui, elle était inique pour les enfants et les familles. Tout le résumé en un seul moment politique de proximité, évoqué par José Pressoir, de la pensée profonde de la gouvernance locale. Les administrés ne seraient que des chiffres dans un tableau exell !

Pour Nathalie Lorette, Luce Troadec est le bon choix : « Nous allons présenter une alternance démocratique avec nos valeurs de gauche. Certes, Valenciennes est une ville de droite, mais nous devons fédérer nos électrices et électeurs de gauche et au delà. C’est pourquoi, nous avons une volonté d’exemplarité. » Avec ce ralliement, la gauche est unie pour cette campagne iconoclaste contrairement à mars 2020.

Une liste de gauche écologiste et son financement

Cette démarche collective en faveur « d’une liste de gauche écologiste » fera sa campagne dont le financement sera, comme pour toutes les autres listes en France, un véritable sujet. « Laurent Degallaix a trouvé très drôle d’augmenter drastiquement le prix de l’espace Pierre Richard pour les partis politiques », tance Luce Troadec. « Nous sommes tous des bénévoles, pas d’équipe d’assistants, etc. Oui, le financement d’une campagne digne de ce nom sera difficile, mais nous y arriverons. »

La démocratie participative et des initiatives

Plus de lien avec la population, ce ne sera pas bien difficile, car « les réunions d’infirmations sont là pour présenter un projet ficelé, verrouillé, où quasi rien ne change. Je suis très favorable au fifty-fifty* de Jean-François Caron sur la municipalité de Loos-en-Gohelle. Nous voulons coconstruire avec la population », explique la tête de liste.

Sans parler d’un programme en construction, Quentin Omont dénonce une réalisation en cours : « La mairie est en train de minéraliser la Place de la Barre. C’est tout ce qu’il ne fallait pas faire ! »

Au sein du CCAS, le bras armé social d’une collectivité locale, Nathalie Lorette, membre de droit au titre de l’opposition, constate : « C’est aussi une chambre d’enregistrement, il n’y a aucun débat, alors que la ville de Valenciennes connaît un taux de pauvreté énorme (pour ne pas dire historique). »

Cette campagne est au début du commencement dans toutes les communes, mais sur Valenciennes ce collectif de gauche veut d’abord commencer par une chose simple. « Nous allons travailler dans tous les quartiers de Valenciennes afin d’inciter les jeunes (et moins jeunes) à s’inscrire sur les listes électorales. » Effectivement, faire vivre la démocratie passe d’abord par un bulletin de vote, de toute nature, et en cela l’échéance de mars 2020 a été un tsunami pour la démocratie de proximité.

Et un petit édito…

En résumé, une proposition citoyenne de gauche, en attendant les autres candidatures officielles à l’automne, face à un maire explorateur des partis de la majorité présidentielle, et plus si intérêt personnel comme nous l’avons constaté de visu durant les Sénatoriales. Fort logiquement, il sera difficile pour l’édile sortant de le renier à l’heure de chercher des alliances pour cette élection les yeux dans les yeux. Visiblement les Françaises et les Français en ont marre tout simplement ! Il ne faut pas chercher d’autres savantes explications. Qu’importe le bilan béton, le futur programme aux mille visuels, la soupe est servie et le front anti-Macron local, à droite comme à gauche, est prévu dans les urnes dans de nombreuses collectivités locales françaises. Ce sera l’antichambre de la Présidentielle 2027 d’abord pour écarter tous les représentants du Président de la République au coin de la rue, première étape ! C’est le changement… tranquille, sans éclat, sans agressivité, comme un divorce déjà consommé (avec la population) depuis des années sans que l’intéressé ne le réalise du tout !

Daniel Carlier

* Jean-François Caron, mais de Loos-en-Gohelle jusqu’en 2023, avait lancé à ses débuts le dispositif « Fifty-Fifty ». Un collectif de citoyens d’un quartier présente un projet à 100% issu de la population. Ensuite, après étude du Conseil municipal, il peut-être validé et financé à 50% par la collectivité locale. Ce dispositif a inspiré des milliers de collectivités locales à travers la naissance des fameux fonds participatifs ou autre sémantique. 

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(Municipales 2026) L’opposition se dévoile officiellement à Saint-Saulve

23 juin 2025 à 05:09

(Visuel des membres présents à cette réunion de lancement de campagne municipale 2026, de gauche à droite, Christine Meyskens, AESH, Estelle Dureuil, conseillère en parapharmacie,, Sheerazad Aouadi, professeure lycée professionnel, Bruno Thiollet, médecin vasculaire, Daniel Derbay, retraité, Remy Kasprzyk, infirmier, président de l’ADILH, Youssef Azazoul, fonctionnaire, Jean-Michel Kolano, retraité, Medhi Pontier, chargé d’affaires en milieu bancaire, Olivier Defoer, conseiller emploi France Travail, et Virginie Hochart, professeure collège)

Pour cette première réunion de campagne électorale, onze membres d’une future liste de 33 (et suppléants) étaient présents au sein « d’une équipe quasi bouclée », précise Sheerazad Aouadi, ancienne adjointe dans la majorité municipale. Concernant son cas particulier, elle insiste sur ses motivations : «  Je ne suis pas là juste pour faire barrage. Cela ne n’intéresse pas, mais je suis en désaccord avec la politique menée par la majorité municipale. On est là pour faire le travail ! »

Pour sa part, la tête de liste, Bruno Thiollet, part en campagne autour d’une formation aux  sensibilités diverses. « Elle sera composée avec beaucoup de profils différents. Je suis plutôt centre gauche et écolo, mais nous aurons des personnalités au service de la commune hors extrême droite, voire droite radicale. Je tiens à préciser que j’ai du respect pour certains adjoints et élus de la majorité dont le travail est remarquable. Toutefois, il y a de plus en plus de monde hostile à la politique de la majorité municipale emmenée par le maire, Yves Dusart. » Lui également souligne les fondamentaux de cette future campagne : « Nous serons dans une dynamique bienveillante. Il n’y a pas d’agressivité envers l’équipe sortante, mais nous sommes engagés et déterminés. Il faut un renouveau social, financier et écologique. »

Des compétences d’abord…

Sheerazad Aouadi pointe l’objet de cette réunion avec le noyau dur de cette liste en construction : « Vous avez tous des compétences différentes. L’idée est de réunir une équipe où les quartiers, des différentes tranche d’âge et des compétences métiers diverses sont là. »

Effectivement, un tour de table, où chacun a exprimé ses raisons d’une présence active sur cette liste, donne le ton. Pas d’agressivité, mais il n’y aura pas de concessions non plus. On écoute un paysage politique éclaté avec Olivier Defoer « plutôt de gauche (engagée) » et un Rémy Kasprzyk déjà connu pour ses positions politiques « plutôt de droite, mais cela ne pose aucun problème. Nous travaillons en bonne intelligence ! », répond Rémy Kasprzyk à ce questionnement. 

D’autres profils émergent de cette réunion, un chargé d’affaires en milieu bancaire prudent. « Si nous remportons ce scrutin, nous voulons lancer immédiatement un audit afin de savoir exactement l’état des finances locales. Quelles seront nos marges de manoeuvre ? », explique Medhi Pontier. 

La vie sociale est un pilier de la vie locale sur Saint-Saulve. Cécile Gallez et l’équipe sortante ont construit, mandat après mandat, une signature reconnue en la matière sur le Valenciennois, sauf que les moyens financiers ne sont plus là. La première présidente de l’histoire du centre social de Saint-Saulve, Christine Meyskens, fustige la politique sociale actuelle. Concrètement, une nouvelle ambition pour le quartier prioritaire de la Pépinière, étendu à l’Avenue Charles de Gaulle, sera un point clé au sein de ce programme électoral. Pour rappel, il a fallu modifier son périmètre  « pour faire le nombre compte tenu de la perte d’habitants sur Saint-Saulve sans oublier que cette population connaît les mêmes difficultés sociales », précise Sheerazad Aouadi.

L’accès à la culture est particulièrement pointée du doigt. « Elle est limitée, notamment dans le quartier de la Pépinière », claque un membre de la future liste. Le développement personnel par la culture, on n’invente rien de nouveau, mais le défi demeure immense sur l’ensemble du territoire français sur une thématique régulièrement variable d’ajustement budgétaire. 

Une politique écologique de proximité « affirmée et engagée », souligne Bruno Thiollet, sera aussi une composante d’un programme en cours d’élaboration. « Nous recrutons également de la jeunesse, c’est très important pour nous », explique Sheerazad Aouadi.

Olivier Defoer soutient évidemment l’accès à l’emploi, « car l’emploi est une valeur cardinale », mais aussi des thématiques actuelles sur le transport en commun et l’éducation populaire.

Enfin, la thématique centrale de la santé est représentée par Rémy Kasprzyk, visage apparu durant la pandémie autour d’une association de professionnels du soin remarquée et exemplaire. Comme toutes les collectivités locales, ce sujet est une priorité absolue au moment où la maternité a disparu sur la cité et une communauté médicale vieillissante comme partout ailleurs. 

« Nous sommes enclavés au niveau de Valenciennes Métropole », Sheerazad Aouadi

Face à une exigence « vigilante et raisonnable en terme financier, mais solidaire pour les plus vulnérables », précise Bruno Thiollet, la capacité d’investissement pourrait se trouver ailleurs. « Nous sommes enclavés au niveau de Valenciennes Métropole. On est perdant. Il faut travailler avec le Président de Valenciennes Métropole, Laurent Degallaix ! », déclare Sheerazad Aouadi. « Celui qui a le pouvoir (financier) », ajoute Rémy Kasprzyk.

Voilà un extrait très incomplet des échanges fournis durant cette première réunion, mais un son commun se dégageait, toujours le même : « Je n’ai pas hésité une seconde lorsqu’on m’a contacté pour faire partie de cette liste. »

La campagne électorale débute officiellement sur Saint-Saulve avec un conseil municipal copieux, ce lundi 23 juin !

Daniel Carlier

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