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Cité des Congrès ???, budget 2025, et nouvel appel d’offres pour l’assainissement !!!

14 décembre 2024 à 06:00

(Les Pâtissiers du Hainaut sont venus présenter leur bûche de Noël, création originale baptisée « Ecrin des neiges »)

Laurent Degallaix : « Nous faisons le choix raisonnable de recommencer toute la procédure d’appel d’offres »

Un peu perdu dans la masse des délibérations à caractère budgétaire, mais cela ne masque pas le camouflet administratif le plus important de ce mandat 2020/2026 « pour un marché de plus de 100 millions d’euros », souligne Joël Soigneux, s’exprimant en lieu et place de Véronique Dupire, vice-présidente en charge du cycle de l’eau absente. En effet, le Tribunal administratif de Lille a annulé le choix de la CAVM dans l’attribution du marché des eaux usées https://www.va-infos.fr/2024/07/23/valenciennes-metropole-doit-revoir-sa-copie-sur-le-marche-public-de-leau/ , un cinglant revers pour la communauté d’agglomération. Cette dernière avait donc plusieurs choix sur la table : Poursuivre l’appel d’offres a un certain degré de négocations déjà entamées ou recommencer toute la procédure. « Nous faisons le choix raisonnable de recommencer toute la procédure d’appel d’offres. D’ailleurs, nous prenons également une nouvelle AMO, indépendante (et différente de la précédente). Ce nouvel d’appel d’offres sera relancé dès le début de l’année 2025 avec peut-être d’autres candidats », commente Laurent Degallaix, Président de Valenciennes Métropole. 

Evidemment, le prolongement des services en cours des eaux usées, dans les diverses structures, a été validé pour toute l’année 2025. Ce fait administratif et technique, scruté par la Presse nationale économique compte tenu du renom des candidats putatifs, n’est pas de l’épaisseur d’un trait ! D’ailleurs, le silence assourdissant le 26 juin dernier sur le résultat du Tribunal administratif de Lille, du 19 juin précédent, a été habilement entretenu en pleine campagne législatives, un autre fait politique !

La CCI Grand Hainaut, nouvel exploitant de la Cité des Congrès ?

Certes, les CCI françaises sont déjà en charge de port public, d’aéroport, et d’autres structures à caractère lucratif sur le sol français, mais la surprise de la candidature de la CCI Grand Hainaut a fait son effet lorsque l’AMO a exposé, très précisément, les critères de choix entre « GL events » et la CCI Grand Hainaut pour l’exploitation de la « Cité des Congrès » dès le 05 janvier 2025.

Moins de charges, plus de recettes, une maîtrise des charges de personnel, en résumé une meilleure performance financière de la CCI Grand Hainaut, l’AMO a livré le nom du lauréat à travers un verdict sans ambiguïtés, malgré deux candidatures de haut niveau. Et le gagnant est…la CCI Grand Hainaut. Tout bien pensé, il n’est pas étonnant que les CCI françaises, ponctionnées sur leurs fonds propres par l’Etat depuis des années, cherchent des ressources extérieures à leur champ de compétences habituelles sauf que… !

Certes, il n’y a aucun commentaires à faire sur la capacité de la CCI Grand Hainaut à performer dans le cadre de cette exploitation d’un équipement de premier plan pour Valenciennes Métropole. Toutefois, les liens reconnus entre la CCI Grand Hainaut et le Président de Valenciennes Métropole, également maire de Valenciennes, comme au sein d’une structure type « Foncière » sur la ville-centre, et d’autres interactions ville de Valenciennes/CCI Grand Hainaut, posent des questions légitimes. On note aussi que le Président de Valenciennes Métropole a fait voter en personne cette délibération où l’hémicycle a validé à l’unanimité ce choix historique. Comparaison n’est pas raison, mais on demande (en Droit) à une élue ou un élu de ne pas participer, voire de sortir de la pièce, pour le vote d’une subvention à une association, même de 100 euros, dont il est un simple membre. Le commun des mortels peut se poser une question face au déroulement de ce vote ouvert au public.

Sommes-nous devant un conflit d’intérêts, la fameuse « prise illégale d’intérêts » en Droit, parfois injuste, dans la mise en cause des élus décisionnaires. C’est un mystère ? Ensuite, à la CAVM ou à la CAPH et les autres EPCI, l’annonce d’un changement d’exploitant dans une DSP intervient dans l’immense majorité des cas, pas d’exemples contraires sur le Valenciennois, quelques mois avant la date de passation d’activité. En l’espèce, ce Conseil communautaire de Valenciennes Métropole réalise un vote décisif, le 11 décembre 2024, pour un passage de témoin le 05 janvier 2025…, c’est un calendrier étonnant à plus d’un titre ! Un colloque à Valenciennes (en 2017) (https://www.va-infos.fr/2022/12/06/linformation-penale-elue-exemplaire/) en présence de l’ancien Procureur de la République, François Perain, sur ce sujet (deux derniers paragraphe par le Procureur et Maître De Abreu ) est édifiant sur cette responsabilité pénale de la « Prise illégale d’intérêts ».

Justement, un cabinet compétent d’avocats, versé en la matière, a-t-il été consulté à cet effet afin de lever tous les doutes sur un éventuel conflit d’intérêts ? Peut-être, mais le Président de Valenciennes Métropole n’a pas cru utile de le mentionner, avant le vote, aux élus communautaires en plénière, car il ne sont pas toutes et tous spécialistes des canons juridiques à respecter si abscons parfois. Par suite, leurs votes engageraient-ils (ou pas) une responsabilité collective d’un choix potentiellement contesté devant les tribunaux ?

Le budget 2025

Dans la lignée du ROB https://www.va-infos.fr/2024/11/26/cavm-rob-prudentiel-climat-egalite-hommes-femmes-et-au-dela/, le Président de Valenciennes Métropole promeut un budget dynamique et prudentiel, malgré un contexte politique d’incertitude lunaire « qui plane et qui perdure » : « Nous votons dès aujourd’hui le budget afin de financer les coups partis (chantiers en cours). Plus globalement, sur 10 ans, nous avons investi environ 1 millard d’euros et nous avons encore 32 millions d’euros d’épargne brute. Ensuite, nous maintenons les taux fiscaux pour notre partie, mais cela n’obère pas une hausse de l’assiette fiscale nationale. La CAVM joue pleinement son rôle d’accompagnement des communes (sur l’investissement) ». Enfin Laurent Degallaix précise qu’en Bureau communautaire « nous avons validé une prime à l’installation des jeunes agriculteurs de 7 000 € + 3 000 euros sous certaines conditions. » Effectivement, 50% des agriculteurs français en activité partiront en retraite d’ici 5 ans, c’est un peu le même tsunami que pour la médecine libérale… !

Les réactions politiques :

Laurent Depagne/Aulnoy-lez-Valenciennes : Tout d’abord, le maire d’Aulnoy-lez-Valenciennes a remis en mémoire des interventions, sous le Gouvernement Michel Barnier, voire les précédents, sur une responsabilité des collectivités publiques dans la dette de l’Etat. « Les élus locaux ont mal vécu ces propos. Ce n’est pas de notre faute, car nous votons nos budgets à l’équilibre », tance Laurent Depagne. « Ce budget 2025 est prudemment ambitieux, malgré le contexte national. Ce budget défend le patrimoine culturel, le Théâtre d’Anzin, le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, et prochainement le Boulon, le renouvellement urbain, et sans oublier le patrimoine scolaire. Sans l’intervention de Valenciennes Métropole, nous ne pouvons pas réaliser la construction d’un nouveau Groupe scolaire. » Ce dernier évoque également le fonds « ENR » en faveur des « énergies renouvelables », une initiative intéressante sur le volet environnemental sans aucun doute.

Xavier Sudzinski/Condé-sur-l’Escaut : Evidemment comme élu du Pays de Condé, il met en avant l’enclavement géographique du secteur : « Sur le volet transport, qui est de la compétence du SIMOUV, des choses sont à améliorer afin de désenclaver des quartiers de villes et villages de notre territoire et il faut améliorer l’offre afin de rendre attractif les transports en commun. » Ensuite, il met en relief le bon équilibre budgétaire global, sans oublier une pique nationale : « Il est anormal que les collectivités locales soient la variable d’ajustement de nos dirigeants, sachant que ces mêmes collectivités se doivent de présenter des budgets a l’équilibre ce qui n’est pas le cas de l’état. C’est ainsi, une fois de plus, que le Rapport d’Orientation Budgétaire adopté par notre assemblée en vue de la discussion budgétaire se doit de coller au plus prés de la réalité. Le budget de ce jour fait apparaître un équilibre presque parfait entre la section fonctionnement et la section investissement. »

Quentin Omont/Valenciennes : 

Pour sa part, l’élu de l’opposition à Valenciennes reconnaît une prudence budgétaire de bon aloi face à une dette publique abyssale « dont votre ami politique Edouard Philippe est en partie responsable ». Toutefois, il s’étonne du manque de transparence sur « la ligne budgétaire du Grand Cavin avec l’éviction de la Briqueterie Chimot (avec indemnité). Ensuite, je ne vois pas d’engagement sur un territoire en transition face à notre crédit climatique. Je note un million d’euros isolé pour des acquisitions foncières stratégiques. »

Daniel Carlier

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Ludovic Bouvier/CGT : « Je n’ai plus d’illusion politique ! »

12 décembre 2024 à 11:50

Bien sûr, l’incertitude politique, dans une situation inédite, inquiète au plus haut point les salariés des grandes et petites entreprises. Pour autant, l’attente est très réduite. « Je n’attends pas grand chose d’un nouveau gouvernement, je n’ai plus d’illusion politique ! La principale cause de la dette publique est le transfert vers le Grand capital. Regardez les milliards accordés aux entreprises (aide, niche fiscale, et autres) année après année et cela sans contrepartie », tance Ludovic Bouvier, responsable régional CGT Métallurgie.

Sur la situation du Valenciennois, il convient que « ce territoire n’est pas encore trop impacté par les grands plans sociaux. Pour autant, Auchan et Arcelor Denain, même avec 30 emplois, constitue un symbole d’une désindustrialisation à venir. C’est normal, tous les pouvoirs ont été donnés à l’économie », ajoute-t-il.

Concrètement, sur le Valenciennois, l’automobile pèse énormément. Certes, Toyota affiche toujours une belle santé économique, mais l’inquiétude se situe au niveau de Stellantis. « Dans la filière automobile, ça va être une hécatombe ! », assène Ludovic Bouvier. Effectivement, le calendrier 2035 où l’interdiction de production de voitures thermiques est programmée (les occasions seront encore autorisées en circulation et à la vente en seconde main) fait terriblement peur à l’ensemble de ce secteur stratégique. Ensuite, sur le fleuron du Valenciennois, le ferroviaire, il y a également des questions, même si la commande en la matière n’a rien à voir en terme de calendrier. « A ce stade, Alstom qui a été absorbé par Bombardier, comme je l’affirme depuis le début, n’est pas en capacité de nous donner des chiffres sur la production en 2025 ! », constate le syndicaliste.

Son collègue de l’unité CGT de Valenciennes rappelle les priorités sociales à réclamer aux gouvernants : « Il faut une interdiction de licenciement et un salaire minimum à 2 000 €, cesser les aides aux entreprises et les relocaliser. De même, il faut organiser des Assisses de l’Industrie », commente David Guillet CGT Valenciennes.

Enfin, Nathaelle Tranchant, de la CPAM du Hainaut, remet en perspective un acquis social qui va « fêter ses 80 ans l’année prochaine, la Sécurité sociale. C’est un modèle solidaire, la seule institution en capacité de répondre aux problèmes sociaux. Pourtant, certains voudraient la détruire. Les néo-libéraux veulent un accès aux soins vers le privé. Là, le patient a deux choix, payer ou renoncer. Aujourd’hui, les gouvernements visent à moins de sécurité sociale et plus d’assurance privée. »

Le début de l’année 2025 pourrait être marqué par des mobilisations sociales… !

Daniel Carlier

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Franck Deloge démissionne de son mandat d’élu de l’opposition à Valenciennes

11 décembre 2024 à 07:30

Franck Deloge est apparu dans l’univers politique du Valenciennois dans le cadre de la municipale 2020, engagé dans le Rassemblement National sous la tutelle de Sebastien Chenu. Hyper actif, hyper présent comme militant : « J’ai collé 5 000 affiches tout seul durant la campagne municipale de 2020. » Ensuite, c’est le divorce à l’italienne très médiatisé en février 2022 avec le député de la 19ème circonscription ; puis, une campagne sur la 19ème en guerre contre le cacique de l’extrême droite sur le Denaisis sous la bannière « Reconquête»en 2022 ; et enfin sans oublier un passage politique dans la cantonale, en 2021, de Marly/Vieux-Condé,… âmes sensibles s’abstenir !

Pour boucler la boucle à Valenciennes, il a donné sa démission au Conseil municipal de Valenciennes ce mardi 10 décembre. « Cela me paraissait être le bon moment, le jour du vote du budget. » A la question d’une certaine bienveillance à l’endroit de l’édile de Valenciennes, au point que le Groupe Valenciennes Verte Solidaire s’étonne publiquement de la chose : « Franck Deloge prépare-t-il ses interventions et questions avec Laurent Degallaix ? ». Il réfute de suite cette allégation : « Avec Chantal Plaquet, nous sommes allés rencontrer le maire afin de lui dire que nous serions dans une opposition constructive et pas systématique. »

Voir ailleurs… la politique locale !

Aujourd’hui, sans étiquette, ce jeune homme de 26 ans passionné de politique veut poursuivre sa quête d’une carrière sur la commune d’Escautpont. Avant ce transfert sur la route du Pays de Condé, il fait une rencontre politique. « Au moment où je venais de quitter le RN, j’ai rencontré Philippe Duée (l’ancien maire de Marly). Il m’a proposé de m’épauler sur le volet technique. J’ai des réseaux, une connaissance des institutions, mais des lacunes concernant la technicité sur la gestion d’une collectivité locale. C’est pourquoi, il va m’aider également durant cette campagne municipale sur Escautpont. Attention, il ne sera pas sur la liste, mais il va me conseiller », précise-t-il. 

Déjà sur Escautpont avec une hyper-présence sur des dossiers très locaux, mobilisation sur les réseaux sociaux etc., il dégaine le lendemain de l’installation du nouveau maire de la commune à travers un tractage massif pour dénoncer celle-ci. « La réactivité, c’est moi, le volet technique, Philippe Duée », lance-t-il.

Pour muscler son apprentissage, il assiste à de nombreux conseils municipaux, intercommunaux, pour apprendre, toujours en compagnie de Philippe Duée, Valenciennes jusqu’à présent, Denain, Quiévrechain, Crespin où il entretient « un très bon rapport avec le maire ». 

En digression, sur la technique de la chose publique, lorsque vous voyez un Jordan Bardella affirmer sur une matinale que l’indexation, au 01 janvier 2025, du barême de l’impôt sur le revenu était possible « dans la prochaine loi spéciale comme en 1979 » ; sauf que ses conseillers sont, visiblement ignorants, car depuis le 21 siècle, des lois organiques ont (re)cadré cette pratique. Et la vérité sort du Conseil d’Etat qui a accepté la loi spéciale préparée par le Gouvernement démissionnaire, mais refusé cette mesure présentée par ledit gouvernement sortant. Résultat des courses, 380 000 foyers imposables pour la première fois dès janvier ou en septembre normalement, des contributeurs déjà imposables par dizaines de milliers vont payer leur prélèvement habituel en janvier 2025, en février 2025, etc., avec un ajustement en août/septembre 2025 à la hausse sans indexation du barème dans le PLF 2025, c’est pas gagné… et super technique ! Bref, tout cela pour dire que l’entourage technique d’un élu doit être solide et performant ! 

« Mon coeur est ailleurs », Franck Deloge

Sur ce transfert d’envie de politique d’un ancien habitant de la ville-centre, il se justifie par un attachement avec cette commune : « J’aime cette ville, une cité du bassin minier, ses habitants et j’y habite depuis l’été 2024. Aujourd’hui, mon coeur est ailleurs. » Une phrase toute faite me diriez-vous, mais il faut pour cela conscientiser la pratique politique en 2024. 

Il n’a aucun doute sur la constitution d’une liste sur la commune d’Escaupont. En effet, compte tenu de la mauvaise image de La politique, l’effectivité d’une liste sera un véritable défi dans les 36 000 communes françaises : « Je suis sans étiquette, j’ai réalisé beaucoup de rencontres sur la commune. Je suis de droite, classé sans doute divers droite pour la prochaine municipale. » 

Visiblement, le futur candidat espère fédérer autour d’une candidature à droite, voire le plus à droite du paysage politique. Concrètement, il espère de ses voeux qu’aucune autre candidature, sur son espace électoral, ne sera sur la ligne de départ. 

Sur les débuts du nouveau maire d’Escautpont, il reconnaît « qu’il entreprend des choses, mais j’ai peur d’un manque de places de parking sur la Place Salengro avec l’église, l’école et la future maison médicale. » Déjà très affuté sur les dossiers locaux, il ne laissera rien passer… !

Actualité judiciaire…

En face de cette démarche politique, vous avez aussi une actualité judiciaire où Franck Deloge, présumé innocent, fait l’objet d’un dépôt de plainte pour le délit de « subornation de témoins« , à l’instar de Laurent Degallaix, présumé innocent, et maire de Valenciennes, et une personne non élue  présumée innocente. A ce stade, une étape importante a été franchie durant la 2ème quinzaine de ce mois de novembre 2024 avec le bouclage de l’enquête préliminaire et des auditions, l’épisode suivant sera donc écrit par le Parquet de Lille probablement durant le 1er trimestre 2025. Le justiciable ne fait aucun commentaire sur ce dossier.

Daniel Carlier

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L’ARTisanale, des techniques ancestrales pour inventer le monde de demain

7 décembre 2024 à 06:23

La chapelle XVIIIème siècle du Royal Hainaut Spa&Resort Hôtel accueille jusqu’au dimanche 8 décembre 2024, l’événement « L’ARTisanale ». On peut y rencontrer 23 artisans, facettes multiples d’hommes et de femmes au contact de la matière : terre, verre, bois, métal, textile, mobilier, décoration, vêtements et accessoires, au service d’un art de vivre ensemble autrement.

Le salon L’ ARTisanales s’inscrit dans le parcours des animations de la ville pour les fêtes de fin d’année et contribue à intégrer l’Art au quotidien. L’ARTisanale est aussi membre de l’Institut National des Métiers d’Arts. Il a été inauguré en 1988 par Françoise Lesaint, qui est aujourd’hui présidente d’honneur, mais surtout membre très active et impliquée.

Sur 50 dossiers, 22 ont été sélectionnés, sur des critères objectifs du cahier des charges mais aussi sur des critères subjectifs, en respectant une grille qui permet alors aux membres de classer ses artisans coup de coeur, en plus de critères basés sur la qualité du travail, la présentation notamment, nous dit Bénédicte Szczurek, « Maia Sofa », tapissière décoratrice, artisan du salon et membre de l’association l’ARTisanale.

Si certains artisans font leur deuxième ou troisième salon, certains sont des petits nouveaux. Benoît Szczurek, créateur graphique et textile, présente un travail tout en délicatesse. Après des soucis de santé, il est passé de la taille de pierre, à la sculpture textile, et nous présente des pièces à la frontière de l’art, des sculptures de tissu, peint dont la surface semble vibrer. On le comprend mieux quand on sait que ces personnages fantasmagoriques ont été à l’origine pensés et conçus pour l’univers de la marionnette. Des silhouettes plates en mouvement prenant du volume et même de la vie. On les imagine presque bouger. Benoît se souvient avec nostalgie de ses cours d’arts plastiques au collège, mais aussi de ses cours à l’école des Beaux-Arts de Valenciennes. L’art n’est jamais loin de l’artisanat.

A quelques pas, Laurence Sibille, dentellière, est pensive devant ce qui pourrait nous apparaître comme un amas de fuseaux. Après cette courte pose, elle reprend sa tâche, mais surtout s’anime quand elle nous parle de l’école de Valenciennes qu’elle vient de reprendre, et qu’elle cherche à faire durer le plus longtemps possible en rendant autonome les dentellières qui y sont formées. Chaque dentelle a sa spécificité et celle de Valenciennes, tressée, est fine mais solide et Laurence Sibille veut « réussir à re-motiver les gens sur une tradition dites rébarbative » qui pourtant peut être appropriée de manière contemporaine. D’ailleurs, l’association donne des cours d’apprentissage de différentes techniques de dentelle en fils continus et en fils coupés ainsi que l’aide à la création contemporaine.

Pierre Garnier, le nouveau président a pris la parole dans cet écrin, et a parlé d’excellence et de savoir faire unique. Car ce week-end, dans la chapelle, haute, résonnante, les artisans ont réussi à réchauffer de leur feu timide, ce lieu intimidant. La lumière tamisée rend leur création aussi précieuse qu’elles le sont car elles restent uniques et animées par leur investissement passionnel. Par des techniques très anciennes, ils inventent le monde de demain. En respectant l’environnement, en conservant et en restaurant le patrimoine, en créant et en transmettant. Comme l’a si justement rappelé Maurice Spratbrow, Conseiller municipal délégué aux politiques éducatives de proximité, cet événement dans ce lieu du patrimoine peut faire écho à la reconstruction de la Cathédrale de Notre-Dame de Paris, qui réouvre justement ce même week-end que l’ARTisanale. Il a fallu retrouver des compétences anciennes pour reconstruire ce chef-d’oeuvre, des artisans capables de créer dans le respect de hommes et de la nature. Il a fallu trouver des compétences venues de traditions lointaines. Ces compétences qui sont une force économique, une force de création considérable, nous les avons également à Valenciennes.

L’ARTisanale, 36e salon de professionnels des Métiers d’Art est composée de professionnels de Métiers d’Art et organise la manifestation avec le concours de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Hauts de France, du Royal Hainaut Spa and Resort Hôtel, de la ville de Valenciennes, de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Grand Hainaut, de l’Office de tourisme et des Congrès de Valenciennes Métropole, de la fédération des boutiques de Valenciennes, des Pâtissiers du Hainaut, de l’entreprise « Solution Habitat » de Thivencelle.

L’ARTisanale est ouvert au public du jusqu’au 8 décembre, samedi 7 décembre, de 10h à 19h et dimanche 8 décembre de 10h à 18h

Pour plus d’informations

La page facebook: artisanalevalenciennes

Le site: www.artisanalevalenciennes.fr

Jane Huvelle

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Le Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes a (enfin) son adresse !

6 décembre 2024 à 11:10

Durant presque un siècle, l’association du «Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes » n’avaient pas de locaux pour stocker ses pépites, ses archives, ses dons, ses legs. Aujourd’hui, au 104 de la rue Duchenois, à l’entrée de l’EPHAD « La Maison des roses » (ex Ma Maison des Petites Soeurs des pauvres) face à l’entrée du cimetière Saint-Roch, le « Cercle Archéologique et Historique de Valenciennes », sur deux niveaux, a regroupé sa bibliothèque, sa réserve des publications et les archives que le service municipal d’archives a souhaité ne pas conserver. 

« Toutefois, note siège est toujours basé à la Maison des Associations de Valenciennes. L’EPHAD des Roses, contre un loyer accessible, nous a permis d’accéder à un local pour stocker nos archives, et de commencer à trier… », indique Philippe Guignet, le Président du CAHVA. Ce trésor est aujourd’hui à disposition des adhérents de l’association, vous y retrouvez des publications très diverses, un fonds très précieux pour les amoureux de l’histoire, les chercheurs également, et les curieux. « Les deux objectifs de l’association sont de vulgariser l’histoire de Valenciennes et de son arrondissement, mais aussi de publier nos recherches », poursuit le président. 

 

Court-métrage sur la reconstruction de Valenciennes (1940-1959)

A l’occasion de cette découverte des nouveaux locaux, l’association a projeté un cout-métrage, réalisé par des étudiants en 2018, sur l’histoire de la reconstruction de Valenciennes entre 1940 et 1959. 

Le début de la Seconde guerre mondiale fut ravageur pour de nombreuses communes dans le Nord de la France. Valenciennes n’a pas échappé à cette flamme dévastatrice. En effet, un incendie s’est déclaré le 22 mai 1940 dans le cœur de la ville. En période normal, ce dernier aurait dû être circonscrit rapidement, sauf « que la population était partie depuis le 16 avril 1940 face à l’arrivée proche des troupes allemandes (le 27 mai). L’incendie a duré 14 jours », explique Jean-Marie Richez, auteur d’un livre référence sur le sujet. En effet, avec seulement quelques milliers d’habitants encore présents, aucun service suffisant n’était opérationnel pour éteindre ces flammes ravageuses détruisant 12% du bâti dans le centre de Valenciennes, sauf la façade de l’Hôtel de Ville.

Bien sûr, il fallait reconstruire. Près de 8 plans ont été produits pour cette reconstruction majuscule, notamment celui d’Albert Laprade. Ce fameux plan Laprade a été validé par le Général Pétain le 23 juin 1943. « Il y avait deux volontés dans le Plan Laprade. Tout d’abord, sortir les industries de la ville, mais également recouvrer de la salubrité tout commune une fonctionnalité des espaces urbains », poursuit le conférencier. Le plan Laprade prévoyait aussi un parking souterrain sous la Place d’Armes, sacrément visionnaire, mais l’équipe municipale de l’époque a jugé le coût trop important.

 

(Visuel d’une planche d’un plan Laprade de 1941)

En 1944, les alliés ont bombardé la ville de Valenciennes, et notamment l’église Saint-Géry. Pour sa reconstruction, en l’absence de fouilles préventives à l’époque, des tombes ont été retrouvées en cours de chantier, autre époque !

La mise en oeuvre du Plan Laprade a nécessité des crédits importants de l’Etat. Les travaux ont démarré en 1945 avec la reconstruction des 40 îlots que nous connaissons aujourd’hui. « Pierre Carous, édile de la cité, a été l’aiguillon de cette reconstruction du centre-ville de Valenciennes », ajoute-t-il. Toutefois, deux typologies ont été choisies par deux architectes différents. Ainsi, 20 îlots ont un toit, et 20 autres possèdent un toit terrasse.

Enfin, Charles de Gaulle est venu inaugurer cette ville reconstruite le 16 septembre 1959, et son hôtel de ville flamboyant dont il est le parrain pour l’éternité.

Daniel Carlier

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Lycée Dampierre, son restaurant d’application « 1926 » en… service !

2 décembre 2024 à 09:21

Laurent Vallet/Chef d’établissement : « Relever le niveau de l’enseignement »

Laurent Vallet, le Directeur de l’établissement ne cachait pas la volonté de franchir un cran au sein du Lycée Dampierre, celui d’une pédagogie moderne et porteuse pour des apprenants dans le secteur de l’hôtellerie-restauration. 

Serge Carré, Président de l’OGEC, et Laurent Vallet, chef d’établissement

Après un premier pas en « 1926 » où une école plus un centre de formation, dans les métiers de la métallurgie, ont vu le jour. Puis, pendant 30 ans, le centre VALAREP dans les métiers l’hôtellerie-restauration a posé ses valises au Château Fortier à Saint-Saulve. « Je tiens à remercier vivement le maire de Saint-Saulve. Pour autant, ce site n’était plus adéquat. C’est pourquoi, après mon arrivée, nous avons décidé de lancer un projet de construction d’un nouvel équipement pour nos apprentis », commente Laurent Vallet.

« L’architecture est un acte de foi », MV2 Architectes

En présence de Monseigneur Dollman, les locuteurs ont mis en exergue un besoin d’optimisation de la pédagogie. « Nous devons relever le niveau de l’enseignement », poursuit-il. Pour autant, ce projet de construction ex nihilo, sur 18 mois, a nécessité un soutien sans failles de ses partenaires. 

Et en premier lieu, une vision architecturale capable de fédérer les partenaires à travers « un bâtiment durablement tourné vers la décarbonation. Pompe à chaleur, ventilation à double flux, panneaux photovoltaïques avec une production de 30% de l’énergie consommé sur site, le choix des matériaux… », indique l’architecte en chef du cabinet « M2V Architectes » dont l’expression dans un établissement catholique ne manque pas d’à-propos : « L’architecture est un acte de foi ».

Cet engagement a séduit l’exécutif de la région Hauts de France, le responsable en chef des lycées, et le moteur principal de cette nouvelle construction. Elizabeth Gondy, conseillère régionale, était ravie du résultat : « Le 1926 est un espace pédagogique exceptionnel. L’alternance est une filière d’excellence, dans le privé malgré les critiques, comme dans le public, que la région Hauts de France soutient ».

Après le coupé de cordon officiel et le dévoilement d’une plaque, la visite du restaurant d’application est spectaculaire, salle de cours, cuisine, laboratoire et un espace de restauration d’une grande qualité…. Pour ce denier, la bénédiction de Monseigneur Dollmann pour le Diocèse de Cambrai était le geste ultime d’un lancement sur les fonts baptismaux d’un restaurant d’application efficace et efficient. 

Daniel Carlier

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(Handibasket N3) : L’ASHHV Valenciennes s’est fait peur, mais reste invaincue

1 décembre 2024 à 16:36

(Visuel 31 points pour Alvyn Marcant)

L’ASHHV VALENCIENNES BRILLE DE MILLE FEUX DEPUIS LE DEBUT DE SAISON

L’Association Sportive Hainaut Handisport Valenciennes (ASHHV), qui a fêté ses cinquante ans cette année, a dans son sein, une section basket fauteuil qui a pratiquement un demi-siècle également. Après des hauts et des bas cette dernière a trouvé son équilibre dans cette saison 2024-2025. La preuve, dans son championnat de N3, elle est à ce jour invaincue après six rencontres et totalise 12 pts. Cela avec la première attaque : 364 pts inscrits (60,6 de moyenne), mais seulement la sixième défense : 251 pts encaissés (41,8). Et voilà Orléans (3e, 10 pts, 4 victoires, 2 défaites) qui est un peu la bête noire des Valenciennois qui se déplace à Valenciennes : << Cette formation ne nous réussit pas trop. La saison dernière nous avons perdu de cinq points chez elle et de même manière lors du match retour. De toute façon il faut gagner car nous envisageons de monter en N2. >>, relate  Jean-Michel Pittavino le coach valenciennois.

Jean-Michel Pittavino prodigue ses derniers conseils avant le coup d’envoi

L’ASHHV DEROULE, S’ECROULE PUIS TERMINE EN FORCE

Un début de match très équilibré, les deux formations se regardant les yeux dans les yeux, tout en se rendant panier pour panier : 13-12 (10e). Là, premier rebondissement. Avec une défense de fer les Valenciennois asphyxiaient les Orléannais qui ne marquaient que deux petits points dans la seconde période alors que Marcant, Fromont et Galan trouvaient régulièrement la route du panier adverse : 30-14 au repos. A la reprise second rebondissement. Orléans ne baissait pas les bras malgré son retard et reprenait mieux les débats, face à un hôte devenu tout a coup efficacement muet. Il passait un 0-12 malvenu pour revenir dans la partie ; 30-26 (25e). Pire même il passait devant à l’aube de l’ultime quart temps : 32-34 (30e). L’ambiance devenait électrique et la pression montait. Les changements de leaders se poursuivaient : 36-37 (35e), 44-41 (39e). Les Valenciennois pensaient alors avoir fait le plus difficile, mais non Ridor égalisait à l’approche de la fin du temps réglementaire (3e rebondissement) : 44-44 (40e). Dans la prolongation, Marcant et Fromont trouvaient alors que la rigolade avait assez duré et l’ASHHV s’imposait : 55-44. Ouf…

ILS ONT DECLARE

Jérémy Ridor (coach-joueur d’Orléans) : << Un match intense qui se termine en prolongation malheureusement négativement pour nous. On a pris un éclat dans le second quart temps, puis nous sommes revenus après la reprise mais nous n’avons pas su garder notre rythme dans la quatrième période et dans la prolongation nous avons subi physiquement. C’est toujours un plaisir de venir jouer ici, cela se passe toujours très bien, il y a du monde et nous sommes toujours bien accueillis. >>

Thibault Fromont (Un joueur cadre de l’ASHHV) : << Un match très dur. Nous avons dominé la première mi-temps  et comme d’habitude nous sommes passés à travers dans la troisième période et on a eu du mal à revenir. Nous sommes contents de gagner même si c’est après prolongation. Nous sommes à sept victoires en sept matchs c’est cool. Bravo à l’équipe. >>

Jean-Michel Pittavino (coach de l’ASHHV) : << Un match très difficile face à une équipe qui nous posé beaucoup de problèmes. En plus nous n’avons pas eu de réussite aux tirs donc pas évident de gagner dans cette situation. L’égalisation nous a fait mal mais nous sommes arrivés à nous remobiliser pour l’emporter. Les consignes ont été juste respectées, je pense que les joueurs n’étaient pas dans le match aujourd’hui. >>

Les deux équipes ont posé avant la rencontre

ASHHV VALENCIENNES  – ORLEANS : 55-44 ap (13-12, 17-2, 2-20, 12-10, 11-0)

ASHHV Valenciennes : Marcant 31, Fromont 12, Galan 12.

ORLEANS : Rajohnson 8, Muriente 11, Lebreton 8, Ridor 17.

Olivia et Robert Place

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Le Grand Hainaut collecte 10 850 euros pour l’opération « Octobre Rose 2024 »

20 novembre 2024 à 15:00

(Philippe Guilbert, Laurent Suin, et Alain Duciel)

Depuis trois ans, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat participe à l’opération « Octobre Rose » à travers la fabrication de « Meringues Roses ». Elle est associée pour cette mission de combat contre le cancer du sein aux pâtissiers de la Fédération des Hauts de France, et sur le Valenciennois des membres de l’association des Pâtissiers du Hainaut et Maîtres Pâtigoustiers. Enfin, la chaîne solidaire serait incomplète dans sa phase distribution et vente sans la Fédération des Boutiques de Valenciennes et le Groupement des Unions commerciales du Grand Hainaut.

Les apprentis ont fabriqué ces Meringues Roses au mois de septembre dernier.

Alain Duciel, Président de la Commission territoriale du Grand Hainaut de la CMA, rappelle l’engagement des 11 CFA alimentaires (Centre de Formation des Apprentis) à travers « la fabrication de 150 000 meringues roses en septembre 2024 ». Depuis plusieurs années, le Valenciennois, et plus largement le Grand Hainaut en 2024, ont participé activement à cette collecte de fonds en vendant les sachets de meringues roses dans leurs commerces.

« Le Valenciennois est une terre de coeur », Laurent Suin

Très actif sur le sujet depuis quelques années, les membres de la fédération des Boutiques de Valenciennes ont réussi à collecter 4 050 euros pour cette édition 2024. « Le Valenciennois est une terre de coeur. Les commerçants/artisans de Valenciennes ont pris à bras-le-corps cette cause », commente Laurent Suin, le président de l’association. 

Pour cette édition 2024, le Groupement des Unions commerciales du Grand Hainaut s’est joint à cette action solidaire. Son président, Christophe Carlier, était très fier de remettre à l’organisation de cette action un chèque de 4 800 euros. La coordonatrice pour le Groupement des UC, Marlyne Canone, remercie toutes les Unions commerciales participantes ( Anzin, Artres, Avesnes-le-sec, Avesnes-sur-Helpe, Bouchain, Bruay-sur-l’Escaut, Denain, Douchy-les-Mines, Étrœungt, Feignies,  Marly, Le Quesnoy, Saint-Saulve, Saultain, Solesmes, Sorle-le-Château, Trith-Saint-Léger, et Wallers). 

Antoine Guilbert au micro et les pâtissiers du Hainaut

Enfin, Antoine Guilbert, le Président des Patissiers du Hainaut, annonce que l’association a collecté la somme de 2 000 euros : « Nous avons fabriqué et vendu dans nos commerces ces meringues roses ». 

Cette addition solidaire totalise la somme impressionnante de 10 850 euros sans compter d’autres initiatives locales en la matière comme au sein de la Résidence Happy Senior à Valenciennes. D’ailleurs, Philippe Guilbert évoque une réflexion avec le Président de région, Laurent Rigaud, afin de commencer « la fabrication dès le mois de juin et pas seulement dans un temps très court début septembre. Cela impliquerait des apprentis en fin d’année et des nouveaux arrivants ».

A chaque année sa touche supplémentaire pour collecter plus de fonds, l’édition « Octobre Rose 2025 » promet de voir plus grand encore… !

Daniel Carlier

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« Nous Toutes 2024 » dans la déflagration Gisèle Pélicot

18 novembre 2024 à 06:37

Le point de rendez-vous était inhabituel, mais évidemment avec du violet partout. Le parvis du Phénix est oublié pour la Place Verte à Valenciennes où le fameux kiosque est porteur pour des actions. Ensuite, ce lieu sera, dés l’édition 2026, face à la nouvelle porte d’entrée du nouveau Musée des Beaux-Arts. 

Sous la houlette d’Émilie Van Ryckeghem, la Présidente de l’association, et de Betty Rygielski, la manifestation a défilé dans le centre de Valenciennes avec comme d’habitude une musicalité dynamique et des temps forts, pour les invisibles victimes du quotidien Place de la République, voire les infanticides depuis le début de l’année Place d’Armes. 

« Pour cette marche annuelle, nous voulons mettre en lumière les micro-actions tout au long de l’année afin de lutter contre les violences physiques et/ou verbales. S’informer sur les sites internet dédiés, dénoncer des propos sexistes, soutenir les victimes autour de soi, etc. », commente Victoria Borgnet, membre de l’association. Bien sûr, après « Me Too », l’affaire Pélicot transcende les victimes et devrait plus encore déverrouiller le silence, voire cet embargo autour de ce fléau. Certes, vous avez à ce stade des référents « spécialisés » dans l’accueil des victimes d’un harcèlement, d’une agression ou d’un viol, mais « la formation n’est pas encore suffisante. Cela dépend (trop) encore de la personne en face de vous », ajoute Victoria Borgnet. Certes, des progrès sont notables et les nier ne fait pas avancer la cause. Par contre, l’hétérogénéité des personnes formées et l’importance du sujet au sein d’un commissariat, d’une gendarmerie, est différente dans les 101 départements français. Un cadre rassurant pour toutes et tous, les victimes, est une condition sine qua non pour lutter au quotidien. 

« 2,6 milliards pour lutter contre les violences des genres », Betty Rygielski

Quelques prises de parole, au kiosque de la Place Verte, ont amorcé cette marche où 150 personnes environ étaient présentes. « Il faudrait 2,6 milliards/an pour lutter contre les violences des genres ; il faut agir également contre la charge mentale. Nous sommes contre un groupe qui opprime, qui domine et chacun dispose d’un pouvoir », déclare Betty Rygielski. 

La déambulation à travers les artères centrales de Valenciennes bénéficie, année après année, de plus de bienveillance des chalands, des commerçants/artisans sur le pas de la porte, et plus d’un regard incrédule sur le bien-fondé de cette cause. Certes, c’est un petit pas, mais il grignote sur le patriarcat dénoncé durant ce défilé et l’hostilité, affichée hier, baisse la tête devant cette manifestation de proximité. 

Daniel Carlier

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« Entente cordiale » entre les anciens combattants et les associations sportives à Valenciennes

11 novembre 2024 à 11:49

(Le club de karaté, salle Pierre Carous à Valenciennes)

Le rendez-vous était pris pour les associations à l’arrière du Musée des Beaux-Arts de Valenciennes dans l’attente du cortège des officiels en provenance du Monuments aux morts de Valenciennes et ses 861 noms gravés sur celui-ci.. D’ailleurs, ce dernier fêtera ses 100 ans en 2025.

Ensuite, les associations ont réalisé le tour du Musée des Beaux Arts en passant devant les officiels devant l’entrée actuelle boulevard Watteau, en cours d’une rénovation très lourde, et elles ont défilé une à une avec un temps devant les officiels. « C’est un hommage (habituel) à la société civile », souligne le chef du protocole en la matière pour la ville de Valenciennes.

Les associations sportives perpétuent ainsi cette tradition sur la ville de Valenciennes, un moment convivial qui s’est achevé à travers un accueil par une cantinière militaire où un chocolat chaud pour tout le monde a bouclé cette cérémonie sympathique à plus d’un titre.

Daniel Carlier

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Du Mont Valérien au Musée de l’Immigration avec le MRAP Valenciennes

30 octobre 2024 à 10:50

(Le groupe de participants au Mont Valérien)

Pour resituer le contexte de cette double visite, elle a été organisée par l’association le MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples), et son antenne sur Valenciennes présidée par Jean-Claude Dulieu, conseiller départemental du Nord. Cette association nationale est reconnue par l’ONU, elle fête ses 75 ans de lutte pour plus d’humanité de par le monde. A ce titre, Jean-Claude Dulieu a été son président national durant 15 ans où « nous avons pu faire passer des propos manifestement racistes comme un délit et plus une liberté d’expression (comme aux USA) », précise-t-il.

61 personnes étaient présentes, membres du MRAP, de nombreuses associations dans le champ social et d’accueil des populations, des agents territoriaux, des élus dont le maire de la commune de Trith-st-Léger en soutien de ce déplacement associatif, des enseignants, des professions libérales.. « dans le cadre de l’éducation populaire, vous allez enrichir vos convictions humanistes à travers la richesse pédagogique et le diffuser autour de vous », ajoute le Président du MRAP Valenciennes… et extrême richesse il y a eu. Rappel de la visite 2023 sur https://www.va-infos.fr/2023/11/02/deux-visites-a-paris-en-pleine-conscience-avec-le-mrap-valenciennes/

Les fusillés du Mont Valérien, morts au « sang » d’honneur !

Au sud-ouest de Paris, sur Suresnes, le Mont Valérien culmine à 161 mètres dans le département des Hauts-de-Seine. Cette hauteur dans le bassin parisien a d’abord été occupée par des ermites religieux dès 1556, mais le fait cultuel a quitté cette vue imprenable sur Paris en 1841. Il n’en fallait pas plus pour que l’Armée française jette son dévolu sur cet espace pas trop loin de Paris, ni trop proche des civils, discret et stratégique à la fois. L’armée décide donc d’ériger une forteresse entre 1843 et 1846. C’est une Place forte de l’armée française hier et encore aujourd’hui. En effet, ce site est encore militarisé sur sa majeure partie (carte Mont Valérien) avec la présence dans cette forteresse du 88ème régiment de communication.

La flamme du Mont Valérien devant La Croix de Lorraine

En fait, la globalité du site est méconnu, car votre rétine est fixée à des images récurrentes d’un lieu de commémoration , de mémoire face à la Croix de Loraine haute de 14 mètres, avec à son pied une flamme soeur jumelle de celle située sous l’Arc de Triomphe, sur une immense esplanade en « V » taillée pour les manifestations mémorielles majuscules. Pour le reste, le contenu est moins connu du grand public, une crypte en hommage à la France combattante durant la seconde guerre mondiale voulue par le Général de Gaulle, et un espace mémoriel sur un site d’exécution. En effet, l’Armée allemande (et pas les SS) a fusillé, dans la fameuse clairière du Mont Valérien, 1008 résistants et otages. 

Hubert Germain, dernier compagnon de la Libération… au Mont Valérien !

Visuel de la crypte en hommage aux forces combattantes de la 2ème Guerre mondiale

Ce site, aujourd’hui nommé comme « Premier Haut lieu de la mémoire nationale du ministère des Armées » a donc une double vocation. Sur le côté de l’immense Croix de Lorraine, vous avez une crypte où 17 dépouilles sont présentes, hommes, femmes, et toutes les nationalités venues mourir pour le drapeau tricolore. En point d’orgue dans l’axe de la Croix de Lorraine, la dépouille du dernier « compagnon de la Libération, Hubert Germain, inhumé dans cette crypte en 2021 pour la cérémonie du 11 novembre. La boucle souhaitée par De Gaulle est bouclée », explique la guide. 

La clairière du Mont Valérien

Ensuite, la visite se dirige sur les hauteurs du Mont Valérien où vous voyez en cheminant un hommage aux fusillés de l’affiche rouge, nous y reviendrons ! Là, vous découvrez en contrebas la clairière où « 60% de résistants et 40% d’otages ont été fusillés. Sur ce site, comme sur celui de Balard et du Fort de Vincennes, ce sont des exécutions suite à un jugement. Le Mont Valérien sera le plus choisi compte tenu de sa discrétion. Pour les exécutions plus sommaires sans procès, les Jardins du Luxembourg, Châtenay Malabry et le Bois de Boulogne seront les lieux privilégiés », ajoute la guide. On parle de résistants avec une majorité de communistes (70%), dont l’adhésion au simple parti politique est interdite dès l’occupation de l’armée allemande. Puis, entre 1941 et 1942, l’armée allemande décide de prendre des otages à chaque acte de résistance afin de faire naître une opposition aux attentats dans la population française. Peine perdue, un sentiment de compassion naît suite à ses exécutions visant une opposition politique présumée, la communauté juive, les personnes handicapées, les homosexuels, etc. 

Par contre, le Mont Valérien n’a jamais été une « prison, ni un lieu de détention provisoire, ni aujourd’hui un cimetière. Les personnes exécutées sont enterrées ailleurs, et dans des fosses individuelles et anonymes », précise-t-il. 

Les époux Manouchian, une reconnaissance tardive, mais essentielle !

Le fait historique récent est la mise en lumière des groupes de résistants, composés d’étrangers, et reconnus à travers l’entrée au Panthéon de l’Arménien Missak Manouchian le 21 février 2024, accompagné de son épouse Mélinée. Ce geste porte la lumière sur l’intégralité de ce groupe de 21 résistants, identifiés comme extrêmement dangereux par l’occupant dont l’arrestation fera l’objet d’une véritable « campagne de communication, c’est du marketing à travers cette fameuse affiche rouge où tous les membres de ce groupe de résistants figurent », précise la guide. Son procès du 15 au 18 février 1944 marquera les esprits. 

Cette reconnaissance de la nation est également le moment « de l’union des mémoires. C’est très important », poursuit-elle. En effet, la fin de la guerre marque une lutte sans merci politico-mémoriel sur le site du Mont Valérien et bien au delà. Les Gaullistes ont obtenu la plupart des lauriers et cette arrivée au Panthéon rappelle que les communistes et des combattants résistants des autres pays ont lutté chaque jour contre l’occupant allemand. D’ailleurs, ce site militarisé ne peut se visiter seul, hors esplanade, comme tenu que « nous devons commenter les inscriptions dans la clairière, car il y a des erreurs (ou mensonges) », conclut-elle. La plus grosse ineptie est qu’à la sortie de la guerre, il fallait faire croire au peuple français en reconstruction que dès le 1er jour de l’occupation par l’ennemi, la France a résisté et non collaborée avec un zèle peu commun. 

La cloche où figure les 1008 résistants et otages fusillés au Mont Valérien

En visite sur ce lieu, Robert Badinter en 1997 regrette qu’aucune stèle n’est dédiée à ses 1008 fusillés. Chose faite en 2003 où une cloche volumineuse, en lecture à 360°, énumère les noms de tous les personnes exécutées au Mont Valérien. Une participante à cette visite rappelle deux noms du Valenciennois gravés sur cette cloche : « C’est Pierre Neve, originaire de Denain, ancien enseignant au Lycée français de Berlin en 1933, puis sur Paris en 1940. Il a été arrêté suite à ses écrits contre le 3ème Reich (les fameux otages). Ensuite, c’est Robert Witchtz, originaire d’Abscon, fusillé à 19 ans ». Enfin, sur ce lieu mortifère, une chapelle désacralisée est encore un lieu de mémoire où les futurs condamnés attendaient lorsqu’il y avait « trop d’exécutions le même jour. Ils restaient dans cette ancienne chapelle quelques minutes ou quelques heures en attendant » , ajoute la guide. Dans ce lieu est exposé des poteaux d’exécution et des cercueils de transports des corps… 

On le sait encore moins, mais sur cette esplanade du Mont Valérien, à la sortie de la guerre, les veuves des résistants identifiés et morts pour la France (et pas seulement les fusillés du Mont Valérien) ont reçu un hommage national, sur ladite esplanade du Mont Valérien, à travers la remise d’une décoration aux veuves de guerre. Une enfant d’une veuve témoigne : « C’était très impressionnant cette cérémonie, je j’ai pas arrêté de pleurer. Mon père représentait la résistance en Normandie ». 

Le Palais de la Porte Dorée, symbole de la démesure d’une exposition éphémère sur les colonies françaises en 1931…

Il faut restituer le contexte de cette construction pharaonique. La France au XIXème siècle, comme beaucoup de pays européens, se lance dans une conquête des colonies, de l’Indochine à l’Afrique en passant par les DOM TOM que nous connaissons aujourd’hui, la France étend son périmètre national de façon exponentielle. 

A l’occasion de la 1ère guerre mondiale, nombre de soldast sont venus combattre loin de leurs terres pour la France, mais à la sortie de ce conflit ravageur dans les toutes les familles françaises, l’opinion publique ne comprend plus le besoin de dépenser autant d’argent hors de nos frontières tant les besoins sont immenses. C’est pourquoi, une exposition coloniale internationale a été organisée en 1931 sur Paris afin d’organiser une promotion XXL des colonies.

De l’espace à l’infini…

Là, nous touchons dans la démesure, le bois de Vincennes est investi complètement avec d’ailleurs les prémices du Zoo de Vincennes, mais également des édifices en dur aujourd’hui disparus sauf l’immense Palais de la Porte Dorée. Bâtiment immense, les surfaces des pièces sont impressionnantes, voire très datées, la hauteur de plafond est indéfinissable, les espaces infinies…, vous avez même un aquarium tropical en sous-sol ! C’est l’antithèse d’un projet architectural éco-responsable en 2024, impensable !

Un succès populaire hallucinant 

Une salle de l’exposition permanente sur l’histoire de l’immigration

Quel fut l’accueil des Français vis à vis de cette exposition dont la mise en place a mis 3 ans, pour six seulement d’exposition seulement ? Le succès a été incroyable. Certes, certains sont venus plusieurs fois, mais sur une population recensée à 40 millions d’habitants en France, 33 millions de billets vendus… ! Il fallait conserver une empreinte de cette trace d’histoire, indéniablement !

Ce monument a de fait été conservé à juste titre pour en faire un site de compréhension des flux migratoires, c’est le Musée national de l’histoire de l’immigration. Sur quatre siècles, la guide a brossé une traçabilité de notre creuset national, pétri d’origines diverses. Déjà au XVIIème siècle, Louis XIV, le roi au règne le plus étendu de l’histoire du Monde (72 ans), demande aux protestants (les huguenots) de se convertir au catholicisme ou de partir. Des vagues de pratiquants protestants atterrirent en Angleterre et dans bien d’autres pays expliquant le culte associé aujourd’hui au pays. Ce sont les premiers « émigrés » Français. A cette époque, le triste « Code Noir » de l’esclavage voit le jour en 1685 et avec lui la commercialisation codifié de la traite des esclaves entre la France, l’Afrique et les débuts des Etats-Unis d’Amérique. Rappelons tout de même qu’il n’y avait pas d’esclavage en France métropolitaine, ce circuit était uniquement une source de denrées alimentaires, voire autres matières précieuses, pour la France. 

Bien sûr 1789 passe par là, la déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen le 26 août 1789 implique dans la durée la fin de l’esclave dans les colonies françaises en 1794, un statut remis en cause par Napoléon Bonaparte avec le souci de relancer l’économie du pays. La seconde fin de l’esclavage (et la bonne) en France intervient en 1848…

Salle de mobilier, style entre-deux-guerre avec sa marqueterie typique et ses rondeurs

En effet vers 1848, l’avènement de la 2ème république, en France, est concomitant avec l’influence de la révolution française partout en Europe avec une conséquence simple, l’exil de intelligentsia des pays concernés. « On invente le statut de réfugiés à cette occasion avec la venue d’artistes et de penseurs de toute l’Europe, Frédéric Chopin fut l’un d’entre eux », ajoute la guide. 

En 1889, les grands travaux de Paris entreprise par le Baron Haussmann ont attiré des travailleurs étrangers. Ainsi, une 1ère vague d’Italiens, de Polonais, de Belges, de Prussiens arrivent sur le sol français. 

« En 1917, on se méfie des étrangers (avec la Carte Nationale d’Identité) », guide

Après la première guerre contre l’empire Prussien et la défaite de 1870 où la France perd la Lorraine et une partie de la Moselle, les ferments des coalitions entre les grandes puissances milliaires débouchent sur la Première guerre mondiale. Pourquoi mondiale, car la France et autres pays coloniaux demandent aux populations de ces pays conquis de venir combattre pour la mère patrie… !

Par contre, concernant ces d’étrangers déjà sur place, et ceux non volontaires pour combattre, ils sont suspectés d’office d’intelligence avec l’ennemi. « En 1917, on se méfie des étrangers et on invente la CNI (Carte Nationale d’identité) où les l’exhaustivité des informations sur la famille, l’emploi, et même des caractéristiques physiques très très poussées », explique-t-elle la guide, des données lunaires au regard de nos lois à ce stade. Ce n’est qu’en 1944 que la CNI, actuellement en vigueur en 2024, connaît son format connu. Avant ce changement, c’est le fameux Livret de Famille qui fait office de justificatif de pièce d’identité pour un foyer français. 

La France Black/Blanc/Beur, un propos raciste en 2024  ?

Ensuite, les colonies au fil des années réclament leur indépendance au XXème siècle avec en point d’orgue, en France, la Guerre en Algérie et les accords d’Evian (très décriés aujourd’hui). Ensuite, dans les années 70, vous avez dans la même période une vague massive de réfugiés des pays de l’Amérique du Sud dont les situations sont très subversives et un rejet des populations immigrées déjà présentes, c’est toute la paradoxe ! 

L’arrivée des radios libres en 1981 (en danger actuellement) fait émerger une nouvelle culture musicale, sans oublier France 1998, et la 1ère victoire en Coupe du Monde de football. « La France Black/Blanc/Beur est perçue par les jeunes générations comme un propos raciste en 2024 », commente la guide. « Nous sommes tous les racistes de notre époque. Les mots évoluent comme celui de nègre, enseigné à l’époque dans les écoles et aujourd’hui… ! », ajoute-t-elle. 

Si vous pouvez vous rendre au sein de ce Musée national de l’histoire de l’Immigration, n’hésitez pas, car vous allez toucher du doigt notre histoire commune, entre injustice et humanité, avec une ligne de crête si étroite comme nous le voyons chaque jour !

Daniel Carlier

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Revue du patrimoine à Valenciennes en attente de… !

27 octobre 2024 à 07:00

(Peut-être son plus beau dessin, le quartier des Wantiers à l’encre de Chine, quel travail de reproduction à cette échelle ! )

Au 94 rue de Paris, le Comité de Sauvegarde du Patrimoine à Valenciennes libéré !

 

Le titre est cruel, mais pour la 1ère fois depuis 1991 l’association n’a plus le viager à payer pour sa propriété au 94 rue de Paris à Valenciennes (1 500 euros par an). « Sans elles (deux ex propriétaires), nous n’aurions jamais pu acheter cette maison scaldienne du XVIème siècle. La dernière propriétaire est décédée en 2023 », souligne Alain Cybertowicz. Evidemment cela limite les dépenses de l’association dont « 127 membres cotisants », se réjouit le Président et ce n’est pas un petit chiffre pour une association de proximité.

Le 94 rue de Paris par Francis Trottin

Evidemment, cette année ne pouvait pas être comme les autres au 94 rue de Paris. « Dix jours avant les Journées du Patrimoine, on nous a demandé d’évacuer tout le mobilier et matériel à l’intérieur, car le bâtiment voisin (le 92) menaçait de s’effondrer. Pour La manifestation des « Journées du Patrimoine », nous avons donc fait ce que nous pouvions pour accueillir le public dans les meilleures conditions du moment », résume Alain Cybertowicz. 

Dans l’expression « puissance publique », vous avez le 1er mot qui définit le réel face à « l’impuissance associative » parfois, faute de temps, de moyens, voire de bénévoles… plus concrètement !

Au fil du comité… 

La rénovation de la façade de l’Hôtel de Ville a tapé dans l’oeil de tous les Athéniens. « Elle est magnifique, un travail remarquable. Ensuite, nous apprécions les rénovations des voiries dans le vieux Valenciennes, mais également le chantier des Chartriers très fidèle à l’existant », commente le Président. L’adjoint au maire ajoute que la commune va poursuivre son effort sur l’Hôtel de Ville avec la rénovation pour de ses deux ailes.

Deux dossiers animent cette présentation. Bien sûr, le sujet de l’ancienne Briqueterie Chimot, même si sa localisation est sur Marly, avec un avenir sombre et voué à être détruite pour le remplacer par un pôle sportif, l’espoir est mince (https://www.va-infos.fr/2024/10/16/cavm-des-reponses-sur-chimot-et-h2v-et-des-questions-sur-les-choix-financiers-contraints/) ! A cet effet, Pierre-Marie Miroux a réalisé une conférence sur la famille Chimot, les origines de la briqueterie et Jean-Jacques Fleury a présenté ses visites au sein de cette exploitation encore vivante en décembre 2023, mais surtout ses spécificités faisant de ce lieu un site quasi unique en France. On connaît tout du Four Hoffmann !

Comme un destin croisé, l’église Saint-Michel bâti grâce aux briques produites par la fameuse Briqueterie est en péril. Beaucoup de questions sur le sujet…

« Le diocèse va essayer de sauver le clocher de Saint-Michel », Daniel Capelle

Clairement, la situation de l’édifice religieux (construite après 1905) est très dégradée. En effet, comme propriétaire de l’église Saint-Michel, le diocèse de Cambrai a réalisé « une étude, car la nef est atteinte par la mérule. C’est 5 millions de travaux », commente l’élu en charge du patrimoine. « Clairement, le Diocèse n’a pas les moyens de réaliser ces travaux, car ce n’est pas sa seule église à réparer. C’est pourquoi, nous avons suggéré au propriétaire de déconstruire la nef avant qu’elle ne tombe afin d’essayer de sauver le beffroi et son clocher », poursuit-il.

Feu Monseigneur Garnier nous rapportait le propos suivant : « Le Diocèse de Cambrai a les finances d’une ville de 20 000 habitants » et compte tenu de l’étendue de son territoire (Carte diocèse), c’est le minimum minimorum pour administrer une organisation religieuse et bien peu pour effectuer des travaux lourds !

Rue de Famars piétonne, entrée Place du Commerce

Pour sa part, la ville de Valenciennes va travailler le parvis « particulièrement accidentogène, on ne sait pas où traverser. On risque sa vie ! », c’est du vécu… commente Daniel Capelle. Ainsi, pour faire bonne figure face à cette nouvelle configuration assez proche, « un square et un repositionnement de la statue du roi Albert est envisagée par la ville ».

Et l’église de Saint-Géry va fêter ses 800 ans en 2025

Par contre, la ville de Valenciennes, propriétaire de l’église Saint-Géry, va marquer l’année 2025 compte tenu d’un anniversaire emblématique de cette ancienne chapelle des Franciscains. « Nous allons fêter les 800 ans de l’église Saint-Géry, fondée en 1225 et aussi les 50 ans après l’incendie en 1965 », annonce Daniel Capelle.

Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes réouvert fin 2026

Pour répondre à un procès en négligence patrimoniale de la ville de Valenciennes, l’adjoint lance à la cantonade : « La ville de Valenciennes engage 19 millions d’euros pour la rénovation du Musée des Beaux-Arts. Nous travaillons pour le restaurer dans son jus de 1909 avec le remplacement de la verrière, la coupole…, tout en améliorant les conditions thermiques afin de réduire la problématique de l’humidité (cause de ce sinistre), mais également la scénographie ».

Les 100 ans du Monuments aux Morts de Valenciennes

Le souvenir des soldats morts pour la patrie doit toujours rester vivace et le Monument aux Morts d’une collective locale est aussi sacré qu’une pierre de l’Hôtel de Ville. A Valenciennes, le sien atteint l’âge très respectable du centenaire. Les 861 morts gravés dans le marbre de ce monument seront sans doute magnifier à cette occasion. 

La Maison espagnole, nouvelle destination

Avec le transfert d’un service de l’office de Tourisme, hier au sein de la Maison espagnole, et aujourd’hui au rez-de-chaussée du Mont de Piété, vendu au privé, l’avenir de cette bâtisse historique, comme l’auberge du Bon fermier, était un véritable questionnement. « Il y a des difficultés pour un accueil du grand public, mais par contre nous pouvons transférer un service de la ville de Valenciennes », précise Daniel Capelle. C’est l’option retenue semble-t-il.

La Maison du Prévôt, rien à l’horizon… !

C’est le dossier qui n’avance pas, d’année en année. Outre les dégradations, les malveillances, l’usage potentiel est très restreint. « La seule possibilité est la création d’une résidence pour artistes », explique l’élu. Compte tenu de la kyrielle de dossiers sur cette thématique patrimoniale, sans un mécénat, il est probable que cet édifice reste dans son jus, mais pour combien de temps… ?

L’année 2025 consacré à Jean-Baptiste Carpeaux et Henri Wallon

Vous l’ignorez peut-être, mais chaque année un choix de commémoration nationale est opéré sur les territoires. Sur Valenciennes, vous avez les 150 ans du sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux dont la statue (très mal placée sous les arbres) sera nettoyée prochainement. Le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes a célébré, à travers son espace Carpeaux, le génie de cet artiste valenciennois. Nul doute que la prochaine scénographie lui rendra également l’hommage qu’il mérite. 

Ensuite, les 150 ans de l’amendement « Henri Wallon », le 30 janvier 1875, où ce dernier introduit pour la 1ère fois le mot république dans la constitution française : «  le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages par le Sénat et la Chambre des députés réunis en Assemblée nationale. Il est nommé pour sept ans. Il est rééligible ». Les mots ont un sens…, certaines attitudes au sein de l’Assemblée nationale, voire par X interposé, oublient cette règle d’or ! « Nous allons pour ces deux personnalités organiser des parcours remarquables dans la ville », indique Daniel Capelle. 

Notre-Dame de la patience… !

Bien sûr, impossible de parler patrimoine sans évoquer le dossier lourd de la Basilique Notre-Dame du Saint-Cordon à Valenciennes. « Chaque année, nous réalisons l’entretien indispensable au sein de la basilique, mais pour la réouverture, il faut penser sur le temps très long ! ». En terme de financement, 25 à 30 millions d’euros seront investis pour achever cette restauration sur le temps long. C’est un véritable sujet du bon usage de la finance publique et l’adjoint pousse « à la collecte de dons pour le patrimoine de Valenciennes. Il faut agir ! ».

Les services de la ville de Valenciennes

Durant son intervention d’environ 30 minutes, Daniel Capelle a d’abord voulu entamer son propos par les services dédiés au patrimoine de la ville de Valenciennes. « Nous avons des atouts majeurs à Valenciennes. Tout d’abord, un service du patrimoine bâti avec une grosse organisation à la clé », présentait-il.

Ensuite, l’existence en son seing d’un service archéologique en capacité de réaliser des fouilles préventives, sans faire appel à l’INRA ou autre prestataire privée. « Nous avons 17 architectes du patrimoine au sein de ce service archéologique. En France, moins d’une soixantaine de communes ont un service intégré comme à Valenciennes. Dernièrement, nous avons pu réaliser deux fouilles préventives sur le site du futur cinema dans le centre de Valenciennes (passage de l’Arsenal) », précise-t-il. Sur le sud du département, vous avez Douai et Valenciennes. 

Comme le Musée des Beaux-Arts de Valenciennes, ce service « archéologie », son exploitation et sa gestion quotidienne sont transférées à Valenciennes Métropole. Certes, cela fait faire des économies à la ville de Valenciennes, offre un service clé en main aux 34 autres communes, mais déshabille la cité de cette compétence rare. Toutefois, c’est une tendance générale, Valenciennes n’innove pas en la matière. 

Enfin, le service de numérisation des archives est en pointe. « Vous pouvez retrouver dans France Archives la ville de Valenciennes  grâce à la qualité de l’indexation de ces archives. Bien sûr, vous avez également la numérisation physique des objets », conclut Daniel Capelle. A ce titre, la ville de Valenciennes a été pionnière dans le domaine, dès 1995, avec la numérisation de la Cantilène de Sainte Eulalie, un carton mondial aux balbutiements d’internet. 

Daniel Carlier

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Clap de fin pour le Centre de formation aux nouvelles technologies « Actif » à Valenciennes

23 octobre 2024 à 04:34

L’activité était pertinente à l’époque où sur la commune de Quiévrechain, l’association « Actif » lance un Centre de formation sur les nouvelles technologies en 1988. En effet, avec des filières (en 2024) sur l’informatique, l’électro ménager, la domotique et sa déclinaison sur les vidéos-alarme, et la fibre optique, ces formations sur mesure « ont permis de rayonner sur le Valenciennois pendant 30 ans », souligne Gérard Dechy, l’ancien président du Conseil d’administration de l’association « Actif ». 

Revenons sur le déroulé de ces dernières années, car après une localisation sur Quiévrechain, l’association « Actif » a déménagé, en 2000, sur la ville-centre avec un site remarquable le long de l’Escaut. De 1988 à 2017/2018, les apprenants étaient présents et récurrents sur Valenciennes. Puis, une carence de clientèle a commencé à poindre sans oublier un loupé suite à la fusion des régions de la Picardie et du Nord Pas-de-Calais en 2015 (sous François Hollande). « Nous avons voulu installer un autre site sur Amiens. Ce fut un échec, nous avons enregistré un déficit sur ce site de 700 000 euros avec sa fermeture à la clé », explique Gérard Dechy.

Par contre, le site de Valenciennes bénéficiait encore jusqu’en 2017/2018 d’une réputation flatteuse sur ces filières. Ensuite chemin faisant, un déficit structurel s’est imprimé dans les comptes année après année, environ 200 000 euros par an. C’est pourquoi, l’association a cherché un nouveau souffle avec un partenaire de poids. « Nous étions très optimistes à travers le rapprochement avec l’association d’insertion Vitamine T et ses 4000 salariés. Pour nous, ils avaient des personnes à former en interne », poursuit Gérard Dechy.

Cession le 15 juin 2021 à Vitamine T

Dans cette optique, le 15 juin 2021, l’association Vitamine T prend la majorité du Conseil d’administration, avec 4 administrateurs contre 2 de l’ancien exécutif associatif. Cette dernière a de fait injecté 200 000 euros par an, et par suite 600 000 euros en 3 ans, pour résorber ce déficit chronique sur Valenciennes. « Durant la 3ème réunion du CSE, ce vendredi 18 octobre, nous avons pris la connaissance (tardive) de ces données dans le détail . Clairement, les chiffres sont implacables ! », indique Frédéric Planchon, membre du CSE et formateur au sein du Centre de Formation. Son collègue du CSE, Farid Bouhadjar, rappelle que la 1ère année avec Vitamine T « fut très bonne, la deuxième plus mitigée, et la 3ème en net recul. On avait l’impression que Vitamine T voulait assécher ce Centre de Formation sur Valenciennes ! ». En 3 ans, l’effectif des formateurs a subi une cure d’amaigrissement passant de 22 à 12 salariés, tous services confondus.

Plus globalement, la carence en clientèle pour ce type de formations s’explique plus dans un contexte de concurrence agressive, mais également du e-learning, notamment pendant la période COVID, que par une intention belliqueuse d’un repreneur extérieur. Il n’y avait tout simplement moins de clients captifs, moins d’apprentis et moins de stagiaires. Toutefois, le collectif « Phare » regroupant plusieurs acteurs majeurs dans l’insertion sur le Valenciennois avait envisagé une reprise. « Nous pouvions racheter le site (et le cycle de formation) pour un million d’euros, notre banque suivait », précise Gérard Dechy, le président d’ACTIF au sein du Conseil d’administration jusqu’en 2021 même si ce dernier reconnaissait un « outil surdimensionné » sur ces dernières années.

« ID formation », le repreneur sur les rangs

Face à ce constat d’échec, le 14 juin 2024, le Conseil d’administration de l’association, dont Vitamine T est majoritaire, annonce la fin du Centre de formation et la mise en vente du site de Valenciennes. Un privé est sur les rangs « pour 1,4 millions d’euros et la SCOP (Société Coopérative de Production) ID Formation a fait une offre pour 1,2 millions d’euros uniquement pour le bâtiment », ajoute Gérard Dechy. « C’est (normalement) ID formation la proposition retenue, mais nous n’avons pas encore la date de conclusion de cette négociation », ajoute Gérard Dechy. Evidemment, la proposition plus réduite de Phare est tombée aux oubliettes !

« Nous sommes sur une issue positive », Vincent Graser

Le responsable de la communication de Vitamine T veut mettre en exergue les dernières avancées du CSE du 18 octobre dernier. « Nous sommes sur une issue positive avec les 12 salariés de l’association sur le site de Valenciennes », précise Vincent Graser.

En effet, les membres du CSE confirment cette avancée et le licenciement économique, en date du 18 octobre 2024, à travers la mise en oeuvre d’un CSP (maintien du salaire pendant 12 mois), puis des dispositifs d’indemnisation légale et extralégale négociées entre les parties avec un accord à la clé. Le calendrier s’orienterait vers une cession totale pour le 30 novembre 2024 et une reprise du bâtiment par ID formation, mais sans reprises des salariés existants. 

Voilà en quelques lignes l’histoire d’une formation audacieuse durant 30 ans qui a sans doute manqué des virages stratégiques, mais la critique est aisée après coup !

Daniel Carlier

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L’élection des représentants des salariés dans les TPE, un enjeu syndical majeur… !

21 octobre 2024 à 06:40

Le paritarisme, un mot parfois abscons pour le grand public, et pourtant ce modèle d’organisation syndicale et patronale cogèrent des organismes socio-professionnelles. Leur représentativité est de fait fondamentale pour notre modèle social.

En France, la portée ou la représentativité d’un syndicat est la résultante de 3 élections majeures, celle dans la fonction publique, celle dans les CSE (Comité Social et Economique), instance de représentation du personnel dans toutes les entreprises de plus de 11 salariés, et le représentant des salariés dans les entreprises de moins de 11 salariés. La combinaison des 3 donne à l’Etat le poids et le nombre de délégués, quel que soit le syndicat, dans toutes les organisations socio-professionnelles. 

A noter que cette dernière, spéciale TPE, est très récente. «  C’est un mandat de 3 ans, mais c’est seulement la 4ème élection de ce type », précise Emile Vandeville, le secrétaire général CGT de l’Union Locale de Valenciennes. En effet, jusqu’ici, le syndicalisme n’avait pas le droit de pénétrer dans les petites entreprises. Pourquoi ? L’idée du manque de distance entre le chef d’entreprise et le salarié paralysait le dialogue social. Ce mode de pensée a été (enfin) balayé à juste titre. « D’ailleurs, sur le Valenciennois, c’est 30 000 salariés concernés et plus de 5 millions en France. A notre niveau d’union locale, 80% des salariés venant chez nous sont employés dans les TPE », poursuit Emile Vandeville. Presque logique puisque les CSE organisés sont en vigueur dans les entreprises de plus de 11 salariés. 

800 assistantes maternelles concernées…

Cette élection des représentants des salariés dans les TPE ne concerne pas uniquement l’entreprise au sens personne morale de moins de 11 salariés. En effet, cela permet aux salariés isolés de se faire représenter en cas de conflit avec l’employeur. « 800 assistantes maternelles sont concernées dans le Valenciennois. Parfois, elles sont très seules face à la gestion d’un conflit et elles ont beaucoup de difficultés à faire valoir leurs droits. La CGT peut les assister ! », explique Sonia, une déléguée syndicale CGT en formation intensive. 

Sur le Valenciennois, avec 350 000 habitants, vous avez 4 UL de la CGT dont Valenciennes couvrant 24 communes. Ces sections locales sont mobilisées pour obtenir le meilleur score dans un scrutin peu mobilisateur à ce stade. « Pour la dernière élection, la participation a été de 6,38%. La CGT a fini en tête avec 28,21 % des suffrages exprimés devant F.O et la CFDT », déclare Emile Vandeville.

L’enjeu est donc de taille pour la CGT dans un climat social éruptif où les tensions nationales et locales sont palpables. En effet, une meilleure participation dans les entreprises entre le 25 novembre au 09 décembre 2024 est vitale, sans oublier de finir en tête comme durant le dernier scrutin. Le slogan de la CGT « Plus forts ensemble ! » donne le ton. 

Attention, c’est un vote dématérialisé. Chaque salarié va recevoir un mail, voire un courrier, pour le sensibiliser à la participation à ce vote. Si besoin, le « vote est possible au sein de notre Union syndicale », conclut le responsable CGT de Valenciennes !

Union Locale CGT de Valenciennes/2 rue Colliez à Valenciennes/09 84 41 63 82/ulcgt.valenciennes@gmail.com

Daniel Carlier

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Les travaux du cinéma de Valenciennes/centre-ville, c’est parti !

11 octobre 2024 à 16:00

(Visuel chantier Cinéma du centre ville de Valenciennes attenant à l’ancienne Caserne Vincent, ancien messe des officiers sur la gauche du visuel et proche site de l’ancien Arsenal sur la droite)

Marc-Antoine Tourbez : « Les travaux dureront 12 mois »

Bien sûr, la phase des fouilles préventives fut extrêmement longue et aussi plombée par une météo catastrophique en mai et juin 2024. A ce titre, le début des travaux, annoncé par le maire en juin 2024, a été repoussé de quelques mois, mais le remblai de ces fouilles (en septembre) « faisait déjà partie de notre charge de travail», précise le futur exploitant.

« Nous sommes partis pour un chantier sur 12 mois. Nous pouvons achever cet équipement durant le dernier trimestre 2025. La première pierre devrait avoir lieu au mois de novembre prochain », commente Marc Antoine Tourbez. Après avoir résisté à la Covid, à une hausse des matériaux pharaonique où seuls les chantiers publics ont allongé les sommes supplémentaires, le cinema de centre-ville à Valenciennes va renaître. Si nous devions faire un retour sur image, les échecs sont pléthoriques en la matière soulignant un peu plus la résistance et le courage de ces porteurs privés, pas novices tout de même, mais indéniablement pugnaces. 

Rappelons qu’avant l’arrivée du complexe Gaumont, le 1er en France et le pilote national, les Valenciennois bénéficiaient de 3 ou 4, suivant la période, cinémas dans le centre-ville. Ce retour travaillé durant plusieurs mandats par les anciens édiles entrevoit une issue positive. Avec 6 salles à destination du grand public, une jauge de 980 places environ, ce site au bout du Passage de l’Arsenal est idéalement placé dans le coeur de la ville. A ce titre, il est très attendu par les Valenciennois, mais également par les autres professionnels à proximité. C’est une éclaircie dans un marasme économique palpable, jamais à l’abri d’une excellente nouvelle !

Daniel Carlier

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200 ans et la vie devant soi pour le Collège Saint Jean-Baptiste de la Salle

8 octobre 2024 à 04:26

L’institution Saint Jean-Baptiste de la Salle fête ses 200 ans

Après la Révolution et l’occupation autrichienne, Valenciennes, durement touchée a du mal à réorganiser son enseignement. Le maire, François-Joseph Benoist s’inquiète dans un rapport qu’il envoie au Préfet, que « de nombreux enfants sont encore sans instruction ». Il décide dans la foulée, aidé de Dubois-Fournier (dont le buste trône toujours dans la cour de l’école) de se tourner vers les « Frères de la doctrine chrétienne ». Ainsi, le 25 octobre 1821, la municipalité vote les fonds nécessaires à leur établissement.

C’est le 19 octobre 1824 que les frères arrivent à Valenciennes. Huit jours plus tard, les frères Théodore et Elphide ouvrent deux classes rue des Chartreux (actuel siège de la police municipale). En 1834, la municipalité revient sur ses engagements et les frères doivent quitter la rue des Chartreux.

Une fois de plus, c’est Monsieur Dubois-Fournier qui leur vient en aide et les installe en 1836, dans une vaste propriété constituée d’un corps de bâtiment du 17 ème siècle en fer à cheval enserrant une cour d’honneur. Aujourd’hui, ce sont toujours les locaux de notre école, impasse des Cardinaux.

Outre les enfants, de nombreux adultes fréquentent les cours du soir du 18 à 21h. Normal, ils sont bateliers, ouvriers ou travaillent aux champs la journée ; Et l’ambiance y est studieuse comme l’écrivent les frères « L’envie d’apprendre est extrême. On obtient de tous un profond silence et une constante application. Une foule de plus en plus compacte remplit l’ancienne Halle avant l’heure désignée ». En 1829, l’école des frères compte 460 élèves dirigés par 5 frères.

« L’Église chez elle, l’État chez lui ! », Victor Hugo

Le 7 juillet 1904, la Loi Combes est votée. Elle interdit l’enseignement aux congrégations religieuses. Une délégation valenciennoise se rend à Paris pour tenter une ultime démarche auprès des sénateurs Girard et Wallon. La démarche est vaine. Le 1 er septembre 1905, les frères quittent Valenciennes.

Durant la guerre 14-18, les anciens élèves des frères sont sur le front et paient un lourd tribut comme en témoigne la plaque commémorative toujours en place dans la cour de notre école.

C’est en 1923 que les frères réintègrent les locaux de l’impasse des Cardinaux. En 1924, l’école compte 180 élèves et les effectifs grossissent au point qu’en 1928, on est obligé de construire un nouveau réfectoire et quatre classes. Des classes qui peuvent compter jusqu’à… 58 élèves !

En 1933, naît une tradition qui perdure encore de nos jours : les anciens élèves apportent « quelques gâteries » aux élèves à l’occasion de la St Nicolas. L’école est une école de garçons, le port du calot est obligatoire

Entre 1939 et 1945, Valenciennes est bombardée et le campanile de l’école est touché. Il n’indique plus l’heure aux habitants du quartier. La chapelle de l’école sert d’église paroissiale car l’église St Géry est partiellement détruite en 1944.

Le 2 septembre 1945, les cours reprennent et à l’école, on organise la« Kermesse de la délivrance ». Dans les années qui vont suivrent, la kermesse, organisée par les anciens élèves prendra le nom de « Reine des kermesses ».

Après la guerre, la vie reprend rythmée par les remises de diplômes pour les CEP, BEPC et CAP d’aide comptable. Les trois élèves les plus méritants de chaque classe sont récompensés par un voyage, à Stella plage. Le bulletin trimestriel fait son apparition et c’est la période des deux messes par semaine.

En 1949, une note du frère Directeur signale « un net progrès pour l’arrivée quotidienne des cahier d’absence mais que chaque jour il a fallu en réclamer l’un ou l’autre » et souligne que « les motifs d’absence donné de vive voix par un camarade de classe ne doivent pas être pris en considération ». Il rappelle également l’obligation de l’éducation physique pour tous, précisant que les demandes de dispense doivent lui être remise, sachant que par principe il dira NON, sauf cas exceptionnel bien sûr . Le baby boom se traduit par une augmentation régulière des effectifs et rend nécessaires de nouveau aménagement. Le 21 décembre 1958 est posée la première pierre du bâtiment Bénilde inauguré le 2 septembre par monseigneur Jenny. L’école s’ouvre alors sur le boulevard Saly. La loi Debré instaure un nouveau partenariat avec l’Etat.

En 1968, l’institution compte 628 élèves (462 écoliers et 216 collégiens) sous la responsabilité d’une équipe de 30 membres : 6 frère et 24 enseignant laïcs dont…deux femmes. En 1970, arrive la première enseignante au collège.

Commence ensuite l’épopée des déménagements. En 1973, l’institution est répartie sur trois sites : 19 classes primaire et 6 classes de sixième a l’impasse, les cinquièmes à l’annexe Saint Joseph rue des Godets, les 4 ème  /3 ème au Faubourg e Paris. Les déplacements à travers la ville où les troupe affamées convergent le midi vers le réfectoire de l’impasse, demeurent dans es mémoire des professeures, des élèves et…des commerçants.

En 1979, l’évolution de l’éducation nationale impose la séparation en deux ensembles distincts : l’école primaire (19 classes, 536 élèves) et le collège (21 classes, 512 élèves). Septembre 1980 : émotions dans les cours de récréation, 28 écolières et 9 collégiennes téméraires ouvrent la voie mixité. Un an plus tard s’ouvre la section d’éducation spécialisée future SEGPA. L’achat de la wallonne dans un vaste élan de solidarité et la construction de nouveaux préfabriqués permettent de rassembler tout les élèves du collège au Faubourg.

Dès 1990, des classes peuvent utiliser le bâtiment “Transloko“. Une rigoureuse et saine gestion permet enfin la construction du bâtiment De La Salle. Celui-ci abrite notamment le nouveau self-service, les laboratoires, les salles de technologie et d’information.

Aujourd’hui, d’autres travaux reprennent, des enseignants, arrivent, des projets s’élaborent, s’enchaînent. Que de chemins parcourus en 200 ans et c’est cette longue vie qui a été célébrée pendant ces deux jours.

Les festivités se sont déroulées sur deux jours 

Le vendredi 4 octobre, en début d’après-midi, les enseignants ont élaboré avec leurs élèves, une lettre à adresser à ceux et celles qui la liront dans 10 ans. Des mots sur leur quotidien au collège, leurs rêves, leurs peurs aussi… Ils ont aussi essayé de se projeter sur ce qu’ils seront dans 10 ans. « Ils s’imaginent en tant qu’adulte, avec leurs rêves, leurs attentes sur la vie. Certains se projettent dans un métier ou avec une famille…. », nous confie un professeur ému. Puis ils se sont réunis, écoliers et collégiens, pour s’installer dans la grande cour.Vue du ciel, des petits points de couleurs, celle de l’étoile de l’institution, sont apparus, venant de toutes les classes de l’établissement telle une chorégraphie bien orchestrée, autour de Mr Vyvey, directeur du collège, et Mme Devorsine, directrice de l’école.

Les enfants de l’école, de l’impasse des cardinaux étaient déjà sagement installés. Un flash mob préparé par Mme Haire, enseignante d’EPS a fait monter l’ambiance, pour accueillir le coffre qui contenait les lettres écrites il y a 10 ans. Pour les professeurs comme les élèves, la lecture des lettres fût amusante, émouvante, mais surtout synonyme d’espoir, d’envie d’avancer, de vivre l’instant tout en se projetant. Un moment que les élèves n’oublierons pas, peut-être se le rappelleront t’ils dans 10 ans ?

Pour beaucoup, ce fût un moment « incroyable » !

La chorale du collège a ensuite permis un moment de recueillement avant de découvrir une performance préparée par les élèves de l’enseignement adapté, un tissage réalisé devant les l’ensemble du collège aux couleurs de l’institution. Un moment suspendu, que les élèves en situation de handicap ne sont pas près d’oublier, tant par leur stress avant « d’entrer en scène » que par l’accueil qu’ils ont reçus des autres collégiens. Pendant ce temps, à l’école, une fresque était inaugurée. LEM, un artiste roubaisien, a réalisé, à partir des croquis des enfants, un mur coloré et joyeux, une œuvre collective, actuelle et éternelle.

Le lendemain, samedi 6 octobre, ce fût au tour des anciens, professeurs et élèves, de revenir sur le lieu de leurs souvenirs. Une exposition photo avait été initiée par Mme Dhaussy et Mme Douillard, qui a rencontré un bel engouement et a permis aux anciens de se plonger dans une belle nostalgie.

Environ 200 personnes sont venues assister à une messe, accompagnée par la chorale du collège et de l’école. Une professeure nous confie : « J’ai été touchée par des témoignages d’anciens élèves, pas forcément concernant notre matière mais pour les contacts humains. Un professeur peut être un appui, quelqu’un qui peut nous défendre, auprès de qui on se sent en sécurité. »

Un élève rappelle alors à une enseignante qu’un mot écrit à ses parents lui à permit de ne plus être embêté par deux élèves. Imaginez l’émotion ressenti par l’enseignant !

Une enseignante arrivée au collège cette année, avoue avoir été prise par l’engouement de cet événement. Elle s’est sentie, à sa place, dans le tourbillon des souvenirs et de ceux à venir. La cour du collège s’est peu à peu clairsemée, mais pourtant, certains anciens élèves n’arrivaient plus à quitter les lieux, pour garder encore un peu de ces souvenirs, pour prolonger le bonheur d’être ensemble. Cet événement, un trait d’union entre les 200 ans passés et ceux à venir. Rendez-vous dans 10 ans !

 Jane Huvelle

 

 

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Pierre Schroder : « Le temps administratif est un frein à l’action sociale »

5 octobre 2024 à 11:41

(Pierre Schroder et son équipe)

L’action sociale plombée par l’administratif  ?

Avant de faire un focus sur le Centre social du quartier St Waast à Valenciennes, Pierre Schroder met en lumière le financement de plus en plus complexe pour ce type de structure. D’ailleurs, les Centres sociaux, au niveau national, ont manifesté en février 2024 avec quelques avancées concrètes à la clé, mais ce n’est pas suffisant. « Nous savons que la subvention de la CAF (principal financeur) n’est pas suffisante pour assurer le fonctionnement financier tout au long de l’année », explique Pierre Schroder. Bien sûr, la CAF donne le « La » en attribuant un agrément social après la prise en compte du « Projet social » de la structure, sa vision de son action de proximité sur les 4 prochaines années.

Néanmoins, un Centre social en 2024, avant l’élaboration même de la 1ère animation, doit chercher des fonds auprès d’autres partenaires comme la commune, le Département, voire des fondations, afin de boucler l’année, les salaires, les charges fixes… Certes, chaque site a sa propre histoire, mais le dénominateur commun est le temps consacré à remplir des dossiers… « En 2024 sur ce site, nous avons répondu à 40 appels à projets. Ce temps passé est un frein à l’action sociale, au coeur de notre métier », déclare Pierre Schroder.

En dézoomant un peu, on est passé de l’enveloppe globale et ses abus à la compétition tous azimuts. Au bout du bout, la Direction et les agents peuvent passer presque la moitié de leur temps actif à remplir des dossiers… et par suite altérer « le lien social et le contact avec la population. Je rappelle qu’un Centre social est une structure d’animations de la vie sociale portée par les habitants », poursuit le Directeur du centre social Saint-Waast. Et si on pousse plus loin le raisonnement, les 15 centres sociaux sur le Valenciennois regroupés au sein de l’association ACSRV sont le terreau, pas le chapeau… : « Ce sont les centres sociaux qui font l’ACSRV et pas l’ACSRV qui fait les centres sociaux ».

En conclusion, le sujet est assez simple in fine. Ou nous parlons de co-social, en mode coworking, et à ce moment là quel est l’intérêt d’un suivi social ou nous évoquons un accompagnement social ciblé et dédié, pas un simple présentiel. Rien à voir, mais sur la forme le temps administratif contraint fait glisser doucement, mais sûrement, les centres sociaux vers une structure administrative d’abord, la vocation sociale… de moins en moins. 

« 80% d’adhérents de Valenciennes et 20% d’autres communes (Anzin-Petite-Forêt) », Pierre Schroder 

Avec 7 salariés, dont le Directeur, 1 référent jeunesse, 1 Référente enfance, 1 référent adulte et famille, 1 référent dans l’accompagnement, et 2 référents pour l’insertion, plus des vacataires saisonniers, ce centre social accueille 1 000 usagers chaque année. « Là, nous parlons de ceux qui utilisent nos services même une fois dans l’année. Au niveau des adhérents, nous avons entre 500 et 600 adhérents, 80% d’adhérents de Valenciennes et 20% d’autres communes (Anzin-Petite-Forêt). D’ailleurs, nos animations, nos ateliers, nos manifestations sont réservés uniquement à ces derniers », mentionne-t-il.

Centre social St Waast in vivo…

Façade Centre social Saint-Waast

Pour cette structure dans le quartier de Saint Waast, la relation est « bonne avec le CCAS de Valenciennes, les services et notamment Catherine Estaquet (Chargée de mission Politique de la Ville). Dans la même lignée, nous avons remporté un appel d’offres avec le Conseil départemental pour un travail avec les allocataires du RSA ». Ensuite, les diverses Fondations françaises sont sollicitées sur des projets précis avec, parfois, des bonnes nouvelles. 

La structure vient de boucler ces animations de la « semaine Bleue » en faveur des séniors sans oublier le démarrage d’Octobre Rose. « Un atelier aquarelle, un sur la prévention du cancer du sein, vont émailler les animations régulières de ladite structure. Notre objectif est d’intégrer la sensibilisation sur le cancer du sein, et la prévention indispensable, dans le cadre de toutes nos actions », commente sur cet item Pierre Schroder.

Plus globalement, l’idée est de créer un tiers-lieu d’initiatives avec un nouveau FAB-LAB (imprimante laser/découpe laser), les usagers/Adhérents travaillent sur un projet de sortie, ou autres, et « nous accompagnons celui-ci jusque’à son terme. Par exemple, nous avons suivi la création de plusieurs associations par des usagers suite à leur passage ici ».

« Nous avons besoin aussi de bénévoles », Pierre Schroder 

Le fil rouge demeure l’insertion sociale et un Centre social reste à disposition pour accompagner les citoyennes et citoyens dans leurs projets. Toutefois, comme dans de multiples associations, les bénévoles en soutien de la structure sont de plus en plus rare. « Par exemple, pour notre atelier dans le cadre de l’illettrisme, l’atelier pour l’accompagnement des seniors, on travaille aussi avec des associations comme AGIR pour bénéficier d’un écrivain public », conclut Le Directeur.

Voilà un bref aperçu du quotidien de l’action sociale portée par une structure dédiée. Et nos décideurs doivent bien réfléchir à leur utilité 365J/365…

Daniel Carlier

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Focus sur les recettes du stationnement à Valenciennes par Christian Peretti

3 octobre 2024 à 05:38

(Visuel du parking en surface de La Place du Hainaut où des travaux de verdissement sont prévus avec la réduction drastique des stationnements disponibles pour remplir le Parking de l’Arsenal en ouvrage)

Successivement adjoint à la transparence, à l’urbanisme, aux grands projets, président du syndicat d’assainissement pour la remise à niveau des branchements de raccordements au tout à l’égout (Valenciennes était très en retard), avant Bernard Brouillet, ex Président du Conseil d’administration de l’hôpital public de Valenciennes (CHV) au moment de l’avènement de Jean Bernard, et par la suite la vente de l’Hôpital du Hainaut à la Financière Vauban pour la construction de l’Hôtel Royal du Hainaut que nous connaissons, Christian Peretti a été dans la vie publique et politique de la ville de Valenciennes pendant 25 ans. 

Aujourd’hui, son passé d’entrepreneur et toujours Valenciennois l’amène à s’exprimer sur un sujet agitant tous les Valenciennois, le stationnement, les PV et sa voiture LAPI, et les recettes associées.

Son regard affuté et sa collecte de données sur les recettes du stationnement sur la ville de Valenciennes est intéressante à plus d’un titre. Bien sûr, des chiffres peuvent dire tout et son contraire. En tout état de cause, ces éléments sont rares, voire très très difficilement accessibles. Enfin, il y a des constats factuels simples à comprendre pour le lecteur. 

Chacun forgera son opinion entre les affirmations apportées par les responsables du stationnement sur Valenciennes dans le quotidien régional et les réponses de Christian Peretti sur ce sujet ultra sensible à Valenciennes. Ce document est accessible numériquement et a été distribué à Valenciennes, sous forme de flyer, au grand public.

Retrouvez ci-dessous les 3 pages de ce document (et aussi en format PDF en bas de l’article).

(lettre ouverte aux Valenciennois)

Daniel Carlier

 

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Valérie Létard Ministre, bon ou mauvais pour le maire de Valenciennes ???

23 septembre 2024 à 04:59

Après la nomination de Valérie Létard dans un gouvernement où certains ministres sont aux antipodes des valeurs de Jean-Louis Borloo, une réaction légitime du Nouveau Front Populaire dans la 21ème circonscription, revenons sur les conséquences sur le Valenciennois, et notamment pour le maire de Valenciennes Laurent Degallaix. Jetons un coup d’oeil dans le rétroviseur des tribulations politiques du maire de Valenciennes depuis novembre 2016.

Attablé à la Braderie de Lille en compagnie d’Elisabeth Borne, ex Première ministre avec la volonté de constituer un pôle de gauche au sein du parti « Renaissance », Violette Spilbout (Députée du Nord/Renaissance dans la 9ème circonscription du Nord), pressentie un temps comme Ministre de l’Education nationale, Félicie Gérard (députée Horizons de la 7e circo du Nord) et Frédéric Lefebvre, (conseil régional MoDem et adjoint au maire de Roubaix) entre autres, le maire de Valenciennes cultive l’art du flou dans son positionnement politique. 

Reprenons son fil de vie publique pour comprendre ou essayer ! En novembre 2016, quasi Macroniste de la première heure, il torpille, avec l’appui de Jean-Louis Borloo, la candidature de Delphine Alexandre pour le mouvement « En marche » d’Emmanuel Macron au profit de Béatrice Descamps. Il rate le coche d’un Secrétariat d’Etat suite à une procédure en cours, à l’époque, pour l’affaire V2H pour laquelle le maire de Valenciennes a choisi la procédure du « plaider-coupable ». Dans la foulée, Laurent Degallaix laisse des miettes au parti « En Marche » au sein de son Conseil municipal en 2020 et conserve une contingence « Les Républicains » sans omettre l’arrivée de personnalités influentes de la société civile. 

Ensuite, des premiers grincements arrivent au moment des manifestations, en novembre 2019, contre la retraite à points. Après la Covid, on connaît la suite avec un affichage ostentatoire à la naissance officielle du parti « Horizons » mis sur les fonts baptismaux par Edouard Philippe. 

Après la diatribe célèbre « les intérimaires » destinée à Geneviève Mannarino et Yves Dusart durant l’élection départementale 2021, le maire de Valenciennes continue dans le domaine de l’incompréhensible politiquement parlant. En effet, comme représentant officiel du parti « Horizons » Hauts de France, il soutient Dany Wattebled pour les Sénatoriales (septembre 2023) et pas le candidat, Franck Dhersin, d’Edouard Philippe. L’hostilité viscérale ad hominem s’autorise tout, mais à une limite atteinte durant la législative 2024.

En effet, durant la dernière campagne législative dans la 21ème circonscription et l’élection de Valérie Létard, grâce au Front républicain, il travaille ou laisse faire en coulisses avec comme résultat un désordre politique lunaire et une quasi humiliation du clan Borloo. Sauf que cette fois, la ficelle était trop grosse. S’attaquer à Béatrice Descamps, la député sortante, protégée de Valérie Létard, a été la goutte de trop. Son absence du point presse de la candidate Valérie Létard entre les deux tours, en présence de très nombreux maires du Valenciennois en compagnie de l’ex députée Béatrice Descamps, était symptomatique.

Dans la foulée il n’aurait pas assisté à l’accueil de Michel Barnier à Reims pour la grande messe du parti d’Edouard Philippe aux ambitions présidentielles assumées.

 Enfin, il multiplie à ce stade les réunions politiques afin de jauger le camp politique le plus propice et la rencontre évoquée en début de paragraphe illustre ce tâtonnement. La nomination de Valérie Létard au sein du Gouvernement de Michel Barnier, avec un coup de barre à droite, va-t-elle éclairer le positionnement du maire de Valenciennes ? Evidemment, une visite officielle dans le Valenciennois ne manquera pas avec un accueil républicain en grande pompe, mais où ? A Denain chez son amie Anne-Lise Dufour, dont le soutien durant la cantonale en 2021 a marqué les esprits, chez son suppléant et de fait député de plein droit, Salvatore Castiglione, l’homme de toutes les missions difficiles ou à l’hôtel de ville de Valenciennes avec Laurent Degallaix. Le 3ème choix serait lourd de sens politique, mais pas seulement… Certes, Jean-Louis Borloo veille à une entente minimale dans son clan et les municipales arrivent à grand pas, sans compter les affaires judiciaires à l’endroit du maire de Valenciennes dont il est présumé innocent. Beaucoup d’explications dans l’inexplicable finalement… !

Daniel Carlier

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