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(Marly) Le Baragraphe présente son réseau… social !

4 avril 2025 à 05:26

(La bonne direction des rapports humains, c’est par là)

Parfois, le chemin est long avant de trouver la lumière même si le partage des valeurs humaines, et au delà, semble plus virtuel que jamais. Après son démarrage à Valenciennes avec un regard curieux et enthousiaste, l’association a fait étape après La Covid chez Oscaar sur Marly, puis a trouvé son siège dans le quartier des Floralies grâce au soutien de la municipalité et du bailler social SIGH. D’ailleurs, ce dernier a complètement réhabilité ce bâti dégradé. 

Installé sur 70 M2, un espace réunion où 4 associations sont domiciliés sur le site du Baragraphe, « Ma Petite Planète »…, mais également « Valentransition » où le sel est la mise en commun des idées entre ces associations. Des événements sur le territoire verront le jour, comme hier« Faites de la Transition », mais aussi des initiatives en commun à l’instar du « jardin partagé des Coquelicots où deux fois par semaine les enfants viennent découvrir… », commente Marc Duvivier, fondateur avec un petit groupe d’ami(e)s du Baragraphe. Evidemment, le coeur du moteur demeure un espace vente de livres dont le recyclage est l’essence même de l’association. « Chaque année, 120 millions de livres sont détruits. Bien sûr, nous bénéficions de dons et nous récupérons aussi des livres avant destruction avec une mise en vente à des prix très accessibles. » Ce déménagement a été soutenu dans cette approche par le STAJ (Service Technique d’Activités à la Jeunesse Hauts de France), rue de Mons à Valenciennes, afin de solutionner toutes les aspérités d’une implantation réussie, « ils sont véritablement concrets et pragmatiques », ajoute-t-il.

Ensuite, le Baragraphe est aidé financièrement par Valenciennes Métropole. Son vice-président, Régis Dufour Lefort, était présent pour un soutien affiché : « Nous sommes dans la continuité de son action. C’est un tiers-lieu, un réseau qui se construit et un projet basé sur des valeurs. »

Espace livres chez le Baragraphe

La commune y trouve aussi son intérêt. « Nous avons lancé un projet de Parc urbain sur Marly (5 fois la taille du Jardin de la Rhônelle) et il sera intéressant de parler avec les associations (Valentransition) pour l’aménagement de celui-ci. Plus le projet est travaillé en amont… Ensuite,  je suis très sensible au sujet du livre et ici à travers son recyclage. Ensuite, votre projet a grandi, s’est affiné tout en cherchant son modèle économique », indique le maire. 

Voilà pour l’installation plus pérenne d’une certain idée des rapports humains, car lorsque le monde virtuel sera trop banal, les rapports humains totalement régis par une IA (in fine une aide technique), sans parler la perte de repères les yeux dans les yeux…, des lieux comme le Baragraphe seront encore là. Le suranné sera innovant, l’éculé sera disruptif, le vieillissant d’une modernité bouillonnante, la Présidente de l’association, Sophie Michel, résume l’enjeu simple et terriblement moderne : « Nous sommes installés au plus près des habitants »… tout est dit !

Le Baragraphe est ouvert le mercredi, jeudi, et vendredi de 14h à 18H où Clement, service civique, et Marc sont présents pour l’accueil. Prochain événement, la « Foire aux Livres »…

Daniel Carlier

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Marly déroule son budget tourné vers l’investissement !

28 mars 2025 à 15:42

(visuel Le premier coup de pince sur les maisons bleues du quartier de La Briquette)

Jean-Noël Verfaillie : « Notre baisse des charges de fonctionnement depuis 2020 nous permet ces investissements ! »

Ce dernier BP avant les élections municipales pour cette majorité locale élue en juin 2020, considérant que l’exercice 2026 sera exécuté principalement par une nouvelle équipe politique, constitue toujours le marqueur d’un mandat, la signature finale après 6 ans de gouvernance. 

Dans cette optique, l’édile de Marly a mis l’accent sur la trajectoire financière voulue dès l’arrivée aux commandes de la localité. « En 2020, nous avions 310 fiches de paie (dont 80 aides ménagères), nous avons réduit la masse salariale (186 titulaires + contractuels) même si compte tenu de la diminution des charges, elle ne se traduit pas encore en pourcentage. L’idée est de réduire à 50% la masse salariale (contre 61,4%) », commente le maire. 

Cette donnée (de 50%) constitue le baromètre au delà duquel la charge salariale entrave l’action municipale d’où la situation très délicate, commentée par la Chambre Régionale des Comptes fin 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé, de l’ancienne gouvernance subissant un effectif trop lourd sans compter un absentéisme quasi record sur le Valenciennois (équivalent à 26 postes ETP en 2019). Sur ce point précis, si les malades de longue durée « que je n’ai pas vu depuis le début de mon mandat » figurent toujours dans le décompte, l’absentéisme de courte durée a été réduit de façon spectaculaire, 12 100 jours en 2022 pour 8 600 jours en 2024. Selon le maire, ce résultat est très lié « au CIA (Complément Indemnitaire Annuel) » et son incitation à l’engagement professionnel, une politique conduite par Serge Moreau, l’adjoint en charge des ressources humaines ; voilà deux points clés dans l’économie structurelle entreprise par la nouvelle majorité municipale dès juin 2020.

La dette, la fiscalité, et les apprentis… !

Concernant la fiscalité locale, les économies permettent un allègement de la contribution de l’administré : « Depuis le début du mandat, sur la Taxe Foncière, nous aurons réduit de 10 points la fiscalité locale. Certes, compte tenu de la hausse de l’assiette (taux de l’Etat), le Marlysiens n’a pas encore vu cette baisse de la fiscalité, mais en 2025 compte tenu de la diminution de l’inflation…, le contribuable constatera cette baisse. » Bien sûr, la commune revient de loin et tend vers une normalité, comme ses communes voisines Saint-Saulve et Aulnoy-lez-Valenciennes, car le maire ne manque pas de faire référence à la hausse massive (30%) des taxes locales, en 2009, compte tenu de l’état financier du budget après la gouvernance de Philippe Duée. « Nous ne pouvions pas faire autrement au risque d’une mise sous tutelle par le Préfet du Nord. De plus, il n’était pas question de supprimer des services à la population en arrivant aux commandes de la commune », tance Marie-Thérèse Hourez pour l’opposition et ancienne 1ère adjointe de Fabien Thiémé. Le maire répond tout de go « tous ceux qui réalisent des hausses d’impôts, en local comme au niveau de l’Etat, utilisent le même argumentaire. » Cette partie, trop longue, de tennis politique sur la situation budgétaire en 2008/2009 devient lassante, car les mentalités évoluent et rien n’oblige l’actuel maire, comme la ou le prochain, de s’acculturer à une nouvelle donne… récente !

La dette publique locale, elle reste maîtrisée même si le pic de l’investissement intervient en 2025, faisant passer une capacité de désendettement par an de 2,1 en 2023, 2,7 en 2024 à 10,9 en 2025 compte tenu la municipalité va décaisser déjà 6 millions d’euros de crédit paiement en 2025 et un emprunt potentiel de 6,4 millions d’euros. A ce titre, Christian Chatelain demande des précisons sur les recettes annoncées pour le futur chantier du parc urbain (Parc de la Rhônelle) : « Pour ce projet, vous annoncez un investissement de 9,6 millions d’euros, mais également 5,7 millions de recettes. Etes-vous certain de ces rentrées, car sinon ce seront les contribuables Marlysiens qui vont payer ! ». Pour Jean-Noël Verfaillie, les chiffres avancées sont le minimum : « Le Conseil départemental, le Conseil régional, et l’Etat vont participer, tout comme Valenciennes Métropole. Par contre, non compris dans cette donnée, une éventuelle subvention de l’Europe au titre de la renaturation et de l’Agence de l’Eau (à Douai) ». Heureux monde où une certitude budgétaire existe à plus de six mois…

Comme pour illustrer une évolution des mentalités au sein d’une formation politique, la délibération sur l’autorisation d’embauche de deux apprentis au sein de la municipalité est instructive à plus d’un titre. En effet, au détour d’une grande banalité à travers la demande, au Conseil municipal, de valider l’embauche de deux apprentis s’est engagé un échange politique croustillant. « Je regrette l’embauche de seulement deux apprentis (pour 6 au total sur cette commune) », déclare Virginie Melki, tout en déclinant les vertus de ce contrat d’apprentissage qui n’est plus à démontrer. Jean-Noël Verfaillie répond que ce « n’était pas la délibération où il fallait intervenir, car sous Fabien Thiémé (et quasi deux mandats), c’était zéro. » Cet échange mérite des précisons. En effet, la question précise sur le pourquoi d’un non recours à l’apprentissage avait été posée en Conseil municipal au regretté Fabien Thiémé. La réponse était sans ambiguïtés : « Je considère les contrats apprentissage comme des contrats précaires. » C’était une opinion politique, partagée ou pas, mais respectable in fine. Au bout du bout, à la toute fin du second mandat, deux contrats d’appentis (profils particuliers) ont tout de même été signés sur Marly, mais ce n’était clairement pas la tasse de thé de l’ancien édile. C’est pourquoi, l’intervention tonique de Virginie Melki, du PCF, démontre que les idées évoluent aussi… !

Les voiries

Bine sûr, comme toutes les équipes sortantes, la majorité municipale met l’accent sur son programme de rénovation des voiries, déjà réalisées comme l’Avenue Henri Barbusse, rue Roger Salengro, rue de la Paix, rue Oscar Carpentier, Route de Préseau, rue Albert Schweitzer, Voirie de la zone des Dix Muids en 2024, et une liste pléthorique pour l’année 2025 dont l’incontournable rue Jean Jaurès sans oublier l’espace NPNRU sur La Briquette. C’est un classique de gestion de fin de mandat, car le riverain juge au dessert le menu proposé pendant six ans avec cette part d’injustice. Trop souvent, on constate cet indicible arasement d’une gestion municipale tout le long d’un mandat, en cas d’absence d’un projet de proximité, d’un chantier mal géré, voire d’un nid de poule devant chez lui. L’urne est ingrate, c’est le principe de la démocratie. 

3 classes fermées en septembre 2025

« La baisse de la démographie est très violente. A la rentrée 2025, il y aura 3 fermetures de classes, une Hurez Saint Nicolas et deux Nelson Mandela. Vous avez une différence de 50% entre le nombre d’élèves en maternelle et en CM2. Inévitablement, nous aurons un trou d’air en CM2 dans quelques années », commente Jean-Noël Verfaillie. 

Pour autant, le futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, regroupant deux écoles (Louise Michel et Nelson Mandela), prévoit un aménagement interne afin d’accueillir plus d’élèves. En effet, le peuplement du quartier de la Briquette en hausse sera une résultante de l’achèvement de la rénovation urbaine en mode NPNRU.

Crèche La Perdriole

Autre sujet débattu dans l’hémicycle local, la crèche La Perdriole est en ébullition, car trois postes n’ont pas été reconduits au sein de ce service à l’enfance. Le maire rappelle qu’il respecte la loi sur le nombre d’encadrants en rapport au nombre d’enfants accueillis. Toutefois, ladite loi a permis d’augmenter drastiquement le nombre d’élèves sur site sans modifier le nombre de professionnels associés. Virginie Melki monte au créneau sur cet appauvrissement de l’accueil avec « une pétition des parents (28 signataires) et des encadrants.» Faire aussi bien en terme de sécurité et accompagnement, avec beaucoup plus d’enfants, ouvre la porte à l’accident au sein de la structure, l’incident  familial, un moment inattention, parfois stupide, c’est aussi simple que cela ! Les économies ont aussi des limites… !

La bataille chiffrée du CCAS

Comme chaque année, le budget du CCAS provoque un vif débat entre Jean-Noël Verfaillie et Marie-Thérèse Hourez sur la sémantique budgétaire à l’endroit des plus démunis. L’édile maintient contre vents et marées que « lorsque vous passez de 240 000 euros à 500 000 euros. On ne peut pas dire que le budget a diminué sur le CCAS sous notre gouvernance. » En réponse, l’ancienne 1ère adjointe décortique cette subvention de la ville au CCAS, pour rappel avec son entité juridique propre, et soutient que cette « subvention au CCAS baisse d’autant plus que nous constatons une hausse de la pauvreté. » Toute chose étant égale par ailleurs, il est évident que la précarité gagne du terrain depuis la COVID à travers cette inflation qui a grignoté les esprits et les portefeuilles. Ici, localement, deux points de vue connaisseurs du sujet s’affrontent vigoureusement sans une balle, c’est déjà pas mal au regard de l’actualité. 

Club de foot

Enfin, le vote des subventions aux associations a permis d’éclairer l’auditoire sur la subvention dédiée au club de foot de Marly. « Nous passons au budget une subvention de 25 000 euros, mais au delà du seuil de 23 000 euros, l’association doit fournir une comptabilité certifiée. Compte tenu des difficultés financières du club, nous avons même proposé de rembourser, à travers une subvention exceptionnelle, la facture du comptable. Pour autant, il nous faut une facture acquittée (et un bilan comptable officiel) pour débloquer la subvention et le remboursement de la facture. » Pas simple le ballon rond à Marly, mais le sport amateur mérite tant ce coup de pouce de la puissance publique locale !

Daniel Carlier

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Il se passe « quelque chose » sur la Briquette à Marly

25 mars 2025 à 06:27

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine sous Manuel Valls) a débuté sous le mandat de Fabien Thiémé dont le mérite évident est d’avoir capté ce dispositif après le raté de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe Duée, l’ancien maire de Marly. Puis, comme à chaque fois, un projet majuscule de rénovation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une période invisible où les résidents entendent des annonces, participent à des réunions publiques, s’inquiètent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien Thiémé se limitait à une modernisation des logements et à une école dans ce quartier. Aucune mixité sociale, aucun autre équipement public, mon objectif était d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble à hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU… On commence la partie visible », commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rénové », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrée en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisé Hélène Carrère d’Encausse, regroupant l’ex école Nelson Mandela et l’ex école Louise Michel aux paramètres sociaux bien différents, et un CFA BTP en capacité d’accueillir 1 000 apprentis à quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, démolition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, réhabilitation et résidentialisation de 234 logements ; évidemment, le calendrier de cette rénovation urbaine est concomitant aux opérations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque résident un logement provisoire ou définitif selon les projets. « Nous sommes à 95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particulièrement 5 en attente d’un nouveau logement », précise Eric Cojon, le Directeur général de Partenord Habitat. 

« C’est le début de quelque chose à Marly », Jean-Marcel Grandame

Dans cet aréopage partenarial, Valenciennes Métropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-président de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le début de quelque chose à Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif différent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sûr, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opérations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associés sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant », Valentin Belleval

Le nouveau président du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-Noël Verfaillie, vice-président au Conseil départemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaît les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la métamorphose a commencé sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

Concrètement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la démolition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui… pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va déployer un calendrier, validé entre les partenaires même si le maire a le dernier mot en terme de rénovation urbaine, mais surtout participer à l’émergence d’une nouvelle ère pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique après mars 2026 sur Marly, la prochaine équipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanité humaine du côté de la Briquette.

Daniel Carlier

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Jean-Noël Verfaillie : « J’assume ! » le compromis local et la présidentielle anticipée

11 janvier 2025 à 08:14

Pour l’édile de Marly, les motifs de satisfactions sont nombreux, mais le contexte politique national rattrape tout le monde. En effet, le fait majoritaire constitue la signature politique de la Vème République voulue par Charles de Gaulle et Michel Debré, mais en son absence, nous voyons que Notre classe politique française n’est pas encore prête ou mature pour manier le compromis. « Aucun espoir de sortie de crise avant une prochaine élection présidentielle qui, je l’espère, arrivera le plus vite possible et permettra de gouverner ce pays avec un programme clairement exposé et choisit par une majorité de Français, c’est la seule solution », lance Jean-Noël Verfaillie. En fait le plus inquiétant est que même les élus favorables à cette présidentielle anticipée n’envisagent pas que 3 blocs sortiront encore des urnes, encore sans majorité présidentielle compte tenu des plans de carrière individuels ô combien plus importants que tout. Avec une pointe d’humour, le maire résume bien la mutation d’un élu local dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Compromis aux lèvres sur le terrain, Robespierre sur les bancs nationaux. « C’est pour cela que je reste à Marly, bon courage Salvatore (Castiglione, le nouveau député en remplacement de Valérie Létard, Ministre du Logement) ». A ce titre, le maire félicite l’ancienne Ministre pour son activité « avec des changements à petit pas pour le quotidien des Français sur le logement. » Cette activité réelle… sans budget où la Ministre reconnaît objectivement « les retards de remboursement de ma Prim’Renov » et on n’a pas fini de constater ses petits ralentissements qui vous plombent votre budget au quotidien !

Jean-Noël Verfaillie

Pour autant, il pointe du doigt la faille actuelle du lien citoyen/république. « L’Etat (généreux) n’assure plus ses compétences régaliennes en matière de sécurité, santé, éducation en contre partie…. et la fissure devient une fracture », tance le maire. Dans le ton, il y avait un peu de Jacques Chirac dans sa campagne présidentielle en 1995 et sa fameuse « Fracture sociale ». Alors, oui le contrat républicain n’est plus complètement honoré, mais la vraie question est de quelle contrat parlons-nous et là vous avez 3 blocs, 3 réponses différentes, irréconciliables nous conduisant vers un échec irrémissible… du fait majoritaire. Soyons optimistes, la Mer Rouge peut encore s’ouvrir !

Marly, un chantier à ciel ouvert !

Le maire martèle l’état de l’art dans lequel la majorité municipale a trouvé les finances publiques de Marly. En effet, le rapport de la Chambre Régionale des Comptes était peu flatteur pour ladite collectivité locale fin d’année 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé. « Contrairement à Paris, on suit les recommandations de la CRC. J’ai pris des décisions difficiles pour dégager des marges d’investissement pour nos écoles vétustes, nos routes défoncées… », commente un maire offensif. 

Avec Denain, Marly est la commune où le mandat 2020/2026 est synonyme d’une mutation urbaine profonde. L’année 2024 a livré la Place Gabriel Péri, une transformation impressionnante et un résultat traversant d’Ouest en Est, une déclivité respectée et agréable pour son usage populaire. Ensuite, l’Avenue Henri Barbusse sur Marly, d’intérêt communautaire, a été réalisée dans la continuité de l’Avenue de Verdun sur Valenciennes. Fabien Thiémé l’a souhaité ardemment, Jean-Noël Verfaillie l’a fait rapidement ! Ensuite, la programmation de rénovation des autres voiries est sur la table, 2024/2025 pour (aussi) la Route de Préseau, 2025/2026 pour l’Avenue Jean Jaurès, Avenue Paul Vaillant Couturier. 

Evidemment, dans les grands chantiers du moment, un nouveau Groupe Scolaire est en cours de construction sur l’ancien site du Château Paul Vaillant Couturier. Sa mise en service du Groupe Scolaire Hélène Carrère d’Encausse est prévue en septembre 2025. De même, le nouveau CFA BTP sur la quartier de la Briquette sort de terre pour l’année en cours. 

Le fait… sécuritaire 

Là également, les collectivités locales réalisent un virage, presque à 180°, de droite ou de gauche, pour améliorer la sécurité des biens et des personnes. « J’assume la sécurité. Nous avons multiplié par 3 l’effectif de la Police Municipale, 250 objectifs de vidéo surveillance avec un CSU (Centre de Supervision Urbaine) avec des résultats concrets. » 

Un espace vert XXL

Dans un Valenciennois minéral, les poumons verts sont précieux. Néanmoins, face à une problématique d’accès aux logements, d’un besoin d’emplois, la réponse d’une création d’un parc urbain de 27 hectares, avec une mise en lumière de la Rhônelle, est singulière pour le vice-président au développement économique de Valenciennes Métropole. 

Pour autant, il « assume » encore ce choix « pour une écologie non punitive. Nous n’avons pas à rougir de notre passé industriel », explique le Premier magistrat. Effectivement, outre le Moulin souverain, le patrimoine local est pauvre. C’est pourquoi, la percée en bas de la Place Gabriel Péri vers la réalisation d’un Parc urbain de 27 hectares aménagés en pleine ville est ambitieuse pour le cadre de vie des Marlysiens. Autour de la Rhônelle, un patrimoine naturel au grand jour est assumé comme élément « d’attractivité pour la commune. » 

Voilà cette ligne politique où malgré des vents nationaux contraires, pour le maire de Marly et sa majorité municipale, la ligne de conduite demeure in fine assez simple, car la feuille de route est connue « tout le programme, rien que le programme de la campagne municipale. On l’applique tout simplement. »

Daniel Carlier

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