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Le BTP/CFA de Marly inauguré et prêt pour la rentrée 2025

26 mai 2025 à 14:00

Xavier Bertrand : « C’est pour l’intérêt régional, pour les apprentis et les entreprises »

Cette sortie de terre mérite un coup de rétroviseur tant son implantation n’était pas acquise au sein du quartier de la Briquette/Marly. En effet, le Directeur général de la filière BTP/CFA Hauts de France voulait cranter sa capacité d’accueil sur le Valenciennois, car l’établissement actuel sur Marly propose seulement 700 places. A ce titre, Laurent Parra est venu défendre en Conseil municipal ce projet au long cours, mais surtout le maire était motivé pour un maintien de ce haut lieu de l’apprentissage sur Marly. 

« Laurent Parra voulait absolument un site plus pratique, plus accessible sur le Valenciennois et j’ai tout fait pour qu’il reste sur Marly », commente l’édile. Le cactus était un quartier déjà sous l’empreinte d’un dispositif lourd et très précis, l’ANRU 2. En effet, si la ville de Marly avait raté le train de l’ANRU 1, l’ancien maire décédé (Fabien Thiémé) avait rattrapé le coup via la seconde mouture, le NPNRU. Toutefois, avec la nouvelle gouvernance depuis 2020, Jean-Noël Verfaillie devait changer le projet prévoyant une école communale au même endroit. « Il me paraissait plus pertinent qu’un CFA soit proche d’un arrêt de tramway qu’une école maternelle », précise le maire. 

Le résultat est impressionnant. Sur 8 100 M2, ce nouveau site BTP/CFA Hauts de France pourra accueillir 900 apprenants. La visite du site laisse découvrir des salles pédagogiques, des ateliers dans les différentes sections, les espaces multiples pour le travail technique, sans oublier la restauration scolaire au dernier étage avec une terrasse. Le matériel à disposition est dernier cri, voire innovant, car le bâtiment ne peut souffrir d’une érosion du savoir-faire avec des techniques obsolètes. En l’espèce, les futurs diplômés seront rompus aux techniques d’apprentissage les plus sophistiquées. 

« La filière du BTP/CFA Hauts de France forme actuellement 2 536 jeunes dont 109 femmes. Ce bâtiment sur Marly est magnifique et fonctionnel. Il pourra accueillir les filières dans la menuiserie, l’électricité, le génie climatique, la peinture, le revêtement de sol, le gros oeuvre et la couverture dès ce mois de septembre. Ensuite, je tiens à remercier la région sans qui cette réalisation ne pourrait exister, mais je précise que 50% de ce projet a été autofinancé. C’est énorme ! », explique Laurent Parra.

« La 1ère pierre du renouveau du quartier », Jean-Noël Verfaillie

Pour le premier magistrat de Marly, cette cérémonie est « la 1ère pierre du renouveau du quartier  de La Briquette sur Marly. De fait, les deux premiers bâtiments sortis de terre seront des établissements d’enseignement (avec le Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse), puis la construction des programmes de logements (NPNRU) va débuter en 2025 », précise l’édile.

Pour le vice-président de la région, Arnaud Decagny, ce bâtiment « sobre et élégant va changer l’image de la construction. Sur le Valenciennois, il y a 5 000 apprentis sur le site de la CMA Hauts de France sur Saint-Saulve, sur les Tertiales à Valenciennes pour l’Université Polytechnique Hauts de France, et sur ce nouveau bâtiment à Marly. »

« Je souhaiterai que Paris soit convaincu du soutien à l’apprentissage », Xavier Bertrand 

Pour le Président de la région Hauts de France, la subvention de 10 millions d’euros (sur 20 millions au total) « est là pour l’intérêt régional, pour les apprentis et les entreprises. Ces locaux sont véritablement pratico/pratiques », indique Xavier Bertrand.

Laurent Parra

Ensuite, très moteur sur le soutien et la création d’une industrie (lourde) forte dans cette région, il précise sa pensée : « Je ne veux pas que l’une remplace l’autre. Je veux les deux, l’industrie et le bâtiment. » 

Enfin, il conclut ce temps protocolaire par deux messages sans concessions : « Je souhaiterai que Paris soit convaincu du soutien à l’apprentissage. Ce n’est pas seulement en 2024 (et concrètement depuis la loi du 05 septembre 2018), moins en 2025, et encore moins en 2026. Ensuite, j’aimerai aussi que Valérie Létard, Ministre du Logement, soit plus écoutée, soit plus entendue par le Gouvernement. » 

Daniel Carlier

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(Marly) Le Baragraphe présente son réseau… social !

4 avril 2025 à 05:26

(La bonne direction des rapports humains, c’est par là)

Parfois, le chemin est long avant de trouver la lumière même si le partage des valeurs humaines, et au delà, semble plus virtuel que jamais. Après son démarrage à Valenciennes avec un regard curieux et enthousiaste, l’association a fait étape après La Covid chez Oscaar sur Marly, puis a trouvé son siège dans le quartier des Floralies grâce au soutien de la municipalité et du bailler social SIGH. D’ailleurs, ce dernier a complètement réhabilité ce bâti dégradé. 

Installé sur 70 M2, un espace réunion où 4 associations sont domiciliés sur le site du Baragraphe, « Ma Petite Planète »…, mais également « Valentransition » où le sel est la mise en commun des idées entre ces associations. Des événements sur le territoire verront le jour, comme hier« Faites de la Transition », mais aussi des initiatives en commun à l’instar du « jardin partagé des Coquelicots où deux fois par semaine les enfants viennent découvrir… », commente Marc Duvivier, fondateur avec un petit groupe d’ami(e)s du Baragraphe. Evidemment, le coeur du moteur demeure un espace vente de livres dont le recyclage est l’essence même de l’association. « Chaque année, 120 millions de livres sont détruits. Bien sûr, nous bénéficions de dons et nous récupérons aussi des livres avant destruction avec une mise en vente à des prix très accessibles. » Ce déménagement a été soutenu dans cette approche par le STAJ (Service Technique d’Activités à la Jeunesse Hauts de France), rue de Mons à Valenciennes, afin de solutionner toutes les aspérités d’une implantation réussie, « ils sont véritablement concrets et pragmatiques », ajoute-t-il.

Ensuite, le Baragraphe est aidé financièrement par Valenciennes Métropole. Son vice-président, Régis Dufour Lefort, était présent pour un soutien affiché : « Nous sommes dans la continuité de son action. C’est un tiers-lieu, un réseau qui se construit et un projet basé sur des valeurs. »

Espace livres chez le Baragraphe

La commune y trouve aussi son intérêt. « Nous avons lancé un projet de Parc urbain sur Marly (5 fois la taille du Jardin de la Rhônelle) et il sera intéressant de parler avec les associations (Valentransition) pour l’aménagement de celui-ci. Plus le projet est travaillé en amont… Ensuite,  je suis très sensible au sujet du livre et ici à travers son recyclage. Ensuite, votre projet a grandi, s’est affiné tout en cherchant son modèle économique », indique le maire. 

Voilà pour l’installation plus pérenne d’une certain idée des rapports humains, car lorsque le monde virtuel sera trop banal, les rapports humains totalement régis par une IA (in fine une aide technique), sans parler la perte de repères les yeux dans les yeux…, des lieux comme le Baragraphe seront encore là. Le suranné sera innovant, l’éculé sera disruptif, le vieillissant d’une modernité bouillonnante, la Présidente de l’association, Sophie Michel, résume l’enjeu simple et terriblement moderne : « Nous sommes installés au plus près des habitants »… tout est dit !

Le Baragraphe est ouvert le mercredi, jeudi, et vendredi de 14h à 18H où Clement, service civique, et Marc sont présents pour l’accueil. Prochain événement, la « Foire aux Livres »…

Daniel Carlier

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Marly déroule son budget tourné vers l’investissement !

28 mars 2025 à 15:42

(visuel Le premier coup de pince sur les maisons bleues du quartier de La Briquette)

Jean-Noël Verfaillie : « Notre baisse des charges de fonctionnement depuis 2020 nous permet ces investissements ! »

Ce dernier BP avant les élections municipales pour cette majorité locale élue en juin 2020, considérant que l’exercice 2026 sera exécuté principalement par une nouvelle équipe politique, constitue toujours le marqueur d’un mandat, la signature finale après 6 ans de gouvernance. 

Dans cette optique, l’édile de Marly a mis l’accent sur la trajectoire financière voulue dès l’arrivée aux commandes de la localité. « En 2020, nous avions 310 fiches de paie (dont 80 aides ménagères), nous avons réduit la masse salariale (186 titulaires + contractuels) même si compte tenu de la diminution des charges, elle ne se traduit pas encore en pourcentage. L’idée est de réduire à 50% la masse salariale (contre 61,4%) », commente le maire. 

Cette donnée (de 50%) constitue le baromètre au delà duquel la charge salariale entrave l’action municipale d’où la situation très délicate, commentée par la Chambre Régionale des Comptes fin 2019, peu avant le décès de Fabien Thiémé, de l’ancienne gouvernance subissant un effectif trop lourd sans compter un absentéisme quasi record sur le Valenciennois (équivalent à 26 postes ETP en 2019). Sur ce point précis, si les malades de longue durée « que je n’ai pas vu depuis le début de mon mandat » figurent toujours dans le décompte, l’absentéisme de courte durée a été réduit de façon spectaculaire, 12 100 jours en 2022 pour 8 600 jours en 2024. Selon le maire, ce résultat est très lié « au CIA (Complément Indemnitaire Annuel) » et son incitation à l’engagement professionnel, une politique conduite par Serge Moreau, l’adjoint en charge des ressources humaines ; voilà deux points clés dans l’économie structurelle entreprise par la nouvelle majorité municipale dès juin 2020.

La dette, la fiscalité, et les apprentis… !

Concernant la fiscalité locale, les économies permettent un allègement de la contribution de l’administré : « Depuis le début du mandat, sur la Taxe Foncière, nous aurons réduit de 10 points la fiscalité locale. Certes, compte tenu de la hausse de l’assiette (taux de l’Etat), le Marlysiens n’a pas encore vu cette baisse de la fiscalité, mais en 2025 compte tenu de la diminution de l’inflation…, le contribuable constatera cette baisse. » Bien sûr, la commune revient de loin et tend vers une normalité, comme ses communes voisines Saint-Saulve et Aulnoy-lez-Valenciennes, car le maire ne manque pas de faire référence à la hausse massive (30%) des taxes locales, en 2009, compte tenu de l’état financier du budget après la gouvernance de Philippe Duée. « Nous ne pouvions pas faire autrement au risque d’une mise sous tutelle par le Préfet du Nord. De plus, il n’était pas question de supprimer des services à la population en arrivant aux commandes de la commune », tance Marie-Thérèse Hourez pour l’opposition et ancienne 1ère adjointe de Fabien Thiémé. Le maire répond tout de go « tous ceux qui réalisent des hausses d’impôts, en local comme au niveau de l’Etat, utilisent le même argumentaire. » Cette partie, trop longue, de tennis politique sur la situation budgétaire en 2008/2009 devient lassante, car les mentalités évoluent et rien n’oblige l’actuel maire, comme la ou le prochain, de s’acculturer à une nouvelle donne… récente !

La dette publique locale, elle reste maîtrisée même si le pic de l’investissement intervient en 2025, faisant passer une capacité de désendettement par an de 2,1 en 2023, 2,7 en 2024 à 10,9 en 2025 compte tenu la municipalité va décaisser déjà 6 millions d’euros de crédit paiement en 2025 et un emprunt potentiel de 6,4 millions d’euros. A ce titre, Christian Chatelain demande des précisons sur les recettes annoncées pour le futur chantier du parc urbain (Parc de la Rhônelle) : « Pour ce projet, vous annoncez un investissement de 9,6 millions d’euros, mais également 5,7 millions de recettes. Etes-vous certain de ces rentrées, car sinon ce seront les contribuables Marlysiens qui vont payer ! ». Pour Jean-Noël Verfaillie, les chiffres avancées sont le minimum : « Le Conseil départemental, le Conseil régional, et l’Etat vont participer, tout comme Valenciennes Métropole. Par contre, non compris dans cette donnée, une éventuelle subvention de l’Europe au titre de la renaturation et de l’Agence de l’Eau (à Douai) ». Heureux monde où une certitude budgétaire existe à plus de six mois…

Comme pour illustrer une évolution des mentalités au sein d’une formation politique, la délibération sur l’autorisation d’embauche de deux apprentis au sein de la municipalité est instructive à plus d’un titre. En effet, au détour d’une grande banalité à travers la demande, au Conseil municipal, de valider l’embauche de deux apprentis s’est engagé un échange politique croustillant. « Je regrette l’embauche de seulement deux apprentis (pour 6 au total sur cette commune) », déclare Virginie Melki, tout en déclinant les vertus de ce contrat d’apprentissage qui n’est plus à démontrer. Jean-Noël Verfaillie répond que ce « n’était pas la délibération où il fallait intervenir, car sous Fabien Thiémé (et quasi deux mandats), c’était zéro. » Cet échange mérite des précisons. En effet, la question précise sur le pourquoi d’un non recours à l’apprentissage avait été posée en Conseil municipal au regretté Fabien Thiémé. La réponse était sans ambiguïtés : « Je considère les contrats apprentissage comme des contrats précaires. » C’était une opinion politique, partagée ou pas, mais respectable in fine. Au bout du bout, à la toute fin du second mandat, deux contrats d’appentis (profils particuliers) ont tout de même été signés sur Marly, mais ce n’était clairement pas la tasse de thé de l’ancien édile. C’est pourquoi, l’intervention tonique de Virginie Melki, du PCF, démontre que les idées évoluent aussi… !

Les voiries

Bine sûr, comme toutes les équipes sortantes, la majorité municipale met l’accent sur son programme de rénovation des voiries, déjà réalisées comme l’Avenue Henri Barbusse, rue Roger Salengro, rue de la Paix, rue Oscar Carpentier, Route de Préseau, rue Albert Schweitzer, Voirie de la zone des Dix Muids en 2024, et une liste pléthorique pour l’année 2025 dont l’incontournable rue Jean Jaurès sans oublier l’espace NPNRU sur La Briquette. C’est un classique de gestion de fin de mandat, car le riverain juge au dessert le menu proposé pendant six ans avec cette part d’injustice. Trop souvent, on constate cet indicible arasement d’une gestion municipale tout le long d’un mandat, en cas d’absence d’un projet de proximité, d’un chantier mal géré, voire d’un nid de poule devant chez lui. L’urne est ingrate, c’est le principe de la démocratie. 

3 classes fermées en septembre 2025

« La baisse de la démographie est très violente. A la rentrée 2025, il y aura 3 fermetures de classes, une Hurez Saint Nicolas et deux Nelson Mandela. Vous avez une différence de 50% entre le nombre d’élèves en maternelle et en CM2. Inévitablement, nous aurons un trou d’air en CM2 dans quelques années », commente Jean-Noël Verfaillie. 

Pour autant, le futur Groupe scolaire Hélène Carrère d’Encausse, regroupant deux écoles (Louise Michel et Nelson Mandela), prévoit un aménagement interne afin d’accueillir plus d’élèves. En effet, le peuplement du quartier de la Briquette en hausse sera une résultante de l’achèvement de la rénovation urbaine en mode NPNRU.

Crèche La Perdriole

Autre sujet débattu dans l’hémicycle local, la crèche La Perdriole est en ébullition, car trois postes n’ont pas été reconduits au sein de ce service à l’enfance. Le maire rappelle qu’il respecte la loi sur le nombre d’encadrants en rapport au nombre d’enfants accueillis. Toutefois, ladite loi a permis d’augmenter drastiquement le nombre d’élèves sur site sans modifier le nombre de professionnels associés. Virginie Melki monte au créneau sur cet appauvrissement de l’accueil avec « une pétition des parents (28 signataires) et des encadrants.» Faire aussi bien en terme de sécurité et accompagnement, avec beaucoup plus d’enfants, ouvre la porte à l’accident au sein de la structure, l’incident  familial, un moment inattention, parfois stupide, c’est aussi simple que cela ! Les économies ont aussi des limites… !

La bataille chiffrée du CCAS

Comme chaque année, le budget du CCAS provoque un vif débat entre Jean-Noël Verfaillie et Marie-Thérèse Hourez sur la sémantique budgétaire à l’endroit des plus démunis. L’édile maintient contre vents et marées que « lorsque vous passez de 240 000 euros à 500 000 euros. On ne peut pas dire que le budget a diminué sur le CCAS sous notre gouvernance. » En réponse, l’ancienne 1ère adjointe décortique cette subvention de la ville au CCAS, pour rappel avec son entité juridique propre, et soutient que cette « subvention au CCAS baisse d’autant plus que nous constatons une hausse de la pauvreté. » Toute chose étant égale par ailleurs, il est évident que la précarité gagne du terrain depuis la COVID à travers cette inflation qui a grignoté les esprits et les portefeuilles. Ici, localement, deux points de vue connaisseurs du sujet s’affrontent vigoureusement sans une balle, c’est déjà pas mal au regard de l’actualité. 

Club de foot

Enfin, le vote des subventions aux associations a permis d’éclairer l’auditoire sur la subvention dédiée au club de foot de Marly. « Nous passons au budget une subvention de 25 000 euros, mais au delà du seuil de 23 000 euros, l’association doit fournir une comptabilité certifiée. Compte tenu des difficultés financières du club, nous avons même proposé de rembourser, à travers une subvention exceptionnelle, la facture du comptable. Pour autant, il nous faut une facture acquittée (et un bilan comptable officiel) pour débloquer la subvention et le remboursement de la facture. » Pas simple le ballon rond à Marly, mais le sport amateur mérite tant ce coup de pouce de la puissance publique locale !

Daniel Carlier

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Il se passe « quelque chose » sur la Briquette à Marly

25 mars 2025 à 06:27

Ce dossier NPNRU (Nouveau Plan National de la Rénovation Urbaine sous Manuel Valls) a débuté sous le mandat de Fabien Thiémé dont le mérite évident est d’avoir capté ce dispositif après le raté de l’ANRU (Sous Jean-Louis Borloo) par Philippe Duée, l’ancien maire de Marly. Puis, comme à chaque fois, un projet majuscule de rénovation urbaine demande un temps administratif, toujours trop long, une période invisible où les résidents entendent des annonces, participent à des réunions publiques, s’inquiètent et ne voient rien venir. 

« Le projet de Fabien Thiémé se limitait à une modernisation des logements et à une école dans ce quartier. Aucune mixité sociale, aucun autre équipement public, mon objectif était d’ouvrir le quartier de la Briquette. C’est un projet d’ensemble à hauteur de 80 millions d’euros, dont 30 millions d’euros du bailleur social Partenord, 18 millions par l’ANRU… On commence la partie visible », commente le maire sans oublier « un CFA BTP de 20 millions d’euros (hors 80 millions d’euros), car je voulais une vie dans ce quartier autre que le logement rénové », ajoute le maire. In fine, vous aurez au sein de ce quartier historique de Marly, pour la rentrée en septembre 2025, un nouveau Groupe scolaire, baptisé Hélène Carrère d’Encausse, regroupant l’ex école Nelson Mandela et l’ex école Louise Michel aux paramètres sociaux bien différents, et un CFA BTP en capacité d’accueillir 1 000 apprentis à quelques encablures du tramway. 

Le 1er coup de pince sur un logement individuel, une maison bleue du quartier de la Briquette sur Marly

Sur le volet logement, en l’état du NPNRU sur Marly, démolition de 65 logements individuels et de 90 logements collectifs, réhabilitation et résidentialisation de 234 logements ; évidemment, le calendrier de cette rénovation urbaine est concomitant aux opérations de relogement des habitants. En effet, le bailleur social doit trouver pour chaque résident un logement provisoire ou définitif selon les projets. « Nous sommes à 95% de relogement sur ce programme. Il reste 7 familles, et plus particulièrement 5 en attente d’un nouveau logement », précise Eric Cojon, le Directeur général de Partenord Habitat. 

« C’est le début de quelque chose à Marly », Jean-Marcel Grandame

Dans cet aréopage partenarial, Valenciennes Métropole est un compagnon de choix dans la conduite de ce dispositif national. Le vice-président de la CAVM, Jean-Marcel Grandame en charge de l’habitat, insiste sur ce moment particulier : « C’est le début de quelque chose à Marly. Nous sommes sur un dossier NPNRU avec un objectif différent du projet initial, une vision plus ambitieuse. Bien sûr, le relogement durant les travaux est un sujet sensible, car nous avons beaucoup d’autres opérations sur le territoire. Pour Marly, nous avons 13 sites associés sur le Valenciennois pour y arriver. » 

« Un parcours du combattant », Valentin Belleval

Le nouveau président du bailleur social de Partenord, Valentin Belleval en lieu et place de l’ancien Jean-Noël Verfaillie, vice-président au Conseil départemental du Nord et maire d’Hazebrouck, connaît les coulisses profondes d’un dossier de cet acabit. « C’est un parcours du combattant. Ici, la métamorphose a commencé sur Marly. »

Eric Cojon, Valentin Belleval, Jean-Noël Verfaillie, et Jean-Marcel Grandame

Concrètement, les travaux s’étendront jusqu’en 2030, comprenant la démolition de ces fameuses maisons bleues, rue du Bearn aujourd’hui… pour finir rue d’Alsace en 2026, car les deniers occupants sont toujours sur site. Sous la houlette d’Eric Cojon, le bailleur social Partenord va déployer un calendrier, validé entre les partenaires même si le maire a le dernier mot en terme de rénovation urbaine, mais surtout participer à l’émergence d’une nouvelle ère pour le quartier de la Briquette sur Marly. C’est peu de le dire, quel que soit la donne politique après mars 2026 sur Marly, la prochaine équipe municipale devra composer composer avec une nouvelle urbanité humaine du côté de la Briquette.

Daniel Carlier

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