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Reçu aujourd’hui — 24 novembre 2025

Valenciennes Métropole élude la présentation du Rapport de Développement durable 2025-2026

24 novembre 2025 à 05:00

La loi Grenelle 2, du 12 juillet 2010, et son Décret n° 2011-687 du 17 juin 2011, marque l’obligation d’un débat sur le rapport de Développement durable.

Dans cet ordre du jour copieux figurait le rapport 2025-2026 sur le développement durable et par suite sa présentation (obligatoire) attendue par le vice-président en charge du climat, Régis Dufour Lefort. Ce dernier était carrément surpris en séance plénière de voir son collègue, Joël Soigneux, conservé la parole au moment d’aborder la délibération 16…, pas de présentation magistrale même pas une synthèse rapide de la stratégie écologique de Valenciennes Métropole sur cette période 2025-2026 ! Petit rappel de la loi, ce Rapport de Développement Durable incite les collectivités territoriales à assurer une mise en visibilité de leur contribution au développement durable de leur territoire, la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010 précise l’obligation, pour les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants, de produire et de présenter un rapport sur la situation en matière de développement durable en amont du Débat d’orientation budgétaire (DOB). 

Certes, cette présentation figurait dans le document reprenant l’ordre détaillé, de 2802 pages, fourni en amont aux élu(es) communautaires sauf que le débat doit s’installer en séance plénière. Pas de présentation et vous avez Quentin Omont, élu communautaire d’opposition, tout surpris de ce silence en plénière répondant de fait à personne en lisant son propos préparé en amont : « Je reconnais des efforts sur plusieurs thématiques comme sur la rénovation sur l’habitat, sur les bâtiments publics, les améliorations sur le cycle de l’eau, voire les pistes cyclables sans oublier le futur réseau de chaleur. Toutefois, la sobriété énergétique des entreprises n’est pas au rendez-vous pour les entreprises, la situation des agriculteurs, les déchets (transférés au SIAVED), le réemploi et la mobilité. »

Le Président de Valenciennes Métropole remercie l’élu pour ce commentaire « où vous admettez que la CAVM est assez volontariste. Par contre, nous devons faire face également à des partenaires aux abonnés absents (Région, Département, et Etat). C’est pourquoi, nous allongeons notre PPI ( Plan Pluriannuel d’Investissement ) sans abandonner les investissements. » 

Cette entorse à la loi devrait entrainer mécaniquement l’invalidation de cette délibération par le biais du contrôle de légalité par la Sous-Préfecture de Valenciennes. En clin d’oeil, la présidence de la CAVM s’essuie les pieds sur une modification de la loi Grenelle, par Jean-Louis Borloo, cocasse ! Je rappelle, juste pour l’ironie du moment, que la dégustation du Beaujolais nouveau, promise par le Président, n’est pas une excuse pour enfreindre la loi… !

Chaque élu dans cette assemblée plénière pourrait activer un recours contre la légalité de cette délibération ! Non, ce n’est pas une interprétation de la loi et son respect n’est pas superfétatoire ! Comment voulez-vous imprimer dans la conscience collective le message d’un respect des règles républicaines, par toutes et par tous, et ne pas faire le minimum dans un hémicycle d’élus communautaires, indemnisés par les contribuables au bout du bout… ! 

Le PLUI (Plan local d’urbanisme intercommunal) en mouvement

Depuis la mise en oeuvre de la loi NOTRe, la compétence urbanisme a été transférée au sein de l’intercommunalité. Dans ce transfert, le plus spectaculaire était la réalisation d’un document d’urbanisme commun entre les collectives locales membres de ladite EPCI (établissement public de coopération intercommunale), une gageure ! 

Chaque intercommunalité s’est attelée à cet exercice complexe où la souplesse était sans aucun doute la condition sine qua non d’une signature partagée en bas de la page. « Comme nous l’avions indiqué précédemment, ce PLUI est un outil vivant. Ces délibérations en sont la preuve », précise Jean-Marcel Grandame, le vice-président en charge de l’aménagement urbain.

En effet, des aménagements sont attendus par les maires comme sur la zone économique située sur Onnaing. « Une évolution du PLUI est nécessaire sur le PAVE 2 afin de permettre l’aménagement économique de 54 hectares tout comme la réalisation d’une brettelle d’accès à l’autoroute », précise le vice-président.

Rebelote avec une validation de deux projets photovoltaïques sur la commune de Crespin. « Ce n’est pas le seul projet de panneaux solaires sur notre territoire, mais il est prêt à sortir », précise Jean-Marcel Grandame.

Ensuite, sur la ville de Beuvrages, le Premier magistrat a souhaité requalifier une friche très polluée à l’abandon. « Je remercie les équipes de la CAVM pour leur travail. Cette modification du PLUI va nous permettre de travailler sur une enveloppe urbaine existante et pas sur un étalement », précise Ali Benyahia. 

Enfin, les modalités urbanistiques liées à la réalisation d’une piste cyclable, entre le village de Querenaing au site de l’Université Polytechnique Hauts de France, devait s’harmoniser entre le Conseil départemental du nord, Quérenaing et l’UPHF.

Des bornes électriques sur le territoire de la CAVM

Une délibération importante a été validée à travers la validation d’un marché public dédié à l’installation de bornes électriques sur le territoire de la CAVM. Total Energies a remporté un marché public pour lequel l’EPCI va débourser la somme de 33 millions d’euros. « C’est la meilleure offre avec un investissement de 4,7 millions d’euros par Total Energies et 222 points de charge sur le territoire », commente Philippe Baudrin. Pour sa part, David Bustin ajoute « que ce déploiement ne se fera pas sans l’avis des maires. »

« Un ROB réaliste et très prudentiel », Laurent Degallaix

Evidemment, le débat sur les orientations budgétaires est en suspension du vote, ou pas, du parlement sur le budget de l’Etat 2026. A ce stade, les choix proposés vont coûter la coquette somme de « six millions d’euros à notre agglo, et idem pour la CAPH, et près de 3 millions d’euros aux communes de la CAVM (1 million sur Onnaing) », commente Laurent Degallaix. 

Dans cette optique, la position avancée est « un ROB réaliste et très prudentiel. Nous collons aux évolutions des recettes fiscales », ajoute-t-il. Dans les sujets territoriaux, le transfert logique du service archéologie de Valenciennes vers Valenciennes Métropole amène une hausse de 600 000 euros de la masse salariale et une réduction de 500 000 euros de compensation entre l’agglo et la ville-centre. 

Le PPI demeure très axé sur la rénovation urbaine, 23% et la dette maîtrisée à 187 millions d’euros avec un taux moyen d’emprunt de 2,60%.

Le transport public « partiellement gratuit »

On peut souligner la constance du maire d’Onnaing sur la thématique du transport public gratuit. Cette fois, le maire amodie sa proposition. « Nous avons raté notre rendez-vous avec la gratuité des transports publics dans le Valenciennois. Cette fois, je propose une gratuité partielle des transports publics, uniquement pour les bus et pas les tramways. Cette décision serait un beau cadeau de Noël pour les Valenciennois. » L’évocation des EPCI passées à la gratuité des transport publics, Dunkerque, Lens, Calais rappelle que d’autres collectivités territoriales ont franchi le cap. 

En réponse, Laurent Depagne attire l’attention des élus communautaire sur le rapport de la Cour des Comptes. En effet, ce dernier indique que la gratuité totale des transports publics est contestable, avec une hausse des dégradations, moins d’usage du vélo, moins de pédibus, il faut mieux cibler les réductions et surtout sous conditions de ressources. « Il faut trouver un équilibre entre les collectivités territoriales, les entreprises (taxe Versement Mobilité) et les usagers. Il vaut mieux tendre vers la gratuité pour ceux qui en ont besoin, donc pas totale ! », commente Laurent Depagne.

Pour le Président du SIMOUV, Guy Marchant : « On n’a pas attendu ce débat pour la gratuité. C’est un faux problème. Toutes les agglo passées à la gratuité font marche arrière. Qui paye à la fin ? Enfin, nous devons renouveler notre parc de bus (loi Climat et Résilience) en énergie propre et bientôt changer les rames de tramway (presque 20 ans) pour un coût d’environ 90 millions d’euros. C’est de la démagogie à tout crin cette proposition. » Effectivement, on se rappelle le coût abyssal des lignes de tramway dans le Valenciennois, notamment la T2 vers le Pays de Condé en voie unique.

Enfin, Laurent Degallaix souligne que les exemples avancés par Xavier Jouanin sont des agglo « sans tramway. Ensuite, il existe déjà une gratuité partielle (moins de 25 ans) pour environ 11 millions d’euros. Enfin, les sujets premiers des usagers ne sont pas la gratuité, mais la sécurité et la ponctualité. »

Assurément, un débat agité s’engage (déjà) pour le prochain mandat de Valenciennes Métropole sur cette thématique du transport public gratuit. D’évidence, seul un profond remaniement de l’hémicycle communautaire actuel pourrait infléchir la tendance du moment.

Daniel Carlier

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Reçu — 22 novembre 2025

La section TC de l’IUT Valenciennes s’engage pour l’association « Dina Mada »

22 novembre 2025 à 06:34

Prosperine Zidzou : « Nous organisons des actions humanitaires pour financer des formations aux femmes sans emploi ou jeunes filles déscolarisées »

Depuis 2007, un collectif piloté par Prosperine Zidzou se mobilise pour soutenir des femmes et des jeunes filles issues de l’île de Sainte-Marie d’environ 30 000 habitants, un confetti dans l’Océan indien tout proche de l’île de Madagascar. Ce lieu unique est située au nord est de la Grande île. D’ailleurs, ce surnom n’est pas usurpé, car cette île est la 5ème la plus grande du monde, sur une surface plus importante que le territoire de la France Métropolitaine. « Sainte-Marie est un grand site touristique comme Nocibé, mais beaucoup plus authentique avec des grands hôtels, etc., et par conséquent des recherches de compétences sur place », commente Prosperine Zidzou, la présidente de l’association « Dina Mada ».

Hier collectif grâce à une coopération entre l’ex région Nord Pas de Calais et l’île Sainte-Marie, dès 2007, et aujourd’hui association depuis 2014 sous l’appellation « Dina Mada », l’objet demeure identique. « Nous collectons des fonds pour apporter des formations à des femmes seules, avec enfants, et des jeunes filles ne pouvant continuer leur scolarité. En effet, sur Sainte-Marie, les sites touristiques cherchent des compétences locales, mais ne trouvent pas et embauchent des jeunes en provenance de la Grande île », regrette la présidente de l’association.

« Dina Mada » dans le sud de le Grande île aussi !

L’association n’apporte pas seulement un soutien dans l’île Sainte-Marie, mais également dans le sud est de Madagascar, dans un village d’une zone rurale dénommée Vohi Bolo. « Là, nous avons installé des panneaux scolaires sur une école primaire. Cela permet aux enseignants de travailler plus tard avec les élèves. Récemment, nous avons remplacé ces panneaux photovoltaïques, et nous étudions la faisabilité de construire un nouveau bâtiment, le forage d’un puits pour l’eau, des latrines, tout le confort pour une école de référence dans la région », explique Prosperine Zidzou.

Des formatrices de l’IUT Valenciennes à Sainte-Marie

Pour boucler la boucle, une enseignante est partie pour former en février 2025 sur Sainte-Marie. « C’était une formation en technique de vente en milieu touristique et la création d’une entreprise », précise Laurence Miranday de l’IUT Valenciennes. « Nous avons eu 5 créations de micro-entreprise sur 8 stagiaires », ajoute sans ambages la présidente de l’association.

Plus globalement, même le « réseau TC France s’implique aussi à travers le challenge communication sur ce projet Dina Mada », commente Bégenrère Maniez, la cheffe de département TC/IUT Valenciennes. 

Des étudiant(e)s concerné(e)s

Bien sûr, le plus important sur le site des Tertiales à Valenciennes est l’implication, pour la 2ème année, des étudiant(e)s pour collecter des fonds. « Nous organisons aujourd’hui une vente de produits de Madagascar et de crêpes pour Dina Mada. Ensuite, l’organisation d’une tombola et d’autres événements seront à venir », explique Ayman, un étudiant de la section TC. 

Pour sa part, Fatou Mata est fière de participer à une action « permettant à des jeunes femmes d’acquérir des compétences et de trouver du travail. C’est une question d’égalité des sexes, car c’est plus facile pour un homme. » Et on n’écarte pas un voyage de ces apprenants en immersion sur site… !

En attendant, l’équipe TC/IUT Valenciennes engagée l’année dernière avait collecté 760 euros au bénéfice de ladite association, record à battre pour l’année universitaire 2025/2026… !

Daniel Carlier

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Reçu — 20 novembre 2025

Marche des services de l’Etat du Valenciennois contre les violences faites aux femmes

20 novembre 2025 à 15:00

(Les participants à cette marche solidaire malgré une météo dissuasive)

Bien sûr, ce territoire est particulièrement exposé par cette thématique des violences physiques et verbales contre les femmes. « Le Nord est le 3ème département de France métropolitaine le plus concerné par ces violences faites aux femmes. Ensuite, le Valenciennois est le 2ème secteur le plus touché après la région lilloise. C’est un sujet très prégnant sur ce territoire », commente le Sous-Préfet de Valenciennes. 

Malgré ce constat où des chiffres abrasifs demeurent très lourds sur Le Valenciennois, l’activisme de tous les acteurs, Force de l’ordre, Justice, services de l’Etat, associations spécialisées, mais également Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut, est incontestable depuis de nombreuses années. « C’est pourquoi, nous pouvons espérer que nous réduisons au moins la hausse de ces violences sur ce territoire », ajoute Stéphane Costaglioli. Soyons transparent, la parole s’est aussi libérée depuis le mouvement « Me Too » avec des situations masquées hier et déclarées au grand jour aujourd’hui. C’est heureux que les victimes parlent… enfin !

« Femmes solidaires » fête ses 80 ans

Christine Havez

Concrètement, la marche solidaire a démarré de la Sous-Préfecture de Valenciennes où chemin faisant elle est passée devant les locaux de tous ces acteurs de l’Etat basés sur la ville-centre. Puis, une cérémonie conviviale s’est déroulée au sein de la Sous-Préfecture afin de présenter un état des lieux, mais également une mise en exergue de l’association « Femmes solidaires ».

Cette association est née en 1945 où beaucoup de mouvements sont apparus après la Seconde Guerre mondiale. Autrefois, baptisée UFF (Union des Femmes Françaises), elle s’appelle aujourd’hui « Femmes Solidaires », une association féministe et laïque. « Notre mission est de faire reculer toute discrimination et de faire avancer le Droit des femmes », explique Christine Havez, la présidente de l’antenne sur Prouvy, accompagnée d’Isabelle Choain, l’édile de la commune. Les comités de cette association sont présents sur le Valenciennois, Beuvrages, Prouvy, Raismes, et Trith-st-Léger.

Cette organisation est reconnue au niveau international puisqu’elle a un statut d’avis consultatif à l’ONU. « Nous avons toujours une femme qui décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Ensuite, nous sommes encore dans un environnement de violences patriarcales. Aujourd’hui, le numéro d’urgence 3919, accessible 7j/7, est le 1er contact en cas de doute, de peur… », conclut Christine Havez.

Une collecte de fonds a été réalisée auprès des marcheurs du jour, entre 40 et 50 personnes, afin de réaliser un don à ladite association.

Daniel Carlier

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Reçu — 16 novembre 2025

Le SIAVED et ses membres redoutent un budget de l’Etat 2026 difficile pour les collectivités publiques

16 novembre 2025 à 06:46

Charles Lemoine : « Notre objectif de zéro enfouissement est plus que jamais d’actualité. »

Au détour d’un ordre du jour de gestion courante d’une fin d’année budgétaire, le Président du SIAVED a énuméré une série de problématiques prégnantes. Tout d’abord, la négociation des marchés publics des 3 CVE (Centre de Valorisation Energétique) est tendue. « Je dois vous dire mon mécontentement vis à vis de PAPREC dont l’intransigeance va nuire aux relations entre le SIAVED et de groupe. Je reviendrai sur ce sujet durant le comité syndical du 18 décembre 2025 après la CAO (Commission d’Appels d’Offre) », commente Charles Lemoine.

Ensuite, on monte d’un étage avec le projet de budget de l’Etat où la TGAP 2026 (taxe générale sur les activités polluantes) sera très incitative. En effet, la facture sera très salée pour les déchets « mis en décharge ». Concrètement, l’addition passera de 72 euros la tonne à 105 euros en 2030. « Autant dire que notre objectif de zéro enfouissement est plus que jamais d’actualité », commente Charles Lemoine.

Dans la lignée, le process d’incinération des déchets doit veiller à éviter certains dépôts dangereux, comme des piles, mais plus encore les « petites cartouches et bonbonnes de protoxyde d’azote. En effet, dans nos CVE, et même dans le Centre de Tri, des explosions endommagent les infrastructures, génèrent des surcoûts, mais surtout représentent un danger pour les salariés sur ces sites », ajoute le Président du SIAVED.

« Une taxe de 17,5 millions d’euros sur les 7 membres du SIAVED », Jean-François Delattre

A la fin de ce conseil de mise en ordre comptable, les élus ont exprimé leurs inquiétudes face au prochain budget de l’Etat 2026. Effectivement, c’est un des seuls hémicycles communautaires dans le sud du département du Nord où les élus du Valenciennois, du Cambrésis, de la Sambre Avesnois et une partie du Douaisis peuvent échanger dans une même réunion, autant en profiter !

A cet effet, Jean-François Delattre, le vice-président aux finances de la La Porte du Hainaut, EPCI membre du SIVAED, alerte : « Avec cette taxe (CFE remodelée) pour 2026, les 7 agglo seront impactées pour un montant de 17,5 millions d’euros. Ce sont des moyens financiers en moins que nous devons garder à l’esprit à la veille de l’élaboration du budget SIAVED (et de fait de la contribution de chaque collectivité). »

Dans la suite presque logique, Bernard Baudoux, Président de l’agglo de Maubeuge, précise que le prochain Congrès des maires soulignera « la saignée des collectivités locales. Rappelons que les communes initient 65% de l’investissement public en France. En fait, c’est nous qui tenons la baraque à ce stade. De plus (ou cerise sur le gâteau),  un seuil plafond de 2% des dépenses de fonctionnement est imposé sous peine de non remboursement… Là, on touche à l’autonomie communale ! », s’exclame l’élu de la Sambre Avesnois. 

Enfin, Goerges Flamengt, maire de Saint-Python, conclut très simplement : « L’effet ciseau est devant nous. Nous ressources baissent et les taxes vont encore augmenter… ! » Concrètement, la TPU (Taxe Professionnelle Unique) a disparu en 2010 au profit d’une CFE basée sur d’autres paramètres. Aujourd’hui, cette dernière est revisitée sur ses bases et ça va piquer. Si vous ajoutez à cela la plus récente Taxe d’Habitation, les collectivités publiques sont en culotte courte… budgétaire !

Daniel Carlier

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Reçu — 14 novembre 2025

Les Agriculteurs en réunion avec le Sous-Préfet de Valenciennes

14 novembre 2025 à 05:30

(La délégation avant sont entrée en réunion)

Isabelle Pique : « L’hypocrisie du Mercosur (Amérique du Sud), on ne croit plus personne ! »

Les Agriculteurs du territoire s’étaient donnés rendez-vous devant la Préfecture ce mercredi 12 novembre, la nuit tout juste posée, car un entretien avec le Sous-Préfet de Valenciennes était programmé. 

A cette occasion, près de 25 tracteurs étaient présents devant et rues attenantes à la Sous-Préfecture de Valenciennes, car cette délégation devait rencontrer l’écoute de l’Etat de proximité, en l’occurrence Stéphane Costaglioli. « Nous voulons aborder les thématiques du Mercosur, la problématique d’une nouvelle taxe sur les engrais, et plus localement la prolifération des sangliers. Enfin, nous voulons évoquer le sujet de la grippe aviaire et de la dermatose modulaire », explique Isabelle Pique, référente FDSEA sur le Hainaut. 

« Nous voyons déjà le détournement du CETA (Canada) chez nous », Isabelle Pique

Après la réunion, sur la forme, la délégation était contente d’un entretien avec un représentant de l’Etat « ouvert au dialogue, ça fait plaisir ! Nous avons obtenu également quelques avancées administratives avec la DDTM (Direction départementale des territoires et de la mer) », indique Isabelle Pique.

Ensuite, sur les sujets piquants, vous avez d’abord le sujet international du Mercosur suite aux changements de discours du Président de la République au Brésil. Bien sûr, le Sous-Préfet de Valenciennes renvoie la parole officielle : « En l’état actuel, ce traité du Mercosur n’est pas signable ! » En effet, certaines activités de l’Agriculture française paieront le prix fort si cet accord prenait vie en France. « L’hypocrisie du Mercosur (Amérique du Sud), on ne croit plus personne ! Nous devons conserver un revenu pour travailler. Sur un territoire comme le notre avec des espaces humides, sans élevage, ces terres ne seraient pas entretenues. Vous auriez de fait des inondations, une situation très mauvaise pour l’environnement ! », commente Isabelle Pique. Ensuite, elle évoque la déclinaison du CETA, pas encore officiellement signé, mais « nous voyons déjà le détournement du CETA (Canada) chez nous. Le CANADA contourne, avec la validation de la commission européenne, des normes de pesticides que nous ne pouvons pas utiliser, par exemple pour exporter leur Lentilles… en France. »

Plus européenne, une taxe sur les engrais est dans les tuyaux par le biais de la MACF (Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières) où des engrais azotés seront taxés fortement. Les engrais azotés concernés comprennent : ammoniac, acide nitrique, nitrates de potassium, engrais minéraux azotés et composés avec une hausse du prix de 15 à 25 % anticipés pour l’importation de ces deniers et répercutés sur les filières agricoles utilisatrices. Faute d’engrais de substitution, la profession est inquiète. Presque pour résumer le désarroi des Agriculteurs, une participante à cette entre réunion demande tout de go : « Que devons nous planter dans nos champs M. Le Sous-Préfet ! »

Autre sujet de l’Union Européenne, la rénovation de la PAC avec « l’idée d’une renationalisation des enveloppes par pays et nous ne le voulons pas. Nous savons très bien qu’en France, on va verdir plus et nous faire crever. Regardez le sucre ! Nous avons dû en importer, alors que nous sommes en capacité de le produire », ajoute-t-elle. 

Ensuite, plus local, les professionnels observent avec effroi une invasion des sangliers. Ces animaux détruisent des cultures, réalisent des dégâts mortifères pour les Agriculteurs. C’est pourquoi, la demande d’un abattage massif passe par une kyrielle d’autorisation de l’Etat, un sujet complexe, mais très concret sur certains secteurs du Hainaut comme l’Amandinois. 

Enfin et surtout, les sujets de la Grippe aviaire et de la Dermatose modulaire demeurent dans tous les esprits. « Je crains chaque jour pour mes bêtes, car c’est l’abattage complet du troupeau pour un seul cas. En plus de l’attachement, c’est la fin d’un travail de génétique entrepris par mes parents, un drame absolu ! Les belges ont lancé une campagne de vaccination à cet effet », conclut Isabelle Pique.

Petit réconfort, mais chaque pierre est importante. Après cette entrevue, les Agriculteurs ont organisé un barbecue géant, avec les bons produits du terroir, dans une rue attenante à la Sous-Préfecture de Valenciennes. « Quelque Valenciennois sont venus spontanément nous soutenir à cette occasion. C’est important d’avoir du soutien, deux sénateurs du Nord (Guislain Cambier et Joshua Hochart), tout comme le Sous-Préfet, sont d’ailleurs venus partager ce moment de convivialité », conclut-elle.

Daniel Carlier

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Reçu — 7 novembre 2025

(CAVM) Un agrandissement maîtrisé sur le site « d’Auchan Petite-Forêt »

7 novembre 2025 à 09:00

Sandrine Gombert (maire Petite-Forêt) : « Personne ne veut faire mourir l’un (le commerce) ou l’autre (le site Auchan) »

L’histoire est importante en la matière, puisque le foncier disponible dans ce secteur fait l’objet d’une grande convoitise du Groupe NHOOD (ex Immochan) depuis des lustres. A ce effet, un projet XXL de doublement du site, existant de 40 000 M2, a été retoqué par Valenciennes Métropole en 2018, sous l’impulsion du Président Laurent Degallaix, afin de préserver le commerce de proximité. Laurent Depagne intervient aussi sur cette partie mémorielle avec un souvenir douloureux… : « Les élus d’Aulnoy-les-Valenciennes (et de Denain) s’étaient opposés à un autre dossier (d’Immochan) sur la zone des dix Muids à Marly, car nous trouvions ce projet aberrant pour nos commerces. C’était au sein du SIPES (en février 2014 dans les ex locaux d’Ecovalor). »

Cette fois, l’histoire est différente. L’édile concerné, Sandrine Gombert, plante le décorum après une question de Quentin Omont sur cette autorisation : « Nous avons un site vieillissant avec des parkings totalement minéraux. Nous avons travaillé en partenariat avec le CCI Grand Hainaut afin de trouver un accord. Personne ne veut faire mourir l’un (le commerce de proximité) ou l’autre (le site Auchan), mais nous souhaitons les deux bien vivants. C’est pourquoi, cet agrandissement ne concerne que 5 500 M2 avec 8 cellules de 300 M2 à 1000 M2. »

Ensuite, elle indique que la CDAC ( Commission départementale d’aménagement commercial) a approuvé à l’unanimité cette nouvelle implantation. « Dans ce projet, il y a également un verdissement du parking existant avec la suppression de places de parking, l’installation de panneaux photovoltaïques, etc. », ajoute-t-elle. En résumé, le Groupe NHOD va convertir le site de Petite-Forêt à la norme actuelle, notamment à travers la loi d’accélération des EnR.

« Unanimité sous conditions », Laurent Degallaix

Pour sa part, le Président de la CAVM rappelle que cette unanimité est « sous conditions d’une thématique unique. L’équipement de la Maison a été choisi, car cette filière ne concurrence pas le commerce des centres-villes du Valenciennois. A ce titre, nous ferons très attention aux codes NAF et APE des candidats. » Le vote de la CDAC s’est réalisé en présence de Didier Rizzo, pour la ville de Valenciennes, mais aussi de Laurent Suin, le Président de la fédération des Boutiques de Valenciennes, du maire de Raismes, Aymeric Robin et de Petite Forêt. Les travaux devraient débuter en 2026.

En bref : 

Une subvention de 310 000 € a été votée en faveur de La Mission Locale. Pour information, la présidence de la Mission Locale du Valenciennois, tournante entre les 2 agglo, reviendra à un élu communautaire de la CAVM au printemps 2026.

Un aide aux vélos toujours dynamique, car « nous avons eu 240 dossiers en 2024, Vélo Assistance Electrique, Vélos classiques et Vélo Cargo. Ces derniers sont de plus en plus demandés », explique Régis Dufour Lefort, le vice-président en charge. 

Enfin, la thématique du traitement de l’eau a été abordée. En effet, le sujet de la qualité de l’eau, sa potabilité notamment, est fondamental. Sur ce point, Laurent Degallaix indique « que ce sera le premier investissement du prochain mandat. »

Daniel Carlier

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Reçu — 25 octobre 2025

(CAPH) Pour fêter « Halloween », deux journées fantastiques à vivre les 31 octobre et 01 novembre

25 octobre 2025 à 05:11

(Visuel du spectacle final du 01 novembre sur le site minier d’Arenberg)

Pour une fois, commençons par la fin de l’histoire, car elle est lumineuse. En effet, le samedi 01 novembre, sur le site minier d’Arenberg-La Porte du Hainaut, vous pouvez assister à un spectacle final grandiose, un spectacle (GRATUIT) de feu et final pyrotechnique de 20H15 à 20H40 sur le parvis du dite minier d’Arenberg https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda/6060807-jf-cloture-des-journees-fantastiques—final-flamboyant-

Au tout début de ses deux journées fantastiques, spectacle de magie, animations fantastiques, monstrueuses histoires, et sans oublier la saga complète d’Harry Potter, un marathon ou à la carte au sein de la salle LEAUD sur le site minier d’Arenberg (retrouvez tout le programme sur https://www.tourisme-porteduhainaut.com/preparer/agenda

En famille et/ou entre amis, réservez dès à présent dans ce menu effrayant votre ou vos spectacles pour vivre… deux jours pas comme les autres !

Daniel Carlier

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Reçu — 21 octobre 2025

L’IA (déjà) présente pour dynamiser l’énergie décarbonée !

21 octobre 2025 à 05:59

Ainsi, sur l’institut d’Anchin, sept équipes d’élèves en Terminale de la filière STAV (Sciences et Technologie de l’Agronomie et du Vivant) ont présenté à un jury un projet innovant en lien avec la production de gaz vert. Ce travail s’inscrit dans le cadre du challenge Méth’Agri Camp 2025 où 6 lycées participent, Institut d’Anchin, de la Thiérache, Institut agricole d’Hazebrouck, Lycée privée Sainte-Marie (Aire-sur-la-Lys), un établissement dans la Somme, et un autre dans l’Oise avant la finale inter-gagnants le 15 décembre sur Béthune. 

Des jeunes et des idées…

Le défi était costaud pour ces collectifs formés à cette occasion. En effet, les équipes ont eu connaissance de bon matin d’une thématique donnée. Puis, sur cette demi-journée, ils devaient concocter un projet innovant afin d’optimiser la production de gaz vert. Ensuite, un jury de trois membres, éclairés sur l’Agriculture, a évalué ces présentations et désigné le vainqueur de cette étape du « Méth’Agri Camp ». 

A cet effet, des formations ont présenté des dérivés de la méthanisation avec, par exemple, la production calorifère (la fameuse chaleur fatale) profitable à d’autres exploitations. Concrètement, les vignes craignent les gelées de printemps, mortifères en l’espèce, et un réseau de tuyaux pourrait dégager la chaleur nécessaire afin d’éviter ce drame viticole. Autre idée intéressante, un nouveau matériel en capacité de déposer l’engrais liquide directement et de manière séparée de la graine, ambitieux. Ce projet dédié « FertiTech » est arrivé à la troisième place du podium

Ensuite, l’imagination était au rendez-vous avec une appétence particulière sur la communication. En effet, la faisabilité et l’acceptabilité d’une unité de méthanisation, près de chez vous, demeure un sujet pour une installation réussie d’une usine à produire du gaz vert à travers la digestion de déchets organiques. Pour autant, on sent que l’inconscient collectif n’est plus à redouter la montagne infernale, mais comment la gravir par les meilleurs sentiers possibles. Pour cette jeunesse avertie sur les choses agricoles, c’est un changement de paradigme. Ainsi, nous ne sommes plus dans le Oui ou Non, mais le Comment mieux communiquer avec l’aide d’un prestataire en conseil ! Le projet Agri’Métha Conseil a fini 2ème de cette épreuve. 

L’IA pourrait optimiser la production d’énergie décarbonée ?

Enfin, l’équipe lauréate du jour a imaginé une start-up spécialisée dans la création d’une IA dédiée au process de la méthanisation. Concrètement, l’équipe propose « Métha’IA, une application où l’Intelligence Artificielle optimise l’alimentation du méthaniseur pour améliorer son rendement (à la production de gaz vert). » Effectivement, l’image régulièrement donnée par les professionnels de la méthanisation est souvent celle d’un « mélangeur géant » dans lequel les ingrédients sont versés. Dans ce cadre, l’idée est d’avertir l’agriculteur/méthaniseur que tel ou tel ingrédient est manquant, que la richesse du cocktail s’appauvrît… En clair, la qualité continue des déchets déposés, sa richesse globale en somme, dans le méthaniseur va augmenter mécaniquement sa rentabilité ; plus de gaz propre, plus d’énergie décarbonée, une méthanisation plus efficace au bénéfice des exploitants agricoles. C’est malin et une véritable opportunité pour le développement d’une IA dédiée à cette analyse permanente. Pas de surprise, cette équipe a remporté le concours de l’institut d’Anchin et sera présente le 15 décembre à Béthune !

Un jury assez bluffé par la présentation de toutes les équipes participantes en attendant les autres étapes du Méth’Agri Camp.

Daniel Carlier

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Reçu — 20 octobre 2025

Le réseau « TC France » fait étape à Valenciennes

20 octobre 2025 à 04:56

(Visuel du Bureau de l’association TC France)

Le réseau TC France, une force de frappe au service des étudiant(e)s

Certes, les sections TC existent depuis des décennies, mais l’émergence d’une association regroupant les 81 départements a boosté la notoriété de cet enseignement. D’ailleurs, c’est la seule méthode pour échanger avec un Ministère, montrer la représentativité de l’interlocuteur. A cet effet, 2024 a été l’année de la grande pesée (au 31 mars demandée par l’Etat) du nombre d’adhérents pour toutes les fédérations, ou confédérations, dans les communautés professionnelles. C’est pourquoi, le propos du Président de l’association TC France, Marc Jaillot, n’est pas anodin : « Nous représentons 30 000 étudiants en France. » Ce réseau est une puissance de négo indéniable pour conventionner avec des partenaires privés et d’évidence entamer un dialogue constructif avec le Ministère en charge. 

Les chef(fes) de Départements des IUT/ Filière TC

Ainsi, autour d’un Bureau de six personnes (c’est peu), trois fois par an, les Chefs de départements se réunissent « afin d’harmoniser le socle commun », en fait la pédagogie de Valenciennes à Corte (Corse). « Evidemment, nous parlons de nos difficultés et de nos besoins pour la meilleure mise en oeuvre. Ici, ce sont les personnes au contact des étudiant(e)s », explique une membre du Bureau de l’association « TC France ». Bien sûr, la réforme du DUT, sur 2 ans, transformé depuis 2021 en B.U.T, sur 3 ans, est au coeur de ces échanges structurants. Tout n’est pas encore calé dans les choix pédagogiques, car ce cursus est de facto très jeune.

3 jours d’ACD, une exposition, et une Assemblée générale

Les étudiants chargés de l’accueil des participant(e)s de cette ACD à Valenciennes

Pour la 1ère journée d’accueil d’une ACD, la coutume est d’organiser des activités pour les visiteurs. A ce titre, l’IUT avait proposé au choix la visite guidée du site d’Arenberg à Wallers, une immersion à la brasserie Caulier en Belgique ou bien l’escape game “Les frères Pillard”. Ensuite, la journée thématique avec la tenue des ateliers, communication, vente, marketing, etc., dans le cadre de la révision nationale du programme pédagogique. Dans la suite logique, l’ACD doit remonter à la CPN (commission en charge de dialoguer avec le Ministère) « composée de collègues », précise le Président de l’ACD.

Comme pour tout le tissu associatif, l’incontournable Assemblée Générale d’une association se greffe, une fois l’an, au cours d’une ACD. C’était le cas sur cette manifestation à Valenciennes où le rapport moral et financier, voire les membres sortants ou entrants, ont été votés durant cette assemblée plénière ; belle représentation pour cet opus valenciennois avec 75 responsables, représentant 51 départements, présents durant ces trois jours.

Enfin, une exposition photos a été présentée durant cette ACD à l’IUT Valenciennes « My Student Life », un travail au long cours réalisé par un enseignant de GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations) à l’UPHF, Raynald Vasseur. Ce passionné de la photographie a rencontré durant une année des jeunes avec des singularités, artiste, sportif, ou tout simplement dans le quotidien des apprenants. « J’ai voulu photographier la richesse de nos étudiants ! Qui se cache derrière ces personnes ? J’ai beaucoup apprécié ces rencontres avec des étudiants que je ne côtoyais pas en cours. » Evidemment, la mise en scène du cliché est fondamentale dans une photo réussie. Mission remplie autour de 20 photos exposées durant cette ACD Valenciennes, puis « ces visuels seront accrochés, au 2ème étage de l’IUT (site Tertiales Valenciennes), de façon permanente », conclut Raynald Vasseur. Inutile de souligner que les murs de l’IUT Valenciennes vont parler dorénavant… ! Plein les yeux sur https://www.instagram.com/mystudentlifephoto

Trois grands événements, la signature du réseau TC France 

Nouvelle charte graphique du réseau TC France

La particularité de cette association est qu’elle a réussi au fil des années à inscrire au calendrier universitaire trois événements majeurs. L’historique « Alticiades » dont la portée est « bien plus qu’un séjour au ski. Je conseille (aux chefs de départements) de venir une fois sur l’événement afin de préparer une équipe pour l’année suivante. C’est un challenge avec des épreuves commerciales et sportives », explique Marc Jaillot. Ensuite, le fameux « Master de Négociation » où 10 IUT jouent le rôle de centre d’accueil sur des thématiques différentes, alimentaire, non alimentaire, digital, service, et linguistique. Enfin, le « challenge de communication », uniquement en distanciel, où des collectifs d’étudiants s’affrontent sur des projets de communication. D’ailleurs, la nouvelle charte graphique de l’association a été réalisée durant l’épreuve 2025.

Bien sûr, ces organisations lourdes attirent des partenaires privés et par capillarité des opportunités de stage, d’alternance et d’emplois in fine. « Trouver des débouchés pour nos étudiants, c’est notre métier », conclut Marc Jaillot.

Bérengère Maniez et les étudiants associés à cette organisation

Prochaine étape des ACD, les Orres pour les Alticiades en février 2026 et l’accueil sur l’île de Beauté, à Corte, en juin 2026, un autre moment unique !

Daniel Carlier

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Reçu — 15 octobre 2025

« Octobre Rose », c’est jusqu’au 31 octobre… !

15 octobre 2025 à 04:40

Fort du bilan 2024 — avec 30 000 € collectés et 6 associations locales soutenues — ce renouvellement témoigne de la volonté des apprentis, artisans et collaborateurs de poursuivre leur mobilisation dans la lutte contre le cancer du sein. Le prix reste inchangé : 2 € le sachet.

pastedGraphic.png Un impact qui va bien au-delà de la gourmandise

En achetant un sachet de Meringues Roses, chacun contribue à faire vivre les artisans locaux, à soutenir les commerces partenaires et à faire grandir un élan solidaire qui dépasse les frontières de la pâtisserie.

Cette année encore, le Valenciennois se distingue par une forte mobilisation de ses acteurs majeurs : la CCI Grand Hainaut, la Fédération des Boutiques de Valenciennes, l’Association des Pâtissiers du Hainaut, le Groupement des Unions Commerciales du Grand Hainaut ainsi que les Pâtigoustiers.

Pour cette édition 2025, 800 cartons soit 200 000 meringues ont été produites par les apprentis de la CMA (600 cartons : 150 000 meringues en 2024).

Une cartographie des points de revente est disponible sur le site de la CMA Hauts-de-France : Meringues Roses 2025 – CMA Hauts-de-France.

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Reçu — 14 octobre 2025

(CAPH) Objectif « déminer » la polémique sur la réhabilitation/extension du site communautaire de Raismes

14 octobre 2025 à 06:30

(Visuel non contractuel)

Aymeric Robin : « Le siège de La Porte du Hainaut sera toujours sur Wallers-Arenberg »

Même si ce projet a été initié en début de mandat intercommunal, avec une finalisation en juin 2025 du dossier administratif et financier, la polémique portée par Joshua Hochart, sénateur et conseiller municipal sur Denain, mais également par d’autres voix, bat son plein. C’est pourquoi, cette présentation durant plus d’1H15, plus un débat de 45 minutes environ, avait pour objectif de répondre à tous les questionnements sur ce dossier marquant.

Comme pour les travaux de réhabilitation majuscule de l’aile de l’ancien hôtel Dieu par Valenciennes Métropole, pendant que le corps se transformait en Royal Hainaut, a fait polémique sur l’ampleur du projet, la transformation/extension du site communautaire éclaté de Raismes fait débat dans les différents conseils municipaux, et bien sûr dans l’hémicycle communautaire.

Un site minier vers le grand public

Pour tout comprendre, il faut débuter par le commencement. Dès l’entame du mandat, après la Covid, le projet de transformer l’ex Arenberg Créative Mine est sur la table. L’ambition d’ensemble est d’ouvrir l’ancien site minier vers une destination « Grand public » et d’optimiser les espaces… à louer potentiellement. D’ailleurs, cette version ouverte au public pourrait être présentée très prochainement. 

De suite, le Président de la CAPH indique clairement : « Nous voulons rendre au public ce site, alors qu’actuellement il est fermé avec des grilles. Ensuite, nous ne vendons rien sur Arenberg et nous voulons aussi optimiser ce site en terme de recettes pour la communauté d’agglomération. Enfin, le siège de la CAPH sera toujours sur Wallers-Arenberg (avec des conseils et bureaux sur le Leaud). »

Le chemin administratif et financier 

Tout d’abord, la loi et elle a plus d’importance qu’il n’y paraît dans ce dossier. En effet, la fameuse loi NOTRe a renforcé l’action des établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI Fiscalité propre) par l’accroissement de leurs compétences obligatoires à compter du 1er janvier 2017, notamment dans le domaine du développement économique. La traduction concrète est la fin de la distinction entre zones d’activité communales et zones d’activité d’intérêt communautaire. A compter du 1er janvier 2017, les ZAE, quel que soit leur objet, relèvent de plein droit de l’EPCI à fiscalité propre. En résumé, fini les polémiques d’un choix arbitraire entre une zone économique, conservée jalousement par une commune, voire le passage en communautaire d’une ZAE jugée comme un privilège par d’autres édiles. Cette polémique tenace a tenaillé toutes les EPCI de France et de Navarre… depuis l’émergence des intercommunalités en 2001. En résumé, les zones économiques sont dorénavant sous la compétence des communautés de communes, communautés d’agglomérations et communautés urbaines, plus de débat. 

C’est pourquoi, les services de la CAPH installés sur la Zone du Plouich, sur plusieurs bâtiments, ont connu quelques transformations thermiques au cours de ces années, mais tout le monde peut constater la vétusté du site dans sa globalité. Rien que l’entrée dans la zone du Plouich fait un peu pitié…, pour ne pas dire ridicule !

Par suite, les services présents sur Arenberg vont se regrouper avec les autres, déjà beaucoup plus nombreux en mode éclaté, sur la Zone du Plouich à Raismes. « Aujourd’hui, cette zone économique n’est pas lisible, pas moderne, pas accessible, sale… », précise le Président de la CAPH.

Ensuite, Aymeric Robin rappelle toutes les étapes de ce dossier au long cours. Dès mars 2021, le dossier est lancé avec une première traduction concrète dans le PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) en 2022 (prise en compte de crédits d’investissement), puis en 2023, puis en 2024. C’est un classique du genre, voire une prudence gestionnaire sur les gros chantiers communaux ou intercommunaux. On provisionne durant des années en amont afin d’éviter un gros trou d’air dans la comptabilité publique d’avance, de fait sévèrement sanctionné par une opposition de toutes les couleurs politiques. Ne pas le faire relève de l’amateurisme total !

De même, la procédure d’Appel d’Offres pilotée par le comité de pilotage dédié et la commission développement économique, présidée par Anne-Lise Dufour, maire de Denain, a validé le choix du porteur de projet le plus pertinent et signé à cet effet la fin de ce parcours administratif et financier le 30 Juin 2025. Evidemment, pourquoi le choix de ce site sur Raismes, dont le Président est l’édile, et pas sur Denain, voire Saint-Amand-les-Eaux ou dans l’Ostrevent et par suite de transférer tous les services sur ladite collectivité locale sur Denain 20 000 habitants, Saint-Amand-les-Eaux, 16 000 habitants ? Nul doute, ce choix cornélien aurait été source d’une polémique très sportive compte tenu des rivalités bien connues entre les figures politiques à la tête des ces collectivités locales de Denain et de Saint-Amand-les-Eaux, la 3ème guerre mondiale territoriale aurait été ouverte. Ensuite, quel est serait le coût d’une construction ex nihilo et du transfert global de tous les services… sur Denain, sur Saint-Amand-les-Eaux ou ailleurs… à l’heure de la dette publique, credo matin, midi, et soir de la politique française. Ce débat d’évidence explosif n’a pas eu lieu durant le mandat 2014/2020 durant lequel la loi NOTRe est arrivée dans le champ intercommunal. 

Certes, La Porte du Hainaut a choisi de transformer le site minier vers la « Mine Images », un chantier titanesque et un rendu bluffant inauguré en septembre 2015 dans la ligne de la reconnaissance UNESCO, en juin 2012, du bassin minier. A la décharge de l’ancienne présidence, il est difficile de mener à bien tous les chantiers en même temps, ce transfert de la patate chaude a donc été dévolu à l’hémicycle communautaire 2020/2026. Seul fait tangible, la ZAE du Plouich existe et se situe sur Raismes. Que ce soit le siège du Conseil départemental du Nord, de la région Hauts de France, de la Chambre des Métiers Hauts de France, et des chantiers pléthoriques des agglos pour leur nouveau siège pour la plupart, l’argent public est-t-il dépensé à bon escient pour des structures internes, c’est un débat public ! Chacun fera son opinion !

« Pourquoi ce projet, très bien exposé par l’Architecte, n’a pas été-t-il présenté en Conseil communautaire et pas seulement en Bureau communautaire ? », commente Joshua Hochart. Assurément, le vote en Conseil communautaire aurait débuté par une campagne politique avant même que démarre, celle déjà en coulisses pour la prochaine présidence de l’agglo, et un scrutin serré, comme en 2020, dont l’issue ne sera jamais connue in fine. Tout est politique et dire qu’il n’y a aucune incidence entre le fait politique national et le territoire est une vaste plaisanterie, la dissolution en juin 2024 a tendu comme un arc les femmes et les hommes politiques. « Nous avons suivi toutes les procédures, avec l’aide d’avocats, afin de respecter (la confidentialité) de cet appel d’offres. Ce denier a été validé également par la Commission des finances, comme celle en charge du Plan Climat, mais également suivi par le réseau ferroviaire compte tenu qu’Alstom est implantée sur ce site », explique Aymeric Robin.

Le coût du projet décodé !

Autre polémique, le coût financier de ce projet est soumis à la discorde. Concrètement, le coût stricto sensu de la rénovation/extension du bâtiment est de 15 millions d’euros, avec la végétalisation autour du site et la rénovation de l’entrée de la Zone Economique, l’addition s’élève  à 18 millions d’euros. « Vous choisissez de construire un site à 18 millions d’euros pendant que vous faites les poches des habitants avec la TEOM. De plus, ce site bénéficie à Raismes, ville dont vous êtes maire ! », poursuit Joshua Hochart.

Pour mesurer ce coût de 18 millions d’euros, la démonstration s’est portée sur le gain énergétique à terme compte tenu de la vétusté de l’existant. « Cette réalisation, en fonctionnement sur 30 ans, amène une dépense (énergique + eau) de 8 420 000 euros à terme contre 13 380 000 euros avec la mise aux normes obligatoire (différence environ 5 millions d’euros sur 30 ans) », explique le cabinet Morphoz. Actuellement en 2025, le coût énergétique des différents site de la CAPH est de 91 000 euros environ.

Ensuite, la réglementation qui pique et totalement inconnue du Grand public, le fameux « Décret Tertiaire » s’applique en 2030. En résumé, ce décret impose une réduction drastique de la consommation énergétique par les collectivités publiques afin d’éviter une infraction en 2030 et les premiers contrôles. Bien sûr, on peut mettre la poussière sous le tapis, comme certaines agglo (Cambrai) choisissant majoritairement encore l’enfouissement des déchets, et attendre la catastrophe ! Quel que soit la couleur de la collectivité locale, elles avancent à leur rythme sur ces dossiers ! 

Par capillarité, il fallait travailler sur le site du Plouich dans sa globalité et remettre à niveau les bâtiments de la CAPH même sans y transférer tous les services, juste pour se maintenir à Raismes en conformité sur le « Décret Tertiaire ». Oui, le choix aurait pu être autre, sur Denain ou Saint-Amand-les-Eaux avec une polémique sans fin à la clé faute d’un seul pôle de centralité. Evidemment, certains diront que le politique aurait pu supprimer cette contrainte lourde pour les collectivités publiques et tout transférer sur la Planète B… !

Le site de la CAPH du « Plouich » revisité

L’appel d’offres très disputé pour le chantier extension du bâtiment administratif « La Passerelle » a été remporté par le mandataire « Sogéa Carboni, filiale du Groupe Vinci construction». Autour d’un panel de partenaires, dont le cabinet d’architectes bien connu sur le Valenciennois, Morphoz Architectes, une présentation détaillée a été proposée à l’hémicycle communautaire. 

Le site est revisité avec une base béton, puis en bois sur les étages, des brise-soleils, des panneaux photovoltaïques sur un toit dans le respect de la loi APER visant une accélération des énergies renouvelables. En effet, elle oblige les entreprises à solariser ou végétaliser leurs parkings et bâtiments de plus de 1 000 M2. La fameuse passerelle va réunir l’extension dont le hall « sera bien plus qu’un espace d’accueil, de conférences, de réunions, d’expositions, et autres », commente le Cabinet d’architectes. 

Autre volet à prendre en compte, ce chantier va proposer 8 000 heures d’insertion durant la phase travaux. Cette dernière débutera en mars/avril 2026 pour s’achever en juin 2028.

Les réactions

Sur le volet transition écologique, le respect de toutes les lois en vigueur, exposé précédemment, justifie, pour Bruno Saligot, maire d’Escaudain, ce chantier controversé : « Notre Projet de Territoire indiquait clairement une stratégie patrimoniale à cet effet. De toute façon, nous aurions dû réaliser des travaux importants pour respecter le Décret Tertiaire en 2030. »

Patrick Trifi, élu de Raismes, insiste sur le lancement du projet dès 2021 « et de la nécessité de respecter les normes en 2030. A terme, Nous allons diminuer notre consommation énergétique par 4 ». 

Patrick Dufour, élu à Saint-Amand-les-Eaux, échange sur les choix bâtimentaires tout en glissant « le choix espéré d’Outinord pour les banches spéciales…, on a besoin de vous ! ». Mme Mercier demande également des précisons sur ces espaces « très vitrés avec un effet serre en été ? » Concrètement, la dynamique d’une construction en 2025 est qu’elle permet de bénéficier du « soleil en hiver et de s’en protéger en été », précise le constructeur. 

Pour sa part, André Desmet, Président de la commission des finances, explique : « C’est un projet ambitieux. Pour 166 000 habitants, un coût de 18 millions d’euros pour transformer le site du Plouich et le site d’accueil de tous les services de l’agglo. Est-ce si élevé comme montant ? Par contre, j’espère que le 1/3 d’entreprises locales participantes sur ce chantier correspond à 1/3 du montant financier global. »

Pour l’élu de Denain, David Audin, il tance son opposant au sein du Conseil municipal : « L’argument de la TEOM est populiste et irresponsable. C’est de l’immobilisme et ne correspond pas à notre projet de territoire. »

Concernant le volet purement financier, Jean-François Delattre, le vice-président aux finances. « Sur 30 ans, cela nous coûte 300 000 euros par an pour regrouper tous les services avec de meilleures conditions de travail. » Evidemment, la difficulté de recrutement dans la fonction publique est une constante en France, une problématique majeure. C’est pourquoi, l’aménagement par les collectivités publiques des sites d’exercice du métier devient quasi une obligation structurelle et sur La Porte du Hainaut comme les autres.

Enfin, le Président de la Porte du Hainaut conclut : « La TEOM a permis de soutenir tous les projets locaux et communautaires, c’est une fiscalité au service des habitants. A chaque fois où vous allez sur une inauguration, la réalisation est possible grâce à cette TEOM. Soyez honnête dans votre démarche ! ».

Enfin, Joshua Hochart affirme que la « dette publique explose à La Porte du Hainaut ». Jean-François Delattre répond tout de go : « C’est faux, notre capacité de désendettement est de 3,5 années. » Un taux très raisonnable pour une EPCI, certes cette donnée est en hausse sur cette agglo, mais pas explosive du tout !

Daniel Carlier

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Reçu — 8 octobre 2025

(CPAM) Comment soutenir les personnes en situation de handicap et les aidants

8 octobre 2025 à 05:33

Ambassadrice aidant : « Il faut avoir le courage de se faire aider »

Pour cette première édition organisée par la CPAM du Hainaut, le lieu choisi était déjà iconoclaste. En effet, rendez-vous était donné au sein du Phénix, la célèbre scène nationale à Valenciennes, puis autre bonbon, les 35 stands étaient installés sur la scène même du Grand amphithéâtre. Il fallait bien cela pour « aller-vers » ce public des personnes en situation de handicap, mais également trop souvent oubliés… les aidants !

Le Directeur de la CPAM, Stéphane Trompat, lance cette manifestation en remerciant ses partenaires pour leur présence « le lendemain de la journée nationale des aidants (06 octobre), d’une loi européenne très récente et des 20 ans de la loi de 2005. » Pour sa part, la force invitante (Le Phénix) rappelle le « projet d’accessibilité de la culture pour tous les publics », explique Mme Deltombe.

« Une bouée de sauvetage », Aidant 

Le premier temps fort de cette journée mettait en lumière les aidants, car elles sont parfois très isolés, en précarité sanitaire et/ou sociale avec un impact mécanique sur les personnes en situation de handicap dont ils s’occupent ! A ce titre, la CPAM du Hainaut propose des dispositifs d’accompagnement des aidants avec des conseillers dédiés, du cas par cas est nécessaire !

Deux courts-métrages, très réalistes, ont été projetés sur le vécu d’un aidant « submergé » par son quotidien au travail entremêlé en permanence avec le soutien d’une personne handicapée. « Je me suis reconnue dans la lourdeur administrative. Il faut toujours répéter des choses identiques, le handicap ne s’envole pas pour autant. C’est épuisant ! », commente un aidant !

Toutefois, ces aidants hésitent souvent à demander un soutien. « Il faut avoir le courage de se faire aider. Je remercie les plateformes d’accompagnement et de répit, car vous avez un accompagnement personnalisé », explique une ambassadrice aidante. 

Evidemment, l’autre enjeu en dehors du soutien stricto sensu réside aussi « dans la reconnaissance du statut d’aidant », avoue une autre participante. « C’est une bouée de sauvetage », crie une autre. 

Oui, cette série de témoignages était poignante, car rien ne vous prépare à ce fardeau du quotidien. « Merci au plateformes d’accompagnement et de répit ; il faut prendre du temps pour soi même si vous avez toujours des scrupules ! », conclut une ambassadrice.

Les plateformes d’accompagnement et de répit

Elles sont méconnues, c’est pourquoi la démarche d’informations vers ces publics est essentielle, car « elles identifient les soutiens des personnes en situation de handicap et/ou les personnes âgées. » Cette journée a permis de toucher un public éloigné de ces démarches, loin d’une pensée extérieure bienveillante à son endroit. Cette mission est assurément la plus difficile pour la CPAM Hainaut, et ses 23 partenaires, UPHF, APF, Département, Mission locale, etc. !

Il est temps de sortir hors les murs afin de découvrir des « Solutions » adaptées pour vous par la CPAM : https://www.ameli.fr/hainaut/assure/droits-demarches/difficultes-acces-droits-soins/mission-accompagnement-sante 

Daniel CARLIER

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Reçu — 28 septembre 2025

La santé mentale, l’invité méconnu du bien-vivre ensemble

28 septembre 2025 à 09:57

Aymeric Robin : « La santé mentale est une composante essentielle de la santé »

Le sujet est complexe, mais les données chiffrées sont implacables. « La santé mentale, c’est la première cause de suicide chez les jeunes de 15 à 25 ans », commente Olivier Rovere, Directeur adjoint de l’ARS(Agence Régionale de Santé) Hauts de France. C’est pourquoi, il est essentiel que  la santé mentale ne soit plus stigmatisée d’où la diversité des signataires de ce CLSM (Contrat Local de Santé Mentale), le Ministère public avec la présence de Mme la Procureure, la CAF, les outils publics de santé comme le CH de Valenciennes et Denain, et bien sûr les trois communautés médicales dans le Hainaut (CPTS-communautés professionnels territoriales de santé).

Ce contrat ne débouche pas sur la création d’une institution, voire d’un siège social, mais de manière plus pragmatique d’un poste de coordonatrice, Laurie Lefort, dont la mission sera de mettre en oeuvre un réseau de santé mentale, une coordination, une concertation, afin d’améliorer la détection et une prise en charge plus rapide de la santé mentale sur le Valenciennois. 

« 1ère cause de dépenses de l’assurance maladie », Direction CPAM

La chaîne sanitaire de santé à un coût et concrètement, l’arrivée dans le champ sanitaire de cette offre de soins a investi l’assurance maladie. « C’est la 1ère cause de dépenses de l’assurance maladie devant les cancers ou les problèmes cardiaques », souligne la Direction de la CPAM du Hainaut. 

A cet effet, une plateforme « Viapsy » https://viapsy.fr a été mis en ligne afin de « fluidifier les demandes et les recherches d’interlocuteurs », indique le responsable de l’ARS. Autre création, totalement méconnue, issue de la loi de février 20025 sur le handicap protéiforme, la création des GEM (Groupes d’Entraide Mutuelles). Ces derniers sont portés par et pour des usagers en santé mentale. Dans le département, elles sont au nombre de 19 et 2 sur le Valenciennois. 

La Maison des Adolescents…

Véronique Delcourt, Présidente de la CAF

Autre sujet abordé, la situation des 130 « Maisons des Adolescents » françaises a été exposée compte tenu de sa place centrale, en terme d’écoute, de lien avec les jeunes de 11 à 25 ans, voire d’orientation vers un acteur adapté à sa pathologie. 

Dans ce cadre, pour sortir des 4 murs de ce bâti sociétal, l’association AFEJI a été retenue afin de porter une mission de mobilité vers cette jeunesse en souffrance. « C’est le van des possibles. Nous passons dans les collèges, les lycées où nous constatons une explosion des demandes. Cette consultation est gratuite et confidentielle », explique une représentante de l’ AFEJI.

Ensuite, l’association Unicités, très identifiée sur le Valenciennois, a recruté « six jeunes en service civique afin de travailler dans les associations dédiées. » Ce passage en revue des initiatives afin de mieux détecter un trouble de la santé mentale n’est pas un aboutissement, mais le début du commencement d’une prise en charge collective et responsable.

« Cette signature n’est pas une conclusion », Aymeric Robin

Assurément, cet acte officiel prend date sur une thématique sociétale. « Aujourd’hui, la santé mentale est une composante essentielle de la santé. Toutefois, cette signature n’est pas une conclusion, mais la confirmation d’un accompagnement de tous ces partenaires », conclut le Président de la CAPH.

Voilà, cet éventail de certains dispositifs existants, voire nouveaux, peut permettre un nouvel éclairage sur cette pathologie sérieuse, sévère, et parfois trop invisible. En clair, la santé mentale est l’affaire de tous, la famille, les ami(e)s, les acteurs éducatifs voire de santé du quotidien. Pour cela, il faut oublier… aussi le comportement du « pas de vagues » des anciennes pratiques si destructeur, si obséquieux à certains égards, si lâche dans la réalité, qui a culpabilisé des générations de jeunes en mal de compréhension sur leur état psychologique.

Daniel Carlier

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Reçu — 24 septembre 2025

Quand le digital utile améliore le quotidien des résident(e)s de l’APEI du Valenciennois

24 septembre 2025 à 04:55

Vincent Houba : « On s’adapte à leurs besoins et pas le contraire »

Afin de faciliter la gestion quotidienne des résidents en foyer logement sur Valenciennes, Vieux-Condé, et Saint-Amand-les-Eaux, le « Pôle Habitat » de l’APEI du Valenciennois a pris des initiatives numériques afin de remédier à des dysfonctionnements internes. En effet, informer les 50 résidents sur les activités, les réunions, les menus du jour en restauration, voire les rendez-vous santé ou autres, s’avérait complexe avec mécaniquement des carences problématiques à la bonne gestion de la vie quotidienne. 

Dans cette optique, la recherche d’un moyen numérique d’informations a germé dans les équipes. « Certain(e)s résident(e)s pouvaient réaliser un déplacement d’une heure pour simplement s’inscrire à une activité, le choix d’un menu ou prendre connaissance d’une réunion ! C’est pourquoi, nous voulions apporter des solutions. Nous avons d’abord essayé un système avec un QR Code, mais cette tentative a été un échec », commente Vincent Houba, Chef de service éducatif.

Puis, chemin faisant, l’accompagnant Nathan Lesvas a proposé cette opportunité sur la plateforme « GoodBarber ». Après un mois d’essai, puis six mois d’optimisation sous la houlette des techniciens de l’APEI du Valenciennois, le choix de l’usage de l’application à durée indéterminée s’est imposé. Autour de cette décision, un comité de pilotage s’est formé avec Michael, Lionel, Beatrice, Kevin, Sabine, et Emmanuel, plus deux accompagnants Didier Haquart et Nathan Lesvas. « La plateforme est uniquement accessible par les résident(e)s. Les membres du comité sont des (supers) testeurs dans l’usage, la navigation, le besoin ou pas d’une fonction. Ensuite, elle est totalement évolutive. Aujourd’hui, les usagers peuvent découvrir toutes les informations afin de faciliter leur quotidien. Toutefois, nous continuons son optimisation avec les demandes affichées des utilisateurs », explique Didier Haquart et confirmé par Vincent Houba : « On s’adapte à leurs besoins et pas le contraire. »

Le changement adapté d’un quotidien

Sur cette application fermée, avec un site web dédié, les bénéficiaires peuvent consulter le programme des activités sous la forme écrite, des visuels et des sonores avec tous les conseils appropriés à la sortie. Bien sûr, ils peuvent s’inscrire en toute autonomie. Ensuite, les menus quotidiens de la restauration sont consultables et là également une inscription possible, les infos sur les réunions, ateliers, voire des rendez-vous santé figurent sur cet espace digital très efficient ! En résumé, des informations pratiques et claires. Par exemple, en ce moment des membres de ces foyers logements (habitat individuel à la différence des foyers hébergement en collectif) sont en vacances en autonomie. Ces deniers peuvent envoyer des visuels pour raconter leurs sorties, mais « nous assurons la modération avant la diffusion », précise Didier Haquart.

« Je consulte chaque jour le programme de toutes les activités, les photos, j’écoute aussi », précise Kévin. Pour sa part, Béatrice est très curieuse dès qu’elle reçoit une notification « je regarde tout ! ». De son côté, Lionel est très sensible à la localisation des événements, le déplacement et le mode de transport constituent un véritable enjeu pour lui. Enfin, Mickael aime consulter l’espace cuisine, mais également des infos sur le montage d’un meuble ou de bricolage. 

Dans un second temps, la pratique amène des besoins complémentaires comme des Tutos à disposition sur de multiples sujets, l’opportunité pour un acteur de santé de confirmer des rendez-vous, et bien d’autres idées à venir ! Tout peut encore se (re)construire, car les comportements changent et les besoins avec.

En ligne depuis le mois de juin 2025, les statistiques démontrent que quasi 100% des bénéficiaires potentiels utilisent cette application. Le digital adapté au service d’une meilleure gestion du quotidien au sein de l’APEI du Valenciennois, c’est peu de le dire, mais cette application va changer en profondeur la vie des utilisateurs et améliorer leur autonomie, simplement génial !

Daniel Carlier

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Reçu — 22 septembre 2025

Les Journées du Patrimoine économique dans le Hainaut-Cambrésis

22 septembre 2025 à 14:28

(Visuel Groupe Elsan, Polyclinique Vauban)

Avec une volonté affichée de se maintenir dans la dynamique des Journées du Patrimoine, après la culture, le MEDEF Hainaut Cambrésis promeut ses entreprises de toutes les tailles dans la plus grande diversité. « L’objectif est de valoriser l’entreprise sur son territoire, plus de visibilité, mais également une autre façon de recruter. Ce sont un peu des JPO de l’entreprise ! », explique Ophélie Leroy, la responsable communication du MEDEF Hainaut Cambrésis. 

Cette démarche vise également à présenter sous un autre jour l’entreprise et ses métiers. « Nous organisons ces journées en lien étroit avec tous les prescripteurs habituels, La CCI Grand Hainaut, la Mission locale, Pôle Emploi,… », poursuit-elle. 

Pour cette 1ère mouture nationale, vous avez 550 entreprises inscrites dans ce dispositif et sur le Hainaut-Cambrésis 25, voici la liste (JOURNEES DU PATRIMOINE ECONOMIQUE 26 AU 28 SEPT 25 – LISTES ENTREPRISES). Attention, c’est gratuit, mais sur inscription sur https://www.patrimoineeco.fr/fr/

Daniel Carlier

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Reçu — 10 septembre 2025

Recruter un sénior, c’est l’avenir incontournable de nos entreprises publiques et privées

10 septembre 2025 à 06:30

Stéphane Costaglioli : « Il faut changer le regard sur les séniors des deux côtés, employeur comme demandeur d’emploi »

Ce mardi 09 septembre, la présence du Sous-Préfet de Valenciennes, Stéphane Costaglioli, malgré une actualité très chargée souligne la prééminence du sujet. « Je souhaitais être là. L’emploi des séniors de plus de 50 ans est un enjeu économique et social. Je remercie la maire de Prouvy pour mettre à disposition les outils de la commune. »  Evidemment, quelques chiffres sont importants pour planter le débat : « 1/3 de la population active a plus de 50 ans. Le taux d’emploi des séniors est de 58% au niveau national, mais de 47% dans les Hauts de France contre 64% dans l’Union européenne. » Enfin, si le regard de l’employeur, parfois condescendant sur la demande hardie… d’un sénior « que voulez-vous que je vous propose à votre âge », témoigne un participant suite à un jobdating, il est indispensable de modifier l’approche de ce retour à l’emploi : «  Il faut changer le regard sur les séniors des deux côtés, employeur comme demandeur d’emploi. »

Compétent et pertinent, le senior peut résoudre les problèmes de recrutement dans toutes les filières

François Fermandez, Stéphane Costaglioli et Isabelle Choain

Si les chiffres nationaux et régionaux sont éloquents, il serait intéressant de connaître celui de cet arrondissement du Valenciennois. En effet, son histoire industrieuse depuis plusieurs siècles a construit un contrat de confiance indéterminé entre l’individu et l’entreprise, l’emploi dans la même société tout au long de sa vie. La rupture de cette assurance sociale a transformé cette perte de travail par cette culpabilité dans l’inconscient collectif des demandeurs d’emplois, un sentiment ancré de responsabilité, de culpabilité, d’inutilité très marquée ! Un peu comme la femme battue qui se culpabilise, le senior sans emploi se flagelle en pensant que le problème vient évidemment de lui !

Cette époque est à balayer d’un revers de main, il faut casser cette dynamique et cette initiative de l’entreprise éphémère renverse un logiciel obsolète. Attention, nous ne sommes pas dans les bonnes résolutions de début d’année. Non, embaucher massivement les séniors dans la sphère publique comme privée devient au fil des mois inéluctable ! Pourquoi ?  Tout simplement, compte tenu que le marché du recrutement est très compliqué, les séniors deviennent de fait un gisement d’employabilité immédiat. Ensuite, la perte de compétences après 50 ans n’est plus qu’une légende urbaine, elle ne repose sur rien. « Nous étions sur des croyances où le sénior serait moins dynamique, mois compétent… ! Aujourd’hui, le senior peut justifier une compétence, une expérience, des qualifications et surtout un savoir-être très recherché par l’employeur », commente François Fernandez, le Directeur de France Travail Valenciennes.

Qui plus est, la baisse démographique annoncée dans ce département du Nord impose, pour les employeurs publics comme privés, à regarder ailleurs… et très vite !

Travailler « le marché caché » de l’emploi

L’édile de la commune de Prouvy, Isabelle Choain, soutient cette démarche engagée : « Vous êtes ici chez vous, car une mairie doit vivre. Ensuite, très engagée sur le féminisme, j’ajoute que la recherche d’emploi pour une femme est encore plus difficile. Même si vous avez un manque de confiance, vous n’êtes pas âgés ! »

Christine Beaupel

Concrètement, ce collectif baptisé par les 35 participant(e)s, la « Phénix Team », reçoit les chef(fe)s d’entreprises chaque jour afin que ces derniers proposent des offres d’emplois. En face, des compétences sont affichées dans une très grande diversité. « Nous avons des compétences métiers très diverses parmi ces 35 participant(e)s (dont les 3/4 sont très éloignés de l’emploi) », explique Christine Beaupel, la coach du dispositif « Entreprises Ephémères ».

Dans cette optique, l’originalité de cette démarche solidaire, déjà testée en mai 2024 au sein des « Ateliers numériques » sur Valenciennes https://www.va-infos.fr/2024/03/20/le-talent-ephemere-a-duree-illimitee-en-7-semaines/ avec un résultat probant où 7 personnes sur 10 ont (re)trouvé un travail, doit aussi casser certains codes. 

En effet, outre le fait de recevoir les entrepreneur(e)s, il faut chercher ailleurs que sur l’épiderme social. « Il existe un marché caché de l’emploi, car toutes les offres de l’emploi ne sont pas publiées. C’est pourquoi, nous devons échanger en direct avec les chefs d’entreprises », ajoute François Fernandez. 

Des témoignages éloquents !

Deux participants ont témoigné sur leur engagement. Venue d’Amérique du Sud il y a 27 ans, elle a une compétence de pâtissière. « Dans un pays (et un territoire) qui m’a accueilli les bras ouverts, je remercie les coachs pour leur énorme patience afin de nous remettre sur les rails de l’emploi. L’âge n’est qu’un nombre ! » Pour un autre sénior engagé, il raconte avec émotion son licenciement après 38 ans comme manager. Pour autant, malgré les coups, parfois l’abattement, il lance avec courage « je ne me vois pas rester sans emploi. » 

Pour conforter la pertinence de cette entreprise éphémère, accompagnée par la CCI Grand Hainaut avec Nathalie Delelis dans le lien entre les entreprises et ce dispositif, une employeure vient témoigner. Directrice d’un EPHAD sur Condé-sur-l’Escaut, elle a recruté une participante au dispositif « Entreprise Ephémère » de l’année dernière dans le Valenciennois. « Elle m’a donné une chance même si je n’avais que le BAFA après 23 passés dans une pâtisserie/boulangerie. Ayez confiance ! J’ai pu me former à mon nouveau métier. Vous êtes très bien entourés avec des coachs formidables ! »

A chaque fois qu’un participant trouve un travail, la tradition veut qu’une petite cloche sonne comme pour mettre un son, comme un vocal très moderne, sur un nouvel avenir ! Alors que la cloche sonne encore et encore pour la « Phénix Team » pendant ces semaines constructives sur Prouvy.

Daniel Carlier

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Reçu — 3 septembre 2025

L’équipe de foot féminine de l’UPHF en partance pour un rêve éveillé à Pékin

3 septembre 2025 à 15:00

Sébastien Malapel : « Une occasion unique pour elles, car tout est possible ! »

Bien sûr, à la veille de cet événement planétaire, Sébastien Malapel, chef de service du nouveau PESU (Pôle d’Excellence Sportive Universitaire) depuis 2019, revient sur cette montée en puissance du sport à l’Université. « A mon arrivée, j’ai fait réaliser une étude sur la pratique sportive des étudiantes et des étudiants sur les différents sites de l’UPHF, elle était de 16% en 2018 (sur 12 000 à 14 000 étudiants environ). Aujourd’hui, elle est de 40% », entame Sébastien Malapel.

Pas de secret, sous l’impulsion de Sébastien Malapel et de la validation par le Président de l’UPHF, l’université a joué la carte de l’investissement dans des équipements sportifs. « L’UPHF a investi 2,4 millions d’euros dans la rénovation lourde des équipements existants en comprenant le parcours santé, etc. Ensuite, le gymnase devrait connaître une réhabilitation complète, toiture, revêtement, murs, dès que le financement est bouclé (1,8 millions d’euros en plus des 2,4 millions) », poursuit-il.

En résumé, l’habit fait le moine en l’espèce et les résultats en sport collectif et individuel (masculin et féminin) ont suivi avec des titres, des podiums, chaque année dans des épreuves comme la boxe, kick boxing, arts martiaux, etc., mais également les sports collectifs comme le volley, le basket, le handball, et le football. Concernant l’équipe féminine de football de l’UPHF, elle reste sur deux années prestigieuses avec un titre de Champion de France universitaire en 2023 et vice-champion d’Europe en 2024 « battu aux pénaltys par l’Allemagne », précise-t-il.

Plus qu’une compétition sportive, cette expédition du 11 septembre au 01 octobre 2025 en Chine sera un moment inoubliable pour cette équipe de football féminine. De plus, compte tenu qu’il n’existe pas encore, à la différence des garçons, d’équipe de France féminine universitaire, l’UPHF représente la nation France. A travers un partenariat avec l’université de Dalian, les 18 participantes pourront bénéficier également de cours de Mandarin, de sensibilisation à la vie culturelle chinoise…, et puis la compétition débutera le 16 septembre et le 18 pour l’UPHF. 

Sébastien Malapel

Le coût financier de ce voyage (18 joueuses + 5 membres du staff) est de 75 000 euros même si la FISU (Fédération Internationale de Sport Universitaire) prend en charge les formations dès leurs arrivée en Chine. La somme initiale a été pris en charge intégralement par l’UPHF et ce n’est anodin… puisque l’Allemagne lauréate du Championnat d’Europe n’a pas réussi à réunir la somme d’où la présence de l’UPHF !

« Nous avons un niveau de D3 et le plateau des équipes plutôt de D1 », Sébastien Malapel

Le plateau proposé est de qualité. Vous avez tous les continents représentés, plus le champion en titre, le Brésil, et le pays hôte avec une équipe en plus. Deux poules de 4, puis les deux premiers disputent une demi-finale croisée, voire la finale. L’UPHF se retrouve dans la poule de l’Université de Sydney, de l’Université de Laval (Montréal), et de l’Université de Pékin. « C’est une occasion unique pour elles, car tout est possible ! Certes, nous avons un niveau de D3 et le plateau des équipes présentes plutôt de D1. Toutefois, dans une autre compétition, nous avons déjà surpris tout le monde au Championnat d’Europe (finaliste) », explique Sébastien Malapel.

Néanmoins, cette équipe est certaine de jouer 5 matchs, en progressif en finissant dans les deux premiers ou en matchs de classement. Clairement, cette projection humaine et sportive restera dans la mémoire collective de cette équipe de sport Co. L’aventure sera belle, voire magnifique si cette formation déjoue les pronostics sur le papier. 

La L3P (Licence Projet Pluridisciplinaire et Professionnelle)

En marge de cette manifestation sportive extraordinaire, elle permet de mettre en lumière une nouvelle corde à l’arc pédagogique de l’UPHF. En effet, depuis deux ans, une nouvelle licence a émergé pour les pratiquants d’un sport à haut niveau. 

« En full distanciel, les sportives et les sportifs figurant sur la liste ministérielle des pratiquants de haut niveau ou assimilés, les stagiaires PRO, notamment dans le football, peuvent suivre un cursus sur 3 ans, la L3P. Cela s’inscrit dans l’idée d’un double projet comme pour les filles de cette équipe, impliquées dans un club, mais aussi en filière universitaire dans différents secteurs. La première promotion a débouché sur 54 étudiants et étudiantes en 2ème année et ils sont près d’une centaine en 1ère année 2025/2026 », conclut Sébastien Malapel. Le sport universitaire, longtemps le parent pauvre du sport français, revient au niveau d’autres nations très investies dans le monde universitaire. Le vivier des futurs champions n’est plus uniquement dans les mains des fédérations sportives, mais la vie estudiantine peut prendre sa part aussi !

Et comme la politique n’est jamais éloignée, le soft power chinois (en pleine parade avec ses invités) a acheté les droits des Championnats du monde universitaire pour les dix prochaines années…, rien n’est gratuit !

Daniel Carlier

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