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Reçu hier — 12 novembre 2025

Rétro 2020/2026 de la politique municipale pour le développement et la notoriété, ou le contraire, de Valenciennes

12 novembre 2025 à 05:30

En marge de cette énumération, la période de confinement COVID 1 a été l’occasion pour les administrés dans le Hainaut de vérifier sur le terrain, les réseaux sociaux, voire les initiatives locales (masque, gel) de l’engagement de son maire de proximité. Oui, l’affichage était pour une fois tout aussi important que le travail en coulisses, car le sentiment d’abandon face à une « Guerre » sanitaire a traversé tous les esprits des Françaises et des Français. A cet égard, certains édiles ont été très actifs durant cette tranche de vie improbable du 17 mars au 11 mai 2020, d’autres d’un silence assourdissant pour ne pas dire coupable, c’est devant le mur que l’on voit le maçon ! Pour vérifier l’engagement, ou pas, du ou de la maire de votre commune, il suffit de remonter le temps sur les réseaux sociaux perso de votre édile voire communal, à vous de jouer !

Les ratés ville de Valenciennes 2020/2026 :

1) On a noté la volonté du maire de fermer les salles des sports durant l’hiver 2022 face à la crise énergétique suite à la guerre en Ukraine, un choix politique comptable XX EXCEL ! Cette initiative annoncée très tardivement, quasi en catimini, a débouché sur un rétropédalage en direct face aux caméras de TF1… !

2) La fermeture des services d’aide à domicile et de soins infirmiers (en septembre 2022), dispensés par 49 agents municipaux piloté du CCAS de Valenciennes, a été très mal vécue par la population concernée et bien au delà pour le message social. En effet, ce service communal était une main tendue aux personnes aux revenus modestes, voire en situation de précarité, un choix politique envoyé aux Valenciennois… !

3) Fermeture du collège Watteau même si la ville de Valenciennes n’est pas en charge, en l’occurrence le Conseil départemental du Nord. Pour autant, elle n’a pas levé le petit doigt pour éviter l’arrêt d’un établissement scolaire historique de Valenciennes.

4) La participation présumée du maire à l’effacement, par candidature interposée face à Béatrice Descamps, de la députée de la 21ème circonscription était dans tous les esprits des observateurs. Outre les multiples articles sur ce sujet politique, la non présence de Laurent Degallaix durant la conférence de presse, du second tour, où Valérie Létard avait sollicité tous les maires de droite et du centre, plus Béatrice Descamps, n’était qu’un aveu criant du rôle moteur présumé de Laurent Degallaix dans cette partie de billards à trois bandes. 

5) Fermeture de l’ESAD (Ecole d’Art publique à Valenciennes)

6) Délibération aux Conseil municipal de Valenciennes avec un passage en force relatif à la fermeture du Passage Jehanne de Flandres, Place d’Armes à Valenciennes. Concrètement, une voie de passage historique pour les piétons en sortie de tramway, voire d’un flux d’un espace urbain à l’autre a disparu sans recherche d’une solution intermédiaire. A ce stade, sans parler et rentrer dans le détail d’un état d’hygiène catastrophique, la sécurité urbaine et trafic en tout genre est-elle meilleure ou seulement déportée de 100 mètres ? La mairie peut-elle un peu investir dans la sécurité des biens et des personnes avec une surveillance de nuit. Sauf erreur, elle est toujours capable de trouver des moyens colossaux lorsqu’elle le juge nécessaire (ex campagne de communication de 2 millions d’euros pour l’exposition British Muséum au Musée de Valenciennes).

7) Le commerce de proximité, à la fois, un moins béant et des efforts (liste les succès) :

a) L’intervention de la mairie dans les enchères du Café de Paris a secoué tous les Valenciennois, un bien étrange déroulement semant le flou dans les esprits même si l’idée de base était vertueuse. Bien sûr, tout le monde souhaite une pleine réussite au nouvel exploitant, mais le chemin jusqu’à la ligne d’arrivée est aussi important que la destination. C’est tout simplement le bon usage de l’argent public par la collectivité locale ou celui d’une attention à la dette publique sociale et fiscale. Il y a encore trop de zones d’ombre… !

b) La recrudescence des cellules commerciales vides, notamment la rue de Famars roulante atteint une catastrophe jamais égalée, la piétonne prend petit à petit le même chemin, la rue Vieille Poissonnerie replonge également, malgré quelques locomotives très dynamiques. C’est très compliqué également sur la Place d’Armes dont la valeur des emplacements commerciaux a été torpillée par cette enchère à 50 000 euros pour le rachat de la SAS « Café de Paris » ! On rappelle que plusieurs données constituent la valeur d’une exploitation commerciale, son chiffre d’affaires, ses éléments mobiliers (gros équipements, matériels, etc.), et sa localisation commerciale dans la cité (fondamentale), voire une licence IV pour certaines activités. Le seul emplacement valait plus que l’enchère in fine…, troublant au point que même le commissaire priseur a refusé de mentionner, à la presse locale, le nombre d’acheteurs inscrits aux enchères le 30 juin 2025. Maître Wattebled s’est fendu d’un seul mot… « plusieurs », vive la transparence !

c)Le retour à une heure gratuite depuis le 31 mars 2025 a permis aux commerçants/artisans du centre-ville de Valenciennes de récupérer, avec un effet immédiat impressionnant dés le mois d’avril, une clientèle se déplaçant en voiture, n’habitant pas le centre-ville ou résident dans une commune limitrophe, voire au delà. Initiative bien trop tardive, car un mal endémique était déjà imprimé chez les chalands non valenciennois -On ne vient plus faire ses courses à Valenciennes- c’est un refrain tant entendu qu’il est exaspérant de l’entendre par les locaux et vient annihiler les efforts de la commune (liste les succès ci-dessous) !

8) La rénovation de la Place de la Barre, plus minéral tu meurs. Visiblement, on n’a rien appris de la minéralisation totale de la Place d’Armes, certes en 2005/2006, une autre époque. En 2025, toutes les collectivités locales travaillent sur « un verdissement » de leur centre-ville, des îlots de fraîcheur, des zones paysagères…, cycle de l’eau, et cela sans altérer les besoins en stationnement ou services à la population. En l’espèce, rien de rien en terme écologique sur le long terme, cette place sera une enclume béton vide durant six mois de l’année, deux mois en sortie d’hiver, deux mois en fin d’été, permettront (peut-être) de faire vivre ce plateau solaire. Au moins, les loueurs de pagodes, installation éphémère protégées, peuvent proposer déjà leurs tarifs aux futurs porteurs d’animations sur cette Place de la Barre ! Comme toujours, il n’y a pas de vision avec l’usage de l’argent public, du court terme pour l’affichage avant une élection municipale et un coût pour le contribuable in fine pour un aménagement ultérieur et pas dans 50 ans, 5 ans tout au plus. Anticiper le réchauffement climatique plus palpable chaque année, c’est gouverné avec un bon sens ni de droite, ni de gauche !

9) Le concert de GIMS le 14 juillet 2025 et son organisation sécuritaire lamentable face à un flux démentiel, un raté inédit sur Valenciennes et pourtant totalement prévisible compte tenu de la notoriété de l’artiste. On est passé tout près de nombreux blessés, voire pire, mais la ville se rend-t-elle compte de cela ? En tout cas, en débrief post événement, les autorités (pompiers, Police Nationale…) ont passé certains messages très clairs de sécurité à la municipalité… ! Comme diraient les anciens, le maire de Valenciennes a eu « les yeux plus gros que le ventre. » Le coût final de ce divertissement n’est pas non plus d’une grande clarté. Cachet pour l’artiste, sécurité globale, organisation, travaux parking Lacuzon, etc., la CADA pourrait fournir un chiffre plus complet que celui avancé au Conseil municipal de Valenciennes, à suivre !

Les succès ville de Valenciennes 2020/2026 :

En propos liminaire, que cela soit l’agglo où la ville centre, peu importe le financeur compte tenu de la charge de centralité trop souvent ignorée de Valenciennes.

1) L’arrivée d’un cinéma de centre-ville est une aubaine. Dire que pendant une période, la ville centre avait 4 cinémas dans son coeur battant. Malheureusement, l’arrivée en 1995 du complexe Gaumont a tué toutes ces exploitations. Ensuite, l’avènement de Dominique Riquet aux commandes de Valenciennes en 2002 a remis le sujet sur la table avec des tentatives diverses, mais jamais abouties. Laurent Degallaix a repris le flambeau à travers un porteur privé de projet (et un tour de table solide) sur l’ancien parking de la caserne Vincent et espaces attenants. C’est un véritable plus pour les Valenciennois habitant dans le centre-ville.

2) Révolution des voiries de l’entrée nord de Valenciennes avec (enfin) la fin du ballon de rugby et par suite une entrée nord dans la ville-centre digne de ce nom, le rapprochement des espaces urbains sur « Du Temple » et de la « Chasse Royale » constitue également une avancée certaine vers un désenclavement de ces quartiers sur Valenciennes. Dans la lignée, les travaux sur les Avenues de Liège et rues attenantes autour de l’église, mais également la rue des Tulipes le long du Parc Jacques Chirac, évidemment l’Avenue de Verdun, sont indéniablement très positifs pour la fluidité de la circulation, la sécurité routière, et l’esthétique en général. Bien sûr, la mutation du « Quai des Mines » avec une offre nouvelle de logements neufs est très appréciable dans ce quartier en devenir.

3) Les travaux du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes où la véritable bonne idée est le changement de l’accès à ce fleuron culturel de Valenciennes. En effet, l’entrée sera tournée vers la Place Verte avec une refonte de cette dernière dans la foulée. 

4) Le passage en tout piéton de la Place d’Armes est une idée très intéressante durant les beaux jours, peut-être moins l’hiver, mais il fallait essayer pour y réfléchir concrètement. A suivre cette initiative intéressante tout en accompagnant les professionnels de proximité sur la Place centrale de Valenciennes.

5) C’est le côté plus sur le volet commerce de proximité, car le partenariat Ville de Valenciennes/CCI Grand Hainaut fonctionne toujours à travers le dispositif « Attractive ». Celui-ci s’est poursuivi durant ce mandat 2020/2026 et les partenaires ont fait chose commune dans la reprise de cellules commerciales vides et malheureusement nombreuses sur la ville-centre. Soutenu par un fonds d’Etat initial (le CRAC), ces achats de foncier, avec une rénovation lourde des locaux dégradés, ont permis à des cellules rue de Paris, rue Vielle Poissonnerie, rue de Lille, Place du Hainaut de revenir dans le champ commercial, grâce à un loyer très accessible et un local quasi clé en main. On notera qu’il y a qu’il y a une sélection des candidats par un jury. Ainsi, on observe des succès comme celui de la Chocolaterie et Pâtisserie, fabrication maison « Caramels, bonbons, chocolats » rue Vieille Poissonnerie ou encore l’espace bien être « Harmonie Studio » Place du Hainaut.

Daniel Carlier

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Reçu — 11 novembre 2025

(Rediff)Portrait du héros de guerre Charles Nungesser, un destin hors-norme !

11 novembre 2025 à 06:47

Charles Nungesser, un vol de légende avec l’Oiseau Blanc

 » L’as des as  » originaire de Valenciennes a disparu corps et bien en traversant l’Atlantique, en 1927, le 8 mai 1927. L’aube commence à poindre mais le temps est couvert et l’on devine que le plafond restera bas toute la journée. A 5 heures passées de quelques minutes, et après plusieurs tentatives de décollage manquées, l’équipage décide de se séparer de tout le superflu. A l’initiative de Charles Nungesser, l’avion est donc vidé de ses banquettes et de tous les accessoires qui ne sont pas en relation directe avec la navigation. Dans la foulée, le PL8-Levasseur plein jusqu’à la gueule de quelque 3000 litres de carburant décolle de l’aérodrome du Bourget avec à son bord Charles Nungesser.

Direction les Etats-Unis, au terme d’une traversée de l’Atlantique sans escale. Pour Charles Nungesser, les 25 000 dollars promis par le milliardaire américain Orteig importent moins que le fait de relever un formidable défi. L’avion survole les falaises d’Etretat, met le cap sur les Etats-Unis et sort du champ de vision des observateurs. On ne le reverra jamais. Certains le disent perdu en mer. D’autres affirment aujourd’hui encore que « L’Oiseau Blanc » et son équipage ont bel et bien touché le sol américain, du côté du Maine. Le mystère qui entoure la disparition des deux aviateurs a contribué à faire entrer dans la légende un héros nommé Charles Nungesser.

Un esprit indépendant

De la vie de ce Valenciennois d’origine, on a surtout retenu cette tentative manquée de traversée de l’Atlantique qui se solda par la disparition corps et bien de deux hommes qui avaient choisi de relever l’un des plus grands défis de l’époque. C’est oublier un peu vite que Charles Nungesser, né à Paris le 15 mars 1892 de parents valenciennois, fut l’un des héros de la première guerre mondiale, où ses qualités d’âme et ses incroyables faits d’armes lui valurent bon nombre de décorations et l’admiration de ses pairs. Enfant déjà, cet élève de Notre-Dame, à Valenciennes, se distingue par sa vivacité d’esprit et par une intelligence telle qu’élève de 9°, et bien que de deux ans plus jeune que ses condisciples, il arbore déjà la croix d’honneur.

Portrait de Charles Nungesser par Lucien Jonas, propriété du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes

Son esprit d’indépendance lui occasionne régulièrement les désagréments que l’on imagine, lui attirant au passage les foudres maternelles, mais son charme naturel lui évite bien souvent les punitions. D’autant que, quoi que tête brûlée, Charles Nungesser n’en demeure pas moins très attaché à sa famille qu’il ménage autant que son tempérament fougueux lui permet. Charles Nungesser voue par ailleurs une admiration sans borne à un père qu’il a surnommé avec affection « le tsar ». Un père qui ne comprend pas toujours les motivations de son fils mais qui lui fait suffisamment confiance pour le laisser agir à sa guise. Comme en cette belle journée d’été 1907 où Charles, alors âgé de 15 ans, décide d’aller rejoindre un oncle… en Amérique du Sud ! Il vient alors de terminer ses études à l’Ecole des Arts et Métiers et c’est fort d’un brevet de mécanicien et d’électricien qu’il part à la recherche de son parent. Son séjour outre-Atlantique ne sera pas sans quelques déconvenues. A son arrivée à Rio de Janeiro, il découvre en effet que son oncle n’y vit plus. Il serait plus vraisemblablement installé du côté de Buenos Aires. Plus d’un aurait alors renoncé à son équipée et, se rendant à la raison, aurait rejoint sa famille du bon côté de l’océan. C’est mal connaître Charles Nungesser.

Pilote téméraire

Refusant de s’avouer vaincu, il met le cap pour Buenos Aires où une nouvelle déception l’attend. L’oncle n’habite plus à l’adresse indiquée et Charles, dont les économies touchent à leur fin, décide de trouver du travail, en Amérique du Sud toujours, où ses qualités de mécanicien lui ouvrent des portes. Deux années passent. D’un naturel sportif – Charles a entre autres pratiqué la course à pied, le football, le cyclisme et le motocyclisme, l’équitation, la boxe et la natation, une discipline qui lui valut d’ailleurs de remporter la traversée Ostende – Blankenberge – il s’initie à la compétition automobile. Mais c’est sa rencontre fortuite avec un compatriote féru d’aéronautique qui scellera à jamais le destin de Nungesser. Déjà très attiré par l’aviation, celui qui dès son plus jeune âge s’est juré d’être pilote peut enfin s’adonner à sa passion. C’est à ce moment-là, cinq années après son arrivée en Amérique du Sud, et alors qu’il ne s’y attend plus que Nungesser retrouve son oncle, de manière tout à fait fortuite. Il suit son parent jusqu’au pied de la Cordillère des Andes, royaume de la canne à sucre et y devient planteur. Mais l’infatigable Charles est une nouvelle fois gagné par la « bougeotte ». Lui que les limites de la France rendait claustrophobe revient en Europe, en Belgique d’abord puis en France. La guerre qui vient hélas d’y commencer lui vaudra ses lettres de noblesse… !

Charles Nungesser

Nungesser, que son expérience sud-américaine a rompu au pilotage par tous les temps, devient pilote de chasse avec une aisance déconcertante. Après avoir obtenu son brevet militaire à l’école d’Avord, il rejoint l’escadrille de bombardement de Saint-Pol-sur-Mer. Nungesser, qui ne fait rien comme tout le monde, défiera régulièrement les autorités. Quand il ne s’embarque pas sans autorisation à bord d’un appareil flambant neuf qui ne lui était pas destiné pour aller abattre un avion allemand dans les lignes françaises (gage d’homologation d’une victoire), il se livre à de véritables acrobaties aériennes au cœur même des combats. C’est ainsi que, pris en chasse par trois avions allemands, il s’en sortit de la manière la plus audacieuse qui soit, en se plaçant « tout simplement » entre les trois chasseurs, leur interdisant ainsi de tirer, sous peine de s’abattre les uns les autres… Toujours enclin à la plaisanterie, Charles s’autorisa même, un jour, un looping à la victoire qui se solda par une mise à pied de huit jours au motif suivant : « L’adjudant Nungesser, escadrille n° 65, malgré la défense formelle répétée deux fois, a fait au cours d’un vol des excentricités au-dessus du plateau. » Après avoir provoqué le combat face à deux avions ennemis qui avaient trouvé refuge derrière leurs lignes et les avoir abattus en bonne et due forme, Nungesser vit ses jours de suspension levés et acquit son statut d’« as » de l’aviation.

Nungesser avait adopté dès ses premiers combats un blason reconnaissable entre tous : un cœur noir arborant une tête de mort, deux tibias croisés, deux flambeaux allumés et un cercueil. L’emblème, délibérément macabre, était là pour rappeler que chaque jour, le pilote défiait la mort. Quant à l’existence même du blason, elle se justifiait par le fait que Nungesser avait mis un point d’honneur « à combattre identifié d’homme à homme ». Le caractère intrépide du personnage lui fit frôler la mort tant au sol que dans les airs. Amateur de vitesse, Nungesser compta la moto parmi ses premières amours. Mais les freins de l’époque ne répondaient pas forcément aux exigences d’un pilote qui s’autorisa parfois des arrêts peu orthodoxes… dans des ballots de paille ! L’aviateur n’échappa évidemment pas aux accidents, comme en ce jour de janvier 1916 où son appareil, fraîchement sorti de l’usine, se mit en vrille trop près du sol pour que Nungesser pût redresser la situation. Victime de multiples fractures, Charles a également eu le menton littéralement empalé par le manche à balai de son avion.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, il survit à l’accident qui lui laisse cependant, outre une prothèse de type « gouttière intra-buccale », une légère cicatrice sur le menton, qui lui valut un jour de s’entendre dire par son père qu’il ne lui manquait plus que ça pour tourner la tête des filles. La convalescence de Charles Nungesser est comme on l’imagine de courte durée. Deux mois après l’accident, alors qu’il marche encore avec des béquilles, Nungesser reprend la voie des airs. Au sortir de la guerre, celui dont la tête avait dès 1917 été mise à prix 500 000 Marks par des Allemands désireux d’en finir avec leur plus redoutable adversaire, ne comptait pas moins de quarante-cinq victoires (quarante-cinq appareils ennemis abattus dans les lignes françaises) et un nombre impressionnant de décorations : croix de la Légion d’honneur, Médaille militaire, Croix de guerre, Military Cross, croix Léopold Ier, Croix de guerre belge avec palmes, Croix de guerre des USA, croix de Michel le Brave (Roumanie), croix de Karageorges (Serbie), Croix de guerre du Portugal, croix de Chevalier Danilo de Montenegro et Médaille de la bravoure (Monténégro). Il n’a alors que 26 ans.

Le 11 novembre 1918, il enregistre officiellement 45 avions ennemis, et 23 blessures. Ses compagnons d’armes lui en attribuent plus de 250… ! Le 21 juillet 1919, Charles Nungesser fait une entrée triomphale à Valenciennes, en liesse !

« L’Oiseau Blanc » ou l’ultime voyage

Le retour à la vie civile de ce héros militaire lui fut, sinon pénible, tout du moins déconcertante. Lui qui participa à la création du club d’aviation de Valenciennes, dont la descendance fleurit aujourd’hui encore sur l’aérodrome de Prouvy – Rouvignies, ne se retrouva jamais vraiment dans l’aviation civile. Il fallait à Charles Nungesser des défis à relever, des limites à dépasser. Sa rencontre avec François Coli et le prix Orteig, qui promettait 25 000 dollars à quiconque traverserait l’Atlantique sans escale, arrivèrent à point nommé. Bien plus que l’argent, l’importance du challenge galvanisait Nungesser qui s’empressa d’affréter un appareil. « L’Oiseau Blanc » arbore évidemment l’emblème de Nungesser.

Et parce qu’entre les 3000 litres de carburants nécessaires à la traversée et son matériel de bord l’appareil peine à décoller, Nungesser prend le parti de le débarrasser de ce qu’il juge superflu, des banquettes à la radio en passant par… le train d’atterrissage que le pilote larguera immédiatement après son départ ! Les cinq tonnes l’avion de Nungesser et Coli prennent enfin leur envol le dimanche 8 mai 1927. De part et d’autre de l’Atlantique, l’émotion est à son comble et tous les yeux sont tournés vers le ciel. Passées les falaises d’Etretat, « L’Oiseau Blanc » se soustrait à la vue des observateurs tandis qu’à New – York, on prend le relais. Hélas, l’aventure tourne court. Les deux pilotes, que le journal « La Presse » donne victorieux au soir du 9 mai, n’arriveront jamais à New – York. Désireux de rafler le « scoop », des journalistes mal informés annoncent à tort la victoire de Nungesser et Coli, allant même jusqu’à décrire avec force détails l’arrivée des deux héros. A Valenciennes, la liesse est de courte durée. Du côté de Boston, une escadrille a décollé par un épais brouillard : elle part à la recherche des deux aviateurs qui tardent à arriver. Et pour cause : « L’Oiseau Blanc », Nungesser et Coli ont disparu corps et biens. Ironie du sort, treize jours plus tard, l’aviateur américain Charles Lindbergh atterrira au Bourget le 21 mai 1927, réussissant là où son homologue français venait d’échouer si tragiquement.

Héros de son vivant, devenu légende à sa mort, Charles Nungesser n’est aujourd’hui présent qu’à travers une stèle devant l’ancien stade de football « Nungesser ». Cet ancien temple du foot s’est transformé grâce à un magnifique complexe aquatique communal ouvert au public depuis février 2020. Un clin d’oeil à la mémoire de ce héros d’un autre temps, l’âme de Charles Nungesser continue donc son voyage par delà cette effluence des eaux sur son « Oiseau Blanc » !

Va-infos.fr

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Reçu — 5 novembre 2025

Laurent Degallaix, convoqué au Tribunal correctionnel de Lille le 19 février 2026

5 novembre 2025 à 16:35

Rendez-vous le 19 février 2026 au Tribunal… de Lille

Un procès le 19 février 2026, soit à peine un mois avant les Municipales 2026 (15 et 22 mars), appelle à quelques questionnements sur le fond et la forme sachant que le dépôt limite d’une liste pour les municipales est au 26 février 18h.

Sur la forme, le verdict sera-t-il prononcé avant ou après le 1er tour des Municipales ? Un rendu de justice AVANT le 1er tour des municipales permettrait aux électrices et électeurs, des communes concernées, de connaître le sort judiciaire des candidats putatifs, condamnés ou relaxés. Néanmoins, l’habitude judiciaire est plutôt qu’elle soit rendue APRES l’échéance électorale, car la justice a son propre calendrier et pas celui des urnes !

Sur le fond, sachant que l’édile de Valenciennes a déjà été condamné en CRPC (Comparution sur Reconnaissance Préalable de Culpabilité) dans l’affaire V2H, Laurent Degallaix, sera-t-il condamné à des amendes financières et une peine de prison avec sursis ou ferme. Enfin et surtout, une potentielle inéligibilité avec exécution immédiate, à l’instar d’une Marine Le Pen et plus encore de l’ancien maire de Toulon, Hubert Falco, condamné à 5 ans d’inéligibilité avec exécution immédiate en 1ère instance, confirmé en appel en mai 2024, puis en cassation en avril 2025, sera-t-elle réclamée par le Procureur de la République dans son réquisitoire ? Dans cette hypothèse, les magistrats du siège suivront-ils le Ministère public ? Pour rappel, l’ancien maire de Toulon a été condamné pour avoir profité de repas gratuit, affaire dite du « frigo Falco », au sein du Conseil départemental alors qu’il n’était plus Conseiller départemental, mais aussi de repas à domicile et autres frais divers aux frais du contribuable, d’une valeur totale de 60 000 euros.

Difficile de comparer un dossier à l’autre, mais à la différence de la 1ère condamnation du maire de Valenciennes, en CRPC (Plaidé Coupable) dans l’affaire V2H (Valenciennes Hainaut Habitat), un dossier particulièrement abscons pour le grand public, l’affaire en question est assez simple à comprendre par tout un chacun. En l’espèce, en résumé très très simpliste, le maire de Valenciennes aurait usé de son pouvoir d’élu de la République afin de faire embaucher sa maîtresse par un organisme public (la SAEM Stationnement Valenciennes) avec potentiellement des dommages collatéraux. Bien sûr, nous sommes au conditionnel avant que la chose soit jugée, mais la mission d’information du public est importante en la matière compte tenu du statut particulier du prévenu, maire de Valenciennes, Président de Valenciennes Métropole, et Conseiller départemental avec trois indemnités d’argent public à la clé ! Bien entendu, les 4 personnes convoquées au Tribunal de Lille sont présumées innocentes.

Rappel du chemin judiciaire d’un dossier !

Petit rappel pédagogique sur une procédure de justice toujours complexe à comprendre pour le citoyen lambda. Le ou la Procureur(e) en charge d’un dossier a trois choix après les investigations et les auditions nécessaires menées par les enquêteurs judiciaires. En l’occurrence sur ces affaires, un nombre d’auditions pléthoriques s’est déroulée, dont la médiatisée Garde à Vue de 36 heures de Laurent Degallaix dans un commissariat dans la périphérie de Lille (Faches-Thumesnil ?) en juin 2024, mais bien d’autres personnes en GAV dans ces dossiers. Ainsi, le Ministère public peut effectuer :

  • Un classement sans suite d’une plainte
  • Après enquête, transmettre à un juge d’instruction indépendant pour poursuivre les investigations sur ce dossier avec une éventuelle mise en examen. Après une mise en examen, la Défense peut prendre connaissance de l’intégralité du dossier déjà constitué et de toutes autres pièces à venir.
  • Après enquête approfondie, convoquer les prévenus en « citation directe » avec le ou les témoin(s) et le ou les victimes. D’une manière générale, la « citation directe » est une procédure qui permet aux victimes d’une infraction de convoquer directement l’auteur présumé des faits devant le tribunal correctionnel. Particularité de cette procédure, la Défense n’a connaissance de l’ensemble du dossier qu’à la réception de la convocation pour le procès, donc beaucoup plus tardivement que dans le cadre d’une mise en examen.

Daniel Carlier

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Pascal Durieux et son équipe chamboulent les Municipales à Valenciennes

5 novembre 2025 à 06:55

Pascal Durieux : « Nous y allons pour gagner ! »

Sur la forme sans le dire publiquement, le choix d’une permanence électorale est particulièrement important dans une élection locale. Celle-ci est choisie très tôt, le 01 novembre, en comparaison des scrutins précédents tous les candidats confondus. Ensuite, le 10 Avenue d’Amsterdam est une des nombreuses cellules vides après une fermeture fracassante d’un artisan/commerçant de proximité à Valenciennes (ex salon de coiffure historique Depret sur la ville centre et St Waast). Dans ce cadre officiel, le local, même petit, était copieusement rempli par une jeunesse et une sagesse des âges, un patchwork des Valenciennois dans leur diversité.

Sur le fond, face à une certaine incrédulité du grand public, Pascal Durieux (62 ans) commence par le début du commencement. « Qui suis-je ? » Il décrit le parcours d’un Valenciennois, né dans l’Athènes du Nord, scolarisé ici, impliqué dans le monde sportif, le PCVA notamment, culturel aussi sans oublier membre du club philatélique, administrateur des anciens combattants des douanes, et musicien « je suis tromboniste. » En clair, très impliqué dans la vie associative du Valenciennois, Pascal Durieux a trouvé en parallèle sa voie professionnelle au sein de cette belle corporation, j’ai nommé les Douanes. « J’ai fini capitaine des douanes sur le Valenciennois en passant des concours. En 2015, face au danger d’une potentielle fermeture du bureau des Douanes à Valenciennes, j’aiconduit un mouvement où mon slogan était simple- Pas de douanes à Valenciennes, trafic autorisé- J’étais responsable d’une brigade canine contre les stupéfiants d’où ma sensibilité vers le monde animal et la drogue, donc la sécurité ! Aujourd’hui, cette unité existe toujours et elle s’est renforcée ! »

Une liste de la société civile

Pas carté politiquement, pas de passif sur une liste électorale précédente ici ou ailleurs, cette virginité en la matière pousse Pascal Durieux a mentionné « une liste de la société civile » même si des visages politiques comme Isabelle Desoil seront présents, mais visiblement pas Christian Peretti comme le précise Thomas Cacheux.

Bien sûr, sa figure est plus connue pour son statut au sein de l’association historique Val’en Liesse depuis 2020. « J’ai démissionné de cette présidence ! », précise de suite le candidat afin d’éviter un mélange des genres. Ensuite, la question qui pique un peu tout le monde. Quel est le point de rupture avec Laurent Degallaix, maire de Valenciennes ? Membre depuis 2016 de l’association Val’en Liesse : « J’ai constaté des dysfonctionnements. Ensuite, après la Covid et les deux élections 2020 (Municipales) et 2021 (Départementale), la volonté du maire de supprimer l’association pour un carnaval clé en main (donc avec un prestataire) s’est accentuée. D’ailleurs, il m’a convoqué pour me demander de mettre dehors des membres de l’association. Je n’ai pas accepté. D’ailleurs, j’ai toujours conservé mon indépendance comme président d’une association. Enfin, le point de rupture se situe le jour de l’inauguration de l’exposition philatélique en 2024 où il m’a demandé de tenir mes troupes ! Enfin, en 2025, certains membres de la majorité municipale m’ont vivement reproché mes propos de soutien face à la fermeture de l’ESAD (https://www.va-infos.fr/2025/06/28/enterrement-geant-de-lesad-propose-par-la-ville-de-valenciennes-et-sa-metropole/) » 

« Une transparence dans les prises de décisions », Pascal Durieux

Sur la gouvernance locale depuis quelques décennies, il loue « Jean-Louis Borloo avec une vision, Dominique Riquet pour l’exécution d’un programme (les Grands Travaux) et son implication culturelle, et Laurent Degallaix qui vit sur les acquis de ces prédécesseurs. Bien sûr, les boulevards sont beaux, mais il n’y a aucune vision pour Valenciennes. On observe un lent délitement de la ville, une dilapidation de son offre culturelle (le Musée des Beaux-Arts cache le reste) et surtout nous voulons réconcilier les citoyens avec les élus et pas seulement pour des photos sur les réseaux sociaux. »

« Valenciennes donne l’impression d’une ville morte », Thomas Cacheux

Membre de l’association AREA, comme Paul de Zorzi, Thomas Cacheux (21 ans) s’exprime au pupitre avec la fougue d’un espoir prochain. « Valenciennes donne l’impression d’une ville morte. Certes, il y a le temps court avec une embellie pour l’image, mais aussi le temps long. Aujourd’hui, il y a une désaffection de notre centre ville, une insécurité dans tous les quartiers ». Les sujets de tension sont pléthoriques, le centre aquatique, le stationnement laissé au privé au 01 janvier 2026…, mais cette équipe reviendra ultérieurement sur ces points durs.

Ensuite, il prône l’étape suivante pour la ville centre, un moment concerté, partagé, avec la population à travers une « éthique, un projet par les Valenciennois, pour les Valenciennois. Nous voulons une transparence dans les prises de décisions. » C’est un peu ce comportement qui a conduit Isabelle Desoil a rejoindre, élue depuis 2014, puis adjointe depuis 2020 jusque 2022 du maire, la liste de Pascal Durieux afin de « retrouver une écoute, un dialogue pour décider ! »

« Un manque de respect institutionnel et envers la femme », Isabelle Desoil

Pour l’élue de l’opposition, la forme constitue déjà un argument fondamental dans son choix de rejoindre la liste de Pascal Durieux. « Il y a un manque de transparence dans la prise décision, elle est dédiée à petit cercle autour de Laurent Degallaix. Il y a de l’autoritarisme, des annexes manquantes comme pour la délibération sur le stationnement, etc. Globalement, il y a un manque de respect institutionnel et envers la femme », explique-t-elle. 

On se rappelle tous l’épisode « Café de Paris », même si au final la Team Brigitte connaîtra une belle réussite, à travers le flou d’un achat d’un fonds de commerce, emplacement, Licence IV, d’une négociation en amont en l’absence de candidatures ou pas, et d’une revente. Tout est dans l’opacité. Ce qui compte dans le voyage n’est pas que la destination pour les administrés, mais aussi l’itinéraire, car tout est flou même dans la réponse du commissaire priseur refusant de mentionner le nombre de candidats aux enchères, et non présents le jour « J ». C’était tellement plus simple une acquisition aux enchères, certes à plus que 50 000 euros remboursant de fait une dette sociale et fiscale évidente, et une installation réussie d’un indépendant de proximité. Cela résume presque la méthode Laurent Degallaix, le catimini permanent pour supprimer le soin à domicile où Natalie Lorette a appris en Conseil d’administration la suppression prochaine des services de soins et d’aides à domicile municipaux. Idem pour la fermeture du collège Eisen connue au hasard de la nouvelle carte scolaire, rebelotte pour l’école d’art publique, la polémique sur les salles de sport en pleine crise de l’énergie, etc.

C’est pourquoi, Isabelle Desoil annonce « une volonté de réouverture des aides à domicile municipale, une meilleure politique sur l’autonomie et l’inclusion,  mais également un renouveau de la dynamique économique locale. Nous sommes à 19% de chômeurs sur Valenciennes contre 7,1% au national (chiffres qui seront contestés). »

« La transition écologique n’est pas un sacrifice, mais une mesure de justice », Paul de Zorzi

Pour Paul de Zorzi, 31 ans, étudiant en science politique après un master sur Valenciennes, l’intelligence collective doit revenir au pouvoir : « Nous avons trois thématiques phares, la transition écologique, la sécurité et la démocratie. L’écologie doit être notre colonne vertébrale, la mobilité, l’éducation populaire, le volet alimentaire, la santé publique… La transition écologique n’est pas un sacrifice, mais une mesure de justice ! » 

Ensuite, sur la sécurité, le choix se porte d’abord « sur une Police Municipale véritablement de proximité. De plus, nous voulons mettre en place un service communal de prévention des violences intrafamiliales », explique-t-il. Bien sûr, le changement en la matière passera par une réflexion de fond sur le sujet. 

Enfin, la démocratie, comme évoquée plus tôt, revisitée dans la pratique, car c’est le comportement, presque autant que le fond, que fustige cette liste d’opposition. Loin est le temps d’un débat de haute volée sur le budget entre Dominique Riquet et Bernard Frimat, arguments écoutés et pertinents d’un banc à l’autre. Maintenant, c’est coupé de micro et une seule intervention sans réponse possible après l’intervention de l’édile, un conseil municipal non filmé avec un compte rendu succinct ! 

« pas des ennemis », Pascal Durieux

Pour conclure sur le paysage politique local avant cette échéance, Pascal Durieux explique que la liste d’union de la gauche gauche comme celle du Rassemblement National « sont des adversaires, pas des ennemis ! »

Très franchement, au XXième siècle, je n’ai pas le souvenir, dans une ville de plus de 10 000 habitants dans le Hainaut, d’une candidature où sa pesée électorale est impossible ! La liste emmenée par Pascal Durieux fera-t-elle moins de 5%, plus de 5%, plus de 10%, plus de 15%, plus de 20%, finira-t-elle en tête ou dernière à l’issue du 1er tour le 15 mars 2026, pas la moindre idée. Pascal Durieux, c’est le facteur X de cette Municipales 2026 sur la ville centre de l’arrondissement du Valenciennois et elle va surtout rebattre les cartes dans les grandes largeurs à l’occasion de cette campagne électorale. C’est pourquoi, la conclusion du candidat est logique : « C’est une candidature chamboule-tout et nous y allons pour gagner ! »

Daniel Carlier

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Reçu — 1 novembre 2025

Le VCV règle l’addition contre Nantes « services » compris

1 novembre 2025 à 22:39

Arnaud Legrand/Pdt VCV : « C’est le meilleur match depuis des années du VCV »

La capitaine du VCV, Karolina Goliat, emmène son équipe

L’équipe féminine de volley de Nantes est venue en terre nordiste avec l’ambition affichée d’un leader invaincu (5 victoires). Il n’en fallait pas plus pour galvaniser les filles de Steven Platteau, car quelqu’un devait payer le cinglant 0/3 encaissé dans un chaudron avec près de 2 000 spectateurs bretons. 

1er set de rêve 

Qui aurait parié sur ce résultat, après le 1er point du match pour la formation de Nantes (une réception ratée du VCV), que ce 1er set serait à ce point somptueux et à sens unique. Sarah Schmid plante un smash pour égaliser à 1-1 et le début d’une série de services gagnants a démarré furieusement. « Pourtant, nous nous étions préparés aux service smashés, mais nous n’avons pas été à la hauteur de l’événement. Valenciennes a été beaucoup plus fort offensivement », analyse à chaud Sylvain Quinquis avec lucidité. Le contre, les services, la réception, la maîtrise des situations difficiles comme le point du match, après une succession interminable d’attaque/défense, par Karolina Goliat, la capitaine, et sa spéciale smash/croisée (11-3). Précédemment, la MVP du match Channon Thompson avait enchaîné une série impressionnante de services gagnants. Le trou était fait, 20-6, avec des phases de jeu où la cohésion d’équipe donnait une impression de rouleau compresseur contre le leader du championnat. Les Neptunes sont revenues un peu en fin de set tout en encaissant un cuisant 25/14 . « Nous avons été très bons en service/réception au 1er set. C’est une belle réaction collective suite à la défaite contre Quimper », commente Steven Platteau, l’entraîneur du VCV. 

2ème set plus serré

L’entame était trompeuse, car le VCV démarrait avec un 4/0 dont deux aces de Marieta Lavaire, puis la partie était plus âpre, 8-7 et le début d’un mano à mano avec quelques phases de fébrilité de la formation nantaise, payées comptant ! Channon Thompson a fait parler sa puissance sans oublier Lilou Mossan dans les bons coups, et Mathilde Paté. Au service, Sarah Schmid poursuivait cette dynamique durant le 2ème et quelques contre précieux. Le deuxième set s’achevait sur le score de 25/21. « Nous savions que Nantes allait réagir au 3ème set, mais comment allait-il le faire  ? », explique le coach valenciennois.

3ème set indécis

Une embellie fugace pour Nantes avec un 0/3 sans coup férir, mais pour autant « je n’ai jamais eu l’impression que nous pouvions remporter la victoire aujourd’hui. Pas un jeu propre et surtout le comportement des joueuses, la tête basse ! », déclare Sylvain Quinquis, l’entraîneur nantais. 

Channon Thompson, MVP de cette rencontre

En effet, le Volley Club Valenciennes a vite repris les commandes sans toutefois prendre le large. La perte de ce 3ème set aurait-elle remis en cause la suite de la rencontre ? « Je ne pense pas. Nous dégagions une grande sérénité, je n’ai pas ressenti du tout de fébrilité chez les joueuses. Bien sûr, c’est notre match référence pour la suite de la saison ! », conclut le coach valenciennois. La suite du set lui donne raison, car malgré un score serré, le VCV reste sur ses fondamentaux de ce succès, service et réception solide autour d’une solidarité sans faille dans les moments difficiles. La fin de la rencontre, dans une ambiance très chaude, se conclut à 25/22. 

Trois sets à zéro contre le leader, l’équipe du VCV s’est prouvée qu’elle était au niveau d’un espoir légitime de montée, comme la formation de Nantes par ailleurs. 

« Cette équipe est beaucoup plus soudée que l’année dernière », Arnaud Legrand

Le président du VCV avait presque du mal a réalisé la performance de son équipe : « C’est le meilleur match depuis des années du VCV. Un match exceptionnel, un 1er set incroyable et nous avons su gérer les moment plus compliqués. » Malgré l’opposition de qualité, l’équipe a dégagé une sérénité communicative. « Nantes est une grosse équipe, elle vise la montée, mais je n’ai jamais pensé que nous pouvions perdre cette rencontre suite à notre entame », poursuit Arnaud Legrand. 

Enfin et surtout, le Président met en exergue la « vie du groupe. Cette équipe est beaucoup plus soudée que l’année dernière, il y a de la solidarité, une véritable cohésion autour de Steven Platteau, l’entraîneur, Guillaume Caby, l’entraîneur adjoint, et l’ensemble du staff. » Cette victoire est porteuse d’espoir et la réception de Quimper sera d’évidence piquante pour cette 1ère partie de championnat. « Notre objectif est évidemment les plays-off », conclut Arnaud Legrand. 

Une ou deux fois par saison, les planètes s’alignent, notamment durant le 1er set, tout le travail de la semaine à l’entraînement se concrétise comme sur les anciens tableaux noirs. Comme dans n’importe sport collectif, il faut savourer ces moments, car ce type de rencontres forge un mental pour les jours plus difficiles ! La fête sera belle ce soir dans l’Athènes du Nord, non loin de la salle du Hainaut ! 

Le classement en ligne sur https://www.ffvbbeach.org/ffvbapp/resu/seniors/2025-2026/index_efa.htm

La formation du VCV :

Anaïs Weber, réceptionneuse-attaquante, 26 ans, 1,78m ; Sarah Schmid (USA), centrale 31 ans, 1,85m ; Lison Wodarczyk, centrale, 17 ans, 1,82m ; Mathilde Paté, réceptionneuse-attaquante, 21 ans, 1,78m ; Lilou Mossan, passeuse, 21 ans, 1,80m ; Noémie Maréchal, pointue, 27 ans, 1,80m ; Channon Thompson (Trinidad et Tobago), réceptionneuse-attaquante) 31 ans, 1,83m) ; Louise Douay, passeuse, 21 ans, 1,80m) ; Niamh Davies, réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,83m ; Elisak Carcel, passeuse, 16 ans, 1,70m ; Karolina Goliat (Belgique), pointue, 28 ans, 1,90m) ; Marieta Lavaire-Katsarou, centrale ou réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,87m ; Céline Legrand, libéro, 20 ans, 1,70m) ; Manon Fortrie, centrale, 27 ans, 1,78m) ; Coach : Steven Platteau.

Daniel Carlier

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Reçu — 23 octobre 2025

Une sanction professionnelle contestée au « KFC » d’Aulnoy-lez-Valenciennes

23 octobre 2025 à 08:48

Une convocation et des questionnements !

Ce n’était pas la 1ère manifestation de la CGT devant ces locaux, mais celle là se voulait plus démonstrative. « La salariée convoquée n’a pas de représentation au sein de cet établissement à Aulnoy. La loi précise qu’en l’absence d’élections interne, un conseiller extérieur référencé sur les liste officielles peut accompagner une salariée à un entretien préalable », explique avant le rendez-vous Maximilien Blanquet, Secrétaire départemental commerce, service et distribution pour la CGT. C’est pourquoi ce dernier a accompagné la salariée en question durant son rendez-vous sauf que « la Direction sur Aulnoy m’a présenté une liste de représentants du personnel de la Franchise (EG Group https://www.eg.group/fr/countries/france/). Néanmoins, sur le site d’Aulnoy, les salariés n’ont pas été informés de cette élection interne ! Je n’ai pas pu rester auprès de la salariée », poursuit-il.

Un retour sur les événements antérieurs à cette convocation est essentiel pour mieux comprendre ce sujet. « Je suis depuis 2 ans et demi chez KFC. Dans le cadre d’une opération, j’ai eu un arrêt de travail du 26 mars au 17 juillet 2025. Depuis mon retour, je suis toujours à la plonge et je vis un isolement vis à vis des autres salariés », explique-t-elle. Syndicaliste CGT, elle n’envisage pas que cela puisse être défavorable : « Non, je ne pense pas que mon appartenance syndicale (CGT) à un rapport avec cette attitude de la Direction. » Pour autant, il est assez « rare de voir une franchise s’impliquer autant, au niveau du siège, sur une problématique interne locale », observe Maximilien Blanquet.

L’entretien préalable !

Durant cet entretien avec la Direction locale où la salariée s’est vue signifier « une mise à pied conservatoire à effet immédiat. On me reproche de m’être accrochée avec un collègue. Non, j’ai simplement exposé les choses sans hausser le ton. Ensuite, d’avoir quitté mon poste à 23 heures, mais sur mon planning figurait cet horaire. J’avais réalisé l’intégralité de mon travail le jour en question. Enfin, nous observons un problème avec des caméras internes ! Je ne connais pas la (prochaine) sanction », commente la salariée ! 

Sur la mise à pied conservatoire à effet immédiat, Maximilien Blanquet est catégorique : « C’est déjà une 1ère sanction et elle est disciplinaire. Ensuite, la Direction n’observe pas un devoir de réflexion de 24 ou 48 heures avant de rendre sa décision, elle a donné en main propre un courrier rédigé au siège d’EG Group sur Cergy. » Ce dernier est également surpris par la prise en main de ce dossier par le siège : « Il est rare de voir une intervention de cet ordre directement par la franchise ! »

Concrètement, une mise à pied « dépasse très très rarement un mois. Au delà, elle est considérée comme abusive », précise le Secrétaire départemental.

Sécurité sanitaire… aussi ?

Outre cette problématique de droit social, le syndicat CGT va alerter dans les meilleurs délais, par courrier, la DDPP (Direction Départementale de la Protection de la Population), car « nous avons des éléments concrets relatifs à des problèmes d’hygiène, sur de la remballe plus précisément (La remballe est une pratique de déconditionnement et reconditionnement d’aliments périssables), voire autres pratiques. » Ensuite, un autre courrier part « à l’inspection du travail » pour lui expliquer cette problématique sociale. 

Sur le KFC d’Aulnoy-lez-Valenciennes, 17 salariés constituent l’effectif de cette unité dans le Valenciennois, un site au sein d’une structure pachidermique avec de nombreuses franchises. C’est pourquoi, certaines questions sont sans réponses à ce stade. Pourquoi ce changement d’attitude à l’endroit de la salariée, selon ses dires ? Pourquoi, le siège social s’investit autant dans ce problème de management ? Existe-t-il un autre problème au sein de cette localisation sur Aulnoy-les-Valenciennes ? Beaucoup de questions, très peu de réponses, affaire à suivre !

Daniel Carlier

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Une sanction professionnelle contestée au « KFC » d’Aulnoy-lez-Valenciennes

23 octobre 2025 à 04:59

Une convocation et des questionnements !

Ce n’était pas la 1ère manifestation de la CGT devant ces locaux, mais celle là se voulait plus démonstrative. « La salariée convoquée n’a pas de représentation au sein de cet établissement à Aulnoy. La loi précise qu’en l’absence d’élections interne, un conseiller extérieur référencé sur les liste officielles peut accompagner une salariée à un entretien préalable », explique avant le rendez-vous Maximilien Blanquet, Secrétaire départemental commerce, service et distribution pour la CGT. C’est pourquoi ce denier a accompagné la salariée en question durant son rendez-vous sauf que « la Direction sur Aulnoy m’a présenté une liste de représentants du personnel de la Franchise (EG Group https://www.eg.group/fr/countries/france/). Néanmoins, sur le site d’Aulnoy, les salariés n’ont pas été informés de cette élection interne ! Je n’ai pas pu rester auprès de la salariée », poursuit-il.

Un retour sur les événements antérieurs à cette convocation est essentiel pour mieux comprendre ce sujet. « Je suis depuis 2 ans et demi chez KFC. Dans le cadre d’une opération, j’ai eu un arrêt de travail du 26 mars au 17 juillet 2025. Depuis mon retour, je suis toujours à la plonge et je vis un isolement vis à vis des autres salariés », explique-t-elle. Syndicaliste CGT, elle ne pense pas que ce statut lui est défavorable : « Non, je ne pas pas que mon appartenance à la CGT à un rapport avec cette attitude de la Direction. » Pour autant, il est assez « rare de voir une franchise s’impliquer autant, au niveau du siège, sur une problématique interne locale », observe Maximilien Blanquet.

L’entretien préalable… !

Durant cet entretien avec la Direction locale où la salariée s’est vue signifier « une mise à pied conservatoire à effet immédiat. On me reproche de m’être accrochée avec un collègue. Non, j’ai simplement exposé les choses sans hausser le ton. Ensuite, d’avoir quitté mon poste à 23 heures, mais sur mon planning figurait cet horaire. J’avais réalisé l’intégralité de mon travail le jour en question. Enfin, nous observons un problème avec des caméras internes ! Je ne connais pas la (prochaine) sanction », commente la salariée ! 

Sur la mise à pied conservatoire à effet immédiat, Maximilien Blanquet est catégorique : « C’est déjà une 1ère sanction et elle est disciplinaire. Ensuite, la Direction n’observe pas un devoir de réflexion de 24 ou 48 heures avant de rendre sa décision, elle a donné en main propre un courrier rédigé au siège d’EG Group sur Cergy. » Ce dernier est également surpris par la prise en main de ce dossier par la Direction du Groupe EG : « Il est rare de voir une intervention de cet ordre directement par la franchise ! »

Concrètement, une mise à pied « dépasse très très rarement un mois. Au delà, elle est considérée comme abusive », précise le Secrétaire départemental.

Sécurité sanitaire… aussi ?

Outre cette problématique de droit social, le syndicat CGT va alerter dans les meilleurs délais, par courrier, la DDPP (Direction Départementale de la Protection de la Population), car « nous avons des éléments concrets relatifs à des problèmes d’hygiène, sur de la remballe plus précisément (La remballe est une pratique de déconditionnement et reconditionnement d’aliments périssables), voire autres pratiques. » Ensuite, un autre courrier part « à l’inspection du travail » pour lui expliquer cette problématique sociale. 

Sur le KFC d’Aulnoy-lez-Valenciennes, 17 salariés constituent l’effectif de cette unité dans le Valenciennois, un site au sein d’une structure pachidermique avec de nombreuses franchises. C’est pourquoi, certaines questions sont sans réponses à ce stade. Pourquoi ce changement d’attitude à l’endroit de cette salariée, selon ses dires ? Pourquoi, le siège social s’investit autant dans ce problème de management local ? Existe-t-il un autre problème au sein de cette localisation sur Aulnoy-les-Valenciennes ? Beaucoup de questions, très peu de réponses, affaire à suivre !

Daniel Carlier

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Reçu — 20 octobre 2025

Le réseau « TC France » fait étape à Valenciennes

20 octobre 2025 à 04:56

(Visuel du Bureau de l’association TC France)

Le réseau TC France, une force de frappe au service des étudiant(e)s

Certes, les sections TC existent depuis des décennies, mais l’émergence d’une association regroupant les 81 départements a boosté la notoriété de cet enseignement. D’ailleurs, c’est la seule méthode pour échanger avec un Ministère, montrer la représentativité de l’interlocuteur. A cet effet, 2024 a été l’année de la grande pesée (au 31 mars demandée par l’Etat) du nombre d’adhérents pour toutes les fédérations, ou confédérations, dans les communautés professionnelles. C’est pourquoi, le propos du Président de l’association TC France, Marc Jaillot, n’est pas anodin : « Nous représentons 30 000 étudiants en France. » Ce réseau est une puissance de négo indéniable pour conventionner avec des partenaires privés et d’évidence entamer un dialogue constructif avec le Ministère en charge. 

Les chef(fes) de Départements des IUT/ Filière TC

Ainsi, autour d’un Bureau de six personnes (c’est peu), trois fois par an, les Chefs de départements se réunissent « afin d’harmoniser le socle commun », en fait la pédagogie de Valenciennes à Corte (Corse). « Evidemment, nous parlons de nos difficultés et de nos besoins pour la meilleure mise en oeuvre. Ici, ce sont les personnes au contact des étudiant(e)s », explique une membre du Bureau de l’association « TC France ». Bien sûr, la réforme du DUT, sur 2 ans, transformé depuis 2021 en B.U.T, sur 3 ans, est au coeur de ces échanges structurants. Tout n’est pas encore calé dans les choix pédagogiques, car ce cursus est de facto très jeune.

3 jours d’ACD, une exposition, et une Assemblée générale

Les étudiants chargés de l’accueil des participant(e)s de cette ACD à Valenciennes

Pour la 1ère journée d’accueil d’une ACD, la coutume est d’organiser des activités pour les visiteurs. A ce titre, l’IUT avait proposé au choix la visite guidée du site d’Arenberg à Wallers, une immersion à la brasserie Caulier en Belgique ou bien l’escape game “Les frères Pillard”. Ensuite, la journée thématique avec la tenue des ateliers, communication, vente, marketing, etc., dans le cadre de la révision nationale du programme pédagogique. Dans la suite logique, l’ACD doit remonter à la CPN (commission en charge de dialoguer avec le Ministère) « composée de collègues », précise le Président de l’ACD.

Comme pour tout le tissu associatif, l’incontournable Assemblée Générale d’une association se greffe, une fois l’an, au cours d’une ACD. C’était le cas sur cette manifestation à Valenciennes où le rapport moral et financier, voire les membres sortants ou entrants, ont été votés durant cette assemblée plénière ; belle représentation pour cet opus valenciennois avec 75 responsables, représentant 51 départements, présents durant ces trois jours.

Enfin, une exposition photos a été présentée durant cette ACD à l’IUT Valenciennes « My Student Life », un travail au long cours réalisé par un enseignant de GEA (Gestion des Entreprises et des Administrations) à l’UPHF, Raynald Vasseur. Ce passionné de la photographie a rencontré durant une année des jeunes avec des singularités, artiste, sportif, ou tout simplement dans le quotidien des apprenants. « J’ai voulu photographier la richesse de nos étudiants ! Qui se cache derrière ces personnes ? J’ai beaucoup apprécié ces rencontres avec des étudiants que je ne côtoyais pas en cours. » Evidemment, la mise en scène du cliché est fondamentale dans une photo réussie. Mission remplie autour de 20 photos exposées durant cette ACD Valenciennes, puis « ces visuels seront accrochés, au 2ème étage de l’IUT (site Tertiales Valenciennes), de façon permanente », conclut Raynald Vasseur. Inutile de souligner que les murs de l’IUT Valenciennes vont parler dorénavant… ! Plein les yeux sur https://www.instagram.com/mystudentlifephoto

Trois grands événements, la signature du réseau TC France 

Nouvelle charte graphique du réseau TC France

La particularité de cette association est qu’elle a réussi au fil des années à inscrire au calendrier universitaire trois événements majeurs. L’historique « Alticiades » dont la portée est « bien plus qu’un séjour au ski. Je conseille (aux chefs de départements) de venir une fois sur l’événement afin de préparer une équipe pour l’année suivante. C’est un challenge avec des épreuves commerciales et sportives », explique Marc Jaillot. Ensuite, le fameux « Master de Négociation » où 10 IUT jouent le rôle de centre d’accueil sur des thématiques différentes, alimentaire, non alimentaire, digital, service, et linguistique. Enfin, le « challenge de communication », uniquement en distanciel, où des collectifs d’étudiants s’affrontent sur des projets de communication. D’ailleurs, la nouvelle charte graphique de l’association a été réalisée durant l’épreuve 2025.

Bien sûr, ces organisations lourdes attirent des partenaires privés et par capillarité des opportunités de stage, d’alternance et d’emplois in fine. « Trouver des débouchés pour nos étudiants, c’est notre métier », conclut Marc Jaillot.

Bérengère Maniez et les étudiants associés à cette organisation

Prochaine étape des ACD, les Orres pour les Alticiades en février 2026 et l’accueil sur l’île de Beauté, à Corte, en juin 2026, un autre moment unique !

Daniel Carlier

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Reçu — 19 octobre 2025

(Volley ball) Vainqueur du Pays Viennois, le VC Valenciennes persiste et signe

19 octobre 2025 à 06:41

(Les Valenciennoises prêtent à repartir à l’abordage du second set après avoir empoché le premier)

L’EFFECTIF DU VC VALENCIENNES 2025-2026

Le VCV a connu un sacré bouleversement à l’intersaison et présente un effectif fortement remanié pour l’exercice 2025-2026.

 Anaïs Weber, réceptionneuse-attaquante, 26 ans, 1,78m ; Sarah Schmid (USA), centrale 31 ans, 1,85m ; Lison Wodarczyk, centrale, 17 ans, 1,82m ; Mathilde Paté, réceptionneuse-attaquante, 21 ans, 1,78m ; Lilou Mossan, passeuse, 21 ans, 1,80m ; Noémie Maréchal, pointue, 27 ans, 1,80m ; Channon Thompson (Trinidad et Tobago), réceptionneuse-attaquante) 31 ans, 1,83m) ; Louise Douay, passeuse, 21 ans, 1,80m) ; Niamh Davies, réceptionneuse-attaquante, 22 ans, 1,83m ; Elisak Carcel, passeuse, 16 ans, 1,70m ; Karolina Goliat (Belgique), pointue, 28 ans, 1,90m) ; Marieta Lavaire-Katsarou, centrale ou réceptionneuse-attaquante, 22 anss, 1,87m ; Céline Legrand, libéro, 20 ans, 1,70m) ; Manon Fortrie, centrale, 27 ans, 1,78m) ; Coach : Steven Platteau.

STEVEN PLATTEAU AUX COMMANDES

Steve Plateau aux manettes de l’équipe Valenciennoise cette saison

Passé par Tourcoing Lille Métropole (2017-2018), le CES Poitiers Saint Benoit (2021-2022) St Michel Sports Marquette (2024-2025), Marcq en Baroeul (2024-25), à des postes de statisticien ou coach adjoint, Steven Platteau (39 ans)  est cette saison le coach principal du VC Valenciennes succédant à Gaëtan Cyrulik. Une première dans ce championnat Elite poule Haute, pour le nouvel entraîneur valenciennois.

UN DEBUT DE CHAMPIONNAT TRES PROMETTEUR

Les protégées du président Arnaud Legrand ont débuté leur saison sur les chapeaux de roues en alignant trois victoires en autant de matchs. Elles se sont d’abord imposées à Harnes  dans le derby régional: 1-3 en ouverture d’exercice 2025-2026, puis n’ont laissé aucune chance à Balma Quint Fonsegrives (3-0) sur le parquet de la salle du Hainaut et dernièrement elles ont confirmé en déplacement à Sens : 2-3.

Une belle entame de saison dans laquelle elles n’ont concédé que trois sets.  Des excellentes performances qui les placent à la 3e place du classement avec huit points derrière Nantes et Quimper neuf points. Quant à son adversaire du soir, le Pays Viennois pointait à la 4e place avec sept points pour deux victoires et une défaite avant cette rencontre.

LE VC VALENCIENNES N’A PAS PLIE 

Comme la saison dernière les jeunes supporters du VAFC sont venus encourager le VCV

Dès les premières actions les connaisseurs se sont rendus compte que la soirée n’allait  pas être simple : 4-4, 7-6. Et pourtant petit à petit, les équipières de Karolina Goliat dans le sillage de l’efficace Channon Thompson, prenait de plus en plus l’ascendant (20-16) pour s’octroyer trois balles de premier set (24-21) qu’elles vendangeaient hélas. Ce n’était que partie remise : 26-24. Dans le second set le coude à coude persistait (8-6) mais grâce à deux aces de Mariéta Lavaire le VCV prenait un léger bol d’air : 10-6. Les Livies réagissaient : 13-13, mais comme  dans le premier épisode elles allaient, petit à petit, fléchir : 19-16, 23-18, pour finalement laisser les joies de l’acquisition à leurs hôtes du soir qui ne lâchaient pas grand-chose : 25-20. Cela dans une très bonne ambiance concoctée par les jeunes supporters du VAFC, présents et actifs comme la saison dernière. Il allait falloir terminer le travail et comme depuis le début des hostilités ce n’était pas simple. Non car le Pays Viennois y croyait encore : 10-13, 14-18. En remettant le bleu de chauffe les filles de Steven Platteau égalisaient à 19 partout. Les égalisations se succédaient mais elles appuyaient une dernière fois sur le champignon pour l’emporter : 25-23. Un succès 3-0 qui leur permet de mettre le Pays Viennois, un candidat aux play-offs,  à quatre longueurs au classement (4e, 7 pts). Du bel ouvrage.

Les réactions :

Arnaud Legrand (président du VCV) : << Le début de saison est plus que satisfaisant avec quatre victoires. Le match face à une grosse équipe de Vienne, qui leur manquait une joueuse, n’a pas été facile, mais le 3-0 est de bon augure pour la suite. Notre objectif est vraiment les play-offs après on verra bien. Le groupe est beaucoup mieux que l’année dernière, c’est vraiment un groupe de copines et j’espère que cela va continuer grâce à ces victoires. Il y a plus de qualité, plus de mental, plus  d’ambiance dans le groupe. >>

Steven Platteau (coach du VCV) : <<  C’était un match compliqué, mais les filles l’ont bien abordé car nous l’avions préparé correctement. Nous l’avons joué sérieusement avec agressivité avant de gros morceaux qui nous attendent : Quimper et Nantes. Un début de saison dans lequel il n’y a pas grand-chose à dire, nous avons pris 11 points sur 12, c’est très bien.  Ici à Valenciennes j’y suis très bien, l’ambiance est très bonne dans la salle, les conditions de travail sont très bonnes et j’ai un groupe qui est super. >>

Quant à Alexndra Fomina, la coach du Pays Viennois, elle s’est montrée mauvaise perdante répondant à la question :  Que pouvez vous nous dire sur ce match ? : << Rien du tout >>…

VC VALENCIENNES – PAYS VIENNOIS : 3-0 (26-24, 25-20, 25-23)

Olivia et Robert Place

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Reçu — 6 octobre 2025

Pierrick Colpin : « Valérie Létard découvre soudainement que le logement n’a jamais été une priorité du macronisme »

6 octobre 2025 à 10:06

Suite à cette élection, les électrices et les électeurs pouvaient croire que ladite députée prendrait en compte son creuset électoral 2024. Que nenni, puisque l’ancienne sénatrice n’a pas hésité à s’engager dans un Gouvernement où Bruno Retailleau, un épouvantail de la gauche, était Ministre de l’Intérieur. D’ailleurs, elle a remis cela dans un deuxième ministère avec un ami de la famille de longue date, François Bayrou. 

Ce matin, Valérie Létard évoque dans un poste sur Linkedin qu’elle ne veut pas intégrer ce nouveau Gouvernement, sauf qu’elle n’avait pas anticipé cette implosion en interne… Pierrick Colpin fustige cette prise de conscience tardive : « L’hypocrisie du “réveil tardif” de certain(e)s. Je ne peux que réagir aux propos récents de Valérie Létard, qui découvre soudainement que le logement n’a jamais été une priorité du macronisme. Après avoir profité de toutes les prérogatives, de tous les avantages et de toute la visibilité offerte par ses fonctions ministérielles sous Emmanuel Macron, la voilà qui, maintenant que le navire prend l’eau, tente de se repositionner. Les habitants du Valenciennois, eux, n’ont pas cette mémoire courte. Ils savent qui a participé à ces politiques d’abandon du logement social, de casse des services publics et de mépris des territoires. »

Plus que jamais, l’ancienne Ministre porte sur ce territoire, avec Laurent Degallaix, maire de Valenciennes et Macroniste de la première heure, la parole et la politique du Président de la République Emmanuel Macron sur le Valenciennois.

Daniel Carlier

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Reçu — 3 octobre 2025

« Des(visagés) », un 1er projet pour un collectif culturel à Valenciennes

3 octobre 2025 à 04:50

Tous les habitantes et habitants du quartier Acacias vous le diront, doté d’un parc et d’une école, cet espace urbain est un village propice aux rencontres et à l’échange, un paysage familial chamaré entre des jeunes couples et des anciens marqués par l’histoire, mais faut-il encore concrétiser ce potentiel ! Presque une suite logique, car nous le savons toutes et tous, la pratique artistique est une source inépuisable pour partager l’humain. « Pour l’instant, nous sommes un collectif, mais je vais déposer prochainement les statuts pour que l’on devienne une association », commente Jane Huvelle, professeur d’arts plastiques sur Valenciennes et habitante du quartier des acacias depuis 6 ans.

« Des(visagés) », la déconstruction des portraits près de chez vous

Bien sûr, les manifestations culturelles sont le premier vecteur de partage et cette future association entend bien collaborer avec un tissu déjà existant. Toutefois, comme pour toute association, l’acte de naissance est important. Dans cette optique, un premier projet très original, décalé à souhait, baptisé « Des(visagés) » a pris corps à travers une exposition au coeur du Parc des Acacias.

Concrètement, l’idée était d’utiliser le véhicule école où se croisent chaque jour « des parents, des enfants, des anciens, des promeneurs de chiens, des adolescents qui jouent au basket… des gens qui échangent quelques mots ou juste un regard. Nous allons réaliser des portraits et les mélanger. Ce procédé permettra de dédramatiser l’exercice, parfois intimidant, du portrait frontal mais aussi d’y apporter une dimension ludique : essayer de reconnaître, de deviner, retrouver des visages familiers ou que l’on croise parfois. Le mix des photographies sera une question de hasard, comme celle des rencontres. Ici, de nouveaux visages apparaîtront : étranges, amusants, énigmatiques, inattendus…, mais toujours uniques. Ces portraits seront exposés dans le parc cet automne. Cet événement sera le point de départ d’autres projets encore à mener, par le collectif et ceux qui veulent l’enrichir », déclare Jane Huvelle. 

Ces portraits reconstitués sont exposés dans un format improbable incontestablement percutant : « Ce projet, on l’espère sera fédérateur et le point de départ d’autres projets, par les habitants, mais aussi avec l’intervention d’artistes si possible locaux. Nous avons eu une centaine d’ainés participants », poursuit la Professeure d’arts plastiques. 

Des ateliers de pratiques artistiques

Plus globalement, l’idée des deux porteurs de projet n’est pas de faire la leçon artistique près de chez soi, de rivaliser entre les différentes techniques, mais de participer « à un projet culturel intergénérationnel, impliquant les habitant(e)s tout en (re)découvrant leur espace urbain de proximité », explique-t-elle. 

On ne doute pas que les membres de ce collectif rivaliseront d’idées afin de mettre en lumière un savoir-faire artistique, parfois avec des invités qualifiés, mais toujours dans le partage de l’expérience artistique, car in fine l’idée est de rapprocher les âmes…, pas inutile en ce moment !

Daniel Carlier

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Reçu — 23 septembre 2025

Yaël Braun-Pivet dans le Valenciennois pour l’aide sociale à l’enfance

23 septembre 2025 à 05:21

Yaël Braun-Pivet : « L’aide sociale à l’enfance est depuis 2022 au coeur de ma présidence »

Ce déplacement n’est pas par hasard dans le Nord, car 12 000 enfants, mineurs et jeunes majeurs, sont placés dans ce département par la justice afin de les éloigner d’une sphère familiale devenue dangereuse. Seule l’institution départementale intervient dans cette politique publique. « C’est une politique décentralisée », précise Bertrand Gaume, le Préfet du Nord, mais « la logique de travail en silo ne fonctionne pas. Il faut rétablir un lien horizontal et c’est le plus difficile à faire », ajoute-t-il.

Accompagnée de la députée Laure Miller, présidente de la commission d’enquête, et d’Isabelle Santiago, la rapporteure de ladite commission, la Présidente de l’Assemblée nationale a souligné une « politique publique dans la difficulté d’appliquer ses lois. Ce n’est pas un problème parlementaire, mais des décrets qui ne sortent pas, un manque de coordination. Ce n’est pas acceptable et aboutit à un défaut de prise en charge des enfants. » Concrètement, ce rapport déclare à l’évidence que : « Les premières victimes de cette situation, ce sont bien évidemment les enfants et les jeunes majeurs de l’aide sociale à l’enfance. » 

La Présidente de l’Assemblée nationale serre la main du Président du Conseil départemental , le seul acteur institutionnel sur cette thématique de l’ASE

La Présidente de l’Assemblée nationale rappelle qu’elle a gravé dans le marbre une délégation à l’aide à l’enfance. « Elle n’existait pas. L’ASE (Aide sociale à l’Enfance) est depuis 2022 au coeur de ma présidence. »

Une décision de justice complexe

Le rapport parlementaire, transpartisan et adopté à l’unanimité après plus de 60 auditions, indique « la violence institutionnelle au sein de l’ASE » d’où la présence de l’Autorité judiciaire de Valenciennes à cette visite de Yaël Braun-Pivet, car les choix sont lourds et complexes. Ainsi, la présence de Mme La Procureure, M. Le Président du TGI, et Mme la Magistrate en charge du Tribunal des Enfants, soulignent l’âpreté d’un tel moment de justice. « C’est toujours une décision difficile. C’est pourquoi, nous travaillons en amont à des solutions alternatives. Ensuite, la levée d’un placement est tout aussi complexe, car nous avons souvent peu de solutions », commente la magistrate en charge du sujet sur le ressort du Valenciennois.

Si vous ajoutez que chaque magistrat doit gérer un nombre pléthorique, pour ne pas dire indécent de situation individuelle ou collective, vous obtenez un climat d’urgence en sous-effectif judiciaire chronique et des décisions parfois très très complexes à accepter par les deux parties. 

Une moyenne de placement de 6 à 7 ans !

Bien sûr, la réalité du terrain peut apporter des atténuations, voire un autre regard, sur la gestion de ces enfants en souffrance. D’abord et avant tout, ces mineurs ou jeunes majeurs sont traumatisés par cette situation. Il faut se reconstruire à l’aide de professionnels aguerris.

Les équipes de l’ASE sur Marly

Dans cette optique, la délégation parlementaire est venue à la rencontre de la Fondation (hier association), depuis l’été 2025, « SOS Villages d’Enfants » sur la commune de Marly. En effet, ce dernier est le 2ème village installé depuis 70 ans, sur 23 en France, dont la mission est d’accueillir des enfants dans un environnement sécurisé et bienveillant. « Nous prenons 5 enfants par Maison. Lorsque ce sont des fratries, nous évitons de les séparer », commente une responsable de la Fondation. Ces enfants sont entourés par des professionnels, des éducateurs spécialisés, avec une volonté de retour à la vie réelle, dans le milieu scolaire, le bien grandir avec un projet individuel pour chaque enfant, voire un retour dans les familles. « On ne le souligne pas assez, mais nous avons aussi des retours positifs en milieu familial. Bien sûr, nous avons travaillé en amont avec la famille sur les causes », indique une référente sur Marly.

Cette dernière insiste sur la mission avec deux composantes : « Les enfants font le travail de leur côté. Par contre, c’est parfois beaucoup plus complexe avec les parents. » Sur ce site, le Directeur sur Marly évoque « une moyenne de placement de 6 à 7 ans ». C’ est énorme ! Le fameux rapport apporte quelques solutions, notamment des mesures de simplifications en adoption simple. 

Placement des bébés… !

Au sein de ces structures « SOS Villages d’Enfants », vous avez des enfants de « zéro à 11 ans au sein de nos maisons. Oui nous accueillons des bébés de quelques mois ». En digression, le chiffre zéro vous pique un peu comme si la vie n’avait pas commencé et pourtant, dès la 1ère seconde, nous sommes assez jeunes pour mourir… d’où peut-être le système coréen où dès la naissance vous avez un an ! 

Bien sûr, mis à part la Maison commune, voire siège administratif, les lieux de ces sites d’accueil sont très discrets. « Il ne faut surtout pas que ces jeunes soient stigmatisés. Ils doivent se fondre dans le voisinage », précise un référent. 

C’est pourquoi, les enfants SOS scolarisés « vont dans des établissements différents, il faut éviter les regroupements. Nous avons une habitude de travail avec les équipes SOS. Nous faisons régulièrement le point sur chaque cas particulier », commente le maire de Marly, Jean-Noël Verfaillie, présent à cette rencontre tout comme la Ministre démissionnaire investie sur ces thématiques sociales, Valérie Létard.

Atelier arthérapie

Ensuite, des lieux plus ludiques sont aussi présents sur la commune avec des ateliers très performants. Ainsi, des activités extras scolaires comme le sport, fitness, yoga, voire arthérapie sont possibles pour ces jeunes, mais aussi des salles ciné-débats.

Le logement, pas la solution à tout !

Ces structures SOS Villages d’Enfants sont une petite partie, très rodée, de la gestion des enfants placés par la justice. A cet effet, le président du Département, Christian Poiret, demande à l’Etat « donnez-nous des moyens financiers. Nous pourrions héberger chaque enfant individuellement. » En réponse, Yaël Braun-Pivet met en lumière une réalité de terrain : « Cela serait tellement simple si tout était résolu avec un hébergement. »

L’existence de cette organisation autour des enfants mineurs ou jeunes majeurs placés par la justice est par essence une conséquence d’autres problèmes sociaux. En effet, si vous réduisiez drastiquement la précarité, le fléau des addictions, etc., parfois la dangerosité d’un cercle familial ne serait plus ! 

Cette visite, en marge d’un rapport parlementaire qui fera date dans la 5ème république, reflète à la fois la difficulté de la mission d’accueil, du choix d’un placement par les magistrates et les magistrats, et du retour à la normalité ! Trois paramètres en aval de causes profondes en amont à travailler avec la même détermination. Et c’est peut-être là que le bât blesse le plus… !

Daniel Carlier

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Reçu — 21 septembre 2025

Gros succès pour la visite contée du lycée Watteau à Valenciennes

21 septembre 2025 à 05:02

Le succès a même un peu surpris les organisateurs, professeurs et élèves, car après une première mouture en 2024, une version plus aboutie a été délivrée aux curieux du jour. Pour vous emmener dans ce voyage intérieur de ce lycée Watteau, des duos d’élèves-guides se succédaient avec un pan d’histoire à partager. D’ailleurs, le « Bonjour Mesdemoiselles » du premier élève guide rappelait avant tout que ce lycée était d’abord dédié aux jeunes filles ! Une succession de tandem ont donc piqué la curiosité de l’auditoire, impatient d’entendre une autre particularité, voire de sourire à l’écoute d’un imaginaire débordant… ! Ce n’est qu’en décembre 1924 que le Conseil municipal de Valenciennes baptise du nom de son plus célèbre peintre, Antoine Watteau, ledit lycée. Le « Naming » déjà l’époque, nous n’avons rien inventé sauf le volet mercantile du process… !

Là, il faillait se mettre dans l’ambiance et tendre l’oreille, car ces murs vous murmurent une tranche de vie triste ou joyeuse. Aucun doute, des secrets résonnent dans les couloirs et les caves du lycée Watteau, car ils ne vous parlent pas de l’historie avec un grand « H », mais de leurs histoires, celle d’un bâtiment avec plusieurs vies. Opérationnel depuis la fin du XIXème, ce bâti imposant a été successivement, établissement scolaire, hôpital auxiliaire de La Croix Rouge française, puis allemande pendant la 1ère guerre mondiale, retour à la vie scolaire, QG d’une Kommandantur durant la seconde guerre mondiale, puis lycée de jeunes filles pendant des décennies avant une mixité très tardive. 

Sur le trottoir d’en face…

Georges Delabre, né le 08 mai (ça ne s’invente pas) 1926, était un témoin privilégié du Lycée Watteau. D’ailleurs, il a raconté sur le livre d’or à la sortie de cette visite singulière quelques moments de cette période difficile. En effet, il travaillait face au lycée Watteau dans un magasin d’ameublement. A cet effet, il a été réquisitionné par les Allemands pour poser des rideaux des fenêtres afin d’occulter la lumière aux individus interrogés. Il a connu des résistants fusillés dans le quartier du Roler, des amis tués durant les bombardements… Pour autant, ces caves du Lycée Watteau étaient aussi un site de refuge durant les bombardements, car la ville de Valenciennes était truffée de souterrains (encore aujourd’hui). D’autres souvenirs sont sur ces pages, comme la faim, ce dénominateur commun à tous les habitants des territoires occupés. Georges Delabre fêtera son centenaire l’année prochaine avec encore tant de mémoire à partager. 

Quelques plaques rappellent cette période de 1940 et le fameux incendie de Valenciennes, durant 14 jours, ravageant tout le centre-ville à défaut de pompiers, car la population du Valenciennois avait déjà massivement évacué vers la Bretagne. Durant 4 ans, cette salle d’attente en sous-sol (Maison d’arrêt) de la Kommandantur sur Valenciennes, sous l’autorité de Bruxelles contrairement au reste de la France occupée, a enfermé et au delà… les personnes soupçonnées d’acte de résistance. 

Au détour de ce moment délivré par ces guides particuliers, les visiteurs d’un jour ont découvert les caves du lycée Watteau. Les couloirs s’enchaînent dans la galerie des Capucins, puis celle de Pater, le lieu était propice et discret pour l’enfermement, même provisoire, voire pour faire parler ! Bien sûr, ces heures sombres ne doivent pas masquer une autre vie, celle d’un lycée, hier d’un collège, dont les apprenants apprécient encore ce lieu emblématique de l’Athènes du Nord.

Daniel Carlier 

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Reçu — 20 septembre 2025

(Valenciennes) Roselyne Bachelot : « L’Hôtel de Barneville, je l’aime ! »

20 septembre 2025 à 05:44

Yannick Lemaire/Direction musicale de l’Harmonia Sacra : « L’Hôtel de Barneville rassemble un patrimoine bâti et un patrimoine immatériel, la musique »

Un patrimoine bâti

Inscrit au titre des monuments historiques, cet hôtel particulier tout proche de la Sous-Préfecture de Valenciennes, est un bijou local méconnu. Propriété d’une vieille famille valenciennoise, une partie a été magnifiquement réhabilitée, mais le principal du bâtiment connaît l’usure du temps et cet édifice du XVII/XVIIIème siècle nécessite une réhabilitation très lourde. Cette demeure comprend aussi un jardin intérieur insoupçonné, un véritable plaisir pour les yeux.

Evidemment, les temps sont dures et « 50% des collectivités locales françaises ont décidé de serrer les crédits culturels », souligne Roselyne Bachelot. C’est pourquoi, une convention de partenariat a été signée entre les nouveaux propriétaires (de la partie à rénover), l’Harmonia Sacra depuis mars 2025, et la « Fondation du Patrimoine ».

Les besoins bâtimentaires intérieurs comme extérieurs sont immenses puisque l’enveloppe nécessaire est à hauteur de 1,3 millions d’euros et pour entamer la 1ère tranche ferme, 510 000 €. Comme les 700 collectes existantes en France, sous la houlette de la Fondation du Patrimoine, elles concernent un patrimoine en péril. « Avec 1 200 bénévoles et une centaine d’agents, il est important de rappeler que 94% de vos dons* vont directement au sauvetage de ces patrimoines français. Pour l’hôtel de Barneville, nous lançons aujourd’hui une collecte pour un montant de 100 000 € en 3 ans », explique Béatrice Lefebvre, la déléguée territoriale de la Fondation du Patrimoine. Bien sûr, la 8ème édition du Loto du Patrimoine est en ce moment, un geste pour l’histoire bâtie française.

Un patrimoine immatériel

Ensuite, ce partenariat ne se résume pas au visible. En effet, l’association l’Harmonia Sacra, depuis 2003, oeuvre à mettre en lumière la musique baroque sur le Valenciennois. Evidemment, son festival « Embar(o)quement immédiat » n’est plus à présenter, sans oublier l’Opérabus pour une culture mobile inspirant et au delà, mais il demeure un trou dans la raquette pour cette musique ancienne. « L’Hôtel de Barneville rassemblera un patrimoine bâti et un patrimoine immatériel, la musique », commente Yannick Lemaire, le Directeur musical de l’Harmonia Sacra et omniprésent à la Févis. « Je suis venu pour vous. Yannick Lemaire est un homme extraordinaire », lance Roselyne Bachelot.

En effet, « contrairement à toutes les autres musiques avec des lieux dédiés, la musique baroque n’a aucun lieu, aucun centre de ressources en France, de conservation des instruments anciens. Ici, l’Hôtel de Barneville sera un modèle, un exemple au niveau national. L’Hôtel de Barneville, je l’aime ! », explique Roselyne Bachelot, présente à cette soirée au titre de sa Présidence de la Févis (Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés). 

Ce week-end vous permettra de découvrir quelques clavecins magnifiques, fabriqués dans les règles de l’art entre 1973 et 2022, car l’association détient une vingtaine d’instruments d’une très grande qualité « où le jeu du claveciniste est différent sur chacun », explique une musicienne. A découvrir également, quelques visuels instructifs sur l’ampleur du chantier à venir d’ici 2027 pour l’achèvement (espéré) des travaux. Dans le milieu de la musique baroque, la nouvelle est déjà dans tous les esprits avec la venue de nombreux artistes pour découvrir ce futur centre de ressources. Dans cette optique, Martine Dutrieux, vice-présidente au Tourisme chez Valenciennes Métropole, a confirmé le soutien de l’agglo pour ce nouveau lieu touristique sur le Valenciennois. 

L’Hôtel de Barneville est ouvert ce samedi et dimanche de 10H à 18H.

Association de bienfaiteurs prise en flagrant délit

Daniel Carlier

* Un don pour un particulier est déductible à 66% des impôts, par une entreprise à 60%.

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Reçu — 18 septembre 2025

L’intersyndicale réunit 2 000 manifestant(e)s à Valenciennes sous les fenêtres de la Macronie

18 septembre 2025 à 12:36

Comme durant les manifestations contre la réforme des retraites en 2023, les syndicats CGT, FSU, CFTC, FO, et la CFDT… ont donné rendez-vous à ses militants sur la place centrale de Valenciennes. On note une jeunesse présente dans ce cortège, très symptomatique sur l’ampleur de la contestation du pouvoir exécutif national en place à travers les générations. 

Tour à tour, des représentants des différentes organisations syndicales ont pris la parole réclamant « une justice sociale, fiscale, et écologique ».., mais également un haro global sur ce budget Bayrou. Dans l’histoire syndicale, c’est la 1ère fois qu’une manifestation se construit autour du rejet d’un budget national. Dans cette optique, les appels à la grève dans toutes les entreprises ont fleuri durant toute cette manifestation pacifique. 

David Liégeois

Bien sûr, les salariés d’Outinord en tête de cortège ont fait, comme la semaine dernière, un crochet par la DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités). A cette occasion, David Liégeois, représentant du CSE chez Outinord, s’exprime : « Dans quelques jours, la DREETS va se prononcer sur la validité du PSE (plan de sauvegarde de l’emploi). Si tel est le cas, l’entreprise pourra nous envoyer les lettres de licenciement et jeté à la rue 119 familles. La question est simple, la DREETS va-t-elle prendre cette responsabilité ? » Sur ce point, Ludovic Bouvier, CGT, rappelle que « ce PSE est entaché d’illégalités depuis le début. Outinord est un cas d’école ! ».

Daniel Carlier

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Reçu — 17 septembre 2025

Pierrick Colpin, référent départemental pour le mouvement « Debout » porté par François Ruffin

17 septembre 2025 à 04:41

(Visuel François Ruffin au théâtre Les 3 Chênes)

Le député de la 1ère circonscription de la Somme demeure une figure iconoclaste dans le paysage politique en général, il est également l’auteur de plusieurs documentaires dont le dernier a été projeté au théâtre « Les 3 Chênes » situé sur Le Quesnoy. A l’origine d’un micro parti politique « Picardie Debout », le 28 juin 2025 la démarche politique a franchi une étape avec le lancement d’un mouvement national, via une plateforme dédiée. 

L’objectif est de peser sur tous les scrutins à venir et surtout de s’organiser par département, territoire et plus proche encore… Dans cette optique, après 8 ans au sein du parti LFI, Pierrick Colpin quitte celui-ci pour devenir, depuis le 08 septembre dernier, le référent départemental du mouvement « Debout », en l’occurrence l’entité « Nord Debout ».

« Il n’y a pas de prise en compte de la ruralité, des villes périurbaines et moyennes chez LFI », Pierrick Colpin

« La France insoumise concentre ses moyens uniquement sur la Métropole lilloise et parachute dans le reste du département des Lillois. Il n’y a pas de prise en compte de la ruralité, des villes périurbaines et moyennes chez LFI. Depuis des années, j’ai dénoncé auprès des instances lilloises ce problème majeur, mais je n’ai pas été écouté du tout. Je suis en désaccord avec la stratégie politique adoptée par LFI », déclare Pierrick Colpin. En contrepoint à cet appel d’une politique de proximité, Manuel Bompard lancerait la semaine prochaine la campagne des municipales 2026 pour LFI sur la commune de Maubeuge. Opération cosmétique ?

On rappelle que Pierrick Colpin était l’ancien candidat du NFP, aux législatives en 2024, avec un score significatif au 1er tour et un appel au Front républicain à succès. En effet, très distancée au 1er tour de cette législative, suite à une dissolution improbable, Valérie Létard a réussi à maintenir cette circonscription dans le bloc présidentiel grâce, en partie, à ce report massif de voix de gauche. 

Ensuite, la motivation de Pierrick Colpin afin de rejoindre le mouvement initié par le député de la Somme est aussi « d’aller convaincre les convaincus. François Ruffin ouvre la porte à d’autres personnes que l’électorat de gauche. Ensuite, le militant n’est pas un simple colleur d’affiches, François Ruffin redonne également de la valeur aux militants (même sans être d’accord avec toute la ligne politique) », conclut-il.

En clair, la gauche est en quête d’une unité pour les grands rendez-vous avec le suffrage universel. Elle ne sera pas simple à trouver. Pour autant, l’exemple valenciennois d’une candidature d’union de la gauche pour ces municipales 2026, portée par Luce Troadec, pourrait être la preuve de proximité d’une entente possible à gauche. En effet, les dénominateurs communs sont plus nombreux que les points de tension, mais surtout le respect entre les actrices et les acteurs politiques est réel, l’essentiel en fait et pas le fruit d’une candidature plurielle opportuniste.

Comment ne pas citer l’écrivain Saint-Exupéry à cette occasion : « L’essentiel est invisible pour les yeux. »

Daniel Carlier

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Reçu — 14 septembre 2025

Le Tour du Saint-Cordon, la concorde entre laïcité et religion à Valenciennes

14 septembre 2025 à 11:30

Une météo presque inespérée était au rendez-vous de ce dimanche 14 septembre 2025. Visiblement, le pèlerin trouve (souvent) la lumière à Valenciennes pour une messe en plein air, Place Verte derrière le Musée des Beaux-Arts, puis un « Petit Tour » dans la ville centre, passant devant la basilique Notre-Dame du Saint-Cordon, puis remontant le quartier des Wantiers pour déambuler devant le Tribunal de Grand Instance, la Sous-Préfecture de Valenciennes, puis revenir vers Saint-Nicolas, la rue de Paris, la Place d’Armes, puis la rue de Famars piétonne jusque l’école Sainte-Marie Immaculée où Notre-Dame du Saint-Cordon revêt son manteau. 

Après le « Grand Tour » peut commencer pour les fidèles les plus assidus. Cette manifestation iconoclaste rappelle un souvenir à Stephane Costagliori, le Sous-Préfet de Valenciennes : « J’ai vécu cela dans une fonction précédente sur la ville d’Orléans avec la célébration en hommage à Jeanne d’Arc, un mélange de ferveur populaire et religieux. ». Sur Valenciennes, il recadre son statut : « J’ai assisté à la messe, car c’est une tradition, mais je ne peux pas porter Notre-Dame du Saint-Cordon .»

En effet, peut-être que le moment le plus singulier de cet événement est le relais des élu(e)s afin de porter ce symbole religieux, juste après l’association des « Royés » propriétaire de la statue de Notre-Dame du Saint-Cordon et de ses habits, et avant de simples fidèles. Néanmoins, ce passage se déroule naturellement. On n’avait jamais entendu un commentaire négatif sur ce mélange des genres, malgré cette laïcité chahutée, ballotée, dans notre quotidien. Pour l’anecdote, des francs-maçons élu(e)s, ardent défenseur de la laïcité, portent Notre-Dame du Saint-Cordon dans les rues de Valenciennes ! Tout est possible ce 2ème dimanche du mois de septembre… !

(Diaporama Tour Saint-Cordon dans Valenciennes)

Daniel Carlier

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Reçu — 11 septembre 2025

(Rediff)Si dissolution, un vote pour votre député et votre maire… le même jour ?

4 octobre 2025 à 05:00

Le vote « tout en un », le coup de poker d’Emmanuel Macron ?

Nous ne sommes peut-être pas au bout de nos surprises après la nomination du 7ème Premier ministre, depuis 2017, par le Président de la République. En effet, Sébastien Lecornu a une ligne de crête étroite afin de réussir le tour de force de faire voter le budget 2026. Certes, rien n’est impossible, mais comment faire rentrer 8 ou 9 programmes présidentiels dans une 2ch programmatique, celle de l’intérêt de la nation à se doter d’un budget et du chef de l’Etat à poursuivre sa politique publique, aucun ! Dans cette hypothèse, une dissolution pourrait intervenir dans les prochaines semaines, au maximum en décembre 2025… et là le calendrier devient piquant.

Pour qu’un scénario hautement improbable entame le début du commencement d’une crédibilité, il faut un faisceau d’indices. Le premier est ce suicide politique de François Bayrou inattendu à son annonce fin août, le deuxième est l’ultime cartouche employée par Emmanuel Macron. Certes, le talent de négociateur de Sébastien Lecornu est avéré, mais l’intérêt des partis politiques à la lecture de certains sondages, voire dans l’irrépressible besoin de s’aligner à la Présidentielle, feront peut-être la différence au moment des choix politiques. 

Dans cette hypothèse où le Premier ministre tomberait après une nouvelle motion de censure, comme Michel Barnier, le Président de la République convoquerait des élections législatives pour 2026. Là, trois raisons poussent à croire qu’un nouveau chamboule-tout est dans les tuyaux… 

Premièrement, concernant la dernière dissolution en juin 2024 et un délai minimum de 40 jours adopté par Emmanuel Macron ; le chef de l’Etat s’est fait fustiger, tout en espérant beaucoup plus du désordre politique, sur ce temps d’organisation indécent dans une démocratie digne de ce nom. En l’espèce, il prendrait ses reproches à son compte et évoquerait un allongement de la campagne électorale sur le terrain. 

Deuxièmement, la réduction de la dette publique et le coût abyssal d’une élection pour les collectivités publiques, c’est une réalité dont se lamente toutes les communes tant la mobilisation du personnel, l’installation des bureaux de vote, et la sollicitation des élus pour le jour « J » constitue une gageure à chaque fois. Cette fois, Emmanuel Macron jouerait sur du velours avec cette coexistence d’une double élection le même jour. 

Troisièmement, on ne peut enlever au Président de la République son appétence pour le chamboule-tout, dans son désir charnel à casser les codes. En l’espèce, l’organisation d’une législative en sus des municipales est osée, car faire coïncider dans le même bureau ce double rendez-vous démocratique est inédit dans l’histoire de la 5ème République. Néanmoins, la participation indigente au 1er tour des municipales en mars 2020 a fait mal à notre démocratie. L’homme fort de l’Etat pourrait donc mettre en lumière une meilleure participation à ce double rendez-vous électoral. C’est important, très difficilement critiquable, il sollicite la participation citoyenne à un rendez-vous majeur avec les institutions nationales et locales… et en même temps. 

L’impact sur les municipales ?

Ce rendez-vous unique dans les urnes pour deux votes, en pensant aux deux dernières législatives, et à un besoin de retrouver une participation conséquente à l’élection de proximité, bouleverserait nos habitudes. 

Autant, le Français arrive à distinguer un vote national et local suivant la personnalité d’une ou d’un édile de proximité… lorsque nous votons dans deux temporalités différentes ; il serait plus complexe intellectuellement de dissocier une politique nationale, menée depuis 2017, et son choix local. L’un ira dans le sens de l’autre, les résultats seraient de facto trempés dans l’encrier de la politique nationale. 

Cela peut-être en faveur du chef de l’Etat dans des régions plus favorables, mais certainement pas dans le département du Nord, et notamment sur cet arrondissement du Valenciennois. Les soutiens d’Emmanuel Macron, de gauche ou de droite, seront peut-être récompensés, mais plutôt laminés en mode dégagisme, quel que soit le bilan, les promesses pléthoriques, et la constitution de liste.

Chaque semaine, le livre d’histoire des moments forts de notre 5ème république se rédige sous nos yeux écarquillés et nous ne connaissons pas (encore) les derniers chapitres les plus surprenants.

Daniel Carlier

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Reçu — 10 septembre 2025

Plus de 800 personnes à Valenciennes pour la manifestation « Bloquons tout »

10 septembre 2025 à 11:26

Ludovic Bouvier (CGT) : « Il était important pour nous de nous joindre à ce mouvement populaire ! »

Un jour de marché, la Place d’Armes s’est doucement remplie sous une météo bienveillante. Au fil des minutes, la masse populaire est venue avec notamment la présence des salariés d’Outinord. En effet, c’est l’actualité brulante puisque la « Direction de l’entreprise a déposé son PSE auprès de la DREETS (Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités sous la tutelle du Ministère du Travail à la différence de l’inspection du travail) ce lundi 08 septembre 2025. Elle pourrait valider celui-ci prochainement, alors que ce PSE est truffé d’illégalités », assène Ludovic Bouvier.

Pour la CGT Valenciennes, le « jour est historique » avec une participation réussie à ce mouvement issu sur les réseaux sociaux cet été. Sur le Grand Hainaut, Douai, environ 380 personnes, environ 320 personnes sur Maubeuge, environ 60 personnes sur Cambrai, Valenciennes se distingue met avec cette mobilisation sur Valenciennes. 

Ensuite, le cortège a choisi le chemin d’un défilé plus long, par les boulevards, mais avec un décroché devant la DREETS où le secrétaire régional de la métallurgie CGT a brossé l’état actuel du dossier Outinord. Puis, une poursuite vers les grands axes jusqu’au commissariat de Valenciennes avant une dislocation sans heurts.

Quelle sera la tonalité de la manifestation organisée par l’intersyndicale le 18 septembre prochain ?

Daniel Carlier

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Reçu — 7 septembre 2025

Jean-Louis Bacri en reprend pour deux ans à la présidence de l’USTTV

7 septembre 2025 à 14:46

(Le Bureau de l’USTTV)

(Tennis de Table) Assemblée générale de l’USTT Valenciennes

QUI EST l’USTT VALENCIENNES ?

L’Union Sportive Tennis de Table de Valenciennes a été fondée en 2005 sous l’impulsion de la Ville de Valenciennes et de son premier président André Cazes. Elle est devenue en 20 ans l’un des clubs majeurs de la discipline régionale et compte aujourd’hui près de 190 licenciés (+58% depuis sa création). A travers ses résultats, son dynamisme et ses valeurs conviviales, l’USTTV s’est imposée comme une référence dans le paysage pongiste du Valenciennois et au-delà.

CONTEXTE

L’équipe féminine qui monte en nationale 2

Après deux décennies d’investissement sans relâche, Georges Gauthier, président du club depuis de nombreuses années, a annoncé sa démission en juin dernier, accompagné de plusieurs membres du comité directeur. Dans son message, il a rappelé << la richesse de ces 20 années >> et tenu à remercier les bénévoles, dirigeants et joueurs qui ont fait grandir le club tout en soulignant son attachement profond à l’USTTV.

DU PROVISOIRE

Pour assurer la stabilité du club et préparer la saison sportive à venir, le comité directeur s’est réuni et a élu Jean-Louis Bacri en tant que président par intérim jusqu’à l’assemblée générale de ce samedi.  Dans son message, il a tenu à saluer l’action de Georges Gauthier et de ses proches, tout en rappelant que la tâche de la future équipe sera immense tant dans la gestion administrative que pour maintenir la belle dynamique et la cohésion. Le comité directeur s’est engagé à assurer la continuité et à préparer l’avenir avec sérénité.

LE QUORUM ATTEINT AISEMENT

Il y avait du monde ce samedi après midi au complexe sportif Fort Minique, le quorum pour cette assemblée générale ayant été facilement atteint. Après l’intervention de Jean – Louis Bacri qui remercia ceux qui l’ont aidé à maintenir le club à flot durant ces quelques mois de présidence, mais également les sponsors et la Ville de Valenciennes, les différents rapports ont été votés à l’unanimité sauf le bilan financier qui a connu une abstention.

Niveau sportif les résultats sont très encourageants tant chez les seniors que chez les jeunes. Chez les aînés sur vingt équipes engagées le club enregistre six montées pour trois descentes avec notamment la remontée en N3 des messieurs mais la grande satisfaction, cerise sur le gâteau, vient des féminines qui montent en N2, chose qui n’était pas arrivée depuis une vingtaine d’années.

DE L’INTERIM A UN CDD DE DEUX ANS

L’ USTTV suscite de l’engouement puisque une dizaine de sociétaires ont souhaité rejoindre le comité directeur ce qui a été également voté à l’unanimité. Anciens et nouveaux se sont alors retirés dans une pièce voisine afin d’y élire le nouveau président et sans grande surprise Jean-Louis Bacri a rempilé jusqu’en 2027 à la grande satisfaction de tous les sociétaires.

Le pot de l’amitié a ensuite clôturé cette assemblée générale 2025.

LES MEMBRES DU COMITE DIRECTEUR

Jean-Louis Bacri (président), Jean-François Bart, Olivier Caby, Christophe Cordelle, Romain Grzegorzewski, William Merlin, Richard Mertens, Nicolas Carré, Sébastien Delhaie, Khaled El Sanwar, Julien Godain, Grégory Goedaer, Stéphane Quain, Christophe Robin, Julian Serb, Karim Yaoudarene.

Olivia et Robert Place

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