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Reçu aujourd’hui — 15 mai 2025

(Municipales/Aulnoy) Laurent Depagne : « C’est une candidature locale et politique ! »

15 mai 2025 à 04:38

Tout le monde sent que cette élection locale 2026 sera différente de toutes les autres et le seul fait d’être présent comme maire en exercice, même comme simple édile, fait que vous êtes (encore) dans le game à tous les niveaux. C’est très différent d’une retraite (politique) où vous n’êtes plus un acteur ou une actrice de la vie du pays quel que soit votre niveau d’intervention. Certes, la discipline est ostensiblement décriée par les électrices et les électeurs, mais elle demeure le ferment de l’action publique. Contrairement à certains discours, la politique est une chose sérieuse et cette élection de proximité 2026 ne mérite pas une approche, sous la forme d’une candidature de témoignage ou plus cruellement touristique ! L’affaire est trop grave dans le contexte local, territorial, national et international que nous connaissons. 

« En un 1/4 de siècle, nous pourrions finir de rénover l’ensemble du patrimoine local », Laurent Depagne

Le premier magistrat l’avoue, le choix a été cornélien, car son combat pour une santé recouvrée demeure essentiel. « Je sors d’un rendez-vous avec le chirurgien. Les résultats sont positifs, je suis en voie de rétablissement même s’il reste quelques séquelles ! », dit-il en toute transparence. L’époque du cancer caché de François Mitterand est bien révolue !

Plusieurs paramètres ont pesé dans cette décision importante, le sentiment que la population, pour certains et certaines, voulait prolonger la gouvernance locale actuelle, mais aussi un goût d’inachevé compte tenu de quelques chantiers en cours comme « le Groupe Scolaire Zola, l’éco-quartier, voire des programmes de logements, des projets stoppés durant la Covid. En un 1/4 de siècle, nous pourrions finir de rénover l’ensemble du patrimoine local  », souligne le maire. Dans le cadre de cette élection, l’heure du bilan, même si le Groupe scolaire Jules Ferry reste dans toutes les mémoires, et d’un programme détaillé n’est pas encore venu. Enfin, la volonté de poursuivre une aventure municipale auprès d’une nouvelle équipe « élue le dimanche soir et confinée le mardi midi. Une crise énergétique, etc., ce mandat a été horrible pour un nouveau conseiller municipal ! Cette majorité a été véritablement handicapée, c’est un mandat très particulier. »

Aulnoy-lez-Valenciennes, le bon élève de la dette publique… !

Si vous considérez à juste titre que la dette publique globale du pays est un tout, un seul tuyau où l’argent public est à utiliser avec parcimonie, la commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes n’est pas son pire débiteur. En effet, cette dernière détient le meilleur ratio des villes (à vérifier sur les villages) du Valenciennois, celui clef de la capacité de désendettement par an, moins d’une année… ! Ça fait presque rêver ! Bien sûr, comme toute une génération de maires, la maîtrise des charges de fonctionnement est concomitante à une capacité d’investissement. « Il n’y a pas de miracle. J’ai engagé ce choix de réduction de la dette publique dès 2006 », souligne-t-il. Arrivé aux manettes en 2005 après le décès de Jules Chevalier, figure locale du PCF, « un grand homme, mais c’était une autre époque. Durant les années 80 et 90, la commune était plutôt un guichet social, les fonds publics abondait après la loi de décentralisation en 1982 », ajoute-t-il. Ces références de « l’ancien monde, Jean-Louis Borloo, Jules Chevalier, Patrick Roy qui m’a beaucoup appris et aussi Luc Copin », car aujourd’hui il est le plus ancien maire des villes de plus de 5 000 habitants sur Valenciennes Métropole. 

« L’agglo pour une ville, c’est comme l’Europe pour un pays », Laurent Depagne

L’envie d’avoir envie est revenue. Epanoui dans son mandat de maire, mais également de vice-président en charge de la cohésion sociale à la CAVM, il tacle (un peu) les détracteurs de l’EPCI : « L’agglo pour une ville, c’est comme l’Europe pour un pays. Les maires râlent, mais sont bien contents de son soutien financier. »

Un choix politique… aussi !

Outre la poursuite d’un mandat local avec du sens, voire la formation sur ce nouveau mandat d’une équipe municipale aguerrie, la dimension politique fait partie intégrante de cette équation personnelle. A l’heure où nombre de candidates et candidats vont se réfugier derrière un sans étiquette jugé protecteur, le maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes tamponne son caractère politique. « Certes, je ne suis plus carté au P.S depuis janvier 2017, mais je suis toujours un social démocrate. J’irai au bout de mon mandat (si élu), sauf pour raison médicale », déclare-t-il.

Son aversion publique pour le parti d’extrême droite, le FN hier et le Rassemblement National aujourd’hui, pèse aussi dans cet engagement local. Chacun sait que cette élection municipale 2026 sera une révision grandeur nature de la Présidentielle 2027, les formations politiques vont affuter leur alliance, ou leur discorde, durant une campagne où la prise de température sur le terrain pourrait modifier les choix nationaux des grandes formations politiques. En clair, pas question que le RN rafle la commune d’Aulnoy-lez-Valenciennes, son ennemi personnel, Sébastien Chenu, est prévenu ! « C’est une candidature locale et politique, j’assume complètement », conclut-il.

Daniel Carlier

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(Basket NM3) Héroïque face à Charenton, Beuvrages maintenu

11 mai 2025 à 06:15

Visuel L’USM Beuvrages et la relève)

L’ENORME BONNE AFFAIRE DE L’USM BEUVRAGES LA JOURNEE PRECEDENTE

Les Beuvrageois ne pouvaient pas mieux rêver de cette vingt quatrième journée de NM3. D’abord en allant s’imposer à Paris Académie, le 3e de la classe (63-74) au terme d’une rencontre menée de bout en bout. Une victoire collective avec des joueurs qui se sont surpassés comme Adnane  Odouala de feu (21 pts, 9 rebonds, 2 passes décisives, 25 d’éval), Matthias Brouillard en taille patron (19 pts, 5 rebonds, 4 passes décisives, 22 d’éval) ou encore Romain Audegon en mode double-double (15 pts, 11 rebonds , 3 interceptions, 21 d’éval) pour ne citer qu’eux. Mais cela n’était pas la seule bonne affaire de cette soirée car leurs concurrents directs ont mordu la poussière : Paris 14 à Longwy (81-64), à domicile Charenton a subi la loi du leader Courbevoie (45-62) tout comme AS Bon conseil face à Roncq (85-96). 

MATHEMATIQUEMENT RIEN DE DEFINITIF

Adnane Odouala passe en revue la défense adverse et va claquer son 3e dunk de suite

Une très belle journée qui propulse Beuvrages à la 7e place du classement avec 34 pts, mais mathématiquement rien n’est définitif. Néanmoins il faudrait un énorme séisme dans les deux dernières journées pour empêcher l’USMB d’être présente en septembre sur la ligne de départ de la saison 2025-2026. Comme deux revers de suite, alors que ses concurrents directs, Ste Marie aux Chênes (33 pts), Charenton (32 pts) et AS Bonseils (32 pts),  font le plein, mais cela personne n’ose l’imaginer et la venue de Charenton à la salle Delaune devrait être une fête grandiose.

LE GROUPE RETENU

Florent Delcambre, Rémi Dupuis, Kevendy Dullieux , Matthias Brouillard, Ayoub Ammar, 

Olivier Varga, Romain Audegon, Adnane Odouala, Rémi Lescieux, Simon Mouéza , Flavio Noulin. Coach : Alexis Poteau, adjoint : Salou Cissé.

UN SACRE BRAS DE FER DANS LEQUEL BEUVRAGES EST SORTI VAINQUEUR

Un début de match très équilibré dans lequel les deux équipes se rendaient panier pour panier : 9-6 (3e), 18-21 (8e). C’est là que Odouala faisait son show en claquant trois dunks de suite sur la tête des visiteurs pour faire vibrer de joie une salle Delaune pleine à craquer et bouillante : 27-24 (10e). Nous étions loin d’un match de fin de saison, Charenton marquait le coup et les Beuvrageois, solidaires avec une défense de fer, prenaient une option sur le gain du match : 38-31(18e), 43-36 au repos. 

Matthias Brouillard sur la ligne des lancers francs

Les Val-de-Marnais reprenaient mieux les débats et un par un 2-8, ils revenaient sur le porte-bagages de leurs hôtes : 45-44 (26e). Là, l’USMB perdait Florent Delcambre sur blessure (béquille) mais ses équipiers se surpassaient de nouveau pour garder leur avance de mi-parcours : 63-56 (30e). La dernière période s’annonçait palpitante et elle le fut car Beuvrages se faisait peur en connaissant un petit trou noir dont profitait Charenton pour reprendre le commandement : 65-67 (33e). Pas longtemps : 71-68 (34e). Situation qui chauffait les esprits des joueurs d’en face qui se montraient assez mauvais perdant en multipliant les contacts rugueux. Ils recevaient logiquement les foudres du corps arbitral, alors que Brouillard et Audegon alignaient les perles bonifiées : 84-72 (38e). La communion joueurs-supporters faisait plaisir à voir et finalement Beuvrages s’imposait : 93-81. La fête pouvait débuter….

Les réactions :

Laurent Jathières (coach de Charenton) ne s’est pas montré très éloquent : << Rien à dire >>

Romain Audegon (joueur de Beuvrages) : << Pour moi, c’est un peu particulier, car je suis arrivé en cours de saison. J’ai très vite accroché à un groupe exceptionnel. Il y avait un bel enjeu sur le match de ce soir, nous avions très envie de le prendre et nous l’avons fait. Le club vit basket, la réussite des jeunes aux seniors. Une belle victoire pour tous, pour le club, pour le coach, pour Guillaume qui s’occupe du vestiaire et qui fait les déplacements quand il peut. Un club exemplaire. >>

Alexis Poteau (président-coach de Beuvrages) : << Nous savions que cela allait être un match d’hommes, qu’il allait falloir être prêts. Nous avons été très bien en première mi-temps, malgré leur alternance de défenses. Puis on s’est fait peur lorsqu’ils sont passés devant à plus deux, mais malgré la blessure de Florent (Delcambre), nous avons trouvé des ressources pour s’imposer. Un match réussi dans une salle blindée et nous serons de nouveau sur la ligne de départ de N3 la saison prochaine. >>

BEUVRAGES  – CHARENTON : 93-81  (27-24, 16-12, 20-20, 30-25)

Beuvrages : Odouala 17, Brouillard 22, Dupuis 4, Delcambre 9, Audegon 20, Lescieux 3, 

Varga 2, Noulin 2, Moueza 2, Dullieux 12.

Charenton : David 19, Contet 5, Fortier 10, Luyinduld 22, Leguel 11, Rosmade 3, 

Abdermani 9, Zemba 2.

Olivia et Robert Place

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(VA) L’AVAD entre tension sociale et espoir d’une poursuite de l’activité

6 mai 2025 à 04:55

Depuis la loi Borloo en 2004, l’ouverture au privé de l’activité du service à la personne à structurer différemment le marché. Ainsi, son volet économique, donc sa rentabilité, devient la clé de voûte de l’existence des entreprises privées comme des associations en charge. A ce titre, on peut noter que l’arrêt, comme la ville de Valenciennes en 2022, d’un service municipal d’aide à domicile, (repas, ménage, etc.) pour des personnes âgées avec des revenus très faibles creuse le fossé entre les gens qui ont les moyens de payer ce service (avec 50% de déduction plafonnée) et ceux qui ne le peuvent pas. C’est un drame social à bas bruit que certains élu(e)s, visiblement, ignorent ostensiblement !

Un accord social en 2014… toujours source d’une discorde syndicale !

Composée de 283 fiches de paie, l’AVAD traverse de fait une période délicate de Redressement Judiciaire « à notre initiative, car nous voulions stopper la dette sociale (essentiellement URSSAF) », explique le Président de l’AVAD. Dans le même temps, les procédures prud’hommales suivent leurs chemins. D’ailleurs, une procédure aux prud’hommes initiée par Laetitia Marquegnies, afin de contester cette « annualisation des heures », a condamné en avril 2025, comme en 1ère instance en 2023, l’association en question. Cette dernière s’est pourvue en cassation, car « nous maintenons que cet accord validé par tout le CSE était profitable aux salariés en 2014 », précise Jean-Marie Copin. Nous avions longuement développé l’année dernière l’absence de validation de cet accord par l’autorité de tutelle https://www.va-infos.fr/2024/05/13/valenciennes-lavad-des-salaries-en-greve-contre-un-accord-social-non-agree-10-ans-plus-tot/ et par suite le jugement évoqué ci-dessus conduit l’avocat des salariés de l’AVAD a déposé entre 18 et 20 requêtes au Tribunal des Prud’hommes, en avril 2025, sur le même registre.  Les points de discorde sont très techniques, pris en charge du trajet domicile/travail, planning, paiement des heures supplémentaires, conditions de travail en général…

Les coups sont partis comme l’indique, Yasmina Boulahfa, déléguée syndical CGT, qui souligne également un passage de l’inspection du travail en avril 2025 où « le procès verbal indique des manquements, notamment sur le temps de travail. Il y a des dépressions, des burn out au sein des salariés de l’AVAD dont beaucoup sont des mamans solos. D’ailleurs, elles ne peuvent pas se permettre de manquer une seule journée de travail et donc de faire grève. » Sur ce point, Jean-Marie Copin reconnaît ces commentaires de l’inspection du travail, mais met en exergue « un simple avertissement. Nous devons assurer le service aux usagers avec 23% d’arrêt maladie. Néanmoins, depuis ces remarques de l’inspection du travail, il n’y a plus de débordements sur les plannings. » Ensuite, il souligne l’arrivée d’une nouvelle directrice Valérie Gonzalez : «  C’est une personne très expérimentée sur le terrain, elle est en phase de réécriture de cet accord d’annualisation en 2014. Elle remet tout à plat.» Le Président convient d’une modernisation nécessaire ou du caractère obsolète de cet « accord d’annualisation », tout est dans la sémantique. 

« Nous espérons un déficit entre 100 000 et 200 000 euros en 2024 et poursuivre l’activité suite à l’audience du 25 juin au Tribunal de Commerce », Jean-Marie Copin.

Sur l’autre volet de l’actualité sociale de l’AVAD, la phase de Redressent Judiciaire https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/valenciennes/il-n-y-a-pas-de-baguette-magique-une-association-d-aide-a-domicile-placee-en-redressement-judiciaire-a-valenciennes-3094366.html a une vertu majeure, celle de stopper toutes les mesures de recouvrement d’une dette de toute nature. Assortie de la poursuite d’activité, ce qui est très très loin d’être automatique par les magistrats consulaires, l’AVAD a obtenu un sursis qu’elle compte mettre à profit. 

« Nous sommes impatients de connaître le résultat de notre bilan 2024, il y a encore des lignes budgétaires techniques avec le Département, l’ARS…, mais j’espère comme évoqué au Tribunal de Commerce réduire notre déficit. Je rappelle que, si nous y arrivons, nous revenons de loin, 1,2 millions de déficit, puis 618 000 euros avec une subvention exceptionnelle de 500 000 euros du Conseil département grâce au fonds de secours d’Elisabeth Borne, et aujourd’hui nous espérons un déficit entre 100 000 et 200 000 euros en 2024 et poursuivre l’activité suite à l’audience du 25 juin au Tribunal de Commerce. Je suis optimiste, car nous avons le soutien du Département et de l’ARS », commente Jean-Marie Copin. Ensuite, l’essentiel afin de convaincre les magistrats consulaires en juin prochain, l’apurement de la dette. « Nous espérons présenter un plan de règlement, entre 7 et 10 ans, pour apurer la dette. Notre PGE (Plan Garanti par l’Etat), compte tenu du RJ, est passée d’une créance à une dette sociale, elle fait partie d’une enveloppe globale essentiellement basée sur un retard URSSAF. Ensuite, je précise que malgré notre situation en Redressement Judiciaire, nous assurons les salaires sans aucun retard. »

Remonter face à l’action syndicale, il dénonce « une minorité activiste militante qui déclenche des grèves à répétition. Le management est constamment remis en cause. » A ce titre, une salariée était convoquée hier (lundi 05 mai) par l’administration de l’AVAD « pour avoir dénoncé au téléphone des problèmes liés au management », souligne Yasmina Boulahfa.

Et les usagers dans tout cela ?

Pour remettre le doigt sur l’essentiel, René, un bénéficiaire résident sur Valenciennes de l’AVAD en situation de handicap, est venu apporter son soutien au personnel : « Je suis très satisfait du service de l’AVAD et je suis solidaire avec elles. » 

Cette présence rappelle un point évoqué plus haut dans l’article, les choix municipaux et la précarité, car ce service aux personnes âgées au plus large public possible est fondamental pour le Valenciennois. Que les élus s’en lavent les mains est un fait (politique), mais que toutes les parties prenantes à ce conflit convergent vers un objectif commun pourrait être utile. Clairement, la disparition de l’AVAD pure et simple permettrait aux entreprises privées, voire autres associations, de récupérer une partie de la clientèle, mais pas l’intégralité ; celle qui a les moyens de… ! Pour les autres, cette tranche de population restera sur le bord du chemin, car le coût de la prestation n’est pas assez élevé pour être rentable. En clair, ce rendez-vous du 25 juin 2025 est un moment social important pour des dizaines, voire centaines, de bénéficiaires sur Valenciennes et au delà. 

Daniel Carlier

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Un 1er mai 2025 au parfum d’Outinord et d’ArcelorMittal

1 mai 2025 à 10:08

David Liégeois/porte parole d’Outinord/CSE: « Outinord est sacrifié sur l’autel de la finance. »

Environ 230 personnes étaient présentes à cette manifestation emblématique du 1er mai, le rendez-vous sous les fenêtres de l’hôtel de ville de Valenciennes, une place centrale parcheminée des totems du prochain passage du Tour de France, il y avait comme un moment décalé… ! 

Evidemment, chaque territoire vit ses luttes au coin de sa rue. A ce titre, le combat en cours des 120 salariés d’Outinord face « à une entreprise qui, dans ses bureaux parisiens, a organisé l’assèchement du site de Saint-Amand-les-Eaux. Outinord est sacrifié sur l’autel de la finance. Pourtant, la marque Outinord est connue dans le monde entier », explique David Liégeois, le porte parole du CSE.

Fabien Roussel

Présent à cet événement social, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, Fabien Roussel, souligne qu’il « était important pour moi d’être avec les Outinord. Ce 1er mai est un jour particulier dans la région Hauts de France, car nous sommes solidaires avec les salariés d’ArcellorMettal et plus proche de nous ceux d’Outinord. Nous allons nous battre pour maintenir l’activité sur Saint-Amand-les-Eaux. On annonce une commande d’un million de banches à fabriquer en Inde…, c’est un scandale. »

Ludovic Bouvier, représentant régional de la métallurgie, tance le patronat : « C’est un classique, on rachète une entreprise pour acquérir ses parts de marché et on délocalise la production ! »

D’autres prises de parole sont intervenues dans ce cadre avec la même force, pour ne pas dire dégoût… !

Une gauche unie et dispersée… en même temps !

Impossible d’écarter ce mouvement social de la politique nationale, car la gauche s’est déployée en ordre dispersée, Jean-Luc Mélenchon à Paris, Marine Tondelier, Olivier Faure, François Ruffin, Aurélie Trouvé, et Lucie Castets sur Dunkerque pour manifester contre les intentions d’ArcelorMittal, et Fabien Roussel à Valenciennes. C’est le parfum d’une primaire à gauche pour le prochain leadership d’une Présidentielle en 2027 ou avant. En plus, si vous positionnez cette date symbole pour les travailleurs avec un contexte international dont on ne sait plus quelle pourrait être la voie de sortie tant économique que militaire, vous obtenez une immense angoisse sociale !

Daniel Carlier

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La Semaine des Arts au lycée Watteau : Un écrin pour la création des élèves

27 avril 2025 à 04:28

C’est la professeure d’arts plastiques, Mme Legrand, qui est à l’initiative de cet événement avec déjà 10 ans au compteur. Ainsi, « La semaine des arts » permet de mettre en valeur la spécificité de ce lycée, seul à proposer l’enseignement de toutes les spécialités artistiques au baccalauréat : musique, arts plastiques et théâtre et ce dans un esprit de partage, festif et collectif.

Le projet débute par une résidence avec un artiste, cette année, Victoire Sarpaux, ancienne élève et spécialisée dans le travail du papier. Tous les groupes entrent dans une thématique et sont confrontés à une démarche à la fois théorique et plastique et le lien se fait avec le programme du bac. Les professeures de musique, Virginie Belin arrivée il y deux ans, et de théâtre, Aurélie Boulanger et Anaïs Monnier se sont intégrées à l’événement et les effectifs, 60 élèves en musique et 80 en théâtre apportent une dimension collective à ce projet où se répondent les différentes formes d’art.

« Ces enseignements sont le fruit d’une collaboration avec des artistes locaux qui nous accompagnent depuis de nombreuses années ( la Cie Lolium de Valenciennes ou la Cie 2L du Quesnoy ). Cette collaboration est aujourd’hui menacée par les différentes restrictions budgétaires et le gel du Pass culture », souligne Mme Troadec, enseignante de français et également intervenante en théâtre, en congé formation cette année. Cette dernière a donc pu porter un regard extérieur et se rendre plus encore compte de la portée de cet événement qui mériterait d’être imité : « Je crois que mes collègues apprécieraient beaucoup que le nom de Watteau soit associé à quelque chose de positif car les épreuves récentes ont laissé des traces. La fermeture du collège a quelque peu traumatisé la communauté éducative. »

Quand on voit l’émulation qui règne lors de ce vernissage, on comprend l’importance pour des élèves de présenter leur travail, d’être confronté au regard du spectateur. Zoé, élève de terminale, m’a présenté son projet qu’elle allait défendre pour l’oral du bac. Une véritable démarche mûrie au fil de l’année. Cette inauguration lui a permis de penser la scénographie, de faire écho, dans sa présentation, à d’autres démarches, à réfléchir à l’espace d’exposition avec ses camarades. Un exercice nécessaire pour des élèves qui vont poursuivre des études artistiques. Savoir expliquer sa démarche et se confronter aux questionnement est un atout dans la vie de ces élèves. Que ce soit en théâtre, en musique, ou en arts plastiques, ces initiatives sont un plus pour le parcours professionnel de l’élève. « Il y a des débouchés dans la filière artistique, et pas seulement celle d’intermittent ! Dans cette ambiance festive, cependant, émerge une petite angoisse, celle de l’avenir de certaines troupes. 1 intermittent sur 4 pense à une reconversion. Il est en effet compliqué pour ces artistes, d’être dans l’incertitude, après des années à s’être renouvelés, reconverti, adaptés au milieu scolaire », poursuit Luce Troadec.

Même si une forme de lassitude pourrait se faire sentir dans l’équipe pédagogique, par ces mêmes incertitudes quant à la suite des financements, les projets sont encore vibrants, les idées continuent à émerger. Blandine Legrand cherche d’ailleurs son artiste pour l’année prochaine et aimerait « partager » sa semaine des arts avec d’autres établissements. Elle a en tête un lieu qui pourrait être dédié à l’exposition et la mise en valeur de tout les projets des élèves artistes de Valenciennes. Une idée qui pourrait plaire aux professeurs des différents établissements de Valenciennes.

« Ces sujets méritent d’être abordés et la richesse de l’enseignement artistique qui est une grande source d’épanouissement pour les élèves mérite d’être mise en lumière et défendue ainsi que le travail des artistes locaux », conclut Mme Troadec.

Jane Huvelle

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Le VC Valenciennes termine victorieusement sa saison à domicile

20 avril 2025 à 06:52

(Le VCV tente de surprendre le contre harnésien)

UNE SECONDE PHASE DIFFICILE MALGRE UNE BONNE OPPOSITION

Après avoir terminé premier de sa poule B avec 46 points pour seize victoires et seulement deux petites défaites, le Volley Club de Valenciennes s’est donné le droit de participer aux play-offs d’accession avec Evreux et Sens. Cela face à St Dié des Vosges, Pays Viennois et Harnes le trio  de la poule A. Sachant que les rencontres entre les équipes de la première phase comptent pour le classement général final. Une seconde phase difficile pour les protégées du président Arnaud Legrand qui accusent à ce jour trois défaites. Deux face au Pays Viennois (deux fois 3-1) et une contre St Dié des Vosges (3-0). Par contre les Valenciennoises sont allées s’imposer à Harnes sur le score sans appel de 0-3 (15-25, 19-25, 23-25). Et voilà que pour la cinquième journée de cette compétition l’équipe du Pas de Calais rend va visite, salle du Hainaut, au VCV certainement avec un esprit revanchard avec l’ambition de rétablir l’équilibre dans ce derby des Hauts de France. Seulement leurs hôtes du soir n’ont pas l’intension de se faire marcher sur les baskets.

LE CLASSEMENT APRES QUATRE JOURNEES

1 Saint Dié des Vosges 23 pts ; 2 Evreux 15 pts ; 3 Sens 10 pts ; 4 VC Valenciennes 9 pts ; 5 Pays Viennois 9 pts ; 6 Harnes 6 pts.

LE VC VALENCIENNES A DU CRAVACHER POUR S’IMPOSER

Laurent au service

Le début de match était serré avec  quelques égalisations (7-7, 10-10) mais au fil des minutes les filles de Gaëtan Cyrulik prenaient la mesure de leurs hôtes du soir pour s’évader (20-17) et empocher le premier set : 25-20. Le second fut tout aussi équilibré, les Harnésiennes ne lâchant pas grand-chose (15-13, 20-19), pire elles se montraient plus entreprenantes et après quelques smashs et services gagnants elles égalisaient à un partout (23-25). Après quelques minutes d’interruption pour une petite mi-temps, les équipières de Labikova revenaient avec plus de combativité pour dominer de nouveau leur adversaire (14-4, 20-10). Ce dernier s’accrochait : 22-19 mais rendait finalement les armes : 2-1 (25-20). Il était dit que la soirée allait être longue pour une dernière car Harnes ne s’avouait pas vaincu et faisait toute la course en tête du quatrième set : 2-2 (23-25). Cela malgré les encouragements des Youngs Devils, supporters du VAFC, qui n’ont pas arrêté une seconde. A Valenciennes, VCV veut également dire : Volonté-Courage et Victoire comme l’indique le tifo placé dans une des tribunes et dans le tie break cela s’est confirmé. Couteaux entre les dents les Valenciennoises après une dernière égalisation (7-7) passaient la vitesse supérieure pour s’imposer : 15-10 après s’être offertes quatre balles de match. Score final : 3-2 . Oufffff !

Les réactions :

Emilie Hipp (coach de Harnes) : << On prend un point ici ce que l’on ne s’attendait pas à engranger. L’équipe s’est bien battue pour essayer de faire de son mieux et a été récompensée par ce petit gain. >>

Marie Nevot (joueuse du VCV) : << Un match de fin de saison. Nous avons fait le travail pour empocher la victoire, même si cela a été long. En face les filles se sont bien battues et ce fut plus difficile qu’au match aller. Une bonne saison avec l’objectif d’être en play-off qui a été atteint, c’est bien pour le club. >>

Gaëtan Cyrulik (coach de Valenciennes) : << Les filles ont déjà décroché un petit peu dans la tête, avec un match qui ne les intéressait pas beaucoup. C’est néanmoins une victoire à domicile, c’est positif. Il reste un match à l’extérieur chez le champion qui même si nous l’emportons, il sera plus heureux que nous. >>

VC VALENCIENNES  – HARNES : 3-2 (25-20, 23-25, 25-20, 23-25, 15-10)

Les Valenciennoises attendent la MVP désignée par le coach adverse.

Olivia Place

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(BASKET NF1) : Face à La Glacerie, Escaudain est passé à côté d’une grande performance

13 avril 2025 à 05:23

(Maintien en poche le BFE sera sur la ligne de départ de NF1 la saison prochaine)

ESCAUDAIN DEFINITIVEMENT MAINTENU

Début septembre 2024, peu de gens auraient misé une petite pièce sur le maintien du BF Escaudain en NF1. Et pourtant… Explications. Le BFE relégué en NF2 au terme de la saison 2023-2024, ses dirigeants avaient construit une formation afin de remonter rapidement à l’étage d’au dessus. Une NF2 disons forte. Mais voilà que le 10 juillet 2024, Escaudain reçoit de la FFBB la décision d’un repêchage en NF1 qu’il accepte naturellement dans la foulée. Mais voilà se sont alors mêlées joie et crainte. L’équipe construite allait t’elle pouvoir bien figurer ? D’autant que les craintes allaient s’amplifier. Après un début de saison mi-figue, mi-raisin, trois joueuses : Camille De Sousa, Margot Busignies et Angélina Martini quittaient le bateau pour diverses raisons. Brrrr… Le coach Olivier Schellaert ne baissait pas les bras pour autant et le reste de l’effectif avec un wagon d’envie, d’abnégation et de solidarité suivait. L’équipe engrangea alors quelques victoires hyper importantes et le 29 mars dernier, après avoir accroché le wagon Sceaux (65-47), le train 59124 entrait victorieusement en gare salle Allende, maintien définitif dans une malle à trois journées de la fin de l’exercice 2024-2025. Bien joué…Il reste alors aux protégées du président Vincent De Gres trois matchs pour savourer, se faire plaisir et pourquoi pas faire quelques bons coups : ce samedi contre La Glacerie, le 19 avril en déplacement à Nord Alsace pour terminer le 3 mai à la maison contre Dieppe pour certainement fêter tout cela. En coulisses la construction d’une équipe compétitive pour la saison prochaine est en bonne voie.

LE GROUPE QUI A SAUVE LE BF ESCAUDAIN

Ines Salahy, Margot Dubreucq, Justine Wallez, Jasmine Gil (USA), Maélys Mpasi, Aminata Zie, Ginette Mfutila (Congo), Tyméa Zonzon et Lilie Chiappa de l’équipe B qui vient compléter l’affectif.  Coach : Olivier Schellaert, Adjointe : Vinciane Gheller.

LA GLACERIE UNE VERITABLE ENIGME 

Ginette Mfutila sur la ligne des lancers francs.

En septembre dernier beaucoup d’amoureux de la balle orange s’interrogeaient. Pourquoi et comment la fédération et son gendarme financier permettaient au club normand de repartir, son président Sylvain Jean ayant demandé le placement du club en redressement judiciaire pour une dette d’environ 120 000 euros ! Jugement rendu le 30 septembre 2024 par le tribunal de Cherbourg. Les ennuis de cette équipe ne s’arrêtaient pas là puisque en début d’année 2025 elle s’est vue retirer un point à son classement par la commission de contrôle de gestion de la FFBB pour : << non-respect au mode de gestion et non-respect du budget validé. >>. Malgré tous ces pépins, l’USLG Cherbourg occupe actuellement la 4e place, au pied du podium, avec 32 pts pour 14 victoires et 5 défaites. 

LE BF ESCAUDAIN PEUT S’EN VOULOIR MALGRE UNE BONNE OPPOSITION

Après un début de rencontre équilibré : 7-7 (4e), les Normandes profitaient de mauvais choix, mauvaises passes escaudinoises pour passer un 0-7 malvenu : 7-14 (6e). Rien de bien grave les équipières de Margot Dubreucq passaient pour la première fois devant après la première pause : 21-

On y a cru longtemps sur le banc escaudinois

17 (12e). Le coude à coude se poursuivait jusqu’au repos, malgré des Escaudinoises assez fébriles à la conclusion en ratant des paniers faciles sous le cercle. Mi-temps : 34-35. La reprise était du même tonneau dans une partie de plus en plus stressante : 42-42 (24e), 45-44 (30e). La victoire avait du mal à choisir son camp mais le BFE allait lui faciliter la tâche en tendant une nouvelle fois la joue en ratant de nouveaux paniers faciles qui lui ont certainement couté la victoire (52-59 (36e). Un succès qui aurait été synonyme d’exploit face à une formation toujours en course pour être la première dauphine de Champagne Basket (Reims). Score final : 63-68. Dommage…

Les réactions :

Maxime Bureau (coach de La Glacerie) : << J’avais vu plusieurs vidéos de cette équipe et je savais que cela aurait été tout sauf facile. C’était un match après la trêve qui est bien pour les corps, mais pas pour le rythme. Tout n’a pas été parfait mais le principal est que nous terminons à plus cinq. >>

Justine Wallez (joueuse du BFE) : << C’était un match dur, elles sont battantes et physiquement elles ne sont pas mal. Nous avons assuré le maintien, et sur les trois derniers matchs nous avions l’objectif d’en prendre deux. Pourquoi pas, il en reste deux, mais l’ambition principale est atteinte. >> 

Olivier Schellaert (coach du BFE) : << Cela s’est joué à des détails comme souvent dans le sport de haut niveau. Des oublis défensifs,  des lay-up que l’on ne marque pas en dessous, mais également nous leur avons laissé trop de rebonds défensifs qui leur ont permis de lancer des contre-attaques. Tout cela additionné cela fait ce score. >>

ESCAUDAIN – LA GLACERIE : 63-68 (13-17, 21-18, 11-9, 18-24)

BFE : Wallez 21, Gill 5, Salahy 6, Dubreucq 6, Mfutila 17, Zonzon 6, Zie 2.

La Glacerie : Ferre 3, Kerbaul 13, Diawara 14, Mendes 3, Effamfegue 15, Velleyen 9, Marquet 11

Olivia et Robert Place

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Desserrer l’étau… fiscal et budgétaire à Saint-Saulve

9 avril 2025 à 05:17

(Visuel du site O’Centr’Halle dont le chantier s’achève)

Saint-Saulve, symbole de la précarité budgétaire d’une collectivité locale !

En propos liminaire, Yves Dusart évoque un retard de livraison du chantier Groupe scolaire du Bas Marais. « Nous ne pourrons pas faire la rentrée en septembre 2025 compte tenu des intempéries en début de chantier 2024 (forte pluviométrie). Ensuite, nous n’avons jamais pu rattraper le retard, sans oublier la liquidation judiciaire d’une entreprise (en charge des charpentes métalliques, bois, ossature) ce qui nous amène à décaler cette rentrée scolaire (sur site) au mois de janvier 2026. L’équipement sera livré fin octobre 2025 », commente le maire. Une discussion s’est engagée avec l’opposition sur le montant de l’investissement dédié à ce projet, nous y reviendrons dans le débat budgétaire !

Ensuite, l’édile évoque la visite du Nouveau Sous-Préfet de Valenciennes dont l’expertise financière ne sera pas inutile sur le Valenciennois : « Il est très abordable et hyper pointu sur les finances publiques. Il a parfaitement ciblé nos problématiques. » Pour autant, les paramètres d’un potentiel fiscal trop élevé colle à la peau de cette commune comme la peste bubonique. Cette donnée financière conduit, année après année, à la réduction des dotations d’Etat : « Personne ne vient en aide à Saint-Saulve ! C’est pourquoi, nous allons relancer une campagne de communication à l’instar de celle pour le Groupe scolaire du Bas Marais. A l’époque, nous avions obtenu 52 % de fonds publics pour cette construction scolaire et je remercie d’ailleurs Valenciennes Métropole pour son soutien d’un million d’euros, non prévu dans le projet initial », commente Yves Dusart. 

Excédent de fonctionnement 2024

Avant l’examen de tout budget primitif, l’excédent (ou pas) budgétaire de la section de fonctionnement et/ou d’investissement de l’année précédente est obligatoire. En l’espèce, le solde positif 2024 de 5 928 493 euros en section de fonctionnement sera reporté dans ladite section en 2025. Ensuite, le solde excédentaire dans la section d’investissement de  2 945 871 euros est fléché vers les recettes d’investissement sur le BP 2025. « Cette donnée s’explique par le décalage du chantier du Groupe scolaire du Bas Marais », précise Jean-Marie Dubois. Pour rappel, le BP 2024 avait ciblé les investissements sur le site « Ô Centr’Halle », le Groupe scolaire Bas Marais, et l’eco-village dont l’objectif est de muscler le logement de 250 logements supplémentaires sur la ville. « Nous avons tout fait pour ne pas descendre en dessous du seuil des 10 000 habitants ce qui eut été une catastrophe pour Saint-Saulve », ajoute Yves Dusart.

Pas directement lié, mais tout de même, l’édile a donné des nouvelles du Centre pénitentiaire et de ses futurs 750 habitants (environ) permanents : « Le projet est toujours actif pour le nouveau Garde des Sceaux. L’APIJ, en charge des réalisations de bâtiments pénitentiaires, poursuit son travail sur le calendrier des travaux. »

Fiscalité locale 2025

Comme de nombreuses collectivités locales, la commune ne va pas toucher aux taux de la taxe foncière, ni celle de la TF non bâtie, ni de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires. Pour autant, Sheerazad Aouadi commente une hausse récente : « Vous avez failli à votre promesse de campagne électorale en augmentant dès le début du mandat la taxe foncière. Il y avait d’autres options, l’éclairage public, la piscine, les services à la population. Vous n’êtes pas le seul à avoir des idées. » Yves Dusart répond immédiatement : « Ce n’est pas au début du mandat, mais au budget 2022. De plus, c’est sur ordre du Préfet du Nord et de toute façon, nous n’aurions pas pu équilibrer notre budget sans celle-ci. D’ailleurs, vous l’avez voté à l’époque. Enfin, indiquez officiellement que vous voulez réduire les services à la population. »

La collecte 2025 s’annonce plus réduite pour la commune, 8 774 678 € contre 8 857 724 euros en 2024. A ce titre, Jean-Marie Dubois commente une faible hausse de la futur taxe foncière, 0,74%, et par suite « une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Saint-Saulviens ! », selon Sheerazad Aouadi. 

Quand on se compare, on se rassure…, mais pas à Saint-Saulve !

Les premiers mots de Jean-Marie Dubois, adjoint aux finances, sont à la mesure de l’aridité du sujet : « Nous voici devant ce Budget Primitif 2025 tant redouté. Pour rappel, cette construction démarre dès le 01 octobre de l’année précédente.  D’ailleurs, je regrette que l’opposition n’assiste jamais à ces commissions financières. Ensuite, nous avons traversé durant ce mandat, la Covid, la crise énergétique et la dette publique (d’Etat). » Rappelons le discours des années précédentes avec une réelle interrogation sur la faisabilité d’un budget en 2025 à Saint-Saulve… !

Comme un symbole d’un paquet cadeau empoisonné, le maire explique « que l’AMF* avait calculé notre DGF (Dotation Générale de Fonctionnement) en 2025 à 76 900 euros et au final elle est de 26 091 €. » Dans la foulée, la projection des dotations de l’Etat, tout cumul, DGF, DSU… avec des communes de même strate sur le Valenciennois fait froid dans le dos.. « même si je suis très content pour celles-ci ! », précise le maire. De plus, la commune ne rentre jamais dans les critères de la péréquation, c’est à dire d’un reversement d’une collectivité locale à un fonds commun où des collectivités locales comme Prouvy, Petite-Forêt, voire Hordain abondent des moyens financiers au bénéfice de communes en délicatesse budgétaire. 

En résumé, une baisse inexorable des dotations de l’Etat, une péréquation impossible en sa faveur, investissement corseté, réduction mécanique des services à la population, j’en passe et des meilleurs. A un moment donné, comme l’esprit de la loi NOTRe l’a instillé à bas bruit à travers le transfert de compétences à l’EPCI et par suite de la puissance financière territoriale, la volonté de l’Etat in fine n’est-elle pas de supprimer la strate communale au bénéfice d’une seule intercommunalité et de ses élus, puis des techniciens à l’échelon local. On y allait tout droit, sauf que la pandémie a remis en avant l’utilité d’une force politique de proximité et des élus au contact des besoins… de sa population. Finalement, un maire est utile pour se prendre des baffes à la place du pouvoir central !

Le Groupe scolaire du Bas Marais

Pour ce budget primitif 2025, les canons financiers sont les suivants : 4,94% de hausse des dépenses de fonctionnement à caractère général, « et nous sommes à jour de nos factures 2024 (exécutées) », précise l’adjoint aux finances, sur une enveloppe globale concernant la section fonctionnement de 21 891 968 euros. Bien sûr, la masse salariale est une composante majeure dans cette section, celle-ci impacte à 58% ce budget de fonctionnement. Certes, cette donnée est élevée, car le standard d’une pesée raisonnable se calibre plutôt en dessous de 50% pour une collectivité locale, mais avec également beaucoup moins de services à la population que la commune de Saint-Saulve propose, piscine communale, MJC Athéna, etc. Les raisons du poids de la masse salariale sont de fait structurelles sur cette commune et dans la ligne politique de Cécile Gallez très portée sur le service à ses administrés. La hausse de la charge de salaires est de 1,89% pour 2025.

Concernant l’investissement, il est en hausse également de 5,94% à 18.493.000 euros où le Groupe scolaire occupe une place majeure dans celui-ci, 9,2 millions d’euros. A ce titre, Sheerazad Aouadi s’interroge sur le coût de cet équipement scolaire : « C’est 10, 13 ou 18 millions d’euros ? ». Yves Dusart répond tout de go : « La délibération a été validée à 13 millions d’euros TTC et depuis ce montant n’a pas bougé ! » Pour sa part, Bruno Thiollet revient sur ce choix d’un nouveau Groupe Scolaire. « N’avez-vous pas fait des devis sur l’école du centre ? Une rénovation importante, ce n’est pas le même coût que la réalisation d’un nouveau Groupe scolaire (avec 14 classes) ! ». Concernant les travaux, la problématique des sanitaires est centrale pour ce choix d’une nouvelle page scolaire sur Saint-Saulve. « On ne pouvait pas (techniquement) réaliser de nouveaux sanitaires sur cette école. Ensuite, vous avez voté cette délibération sans questions sur ce projet à l’époque ! », répond l’édile. 

Concrètement, sur les 13 millions d’euros TTC, 52% sont subventionnés et de fait un emprunt de 6,2 millions d’euros pour le reste à charge de la collectivité locale. Le choix en 2025 de réaliser un nouvel emprunt à hauteur de 2,7 millions d’euros met en lumière deux paramètres ; Saint-Saulve ne peut compter uniquement sur son autofinancement pour investir, ni la FCTVA dont le remboursement intégral 2024 est le dernier, mais de l’autre conserverait une signature de qualité pour emprunter (dans l’attente d’une réponse bancaire) et réaliser des investissements pour sa commune. Au global sur le volet emprunt, la commune doit 12 millions d’euros en capital restant dû et une annuité d’1.080.000 euros à rembourser en 2025.

Entre renoncement et investissement, le dilemme de Saint-Saulve !

Une délibération met en lumière les renoncements et les choix d’investissements. « Nous devons à chaque budget faire des arbitrages très douloureux », souligne Jean-Marie Dubois. En effet, cette enveloppe d’investissement 2025 comprend également un travail sur les abords du futur Groupe scolaire Bas Marais : Parvis et sa végétalisation aux abords du futur Groupe scolaire, création d’un parking public de 105 places de stationnement, création d’un jardin sauvage, d’un cheminement piétonnier, aire de jeux reconfiguré, jardin pour la sensibilisation à la biodiversité. Ces travaux s’évaluent à 3 012 050 euros avec une subvention de 400 000 euros par le Conseil département du Nord, donc un reste à charge local de 2 612 050 euros. 

Pour le reste, Yves Dusart souligne les délaissés de l’investissement faute de moyens comme « une aire de jeux petite enfance, un réaménagement du CCAS, une rénovation de l’Avenue de l’Europe, la réhabilitation lourde du Château Fortier (toiture, fenêtre), le panneau d’informations (HS) que nous devons démonter faute de moyens pour le réparer, le plan lumière, les voiries où nous rénovons seulement les plus pourries, car 2 millions par an seraient nécessaire… ! » 

Sachant que 70% de l’investissement global est réalisé sur les territoires par les collectivités locales. L’Etat a-t-il tant intérêt que cela à s’arc-bouter derrière des ratios intangibles en limitant de fait la capacité d’une commune à faire travailler des entreprises privées, souvent de sa région, donc de maintenir une activité économique et réaliser des équipements au service de tous ses administrés, les plus démunis comme les plus favorisés ?

Paramètre essentiel dans l’analyse d’un budget local, la fameuse capacité de désendettement reste contenue. En effet, après un passage autour de 10 ans, elle passe à 12 ans en lien avec l’investissement massif sur le Groupe scolaire du Bas Marais. « Nous devons rester absolument en dessous de 15 ans », précise Jean-Marie Dubois. Ce dernier a raison, car même si l’ancienne mise sous tutelle n’existe plus, une saisine préfectorale est possible afin de signaler à la Chambre Régionale des Comptes un souci budgétaire local si le seuil des 15 ans de capacité de désendettement est atteint. C’est tout de même moins coercitif !

« Une pause » de l’investissement s’impose !

Comme démonstration d’une collectivité locale dans une impasse budgétaire en 2025 et sans doute pire encore durant les années suivantes, Yves Dusart présente un graphique avec un montant incontournable : « Nous avons 4 150 000 euros de dépenses incompressibles, fluide, entretien, contrôles…. Donc, notre marge de manoeuvre est possible sur 785 000 euros sur les animations et autres services à la population. D’évidence, les dépenses contraintes vont augmenter en 2026 et les années suivantes. Malgré tout, ma première pensée pour les prochaines années est l’espoir. »

Ensuite, il ne trahit pas un secret d’Etat en indiquant que l’exécutif national va demander encore un effort majuscule aux collectivités territoriales en 2026 et 2027. Dans cette optique, « le prochain mandat fera une pause (en cas de réélection) sur les investissements. »

Toutefois, le premier magistrat se félicite aussi que son équipe a réussi à maintenir sa cohésion, sauf un retrait, malgré des vents budgétaires contraires : « J’assume toutes mes décisions depuis 2020. »

O’Centr’Halle bientôt en piste

La construction de la prochaine halle juste attenante à l’hôtel de ville s’achève. D’ailleurs, l’élue en charge annonce le prochain transfert des deux marchés hebdomadaires (Parvis de la Mairie et Avenue Charles de Gaulle) vers le site « O’Centr’Halle » pour les 08 et 10 juin. « Les redevances ont été validées par la commission des marchés », précise Salvatore Sanno. Dans la foulée, Sheerazad Aouadi demande si « une étude de marché a été réalisée pour ce projet ? ». « Ce dossier a bénéficié d’une subvention (50% du projet) dans le cadre de la redynamisation des centres-villes », précise Salvatore Sanno. Enfin, le maire coupe la conversation puisque « nous ne vendons rien, alors pourquoi une étude de marché ? » 

En prenant du recul sur ce dossier, le regroupement des deux marchés au coeur de la cité est un pari gagnant éprouvé dans de nombreuses communes du Valenciennois et bien au delà. L’ouverture aux beaux jours sera idéale pour un lancement d’une activité qui devrait cartonner sur la durée au plus grand bonheur des consommateurs et des commerçants non sédentaires. Ensuite, plus de 50% des communes du Hainaut ont fait construire une halle, directement ou via l’EPCI, comme une tendance de proximité. Seule inconnue, la proposition d’une restauration au coeur du Ô Centr’Halle ne supportera pas la médiocrité tout en restant accessible au plus grand nombre… ! A ce stade, le professionnel idoine n’a pas encore poussé la porte de la mairie. 

Daniel Carlier

* Association des Maires de France

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(BASKET NM3) Sévèrement battu, Beuvrages ne joue pas dans la même cour de récréation que Roncq

6 avril 2025 à 06:18

(L’inquiétude règne sur le banc beuvrageois)

SITUATION COMPLIQUEE, MAIS PAS DESESPEREE POUR BEUVRAGES

A six journées de la fin de l’exercice 2024-2025, l’USM Beuvrages ne sait toujours pas sur quelle ligne de départ elle sera la saison prochaine. Actuellement en onzième position avec 27 pts pour sept victoires et treize défaites, elle est actuellement dans la charrette pour la Prénationale. La cause ? Une défense qui prend trop souvent l’eau : 11e de la poule G avec 80,8 pts en moyenne encaissés et comme l’attaque ne brille pas beaucoup plus : 8e avec 73,8 pts inscrits le doute s’est installé dans ses rangs. Il n’y pas encore le feu mais le pompier de service est appelé à être sur ses gardes. Une saison en contraste avec celle de l’an dernier qui fut historique, Beuvrages ayant terminé sur le podium avec un record de 18 victoires depuis son entrée dans la division. 

DE L’ESPOIR AVEC LES MOTS DU COACH ALEXIS POTEAU

Au terme de la défaite vendredi dernier à Cambrai (96-85), le coach Alexis Poteau y voyait de l’espoir : << Défaite logique quand cette équipe joue au basket de la sorte. Cependant pas mal de choses positives : notre combativité, notre hargne et notre orgueil. Oui sur le plan comptable c’est une défaite mais notre saison se jouera contre les concurrents directs ; Ste Marie, AS Bon Conseil, Bruay Labuissière et Charenton. >> La venue de Roncq ce samedi soir n’est pas ciblée car la barre est assez haute. Les Roncquois sont dauphins de Courbevoie avec 37 pst (17V,3D) , 2e attaque (86,2 pts en moyenne) et 3e défense (67 ,8 pts). A l’aller l’USMB s’était inclinée : 83-62. Un succès serait alors synonyme d’exploit et bienvenu.

LE GROUPE CONVOQUE 

Rémi Dupuis, Kevendy Dullieux, Matthias Brouillard, Olivier Varga, Ayoub Ammar, Benoit Flamme, Romain Audegon, Adnane Odouala, Simon Mouéza, Florent Delcambre.

Coach : Alexis Poteau, Adjoint : Salou Cissé.

BEUVRAGES MANQUE D’ADRESSE D’ENTREE DE JEU

Romain Audegon sur la ligne des lancers francs

Si Odoula et Delcambre avaient montré la voie : 4-0 (2e), les connaisseurs massés dans la salle Delaune comprenaient vite que la soirée de l’USMB n’allait pas être un long fleuve tranquille. La cause ? Un réel manque d’adresse pour rester dans le sillage d’une telle formation costaude et complète qui trouvait régulièrement la cible : 6-11 (5e), 10-18 (10’). Il n’y avait pas encore le feu mais il couvait : 19-31 (16e). Comme souvent dans beaucoup d’équipes, les gars ont tendance à surjouer et résultats des courses les pertes de balles s’accumulaient ce qui ne facilitait pas la tâche : 25-43 au repos.

Alexis Poteau avait beau multiplier les changements pour trouver un cinq plus compétitif, rien n’y faisait et la punition devenait de plus en plus sévère : 41-68 (30e), 44-78 34e) plus gros écart du match, pour finalement une défaite : 51-83. A oublier vite et se pencher sur les échéances  très importantes pour le maintien qui arrivent à grands pas.

Les réactions :

Rémi Dussart (coach de Roncq) : << On venait à Beuvrages ce soir dans un climat un peu particulier, car nous avons perdu contre Courbevoie la semaine dernière et la montée est ratée. Nous avions à cœur de retrouver du plaisir. Ce soir nous avons respecté cette équipe de Beuvrages et je suis content du résultat. J’ai pu donner du temps de jeu à tout le monde, je suis fier du sérieux et de la maîtrise que les gars ont montré. J’ai beaucoup de respect pour ce que fait Alexis (Poteau) ici et j’espère de tout cœur que Beuvrages va se maintenir. >>

Adana Odouala (12 pts) l’un des marqueurs de l’USMB.

Romain Audegon (joueur de l’USMB) : << Un match compliqué face au second de la poule. Nous n’avons pas su faire face à l’adversité, pas su se mettre en confiance pour essayer de rattraper notre retard. Maintenant il faut se reconcentrer et rester uni  pour la fin de saison car il y a de gros matchs encore à venir face à des concurrents directs, des matchs à prendre pour le maintien. >>

Léon Hoffmann (adjoint au maire de Beuvrages) : << Le niveau de Roncq est vraiment élevé, un niveau de Nationale 2. Le maintien est toujours possible, ce n’est pas encore perdu, car il y a encore des points nécessaires à aller chercher pour se maintenir. Ce n’est pas la saison historique de l’an dernier, il manque des éléments et notamment un pivot qui faisait la différence les saisons précédentes. >>

Alexis Poteau (coach de Beuvrages) : << Nous sommes tombés sur plus fort que nous, il y a deux classes d’écart. Dans ce genre de match la moindre erreur se paye cash. Nous perdons 25 ballons, nous ratons 9 lancers francs et nous sommes à 2/13 à 3 pts, avec cela face à une telle équipe nous ne pouvons pas exister. >>

BEUVRAGES – RONCQ : 51-83 (10-18, 15-25, 16-25, 10-15)

USMB : Odouala 12, Brouillard 4, Dupuis 4, Delcambre 6, Audegon 5, Varga 3, Dullieux 17.

Roncq : Petit 5, Pintiaux 9, Dekeuster 10, Defoé 7, Beauchant 2, De Bruyne 10, Nitusgau 24, 

Verbeke 5, Leconte 5, Reiner 6.

Olivia et Robert Place

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(Onnaing) Une dynamique financière et sociale votée au budget primitif 2025 !

5 avril 2025 à 07:00

Xavier Jouanin : « Une baisse de l’endettement avec plus de services à la population »

Evidemment, avant le vote du BP 2025, vous avez la validation du CFU 2024 (Compte Financier Unique ex compte administratif) avec un commentaire de l’édile sans ambiguïtés : « Nous avons réalisé en 2024 un exercice budgétaire équilibré, maitrisé, et sincère. Notre endettement est en baisse (7 millions en 2020 contre 6,6 millions en 2024), avec un excédent de fonctionnement que nous pouvons flécher vers l’investissement en 2025. C’est un choix payant pour que la ville se transforme. »

Effectivement, cette photographie financière 2024 puise son résultat dans les années précédentes, voire depuis décembre 2017, date de la prise de fonction de Xavier Jouanin suite au retrait de Michelle Greaume pour non cumul des mandats (sénatrice). A cette date en 2017, l’excédent de fonctionnement permettait tout juste de payer les annuités d’emprunt. Aujourd’hui, en 2025, l’excédent de fonctionnement 2024 (2 130 243 euros) permet de payer non seulement les annuités, mais également d’abonder la section investissement, un paramètre comptable très révélateur. Ce changement s’explique par la maîtrise des charges de fonctionnement, notamment le nombre d’agents de la collectivité locale : « Nous sommes passés de 182 (titulaires et contractuels) en 2017 à 130 en 2024 (moins 1,1 millions d’euros de charges salariales par rapport à 2017 malgré les hausses du point d’indice et des promotions internes) », explique le maire. 

Sur la même ligne, concernant l’exercice 2024, le premier magistrat souligne aussi la lancement depuis plusieurs années le passage en LED de l’éclairage public, l’isolation des bâtiments publics et l’installation de pompe à chaleur. « Nous avons réduit de 60% certaines factures énergétiques et diminué les charges à caractère général de 500 000 euros depuis 2019 », précise le DGS de la commune. 

Enfin, le maire ajoute « que toutes nos factures 2024 sont payées. » Pour le volet anecdotique, les factures à caractère général, contrairement aux salaires des fonctionnaires territoriaux toujours payés, peuvent être reportées d’année en année. Et à chaque fois, c’est le symptôme d’une faiblesse structurelle de trésorerie, donc d’une incapacité d’autofinancement et par suite d’une impuissance d’investissement. Suite à une élection, on ne compte plus les changements d’une équipe municipale découvrant dans le tiroir de droite, un million de factures en retard, et dans celui de gauche tout autant. Etre bon payeur, dans le privé comme le public, donne envie aux entreprises et autres prestataires de travailler avec la puissance publique de proximité. A titre d’exemple, Xavier Bertrand a ramé pour réduire drastiquement les modalités de règlement des factures de l’institution régionale dont le délai de paiement, inadmissible, a coulé concrètement des entreprises privées.

Et les services à la population ?

Evidemment, la fibre sociale ne peut s’envoler pour un maire de gauche assumé. « Malgré la baisse de notre endettement, les économiques budgétaires, nous ne réduisons pas nos services à la population. D’ailleurs, je ne connais par beaucoup de communes en France avec un service, logements, développement économique, voire insalubrité où le service a réduit un taux de 23% à 11% de logements insalubres », précise le maire. 

Les recettes fiscales… locales et ses obligations

Si la DSU (Dotation de Solidarité Urbaine) reste stable, la DGF (Dotation Générale de Fonctionnement) diminue doucement, le FISC de la CAVM (120 000 euros) toujours efficient, ce n’est pas là que vous avez l’explication d’une capacité d’investissement hors maîtrise des charges de fonctionnement. En effet, l’ingrédient passe par les recettes fiscales locales liées au développement économique de la collectivité locale.

Concrètement, outre la compensation de l’ex taxe d’habitation sur les bases de 2017, donc dépréciée mécaniquement, les taxes locales sur le foncier bâti et non bâti restent stables depuis 7 ans ; mais la « Diff » intervient grâce aux taxes d’aménagements des entreprises et dans la lignée la taxe foncière associée. Cela concerne, outre le site géant de Toyota, les nombreux projets en cours, dont le très médiatique « Action », mais également les prochaines commercialisations des « 40 hectares encore disponibles sur le PAVE 2; A ce titre, je remercie Valenciennes Métropole pour son investissement sur ce PAVE 2 (compétence agglo pour 16 millions d’euros sur le PAVE2) », souligne le maire. Ce développement économique implique des ricochets positifs sur la commune, voire des devoirs.

Malgré une récession sur tous les arrondissements français en 2024 sur le commerce de proximité, notamment avec le remboursement du PGE (Prêt Garanti par l’Etat/Covid), la crise énergétique et de certaines matières premières, Onnaing ouvre de nouvelles implantations même dans l’habillement, secteur le plus en souffrance actuellement. « Nous avons ouvert une trentaine d’enseignes entre 2020 et 2025. Ces installations sont liées avec notre développement économique sur la commune », précise-t-il. 

Désir de « Toit »

Par contre, la suite logique est le souhait d’habiter sur la collectivité locale où les salariés travaillent. « Nous avons environ 400 demandes en attente, notamment par Toyota. C’est pourquoi, nous travaillons sur des projets de logements », poursuit Xavier Jouanin. Plus globalement, la France et plus encore un territoire paupérisé comme le Valenciennois croule sous les demandes de logements (voire de relogements) et « chaque maire doit penser à construire dès qu’une destruction intervient sur sa ville. Regardez sur Quiévrechain, 64 logements ont été détruits (cité du Corbeau) sans solutions de relogements sur la ville ! », commente l’édile. On peut le dire, les commissions d’attribution de logements sociaux sont tendues sur le Valenciennois… Dans la suite logique de la création de logements, la ville mène une politique dynamique d’acquisitions de foncier dégradé ou délaissé, pour 83 000 euros en 2024, plus encore en 2025 afin de se projeter sur des projets habitats dans les meilleurs délais.

Bien sûr, le dossier majuscule de la réhabilitation du quartier (QPV) Cuvinot devrait s’achever fin 2026 avec d’autres investissements attenants. Nous y reviendrons !

Les investissements 2025

Même si la politique d’investissement se traduit sur l’ensemble du mandat 2020/2026, des marqueurs de fin de mandat sont présentés par l’équipe municipale. Le Parc du Leu avec des aires de jeux et du stationnement gratuit réclamé par les commerçants (250 000 euros), à côté de la halle semi-couverte, dans le cadre de l’achèvement du coeur de ville sera inauguré le 21 juin prochain. Ensuite, un plateau sportif sera inauguré le 12 avril prochain attenant à la salle Béatrice Hess (championne paralympique de natation) pour 285 000 euros. 

Dans la foulée, la mairie entame la phase 1 de la rénovation de la salle des sports Lancelin pour un montant de 460 000 euros. Bien sûr, le coup de pinceau récurrent de l’entretien et rénovation des voiries/trottoirs avec encore 840 000 euros est au menu du BP 2025. 

Et surtout, la commune lance un projet social lourd sur le quartier Cuvinot, en face du Groupe scolaire inaugurée fin 2024 (https://www.va-infos.fr/2024/09/12/le-groupe-scolaire-cuvinot-symbole-du-renouveau-urbain-sur-onnaing/). « Nous entamons la construction, à travers un 1er dépôt d’un permis de construire, de trois structures, une crèche avec 20 berceaux à temps plein (soit 40 enfants) contre 10 berceaux à mi-temps actuellement », précise l’édile. A ce titre, une collaboration avec la compagnie Zapoï va élargir le périmètre de la crèche et de la salle culturelle (Plus d’infos culture sur https://onnaing.fr/la-culture/).

Ensuite, l’édification d’un nouveau centre social et d’une salle culturelle dont la 1ère pierre devrait intervenir en fin d’année. Cet investissement global, sur trois structures, s’élève à 1. 720 000 euros en 2025 pour un projet global à hauteur de 4 millions d’euros. A noter que pour la crèche et le centre social, la réalisation passera par des habitats/containers comme pour l’espace Jean-Louis Borloo sur Beuvrages. Un appel d’offres sera initié à cet effet avec de la concurrence, car les acteurs se multiplient sur cette niche. 

Au global, sur les 8,5 millions d’euros annoncés en investissement, 4 millions d’euros sont consacrés « à des nouveaux projets », conclut Xavier Jouanin.

Enfin, pour 2026, le maire annonce une étude pour le réaménagement de la Place Pasteur (taille de la Place d’Armes à Valenciennes) dont la minéralité traduit une certaine vision architecturale du XXème siècle. 

Le débat sécuritaire

Sur le momentum du vote du BP 2025, l’opposante Mme Bara a réagi sur le volet sécuritaire : « Je ne vois pas de nouveaux investissements concernant les caméras de videos surveillance ? ». Le maire répond tout de go : « Nous avons déjà 73 caméras fibrées et opérationnelles avec une lecture des plaques d’immatriculation et un nouveau CSU. » Pour autant, l’ancienne candidate aux législatives 2024, et un score stratosphérique au 1er tour, trouver que cela n’est pas suffisant. Elle s’est abstenue pour ce vote du BP 2025.

Sur ce point, Xavier Jouanin indique également la présence de 4 policiers municipaux et un ASVP « un ratio très bon pour une commune de 8 500 habitants. »

On l’a compris, la prochaine campagne électorale sera basée sur la sécurité des biens et des personnes à Onnaing, mais pas seulement, voire au delà comme « l’inquiétude des habitants (concernant le flux de voitures) face à l’arrivée en 2028 du Centre pénitentiaire sur Saint-Saulve. » En l’espèce, il faut avouer que l’opacité sur le contenu du projet urbi et orbi du Ministère de la Justice est assez efficace. 

Daniel Carlier

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(Marly) Le Baragraphe présente son réseau… social !

4 avril 2025 à 05:26

(La bonne direction des rapports humains, c’est par là)

Parfois, le chemin est long avant de trouver la lumière même si le partage des valeurs humaines, et au delà, semble plus virtuel que jamais. Après son démarrage à Valenciennes avec un regard curieux et enthousiaste, l’association a fait étape après La Covid chez Oscaar sur Marly, puis a trouvé son siège dans le quartier des Floralies grâce au soutien de la municipalité et du bailler social SIGH. D’ailleurs, ce dernier a complètement réhabilité ce bâti dégradé. 

Installé sur 70 M2, un espace réunion où 4 associations sont domiciliés sur le site du Baragraphe, « Ma Petite Planète »…, mais également « Valentransition » où le sel est la mise en commun des idées entre ces associations. Des événements sur le territoire verront le jour, comme hier« Faites de la Transition », mais aussi des initiatives en commun à l’instar du « jardin partagé des Coquelicots où deux fois par semaine les enfants viennent découvrir… », commente Marc Duvivier, fondateur avec un petit groupe d’ami(e)s du Baragraphe. Evidemment, le coeur du moteur demeure un espace vente de livres dont le recyclage est l’essence même de l’association. « Chaque année, 120 millions de livres sont détruits. Bien sûr, nous bénéficions de dons et nous récupérons aussi des livres avant destruction avec une mise en vente à des prix très accessibles. » Ce déménagement a été soutenu dans cette approche par le STAJ (Service Technique d’Activités à la Jeunesse Hauts de France), rue de Mons à Valenciennes, afin de solutionner toutes les aspérités d’une implantation réussie, « ils sont véritablement concrets et pragmatiques », ajoute-t-il.

Ensuite, le Baragraphe est aidé financièrement par Valenciennes Métropole. Son vice-président, Régis Dufour Lefort, était présent pour un soutien affiché : « Nous sommes dans la continuité de son action. C’est un tiers-lieu, un réseau qui se construit et un projet basé sur des valeurs. »

Espace livres chez le Baragraphe

La commune y trouve aussi son intérêt. « Nous avons lancé un projet de Parc urbain sur Marly (5 fois la taille du Jardin de la Rhônelle) et il sera intéressant de parler avec les associations (Valentransition) pour l’aménagement de celui-ci. Plus le projet est travaillé en amont… Ensuite,  je suis très sensible au sujet du livre et ici à travers son recyclage. Ensuite, votre projet a grandi, s’est affiné tout en cherchant son modèle économique », indique le maire. 

Voilà pour l’installation plus pérenne d’une certain idée des rapports humains, car lorsque le monde virtuel sera trop banal, les rapports humains totalement régis par une IA (in fine une aide technique), sans parler la perte de repères les yeux dans les yeux…, des lieux comme le Baragraphe seront encore là. Le suranné sera innovant, l’éculé sera disruptif, le vieillissant d’une modernité bouillonnante, la Présidente de l’association, Sophie Michel, résume l’enjeu simple et terriblement moderne : « Nous sommes installés au plus près des habitants »… tout est dit !

Le Baragraphe est ouvert le mercredi, jeudi, et vendredi de 14h à 18H où Clement, service civique, et Marc sont présents pour l’accueil. Prochain événement, la « Foire aux Livres »…

Daniel Carlier

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Partenariat solidaire entre l’APEI du Valenciennois et le Lycée Fontaine à Anzin

2 avril 2025 à 05:00

Marie-Claire Coquidé : « C’est un bel échange entre les jeunes »

Tout a commencé par une collecte de vêtements au sein de tous les établissement de l’APEI du Valenciennois où celle-ci, massive, a permis de rassembler entre 8 000 et 10 000 dons durant les mois de novembre et décembre 2024. Bien sûr, une sélection a été nécéssaire afin de converser les habits compatibles à un réemploi. Pour les habits sélectionnés, un nettoyage a été lancé auprès de la blanchisserie, située sur la cité thermale, de l’association sur l’APEI du Valenciennois. Puis, une vente à très très bas prix en faveur des résidents de l’association, mais également des lycéens et des salariés du lycée Fontaine à Anzin, s’est opérée ; voilà pour le décorum d’une opération solidaire partagée. 

« Nous avions déjà collaboré dans le domaine sportif avec le lycée Fontaine sur Anzin, mais c’est la 1ère fois en milieu ordinaire dans le domaine du commerce/gestion. Ensuite, ce fut l’occasion d’un bel échange entre les jeunes des deux structures (16-17 ans lycéens et 16-25 ans APEI), voire avec les adultes », commente Marie-Claire Coquidé, la Présidente de l’APEI du Valenciennois. 

Un magasin éphémère

Magasin éphémère

Après cette collecte de vêtements et le nettoyage, il a fallu transformer l’intérieur du local d’accueil de ce magasin éphémère (48 heures) mis à disposition par l’établissement scolaire. « Cette opération est une collaboration étroite entre le Lycée Fontaine et l’APEI du Valenciennois. En effet, les jeunes des deux structures ont travaillé ensemble pour aménager cette salle. Je tiens à souligner que nous avons reçu aussi des dons de portants, de cintres et de bacs des partenaires comme Kiabi, Etam et Décathlon », précise Scheherazade Souidi, professeure commerce/gestion au lycée Fontaine. Clairement, la qualité de l’habillement, et de fait des dons des familles de l’APEI du Valenciennois, est impressionnante.

Pour la partie vente, le choix s’est porté sur une action fléchée. « Nous voulions conserver cette aide ciblée en faveur de ces deux publics. Ensuite, c’est un coup de pouce au pouvoir d’achat », déclare la présidente de l’APEI du Valenciennois. 

« Les prix à la vente vont de 0,50 centimes à 8 euros maximum avec des habits de marque ou d’une très belle qualité. Un acheteur peut remplir un sac de vêtements pour moins de 10 euros. De plus, pour nos jeunes, c’est un projet très concret avec même une caisse enregistreuse avec une possibilité d’encaissement en condition réelle », ajoute Stéphanie Loison, professeure commerce/gestion au lycée Fontaine.

Voilà une action combinant la solidarité, la transition écologique à travers le réemploi des vêtements, et l’échange social entre deux populations distinctes, efficace et efficient. Le mieux vivre ensemble est parfois simple !

Daniel Carlier

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Depuis le 31 mars, c’est la « LAPI Hour » à Valenciennes

1 avril 2025 à 04:45

Depuis ce lundi 31 mars, les automobilistes en stationnement sur la ville centre vont bénéficier d’une heure de gratuité sur les emplacements en surface. Cette mesure rejoint celle d’une même gratuité en ouvrage d’art, depuis un an, afin de booster la fréquentation des parkings comme celui de l’Arsenal toujours en souffrance absolue. Certes, l’arrivée d’un cinéma de centre-ville pourrait changer la donne pour ce dernier. Toutefois, il est difficile de déconnecter cette mesure avec une prochaine période électorale agitée au sein des communes françaises.

Alors, pour cette journée du poisson d’avril, compte tenu d’une politique de matraquage à l’endroit des automobilistes stationnés sur la collectivité locale de Valenciennes, cette disposition plus douce sera-t-elle liquidée si le maire sortant est réélu en mars 2026 ? 

Toutefois, pour prendre du recul et réfléchir à une perspective d’ensemble, cet acte politique peut également se lire également sous un autre angle. En effet, chacun sait aujourd’hui que le bilan d’un(e) édile sortant(e) ne sera pas la colonne vertébrale du vote en mars 2026, contrairement à toutes les élections de proximité précédentes, mais une recomposition du paysage politique national, à la sauce locale. Bien sûr, les valeurs humaines du premier magistrat seront également un critère important sachant que le rapport à autrui, bienveillant et accessible, à l’égard duquel aucun ressenti autocratique des administrés n’est reproché au moment même où le président de la 1ère puissance mondiale envoie un ultimatum aux entreprises françaises…, vous pensez comme moi sinon ! C’est dire si l’individu sera d’abord « Le Programme » de toute candidature, homme ou femme, pour cette prochaine municipale 2026.

Enfin, dans la suite logique de la condamnation de Marine Le Pen et son inéligibilité avec exécution immédiate pour 5 ans, présumée innocente dès qu’elle va interjeter en appel, il devient essentiel pour les maires de France, en cours d’une procédure à leur endroit, qu’ils connaissent la fin de leur histoire judiciaire. En effet, que la justice se prononce avant la fin de l’année 2025, afin que chaque électrice et chaque électeur s’exprime au regard des candidats putatifs dans les 35 000 collectivités locales, permettrait un éclaircissement démocratique. En effet, personne n’est au dessus des lois françaises même un personnage politique favori à la prochaine élection présidentielle, c’est le message envoyé par les magistrats aux Françaises et aux Français et de par le monde.

Daniel Carlier

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Conférence à Valenciennes sur la « Laïcité et Mixité » par Cécile Révauger

31 mars 2025 à 05:06

Dire que la laïcité est à la fois un pilier de notre constitution, âprement défendu par l’Etat, mais aussi une pensée républicaine attaquée, vilipendée, parfois incomprise hors de nos frontières, constitue un mince aperçu de cette lutte incessante. Devons-nous appliquer sans faillir toute la laïcité, rien que la laïcité ou une version plus douce, édulcorée ?

Le sujet est ardu, mais pour réfléchir à demain, Cécile Révauger va d’abord retracer l’histoire d’une certaine idée de notre bien vivre ensemble. En effet, dans une société mondialisée, des cultures interconnectées, le choix de respecter la diversité de religion, ou aucune, le genre, et l’égalité homme/femme dans sa constitution est une singularité française. Certes, la Turquie imprime dans sa loi la laïcité, mais nous connaissons aujourd’hui les entorses du pouvoir en place à cet égard. 

Bien sûr, cette liberté est écartelée à travers notre quotidien et la politique associée. Le port du voile est un sujet au coeur de notre conception d’un universalisme. Pour sa part, Cécile Révauger explique son point de vue, car là également le sujet tiraille la classe politique française : « Je condamne le port du voile dans les espaces d’autorités publiques. Concrètement, au sein des écoles, mais je comprends le débat spécifique sur la sortie scolaire et l’accompagnement des parents. C’est un sujet sensible ! Toutefois, je suis pour la liberté du port du voile dans l’espace public, comme privé (hors espaces d’autorités publiques). » Bien sûr, d’autres sujets se greffent comme le port du voile dans les compétitions sportives, autre thématique tendue d’actualité. 

Ensuite, la mixité s’impose de fait dans ce dessin d’une société égalitaire entre tous, hommes et femmes. Néanmoins, elle n’avait pas véritablement traversé l’esprit du législateur de la loi en 1905. Au fil des années et des combats que nous connaissons toutes et tous, l’égalité homme-femme est devenue le fil conducteur de notre vision républicaine. La mixité s’impose de facto comme l’autre pilier de notre liberté de conscience.

Le sentiment d’injustice fragilise-t-il la laïcité ?

Totalement corréler avec cette application de la loi de 1905, la perception pleine et entière de cette dernière est sujet à un questionnement selon votre ressenti. « Le sentiment d’injustice, notamment sociale, attaque la citoyenneté. Par ailleurs, aucune loi est immuable, mais surtout est-ce l’esprit de la loi de 1905 ? », commente Cécile Révauger.

Ensuite, la dérive potentielle comme le wokisme, où d’une idéologie assez vertueuse à la base se construit un système d’exclusion pose d’autres questions. Oui, le respect de la laïcité ne peut s’exonérer de l’évolution des moeurs sans pour autant céder sur ses principes fondamentaux. Voilà le sel de cette conférence proposée, un moment de réflexion rare, ce samedi 12 avril 2025 à l’auditorium Saint-Nicolas à Valenciennes (entrée gratuite).

Daniel Carlier

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(Volley-Ball) Battu par St Dié des Vosges, le VC Valenciennes n’a pas démérité

30 mars 2025 à 06:00

(Les Valenciennoises attentives au filet)

LE VC VALENCIENNES A TERMINE EN TÊTE LA PREMIERE PHASE

Avec 46 pts pour seize victoires et deux défaites, le Volley Club de Valenciennes a terminé en tête de sa poule B du championnat Elite en devançant Evreux (2e, 44 pts) et Sens (3e, 44 pts). Des succès acquis avec 9 fois 3-0, 3 fois 3-1, 4 fois 3-2 et deux revers  2-3. Cela en engrangeant cinquante deux sets gagnants pour dix sept contre. Une belle prestation des protégées du président Arnaud Legrand qui leur permet de participer aux play-offs d’accession en Ligue A.

UN DEBUT DE PLAY – OFF ASSEZ CORRECT

le contre valenciennois troué par l’efficacité de Tauraa

Pour l’ouverture de cette seconde phase les Valenciennoises sont hélas tombées, salle du Hainaut, face au Pays Viennois. Une défaite 1-3 (18-25, 26-24, 19-25, 18-25), malgré une bonne résistance. Pour leur premier déplacement elles se sont refaites la cerise en allant dominer Harnes sur son parquet sur un score sans appel : 0-3 (15-25, 19-25, 23-25). Secondes après deux rencontres, voilà que le leader St Dié se trouvait sur son passage ce samedi. Des Vosgiennes qui ont dominé leur poule A en envoyant au tapis tous leur adversaires (18 victoires en autant de matchs) ne laissant que des miettes à Harnes (2e, 15V, 3D) et au Pays Viennois (3e, 12V, 6D). La mission du VCV ne s’annonçait pas de tout repos face à une formation, logique prétendante à la montée, qui n’a concédé que six petits sets contre cinquante quatre gagnants

Classement actuel des play-offs  (les rencontres de la 1ère phase entre adversaires directs comptant) : 1 St dié 17 pts ; 2 VC Valenciennes 9 pts ; 3 Evreux 9 pts ; 4 Sens 7 pts ; 5 Pays Viennois 6 pts ; 6 Harnes 6 pts.

LE VC VALENCIENNES NE DOIT PAS EN ROUGIR

Dans une salle du Hainaut bien remplie, dans laquelle les encouragements n’ont pas manqué, notamment de la tribune Toyota d’une part, et de l’autre par de nombreux spectateurs dans le sillage des jeunes supporters du VAFC et des jeunes de l’école Jean Mineur, les Valenciennoises ne débutaient pas le match par le bon bout. Vite menées 1-7, elles se sont accrochées mais n’ont jamais réussi à revenir sur le porte-bagages adverse à cause de la force de frappe du trio Tauraa-Labaset et Piccolo: 19-25. 

Adriana Darthuy au service

Dans le second set, elles ont fait longtemps jeu égal avec St Dié : 5-5, 13-13 mais au fil des joutes les Vosgiennes démontraient de nouveau leurs forces : 18-25. Le troisième set fut celui le plus équilibré. Malgré leur retard les équipières de Zuzana Labikova jouaient crânement leur chance et tour à tour Karolina Golita, Adriana Darthuy et Aurore Mobisa fleurissaient le tableau d’affichage : 6-4, 13-9, 19-14. C’est là que St Dié trouvait que la rigolade avait assez duré et passait un 0-6 meurtrier pour reprendre les commandes : 19-20. Sans s’affoler les Valenciennoises restaient dans le match : 25-25. Elles sauvaient alors trois balles de match mais hélas pas la quatrième : 25-27.

LES REACTIONS :

Emmanuel Dumortier (coach de St Dié) : << Un succès très important 0-3 ici où personne ne l’avait fait. Un bon match de mon équipe avec quelques moments de relâchement, mais nous avons su resserrer dans les périodes chaudes. Une victoire logique, car nous avons fait un bon match face à Valenciennes qui fait une saison exceptionnelle. >>

Adriana Darthuy (joueuse du VCV) : << Un match compliqué dans le sens que St Dié est une très bonne équipe qui nous a fait déjouer. Cela fait plaisir de disputer une rencontre avec autant d’intensité. Malheureusement, nous avons mal débuté ce qui nous a couté le premier set, mais je suis fière de mon équipe car on s’est battues jusqu’au bout. Nous rejouons  face à cette formation la semaine prochaine en coupe de France en espérant prendre notre revanche. >>

Gaëtan Cyrulik (coach du VCV) : << Nous n’avons pas su saisir notre chance avec cette mauvaise entame de match, nous étions trop stressés. Dans le troisième set, nous n’avons rien à regretter même si nous avons lâché quelques points un peu bête. Ce soir elles étaient plus fortes que nous. >>

VC VALENCIENNES  – ST DIE : 0-3 (19-25, 18-25, 25-27)

Olivia et Robert Place

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Marly déroule son budget tourné vers l’investissement !

28 mars 2025 à 15:42

(visuel Le premier coup de pince sur les maisons bleues du quartier de La Briquette)

Jean-Noël Verfaillie : « Notre baisse des charges de fonctionnement depuis 2020 nous permet ces investissements ! »

Ce dernier BP avant les élections municipales pour cette majorité locale élue en juin 2020, considérant que l’exercice 2026 sera exécuté principalement par une nouvelle équipe politique, constitue toujours le marqueur d’un mandat, la signature finale après 6 ans de gouvernance. 

Dans cette optique, l’édile de Marly a mis l’accent sur la trajectoire financière voulue dès l’arrivée aux commandes de la localité. « En 2020, nous avions 310 fiches de paie (dont 80 aides ménagères), nous avons réduit la masse salariale (186 titulaires + contractuels) même si compte tenu de la diminution des charges, elle ne se traduit pas encore en pourcentage. L’idée est de réduire à 50% la masse salariale (contre 61,4%) », commente le maire. 

Cette donnée (de 50%) constitue le baromètre au delà duquel la charge salariale entrave l’action municipale d’où la situation très délicate, commentée par la Chambre Régionale des Comptes fin 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé, de l’ancienne gouvernance subissant un effectif trop lourd sans compter un absentéisme quasi record sur le Valenciennois (équivalent à 26 postes ETP en 2019). Sur ce point précis, si les malades de longue durée « que je n’ai pas vu depuis le début de mon mandat » figurent toujours dans le décompte, l’absentéisme de courte durée a été réduit de façon spectaculaire, 12 100 jours en 2022 pour 8 600 jours en 2024. Selon le maire, ce résultat est très lié « au CIA (Complément Indemnitaire Annuel) » et son incitation à l’engagement professionnel, une politique conduite par Serge Moreau, l’adjoint en charge des ressources humaines ; voilà deux points clés dans l’économie structurelle entreprise par la nouvelle majorité municipale dès juin 2020.

La dette, la fiscalité, et les apprentis… !

Concernant la fiscalité locale, les économies permettent un allègement de la contribution de l’administré : « Depuis le début du mandat, sur la Taxe Foncière, nous aurons réduit de 10 points la fiscalité locale. Certes, compte tenu de la hausse de l’assiette (taux de l’Etat), le Marlysiens n’a pas encore vu cette baisse de la fiscalité, mais en 2025 compte tenu de la diminution de l’inflation…, le contribuable constatera cette baisse. » Bien sûr, la commune revient de loin et tend vers une normalité, comme ses communes voisines Saint-Saulve et Aulnoy-lez-Valenciennes, car le maire ne manque pas de faire référence à la hausse massive (30%) des taxes locales, en 2009, compte tenu de l’état financier du budget après la gouvernance de Philippe Duée. « Nous ne pouvions pas faire autrement au risque d’une mise sous tutelle par le Préfet du Nord. De plus, il n’était pas question de supprimer des services à la population en arrivant aux commandes de la commune », tance Marie-Thérèse Hourez pour l’opposition et ancienne 1ère adjointe de Fabien Thiémé. Le maire répond tout de go « tous ceux qui réalisent des hausses d’impôts, en local comme au niveau de l’Etat, utilisent le même argumentaire. » Cette partie, trop longue, de tennis politique sur la situation budgétaire en 2008/2009 devient lassante, car les mentalités évoluent et rien n’oblige l’actuel maire, comme la ou le prochain, de s’acculturer à une nouvelle donne… récente !

La dette publique locale, elle reste maîtrisée même si le pic de l’investissement intervient en 2025, faisant passer une capacité de désendettement par an de 2,1 en 2023, 2,7 en 2024 à 10,9 en 2025 compte tenu la municipalité va décaisser déjà 6 millions d’euros de crédit paiement en 2025 et un emprunt potentiel de 6,4 millions d’euros. A ce titre, Christian Chatelain demande des précisons sur les recettes annoncées pour le futur chantier du parc urbain (Parc de la Rhônelle) : « Pour ce projet, vous annoncez un investissement de 9,6 millions d’euros, mais également 5,7 millions de recettes. Etes-vous certain de ces rentrées, car sinon ce seront les contribuables Marlysiens qui vont payer ! ». Pour Jean-Noël Verfaillie, les chiffres avancées sont le minimum : « Le Conseil départemental, le Conseil régional, et l’Etat vont participer, tout comme Valenciennes Métropole. Par contre, non compris dans cette donnée, une éventuelle subvention de l’Europe au titre de la renaturation et de l’Agence de l’Eau (à Douai) ». Heureux monde où une certitude budgétaire existe à plus de six mois…

Comme pour illustrer une évolution des mentalités au sein d’une formation politique, la délibération sur l’autorisation d’embauche de deux apprentis au sein de la municipalité est instructive à plus d’un titre. En effet, au détour d’une grande banalité à travers la demande, au Conseil municipal, de valider l’embauche de deux apprentis s’est engagé un échange politique croustillant. « Je regrette l’embauche de seulement deux apprentis (pour 6 au total sur cette commune) », déclare Virginie Melki, tout en déclinant les vertus de ce contrat d’apprentissage qui n’est plus à démontrer. Jean-Noël Verfaillie répond que ce « n’était pas la délibération où il fallait intervenir, car sous Fabien Thiémé (et quasi deux mandats), c’était zéro. » Cet échange mérite des précisons. En effet, la question précise sur le pourquoi d’un non recours à l’apprentissage avait été posée en Conseil municipal au regretté Fabien Thiémé. La réponse était sans ambiguïtés : « Je considère les contrats apprentissage comme des contrats précaires. » C’était une opinion politique, partagée ou pas, mais respectable in fine. Au bout du bout, à la toute fin du second mandat, deux contrats d’appentis (profils particuliers) ont tout de même été signés sur Marly, mais ce n’était clairement pas la tasse de thé de l’ancien édile. C’est pourquoi, l’intervention tonique de Virginie Melki, du PCF, démontre que les idées évoluent aussi… !

Les voiries

Bine sûr, comme toutes les équipes sortantes, la majorité municipale met l’accent sur son programme de rénovation des voiries, déjà réalisées comme l’Avenue Henri Barbusse, rue Roger Salengro, rue de la Paix, rue Oscar Carpentier, Route de Préseau, rue Albert Schweitzer, Voirie de la zone des Dix Muids en 2024, et une liste pléthorique pour l’année 2025 dont l’incontournable rue Jean Jaurès sans oublier l’espace NPNRU sur La Briquette. C’est un classique de gestion de fin de mandat, car le riverain juge au dessert le menu proposé pendant six ans avec cette part d’injustice. Trop souvent, on constate cet indicible arasement d’une gestion municipale tout le long d’un mandat, en cas d’absence d’un projet de proximité, d’un chantier mal géré, voire d’un nid de poule devant chez lui. L’urne est ingrate, c’est le principe de la démocratie. 

3 classes fermées en septembre 2025

« La baisse de la démographie est très violente. A la rentrée 2025, il y aura 3 fermetures de classes, une Hurez Saint Nicolas et deux Nelson Mandela. Vous avez une différence de 50% entre le nombre d’élèves en maternelle et en CM2. Inévitablement, nous aurons un trou d’air en CM2 dans quelques années », commente Jean-Noël Verfaillie. 

Pour autant, le futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, regroupant deux écoles (Louise Michel et Nelson Mandela), prévoit un aménagement interne afin d’accueillir plus d’élèves. En effet, le peuplement du quartier de la Briquette en hausse sera une résultante de l’achèvement de la rénovation urbaine en mode NPNRU.

Crèche La Perdriole

Autre sujet débattu dans l’hémicycle local, la crèche La Perdriole est en ébullition, car trois postes n’ont pas été reconduits au sein de ce service à l’enfance. Le maire rappelle qu’il respecte la loi sur le nombre d’encadrants en rapport au nombre d’enfants accueillis. Toutefois, ladite loi a permis d’augmenter drastiquement le nombre d’élèves sur site sans modifier le nombre de professionnels associés. Virginie Melki monte au créneau sur cet appauvrissement de l’accueil avec « une pétition des parents (28 signataires) et des encadrants.» Faire aussi bien en terme de sécurité et accompagnement, avec beaucoup plus d’enfants, ouvre la porte à l’accident au sein de la structure, l’incident  familial, un moment inattention, parfois stupide, c’est aussi simple que cela ! Les économies ont aussi des limites… !

La bataille chiffrée du CCAS

Comme chaque année, le budget du CCAS provoque un vif débat entre Jean-Noël Verfaillie et Marie-Thérèse Hourez sur la sémantique budgétaire à l’endroit des plus démunis. L’édile maintient contre vents et marées que « lorsque vous passez de 240 000 euros à 500 000 euros. On ne peut pas dire que le budget a diminué sur le CCAS sous notre gouvernance. » En réponse, l’ancienne 1ère adjointe décortique cette subvention de la ville au CCAS, pour rappel avec son entité juridique propre, et soutient que cette « subvention au CCAS baisse d’autant plus que nous constatons une hausse de la pauvreté. » Toute chose étant égale par ailleurs, il est évident que la précarité gagne du terrain depuis la COVID à travers cette inflation qui a grignoté les esprits et les portefeuilles. Ici, localement, deux points de vue connaisseurs du sujet s’affrontent vigoureusement sans une balle, c’est déjà pas mal au regard de l’actualité. 

Club de foot

Enfin, le vote des subventions aux associations a permis d’éclairer l’auditoire sur la subvention dédiée au club de foot de Marly. « Nous passons au budget une subvention de 25 000 euros, mais au delà du seuil de 23 000 euros, l’association doit fournir une comptabilité certifiée. Compte tenu des difficultés financières du club, nous avons même proposé de rembourser, à travers une subvention exceptionnelle, la facture du comptable. Pour autant, il nous faut une facture acquittée (et un bilan comptable officiel) pour débloquer la subvention et le remboursement de la facture. » Pas simple le ballon rond à Marly, mais le sport amateur mérite tant ce coup de pouce de la puissance publique locale !

Daniel Carlier

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Nora Taalba (Label Vie) : « Il faut sacraliser l’humain dans l’aide à domicile »

27 mars 2025 à 07:00

Comment vieillir demain en France ? 

La thématique de la prise en charge des personnes vulnérables, et notamment les personnes âgées, a connu plusieurs vies en France. En effet, face à ce besoin, les collectivités locales françaises ont choisi de créer des structures dédiées sous conditions de ressources, ou pas, et cahin-caha a traversé le siècle. Le bras armé de cette politique est le fameux CCAS mise sur les fonts baptismaux en 1986, mais il n’est que le reflet d’une humanité envers les plus démunis née sous la Révolution française, l’historique bureau de bienfaisance instauré en 1796. 

Puis, avec ses travers dans la gestion au quotidien, le Ministre bouillonnant Jean-Louis Borloo a choisi de renverser la table. En effet, il lance le « Plan Borloo » en 2004 où il fait entrer le service à la personne dans le secteur marchand. C’est la 2ème révolution du métier. 

L’impact du Plan Borloo

Clairement, un cahier des charges relatif à la qualité de la prestation de service a accompagné ce transfert détonnant. D’un coté, des entreprises ont émergé comme Label Vie https://www.labelvieservices.fr/, avec un service de repas à domicile, ménage et toilettes des personnes fragiles, située Bd Watteau à Valenciennes, et de l’autre les associations subventionnées, voire des services communaux en régie, ont essayé de s’adapter à ce nouveau paysage professionnel.

« Le Plan Borloo a permis une montée en gamme de la qualité du service à la personne, mais également de décloisonner l’aide à domicile », commente Nora Taalba. Dans cette optique, les deux véhicules de ce service de maintien à domicile ont poursuivi leur vie avec une problématique de taille, le coût unitaire de la prestation à domicile et son modèle économique indispensable. Il serait injuste de dire que le Plan Borloo a exonéré la puissance publique de toute responsabilité en la matière, c’est le sujet de l’entreprise privée et vogue le navire. Non, l’arrivée en force du privée en coexistence des structures publiques, associatives ou pas, a tiré vers le haut les métiers où vous devez être diplômé pour réaliser la toilette, mais surtout travailler (dans l’idéal) avec une réelle appétence pour le métier. « Si vous n’avez pas d’empathie pour les personnes… Là, nous connaissons un problème sur la durabilité, la pénibilité, et la compétence des candidates, car il faudrait aussi masculiniser la profession. Certes, la digitalisation facilite la gestion du quotidien pour les intervenants, tout le volet administratif est plus facile, mais  il faut sacraliser l’humain dans l’aide aux personnes fragiles. Le numérique ne fera pas la toilette, IA comprise, à  la place d’une intervenante à domicile ! », commente Nora Taalba.

Des « Assisses de l’aide à domicile « 

Concrètement, Said Benoussad présente l’équation sur la table : « Les structures associatives appliquent encore un coût établi 25 ans plus tôt. Il n’y a plus aucune rentabilité, d’où des conflits sociaux nombreux (comme sur des structures sur la ville de Valenciennes). En face, quels sont les moyens alloués par la puissance publique pour prendre en charge les personnes vulnérables ? » Certes, ils sont existants à travers le Conseil départemental et l’allocation APA (allocation personnalisée d’autonomie), mais le soutien financier vers le bénéficiaire ou les acteurs du marché est insuffisant face à la recrudescence de personnes âgées à prendre en charge. 

En résumé, un nouveau plan est attendu par l’ensemble de la profession avec gourmandise et fébrilité. « Nous avons écrit un manifeste pour que tous les acteurs se mettent autour de la table. C’est pourquoi, nous souhaitons rapidement des Assisses de l’aide à domicile », ajoute Nora Taalba. 

Le Big Bang Post Covid

Ensuite, une 3ème révolution est arrivée comme un ouragan dans le monde de la prise en charge des personnes âgées et des personnes en situation de handicap, elle a pris la forme d’une pandémie mondiale, la COVID. 

Suite à cette période improbable, le focus sur les EPHAD s’est fait jour avec un courageux et célèbre livre « Les Fossoyeurs » dont le résultat a été une série de contrôles dans les 7 500 EPHAD françaises. Les résultats ont été révélé ce mardi 25 mars, 55 établissements ont écopé de »sanctions graves  » et une kyrielle de recommandations, voire d’injonctions, à progresser dans ladite activité. 

A coté de cette activité en établissement, l’aide à domicile a pris la vague avec une problématique de recrutement très très sérieuse. « Il y a de moins en moins de personnes avec la vocation, ils sont plutôt là pour la rémunération, mais il faut avoir envie de pratiquer ce métier », explique Manon, une collaboratrice dédiée au recrutement au sein de l’entreprise Label Vie. « Aujourd’hui, nous avons 3 salariés en charge du recrutement. Au début des années 2000, nous recevions des CV à profusion avec des compétences. Aujourd’hui, il y a un véritable problème de capacité à…, d’empathie envers les personnes âgées ou en situation de handicap. Enfin, compte tenu que les salaires (revalorisés post COVID) sont faibles, vous avez des salariés en précarité au contact de personnes en situation de précarité. Néanmoins, chez Label Vie, nous préservons absolument la qualité de service et les valeurs humaines. C’est la base de notre recrutement », explique Nora Taalba.

Nous sommes dans le champ des « métiers de l’humain. Aujourd’hui, vous avez une génération qui revendique, ni politiquement, ni syndicalement, une meilleure prise en compte de la pénibilité du travail », conclut Said Benoussad. Dans ce cadre, il faut des réponses urgentes face à l’ampleur de la mission et d’une hausse exponentielle des bénéficiaires , car ce sujet est une bombe sociétale à retardement.

Avec 120 salariés (85 ETP), l’entreprise « Label Vie » évolue sur le Valenciennois, le Cambrésis, et le Douaisis, et pour son 20ème anniversaire, elle va aller au contact de ses partenaires, certains bénéficiaires, pour une restitution finale en juin 2025. Enfin, elle compte bien participer à toute avancée sur cette thématique, car il n’est plus urgent d’attendre, mais il est essentiel d’agir vite !

Daniel Carlier

 

 

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Nouvelle blanchisserie pour l’APEI du Valenciennois, le petit truc en plus… !

26 mars 2025 à 06:47

Bien plus qu’une nouvelle blanchisserie… !

Souvent, entreprises, associations, voire institutions cherchent du foncier pendant des mois, même des années avant de trouver l’emplacement idoine pour leur développement. Ici, c’est tout le contraire. Certes, l’APEI du Valenciennois avait sous l’ancienne présidence de Georges Maillot validé le projet d’une nouvelle blanchisserie, plus moderne et plus en phase avec les nouvelles contraintes de la loi dans le cadre d’un ESAT (Etablissement et Service d’Aide par le Travail), mais le fruit du hasard a fait le reste. En effet, une entreprise historique de la commune met en vente son terrain… en face de l’ESAT situé rue Malescot sur Saint-Amand-les-Eaux. « On a sauté dessus », commente Fabien Hernout, Directeur du TPAV (Travail Protégé et Adapté de l’APEI du Valenciennois).

En fond de toile, il faut également situé ce chantier dans le cadre de l’évolution de la loi en faveur des personnes en situation de handicap cognitif. « Cette nouvelle blanchisserie s’inscrit dans la dynamique de la loi du 13 décembre 2022 transformant un usager de l’ESAT en salarié travailleur en ESAT, une véritable avancée en terme de Droit du Travail. De même, le 18 décembre 2024, la loi Plein Emploi flèche le développement des salariés d’une APEI vers l’autonomie, s’il le souhaite… », poursuit Fabien Hernout.

« Une nouvelle page se tourne », Renaud Heve

Bien sûr, l’APEI du Valenciennois avait déjà cet outil dans sa besace pour sa gestion interne, mais aussi pour ses clients fidèles comme les Thermes de Saint-Amand-les-Eaux depuis des décennies. Néanmoins, le Conseil d’Administration était dans les starts pour construire un nouvel établissement. 

Renaud Heve, Président du CVS des 3 ESAT de l’APEI du Valenciennois

C’est pourquoi, l’arrivée d’une nouvelle blanchisserie en début d’année 2026 va permettre « de traiter près de 5 tonnes par jour de linge, sur 1 475 M2. Plus globalement, ce métier fait partie d’une palette de services que nous proposons à nos clients, conditionnement, blanchisserie-pressing, couture, espaces verts, mobilier, etc.  », précise David Leclercq, le Directeur Général de l’APEI du Valenciennois. 

Pour le Président du CVS (Conseil de Vie Sociale) des 3 ESAT de l’association, soit 650 travailleurs, Renaud Heve : « Une nouvelle page se tourne pour les ouvriers des deux blanchisseries. C’est une grande fierté et un chemin vers plus d’inclusivité ! »

Un investissement… sur le budget fonctionnement !

Chose rare dans ce type d’inauguration, aucun partenaire, ARS, CNSA représenté par Geneviève Mannarino, et autres institutions, n’a annoncé un financement en faveur de ce projet structurant. En effet, la Directrice Adjointe de l’ARS rappelle avec force que les 1 500 ESAT en France, pour 120 000 travailleurs/salariés, sont dans le champ du médico-social. Ensuite, elle souligne que « cette réalisation reste dans votre enveloppe de fonctionnement. Je n’ai pas d’annonce à faire pour un investissement supplémentaire. »

Propos conforté dans un précédent discours par David Leclercq où ce dernier met en lumière le travail des 70 salariés des deux blanchisseries actuels, sur Vieux-Condé et Saint-Amand-les-Eaux. Ces deux sites vont évidemment fermés à terme compte tenu de leur manque de modernité face aux exigences requises en la matière. Dès 2026, tout se passera rue Malécot sur la Cité Thermale. « Votre travail (travailleurs ESAT) a permis de financer 50% de ce projet », déclare le DG de l’APEI du Valenciennois. 

Visuel non contractuel de la future blanchisserie sur Saint-Amand-les-Eaux

« Projet conçu, soutenu, et négocié », Marie-Claire Coquidé

Patrick Dufour*, adjoint représentant la ville hôte, se félicite d’un nouvel équipement « unique pour un service de blanchisserie. Je ne doute pas que les délais (lavage/repassage) vont encore se réduire. »

Enfin, la Présidente de l’association de l’APEI du Valenciennois, Marie-Claire Coquidé, rappelle que cette réalisation a été possible grâce « à une convergence des énergies. Ce projet a été conçu, soutenu, et a fait l’objet d’une négociation aboutie. Cette nouvelle blanchisserie va servir les usagers et les clients, mais surtout procure un travail indispensable à l’inclusion des personnes en situation de handicap mental. » 

Daniel Carlier

* Fabien Roussel, le maire de Saint-Amand-les-Eaux, mais surtout Secrétaire national du PCF, ne pouvait pas être ailleurs que dans le public de l’Assemblée nationale afin d’assister à la dernière question d’André Chassaigne, le Président du Groupe Communiste et Outre-Mer, car ce dernier quitte ses fonctions à la fin de ce mois de mars 2025.

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Il se passe « quelque chose » sur la Briquette à Marly

25 mars 2025 à 06:27

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine sous Manuel Valls) a débuté sous le mandat de Fabien Thiémé dont le mérite évident est d’avoir capté ce dispositif après le raté de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe Duée, l’ancien maire de Marly. Puis, comme à chaque fois, un projet majuscule de rénovation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une période invisible où les résidents entendent des annonces, participent à des réunions publiques, s’inquiètent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien Thiémé se limitait à une modernisation des logements et à une école dans ce quartier. Aucune mixité sociale, aucun autre équipement public, mon objectif était d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble à hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU… On commence la partie visible », commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rénové », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrée en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisé Hélène Carrère d’Encausse, regroupant l’ex école Nelson Mandela et l’ex école Louise Michel aux paramètres sociaux bien différents, et un CFA BTP en capacité d’accueillir 1 000 apprentis à quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, démolition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, réhabilitation et résidentialisation de 234 logements ; évidemment, le calendrier de cette rénovation urbaine est concomitant aux opérations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque résident un logement provisoire ou définitif selon les projets. « Nous sommes à 95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particulièrement 5 en attente d’un nouveau logement », précise Eric Cojon, le Directeur général de Partenord Habitat. 

« C’est le début de quelque chose à Marly », Jean-Marcel Grandame

Dans cet aréopage partenarial, Valenciennes Métropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-président de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le début de quelque chose à Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif différent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sûr, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opérations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associés sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant », Valentin Belleval

Le nouveau président du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-Noël Verfaillie, vice-président au Conseil départemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaît les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la métamorphose a commencé sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

Concrètement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la démolition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui… pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va déployer un calendrier, validé entre les partenaires même si le maire a le dernier mot en terme de rénovation urbaine, mais surtout participer à l’émergence d’une nouvelle ère pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique après mars 2026 sur Marly, la prochaine équipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanité humaine du côté de la Briquette.

Daniel Carlier

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(BASKET NF1) Face à Francoville, Trith a construit sa victoire en 1ère mi-temps

23 mars 2025 à 06:50

(La défense trithoise bien en place)

LA CO TRITH DEFINITIVEMENT MAINTENUE

A cinq  journées de la fin de l’exercice 2024-2025, la Concorde Olympique Trithoise est définitivement maintenue et sera sur la ligne de départ de NF1 la saison prochaine (8e, 25 pts, 8 victoires, 9 défaites). Mal embarquées dès l’ouverture du championnat en vendangeant leurs cinq premières rencontres, les Trithoises se sont reprises petit à petit en soufflant le chaud et le froid. Mais mieux depuis le début de l’année  2025 en comptabilisant trois victoires en quatre rencontres, mise à part leur sortie de route face à La Glacerie le 22 février dernier (défaite 55-100). Avant la dernière ligne droite avec les réceptions de Franconville et du leader Champagne Basket, et trois déplacements au Centre Fédéral, Calais et Bihorel, elles peuvent espérer aller chercher la 7e place occupée par Sceaux, alors que la sixième de Calais et La Glacerie sera  plus délicate à se l’accaparer. Un classement quand même pas en rapport avec l’équipe constituée et les ambitions de début de saison, mais les aléas du basket en ont décidé autrement.

FRANCONVILLE CANDIDAT A LA RELEGATION 

Camille Hirigoyen s’est encore bien battue sous les cercles

L’hôte trithois de ce samedi soir n’est pas loti à la même enseigne. En effet si l’on considère que le Stade Français semble condamné, Franconville est un candidat sérieux pour le second strapontin pour la NF2. Son seul adversaire direct est le BF Escaudain qui compte deux victoires de mieux, mais ne possède pas le ranking. C’est dire qu’une victoire des protégées de la présidente Monique Stiévenard, contre la formation du Val-d’Oise, allait rendre un fier service aux voisines Escaudinoises en déplacement au Stade Français.

CLARA CAUSEUR MONTRE LE CHEMIN A SUIVRE

Pour cette rencontre la COT était privée de Onayssa Sbahi malade. Dès le début des hostilités les Trithoises démontraient leurs ambitions en s’installant en tête dans le sillage de Clara Causeur qui faisait parler la foudre : 12-9 (6e). Plust l’imitait et Trith était toujours sur le bon chemin auteur d’un 21-0 (10-9, 5e – 31-9 13e). En face le courage ne suffisait pas, la formation du Val-d’Oise étant à la rue jusqu’au repos (50-23). De retour sur le parquet cette dernière se montrait plus compétitive avec une meilleure présence sous les cercles. Du coup les équipières de Tiréra n’arrivaient pas à accentuer leur avance : 61-42 (27e), 73-46 (30e). Toujours ces 27 points d’avance à l’aube de la dernière période, il n’y avait aucune inquiétude pour les Lionnes, même si Franconville empochait le dernier quart temps (15-20). Score final : 88-66.

Les réactions :

Meyia Tiréra a une nouvelle fois apporté son expérience, son métier

Yann Closson (coach de Franconville) : << Nous sommes passés à travers en première mi-temps, en montrant des lacunes en défense et un manque de confiance. C’est dommage ! En deuxième mi-temps, nous avons mis ce qu’il fallait en montrant un tout autre visage, mais trop tard. >>

Clara Causeur (meneuse de la CO Trith) : << J’ai fait une bonne première mi-temps, les paniers sont rentrés, mais c’est aussi grâce à l’équipe. On a réussi à joué ensemble, à se trouver toutes. Ensuite, quand elles ont un peu revenues, nous avons maintenu notre concentration pour nous imposer. Je suis bien à Trith, je me suis bien intégrée dans l’équipe. Cela fait du bien d’avoir des victoires. >>

Vincent Verryser (coach de Trith) : << Un match facile, mais nous avons eu beaucoup de discipline et de rigueur car nous savions que Franconville allait venir avec le couteau entre les dents. Sérieux, nous avons creusé l’écart rapidement pour être serein et éviter de se faire piéger. Je suis content, nous restons sur notre dynamique 2025, nous n’avons pas eu ce rendement en 2024 avec tous les déboires que nous avons engrangé. Le groupe vit bien. >>

TRITH – FRANCONVILLE : 88-66  (20-9, 30-14, 23-23, 15-20)

Trith : Causeur : 19, Kapinga : 14,  Mahobah : 9, Plust : 11, Tiréra : 4 , Niang : 15, Bakabadio : 8, Hirigoyen : 8.

Franconville :  Behey 5, Thiaw 13, Milandu 2, Thiébac 10, Elbakkouch 14, Dos Sanatos 4, Diaby 3, Traoré 14, Diallo 1.

Olivia et Robert Place

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